Le mag numéro 19

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

N° 19 MARS-AVRIL-MAI 2022

PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ POUR LES SALARIÉS DES SERVICES DE L’AUTOMOBILE

P. 7

LE DOSSIER

Aidants :

la solidarité au cœur

P. 6

LA PROTECTION AU QUOTIDIEN Appareils électriques : comment les utiliser sans risque ?

P. 11

L’ŒIL DE L’EXPERT Comment bien se rééduquer après une blessure ?

P. 12

PARLONS MÉTIER L’électrique : un métier branché !

SOMMAIRE #TOUTROULE

P. 3

EN BREF

P. 4

LA PROTECTION AU QUOTIDIEN

P. 6

P. 6

Appareils électriques : comment les utiliser sans risque ?

LE DOSSIER

P. 4

P. 12

P. 7

Aidants : la solidarité au cœur

L’ŒIL DE L’EXPERT

P. 11

Comment bien se rééduquer après une blessure ?

PARLONS MÉTIER

P. 12

L’électrique : un métier branché !

P. 7

LES TÉMOIGNAGES

P. 14

UNE BOX BIEN-ÊTRE* À GAGNER

PARTICIPEZ À NOTRE JEU-CONCOURS !

Ressourcez-vous le temps d’un instant en profitant d’une parenthèse bien-être dans un spa ou un institut. Soin du visage, modelage, massage ou soin du corps : les offres de ce coffret vous permettent de vous détendre et de prendre soin de vous partout en France dans différents établissements.

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Indice : toutes les réponses se sont glissées dans votre magazine. À vos marques, lisez et connectez-vous !

GAGNANTS DU JEU-CONCOURS DE DÉCEMBRE 2021 Un grand bravo à : Mme Aline GASCHY (Saint-Germain-Laval) Mme Magali MOREL (Pocé-les-Bois) Mme Oriane LAPRUNE (Avranches) Elles ont gagné une LAMPE DE LUMINOTHÉRAPIE d'une valeur de 129 € TTC

* D’une valeur de 149,90 € TTC (il y en aura trois à gagner). Jeu réservé aux salariés des services de l’automobile. Consultez le règlement sur votre Espace Internet Solidarité-Prévention.

CETTE PUBLICATION TRIMESTRIELLE EST ÉDITÉE PAR IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION, association régie par la loi de 1901, 39, avenue d’Iéna – CS 21687 – 75202 Paris CEDEX 16 Directeur de la publication : Jules SITBON COMITÉ DE RÉDACTION : Chloé BESSON, Gajathiry CHANDRAMOHAN, Jean-Marie DAMEL, Gautier GUERRAR, Jean-Christophe HAUBENSACK, Angel Miguel MAKANGU, Juliette ROUSSEAU. Rédactrice en chef : Anne GEESEN

CONCEPTION : SLOOP Communication (agencesloop.com), 32, rue Saint-Marc – 75002 Paris IMPRESSION : Imprimerie Solidaire, 1, rue Belatrix – 53470 Martigné-sur-Mayenne CRÉDITS PHOTO : IRP AUTO Solidarité-Prévention / Lionel MOREAU, AdobeStock, Flaticon, Shutterstock DÉPÔT LÉGAL : mai 2022. Édition gratuite. Ne peut être vendue.

ISSN : 2606-1309

Votre page dédiée à la prévention et à la solidarité pour les professionnels de l’automobile.

Retrouvez des informations, des quiz, des articles et des vidéos pour vous aider au quotidien. Voici une sélection de messages.

Anthony, contrôleur technique

Numéros d’urgence : qui appeler ?

Le 15, le 17, le 18, le 112, etc. : ces numéros permettent d’alerter les secours, mais, parfois, nous hésitons sur le numéro à composer en cas de danger. Retrouvez nos conseils pour vous aider à identifier le bon service à contacter.

soutien psychologique après un accident

Le service téléphonique d’IRP AUTO Solidarité-Prévention, auquel Youri a fait appel, sera toujours là pour vous accompagner et vous apporter un soutien psychologique en cas de besoin.

Addiction : comment aider un collègue ?

Face à un problème d’addiction, l’écoute et le dialogue sont essentiels.

Pour parvenir à briser la glace, prenez soin de vos proches et restez vigilant face aux signaux faibles que vous pourriez noter.

Suivez-nous et retrouvez notre actualité sur

N° 19 – MARS-AVRIL-MAI 2022

• Commerce d’automobiles • Commerce de véhicules industriels et d’utilitaires • Réparation d’automobiles • Réparation de véhicules industriels et d’utilitaires • Commerce de détail d’équipements automobiles • Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé • Commerce et réparation de motocycles • Commerce de cycles

• Réparation de cycles • Contrôle technique automobile • Enseignement de la conduite • Centres de formation des enseignants de la conduite • Location courte et longue durée • Commerce de gros de pièces automobiles d’occasion • Commerce de détail de pièces automobiles d’occasion • Parc de stationnement • Station de lavage

Plus d’informations sur votre Espace Internet Solidarité-Prévention www.irp-auto.com PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

Crédit photo : Silvère Koulouris

Témoignage – Soutien psychologique après un accident

IRP AUTO Solidarité-Prévention est au service de tous les salariés et de toutes les entreprises de la branche des services de l’automobile.

