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Perles d'architecture La Fábrica + L'Église de la lumière

L'opulence rebelle et utopique

L'impressionnante architecture postmoderniste de Ricardo Bofill n'a pas de limites. Certains le surnomment le « caméléon de l'architecture », d'autres le connaissent comme l'architecte qui rêve d'offrir un palais à tout le monde. Même ses immeubles à appartements ressemblent à des temples.

LA FÁBRICA

BARCELONE

Ricardo Bofill a pris ses quartiers dans cette cimenterie abandonnée, à deux pas de Barcelone. Il a détruit 22 des 30 silos de ciment, ce qui lui a pris deux ans. Les silos restants forment La Fábrica : un impressionnant complexe où l'architecte vit et travaille encore aujourd'hui. Le bâtiment reflète parfaitement son style : la fusion de l'ancien et du neuf ainsi que la maîtrise de l'échelle, de la couleur et de la lumière. Simplicité et grandeur se complètent à merveille. À l'intérieur, on trouve une galerie, un espace de coworking, une bibliothèque et des petits salons. Les grandes et hautes fenêtres laissent entrer une débauche de lumière naturelle. Bofill a notamment utilisé de longs rideaux pour délimiter les pièces.

Toujours paré au combat

Avant de devenir architecte, Tadao Ando était boxeur. Un talent qui l'a rendu plus fort. Il l'a expliqué en interview : « Quand vous vous battez, vous vous tenez sur un ring de boxe où personne ne viendra vous aider. Vous ne pouvez compter que sur vous-même. En architecture, c'est exactement la même chose. Personne ne vous viendra en aide. »

Une église pas comme les autres. Un édifice en béton armé d'à peine 113 mètres carrés, où la lumière définit et crée la dimension spatiale. Le véritable pouvoir du bâtiment réside dans sa symbolique. L'architecture renforce à la fois le pouvoir de la lumière et celui de la prière. Pour Tadao Ando, architecte autodidacte, l'élément principal est l'ouverture cruciforme dans la façade arrière, qui permet à la lumière de se refléter sur le sol.

ÉGLISE DE LA LUMIÈRE IBARAKI JAPON

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