Le mag PRO_numéro 9

P R É V E N I R L E S R I S Q U E S P R O F E S S I O N N E L S DA N S L A B R A N C H E D E S S E RV I C E S D E L’AU TO M O B I L E

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QUART D’HEURE SÉCURITÉ Prévenir les dangers liés aux chutes de hauteur PAGE 6

ACTUS & RÉGLEMENTATION Passeport prévention : c’est parti !

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ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL Les bonnes relations au travail : un levier à actionner PAGE 8

DOCUMENT UNIQUE Zoom sur une situation de travail : aménagement et transformation de véhicules PAGE 3

OUTIL TECHNIQUE Le bac à ultrasons : un nettoyage haute précision !

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RESSOURCES HUMAINES Événement traumatique et impact au travail PAGE 4

SANTÉ Mieux gérer son stress grâce aux techniques de respiration PAGE 11

« Il est important de sensibiliser les collaborateurs au risque de TMS » Stéphanie REVAUD, chargée de la prévention des risques, Scania France

ACTUS & RÉGLEMENTATION ACTUS PASSEPORT PRÉVENTION

Passeport prévention : c’est parti !

La loi du 2 août 2021, qui vise à renforcer la prévention en santé au travail, prévoit la mise en place d’un passeport prévention. Ce passeport a pour but de prévenir les risques en santé et sécurité des travailleurs en favorisant leur formation et en optimisant sa gestion par les employeurs. Il répertorie : • les attestations de formation ; • l es certificats et diplômes obtenus en matière de santé et sécurité au travail.

Il peut être renseigné par les travailleurs, l’employeur et les organismes de formation. Il permet ainsi d’avoir une vision claire des compétences acquises.

Géré par la Caisse des dépôts et les partenaires sociaux, le passeport prévention, ouvert depuis le début du mois d’avril aux salariés, sera déployé progressivement.

Il est accessible sur l’espace personnel du site www.moncompteformation.gouv.fr.

RÉGLEMENTATION

BON À SAVOIR

Nouvelle base de données pour les valeurs limites d’exposition professionnelle L’INRS a mis en ligne une nouvelle base de données pour les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP). Ces dernières désignent des niveaux de concentration en agents chimiques dans l’atmosphère des lieux de travail : •à ne pas dépasser sur une période de référence déterminée ; •e t en dessous desquels le risque d’altération de la santé est négligeable.

Elles constituent ainsi un outil de prévention du risque chimique par inhalation.

On distingue : • l es valeurs limites réglementaires, indicatives ou contraignantes ; • l es valeurs limites admises à caractère indicatif.

La nouvelle base de données qui leur est dédiée, accessible à tous sur le site www.inrs.fr, permet d’évaluer plus facilement le niveau d’exposition des travailleurs aux agents présents dans l’air (gaz, poussières, amiante, aérosols, etc.).

Les VLEP évoluent en fonction des connaissances et des choix au niveau européen ou national. Pour vous tenir informé d’éventuelles évolutions, vous pouvez consulter le site de l’INRS1 ou de l’ANSES2. Pensez également à mettre à jour régulièrement vos données concernant l’évaluation du risque chimique au sein de votre entreprise dans votre logiciel SEIRICH 3 !

RÉFÉRENCES A ctus www.passeport-prevention.travail-emploi.gouv.fr

Réglementation www.youtube.com/c/seirich www.inrs.fr

En tant qu’employeur, vous devez : •v eiller au respect de ces valeurs, grâce à des mesurages réguliers et après tout changement de procédé de travail ; • t out faire pour réduire l’exposition au risque à son strict minimum.

Le dépassement de ces valeurs vous oblige : • dans le cas d’une VLEP contraignante, à mettre en œuvre immédiatement des mesures de protection (cela induit l’arrêt du travail aux postes concernés jusqu’à la mise en œuvre de mesures propres à assurer la protection des salariés) ; • dans le cas d’une VLEP indicative, à réaliser une nouvelle évaluation des risques, afin de déterminer des mesures de prévention et de protection adaptées.

1 Institut national de recherche et de sécurité.

2 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

3 Système d’évaluation et d’information sur les risques chimiques en milieu professionnel.

CETTE PUBLICATION SEMESTRIELLE EST ÉDITÉE PAR IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION, association régie par la loi de 1901.

Siège social : 39, avenue d’Iéna – CS 21687 – 75202 Paris cedex 16 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jules SITBON COMITÉ DE RÉDACTION : Marie-Sylvie AURIOL, Chloé BESSON, Sébastien BRUNEAUX, Sophie KOREN-BEDE, Angel Miguel MAKANGU, Isabelle SARR, Juliette ROUSSEAU RÉDACTRICE EN CHEF : Anne GEESEN

2 - Le M ag P R O

CONCEPTION : SLOOP Communication (agencesloop.com), 10, rue de la Bourse, 75002 Paris

INTERVENTIONS IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne dans le diagnostic du risque chimique et dans l’utilisation du logiciel SEIRICH3.

