Le mag numéro 20

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SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

N° 20 JUIN-JUILLET-AOÛT 2022

PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ POUR LES SALARIÉS DES SERVICES DE L’AUTOMOBILE

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LE DOSSIER

Numérique :

cet été, je déconnecte !

P. 6

LA PROTECTION AU QUOTIDIEN Perturbateurs endocriniens : comment s’en protéger ?

P. 11

L’ŒIL DE L’EXPERT Burnout : comment reconnaître les premiers signes ?

P. 12

PARLONS MÉTIER Combi VW : à la folie, passionnément !


SOMMAIRE #TOUTROULE

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EN BREF

P. 4

LA PROTECTION AU QUOTIDIEN

P. 6

Perturbateurs endocriniens : comment s’en protéger ?

P. 6

P. 4

LE DOSSIER

P. 12

P. 7

Numérique : cet été, je déconnecte !

L’ŒIL DE L’EXPERT

P. 11

Burnout : comment reconnaître les premiers signes ?

PARLONS MÉTIER

P. 12

Combi VW : à la folie, passionnément !

LES TÉMOIGNAGES

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UN PANIER PIQUE-NIQUE ISOTHERME À GAGNER*

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Déconnectez autour d’un bon repas sur l’herbe ! En cette période estivale, rien de tel que de se retrouver entre amis ou en famille autour d’un pique-nique en pleine nature. Notre panier en osier, à la fois élégant et pratique, vous offre tout le nécessaire pour quatre personnes.

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CETTE PUBLICATION TRIMESTRIELLE EST ÉDITÉE PAR IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION, association régie par la loi de 1901, 39, avenue d’Iéna – CS 21687 – 75202 Paris cedex 16 Directeur de la publication : Jules SITBON COMITÉ DE RÉDACTION : Corinne ANDRIOCCI, Marie-Sylvie AURIOL, Chloé BESSON, Gajathiry CHANDRAMOHAN, Gautier GUERRAR, Jean-Christophe HAUBENSACK, Angel Miguel MAKANGU, Juliette ROUSSEAU. Rédactrice en chef : Anne GEESEN CONCEPTION : SLOOP Communication (agencesloop.com), 32, rue Saint-Marc – 75002 Paris

IMPRESSION : Rivet Presse Édition 24, Rue Claude Henri Gorceix, 87280 Limoges CRÉDITS PHOTO : IRP AUTO Solidarité-Prévention / Lionel MOREAU, AdobeStock, Flaticon, Shutterstock, Christographe. DÉPÔT LÉGAL : juin-juillet 2022. Édition gratuite. Ne peut être vendue. ISSN : 2606-1309 Le masque et les gestes barrières sont à respecter pour la santé de tous.


Votre page dédiée à la prévention et à la solidarité pour les professionnels de l’automobile. Retrouvez des informations, des quiz, des articles et des vidéos pour vous aider au quotidien. Voici une sélection des derniers messages.

Séances de sport en ligne sur inscription Le sport permet de prendre soin de son corps et de limiter les risques de blessures. Avec IRP AUTO Solidarité-Prévention, le sport vient à vous grâce aux cours en ligne avec un coach dédié. Connectez-vous à votre espace pour vous inscrire !

Raideurs dans la nuque, picotements dans les yeux et des paupières qui deviennent lourdes... le risque d’avoir un accident mortel est sept fois supérieur la nuit ! Découvrez sur ToutRoule des conseils pour rouler de nuit en toute sécurité.

Le bruxisme : causes et traitement Le bruxisme ou bruxomanie (du grec brukhein, grincer des dents), désigne le fait de serrer ou de grincer des dents de manière involontaire en phase d’éveil ou durant le sommeil. 80 % des cas de bruxisme sont liés à un désordre du sommeil lié au stress.

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N° 20 – JUIN-JUILLET-AOÛT 2022

IRP AUTO Solidarité-Prévention est au service de tous les salariés et de toutes les entreprises de la branche des services de l’automobile. • Commerce d’automobiles • Commerce de véhicules industriels et d’utilitaires • Réparation d’automobiles • Réparation de véhicules industriels et d’utilitaires • Commerce de détail d’équipements automobiles • Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé • Commerce et réparation de motocycles • Commerce de cycles

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Crédit photo : Silvère Koulouris

Risque routier-Neuf conseils pour conduire

Annick, gestionnaire administrative dans un garage

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EN BREF

PNEUS BIEN GONFLÉS, SÉCURITÉ ASSURÉE ! Le départ en vacances approche ? C'est l'occasion d’être particulièrement attentif à la pression de vos pneus. Longs trajets, voiture chargée... les pneus peuvent en effet être particulièrement mis à rude épreuve sur la route des vacances. Retrouvez nos conseils pour un départ… sans pression. Les pneus de voiture contribuent non seulement à un bon freinage, mais aussi à une bonne tenue de route. Lorsqu’ils sont correctement gonflés, ils favorisent même l’économie de carburant (un sous-gonflage de 20 % augmente la consommation de carburant de 5 %) et la réduction des émissions polluantes.

