Le mag PRO_numéro 8

P R É V E N I R L E S R I S Q U E S P R O F E S S I O N N E L S DA N S L A B R A N C H E D E S S E RV I C E S D E L’AU TO M O B I L E

1 0 / 2 2 - No 8 QUART D’HEURE SÉCURITÉ L’activité de vidange PAGE 6

ACTUS & RÉGLEMENTATION Référent handicap : missions renforcées PAGE 2

ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL Signalétique : en avant toute !

PAGE 8

OUTIL TECHNIQUE

DOCUMENT UNIQUE Zoom sur une situation de travail : préparation et application de peinture en carrosserie PAGE 3

RESSOURCES HUMAINES

L’extracteur de gaz d’échappement : un indispensable PAGE 10

SANTÉ Boulomanie : trop, c’est trop !

PAGE 11

Soft skills : de nouvelles compétences à suivre PAGE 4

« Le bien-être des salariés constitue un enjeu en termes de recrutement et de fidélisation » Mélanie FERNANDES, chargée de développement RH, groupe BestDrive

ACTUS & RÉGLEMENTATION RÉGLEMENTATION La pénibilité : facteurs de risque et obligations de l’employeur La pénibilité au travail se définit comme l’exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé. On recense dix facteurs de risque liés à la pénibilité 1 :

1

le travail sous pression hyperbare ;

6

le travail répétitif ;

2

les températures extrêmes ;

7

les manutentions manuelles de charge ;

3

le bruit ;

8

les postures pénibles ;

4

le travail de nuit ;

9

les vibrations mécaniques ;

5

le travail en équipes successives alternantes ;

10

les agents chimiques dangereux y compris les poussières et fumées.

L’employeur se doit d’évaluer et de prévenir les risques professionnels auxquels sont exposés les salariés. Il doit mettre en place des mesures de prévention pour l’ensemble de ces facteurs, afin de limiter ou d’éliminer l’exposition. Les entreprises d’au moins 50 salariés (ou appartenant à un groupe d’au moins 50 salariés) ont l’obligation de négocier un accord ou, à défaut, d’élaborer un plan d’action sur la prévention de la pénibilité 2. Ce dernier doit prévoir les mesures de prévention et le suivi de leur mise en œuvre. Plusieurs thèmes devront être développés, tels que : • l’adaptation et l’aménagement du poste de travail ; • le développement des compétences ; • la réduction des expositions aux facteurs de risques professionnels, etc.

La négociation est obligatoire pour les entreprises qui remplissent au moins l’un des critères suivants :

RÉFÉRENCES ww.legisocial.fr w www.inrs.fr

1 À noter : seuls les 6 premiers facteurs sont concernés par le dispositif pénibilité et permettent d’acquérir des points crédités sur le compte professionnel de prévention (C2P).

2 Articles L. 138-29 et L. 138-30 du Code de la Sécurité sociale.

3 L’indice de sinistralité est le rapport entre le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles sur les trois dernières années et l’effectif de l’entreprise.

• un indice de sinistralité 3 qui dépasse 0,25 ; • une exposition d’au moins 25 % de l’effectif à un ou plusieurs facteurs de pénibilité au-delà des seuils prévus.

INTERVENTIONS

ACTUS Référent handicap : missions renforcées Le référent handicap, également appelé « chargé de mission handicap », a pour rôle d’orienter, d’informer et d’accompagner les personnes en situation de handicap au sein d’une entreprise. Il coordonne le déploiement de la politique handicap, fait le lien entre les différents acteurs, et s’occupe de la formation et de la sensibilisation du personnel et des managers. Depuis le 31 mars dernier, date de mise en application de la loi du 2 août 2021 sur le renforcement de la prévention, ses missions sont étendues. Il peut désormais participer, à la demande d’un salarié : •a u rendez-vous de liaison organisé au cours d’un arrêt de travail d’au moins 30 jours entre le salarié et son employeur ; • aux échanges visant à proposer des aménagements ou une adaptation de poste, ou des aménagements du temps de travail à la suite d’une visite de mi-carrière.

CETTE PUBLICATION SEMESTRIELLE EST ÉDITÉE PAR IRP AUTO SOLIDARITÉ-PRÉVENTION, association régie par la loi de 1901.

Siège social : 39, avenue d’Iéna – CS 21687 – 75202 Paris cedex 16 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jules SITBON COMITÉ DE RÉDACTION : Marie-Sylvie AURIOL, Chloé BESSON, Sébastien BRUNEAUX, Gautier GUERRAR, Angel Miguel MAKANGU, Isabelle SARR, Juliette ROUSSEAU RÉDACTRICE EN CHEF : Anne GEESEN

2 - Le M ag P R O

CONCEPTION : SLOOP Communication (agencesloop.com), 10, rue de la Bourse, 75002 Paris

L’un de vos collaborateurs est en situation de handicap ? IRP AUTO Solidarité-Prévention met à votre disposition une plateforme téléphonique et vous propose l’intervention d’un ergonome qui pourra réaliser une étude d’aménagement de son poste de travail.