Contactez nos équipes pour en savoir plus !

IMPRESSION : Imprimerie Solidaire, 1, rue Belatrix, 53470 Martigné-sur-Mayenne CRÉDITS PHOTO : IRP AUTO Solidarité-Prévention / AdobeStock, Shutterstock, Flaticon, Silvère KOULOURIS COUVERTURE : Stéphanie REVAUD (crédits photo Silvère KOULOURIS) DÉPÔT LÉGAL : avril 2023. Édition gratuite.

Ne peut être vendue. Reproduction interdite.

ISSN : 2650-8648

Le masque et les gestes barrières sont à respecter pour la santé de tous.

Retrouvez Le Mag PRO sur votre Espace Internet Solidarité-Prévention :

www.irp-auto.com

DOCUMENT UNIQUE

DANS CHAQUE NUMÉRO, RETROUVEZ VOTRE RUBRIQUE « DOCUMENT UNIQUE » AVEC UNE SITUATION DE TRAVAIL ILLUSTRÉE.

AVEZ-VOUS RÉALISÉ OU MIS À JOUR VOTRE DOCUMENT UNIQUE ?

Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est un outil de pilotage obligatoire depuis 2001 pour la démarche de prévention des risques en entreprise. Il regroupe l’ensemble des risques identifiés dans les différentes situations de travail observées. Il doit être mis à jour annuellement, mais aussi à la suite d’accidents du travail graves ou de maladies professionnelles, ainsi que lors des changements importants dans l’organisation ou l’activité de l’entreprise, susceptibles de générer des risques nouveaux.

LES TROIS CRITÈRES DE COTATION Pour réaliser le DUERP, trois critères principaux sont pris en compte, à savoir la fréquence, la gravité et la maîtrise. Chacun de ces critères est pondéré et classé selon quatre niveaux : plus le chiffre (1, 2, 3 ou 4) est élevé, plus le risque est important.

F

G

M

LA FRÉQUENCE C’est la fréquence d’exposition au danger.

LA GRAVITÉ C’est la gravité du dommage humain en cas d’accident.

LA MAÎTRISE Ce sont les mesures de prévention en place dans l’entreprise.

Zoom sur une situation de travail : Crédit photo : Silvère Koulouris

aménagement et transformation de véhicules DESCRIPTION

L’activité d’aménagement et de transformation des véhicules nécessite la maîtrise de plusieurs savoir-faire : le travail sur bois, la carrosserie, la plomberie, les installations électriques autonomes, la réparation mécanique et la relation clientèle.

IDENTIFICATION DES RISQUES ET PRÉCONISATIONS Risque mécanique

Risque chimique

Les techniques de façonnage, d’assemblage et de finition du bois (sciage, rabotage, fraisage, perçage, ponçage, etc.) font appel à des machines à lames pour couper ou entailler du bois, qui exposent les opérateurs à un contact dangereux avec des parties en rotation. Il est primordial que chaque machine soit munie de dispositifs de sécurité (carter, bouton d’arrêt d’urgence, etc.). La formation des opérateurs à l’utilisation de ces machines et le port d’équipements de protection individuelle (EPI) sont essentiels pour prévenir les accidents.

Les activités de sciage du bois, soudage et carrosserie génèrent une grande quantité de particules très fines ou de fumées nocives. Il est recommandé de concevoir des installations de dépoussiérage, conformes à la réglementation ATEX (atmosphère explosive), pour assurer une protection collective avec l’aspiration des poussières et copeaux de bois par des machines fixes et portatives. Une protection individuelle est également nécessaire (masque à cartouche ou filtre).

Risque de TMS

Risque lié au bruit

Lors des opérations d’aménagement intérieur, les salariés sont parfois contraints d’adopter des postures contraignantes : dos en flexion, position accroupie ou à genoux, etc. Ces postures répétées et maintenues favorisent l’apparition de troubles musculosquelettiques (TMS) au niveau du dos et des genoux.

Il est important de former les salariés aux bons gestes et aux bonnes postures, et de privilégier l’utilisation de moyens de manutention (chariot à roulette, moyens de levage appropriés, etc.). Des échauffements et des étirements sont aussi recommandés.

L’utilisation de machines et d’outils bruyants (sciage, découpage, perçage, etc.) peut exposer les salariés à des seuils supérieurs au seuil sonore déclenchant les actions de prévention. Sans protection, l’exposition prolongée à un niveau sonore élevé (supérieur à 80 décibels) peut entraîner des répercussions sur la santé, une diminution de la capacité auditive ou une surdité.