Les risques d'un mauvais gonflage Quelle que soit la fréquence d’utilisation de la voiture, les pneus se dégonflent naturellement, d’environ 0,1 bar par mois. Il est donc impératif de contrôler régulièrement leur pression, au moins une fois par mois. Le sous-gonflage peut en effet entraîner : • une accélération de l’usure du pneu ; • une augmentation de la distance de freinage ; • une hausse du risque d’aquaplanage en cas de pluie ; • une crevaison ou un éclatement (dans le pire des cas).

BON À SAVOIR Le système de contrôle automatique de la pression (TPMS pour Tire Pressure Monitoring System), obligatoire depuis 2014 en Europe pour tous les véhicules neufs, vous alerte en cas de pneu sous-gonflé. Si le voyant TPMS s’allume sur votre tableau de bord, ralentissez et rendez-vous à la station-service la plus proche pour corriger le problème.

Pression correcte

Pression insuffisante

Pression excessive

Les points de vigilance avant les vacances On a parfois tendance à l’oublier, mais la pression de votre roue de secours doit être contrôlée ! Pensez à consulter également les recommandations particulières du constructeur de votre véhicule dans les cas suivants : • si vous tractez une caravane ; • si vous conduisez un camping-car ; • si vous roulez à pleine charge sur l’autoroute. Dernier conseil : vérifiez de préférence la pression de vos pneus avant le départ, quand ils sont encore froids !

Un surgonflage, quant à lui, peut diminuer : • l’adhérence, en raison d’une baisse de la surface de contact avec le sol ; • les performances de freinage ; • la stabilité face à des déformations de la chaussée (nidsde-poule, par exemple). Pour connaître la pression idéale de vos pneus, l’œil ne suffit pas ! Il est important de consulter les indications du constructeur et de les respecter. Vous pouvez les retrouver dans le manuel de votre voiture ou sur le côté de la portière conducteur.

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VITAMINE D, JE FAIS LE PLEIN ! L’été est la période idéale pour faire le plein de vitamine D ! Faute d’exposition au soleil, l’hiver est souvent propice aux carences, qui peuvent entraîner une fatigue passagère. Comment profiter des beaux jours pour faire ses réserves ?

LE CONGÉ DE PROCHE AIDANT MIEUX INDEMNISÉ

La vitamine D est vitale pour la santé. Elle joue un rôle essentiel pour la santé des os et des muscles, et contribue au renforcement du système immunitaire. Il est donc important de s’assurer un apport suffisant tout au long de l’année, grâce à l’alimentation et à la lumière du soleil.

Les conditions d’accès au congé de proche aidant ainsi que son indemnisation ont été revues le 1er janvier 2022. Qu’en est-il ?

Le saviez-vous ? 70 % des adultes français présentent une insuffisance d’apport en vitamine D*.

L’été, l’exposition au soleil est capitale ! Elle permet de combler la majeure partie de nos besoins en vitamine D grâce à la peau qui la synthétise. En pratique, vous pouvez optimiser vos apports en vous exposant : • 15 à 20 minutes par jour (même en cas de ciel nuageux) ; • au moins un tiers de la surface du corps. Bonne nouvelle : la vitamine D s’accumule dans l’organisme, ce qui permet de faire des réserves dans lesquelles le corps peut aller puiser. De quoi mieux aborder la rentrée et l’automne... mais pas de quoi tenir toute l’année ! En hiver, il est conseillé de renforcer son apport de vitamine D grâce à l’alimentation. On peut la retrouver dans l’huile de foie de morue, les sardines, le jaune d’œuf, le saumon, le chocolat noir ou le beurre.

En France, plus de 8 millions d’aidants accompagnent régulièrement un proche qui ne peut pas vivre en totale autonomie en raison d’un handicap, d’une maladie ou d’un âge avancé. Ils peuvent solliciter, depuis 2017, un congé spécifique qui permet d’arrêter temporairement leur activité pour s’occuper de leur proche : c’est le congé de proche aidant. Ce dispositif concerne les salariés, les fonctionnaires, les travailleurs indépendants réduisant ou interrompant leur activité et les chômeurs indemnisés suspendant leur recherche d’emploi. Le 1er janvier dernier, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur, permettant d'en faciliter l'accès. Indemnisé depuis le 30 septembre 2020 sous la forme d’une allocation journalière de proche aidant (AJPA), le congé de proche aidant voit sa rémunération revalorisée à la hauteur du smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance). Le montant de l’AJPA s’élève aujourd’hui à 58 euros net par jour pour tous les bénéficiaires. Enfin, le congé de proche aidant s’ouvre désormais aux aidants de personnes en perte d’autonomie moins sévère, alors qu’il était jusqu’à présent réservé aux aidants de personnes très dépendantes. Ces nouvelles mesures devraient permettre une hausse significative du nombre de bénéficiaires.