Contactez nos équipes !

À NOTER Toutes les entreprises peuvent désigner un référent handicap. Toutefois, sa nomination n’est obligatoire que dans les entreprises de plus de 250 salariés.

IMPRESSION : Imprimerie Solidaire, 1, rue Belatrix, 53470 Martigné-sur-Mayenne CRÉDITS PHOTO : IRP AUTO Solidarité-Prévention / AdobeStock, Shutterstock, Flaticon, Silvère KOULOURIS COUVERTURE : Mélanie FERNANDES (crédits photo Silvère KOULOURIS) DÉPÔT LÉGAL : octobre 2022. Édition gratuite.

Ne peut être vendue. Reproduction interdite.

ISSN : 2650-8648

Le masque et les gestes barrières sont à respecter pour la santé de tous.

Retrouvez Le Mag PRO sur votre Espace Internet Solidarité-Prévention :

www.irp-auto.com

DOCUMENT UNIQUE

DANS CHAQUE NUMÉRO, RETROUVEZ VOTRE RUBRIQUE « DOCUMENT UNIQUE » AVEC UNE SITUATION DE TRAVAIL ILLUSTRÉE.

AVEZ-VOUS RÉALISÉ OU MIS À JOUR VOTRE DOCUMENT UNIQUE ?

Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est un outil de pilotage obligatoire depuis 2001 pour la démarche de prévention des risques en entreprise.

Il regroupe l’ensemble des risques identifiés dans les différentes situations de travail observées.

Il doit être mis à jour annuellement et à la suite d’un accident.

LES TROIS CRITÈRES DE COTATION Pour réaliser le DUERP, trois critères principaux sont pris en compte, à savoir la fréquence, la gravité et la maîtrise. Chacun de ces critères est pondéré et classé selon quatre niveaux : plus le chiffre (1, 2, 3 ou 4) est élevé, plus le risque est important.

F

G

M

LA FRÉQUENCE C’est la fréquence d’exposition au danger.

LA GRAVITÉ C’est la gravité du dommage humain en cas d’accident.

LA MAÎTRISE Ce sont les mesures de prévention en place dans l’entreprise.

Zoom sur une situation de travail : préparation et application de peinture en carrosserie DESCRIPTION

L’activité de peintre en carrosserie consiste à décaper, poncer puis mastiquer avant d’appliquer des produits de préparation (apprêt et antirouille) et de la peinture pour redonner un aspect neuf aux surfaces traitées. Les peintres sont surtout exposés à des risques liés à la manipulation d’agents chimiques dangereux (ACD).

D’autres risques liés à la manutention, à l’environnement et aux conditions de travail peuvent s’ajouter.

IDENTIFICATION DES RISQUES ET PRÉCONISATIONS Risque chimique

Risque d’incendie (zone Atex)

Les opérations de ponçage et de décapage des carrosseries émettent des poussières pouvant contenir des métaux dangereux (plomb, chrome, etc.). L’inhalation de ces poussières et le contact répété avec les vernis, solvants ou mastics peuvent être l’origine d’irritations ou d’allergies. Il faut donc mettre en place une cabine de peinture ventilée, et installer une extraction d’air mécanisée sur les postes de préparation de la peinture et de la carrosserie. L’employeur doit fournir les équipements de protection individuelle (EPI) adéquats : gants en nitrile, combinaison jetable, masque de protection à cartouche, lunettes, etc.

Le stockage et la manipulation de substances volatiles à caractère inflammable, comme le solvant, peuvent être à l’origine d’incendies ou d’explosions.

Il est conseillé de stocker les produits dans un local dédié, ventilé mécaniquement et disposant d’armoires spécifiques. Il faut vérifier périodiquement les appareils à pression, et les installations électriques pour éviter toute source d’ignition, et mettre à disposition des moyens d’extinction et d’évacuation en cas d’incendie.

Risque lié aux postures contraignantes

Risque de chute de plain-pied ou de heurt

Les différentes postures (génuflexion, flexion et torsion du tronc), les gestes répétitifs ou l’emploi d’outils vibrants sans dispositif de précaution peuvent entraîner des troubles musculosquelettiques (TMS) et des douleurs au dos. Il est recommandé de veiller à sa posture (utilisation de ponts ou de tabourets à roulettes réglables), d’utiliser des outils moins vibrants et de suivre une sensibilisation aux gestes et postures.

Les zones dédiées au travail du peintre en carrosserie sont souvent exiguës, encombrées, avec un éclairage insuffisant ou éblouissant. Il convient de ranger et de nettoyer régulièrement le sol, de prévoir des rayonnages et un éclairage adapté, et de porter des chaussures de sécurité anti-écrasement et anti-perforantes.