Il est donc conseillé de choisir du matériel moins bruyant (capotage, encoffrement, cloisonnement des machines, etc.) et antivibrations (poignées et supports antivibratiles).

EXEMPLE D’UNE LIGNE DU DOCUMENT UNIQUE Risques

Situations

Mesures préventives existantes

Risque chimique

Utilisation d’une ponceuse vibrante

Port des équipements de protection individuelle

F L’utilisation des machines à bois représente la moitié des activités.

Il s’agit donc d’une situation de travail qui implique une pondération du critère à 3.

Qualification du risque résiduel (RR) = F x G x M

F

G

3

3

M

3

G L’inhalation ou l’ingestion des fines particules peut provoquer des pathologies respiratoires, voire cancérogènes pour une exposition prolongée, d’où une pondération de ce critère à 3.

16

17 à 35

36

RISQUE FAIBLE

RISQUE MODÉRÉ

RISQUE IMPORTANT

RR

Actions à réaliser

27

• Réduire les émissions de particules grâce à un système de captage à la source • Réduire le niveau et la durée d’exposition des salariés : rotation du personnel aux postes à risque, procédures de nettoyage par aspiration, etc.

• Former et informer les opérateurs exposés

M L’entreprise a simplement mis en place des mesures organisationnelles (mise à disposition d’EPI), mais aucune mesure organisationnelle ou humaine, d’où une évaluation de ce critère à 3.

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RESSOURCES HUMAINES

Événement traumatique et impact au travail

À NOTER

Décès, agression, grave accident du travail, suicide… un événement traumatique peut avoir de lourds impacts au travail et implique de pouvoir réagir rapidement. Que faire ?

Qu’est-ce qu’un événement traumatique ?

Il s’agit d’un événement extrême et brutal qui se produit de façon inhabituelle : décès, suicide, agression sexuelle, braquage, grave accident de travail, etc. Qu’il se produise ou non sur le lieu de travail, cet événement peut affecter à la fois l’entreprise et les salariés. Il provoque des désordres psychologiques et organisationnels à court ou à moyen termes : déstabilisation de l’organisation du travail, absentéisme, stress post-traumatique, dégradation du climat social, angoisse, etc.

Il est donc capital de réagir rapidement pour que chacun puisse gérer au mieux la situation à son niveau et reprendre le cours de ses activités.

Comment réagir ?

En cas d’événement traumatique, il faut réagir rapidement.

1. Constituer une équipe de gestion de crise L’équipe de gestion de crise doit évaluer la situation, recueillir toutes les informations précises, puis planifier les actions à mettre en place par chacun. Elle est composée de l’employeur et du médecin du travail. En fonction 4 - Le M ag P R O

de la situation, un membre du service de santé au travail, un salarié non impliqué dans l’événement traumatique et un délégué du personnel peuvent aussi y participer.

2. Annoncer l’événement Tous les salariés doivent être informés le plus tôt possible afin d’assurer un même niveau d’information pour tous. Mettre des mots permet de libérer la parole et de légitimer le mal-être qui peut être ressenti. L’annonce doit être factuelle et concise, prendre acte de la gravité de la situation et assurer de tout le soutien nécessaire face à la situation. Elle doit préciser le dispositif d’accompagnement mis en place. Selon la situation, elle peut être faite à l’écrit ou oralement.

3. Mettre en place un dispositif de soutien psychologique Pour assurer un bon accompagnement, il est recommandé de mettre en place rapidement un dispositif de soutien psychologique individuel ou collectif.

Ce dispositif doit permettre à chacun d’exprimer ses émotions, de mieux comprendre ce qui s’est passé, et de se sentir soutenu et écouté.

Par la suite, il est recommandé de poursuivre une démarche globale de prévention des risques psychosociaux auprès des salariés, en prenant en compte l’analyse de l’événement traumatique, de sa gestion et de ses répercussions.

Pensez à communiquer en interne le nom des personnes à contacter en cas d’accident (sauveteur secouriste, personnel de la sécurité, etc.) et les numéros d’urgence :

15

SAMU

112 Urgences 18

Pompiers

ASSISTANCE À LA SUITE D’UN ÉVÉNEMENT TRAUMATIQUE IRP AUTO Solidarité-Prévention propose aux entreprises de la branche des services de l’automobile une assistance à la suite d’un événement traumatique, à travers : la mise en place, dans l’entreprise, d’une cellule psychologique et de bilans individuels ; un accompagnement pour les démarches administratives ; un soutien psychologique par téléphone.

Contactez nos équipes pour plus de renseignements !

PARTAGE DE BONNES PRATIQUES

Stéphanie REVAUD « I l est important de sensibiliser les collaborateurs au risque de troubles musculosquelettiques »

1

Vous avez décidé de déployer un programme de prévention centré autour des TMS. Pourquoi ce choix ?