INTERVENTIONS

ACCOMPAGNEMENT

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous propose un module numérique de sensibilisation sur le thème de la nutrition et une intervention en entreprise par un diététicien-nutritionniste. Parlez-en à votre responsable.

IRP AUTO Solidarité-Prévention propose aux salariés en situation d'aidant familial une écoute, un soutien psychologique et administratif, et des conseils pour concilier vie professionnelle et vie personnelle. Contactez nos équipes !

* Source : ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)

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PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ

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LA PROTECTION AU QUOTIDIEN

Perturbateurs endocriniens : comment s’en protéger ? On entend de plus en plus parler des perturbateurs endocriniens. Souvent invisibles, ils font pourtant partie de notre quotidien. Où peut-on les retrouver ? Comment s’en protéger ? Qu’est-ce que les perturbateurs endocriniens ? Les perturbateurs endocriniens sont des substances ou mélanges de substances qui perturbent le système hormonal et induisent des effets nocifs sur la santé. Ils sont présents dans notre environnement et dans de nombreux produits de notre quotidien, à la maison comme au travail. La plupart des perturbateurs endocriniens sont issus des industries chimiques ou agrochimiques : pesticides, plastique, cosmétiques, etc. Parmi les substances identifiées comme ayant des propriétés de perturbation endocrinienne figurent les phtalates, les parabènes ou le bisphénol A (BPA). Ces substances peuvent se retrouver :

À la maison, dans : • les produits ménagers ; • les produits cosmétiques et pharmaceutiques (mousses à raser, médicaments, parfums, shampooings, crèmes, etc.) ; • les produits alimentaires (céréales et végétaux contenant des résidus de pesticides, denrées alimentaires contaminées par des emballages en plastique, en papier ou en carton, etc.) ; • les ustensiles de cuisine.

Au travail, dans : • les produits contenant des solvants (peinture, vernis, colle) ; • les dégraissants, détergents et huiles lubrifiantes ; • des matériaux ou composants présents dans les automobiles (optiques de phares, fluides de freinage, etc.) ; • l’air, par inhalation de certains produits chimiques ; • les fils et câbles électriques.

BON A SAVOIR Depuis le 1er janvier 2022, les industriels sont tenus de lister les produits de consommation susceptibles de contenir des perturbateurs endocriniens. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la loi antigaspillage du 10 février 2020.

Les risques liés à la présence de perturbateurs endocriniens Le bon fonctionnement du système hormonal joue un rôle essentiel dans la régulation des émotions, de la température, de la glycémie et de la pression artérielle, ou encore dans la stimulation de la croissance. Les perturbateurs endocriniens, en déréglant ce processus normal, peuvent provoquer : • des troubles de la croissance ; • des troubles du développement sexuel ou de la reproduction ; • des troubles neurologiques et de l’immunité ; • des maladies métaboliques comme le diabète ; • certains cancers. Malgré ces risques, l’identification et l’évaluation des perturbateurs endocriniens restent complexes. Cela s’explique par la multiplicité des sources d’exposition et par le caractère infime de la quantité nocive intégrée par le corps humain, que ce soit par inhalation (fumées, vapeurs), ingestion ou contact cutané.

10 réflexes à adopter pour limiter son exposition aux perturbateurs endocriniens

1

Aérer régulièrement son habitation ou son lieu de travail.

des produits d’entretien naturels (savon noir, 2 Utiliser vinaigre blanc, bicarbonate de soude).

3 Éviter d’utiliser des aérosols ou des bougies parfumées. 4 Privilégier des produits de soin biologiques. les fruits et les légumes pour éliminer le plus possible 5 Laver les pesticides. des aliments frais et de préférence 6 Consommer biologiques. ses aliments dans des contenants en verre 7 Conserver ou en céramique (et non en plastique). les produits avec de longues listes d’ingrédients 8 Éviter et de composants aux noms compliqués.

9 Utiliser des ustensiles en inox. 10 Éviter le recours aux insecticides et aux herbicides.

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LE DOSSIER

Numérique : cet été, je déconnecte ! Au travail, à la maison… nous sommes connectés partout, tout le temps ! Que ce soit sur ordinateur, sur téléphone, sur tablette, etc. Rares sont les moments de répit. Et si l’été était le moment de faire une « détox » numérique ?

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION Le Mag fait le point.

Retrouvez les dossiers prévention dans votre Espace Internet Solidarité-Prévention, rubrique « Ma prévention au quotidien ».

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LE DOSSIER

Numérique :

cet été, je déconnecte !

Réseaux sociaux, jeux vidéo, sites Internet, applications mobiles, etc. : nous sommes de plus en plus « accros » à nos écrans, que nous consultons fréquemment. Une exposition numérique croissante qui n’est pas sans conséquence sur la santé et qui nous pousse à nous interroger : et si c’était le moment de faire une pause et de « se déconnecter » ? L’été, synonyme de vacances et de changement de rythme, apparaît comme la période idéale ! Une exposition numérique en hausse Au quotidien, les écrans sont partout : téléphones, ordinateurs, tablettes, etc. On compte en France en moyenne 5,5 écrans par foyer *. Cet accès facile aux outils numériques nous offre la possibilité d’être reliés au monde en permanence et de satisfaire toujours plus nos besoins. On recense cinq principales raisons de consulter nos écrans : 1. 2. 3. 4. 5.

communiquer et échanger ; acheter en ligne ; rechercher des informations ; visionner des vidéos ; jouer à des jeux (jeux vidéo, jeux de hasard).