Qualification du risque résiduel (RR) =FxGxM

EXEMPLE D’UNE LIGNE DU DOCUMENT UNIQUE

16

17 à 35

36

RISQUE FAIBLE

RISQUE MODÉRÉ

RISQUE IMPORTANT

Risques

Situations

Mesures préventives existantes

F

G

M

RR

Actions à réaliser

Risque chimique

Utilisation ou application de peinture

Port de combinaison et de masque de protection

3

3

3

27

• Sensibiliser au risque chimique • Mettre en place des mesures collectives : extracteur d’air, cabine de peinture ventilée, local de stockage

F La peinture représente 1/4 des activités en carrosserie.

II s’agit donc d’une situation de travail qui implique une pondération de critère à 3.

G Le contact, l’inhalation ou l’ingestion des produits chimiques peuvent provoquer des pathologies respiratoires, d’où une pondération de ce critère à 3.

M L’entreprise a simplement mis en place des mesures techniques (mise à disposition d’EPI), mais aucune mesure organisationnelle ou humaine, d’où une évaluation de ce critère à 3.

NO 8 - 10/22 - 3

RESSOURCES HUMAINES

Soft skills : de nouvelles compétences à suivre Sens de l’écoute, créativité, travail en équipe, intelligence émotionnelle… les soft skills apparaissent bel et bien comme un nouvel enjeu RH pour les entreprises. De quoi s’agit-il ?

Qu’est-ce que les soft skills ?

Les soft skills (compétences douces), que l’on peut définir par un ensemble de compétences humaines et comportementales, regroupent les qualités relationnelles et le savoir-être d’une personne. Elles donnent des indications sur son fonctionnement de manière informelle. Elles s’opposent aux hard skills (compétences dures), qui désignent le savoir-faire et les compétences techniques mesurables.

Ces compétences humaines prennent de plus en plus d’importance au travail, dans le quotidien comme en phase de recrutement.

Un bon collaborateur ne se définit plus seulement par ses compétences opérationnelles (un diplôme, une école ou un savoir-faire précis), mais bien, également, par son attitude, son potentiel et ses qualités humaines et comportementales.

4 - Le M ag P R O

Tendance passagère ou de fond ?

La prise en compte de cette dimension semble désormais incontournable. Ces compétences sont de plus en plus valorisées par les entreprises. Les enjeux sont multiples, en termes de recrutement, de management, de compétitivité et de fidélisation des employés. Travailler avec un collaborateur dont les qualités entrent en adéquation avec la culture d’entreprise fait toute la différence et constitue un atout indéniable.

Dans une petite structure, par exemple, un salarié autonome, polyvalent, qui a le sens des initiatives et sait s’adapter facilement pourra être d’une aide particulièrement précieuse pour son employeur. Une entreprise innovante grandira d’autant mieux avec des salariés qui ont le goût du challenge, le sens du travail en équipe et de la créativité, etc.

Plus que de simples qualités, les compétences douces semblent aujourd’hui servir la performance, avec un vrai impact au niveau des politiques RH. Pour une entreprise, les intégrer dans sa culture permettrait d’offrir un terrain favorable pour le développement des compétences de tous sur le long terme.

Et si c’était une occasion, aussi, d’apprendre à mieux travailler ensemble ?

LES 10 SOFT SKILLS LES PLUS RECHERCHÉES 1

La capacité d’adaptation

2

L’autonomie et la prise d’initiative

3

Le sens de l’organisation

4

La courtoisie

5

L’honnêteté

6

Le sens du collectif (esprit d’équipe, solidarité)

7

L’enthousiasme (attitude positive, sociabilité)

8

Le sens de l’écoute

9

La capacité à convaincre

10

La créativité

EN CHIFFRES Pour 9 cadres sur 10, les soft skills contribuent à la compétitivité des entreprises 1.

70 %

des salariés considèrent qu’ils devraient être évalués avant tout sur leur implication dans leur travail, avant leur savoir-faire et leur expertise technique (59 %) 2.

1 Source : Étude Ifop 2019 « Les cadres et les soft skills ».

2 Source : OpinionWay 2020 « Les salariés et les soft skills ».

PARTAGE DE BONNES PRATIQUES

Mélanie FERNANDES «L e bien-être des salariés constitue un enjeu en termes de recrutement et de fidélisation »

1

ous avez lancé, en mai dernier, un V programme de prévention axé sur la santé et le bien-être dans votre entreprise. Comment cette idée est-elle née ?

L’idée a pris forme à la suite de plusieurs initiatives. Au niveau RH, Marine GORRÉE, responsable des ressources humaines, souhaitait mettre en place une activité axée sur le bien-être des salariés. Une équipe, « Best Défi », organisait déjà des défis bienêtre et sportifs pour l’ensemble du réseau.