29 % des arrêts de travail dans notre entreprise sont dus à des douleurs articulaires et musculaires. Les parties du corps les plus touchées sont les genoux et les épaules (et non le dos, contrairement à une idée reçue !).

Cela concerne essentiellement les techniciens, mais pas seulement. Le personnel administratif est aussi touché. Il était donc important de sensibiliser nos collaborateurs à ce risque pour améliorer la situation.

2

Qu’avez-vous mis en place concrètement dans les ateliers ?

Nous avons lancé, depuis septembre 2022, un plan de communication auprès de l’ensemble de nos collaborateurs. Pour les ateliers, il se traduit tout d’abord par une sensibilisation terrain sur le thème « prendre soin de son corps », une fois par mois, lors de l’une des réunions sécurité quotidiennes. Ces réunions ont lieu tous les matins en atelier : chacun peut remonter les éventuelles difficultés rencontrées la veille (accidents et presque accidents) et échanger avec le responsable d’atelier sur les bonnes pratiques. En parallèle, des sensibilisations aux bonnes postures de travail sont organisées en lien avec IRP AUTO Solidarité-Prévention. Un intervenant vient directement en atelier. Il y a une partie théorique en salle, puis une analyse de la posture de chacun à son poste de travail. Le déploiement se fait pas à pas.

Chaque responsable d’atelier s’organise.

Nous diffusons également des vidéos environ une fois par mois, pour tous les collaborateurs, sur un sujet lié aux TMS, l’objectif étant de diffuser les bonnes pratiques. Les retours sont très positifs. Enfin, nous avons mis en place un programme d’échauffement au travail.

3

Pouvez-vous nous parler des échauffements au travail ?

L’idée est née à la suite d’une webconférence proposée par IRP AUTO SolidaritéPrévention en novembre 2020. J’en ai parlé en atelier pour évaluer les besoins. J’ai reçu un très bon accueil dans un atelier et senti une réelle motivation. Nous avons donc décidé de le mettre en place en septembre dernier sur un site pilote à Bayonne, auprès d’une dizaine de collaborateurs, avec l’aide d’IRP AUTO Solidarité-Prévention. Le déroulé est simple. Lors d’une séance sur le site, un coach sportif anime un échauffement le matin pendant environ 15 minutes. C’est très facile à mettre en place et accessible à tous : pas besoin de tenue spécifique, l’échauffement se fait dans l’atelier directement. L’idée est de faire un échauffement progressif : articulations, cardio, étirements et renforcement musculaire. Le coach s’adapte aux capacités de chaque participant et aux spécificités de l’atelier. Les retours sont très bons, et certains ont pu constater une diminution de leurs douleurs. Les équipes se sont vraiment bien approprié le sujet, ce qui permet d’inscrire la démarche dans la continuité, pour une mise en pratique en toute autonomie. Depuis la réussite de ce programme d’échauffement à Bayonne, nous avons ouvert cette possibilité d’accompagnement aux autres ateliers qui en feraient la demande.

4

En quoi sensibiliser à l’échauffement est-il particulièrement important ?

La mise en place des échauffements s’intègre dans une démarche globale de promotion de la santé. Les échauffements matinaux ne sont que le début : c’est toute la journée que l’on doit prendre soin de son corps. C’est pourquoi nos différentes actions de sensibilisation sont complémentaires. Une action isolée ne suffit pas si l’on veut du résultat à long terme.

Crédit photo : Silvère Koulouris

Stéphanie REVAUD est chargée de la prévention des risques chez Scania France depuis 2019. L’entreprise, qui commercialise et assure la maintenance des camions, cars, bus et power solutions en France, compte environ 1 000 collaborateurs et dispose de 40 ateliers dans toute la France. Depuis septembre 2022, un programme de prévention des risques musculosquelettiques (TMS) a été déployé en interne. Explications.

5

uelles actions de sensibilisation aux Q TMS avez-vous organisées pour le personnel administratif ?

Pour les personnes qui travaillent sur écran, nous avons aussi des actions de sensibilisation et une mise à disposition de matériel ergonomique (prêt possible après étude de poste).

6

Quels sont les enjeux pour votre entreprise et ses salariés ?

La démarche de sensibilisation est un travail de longue haleine. Changer ses habitudes prend du temps ! Encore trop de personnes demandent de l’aide quand la douleur est déjà installée. L’enjeu est vraiment de réussir à basculer dans une logique de prévention, c’est-à-dire d’amener les collaborateurs à s’interroger sur leur posture et leurs habitudes avant d’avoir mal ! Au-delà de la problématique des accidents du travail et des maladies professionnelles, ce programme de sensibilisation s’inscrit véritablement dans une démarche de marque employeur. Cela consolide l’ambiance au travail, et permet aux salariés de se sentir bien dans leur poste, dans leur équipe et dans leur entreprise.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne dans vos démarches de prévention des TMS et propose un programme d’échauffement en entreprise. Contactez nos équipes : solidariteprevention@irpauto.fr

09 69 39 02 45

NO 9 - 04/23 - 5

1

cause d’accident de travail.