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EN BREF

GANTS JETABLES : BIEN LES UTILISER POUR BIEN SE PROTÉGER Assurer une haute protection de ses mains est fondamental quand on travaille dans les services de l’automobile.

Si les gants textiles sont indispensables pour de nombreuses activités, les gants jetables (à usage unique) sont eux aussi couramment utilisés (manipulation de liquide de refroidissement, vidange d’huiles usagées, nettoyage de pièces, etc.). Souples et adaptables, ils offrent une bonne résistance à la perforation et aux produits pétroliers en cas d’éclaboussures d’huile, d’essence ou de gazole, par exemple. Mais comment les mettre et les enlever correctement tout en préservant vraiment sa peau ?

Avant d’enfiler vos gants, vous devez :

2

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Avoir les mains propres et les ongles courts

Enlever bagues ou anneaux

Vérifier que les gants sont en bon état (absence d’usure ou de perforation)

2

Tirez-le de manière à le retourner complètement en dégageant votre main.

4

Glissez vos doigts à l’intérieur du gant en évitant tout contact avec sa surface extérieure et retirez le deuxième gant.

P. 4

• préférez des gants jetables en nitrile, et non en latex (meilleures résistance et élasticité) ;

RAPPEL

Pour les retirer correctement :

Pincez l’un de vos gants au niveau du poignet en évitant de toucher la peau.

• assurez-vous que les gants à usage unique sont bien adaptés à votre activité ;

• retirez-les immédiatement après contact avec un produit dangereux.

1

1

POUR UNE PROTECTION OPTIMALE :

3

Une fois votre première main dégagée, conservez le gant usagé dans l’autre main encore gantée ou jetez-le.

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6

Les gants de protection jetables ne sont pas adaptés à toutes les situations de travail !

Assurez-vous que vous portez bien les gants appropriés à la nature des tâches que vous réalisez pour préserver vos mains : gants en nitrile réutilisables, gants en cuir, gants multicouches laminés, etc.

RÉFÉRENCES Dépliant « Risques chimiques ou biologiques.

Retirer ses gants en toute sécurité. Gants à usage unique », consultable sur le site de l’INRS www.inrs.fr

Jetez les gants.

Lavez-vous les mains au savon.

Guide « Gants de protection dans les garages », consultable sur le site www.carsat-nordest.fr

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

FAIRE DES PROVISIONS DE SOMMEIL : C’EST POSSIBLE !

Peut-être vous arrive-t-il parfois d’être en « dette de sommeil ».

Par exemple, lorsque vous vous êtes couché plus tard que d’habitude sur une période prolongée. Ce manque de sommeil induit souvent un sentiment de fatigue, qui peut réduire la performance et la vigilance.

Après seulement deux heures de restriction de sommeil, la première fonction atteinte est la fonction cognitive. Cette dernière touche notamment la prise de décision, le temps de réaction et la prise de risque. Pour éviter cette baisse d’énergie et de concentration, il est possible de faire une « réserve de sommeil » en amont.

Pour ce faire, il est conseillé de prévoir des nuits plus longues sur une période prolongée, en prévision de nuits plus courtes, ce qui permet de mieux récupérer. Par exemple, si vous prévoyez exceptionnellement de prendre la route des vacances très tôt le matin, vous pouvez anticiper cette nuit écourtée en dormant davantage les semaines précédentes.

Vous réduirez ainsi le risque de somnolence et renforcerez votre concentration au volant le jour J. Attention toutefois, cette réserve fonctionne vraiment sur la durée : faire une sieste la veille ou dormir davantage uniquement quelques jours avant n’a pas d’impact significatif en matière de réserve de sommeil.

Ce processus d’extension de sommeil, aujourd’hui prouvé, a été découvert à la suite d’études menées sur les sportifs de haut niveau*. Une méthode inspirante en matière de prévention et de lutte contre la fatigue pour tous.

QU'EST-CE QUE LE NOUVEAU PASSEPORT PRÉVENTION ?

Tout au long de leur carrière, nombreux sont les salariés qui suivent des formations en santé et sécurité au travail.

Le passeport prévention, annoncé dans le cadre de la loi du 2 août 2021*, vise à les recenser et à les regrouper dans un seul et même document.

Le passeport prévention est l’une des nouveautés de cette loi qui place la prévention au cœur du système de santé au travail. Son entrée en vigueur est prévue au plus tard le 1er octobre 2022.

Le passeport prévention permettra d’avoir une vision claire des compétences acquises en matière de santé et de sécurité au travail tout au long de son parcours professionnel, et de favoriser le recours à des formations complémentaires. Il constitue ainsi un outil de suivi de la formation de chacun.