Pourtant, un temps trop important passé devant les écrans peut avoir des impacts négatifs sur le bien-être et la santé physique et mentale.

L’impact des écrans sur la santé Chez les adultes, la surexposition aux écrans peut provoquer des effets à plusieurs niveaux : PHYSIOLOGIQUE Dégradation de la qualité du sommeil, syndrome de l’œil sec, trouble musculo-squelettique, obésité, myopie, etc. PSYCHOLOGIQUE ET PSYCHIQUE Isolement, perte de confiance en soi, angoisse, épuisement psychique dû à la sursollicitation, dépression, etc. BIEN-ÊTRE ET QUALITÉ DE VIE Perturbation de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Pour les enfants et les adolescents, un usage excessif peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau, l’apprentissage et la capacité d’attention. Certains usages peuvent même entraîner des comportements addictifs (cyberaddiction), notamment chez les jeunes (jeux vidéo, réseaux sociaux). Il est donc important de limiter son temps d’exposition et de consommer les écrans… avec modération.

LE SAVIEZ-VOUS ? Le FOMO

Selon Médiamétrie, les internautes surfent en moyenne 2 h 26 par jour sur Internet en 2021, soit cinq fois plus qu’il y a dix ans.

(fear of missing out en anglais), aussi appelé anxiété de ratage, désigne la peur de manquer quelque chose d’important (un e-mail ou un post sur les réseaux sociaux, par exemple). La vie sociale en ligne étant permanente et accessible 24 h sur 24, les temps de déconnexion sont vécus par les personnes touchées comme des temps d’absence sociale. Ce syndrome engendre de l’angoisse et de l’anxiété, et se traduit par une hyperconsultation des outils numériques.

*Source : Conseil supérieur de l’audiovisuel, 2017

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Le droit à la déconnexion La surexposition numérique contribue à estomper parfois les frontières entre vie professionnelle et vie privée (consultation des courriels professionnels tard le soir, le week-end ou pendant les congés, par exemple). Face à l’ampleur de ce phénomène, le Code du travail a pris en compte, depuis 2017, un droit à la déconnexion qui vise à :

ASSURER LE RESPECT DES TEMPS DE REPOS ET DE CONGÉS

GARANTIR L'ÉQUILIBRE ENTRE LA VIE PROFESSIONNELLE ET LA VIE PERSONNELLE ET FAMILIALE

PROTÉGER LA SANTÉ DES SALARIÉS

Cela peut passer par : des dispositifs de mise en veille des serveurs informatiques en dehors du temps de travail ;

Trois astuces pour bien déconnecter cet été Face à cette hyperconnexion, comment ne pas se laisser envahir et maintenir un bon équilibre psychique ? Le « repos numérique » peut passer par de nouvelles habitudes simples à mettre en place. PRENEZ DE LA HAUTEUR ! Essayez de prendre du recul pour analyser vos pratiques numériques. Le but est d’être attentif à vos comportements et d’en prendre conscience : nombre de consultations de votre téléphone dans la journée, fréquence de lecture de vos notifications, consultation la nuit, etc. Faites le bilan !

FIXEZ-VOUS DES LIMITES ! Définissez un cadre à respecter. Prenez des engagements, par exemple des plages horaires sans consultation de vos outils numériques. Autodiscipline ou challenge à plusieurs, tous les moyens sont bons pour se lancer et réussir !

l’activation de messagerie d’absence ; la mise en place d’horaires fixes pour les salariés en télétravail, etc. Les modalités sont définies par les entreprises, qui peuvent établir des chartes (sont concernées essentiellement les entreprises de plus de 50 salariés).

EXPLOITEZ LES OPTIONS DE VOS OUTILS NUMÉRIQUES Utilisez les possibilités offertes par les applications et les paramètres de vos outils pour prendre de la distance : désactivez les alertes ou faites le tri dans vos applications pour ne garder que l’essentiel.

Connaissez-vous la nomophobie ? Contraction de no mobile phobia, qu'on appelle aussi mobidépendance, cette pathologie liée au numérique désigne la peur d’être éloigné de son téléphone.

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LE SAVIEZ-VOUS ?

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Les outils numériques font tout pour retenir votre attention ! Cela peut passer par : • des systèmes de notifications constantes ; • la stimulation du circuit de la récompense (nombre de likes, par exemple) ; • le défilement (scroll, en anglais), qui incite à rester le plus longtemps possible sur un réseau social ; • le ciblage comportemental, qui permet d’adapter le contenu à chaque individu.