3

e

2

e

cause d’accident mortel.

LA

• le non-respect des consignes de sécurité.

signalisation, etc.) ;

(travail dans l’urgence, EPI,

• l’activité et l’organisation du travail

• l’état des équipements de travail ;

exemple) ;

(absence de protection collective, par

• l’espace de travail

des chutes de hauteur :

Plusieurs facteurs sont à l’origine

Les chutes de hauteur peuvent provoquer des fractures, des hémorragies internes, la paralysie ou encore le coma, voire entraîner un décès. La gravité des blessures dépend notamment de la hauteur de la chute et des caractéristiques de la surface d’im-

Lors d’une chute, les lésions sont provoquées par le choc lors de l’impact sur le sol ou le niveau inférieur.

Elles peuvent être aggravées par des heurts ou des rebonds contre des éléments saillants situés sur la trajectoire de la victime.

2

www.irp-auto.com

est également téléchargeable dans votre Espace Internet Solidarité-Prévention

Cette fiche 1/4 h sécurité

RISQUES ET EFFETS SUR LA SANTÉ

Selon les articles L. 4121-1 et suivants du Code du travail, l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter et prévenir les chutes de hauteur. Ces dispositions sont complétées par certaines obligations portant sur la conception, l’aménagement et l’utilisation des lieux de travail, et sur la conception et l’utilisation d’équipements pour le travail en hauteur.

POINT RÉGLEMENTAIRE

Les chutes de hauteur sont des chutes avec dénivellation, par opposition aux chutes de plain-pied. Elles correspondent aux chutes qui ont lieu depuis un endroit situé en hauteur (toitures, escabeaux, mezzanines, etc.) ou à proximité d’une ouverture dans le sol (fosses, tranchées, etc.).

SAVOIR RECONNAÎTRE LE RISQUE DE CHUTE DE HAUTEUR

Source : www.inrs.fr

des accidents du travail entraînant un arrêt d’au moins quatre jours.

10 %

LA

Les chutes de hauteur représentent :

QUELQUES CHIFFRES

DÉFINITION

Prévenir les dangers liés aux chutes de hauteur

QUART D’HEURE SÉCURITÉ

ent non contractuel - Siège social : IRP AUTO, 39, avenue d’Iéna - CS21687 - 75002 Paris cedex 16 - www.irpauto.com

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SITUATIONS À RISQUE

MOYENS DE PRÉVENTION

Le salarié tient la rampe lors de la descente des escaliers (respect des consignes de sécurité).

Utilisation anormale des escaliers : le salarié est assis sur la rampe.

Contactez nos équipes !

Afin de prévenir le risque lié à la chute de hauteur, IRP AUTO Solidarité-Prévention propose une intervention dédiée à l’évaluation des risques professionnels. Objectifs : vous accompagner dans l’élaboration de votre démarche globale de prévention et vous apporter un appui méthodologique pour évaluer les risques dans votre entreprise.

INTERVENTIONS

Le salarié utilise les trois points d’appui pour monter dans la cabine (respect des consignes de sécurité).

Le salarié ne monte pas de manière sécurisée dans la cabine (non-respect des consignes de sécurité).

FACTEURS DE RISQUE ET MOYENS DE PRÉVENTION ASSOCIÉS

Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 13 h.

09 69 39 02 45

solidariteprevention@irpauto.fr

Utilisation du pont pour placer le véhicule à hauteur, la salariée reste au sol (respect des consignes de sécurité).

La salariée est montée sur le pont (non-respect des consignes et mauvaise utilisation du pont élévateur).

pact. Au-delà des dommages physiques, les chutes de hauteur peuvent également avoir des répercussions psychologiques pour la victime.

SDR189P - Docu

ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

Les bonnes relations au travail :

un levier à actionner Une bonne qualité des relations humaines est indispensable pour le bien-être au travail comme pour la performance de l’entreprise. Comment favoriser des échanges conviviaux et constructifs avec et entre ses collaborateurs ?

RELATIONS AU TRAVAIL : QUELS ENJEUX ?

Les relations entre les collègues et avec la hiérarchie sont une dimension fondamentale des rapports sociaux en entreprise1. En plus d’un impact direct sur le bien-être au travail, des relations de bonne qualité ont une incidence sur : • l ’ambiance et la culture de l’entreprise (motivation, cohésion d’équipe, sentiment d’appartenance, etc.) ; • son attractivité (recrutement, fidélisation des salariés, etc.) ; • sa performance.

