
3 minute read
actION Grandir en gardant les pieds sur terre
31
En 2019, ION a attiré énormément de nouveaux collaborateurs et collaboratrices. L'équipe a enregistré une croissance exponentielle et cette courbe ascendante ne semble pas près d'interrompre sa course.
Grandir en gardant les pieds sur terre
Comment vit-on le fait de passer en six ans d’une petite équipe à une entreprise comptant 85 collaborateurs ? Bert Viaene, CFO d’ION, a assisté de très près à l’évolution rapide de la société. Il est entré en fonction en 2013 et a contribué à faire d’ION ce qu’elle est aujourd’hui. « Dès mon premier jour, j’ai cru au potentiel de croissance », explique-t-il. « La motivation et l’ambition de notre équipe sont énormes. » — Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre ION ? Bert Viaene : « Avant ION, j’ai été réviseur d’entreprises pour EY, à Bruxelles. J’ai également travaillé deux petites années à Londres et, peu à peu, je me suis consacré exclusivement à l’immobilier. Rejoindre les rangs d’ION était donc un grand changement pour moi : je quittais une entreprise internationale pour un promoteur immobilier modeste, mais extrêmement ambitieux comptant huit collaborateurs. Ce qui m’a alors attiré était, d’une part, le professionnalisme et cette recherche de qualité. Tout ce que l’on fait ici, des présentations aux brochures en passant par les reportings, doit être parfait. D’autre part, il y avait cette motivation énorme. La rapidité et la flexibilité sont depuis toujours un atout majeur d’ION. S’il faut trois mois à un concurrent pour soumettre une offre, nous faisons en sorte d’aller plus vite. Mais toujours avec professionnalisme. »
— Parvenez-vous à préserver cette rapidité, maintenant que l’équipe est bien plus nombreuse ? « Notre manière de faire a évidemment changé. Au départ, nous travaillions tous les uns à côté des autres, ce qui nous permettait de prendre rapidement des décisions. Aujourd’hui, nous essayons de préserver cette flexibilité en nous organisant en unités commerciales et de service. Les unités commerciales sont réparties par région. Outre les deux unités en Flandre occidentale, nous avons les unités commerciales Flandre orientale, Bruxelles/Brabant et Anvers/Limbourg. Chacune d’elles est gérée par un manager responsable de tous les projets dans cette région. Les unités de service sont des prestataires de services généraux : juridique, technique, financier, etc. Toutes ces personnes travaillent de concert, car notre objectif n’est pas que chaque unité commerciale opère de son côté. »
— Comment ION évoluera-t-elle encore, selon vous ? « Nous sommes de nouveau à un tournant de notre existence. Nous venons de clôturer avec succès le tour de table pour notre deuxième fonds de développement (Premier Development Fund 2), avec un montant de plus de 120 millions d’euros. Notre premier fonds datait de 2015 et nous avions, à l’époque, déjà constaté une accélération de la croissance.
Je m’attends donc à une nouvelle hausse, pas forcément au niveau du personnel, mais plutôt dans le nombre de projets. Nous continuerons à étendre nos activités dans toute la Belgique et entendons nous concentrer davantage sur Anvers, Bruxelles et la Wallonie.
'Même maintenant que nous avons grandi, nous parvenons à préserver notre flexibilité.
Nous tâcherons bien sûr de toujours porter un regard critique sur les chiffres et veillerons à garder les pieds sur terre. »
— Quel est votre plus beau souvenir au sein d’ION ? « Sur le plan professionnel, je peux mentionner de nombreuses réussites, les efforts communs sont en particulier vraiment formidables. Mais au-delà de cela, nous avons aussi réalisé bon nombre de beaux projets avec ION. Je me souviens d’un Summer Event lors duquel des collègues ont fait un sketch hilarant dans lequel ils imitaient de manière saisissante nos CEO Davy et Kristof. Tout le monde pleurait de rire. Voilà qui définit également bien ION. On travaille dur, mais on sait aussi faire la part belle au fun. »
Des projets urbains complexes
ION s’est développée en termes d’effectifs, mais également au niveau du type de projets. Bert Viaene : « Lorsque j’ai commencé, nous ne réalisions pratiquement que des projets résidentiels, plus spécifiquement dans certaines niches telles que les chambres d’étudiants. Le succès était au rendez-vous, mais vous ne pouvez jamais vraiment évoluer dans ces niches. À un moment donné, nous disposions en interne de l’expertise nécessaire pour commencer à développer des projets variés et complexes. Je pense notamment à de nouveaux quartiers comme Niefhout ou Suikerpark. L’avenir est là, selon moi. »