Enfin, certains services avaient aussi l’habitude d’organiser des sorties de course à pied entre midi et deux. Forts de ces initiatives, on a décidé d’allier nos forces et nos idées pour proposer un programme global afin de pouvoir impliquer plus largement les salariés. On s’est ainsi réparti le travail. De mon côté, j’ai cherché des interventions qui pourraient être faites sur site. Ainsi est né ce programme d’interventions, qui a été proposé à l’ensemble de nos salariés du siège, situé à Le Meux, en mai. Un premier tour de piste en vue, on l’espère, d’un déploiement plus général auprès de nos agences (ce qui représente 1 700 personnes environ).

2

En quoi a consisté ce programme d’interventions ?

Nous avons organisé, en lien avec IRP AUTO Solidarité-Prévention, plusieurs interventions en mai auprès de nos salariés du siège, soit une centaine de personnes : une sur la nutrition, qui proposait un bilan individuel par un diététicien-nutritionniste, et une sur les gestes et postures, permettant de prévenir les troubles musculosquelettiques. En parallèle de ces sensibilisations ponctuelles, nous avons aussi lancé un cycle axé sur le sport et les étirements, destiné à s’inscrire dans la durée, sur une année. Un coach sportif vient une fois par semaine sur le site pour proposer des exercices de renforcement musculaire adaptés aux groupes présents. Toujours dans le cadre d’une démarche pérenne, nous avons aussi mis en place un atelier de méditation de

groupe, animé par un salarié, qui se déroule tous les mardis. Tout est basé sur le volontariat et chacun peut s’inscrire. Nous avons aussi créé une communauté BestDrive sur l’application Strava avec des défis proposés aux inscrits, comme faire une course de 10 km à pied ou à vélo, une marche de 5 km, etc. Chacun peut participer et encourager les autres. Cela favorise vraiment la cohésion !

Et cela fait directement écho aux valeurs du groupe, parmi lesquelles figure l’esprit d’équipe.

3

Quels ont été les premiers retours ?

Les retours sont très positifs, avec des taux de remplissage excellents. En mai, presque tous les créneaux proposés étaient complets (études de poste, bilans nutritionnels, etc.). Il en va de même depuis pour les séances de sport hebdomadaires, qui rencontrent un beau succès. Cela répond vraiment à une attente et c’est très apprécié.

4

Crédit photo : Silvere Koulouris

Chargée de développement RH au sein du groupe BestDrive (filiale du groupe Continental), Mélanie FERNANDES évoque avec nous le programme de prévention axé sur la santé et le bien-être mis en place depuis début mai dans l’entreprise. Un thème cher aux salariés comme aux managers, dans cette entreprise qui compte, depuis 2015, plus de 160 points de vente de pneus et de services répartis dans toute la France.

5

vez-vous d’autres projets en matière A de prévention ?

Afin d’inscrire nos démarches lancées au printemps dans la durée, nous envisageons de proposer la livraison de paniers de fruits et légumes bio chaque semaine, afin de sensibiliser à l’importance d’une bonne alimentation (bio et locale). Le but est de pouvoir ancrer les bonnes pratiques à la suite de la venue de la nutritionniste. C’est une manière de promouvoir la santé. Nous souhaitons, dans la mesure du possible, élargir ces initiatives à l’ensemble de notre réseau, en agences. Nous étudions les possibilités. Nous avons aussi des modules e-learning en préparation sur la sécurité, les bonnes pratiques en matière de gestes et postures, ou la prévention du risque de chute.

Quels sont les enjeux pour votre entreprise ?

Le bien-être des salariés est un axe important pour la vie au travail au quotidien, et constitue un enjeu en termes de recrutement et de fidélisation. Cela correspond d’ailleurs à une demande directe de la part des employés et des managers. C’est ce qui est ressorti du questionnaire que nous leur avions adressé en interne en amont de l’opération. Ils ont mentionné une vraie attente en matière de bien-être au travail (sport, massages, etc.).

Chez BestDrive, nous souhaitons mettre le salarié au cœur. Lui offrir un cadre favorisant son épanouissement est important pour nous. Au-delà de notre entreprise, cela s’inscrit dans une tendance générale de développement de la qualité de vie au travail. C’est incontournable aujourd’hui. Et c’est aussi important pour notre image. En effet, un salarié heureux au travail en parle autour de lui ; c’est un vrai atout au niveau de la marque employeur.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne dans toutes vos démarches de prévention.

Contactez nos équipes : solidariteprevention@irpauto.fr

09 69 39 02 45

Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 13 h.