Plusieurs critères permettent de les favoriser, en termes d’organisation comme de management.

LES FACTEURS CLÉS D’UNE BONNE QUALITÉ DES RELATIONS AU TRAVAIL

Un lieu de travail favorisant les échanges et la convivialité

Une démarche de prévention des risques psychosociaux (RPS)

Un management actif et à l’écoute

Parce qu’on y passe une grande partie de son temps, le cadre de travail est fondamental et répond aujourd’hui à de nouvelles attentes de la part des collaborateurs. Espaces de convivialité et de pause agréables, salles de réunion, etc. tout doit être mis en place en termes d’aménagement pour favoriser la création de relations et d’échanges constructifs. Cela peut parfois passer par des mesures simples : installation d’un canapé dans une salle de pause, d’un micro-ondes, d’une machine à café, etc. Cet aspect ne doit pas être pris à la légère : il est essentiel au bien-être au quotidien, et joue un rôle croissant en matière d’attractivité et de fidélisation des salariés.

L’employeur a l’obligation d’évaluer l’ensemble des risques auxquels sont soumis les salariés, et de préserver leur santé physique et mentale (articles L.4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail). Cela inclut les risques psychosociaux, qui regroupent notamment le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens ou d’autonomie, etc.) et les violences internes à l’entreprise (harcèlement, conflits entre salariés, etc.). Pour les éviter, une démarche d’évaluation des risques psychosociaux doit être engagée. Celle-ci passe par le repérage des éventuels dysfonctionnements et doit permettre, grâce aux démarches d’amélioration engagées : • d ’améliorer les conditions de travail, le bien-être des salariés et leur implication dans l’entreprise ; • d e diminuer le turn-over et l’absentéisme ; • d ’optimiser la performance.

Pas toujours facile, dans le flot du quotidien, de rester disponible pour ses collaborateurs ! Pourtant, le rôle du manager est aussi de rester à l’écoute pour gérer les difficultés, favoriser la remontée de problèmes et imaginer des solutions avec ses équipes.

43 % des salariés en France estiment que la configuration de l’espace de travail est un critère important dans le choix de leur entreprise, contre 30 % en 20172.

80 % des collaborateurs souvent stressés ont de mauvaises relations avec leurs collègues de travail2.

Au manager revient également la bonne définition des tâches et de la charge de travail. Si tout est clair pour chacun, à chaque étape, l’organisation du travail est plus fluide et favorise des échanges fructueux. Et cela évite les conflits ! Pensez aussi à reconnaître la qualité du travail de vos collaborateurs : de petits mots, parfois, font de grandes différences !

Les salariés qui se sentent soutenus en cas de difficulté sont plus heureux au travail (72 % versus 57 % pour ceux qui ne sentent pas soutenus2).

1 Selon l’INRS, les rapports sociaux au travail englobent plusieurs dimensions : les relations avec les collègues et avec la hiérarchie, les perspectives de carrière, l’adéquation de la tâche à la personne, les procédures d’évaluation du travail, la clarté des rôles et l’attention portée au bien-être des salariés (INRS ED6349).

2 Chiffres : baromètre Ifop, 2019, Comment les interactions au bureau créent de la performance ?

8 - Le M ag P R O

l-

IN R

S

questions à Valérie LANGEVIN

© Gaël Kerba o

3

Psychologue du travail et experte d’assistance-conseil à l’INRS.

2

3

Pour favoriser de bonnes relations et prévenir les risques psychosociaux, il est important, tout d’abord, d’évaluer la charge de travail, en définissant les priorités au sein de l’équipe et en les adaptant en cas de surcharge (ou de sous-charge) des uns ou des autres.

Il faut aussi donner suffisamment d’autonomie à ses salariés en leur accordant de la souplesse dans leurs actions ; dans leur manière d’agir, par exemple. Cela leur permet de se sentir acteurs de leur travail. Leur témoigner de la reconnaissance et leur permettre de trouver du sens à ce qu’ils font est également fondamental, tout comme les soutenir s’ils rencontrent des difficultés. En cas de changements dans l’entreprise, mieux vaut informer et ne pas laisser dans le flou, pour ne pas créer d’insécurité.

Enfin, il convient de bannir toute forme de violence en interne entre ses collaborateurs, et de faciliter, dans l’idéal, la conciliation entre le travail et la vie privée. Un climat dégradé au travail peut en effet engendrer un état de stress chronique, susceptible d’évoluer vers des troubles anxieux ou dépressifs, voire des conduites suicidaires.

Comment réagir en cas de dérapage ?