L’étude de ces moyens de persuasion liés aux outils numériques s’appelle la captologie.

Pour favoriser un bon repos numérique, pensez à anticiper votre départ en vacances : ERMINEZ VOS TÂCHES, T de manière à ne plus avoir d’« encours » ;

PENSEZ À LAISSER UN MESSAGE D’ABSENCE en invitant vos interlocuteurs à se tourner vers l’un de vos collègues pendant vos congés ;

AISSEZ VOTRE MATÉRIEL L PROFESSIONNEL AU BUREAU.

Vous partirez l’esprit serein !

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Burnout : comment reconnaître les premiers signes ?

L’ŒIL DE L’EXPERT

Amandine MALLAIZÉE, psychologue

Le nombre de burnout a augmenté depuis le début de la crise sanitaire. Amandine MALLAIZÉE, psychologue, nous explique comment identifier ce syndrome, qui peut concerner toutes les professions. On entend souvent parler du burnout : de quoi s’agit-il précisément ? Le syndrome du burnout correspond à un état d’extrême fatigue qui rend improductif au travail. Il se traduit par un sentiment de manque d'énergie, un retrait vis-à-vis de son activité (attitude négative et détachée) et une perte d'efficacité professionnelle. Il ne s’agit pas d’une grosse fatigue passagère, mais bien d’un épuisement physique, psychique et émotionnel extrême. L’individu se sent « vidé, lessivé ».

Tout le monde peut-il être concerné ? Il existe des facteurs environnementaux et individuels qui peuvent favoriser le burnout. Au niveau de l’environnement de travail, une activité routinière, une charge de travail trop élevée, le manque d’autonomie, les mauvais rapports sociaux ou la faible interaction sociale apparaissent comme des terrains propices. Ensuite, tout dépend de chacun. Plusieurs facteurs peuvent influer : âge, manière de se comporter, attentes professionnelles, besoin d’accomplissement, valeurs personnelles, etc. On entend parfois que le burnout frappe surtout des individus très fortement investis au travail et consciencieux, mais on ne peut pas schématiser. En réalité, le burnout est multifactoriel. D’ailleurs, il ne fait pas l’objet d’un diagnostic clinique précis. C’est un ensemble de signes qui permettent de l’identifier.

Quels sont les symptômes qui doivent nous alerter ? Comment cela se traduit-il concrètement ? Le burnout s’installe souvent insidieusement. On note avant tout un sentiment d’épuisement émotionnel, qui se manifeste par un désintérêt pour le travail. Cela peut engendrer une prise de distance sociale : besoin d’isolement, sentiment de détachement, etc. Ces comportements peuvent aussi induire un repli sur soi, un désinvestissement psychologique vis-à-vis des autres et de son travail. Enfin, le burnout touche la dimension de l’accomplissement personnel : perte d’estime de soi, perte de confiance, perte de sens, etc. Ce qui peut entraîner de l’absentéisme et avoir des répercussions sur la sphère extraprofessionnelle.

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Le burnout a des répercussions à la fois physiques et psychiques. Parmi les symptômes psychiques, on retrouve la tristesse, l’anxiété, l’irritabilité, l’agressivité, la perte de motivation, les troubles de la concentration, ou encore la baisse de la confiance en soi. Les manifestations physiques sont diverses : maux de tête, troubles musculo-squelettiques, douleurs ou troubles digestifs. Ce syndrome peut également favoriser des comportements addictifs. Il faut donc être vigilant et se faire accompagner si l’on constate que ces différents signes tendent à s’installer dans la durée. Souvent, les personnes disent qu’elles ne se « reconnaissent pas ». Ce constat doit interpeller. Il y a souvent un déni de la gravité de la situation et un sentiment de culpabilité. Il

est donc important d’être à l’écoute de soi pour pouvoir réagir à temps. Notre entourage peut aussi parfois avoir un rôle d’alerte et contribuer à nous ouvrir les yeux sur des situations anormales ou des changements de comportements notables (troubles du sommeil, stress chronique, procrastination, etc.).

Que peut-on faire pour se préserver ? Au quotidien, il est important de prendre de la distance et de poser des limites. Veiller à garder un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, et savoir garder du temps pour soi font partie des bonnes pratiques. Au travail, il faut favoriser les échanges et la communication avec ses collègues et son manager. Et ne pas hésiter à s’exprimer ! En cas de situation difficile, mieux vaut évoquer les problèmes rencontrés pour essayer de trouver rapidement des solutions : réorganisation, nouvelles tâches, etc. Ne rien dire et prendre sur soi risque en effet d’aggraver la situation et de contribuer à un repli sur soi. On travaille toujours mieux avec des objectifs clairs, dans une bonne organisation des tâches et lorsque l’on trouve du sens à son travail !

Risques psychosociaux IRP AUTO Solidarité-Prévention vous propose un e-learning sur les risques psychosociaux pour vous aider à les identifier. Parlez-en à votre responsable.