NO 8 - 10/22 - 5

RISQUE CHIMIQUE

1

RISQUE DE TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUE RISQUE DE CHUTE

SAVOIR RECONNAÎTRE LES RISQUES ASSOCIÉS À LA VIDANGE

RISQUE D’INCENDIE

2

À NOTER : La collecte des huiles usagées est à la charge du producteur responsable, qui a une obligation de recyclage et de régénération de ces dernières.

de la quantité des huiles collectées peut être recyclée.

cervicalgie, lombalgie, tendinite

RISQUE DE TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUE (TMS) :

tions, dermatites, cancers (dont cancer de la peau) par suite de contacts répétés sur le long terme, brûlures par projection

RISQUE CHIMIQUE : lésions cutanées de type eczéma, irrita-

EFFETS SUR LA SANTÉ

Il précise notamment les dispositions relatives à la prise en charge des huiles usagées pour en assurer une collecte sans frais auprès de leurs détenteurs (principalement les garagistes, les industriels, les transporteurs, les agriculteurs et les déchetteries) sur l’ensemble du territoire national.

Sources : www.ecologie.gouv.fr, www.actu-environnement.com (chiffres France).

30 % 85 %

Le décret n° 2021-1395 du 27 octobre 2021, dont les dispositions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2022, précise la gestion attendue des huiles usagées et la responsabilité élargie des producteurs d’huiles minérales ou synthétiques, lubrifiantes ou industrielles.

POINT RÉGLEMENTAIRE

La vidange consiste à retirer l’ancienne huile moteur, aussi appelée « huile noire », ayant perdu certaines de ses propriétés au fil des années et des kilomètres parcourus, et à la remplacer par une huile neuve.

www.irp-auto.com

est également téléchargeable dans votre Espace Internet Solidarité-Prévention

Cette fiche 1/4 h sécurité

du chiffre d’affaires annuel des réparateurs automobiles.

LA VIDANGE REPRÉSENTE

d’huiles usagées sont collectées par an.

260 000 TONNES

QUELQUES CHIFFRES

DÉFINITION

L’activité de vidange

QUART D’HEURE SÉCURITÉ

ctuel - Siège social : IRP AUTO, 39, avenue d’Iéna - CS21687 - 75002 Paris cedex 16 - www.irpauto.com

MOYENS DE PRÉVENTION

SITUATIONS À RISQUE

3

POSTURES CONTRAIGNANTES (BRAS TENDU, TRONC PENCHÉ, POSITION STATIQUE)

DÉVERSEMENT ACCIDENTEL SUR LE SOL, OUTILS

SUBSTANCES VOLATILES ET INFLAMMABLES

musculaire en début de poste et d’étirement après un travail physique.

PRÉVOIR un temps d’échauffement

CONTACTEZ NOS ÉQUIPES

TABLIR et mettre à disposition une É notice de poste.

A DAPTER la hauteur et l’orientation du pont élévateur de manière à limiter les contraintes articulaires, notamment au niveau du dos et des épaules.

09 69 39 02 45

É PONGER les coulures éventuelles.

METTRE de l’absorbant à disposition (sable, vermiculite, granulés absorbants).

ANGER son espace de travail R et assurer une luminosité suffisante (autour de 500 lux).

Environnement de travail encombré

Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 13 h.

solidariteprevention@irpauto.fr

P LACER des extincteurs près du poste de vidange et du local de stockage.

S IGNALER ET INTERDIRE l’accès au public à cette zone.

S TOCKER les bidons d’huile (neuves et usagées) sur un bac de rétention dans une zone ventilée.

UPPRIMER ou éloigner toute source S d’ignition (flamme, étincelles, etc.).

P RÉFÉRER la vidange par aspiration.

TILISER un récupérateur d’huile U usagée au niveau du poste de vidange.

P ORTER des gants résistant aux hydrocarbures (en nitrile) normés EN 374-2.

Stockage de produits dangereux

Dévissage en posture contraignante

RISQUE D’INCENDIE : brûlures

RISQUE DE CHUTE DE PLAIN-PIED : blessure et fracture

Utilisation de substances allergènes irritantes

FACTEURS DE RISQUE ET MOYENS DE PRÉVENTION ASSOCIÉS

SUBSTANCES ALLERGÈNES ET IRRITANTES, MÉTAUX LOURDS, ACIDES ORGANIQUES, HAP (HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES)

SDR175P - Document non contr

ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

Signalétique : en avant toute !

Sur le lieu de travail, la signalisation est essentielle pour prévenir les risques en matière de santé et de sécurité.

Quelle est la ligne à suivre pour une signalisation dans les règles ? Suivez le guide.

La signalisation sur le lieu de travail est présente partout lorsqu’on y prête attention ! Elle nous met en garde, nous aide à nous orienter dans nos déplacements, indique la présence de produits dangereux et fournit des informations essentielles pour notre sécurité. Elle constitue un outil indispensable de prévention des risques (risque chimique, risque de chute, risque électrique, etc.).