Il faut avant tout éviter l’escalade ! En cas de dérapage (dérapage verbal d’un collaborateur, par exemple), il faut réagir le plus tôt possible pour éviter que la situation ne s’envenime. Ensuite, dans un objectif de prévention, il est important d’en comprendre les causes en lien avec le travail (par exemple, défaut de clarification des tâches, différences d’appréciation du travail bien fait, traitement inéquitable, etc.). Il faut pouvoir dépasser les explications en termes de conflits interpersonnels, et s’interroger sur les différents facteurs possibles pour mieux comprendre la situation et voir comment l’améliorer.

En cas de besoin, vers qui le responsable peut-il se tourner ?

Le manager ou l’employeur ne sont pas seuls, même dans les petites entreprises. Pour toute question liée à la prévention des risques psychosociaux, ils peuvent se tourner vers leur service de prévention et de santé au travail ou vers la CARSAT. À partir de 11 salariés, l’entreprise dispose d’un comité social et économique (CSE) sur lequel l’employeur peut également s’appuyer pour sa politique de prévention des risques professionnels.

« FAIRE LE POINT RPS » : UN OUTIL POUR AIDER LES PETITES ENTREPRISES À ÉVALUER LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX

OUTIL

1

Quels conseils peut-on donner au manager pour favoriser un bon climat de travail ?

Cet outil proposé par l’INRS* a été conçu pour aider les petites entreprises à identifier les facteurs de risques psychosociaux (RPS) et les intégrer au document unique d’évaluation des risques professionnels. Il se présente sous la forme d’une application web et permet, par le biais de 41 questions, d’évaluer six catégories de facteurs de risques : intensité et temps de travail, exigences émotionnelles, manque d’autonomie, rapports sociaux au travail dégradés, sens du travail et insécurité de la situation de travail. À la suite de cette évaluation, qui doit s’inscrire dans le cadre d’une démarche collective, un tableau des résultats donne un aperçu des catégories de facteurs de risques les plus présentes dans l’entreprise, avec pour chacune l’indication d’un niveau d’intensité.

Un rapport téléchargeable précise enfin les points de vigilance et les pistes d’action à suivre par l’entreprise, afin de l’accompagner dans la planification de mesures de prévention des RPS.

Pour aller plus loin : Retrouvez l’outil « Faire le point RPS » sur le site www.inrs.fr (outil37).

* Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

NO 9 - 04/23 - 9

OUTIL TECHNIQUE

Le bac à ultrasons : un nettoyage haute précision !

Nettoyer certaines pièces peut être une tâche fastidieuse ! Le bac à ultrasons offre une solution de nettoyage mécanique automatique, rapide et efficace, notamment pour du nettoyage de précision.

DES AVANTAGES INCONTESTABLES BON À SAVOIR

Le bac de nettoyage à ultrasons permet de :

Les ondes générées par les ultrasons entraînent des phases de compression et de décompression.

Ce procédé s’appelle la cavitation.

• nettoyer en profondeur ; • dégraisser et désoxyder ; • dégazer ; • redonner de l’éclat.

Il permet d’éliminer sans effort les résidus de combustion, la rouille, la graisse, les dépôts, les traces de peinture, etc. Très efficace, le procédé agit à toute petite échelle, permettant de décrasser des parties difficiles d’accès sans endommager les matériaux. Il fonctionne sur des outils et des pièces mécaniques ou électroniques de toute taille, même complexes (hors matériaux poreux) : réflecteurs, bougies, écrous, injecteurs, etc.

Il se présente sous la forme d’une cuve munie d’un panier dans lequel on dépose les pièces à nettoyer. Il suffit ensuite de remplir la cuve d’eau, à laquelle on ajoute des détergents spécifiques selon le travail souhaité sur les pièces. On fait ensuite chauffer la cuve pour activer les ultrasons (en moyenne entre 45 ° et 55 °).

Les vibrations à haute fréquence produites créent des microbulles qui viennent percuter les pièces et décrocher les résidus.

Plus la fréquence des ultrasons est élevée, plus le nettoyage sera fin, avec un retrait de particules pouvant aller jusqu’à 0,15 micron. Le temps de traitement dépend ensuite de l’état d’origine de la pièce.

CONSEILS POUR UNE UTILISATION OPTIMALE* 1

Mettre en route l’appareil avec de l’eau au minimum aux deux tiers du bac.

2

Utiliser uniquement des détergents base aqueuse (ne jamais ajouter de solvant ou de produit inflammable, qui peuvent produire des vapeurs).

3

Vérifier la position des pièces : si elles peuvent dépasser du panier en hauteur, elles ne doivent pas toucher le bac (pour éviter que les vibrations ne se transmettent au bac et ne l’abîment).

4

Utiliser l’appareil dans un espace ventilé.

5

Espacer les objets et ne pas les empiler.

6

Ne pas utiliser l’appareil plus d’une heure.

7

Utiliser des équipements de protection individuelle (gants, lunettes, masque et protection acoustique).

