Parole de Jerusalem - Juillet/Aout 2025

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PAROLE DE JÉRUSALEM

LE LION D’ISRAËL SE DRESSE DEVANT L’IRAN

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.

Nos principaux objectifs sont :

• Se tenir aux côtés d’Israël ;

• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient ;

• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte. Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :

• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour ;

• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.

PAROLE DE JÉRUSALEM

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Directeur National : Judicaël Mounguengui BP: 18014 - Libreville, Gabon contact@icej-gabon.org

Tel: (+241)-074285574; (+241)-066248050

Traduction et adaptation: Catherine Pierre-Léandre

Administration : Josiane Brassac josbra@me.com

ROSH CHODESH POUR LES FRANCOPHONES

Une réunion hebdomadaire, organisée par l’ICEJ France à lieu par Zoom, tous les vendredis soir de 20h à 21h (heure d’Europe centrale) pour prier ensemble en français pour Israel. En plus, une fois sur deux, une deuxième heure supplémentaire est rajoutée de 21 h à 22h. Pour vous connecter et participer, veuillez utiliser le lien suivant : on.icej.org/RCPanelist

Chers amis, Le 13 juin, nous avons été réveillés en sursaut à 3 heures du matin par des alertes urgentes sur nos téléphones portables. La guerre d’Israël contre le terrorisme a atteint un nouveau sommet lorsque le Premier ministre Benjamin Netanyahou a ordonné une opération d’envergure contre les principaux dirigeants, les sites nucléaires et les capacités de missiles balistiques de l’Iran. L’Iran a rapidement riposté et, soudain, Israël a connu une intensité de guerre sans précédent, avec des centaines de missiles balistiques géants qui ont commencé à pleuvoir sur Tel-Aviv, Haïfa, Beer-Sheva et d’autres grandes villes.

Au moment où j’écris ces lignes, douze jours plus tard, le bilan en Israël s’élève à 28 morts et plus de 3 000 blessés. La situation aurait pu être pire, chaque missile étant équipé d’une ogive massive. Mais nous remercions Dieu pour sa main protectrice, pour les systèmes antimissiles israéliens et pour la sécurité des abris antiaériens. Nous prions également pour que le cessez-le-feu récemment déclaré soit désormais respecté.

Notre équipe humanitaire s’est rapidement mobilisée pour apporter une aide d’urgence aux personnes blessées et sans abri suite aux tirs de missiles iraniens. Plus de 10 000 Israéliens ont perdu leur maison ces 12 derniers jours. Nous aidons autant de personnes que possible, même si nos efforts de reconstruction se poursuivent à la frontière de Gaza. Restez à nos côtés pour témoigner de l’amour de Jésus à Israël.

Les succès militaires d’Israël contre l’Iran marquent un tournant majeur pour le Moyen-Orient. Pour moi, cela ressemble à la chute du mur de Berlin et à l’effondrement de l’Union soviétique en 1989. Ce qui m’inspire le plus, c’est que ces événements étaient étroitement liés à la prière. Depuis des décennies, les chrétiens prient pour Israël et la région. Au sein de l’ICEJ, notre ministère de prière a reçu une attention croissante. Le jour des attentats terroristes du 7 octobre, nous avons transformé notre rassemblement mondial de prière hebdomadaire en un événement quotidien en ligne, tandis que notre chaîne de prière de Roch Hodech s’est rapidement étendue pour couvrir tout le mois, avec une prière ininterrompue 24h/24 et 7j/7 dans le monde entier. Israël et l’Iran sont toujours au cœur de nos prières.

Aujourd’hui, nos prières sont exaucées ! Je me souviens de l’histoire de « Pierre, retenu en prison, mais l’Église priait Dieu pour lui sans cesse » (Actes 12:5, LSG). Comme Pierre, toute cette région a été enfermée sous les fers et les chaînes de l’islam radical. Pourtant, tout comme l’ouverture d’un petit poste frontière à Berlin a entraîné la chute du communisme soviétique, nous vivons aujourd’hui un changement de paradigme similaire pour cette région et le monde. Puissent les chaînes tomber et les fers s’ouvrir !

Cette bataille ne se joue pas à Washington ni même à Jérusalem, mais dans les lieux célestes, comme l’a enseigné Paul dans Éphésiens 6:11-20. Je vous encourage à continuer de prier jusqu’à ce que nous voyions l’Église en Iran, au Liban, en Syrie et dans les autres pays voisins retrouver une pleine liberté.