Traduite par des codes couleurs et des formes bien identifiables, elle vise à : • prévenir d’une obligation (code couleur bleu) ; • avertir d’une interdiction (code couleur rouge) ; • informer d’un risque ou d’un danger (code couleur jaune ou orange) ; • identifier le matériel et les équipements de lutte contre l’incendie (code couleur rouge) ; • identifier les issues et les équipements de secours (code couleur vert).

Panneaux d’interdiction Panneaux d’avertissement et signalisation de risque ou de danger

Panneaux d’obligation

Panneaux de sauvetage et de secours

Panneaux concernant le matériel ou l’équipement de lutte contre l’incendie

Les obligations de l’employeur Chaque employeur doit 1 : • déterminer la signalisation de santé et de sécurité à installer dans ses locaux, en fonction des risques évalués pour son entreprise (choix, nombre, emplacement) ; • former ses salariés pour s’assurer qu’ils connaissent bien la signification de la signalisation ; • entretenir et vérifier ses dispositifs de signalisation régulièrement et les remplacer au besoin.

La signalisation de santé et de sécurité doit être mise en place dès lors qu’un risque ne peut être évité ou prévenu par l’existence d’une protection collective ou par l’organisation du travail. Elle se cumule avec les obligations de signalisation en matière d’évacuation, de premiers secours, de lutte contre l’incendie, de substances dangereuses et de certains équipements spécifiques 2.

L’inspecteur du travail pourra, en cas de non-respect de ces règles, mettre en demeure l’employeur de se conformer aux dispositions du Code du travail.

Certaines activités nécessitent une signalisation particulière. Au sein des garages, plusieurs zones donnent lieu à une signalisation spécifique, notamment : les portes et portails, les voies de circulation et accès des véhicules, les locaux susceptibles d’exposer les salariés au bruit, les zones de danger (levage, soudure, compresseur, etc.) et les zones de stockage. À noter : les signaux acoustiques (alarme incendie, par

exemple) et lumineux doivent être vérifiés avant leur mise en service et chaque semestre.

BON À SAVOIR Pour le marquage au sol, il convient d’utiliser : • des bandes blanches pour guider une trajectoire et pour délimiter une aire de circulation ; • des bandes jaunes zébrées de noir, ou rouges et blanches, pour signaler des obstacles et des zones de danger.

Pour les signaux lumineux, la signification est la suivante : • clignotement rapide ou feux tournants : danger immédiat, alerte, évacuation ; • clignotement lent : attente, réponse demandée, à titre informatif.

EN SAVOIR +

La signalisation peut être permanente (panneaux, étiquetage, couleurs, marquage au sol) ou occasionnelle (signal lumineux ou acoustique).

POUR ALLER PLUS LOIN Signalisation de santé et de sécurité au travail. Réglementation (publication ED 6293), INRS, 2017.

La signalisation de santé et de sécurité au travail (publication ED 885), INRS, 2015.

1 L’obligation de signalisation est régie par l’article R. 4224-24 du Code du travail, ainsi que par l’arrêté du 4 novembre 1993 (transposition en droit français de la directive européenne du 24 juin 1992), qui fixe les règles de signalisation relative à la santé et à la sécurité sur les lieux de travail.

2 Règlement européen 1272/2008, dit LCP (Classification, Labelling, Packaging en anglais).

8 - Le M ag P R O

3

questions à Alain BAFFICO Responsable Qualité Sécurité Environnement, groupe Chopard (région Sud), spécialiste de la distribution automobile

2

3

Nous utilisons de nombreux panneaux de signalisation qui rappellent les obligations ou alertent sur les dangers. Au sein de nos plateformes et dans nos ateliers, des chariots élévateurs ou des transpalettes sont amenés à circuler. Des panneaux comme « Roulez au pas » rappellent les bonnes pratiques en matière de vitesse. Nous avons aussi installé des miroirs de recul dans certaines zones (plateforme de stockage des pièces de rechange) où des engins peuvent se croiser, ainsi que des cheminements piétons. Cela permet de mieux déceler l’arrivée d’individus ou d’engins.

En matière de risque chimique, des panneaux rappellent le port obligatoire des EPI. Nous affichons les pictogrammes liés aux dangers des produits, que ce soit pour la santé ou l’environnement. La prévention peut aussi passer par des petites choses, mais tout aussi importantes ! Nous avons, par exemple, installé des stickers pour rappeler qu’il est important de tenir la rampe afin d’éviter les chutes dans les escaliers, ou des mousses aux endroits où l’on est susceptible de se cogner.

Comment communiquez-vous auprès des collaborateurs sur les différents risques ?

Nous complétons la signalisation par de nombreuses actions de communication. Cela passe par des affichages complémentaires (dans le cadre du « 5S* », par exemple) et par des documents comme le livret de sécurité, qui rappelle les différents risques et comment les éviter. Nous avons aussi une charte routière qui recense les bonnes pratiques en matière de circulation. De manière générale, nous échangeons régulièrement pour savoir où l’on en est, dans une dynamique d’amélioration continue, au cours de réunions ou de Quarts d’heure sécurité.