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COMBI VW : À LA FOLIE, PASSIONNÉMENT ! Sébastien DALICHAMPT

Importateur, restaurateur et vendeur de Combis Volkswagen au Rouret (06)

Ils font leur grand retour depuis quelques années ! Créés pour voyager en famille ou entre amis et prendre facilement la clé des champs, les Combis Volkswagen évoquent un fort sentiment de liberté. Une valeur chère à Sébastien DALICHAMPT, passionné d’automobile depuis toujours, qui en a fait son métier.

L’idée est venue à l’aube de la préparation de vacances en famille il y a quelques années : pourquoi ne pas partir en vacances en Combi VW ? Une évidence pour Sébastien DALICHAMPT, qui a toujours eu des voitures anciennes. Pourtant, dénicher la perle rare s’est avéré un vrai parcours du combattant. Véhicules trop abîmés, trop chers, etc. Une fois le bon Combi VW trouvé, ce père de famille de trois enfants

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le répare et décide de se lancer pour mettre son expérience au service des autres. Aujourd’hui, il recherche et importe des Combis VW depuis les États-Unis, les restaure et les vend en France par le biais de sa société Street Patina, fondée il y a deux ans. « Passionné par tout ce qui roule, j’ai beaucoup appris sur le tas au départ : mécanique, sellerie, travail du bois, etc. Il faut être polyvalent ! Puis j’ai passé mon CAP de mécanicien automobile afin d’avoir les bases et de connaître toutes les bonnes pratiques en matière de réparation », explique-t-il. Restaurer des véhicules anciens nécessite de la patience et peut être parfois ardu. Le métier requiert sens du détail, persévérance et débrouillardise : « Une opération habituellement rapide sur un véhicule neuf peut prendre beaucoup plus de temps, à cause de la rouille par exemple. Il y a toujours des surprises ! Il faut avoir l’œil partout et tout restaurer pour que le véhicule passe le contrôle technique. » Avant l’étape de restauration, la recherche des véhicules aux États-Unis est très chronophage et nécessite d’être toujours à l’affût. Il faut gérer l’importation et l’immatriculation en France : « Je peux passer des

mois sans trouver de véhicules satisfaisants, puis en dénicher plusieurs d’un coup ! Il faut savoir gérer ces aléas », mentionne Sébastien. Une fois les véhicules restaurés, ce perfectionniste apprécie particulièrement le travail sur l’esthétique : une opération de finition qui vient souvent donner au véhicule un effet « waouh » avant la mise en vente. Autre élément fondamental : la sécurité. « Les clients sont particulièrement vigilants sur ce point, car on est sur des véhicules anciens, il faut savoir rassurer », précise-t-il.

Une opération habituellement rapide sur un véhicule neuf peut prendre beaucoup plus de temps ! La relation client est un aspect du métier que cet ancien directeur de boutique aime particulièrement : « Je rencontre des gens passionnés, ce sont vraiment de belles rencontres ! » Après la vente, il reste d’ailleurs toujours joignable pour donner conseils et coups de pouce au besoin. C’est ça aussi, l’esprit Combi.

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Crédit photo : Christographe

PARLONS MÉTIER


LES RISQUES

Crédit photo : Christographe

IDENTIFIÉS ET MAÎTRISÉS Risque lié à l’amiante

Gestes et postures

Certains Combis VW fabriqués avant 1997 peuvent contenir de l'amiante, utilisé à l'origine comme matériau de friction dans les garnitures de frein, les plaquettes de frein à disque et les garnitures de disque d'embrayage des véhicules. Il peut provoquer l’apparition de trois maladies graves et irréversibles : le cancer du poumon, le mésothéliome (ou cancer de l’enveloppe du poumon) et l’amiantose (une fibrose pulmonaire).

Lors des opérations de mécanique, de carrosserie ou d’aménagement intérieur, les salariés effectuent des gestes répétés. Cette fréquence mobilise fortement les articulations et le tronc, lors de torsions ou de flexions. Par ailleurs, ils doivent parfois maintenir certaines postures contraignantes (comme les bras au-dessus des épaules) pendant de longues périodes. Toutes ces actions favorisent l’apparition des TMS (troubles musculo-squelettiques).

SE PROTÉGER DES POUSSIÈRES Lors des opérations sur les plaquettes de frein ou les disques d’embrayage, le risque d’exposition à l’amiante peut être contrôlé par l’utilisation d’un procédé humide à basse pression ou d'un aspirateur muni d'un filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air). Il est impératif de ne jamais utiliser d’air comprimé ou de balayage à sec afin de ne pas répandre les poussières dans l’atmosphère. Enfin, il est recommandé de porter un masque de protection, comme un masque FFP3 (filtering facepiece).

Risque chimique Lors des phases de restauration et d’entretien, de nombreux produits potentiellement dangereux (à plus ou moins long terme) peuvent être manipulés. Il s’agit des hydrocarbures, des huiles, des peintures, du liquide de refroidissement ou encore de nombreux solvants utiles pour nettoyer les pièces.