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’un moment historique que beaucoup ont attendu avec impatience. Priez non seulement pour un changement politique en Iran, mais surtout pour une action du Saint-Esprit dans les Églises du Moyen-Orient. Et bien sûr, continuez à prier pour Israël !

Je tiens à vous remercier du fond du cœur pour le soutien que nous recevons du monde entier. En lisant ce magazine, vous découvrirez les nombreux projets réalisés grâce à votre aide. Continuez à nous soutenir par vos prières et vos dons pour bénir Israël en cette période unique de crise et d’opportunité.

Que le Seigneur vous bénisse de Sion.

PHOTO DE COUVERTURE : Illustration du Lion de Juda rugissant au-dessus du régime islamique en Iran. (Généré par IA)

Benjamin Netanyahu places a prayer into the Western Wall ahead of ‘Operation Rising Lion’. (Credit: GPO photo)

ISRAËL, LE LION SE LÈVE

- PAR LE DR JÜRGEN BÜHLER, PRÉSIDENT DE L’ICEJ

Dans la nuit du 13 juin, Israël a lancé une campagne aérienne soudaine et puissante contre les principaux dirigeants du régime iranien, ses installations nucléaires et ses capacités de missiles balistiques. Les mollahs de Téhéran considéraient Israël comme un « pays à une seule bombe », ce qui signifie qu’une seule bombe nucléaire suffirait à détruire le pays tout entier. À maintes reprises, les dirigeants iraniens ont menacé de rayer Israël de la carte. L’Iran représente ainsi une menace existentielle pour la survie nationale d’Israël. Cette nation s’est construite sur le mandat d’être un refuge pour les Juifs du monde entier et de garantir que la Shoah ne se reproduise plus jamais. Alors qu’Israël espère conclure son opération exceptionnelle contre cette menace, ne nous y trompons pas : les ambitions de l’Iran ne se limitaient pas à la sombre vision d’anéantir l’État juif, elles visaient également à abattre le « Grand Satan » qu’est l’Amérique et, avec lui, le monde occidental tout entier. Comme l’a admis le chancelier allemand Friedrich Merz lors du récent sommet du G7, Israël « fait le sale boulot à notre place » pour enfin faire face à la menace mondiale de l’Iran. Dans son discours à la nation après cette première vague d’attaques, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a baptisé la campagne militaire « Rising Lion ». La veille, il avait reçu le nouveau dirigeant argentin Javier Milei, un fervent ami d’Israël.

Alors qu’ils se rendaient ensemble au Mur occidental pour prier, Netanyahou semblait en paix avec lui-même et a glissé un petit mot en hébreu dans les pierres anciennes du Kotel. Il contenait une citation de la prophétie de Balaam sur Israël, rapportée dans le Livre des Nombres : « C’est un peuple qui se lève comme une lionne, Et qui se dresse comme un lion … » (Nombres 23.24). Le message était clair : Israël, le Lion, s’est levé !

Il y a moins de deux ans, Israël ne ressemblait pas à un lion qui se lève. Le 7 octobre 2023, Israël a été pris de court par une attaque terroriste massive, exactement le jour du 50e anniversaire de la guerre du Kippour, alors qu’il avait déjà été pris au dépourvu par ses ennemis en octobre 1973. Pourtant, ce 7 octobre a été pire que celui de 1973. Dans les années qui ont précédé ce jour fatidique, il y a deux ans, les Israéliens ont été assurés à maintes reprises que le pays disposait de la barrière frontalière de haute technologie la plus sûre au monde autour de Gaza, et que le Hamas n’oserait jamais attaquer Tsahal. Avec quelque 1 200 victimes, principalement des civils, et 251 Israéliens pris en otage, le 7 octobre a été ce que le président Isaac Herzog a décrit comme la pire journée pour le peuple juif depuis la Shoah.

À bien des égards, Israël est encore traumatisé par les crimes barbares commis à la frontière de Gaza, mais il se remet de ses blessures et riposte avec force. Il a d’abord

Benjamin Netanyahou place une prière tirée de Nombres 23:24 sur le Mur occidental avant l’opération « Lion qui se lève ».