Qu’en est-il en matière de secours et d’incendie ?

Bien sûr, nous avons toute la signalisation obligatoire liée à l’évacuation et aux secours (plan d’évacuation et matérialisation des emplacements des extincteurs). Les blocs autonomes d’éclairage de sécurité (BAES), obligatoires pour guider l’évacuation, sont vérifiés une fois par an par un prestataire habilité. Nous organisons également deux exercices d’évacuation par an sur chaque site, permettant de tester les signaux d’alarme.

LES BONNES PRATIQUES EN MATIÈRE DE SIGNALISATION La signalisation vise à donner une information claire, immédiatement identifiable par tous.

EN SAVOIR +

1

À quel type de signalisation avez-vous recours sur vos sites ?

Pour cela, il convient : • d’utiliser en priorité les panneaux réglementaires existants (ceux-ci proposent, en effet des pictogrammes clairs et facilement lisibles, qui favorisent une compréhension immédiate par le plus grand nombre) ; • d’installer la signalisation dans un endroit visible, accessible et éclairé, à proximité du risque identifié ou au niveau de l’accès à une zone pour un risque général. À éviter : • utiliser des panneaux redondants à un même endroit ; • installer une signalisation superflue ; • utiliser un signal sonore dans un environnement où le niveau de bruit est déjà trop fort.

Sachez qu’en dehors de toute signalisation obligatoire, il est possible de mettre en place une signalétique fonctionnelle permettant d’améliorer la vie et la circulation au travail (plan de circulation ou numérotation des équipements, par exemple).

POUR ALLER PLUS LOIN : Signalisation de santé et de sécurité au travail.

Réglementation (publication ED 6293), INRS, 2017.

La signalisation de santé et de sécurité au travail (publication ED 885), INRS, 2015.

* Les 5S sont une méthode d’organisation, de rangement et de nettoyage des postes de travail.

NO 8 - 10/22 - 9

OUTIL TECHNIQUE

L’extracteur de gaz d’échappement : un indispensable

L’extracteur de gaz d’échappement est un équipement incontournable dans un garage automobile. Plusieurs modèles existent.

Quels sont les critères à prendre en compte pour bien le choisir ?

Les extracteurs de gaz d’échappement sont des dispositifs d’aspiration qui permettent d’évacuer les fumées et les gaz toxiques produits par les moteurs, en les captant au plus près de leur émission. Les gaz d’échappement contiennent du monoxyde de carbone, du monoxyde et du dioxyde d’azote, ainsi que des particules fines riches en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), qui sont cancérogènes. Une exposition à ces substances peut entraîner : • des irritations des yeux et des voies respiratoires ; • une intoxication aiguë au monoxyde de carbone (fatigue, nausées, maux de tête, etc.) ; • des intoxications chroniques ; • des cancers.

Parmi les métiers les plus exposés figurent les réparateurs automobiles, les spécialistes du contrôle technique et les employés de parking (moteurs en test dans les ateliers de réparation, lieux parfois confinés ou insuffisamment ventilés).

Pour se protéger, il faut réduire au maximum le risque d’exposition et diminuer le niveau des émissions polluantes.

L’utilisation d’un extracteur s’inscrit ainsi dans le cadre d’une démarche de prévention collective.

PLUSIEURS MODÈLES SONT DISPONIBLES SUR LE MARCHÉ 1

L’extracteur fixe Pour l’utiliser, il faut installer un système de rail au plafond ou un enrouleur muni d’un flexible.

2

L’extracteur mobile Muni de roulettes, il suffit de le déplacer au niveau du pot d’échappement.

Les critères d’un bon extracteur • La puissance. Prévoyez, pour la captation à la source, un débit minimum de 400 m3 / heure pour les véhicules légers et de 1 000 m3 / heure pour les poids lourds.

• La possibilité de rangement. S’il n’est pas inclus, pensez à un dispositif de rangement (enrouleur), afin d’éviter les risques de chutes de plain-pied.

• L’adaptabilité. Les dispositifs de captage doivent pouvoir être fixés aux différents embouts d’échappement. Choisissez un diamètre et une longueur de conduit adaptés à vos besoins.

En termes d’installation, pensez à vérifier que les gaz aspirés sont bien conduits et rejetés à l’extérieur du local. Prévoyez en complément une bonne ventilation et effectuez si possible les opérations qui émettent le plus de gaz d’échappement en extérieur (essai véhicule, par exemple) !

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les gaz d’échappement de moteurs diesel comme cancérogènes avérés et les gaz d’échappement des moteurs à essence comme cancérogènes suspectés.