SE MÉNAGER EN CAS D’EFFORT Pour atténuer les risques liés à ces postures contraignantes, il est important de penser à s’échauffer avant sa prise de poste, à s’étirer après, et à faire des pauses régulières. Lors de l’effort, il est conseillé d’utiliser les points d’appui disponibles et de fléchir les jambes tout en gardant le dos droit. Enfin, la consultation d’un médecin généraliste ou d’un kinésithérapeute doit être envisagée en cas de gêne ou de douleur lors d’un mouvement.

Manutention manuelle (port de charges lourdes) La restauration ou l’aménagement de Combis VW contraignent les salariés à porter, à soulever, à déplacer et à tirer des pièces parfois volumineuses et lourdes. Cet effort physique intense peut engendrer des blessures et affections plus ou moins graves (blessures musculaires, douleurs chroniques, hernies abdominales, etc.).

MASQUES ET GANTS REQUIS Pour éviter tout contact avec la peau, des gants de protection doivent être utilisés : il est recommandé de lire la FDS (fiche de données de sécurité) du produit afin de connaître le type de gant à porter. De plus, un masque de protection respiratoire peut être prévu en fonction du type d’opération effectuée (en cas de risque lié à l’inhalation de gaz ou de vapeurs toxiques).

S’AIDER OU SE FAIRE AIDER Ne pas forcer et se préserver : la règle de base est de privilégier les équipements d’aide à la manutention manuelle mis à disposition (chèvres, vérins, chariot, etc.) pour soulever ou déplacer une charge. Si possible, demandez de l’aide à un collègue afin de partager la charge et de faciliter le transport.

INTERVENTIONS IRP AUTO Solidarité-Prévention propose des interventions pour chacune de ces thématiques. N’hésitez pas à en parler à votre responsable.

Contactez nos équipes :

solidariteprevention@irpauto.fr

09 69 39 02 45

Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 13 h.

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LES TÉMOIGNAGES

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ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS

LES TÉMOIGNAGES Actions de solidarité, actions de prévention des risques professionnels et de santé publique, etc. : IRP AUTO Solidarité-Prévention propose une offre d’accompagnement à tous les salariés des services de l’automobile, afin d’améliorer leur santé et leur sécurité. Vous êtes de plus en plus nombreux à bénéficier des services d’IRP AUTO Solidarité-Prévention, et nous vous remercions pour votre confiance.

VOUS AUSSI,

vous aidez un proche ? Vous vous interrogez sur la prévention et la préservation de votre santé ou de celle de vos proches ? IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne.

solidariteprevention@irpauto.fr

09 69 39 02 45 Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 13 h.

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« Dans le cadre de la reprise de la carrosserie où nous étions salariés, nous avons demandé l'aide d'IRP AUTO SolidaritéPrévention pour nous accompagner dans l'évaluation des risques au travail. Nous avons pu bénéficier d'une intervention sur une journée par une consultante qui a fait le tour du garage (intérieur et extérieur) avec nous. Et on peut dire qu’elle avait l’œil ! Elle a mis en avant les problèmes et les solutions à apporter pour la sécurité de tous, employés et clients. Elle a pris des photos, que nous avons ensuite utilisées pour débriefer ensemble. Depuis, nous avons procédé à des aménagements et à des améliorations au sein du garage : ajout de signalisation (pour les marches, les extincteurs, les ponts, etc.), et d’une alarme incendie, modification du parcours client à son arrivée, achat d’un nouveau fauteuil plus ergonomique, mise sous roulettes des servantes, nouvel éclairage extérieur, etc. Cela nous a donné de nouvelles idées et nous avons encore plein d’autres projets ! Nous continuons à progresser pour de meilleures conditions de travail pour tous. » Mary REBONATO, secrétaire à la carrosserie Elusate, Eauze (32)

QUE PROPOSE IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ? QUE PROPOSE IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ? L'intervention « Évaluation des risques professionnels » d'IRP AUTO Solidarité-Prévention IRP AUTO Solidarité-Prévention accompagne les se déroule une journée ou une demi-journée salariés ensur situation d’aidant familial, à travers : en fonction de la taille de l’entreprise. Elle a pour • l’aide aux objectifs : démarches administratives ; les dispositifs d’aide aux •• dl’information 'identifier lessur risques professionnels auxaidants postes; •de lestravail conseils ; pour concilier vie professionnelle et vie personnelle ; • de hiérarchiser les risques par niveau de priorité ; • l’écoute et le soutien psychologique. • de proposer des mesures de prévention sous la forme d’unfamilial plan d’action ; Un aidant a des besoins d’écoute et de •conseils de faire le liende avec la réglementation applicable afin concilier vie professionnelle et du Code du travail ; vie familiale, mais aussi de répit pour préserver •sa d'améliorer lesvie conditions santé et sa privée. de travail en s’appuyant sur les compétences des salariés.