(Crédit: GPO photo)

frappé le Hamas à Gaza, puis le Hezbollah au Liban. Ce que personne n’aurait pu prévoir il y a deux ans s’est produit. Le Hamas a été considérablement affaibli et, en quelques semaines, le Hezbollah a perdu toute sa direction et la grande majorité de ses 150 000 missiles et roquettes pointés sur Israël. Les prophéties de Balaam dans Nombres font également référence à Israël comme à un lion : « Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne: Qui le fera lever? » (Nombres 24.9)

En effet, le Hamas a réveillé le Lion d’Israël le 7 octobre, et cette nation a désormais déchiré ses ennemis et transformé le MoyenOrient de manière radicale et positive. Le Hamas est considérablement affaibli. Le Hezbollah se conforme désormais à la demande du gouvernement libanais de ne pas entraîner le pays dans une nouvelle guerre avec Israël. Le régime d’Assad en Syrie, autre allié de l’Iran qui a réprimé et massacré son propre peuple et menacé Israël, s’est effondré. Et maintenant, Israël cible enfin directement l’Iran, la

EN EFFET, LE HAMAS A RÉVEILLÉ LE LION D’ISRAËL LE

7 OCTOBRE

DIEU LUI-MÊME EST LE VÉRITABLE LION

COMBATTANT POUR SON PEUPLE !

tête de la pieuvre du terrorisme. L’Iran a été confronté et perd une grande partie de son influence néfaste au Moyen-Orient et dans le monde. Le Lion d’Israël s’est bel et bien levé !

La Bible fait souvent référence à Israël comme à un lion. Dans ses paroles prophétiques sur Juda, le patriarche Jacob déclare : « Juda est un jeune lion ; … il se couche comme un lion ; et comme un lion, qui le réveillera ?» (Genèse 49.9). Deux autres tribus, Dan et Gad, bénies par Moïse ressemblaient à des lions (Deutéronome 33.20 et 22). Certains des hommes vaillants de David étaient des guerriers « dont la face était comme celle d’un lion » (1 Chroniques 12.8). Le trône de Salomon et les œuvres d’art de l’intérieur de son Temple étaient ornés de représentations de lions (1 Rois 7.29 et 36 ; 10.19 et suivants). Ces décorations du Temple, ornées de lions, nous rappellent que Dieu lui-même est le véritable Lion combattant pour son peuple !

Au début de la guerre à Gaza, j’ai visité le zoo de Jérusalem avec ma femme et ma fille.

À cette époque, la bataille à Gaza était particulièrement intense et des reportages de combats au corps à corps faisaient la une des journaux. Ma femme était assise sur un banc du magnifique parc, priant pour les soldats de Gaza et lisant les rapports sur deux autres jeunes soldats israéliens tués à Gaza, lorsqu’elle entendit un rugissement intense provenant de la cage aux lions. Nous nous sommes approchés de l’enclos et avons vu le puissant lion mâle perché sur un perchoir, accompagné d’un lionceau accroupi devant le père. Le lionceau était recouvert de l’immense crinière du père.

C’était une image de ce que nous voyons aujourd’hui. On voit le petit lion se lever et on en parle dans tous les médias du monde. Ce que les commentateurs politiques ne comprennent pas, cependant, c’est que c’est le grand lion que nous entendons rugir. Joël entend le Seigneur rugir depuis Sion alors que les nations se rassemblent contre Israël (Joël 3.16). Dans l’Apocalypse, Yeshoua luimême est appelé « le Lion de la tribu de Juda » (Apocalypse 5.5). Il rugit et agit en faveur de son peuple Israël.

On me demande parfois comment soutenir Israël, une nation pleine de défauts. Les prophéties de Balaam citées plus haut contiennent une leçon intéressante. Guidé par le Saint-Esprit, Balaam fait une déclaration stupéfiante : « Il n’aperçoit point d’iniquité en Jacob, Il ne voit point d’injustice en Israël; L’Éternel, son Dieu, est avec lui, Il est son roi, l’objet de son allégresse.» (Nombres 23.21)

Un simple coup d’œil aux chapitres précédents révèle qu’Israël était en réalité dans un état spirituel précaire. Le peuple parla « contre Moïse et contre Dieu » pour les avoir fait sortir d’Égypte (Nombres 21.4-9). Même Moïse a perdu son droit d’entrer en Terre promise en réagissant mal devant une autre rébellion (Nombres 20). À maintes reprises, Israël s’est rebellé contre Dieu et son chef choisi. Certains soulèvements provenaient même du cercle restreint des dirigeants de Moïse, ce qui aurait été une raison suffisante pour juger et condamner Israël. Mais lorsque Balaam sortit pour maudire Israël, il dut proclamer : « Il n’aperçoit point d’iniquité en Jacob, Il ne voit point d’injustice en Israël. » (Nombres 23.21)