Il sera complété par :

les salariés,

qui pourront y inscrire toute formation suivie de leur propre initiative ;

les employeurs,

qui renseigneront les certificats, attestations et diplômes obtenus par le salarié dans le cadre des formations relatives à la santé et à la sécurité au travail dispensées à leur initiative ;

les organismes de formation,

dans le cadre des formations qu’ils auront dispensées ; Rendez-vous sur la page Facebook ToutRoule afin de voir ou revoir le Facebook Live spécial sommeil du 14 janvier 2022.

*

heri D. Mah, MS, Kenneth E. Mah, MD, MS, Eric J. Kezirian, MD, MPH, et C William C. Dement, MD, PhD. Les effets de l’extension de sommeil sur les performances sportives des joueurs de basketball, Juillet 2011.

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les demandeurs d’emploi,

qui pourront l’intégrer à leur passeport d’orientation, de formations et de compétences. * Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail, dont les dispositions entreront en vigueur le 31 mars 2022.

PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ

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LA PROTECTION AU QUOTIDIEN

Appareils électriques : comment les utiliser sans risque ?

Ils font partie intégrante de notre quotidien au travail comme à la maison : outils, produits électroménagers, appareils multimédias, etc. Mais savezvous vraiment utiliser vos équipements électriques en toute sécurité ?

10 BONS RÉFLEXES À ADOPTER

1

Un danger invisible, mais bien présent Invisible, inodore et silencieuse, l’électricité présente pourtant des risques indétectables par nos sens pouvant entraîner de graves conséquences, comme les brûlures, l’électrisation1, l’électrocution ou le départ d’un feu.

En France, chaque année, en moyenne 3 000 personnes sont victimes d’électrisation et 40 d’électrocution. Sur les 50 000 incendies de source électrique recensés annuellement, 61 % sont liés aux seuls équipements électriques2. En cause bien souvent : une installation électrique vétuste, le non-respect des règles de sécurité, l’utilisation d’un appareil en mauvais état (échauffement, défaillance d’un composant, défaut électrique, etc.) ou une mauvaise utilisation du matériel.

À la maison Rasoir électrique, aspirateur, ordinateur, téléphone portable, etc., les appareils électriques sont partout ! C’est dans la salle de bains et dans la cuisine qu’il convient d’être le plus vigilant, car nous y utilisons à la fois de l’eau, conductrice de courant, et des appareils électriques.

Au travail Les équipements électriques font partie intégrante de l’environnement de travail, pour les postes administratifs comme pour les métiers de mécanicien ou de carrossier, qui peuvent utiliser : • des outils (ponceuse, meuleuse, poste de soudage...) ; • des structures (ponts élévateurs, machine à pneus...) ; • des systèmes d’éclairage (lampe, baladeuse...) ; • de l’informatique (ordinateur, photocopieuse, terminal de paiement...).

1

n parle d’électrisation lorsque le courant passe par le corps de la victime et O provoque des blessures plus ou moins graves. On parle d’électrocution lorsque le courant électrique provoque le décès de la personne.

2

Source : Observatoire national de la sécurité électrique (ONSE), 2018

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Veillez à avoir une installation électrique générale sécurisée (interrupteurs et prises aux normes, fils non obstrués, dénudés ou écrasés...).

cas d’usure (fils abîmés ou mis à nu), ne tentez pas de bricoler ou de réparer vous-même. Faites appel à 2 En un professionnel habilité électriquement.

3 utilisation (câble, carcasse, fiche d’alimentation, etc.).

Assurez-vous du bon état des appareils et des outils avant

immédiatement l’utilisation en cas de chauffe 4 Stoppez ou d’odeur inhabituelle. pas un équipement de grosse puissance (lave5 branchez linge, four...) sur une prise destinée à un équipement Adaptez la prise électrique à la capacité de l’appareil : ne de moindre puissance (lampe, radio, télévision, etc.).

6 Débranchez les appareils et les rallonges après usage.

7 Assurez-vous du bon entretien des appareils.

8

Évitez tout contact direct ou indirect d’un appareil électrique avec de l’eau. Assurez-vous d’avoir les mains sèches avant la prise en main et n’utilisez jamais un appareil en charge (téléphone, tablette...) dans l’eau, par exemple dans un bain.

les outils électroportatifs ou fonctionnant en 9 Préférez très basse tension. à l’aide des équipements de protection 10 Protégez-vous adéquats.

POUR ALLER PLUS LOIN Retrouvez tous nos conseils dans Le cahier « La preuve par 9 » du risque électrique.

Votre entreprise peut le commander gratuitement sur son espace Internet Solidarité-Prévention, rubrique Votre prévention / Kit prévention.

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

LE DOSSIER

Aidants : la solidarité au cœur En France, plus de 8 millions de personnes viennent en aide à un proche en perte d’autonomie : ce sont les aidants. Ce soutien peut prendre plusieurs formes et peut être source de difficultés.