8

Nettoyer et essuyer la cuve après chaque utilisation.

À NOTER Le bain de nettoyage peut être réutilisé tant qu’il nettoie encore ! Vous pouvez le conserver en le versant dans un bidon et le filtrer avant toute réutilisation.

Différentes tailles existent ! Si vous envisagez d’acquérir un bac, pensez bien à l’adapter à la taille des éléments que vous souhaitez traiter.

* Reportez-vous toujours à la notice de votre appareil.

1 0 - Le M ag P R O

SANTÉ

Mieux gérer son stress

grâce aux techniques de respiration Vous êtes sujet au stress ? Faites de votre respiration un allié pour réduire votre anxiété et apaiser votre esprit. Voici quelques exercices « inspirants » !

La manière dont on respire a une influence sur l’ensemble de notre physiologie, et en particulier sur le rythme cardiaque et le système nerveux. En phase de stress, le système nerveux sympathique (notre « accélérateur ») s’active et la respiration devient plus rapide.

Adopter une respiration contrôlée, plus lente, permet d’activer le système nerveux parasympathique (notre « pédale de frein »), et d’induire calme et relaxation. Comment faire ?

LA RESPIRATION ABDOMINALE Cette technique de respiration par le ventre (et non par la cage thoracique) permet d’augmenter son amplitude respiratoire. Respiration naturelle du nouveau-né, elle permet, en stimulant le diaphragme, d’oxygéner davantage le cerveau, et favorise la détente et le bien-être. En la pratiquant quotidiennement cinq à dix minutes pendant deux à trois mois, elle va s’installer naturellement.

En pratique •A sseyez-vous confortablement, le dos droit.

•P lacez vos mains sur le bas de votre ventre (sous le nombril).

• I nspirez par le nez en gonflant le ventre (la poitrine reste immobile).

•E xpirez lentement par le nez en rentrant le ventre.

DÉFINITION La respiration est une fonction physiologique automatique qui permet une oxygénation de nos cellules et une régulation des différents systèmes de notre organisme.

En pratique •A sseyez-vous confortablement, le dos droit.

• Bouchez la narine droite avec votre pouce droit et inspirez par la narine gauche.

• Relâchez la narine droite et bouchez la narine gauche avec l’annulaire pour expirer de la narine droite.

• I nspirez à droite (même narine), narine gauche toujours bouchée.

• Repassez sur la narine gauche pour expirer, narine droite bouchée avec l’annulaire droit.

•R épétez le cycle.

LA COHÉRENCE CARDIAQUE Cette technique vise à agir sur le rythme cardiaque grâce à des exercices de contrôle de la respiration. Le but : réguler la variabilité de la fréquence cardiaque (intervalle entre les battements du cœur) pour induire un équilibre mental, physique et émotionnel. La méthode la plus simple est celle du « 365 », qui se pratique trois fois par jour, à hauteur de six cycles respiratoires par minute pendant cinq minutes.

En pratique •A sseyez-vous confortablement, le dos droit.

• I nspirez sur 5 secondes et expirez sur 5 secondes (en comptant lentement jusqu’à 5).

•R épétez pendant 5 minutes.

En plus d’un apaisement immédiat, cette technique, pratiquée régulièrement, apporte de nombreux bienfaits sur le long terme : • régulation des émotions ; • diminution de l’hypertension artérielle et du risque cardiovasculaire ; • amélioration de la concentration et de la mémorisation ; • diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité.

EN SAVOIR +

LA RESPIRATION ALTERNÉE Cette respiration inspirée du yoga consiste à alterner la respiration entre les deux narines en les bouchant successivement. Pratiquée face à une situation stressante ou régulièrement (pendant 15 minutes), elle constitue un outil efficace pour se calmer rapidement et induire une meilleure concentration.

Elle favorise l’équilibre entre le mode « action » du système sympathique et le mode « récupération » du système parasympathique. Le premier, induit par l’inspiration, dynamise, maintient en alerte et augmente l’énergie du corps pour s’adapter à une situation. L’expiration agit, quant à elle, sur le système parasympathique, responsable de la reconstitution des ressources en énergie et du repos.

EN CHIFFRES 17 %

9

des Français1 déclarent avoir déjà pratiqué la sophrologie2.

Français sur 10 se disent stressés3.

RESSOURCES IRP AUTO Solidarité-prévention propose l’e-learning « Connaître les différents risques psychosociaux pour mieux s’en protéger ». Afin d’en savoir plus, contactez nos conseillers.

1 Source : étude BVA pour la Chambre syndicale de la sophrologie, 2018.

2P ratique psychocorporelle qui utilise la respiration pour favoriser un équilibre mental, physique et émotionnel.

3 Source : sondage OpinionWay, 2017.

NO 9 - 04/23 - 11

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