Le point de vue de l’homme diffère toujours de celui de Dieu, déterminé par le ministère et le sacrifice constants dans le Tabernacle, ainsi que par les promesses et les desseins de l’alliance éternelle de Dieu pour son peuple. Cela était vrai non seulement

pour Israël, mais aussi pour les croyants chrétiens d’aujourd’hui. Chacun de nous continue de pécher, de se refroidir, de ne pas se conformer aux normes divines. Dieu a de nombreuses raisons de nous condamner et de nous abandonner. Mais il nous regarde à travers l’œuvre achevée du Christ sur la Croix. Paul le dit si bien dans 2 Timothée 2.13 : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » Cela reste vrai aussi pour Israël. Regardons donc son peuple avec les yeux de Dieu. Certes, Israël n’est pas parfait, mais demandez à Dieu de vous donner sa vision céleste d’Israël. Enfin, nous assistons aujourd’hui au Moyen-Orient à une dynamique prophétique qui caractérise Israël depuis sa renaissance moderne en 1948 et que l’on retrouve chez de nombreux prophètes hébreux. Israël s’impose de plus en plus comme une force régionale, voire mondiale, avec laquelle il faut compter. Au début de la récente attaque contre l’Iran, le ministère israélien des Affaires Étrangères a informé sur WhatsApp qu’un pays arabe collaborait avec Israël, craignant d’être le prochain sur la liste. L’influence d’Israël ne cesse de croître, un respect toujours croissant qui existe depuis la guerre d’indépendance de 1948. La guerre des Six Jours et la guerre du Kippour, toutes deux menées contre plusieurs nations arabes, ont été des victoires miraculeuses qui ont stupéfié le monde arabe. Quel respect Israël aurat-il encore après avoir affronté et vaincu l’Iran, tyran régional ?! La récente victoire d’Israël sur le Hezbollah et la rapide défaite du régime terroriste iranien, l’excellence opérationnelle des services de renseignements israéliens et les dégâts relativement limités subis par Israël après avoir encaissé des centaines de frappes de missiles balistiques sont même considérés par les Israéliens laïcs comme miraculeux et comme une œuvre de la Providence. Lors d’une récente émission en direct, un présentateur de journal télévisé israélien laïc a sorti son livre de psaumes, a coiffé sa kippa et a lu un psaume d’action de grâce à l’antenne ! Il a ajouté qu’Israël est bel et bien « le pays des signes et des prodiges ».

Le prophète Ésaïe, au chapitre 43, décrit Israël comme le serviteur de Dieu revenu des

ENFIN, NOUS ASSISTONS AUJOURD’HUI AU MOYEN-ORIENT À UNE DYNAMIQUE PROPHÉTIQUE QUI CARACTÉRISE ISRAËL DEPUIS SA RENAISSANCE MODERNE EN 1948 ET QUE L’ON RETROUVE CHEZ DE NOMBREUX PROPHÈTES HÉBREUX.

extrémités de la terre (Ésaïe 43.8 et suivants). À plusieurs reprises, Dieu encourage la petite nation en lui rappelant qu’il est celui qui la soutient. À trois reprises au chapitre 41, Dieu ordonne : « Ne craignez pas !» (Ésaïe 41.10, 13 et 14), affirmant que c’est Lui qui « les soutient de sa droite ». Dieu leur donne un nom inhabituel : « Vermisseau de Jacob ». Pourtant, en tant que Rédempteur d’Israël, il se vante de ses grands desseins pour ce peuple humble.

« Voici, je fais de toi un traîneau aigu, tout neuf, Garni de pointes; Tu écraseras, tu broieras les montagnes, Et tu rendras les collines semblables à de la balle.» (Ésaïe 41.15-16)

Invariablement, je pensais à ces passages lorsqu’Israël a rapidement éliminé 3 000 terroristes du Hezbollah en un instant lors de l’incroyable « opération de téléavertisseur » l’année dernière, et aujourd’hui, de nombreux hauts dirigeants iraniens ont été traités de la même manière. C’est véritablement miraculeux. En réalité, tous ceux qui ont touché Israël ces deux dernières années, l’Iran et tous ses mandataires terroristes, se sont brûlé les mains, jusqu’aux mollahs de Téhéran.