Quels sont les dispositifs mis en place pour les accompagner ?

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION Le Mag fait le point.

Retrouvez les dossiers prévention dans votre Espace Internet Solidarité-Prévention, rubrique « Ma prévention au quotidien ».

www.irp-auto.com

LE DOSSIER

Aidants :

la solidarité au cœur Les aidants en chiffres En France, entre

Tâches ménagères, soins, toilette, soutien psychologique, accompagnement à l’éducation et à la vie sociale, etc. : un métier ? Non, une nécessité pour bon nombre d’hommes et de femmes qui doivent venir en aide de manière régulière et parfois permanente à leurs proches fragilisés par l’âge, la maladie ou un accident de la vie. Qui sont les aidants ? Quels sont les

8 et 11 millions de femmes et d'hommes se mobilisent pour un proche,

soit un Français sur six en moyenne1. Un statut minimisé et souvent méconnu, puisque la plupart des aidants ne s’identifient pas comme tels, tant le soutien qu’ils apportent paraît naturel. Pourtant, ils bénéficient d’une reconnaissance officielle depuis 20152.

dispositifs mis en place pour les soutenir dans leur démarche ?

Un engagement fort

Qu’est-ce qu’un aidant ?

L’aidant assiste dans ses actes de la vie quotidienne, de manière régulière et à titre non professionnel, une personne de son entourage proche qui ne peut pas vivre en totale autonomie.

La plupart du temps, cette perte d’autonomie est liée à un handicap physique ou psychique (un tiers des cas), un âge avancé (moitié des cas) ou une maladie1. Tous les âges et toutes les situations sont concernés : de l’aide apportée à un enfant en situation de handicap à celle à un adulte ou à une personne âgée malade. Femme, mari, sœur, parent, voisin... chacun de nous peut être amené à être aidant.

Cet accompagnement peut prendre plusieurs formes :

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AIDE AUX COURSES ET À L’ENTRETIEN DU LOGEMENT

AIDE À LA SANTÉ, L’HYGIÈNE OU LA TOILETTE

SOUTIEN MORAL

AIDE ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE

L’aidant donne beaucoup de son temps et de son énergie. Il doit souvent aménager sa vie quotidienne pour l’adapter à celle de son proche, ce qui a des répercussions fortes à plusieurs niveaux : ÉCONOMIQUE soutien financier, charges parfois lourdes ; SOCIAL impact en termes de vie sociale, de regard des autres ; PERSONNEL difficultés à concilier vie personnelle et vie d’aidant ; PROFESSIONNEL aménagement des horaires, réduction et parfois arrêt du travail ; MÉDICAL surmenage, fatigue, baisse de moral, contraintes physiques.

Cet engagement est un facteur de risque pour la santé physique et psychique de l’aidant, qui peut percevoir sa relation d’aide comme une lourde charge. À ce titre, la Haute autorité de santé (HAS) recommande, depuis 2010, une consultation dédiée à la santé de l’aidant3. Ne pas s’oublier et penser à préserver sa santé est en effet primordial !

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

Des aides… pour les aidants Pour les accompagner et les soulager au quotidien, plusieurs solutions existent. Souvent méconnues, elles permettent pourtant un soutien tant sur le plan financier qu’humain.

Quelles sont-elles ?

Les autres aides

Les aides financières ’ALLOCATION JOURNALIÈRE DU PROCHE AIDANT (AJPA) L Cette prestation, revalorisée au niveau du smic4, peut être versée aux salariés qui arrêtent de travailler ponctuellement ou qui réduisent leur activité pour s’occuper de leur proche.

Elle est versée dans la limite de 66 jours sur l’ensemble de la carrière professionnelle.

LE DÉDOMMAGEMENT OU LA RÉMUNÉRATION EN TANT QUE SALARIÉ DU PROCHE AIDÉ Différentes possibilités existent selon les situations, dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou de la prestation de compensation du handicap (PCH), par exemple.

Pour en bénéficier, renseignez-vous sur les conditions à remplir auprès des services concernés (cf. page 10).

N° 19 – MARS-AVRIL-MAI 2022

LE CONGÉ DE PROCHE AIDANT Ouvert à tout salarié, il permet de cesser temporairement son activité professionnelle. D’une durée de trois mois maximum, il est renouvelable, mais ne doit pas dépasser un an sur l’ensemble de la carrière du salarié.

LES PLATEFORMES D’ACCOMPAGNEMENT ET DE RÉPIT Elles offrent des conseils dans tous les domaines de la vie quotidienne et informent sur les prestations et les solutions de répit possibles : accueil de jour, hébergement temporaire, services d’aide à domicile, etc.

LES RENCONTRES ENTRE AIDANTS Plusieurs associations organisent des temps d’écoute et de partage (cafés d’aidants ou groupes de parole) permettant de ne pas rester seul et de bénéficier d’un soutien psychologique.

LES FORMATIONS Prodiguées le plus souvent par les associations, elles permettent de mieux comprendre les besoins de son proche, pour mieux s’y adapter.

PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ

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??

LE SAVIEZ-VOUS ?

Si vous souhaitez donner un coup de pouce à un collègue aidant, vous pouvez lui faire bénéficier du don anonyme de RTT. Il vous suffit d’en faire la demande par écrit à votre employeur (soumis à son acceptation) en expliquant que vous souhaitez renoncer à un ou plusieurs jours de RTT ou de congés à son profit.

Où s’informer ?

Vous êtes en situation d’aidant ? Afin de mieux connaître les aides dont vous pouvez bénéficier pour vous ou votre proche, vous pouvez contacter, selon votre situation : • la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ; • le centre communal d’action sociale (CCAS) ; • le centre local d’information et de coordination (CLIC) ; • l es associations dédiées aux aidants (Association française des aidants, Unafam, etc.) ; • l e 0820 10 39 39, numéro unique national du service d’information pour l’autonomie des personnes âgées.

BON À SAVOIR

Contactez nos équipes :

Vous vous occupez d’un proche malade, en situation de handicap ou de dépendance, au quotidien ou de façon ponctuelle ? IRP AUTO Solidarité-Prévention vous propose une écoute, un soutien psychologique et administratif, et des solutions pour mieux vivre votre rôle d’aidant (aide financière, solution de répit, formation, chèque emploi service universel, etc.).

solidariteprevention@irpauto.fr

09 69 39 02 45

ource : www.gouvernement.fr – Agir pour les aidants, 2020-2022 S Article 51 de la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement Haute autorité de santé, maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : suivi médical des aidants naturels, 2010 4 Amendement gouvernemental du 22 octobre 2021 1

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3

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SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

L’ŒIL DE L’EXPERT

Comment bien se rééduquer après une blessure ?

Maxime NADAL, kinésithérapeute

Entorse, fracture, tendinite, mal de dos, etc., la phase de rééducation après une blessure est indispensable pour bien récupérer. Maxime NADAL, kinésithérapeute, nous dévoile les clés d’un retour « à la normale » réussi.

Quand doit-on envisager une rééducation ?

La rééducation doit se faire le plus tôt possible après toute blessure ! C’est ce qui permet d’éviter toute aggravation ou d’en générer potentiellement d’autres par le biais de phénomènes de compensation. Une prise en charge précoce va favoriser un retour à la normale ou à l’activité sportive dans les plus brefs délais. Plus on tarde à entamer une rééducation, plus il y a de risques pour que celle-ci soit plus longue.

Quelles sont les étapes cruciales d’une bonne rééducation ?

Une bonne rééducation commence avant tout par un bon diagnostic posé par un professionnel de santé. C’est ce qui va orienter la rééducation. Celle-ci nécessite également de rendre acteur le patient en s’assurant de la bonne compréhension de ses troubles et de sa pleine adhésion au projet de rééducation. Les phases du traitement vont dépendre des problèmes rencontrés.

En cas de blessure soudaine, une phase de repos relatif est observée, c’est-à-dire qu’on utilise la zone lésée tout en la protégeant un minimum pour favoriser une bonne cicatrisation. Par exemple, en cas d’entorse, on préconise le port d’une attelle ou l’utilisation de béquilles pour marcher sans mettre la cheville en danger. Durant cette phase, on va pouvoir mettre en place des traitements pour libérer les éventuelles tensions musculaires ou tissulaires, et pour redonner de

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la mobilité aux zones touchées. Ensuite, on remet l’articulation en action en augmentant progressivement la contrainte exercée sur celle-ci. Cela passe par du renforcement musculaire et des exercices renouvelés à faire en séance et chez soi, dont on va augmenter progressivement l’intensité. Ces étapes vont permettre ensuite la reprise de l’activité physique, pas à pas.

On peut parfois être tenté de reprendre plus vite son activité physique. Quels sont les pièges à éviter ?

Le premier piège est de vouloir reprendre au même niveau que lors de l’arrêt de l’activité physique. En effet, il vaut mieux reprendre celle-ci à un niveau inférieur (selon le temps écoulé entre l’arrêt et la reprise), et voir ainsi comment le corps accepte et réagit à la séance. Comme pour la rééducation, la régularité et la progressivité seront les clés pour atteindre les objectifs.

En quoi la rééducation est-elle aussi un acte de prévention ?

Notre action s’inscrit dans une démarche durable qui tend à éviter toute récidive.

Nous intervenons souvent en « réparation », mais nous transmettons aussi au patient la connaissance du fonctionnement de son corps en lui apprenant la manière dont il doit bouger, et comment perpétuer les effets de la rééducation. Cet apprentissage lui

permet d’anticiper d’éventuels troubles. En cas d’alerte, il sera ainsi capable d’adopter les bons réflexes.

Quels conseils de prévention donneriez-vous spécifiquement aux professionnels des services de l’automobile ?