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION


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AIDE POUR UN ACCOMPAGNEMENT ÉDUCATIF

SENSIBILISATION AUX RISQUES LIÉS AU BRUIT

« Notre fils Stanislas, 15 ans, est atteint du trouble du spectre autistique (TSA). Il était jusqu’en 2019 en institut médico-éducatif (IME), mais cela ne s’est pas très bien passé. Depuis trois ans, nous le gardons à domicile. Il a fallu mettre en place une prise en charge adaptée (orthoptiste et orthophoniste). Il bénéficie cette année en plus de l’expertise d’un équithérapeute. Cela lui permet de travailler sur sa communication avec les animaux et avec les autres. Il fait des progrès à tous les niveaux ! Sur le plan éducatif, nous faisons appel à une aide médico-psychologique (AMP) qui vient 1 h 30 par semaine. C’est une aide parfaitement adaptée, de qualité, et il en a besoin. Mais cela coûte cher. Pour nous aider à couvrir les frais, nous avons fait appel à IRP AUTO Solidarité-Prévention. Nous avons pu obtenir une enveloppe annuelle de 2 700 euros, ce qui est un vrai soutien. Notre demande a été traitée rapidement et nous avons eu un bon accompagnement. Nous venons de remplir le dossier de demande d’aide pour cette année afin de pouvoir poursuivre cette démarche. »

« En septembre dernier, nous avons pu bénéficier, avec mon collègue, de l’intervention sur le bruit d’IRP AUTO Solidarité-Prévention. Un intervenant est venu sur place pour réaliser un audit de nos pratiques à l’atelier et nous donner des conseils afin de préserver notre audition. Cela m’a vraiment permis de réaliser les dangers liés au bruit. Je n’en avais pas conscience ! Grâce à un appareil de mesure qu’il a utilisé, nous avons pu nous rendre compte de l’intensité du bruit au niveau de certains postes et équipements, comme la machine à pneu, la meuleuse, la perceuse à colonne, etc. Précédemment, je n’avais pas l’habitude de mettre un casque pour ce type d’opération. Je pensais que c’était normal. Je ne m’attendais pas à changer si vite mes habitudes ! Aujourd’hui, c’est parfaitement rentré dans mon quotidien, et je mets systématiquement mon casque pour ce type d’opérations. C’est agréable de ne plus avoir de bruit en permanence. C’est un vrai confort, et ça change tout ! »

Paula FERREIRA, épouse d’Arthur FERREIRA, carrossier chez Moletta Obrado, Montauban (82)

QUE PROPOSE IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ? Besoin d’un accompagnement pour mieux vivre une situation de handicap ? IRP AUTO SolidaritéPrévention propose de l’aide et du conseil pour les démarches administratives, ainsi que des aides financières pour les frais quotidiens, l’achat d’équipements adaptés et l’aménagement du logement ou du véhicule. Pour les enfants en situation de handicap, une aide supplémentaire à celle de la CAF peut être versée sous condition de ressources, si le taux de handicap est supérieur ou égal à 80 %.

N° 20 – JUIN-JUILLET-AOÛT 2022

Nicolas BERNARD, mécanicien, garage SARL Chloe, Le Gua (17)

QUE PROPOSE IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ? L'intervention « Prédiagnostic Bruit » d'IRP AUTO Solidarité-Prévention se déroule sur une demi-journée. Elle se traduit par le prélèvement des différents niveaux sonores dans l’entreprise afin de les comparer avec les seuils d’exposition définis par la réglementation, et passe par l’étude des différents postes de travail. Objectifs de l’intervention : • identifier, dans les ateliers, les principales sources de bruit ; • faire prendre conscience du capital auditif et de l’importance de le préserver ; • connaître le risque lié au bruit, tant dans sa vie personnelle que professionnelle ; • proposer des actions de prévention à mettre en place.

PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ

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Nos experts prévention thè me spo rt Écha uffe ment en entr epris e Pour éviter tout risque d’accident, notre intervenant anime des séances collectives d’échauffement musculaire. Poignets, bassin, chevilles, dos… tout y passe !

Travail cardio, renforcement musculaire, étirements… Notre intervenant vous aide à pratiquer une activité physique régulière, améliorer votre santé personnelle et votre vie professionnelle.

Nos experts prévention

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Travail cardio, renforcement Pas de souci ! Pour s’affiner, se relaxer, musculaire, étirements… Notre se muscler… quels que soient vos objectifs,intervenant vous aide à pratiquer une activité physique régulière, il y en aura pour tous les goûts avec améliorer votre santé personnelle les cours en ligne. et votre vie professionnelle.

Pour éviter tout risque d’accident, notre intervenant anime des séances collectives d’échauffement musculaire. Poignets, bassin, chevilles, dos… d’échauffement tout y passe !

permet d’éviter les blessures à "froid".

sÉan ces de spor t en lign e sur insc ript ion Pas de souci ! Pour s’affiner, se relaxer, se muscler… quels que soient vos objectifs, il y en aura pour tous les goûts avec les cours en ligne.

vidÉ os d'ex erci ces cibl és d’échauffement permet d’éviter les blessures à "froid".

* source : www.ameli.fr

* source : www.ameli.fr


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