Le prophète Zacharie décrit une dynamique similaire. Il décrit un Israël de retour sur sa terre et à Jérusalem. Israël se trouve confronté à de grands défis et est encerclé par des armées ennemies qui tentent d’assiéger la ville. Cependant, l’issue est glorieuse… « En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda Comme un foyer ardent parmi du bois, Comme une torche enflammée parmi des gerbes … En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, Et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David ; La maison de David sera comme Dieu... En ce jour-là, Je m’efforcerai de détruire toutes les nations Qui viendront contre Jérusalem. » (Zacharie 12.6-9)

Ésaïe et Zacharie prédisent tous deux une époque, dans les derniers jours, où le Lion se lèvera et jugera les forces du mal qui entourent Israël. Ou, en termes plus séculiers, comme l’a déclaré le chancelier allemand Friedrich Merz : « Israël fait le sale boulot pour nous tous. »

Nous assistons sans aucun doute à un changement radical de paradigme qui offre

une formidable opportunité de changement au Moyen-Orient au cours des prochaines décennies. Les populations du Liban, voire de Syrie et d’Iran, pourraient avoir la chance d’un avenir meilleur. Pour les chrétiens du Moyen-Orient en particulier, cela pourrait signifier un nouveau jour de liberté. Cela pourrait également signifier que nous verrons bientôt les toutes premières délégations de chrétiens du Liban, d’Iran et d’autres pays de la région se joindre à nous pour la Fête des Tabernacles à Jérusalem !

Une de mes proches a de la famille en Iran. Lors d’un appel récent, elle m’a dit que sa famille dansait sur le toit à Téhéran pour célébrer la possibilité de la liberté. Il est intéressant de noter que l’ancien drapeau iranien représentait un lion tenant une épée à la main. Benjamin Netanyahou a peut-être aussi pensé à un autre lion qui se levait lorsqu’il a nommé la campagne militaire contre les ayatollahs : le peuple iranien qui se lève lui aussi vers la liberté. Nous ne le saurons peut-être jamais, mais tout cela nous donne de nombreuses raisons de prier.

En cette période historique, j’encourage chacun à se rapprocher de Dieu par la prière et par sa parole. Prions pour Israël, afin que ce « petit lion » continue d’être divinement protégé et que Dieu accorde à ses dirigeants sagesse et détermination pour assurer la paix.

Priez pour que le rugissement du Lion de la tribu de Juda, Yeshua, le Messie promis, soit entendu plus clairement que jamais, en Israël et parmi les nations.

Priez pour les nations voisines d’Israël, et en particulier pour les Églises du Liban, de Syrie et d’Iran, afin qu’elles bénéficient d’une protection spéciale d’en haut. Ayons confiance en Dieu : les bouleversements actuels dans la région les amèneront à reconnaître que « le Seigneur est Dieu !»

N’hésitez pas à vous joindre à notre rassemblement mondial de prière quotidien sur Zoom, où des centaines d’intercesseurs prient pour Israël et la région. Au plaisir de vous y retrouver.

1. An image circulating on social media of two lions bearing the flags of Israel and the State flag of Iran.

LA FIN MÉRITÉE DES MENSONGES NUCLÉAIRES IRANIENS

Alors que le conflit à enjeux élevés entre Israël et l’Iran se déroulait ces dernières semaines, deux versions contradictoires s’affrontaient sur les raisons de cette situation. Alors que les retombées de la victoire naissante d’Israël dans cette confrontation historique se poursuivent, il demeure impératif que les dirigeants mondiaux déterminent laquelle des versions contient la vérité, car entretenir des bêtises sur une question aussi importante que les armes nucléaires peut être extrêmement périlleux pour tous.

L’une d’elles soutenait que l’Iran était une nation pacifique qui développait un programme nucléaire uniquement à des fins civiles bénignes. De plus, les responsables iraniens négociaient de bonne foi avec les États-Unis concernant leurs efforts légitimes d’enrichissement d’uranium, jusqu’à ce qu’Israël fasse échouer ces négociations par malveillance en lançant l’opération « Rising Lion ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé que « l’Iran n’avait rien fait de mal » et que le président américain Donald Trump, en lançant sa mission anti-bunker « Midnight Hammer » tout en appelant de manière mensongère à davantage de négociations, avait « trahi » la voie diplomatique respectueuse. Le président russe Vladimir Poutine a reconnu que les attaques coordonnées israéliennes et américaines contre les sites nucléaires iraniens étaient « sans fondement ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan est allé encore plus loin, qualifiant les frappes militaires israéliennes contre le programme nucléaire iranien de « criminelles », de « folles » et d’actes de « terrorisme d’État », tout en ajoutant que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait désormais surpassé Adolf Hitler en matière de crimes de génocide.

L’autre récit nous invite à porter un regard plus mesuré et objectif sur les origines et les objectifs déclarés du régime clérical qui règne en Iran depuis la Révolution islamique de 1979. C’est à cette époque que l’ayatollah Ruhollah Khomeini a pris le pouvoir à Téhéran, porté par le fondamentalisme islamique. Ce dernier s’appuyait sur son message selon lequel le monde

arabe et musulman avait subi des défaites et des humiliations répétées face à Israël sur le champ de bataille, car il avait abandonné les principes fondamentaux de l’islam. Mais s’ils revenaient à la pure foi islamique enseignée par le prophète Mahomet au VIIe siècle, prêchait Khomeini, cela plairait à Allah et il leur accorderait la victoire, d’abord sur l’État juif, puis la conquête du monde.