L’important, quelle que soit son activité, est de créer régulièrement de la mobilité. Se lever en cas de travail sédentaire pour marcher un peu, c’est bien, mais pas forcément suffisant pour des problèmes de dos, par exemple.

L’idéal est de réaliser des petits mouvements spécifiques fréquemment pour créer ou redonner de la mobilité à la zone ciblée et, ensuite, la renforcer sur le plan musculaire.

Une zone ou une articulation qui bouge bien a en effet moins de risques d’être en souffrance. Il est également important de se dire que la douleur n’est pas une normalité.

Prendre soin de sa santé, c’est pouvoir agir à la première alerte pour ne pas laisser une situation s’enliser. Il n’y a pas de fatalité !

PRATIQUE !

Retrouvez tous nos conseils pour garder la forme sur votre Espace Internet Solidarité-Prévention.

PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ

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PARLONS MÉTIER

L’ÉLECTRIQUE : UN MÉTIER BRANCHÉ !

Vincent DAQUET

Crédit photo : Silvère Koulouris

Technicien diagnostic automobile électrique

Quand un client dépose son véhicule électrique ou hybride chez Stellantis &You Aulnay, il est le premier à l’avoir en main pour effectuer le diagnostic.

Vincent DAQUET, 36 ans, est technicien expert habilité voiture électrique : un métier au cœur des nouvelles tendances qui animent aujourd’hui le monde automobile.

Avec des ventes de voitures électriques et hybrides qui explosent en France, les professionnels de la réparation doivent s’adapter.

Vincent DAQUET, lui, n’a pas attendu l’engouement récent pour ce type de véhicule pour se former. « J’ai mon habilitation véhicule électrique depuis dix ans. Quand je suis arrivé ici, il y a seize ans, mes collègues intervenaient déjà sur des véhicules électriques du parc de l’aéroport de Roissy ! Cela nous a permis d’être en avance », explique-t-il.

Ce goût pour l’analyse et l’innovation est

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venu très tôt chez le jeune homme. « Ce qui m’a attiré initialement, c’est l’expertise et le diagnostic, plus que la mécanique pure. Comme j’aime les nouvelles technologies, obtenir l’habilitation électrique B2L est venu naturellement. Et c’est une nécessité aujourd’hui dans mon métier. » Cette habilitation, la plus haute de l’atelier, lui permet de travailler en toute autonomie sur les véhicules. « La seule chose que je ne peux pas faire, c’est ouvrir les coffres de batteries.

Cette compétence est laissée aux délégués techniques régionaux », précise-t-il.

Le métier évolue vite et va encore beaucoup évoluer !

Vincent DAQUET travaille essentiellement sur des problématiques de panne, sur des véhicules de particuliers, professionnels ou utilitaires. « Les véhicules électriques et hybrides étant souvent récents, nous n’avons pas encore eu de voiture avec de gros chocs », explique-t-il. Pour les différentes réparations qu’il est amené à effectuer, il peut s’appuyer sur une solide connaissance du fonctionnement des véhicules et sur une documentation riche et accessible. « Il n’y a jamais un problème sans

solution », déclare l’expert avec un grand calme, une qualité indispensable dans ce métier. Au quotidien, il s’agit surtout d’être vigilant et d’avoir le sens du détail, car « sur l’électrique, le danger ne se voit pas. Il faut donc veiller au strict respect des méthodes des constructeurs, pour les mises sous tension et hors tension. Il y a des procédures uniques pour chaque véhicule ». Afin de prévenir les risques spécifiques à l’électrique, des dispositions particulières ont été prises à l’atelier, qui n’a connu jusqu’à maintenant aucun incident. « Nous avons une place de travail dédiée aux véhicules électriques, qui est chaînée, avec une signalisation spéciale. Nous avons aussi un outillage spécifique, comme un pont de levage à deux colonnes », souligne-t-il.

Pour se tenir à jour, la formation est indispensable, avec des stages tous les deux mois en moyenne et un recyclage de l’habilitation tous les 36 mois. « Le métier évolue vite et va encore beaucoup évoluer ! », s’enthousiasme Vincent, qui « démultiplie » sa connaissance auprès de ses collègues pour les tenir informés. Le sens du partage, une valeur que ce fan de voitures anciennes applique aussi pendant ses loisirs, à travers des événements en club et des sessions de découverte au volant de l’une de ses voitures, sa 2 CV de 1976 !

SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

IDENTIFIÉS ET MAÎTRISÉS

Crédit photo : Silvère Koulouris

LES RISQUES

Chutes d’objets et de plain-pied

Attention, tension !

En raison d’un sol glissant ou encombré, les chutes de plain-pied sont fréquentes dans les garages. Les mécaniciens sont également confrontés aux risques de chute de hauteur, depuis un escabeau, une échelle ou une mezzanine. Enfin, les chutes d’objets dans le cadre d’un stockage en hauteur (batteries, par exemple) peuvent aussi présenter des dangers.