1 0 - Le M ag P R O

EN SAVOIR +

RÉFÉRENCES P révenir les risques liés aux gaz d’échappement www.inrs.fr

POUR ALLER PLUS LOIN Prévention des expositions liées aux émissions des moteurs thermiques - ED 6246, INRS, 2021.

SANTÉ

Boulomanie : trop, c’est trop !

Besoin de travailler en permanence ? L’addiction au travail est une addiction comportementale peu connue et difficile à déceler. De quoi s’agit-il plus précisément ?

Boulomanie, ergomanie, workaholisme… Derrière ces différentes appellations se cache une addiction comportementale bien distincte des autres ! En effet, elle n’induit pas, de prime abord, de caractère négatif et n’est liée à aucune substance. S’investir dans son travail est une attitude positive et valorisante, n’est-ce pas ?

Pourtant, certains individus tombent dans un engagement excessif délétère qui se caractérise par : •u n surinvestissement en termes de temps de travail ; •u ne relation quasi fusionnelle à son activité professionnelle ; •u ne obsession pour la réussite et la performance ; • une tendance à ne pas prendre de pause (travail en mangeant, en soirée, etc.) ; •u ne sensation de manque lors des interruptions de travail ; •u n sentiment de culpabilité à ne pas travailler ; •u ne négligence de sa vie personnelle.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le terme de workaholisme a été créé en 1971 par le psychologue américain Wayne E. Oates, par analogie à l’alcoolisme.

Ce besoin d’investissement exagéré constitue un danger pour le travailleur, sa vie en société et son bien-être. Il peut entraîner : •d e l’épuisement (risque de burn out) ; • des troubles psychosomatiques (eczéma, troubles du sommeil et digestifs, prise ou perte de poids, troubles musculosquelettiques, etc.) ; •u n niveau de stress élevé et de l’anxiété ; •d es difficultés relationnelles et de l’isolement au travail ; • des répercussions familiales (manque d’implication, conflits au sein du couple) ; •d es répercussions sociales (absence de loisirs, éloignement des amis) ; • un recours à d’autres pratiques addictives (café, tabac, alcool, drogues, etc.).

Si elle est parfois difficile à identifier, l’addiction au travail est, souvent, repérée et pointée du doigt par le conjoint ou l’entourage. Des remarques extérieures qui peuvent aider à prendre du recul, à lever le pied et à solliciter l’aide d’un psychothérapeute, qui pourra aider la personne touchée à réinvestir sa sphère privée.

Connaître ce comportement obsessionnel, souvent progressif, est important pour les managers en termes de prévention. Savoir l’identifier peut permettre, au-delà de la protection obligatoire de la santé physique et mentale des salariés, de combattre le présentéisme ou d’éviter des arrêts de travail pour dépression ou épuisement professionnel.

Que faire en tant qu’employeur ou responsable d’équipe ?

• être attentif aux comportements excessifs (dépassement d’horaires, non-prise de congés, etc.) ; • déculpabiliser le salarié en l’invitant à plus d’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée ; •n e pas encourager un surinvestissement permanent au travail.

L’addiction au travail est définie comme une relation pathologique d’un individu au travail. Elle se traduit par un investissement excessif dans son activité professionnelle.

EN SAVOIR +

Plusieurs facteurs peuvent creuser le lit de l’addiction au travail : • l es conditions de travail ; • l’hyperconnexion numérique (besoin de consulter en permanence ses e-mails) ; • l a solitude ; •d es difficultés personnelles ou la personnalité de l’individu.

DÉFINITION

EN CHIFFRES Peu de chiffres existent sur le sujet.

Selon l’INRS, qui a réalisé une étude en 2012, 54% des salariés de la région parisienne présenteraient un risque moyen ou élevé d’addiction au travail.

RÉFÉRENCES Workaholisme. Enquête au sein d’une population de salariés parisiens, INRS, 2012 www.addictohub.ch

NO 8 - 10/22 - 11

RACONTEZ-NOUS VOTRE HISTOIRE DE PRÉVENTION mise en place dans votre entreprise ou votre CFA* et tentez de remporter le Trophée Solidarité-Prévention 2022 !

Vous avez jusqu’au 15 janvier 2023 pour candidater !

Pour participer, rien de plus simple !

1. Écrivez-nous à trophees@irpauto.fr :

• en nous expliquant en quelques lignes votre action de prévention ; • et en nous communiquant vos coordonnées.

2. Notre expert vous recontactera pour échanger avec vous.

Après délibération du jury, la meilleure initiative sera récompensée par la remise du Trophée Solidarité-Prévention. Votre histoire sera relayée auprès de la branche des services de l’automobile et sur nos réseaux sociaux sous forme d’interview, de vidéo ou de podcast.

Consultez le règlement sur votre Espace Internet Solidarité-Prévention depuis www.irp-auto.com. * Centre de formation des apprentis (CFA).