Une fois installés à Téhéran, les ayatollahs étaient déterminés à exporter leur révolution dans toute la région. Ainsi, les mollahs organisèrent rapidement l’assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate, le dirigeant arabe qui venait de conclure une paix historique avec Israël. Les ayatollahs ont également favorisé l’essor du Hezbollah au Liban et inculqué à ses rangs les vertus des missions suicides, inspirant ainsi le double attentat à la bombe contre l’ambassade des États-Unis et la caserne des Marines à Beyrouth, qui a coûté la vie à des centaines d’Américains.

Dès le départ, le régime chiite radical a délibérément ciblé l’Amérique comme le « Grand Satan » et Israël comme le « Petit Satan », estimant que ces deux nations étaient les seules à prendre au sérieux ses sombres ambitions mondiales et à pouvoir les en empêcher. Le reste du monde était perçu comme trop faible, crédule ou endormi pour les arrêter. Malheureusement, ils ont eu largement raison pendant toutes ces décennies.

Le complot iranien contre Israël visait à encercler l’« entité sioniste » d’un « cercle de feu » sous la forme de milices mandatées bien entraînées et armées. Le Hezbollah est devenu l’« équipe A » des milices terroristes mondiales, menant des attentats meurtriers contre des cibles juives et israéliennes

jusqu’en Argentine. Ils ont finalement accumulé un arsenal colossal de plus de 150 000 roquettes, dépassant la puissance militaire de la plupart des nations. Le Hamas, bien que sunnite, a accepté le financement, l’entraînement, l’armement et le soutien des religieux chiites. Des milices djihadistes similaires ont été recrutées parmi les Arabes chiites dans un Irak déchiré par la guerre et parmi les séparatistes houthis au Yémen, tandis que la minorité alaouite de Syrie, dirigée par la dynastie de la famille Assad à Damas, est devenue de plus en plus soumise à Téhéran.

Par ailleurs, l’Iran avait tiré une douloureuse leçon de sa guerre de huit ans avec l’Irak, de 1980 à 1988. Alors que Saddam Hussein lançait des centaines de missiles Scud sur les plus grandes villes iraniennes, loin derrière les lignes de front, les ayatollahs ont compris qu’il s’agirait d’un système d’armes à portée de main pour terroriser le cœur civil d’Israël. C’est ainsi que débuta son ambitieux programme de missiles balistiques, soutenu par une agence spatiale satellitaire qui servait principalement de couverture pour tester les moteurs de ses missiles Shahab longue portée.

Enfin, l’Iran se lança dans une quête clandestine d’armes atomiques sous couvert d’un programme nucléaire pacifique. Les dirigeants israéliens connaissaient l’existence du programme de Téhéran et ses visées génocidaires contre l’État juif depuis au moins le gouvernement Rabin au début des années 1990, mais le monde a été beaucoup plus lent à rassembler les pièces du puzzle. L’Iran, une fois de plus, a tiré une autre leçon essentielle de la destruction par Israël de

avions israéliens prêts à décoller dans le cadre de l’opération
Lion Opération
Le lion se lève » (Credit: IDF Photo)
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Un missile iranien explose dans le centre de Tel-Aviv.

la centrale nucléaire irakienne d’Osirak en 1981 et du réacteur nucléaire secret syrien de Khyber en 2009. En réponse, les dirigeants iraniens décidèrent de répartir leurs installations nucléaires sur plusieurs sites, de dupliquer de nombreuses fonctions clés, telles que de multiples cascades de centrifugeuses pour l’enrichissement de l’uranium, et d’enfermer les composants vitaux de leur programme nucléaire dans des structures fortifiées souterraines et profondes.