Lors d’une intervention sur un véhicule électrique, les risques générés par la batterie ainsi que le système électrique embarqué sont nombreux. On pense tout d’abord au risque d’électrocution : un contact direct avec une pièce nue peut être mortel. Le court-circuit est également à considérer et peut être à l’origine de blessures graves.

UN ESPACE DE TRAVAIL SÉCURISÉ

DES RÈGLES ET DES HABILITATIONS SPÉCIFIQUES

L’organisation de l’espace de travail est primordiale.

En effet, les sols doivent être antidérapants et maintenus propres, secs et sans inégalités. Les objets faisant obstacle doivent être supprimés, afin de dégager les voies de passage. De plus, lorsque l’on travaille en position surélevée, le balisage de la zone permet de prévenir le risque de chute de personne ou d’objet. L’équipement sélectionné a également son importance. Préférez un marchepied antidérapant ou un escabeau avec rampes et garde-corps.

Pour prévenir le risque électrique, un espace dédié doit être prévu et réservé aux personnes habilitées à intervenir. Doivent être habilités tous ceux qui travaillent soit sur l’équipement électrique d’un véhicule, soit à proximité de pièces nues sous tension. Ensuite, le premier réflexe doit être de déconnecter la batterie et d’en protéger les bornes avant d’intervenir.

Danger d’explosion

Adopter les bonnes postures

Les phases les plus dangereuses sont les étapes de stockage, de recharge et d’utilisation de la batterie. En effet, un emballement thermique peut conduire à l’évaporation de l’électrolyte et à la création de gaz hydrogène inflammable. Cet hydrogène, au contact de l’oxygène et de la chaleur, peut mener à l’explosion.

Lorsque le volume de réparations est important, la répétition des gestes, en particulier ceux qui impliquent de fortes pressions au niveau du dos, peut provoquer des troubles musculo-squelettiques. Par ailleurs, les questions de postures (dos penché, torsions, bras levés, etc.) sont primordiales pour se préserver des douleurs chroniques.

RECHARGE ET STOCKAGE : DES POINTS DE VIGILANCE

NE PAS FORCER ET SE PRÉSERVER

Lors de la recharge, il est important de prévoir un espace bien ventilé, de veiller à ne pas choquer, faire tomber ou percer la batterie, et de porter les équipements de protection nécessaires (gants isolants, écran de protection, etc.). Le stockage des batteries doit, quant à lui, se faire sur bac de rétention, loin de toute source d’humidité et en respectant la température mentionnée dans la fiche de données de sécurité (FDS).

La règle de base est de privilégier les équipements d’aide à la manutention manuelle mis à disposition (chèvres, vérins, chariots, etc.) pour soulever ou déplacer une charge. Ensuite, afin de lutter contre la répétition des gestes, il est important d’alterner les postures utilisées et de faire des pauses régulières. Un échauffement en début de journée et des étirements après l’activité peuvent également être organisés.

INTERVENTIONS IRP AUTO Solidarité-Prévention propose des interventions pour chacune de ces thématiques.

N’hésitez pas à en parler à votre responsable.

Contactez nos équipes :

solidariteprevention@irpauto.fr

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Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 13 h.

N° 19 – MARS-AVRIL-MAI 2022

PRÉVENIR LES RISQUES, AGIR EN SOLIDARITÉ

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LES TÉMOIGNAGES

AIDE AUX AIDANTS

LES TÉMOIGNAGES Actions de solidarité, actions de prévention des risques professionnels et de santé publique, etc. : IRP AUTO Solidarité-Prévention propose une offre d’accompagnement à tous les salariés des services de l’automobile, afin d’améliorer leur santé et leur sécurité.

Vous êtes de plus en plus nombreux à bénéficier des services d’IRP AUTO Solidarité-Prévention, et nous vous remercions pour votre confiance.

VOUS AUSSI,

vous aidez un proche ?

Vous vous interrogez sur la prévention et la préservation de votre santé ou de celle de vos proches ?

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne.

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« J’ai appris, fin 2019, que mon mari, mécanicien auto, était atteint de dégénérescence fronto-temporale. Au quotidien, il a des absences, répète et fait plusieurs fois la même chose. Afin de limiter la perte de ses fonctions, il va chez l’orthophoniste et le kinésithérapeute. Mais le laisser seul à la maison pendant que je travaille est de plus en plus difficile. Sur les conseils d’une amie, j’ai contacté en juillet dernier IRP AUTO Solidarité-Prévention afin de solliciter une aide pour qu’il puisse aller à l’accueil de jour. On m’a informée des démarches à suivre pour constituer un dossier MDPH (maison départementale des personnes handicapées) et demander une PCH (prestation de compensation du handicap). Après étude de mon dossier, une aide de 1 800 euros m’a été accordée. Cela me permet de mettre mon mari à l’accueil de jour une fois par semaine. Il est entouré et fait des activités, et cela me permet d’être rassurée. C’est un vrai coup de pouce. » Valérie FERRESI, épouse de Philippe BLACHE, mécanicien chez Nissan Prestige Auto, Cap Janet, Marseille (13)

QUE PROPOSE IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ?