Alors que le monde commençait à prendre conscience de la duplicité de l’Iran, l’Agence internationale de l’énergie atomique commença à surveiller et à inspecter l’usine de conversion d’Ispahan et d’autres sites nucléaires, une obligation imposée à l’Iran en tant que signataire du Traité de non-prolifération nucléaire. Ainsi commença le jeu du chat et de la souris, l’opposition iranienne dénonçant rapidement Téhéran en 2002 pour ses activités d’enrichissement dissimulées sur le site secret de Natanz. Le « troisième groupe européen » composé de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni entama alors des négociations directes avec les responsables iraniens pour tenter de contenir le réseau croissant de sites nucléaires. Mais au cours de ces discussions, les Européens furent profondément contrariés d’apprendre en 2009 l’existence d’une usine d’enrichissement d’uranium secrète et fortifiée encore plus grande, enfouie au cœur d’une montagne à Fordo. Pourtant, ils ont semblé se remettre rapidement du choc en s’associant à l’administration Obama pour poursuivre les

négociations avec l’Iran jusqu’à la conclusion de l’accord JCPOA en 2015.

Depuis, l’Iran a utilisé les aides financières du président américain Barack Obama et l’assouplissement des sanctions pour étendre son influence, utilisant cette manne de milliards de dollars pour renforcer son vaste réseau régional d’armées par procuration. Mais lorsque Trump est arrivé à la Maison Blanche, il a retiré les États-Unis de l’accord JCPOA en raison de ses clauses de caducité défectueuses, de l’absence d’obligation de démanteler le programme nucléaire iranien et de son incapacité à gérer le soutien de Téhéran aux groupes terroristes, son accumulation de missiles balistiques et d’autres comportements répréhensibles.

Alors que le président Joe Biden a rétabli la politique d’apaisement d’Obama envers l’Iran,

Une policière israélienne tient un bébé sorti des décombres d’un missile iranien.

(Crédit : police israélienne)

les attentats terroristes de masse du Hamas du 7 octobre ont finalement contraint Israël à passer à l’offensive contre la « ceinture de feu » iranienne qui l’entoure. Après avoir fustigé le Hamas et le Hezbollah, et après le retour de Trump au pouvoir, Jérusalem a enfin retrouvé la confiance nécessaire pour affronter directement la source de la menace existentielle qui pèse sur elle : le régime radical iranien.

Dans ce contexte, Israël a en réalité fait preuve de beaucoup de patience et de prudence dans ses relations avec l’Iran, choisissant plutôt de s’engager dans une longue guerre de l’ombre, faite d’opérations secrètes qui ont infligé des revers temporaires au programme nucléaire de Téhéran, sans porter de véritable coup fatal. Israël a également toujours fait preuve d’une grande ouverture et d’une grande transparence face à cette menace croissante pour son existence, Netanyahou en particulier avertissant le monde à chaque occasion de ne pas croire les mensonges de l’Iran sur ses intentions nucléaires pacifiques.

En effet, il serait insensé de croire les assurances de Téhéran alors qu’il enrichit agressivement de l’uranium à 60 % de pureté, un uranium sans usage civil pacifique et dangereusement proche de l’uranium de qualité militaire. L’Iran dissimulait ses installations nucléaires, les renforçait sous terre, les fermait aux inspections, reproduisait les étapes de développement d’armes nucléaires et a même été surpris en train de concevoir des détonateurs nucléaires et de forger du métal transformé pour lui donner la forme caractéristique d’une ogive atomique. L’AIEA a même récemment conclu que l’Iran possédait suffisamment d’uranium hautement enrichi pour fabriquer rapidement au moins neuf bombes atomiques.

Enfin, l’Iran a utilisé les récentes négociations avec les envoyés de Trump comme prétexte pour se lancer dans une course effrénée à la bombe ! Alors, qui a trompé qui ? Dans la mesure où le président Trump a trompé les Iraniens en leur faisant croire qu’un sixième cycle de négociations aurait lieu à Oman, ou qu’il ne bombarderait pas Fordo avant deux semaines, le régime maléfique et fourbe de Téhéran a obtenu ce qu’il méritait depuis longtemps.

Des équipes de secours israéliennes au milieu des décombres d’immeubles touchés par un missile iranien. (Crédit : photo AP)

(Crédit : capture d’écran vidéo)

AIDEZ

LES ISRAÉLIENS BLESSÉS ET SANS ABRI VICTIMES DES CRUELS

Alors que les Israéliens tentaient de dormir trois nuits après le début de la guerre entre Israël et l’Iran, un missile iranien doté d’une ogive d’une demi-tonne s’est soudainement abattu sur un quartier résidentiel de Bat Yam, près de Tel-Aviv. En un éclair, des vies ont été brisées et des maisons ont été déchiquetées, tandis que des éclats de verre pleuvaient dans toutes les directions. Ce quartier paisible s’est instantanément transformé en un spectacle effroyable : épaisse fumée, cris de peur, monticules de décombres, voitures renversées et sirènes hurlantes. C’était le point zéro de la frappe de missile la plus meurtrière jamais perpétrée par l’Iran dans sa tentative désespérée de faire couler le sang israélien depuis le lancement de l’opération « Rising Lion » par Tsahal le 13 juin.