QUE PROPOSE Si vous accompagnez régulièrement une personne IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ? de votre entourage (conjoint, enfant, parent, IRP AUTO Solidarité-Prévention accompagne etc.) en situation de perte d’autonomie ou de les salariés en situation d’aidant familial, à travers : dépendance, vous êtes un aidant.

IRP AUTO

Solidarité-Prévention vous accompagne en vous • l’aide aux démarches administratives ; proposant (cf. dossier p. 7) : • l’information sur les dispositifs d’aide aux aidants ; • des informations sur les dispositifs d’aides • les conseils pour concilier vie professionnelle et proches de chez vous ; vie personnelle ; •• u l’écoute n soutienetpsychologique ; le soutien psychologique.

• des conseils pour concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Un aidant familial a des besoins d’écoute et de conseils afin de concilier vie professionnelle et vie familiale, mais aussi de répit pour préserver sa santé et sa vie privée.

Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 13 h.

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SOLIDARITÉ-PRÉVENTION

INTERVENTION GESTES ET POSTURES

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INTERVENTION LOGICIEL SEIRICH « En 2019, notre garage a pu bénéficier, de la part d’IRP AUTO Solidarité-Prévention, d’une intervention sur les risques chimiques, au cours de laquelle j’ai découvert le logiciel SEIRICH. J’ai souhaité cette année m’y former, afin d’être en phase avec nos obligations en tant qu’entreprise. Le format à distance, par visioconférence, était très bien, surtout dans le contexte sanitaire actuel, et permettait de gagner du temps.

Avec l’intervenant, nous avons revu étape par étape toutes les procédures pour pouvoir intégrer les fiches de données de sécurité dans le logiciel. Celui-ci permet de réaliser l’inventaire des produits chimiques pour évaluer les risques et établir un plan d’action. Il offre aussi une vision d’ensemble afin de pouvoir réagir, par exemple en cas d’exposition d’un salarié à l’une de ces substances. Pour chaque produit chimique, on peut retrouver la composition, les mentions de danger, de mise en garde de stockage, et les conduites à tenir. On peut ainsi intervenir tout de suite en ayant les bons gestes. Cet accompagnement de 1 h 30 environ m’a permis de mettre en place le logiciel dans mon entreprise, et d’être à nouveau opérationnelle et prête pour relayer l’information auprès des salariés. »

« Grâce à Solidarité-Prévention Le Mag, je savais qu’il était possible de bénéficier d’interventions.

J’ai décidé d’en demander une cette année sur les problématiques liées aux TMS pour nos trois sites (Champagne-au-Mont-d’Or, SaintPriest et Montélimar) à destination des personnels des services après-vente : préparateurs, magasiniers et mécaniciens. On est déjà assez sensibilisés sur l’ergonomie et les EPI en général, mais le but était de faire des rappels et de leur apporter des conseils en termes de gestes et postures. Les interventions (sur une journée ou une demi-journée) ont été très bien accueillies, d’autant que c’était vraiment du sur-mesure. Chacun a pu poser des questions en lien avec ses problématiques (charges lourdes, positions inconfortables, etc.). Les intervenants IRP AUTO SolidaritéPrévention ont pu mettre en avant les bons réflexes à adopter et proposer des solutions concrètes d’amélioration. Nous allons d’ailleurs investir dans de nouvelles genouillères et nous équiper d’un nouveau fauteuil à roulettes pour le poste prévu pour les recherches techniques dans l’un de nos ateliers. » Karine BERTONI, responsable administrative et ressources humaines chez Sonauto Lyon, Lyon (69)

Carole SAINTHON, responsable administrative, garage Sainthon, Corbelin (38)

QUE PROPOSE IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ?

QUE PROPOSE IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION ?

L’intervention « Gestes et postures » permet aux salariés : • d’identifier les zones articulaires sollicitées dans leur activité ; • d’adopter les postures adaptées aux situations de travail.

Chaque employeur doit évaluer les risques encourus pour la santé et la sécurité des salariés dans le cadre d'activités susceptibles de présenter un risque d’exposition à des agents chimiques dangereux.

L’accompagnement à l’utilisation du logiciel SEIRICH (système d’évaluation et d’information sur les risques chimiques en milieu professionnel) proposé par IRP AUTO Solidarité-Prévention permet aux salariés : • d’acquérir la méthodologie de l’évaluation des risques chimiques ; • de maîtriser l’utilisation du logiciel SEIRICH.

En complément de l’intervention, découvrez des conseils et des exercices pratiques dans un document dédié aux gestes et postures pour devenir acteur de votre propre santé.

Votre entreprise peut le commander sur son Espace Internet Solidarité-Prévention, rubrique « Votre prévention / Kit prévention ».

N° 19 – MARS-AVRIL-MAI 2022

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SOUTIEN EN CAS DE DÉCÈS

AIDE AUX PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

AIDE AUX AIDANTS

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