« Il ne reste plus rien. Plus de maison. C’est fini », a crié Yivgenya Dudka, le regard incrédule face à son appartement effondré, selon l’AFP.

Le missile a frappé le sixième étage d’un grand immeuble, provoquant l’effondrement d’un côté entier. L’onde de choc a endommagé les bâtiments et les voitures sur plusieurs pâtés de maisons à la ronde. Sept personnes ont été tuées, dont une fillette de 8 ans et un garçon de 10 ans. Des dizaines d’autres ont été blessées, certaines grièvement. D’autres ont survécu de justesse en atteignant les cages d’escalier ou les abris antiaériens juste à temps.

En quelques minutes, les équipes de secours rampaient à travers le métal tordu, les dalles de béton brisées et les meubles calcinés, cherchant à aider quiconque s’y trouvait. L’air nocturne était encore chargé de poussière et

MISSILES IRANIENS

de fumée. Les survivants, sous le choc, étaient assis sur les trottoirs, emmitouflés dans des couvertures. Certains parlaient aux premiers secours, d’autres serraient leurs téléphones ou les mains de leurs voisins, anxieux d’avoir des nouvelles de leurs proches disparus.

Lorsque l’équipe d’aide de l’ICEJ a visité Bat Yam deux jours plus tard, les destructions étaient incroyables ! Quelque 75 immeubles d’habitation ont subi de graves dommages, dont 22 étaient déjà voués à la démolition. Tandis que le maire de Bat Yam, Tsvika Brot, accompagnait notre équipe, il a tenté d’encourager tout le monde avec son plan accéléré de démolition des bâtiments dangereux et de reconstruction et de modernisation complètes du quartier en trois ans.

Mais la plupart des habitants étaient encore trop sous le choc pour envisager l’avenir dans plusieurs années. Des centaines de personnes sont désormais sans abri, évacuées vers des hôtels proches. Nombre d’entre elles sont âgées et ont besoin de médicaments encore enfouis dans leurs maisons détruites. Quelque 200 enfants de cinq écoles locales sont confrontés à l’incertitude quant à leur rentrée scolaire à la rentrée prochaine. Bat Yam abrite également de nombreuses familles d’immigrants juifs russes aux ressources limitées.

Constatant les dégâts, Nicole Yoder, vice-présidente de l’ICEJ chargée de l’aide et de l’alyah, a été choquée par les dégâts causés par l’explosion.

« Un tel niveau de dévastation est une première pour nous en Israël », a-t-elle observé. « Nous sommes profondément affectés par les vies perdues et profondément préoccupés par le sort des milliers de personnes déplacées ici et ailleurs en Israël, dont beaucoup sont sans protection sociale. »

Cinq jours après le début de cette escalade, au moins 24 civils ont été tués par plus de 400 missiles iraniens lancés sur le cœur côtier d’Israël. Près de 40 missiles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes à plusieurs niveaux, provoquant des scènes de destruction similaires dans

tout le pays. Quelque 600 personnes ont été blessées dans ces explosions, dont 10 sont toujours dans un état grave. Au total, on estime que 2 700 Israéliens sont désormais sans abri, la plupart ayant fui avec rien d’autre que leurs vêtements sur le dos.

Ces familles ont donc de nombreux besoins urgents : vêtements, nourriture, médicaments, couches et produits d’hygiène. Une fois ces besoins fondamentaux satisfaits, l’accent sera mis, dans les jours à venir, sur la restauration à long terme.

Selon le maire Brot, lorsque les familles évacuées auront reçu de la nourriture, un logement temporaire et d’autres produits de première nécessité, l’attention devra se porter sur les enfants.

« Les camps d’été thérapeutiques pour les enfants traumatisés sont essentiels dans l’immédiat, afin d’aider les enfants touchés à surmonter leur traumatisme au plus vite », a-t-il déclaré. « Ensuite, un soutien éducatif et de résilience sera apporté à ceux qui retourneront à l’école à l’automne et reconstruiront leurs maisons au plus vite. »

Alors que les Israéliens se blottissent dans des abris antiaériens en attendant la fin de ces bombardements nocturnes, ils se demandent une fois de plus qui sont leurs véritables amis. La réponse : des chrétiens comme nous ! Nous ne devons pas détourner le regard, mais intervenir pour aider ces Israéliens meurtris qui ont tout perdu.

De nombreuses familles israéliennes souffrent de la perte de leur foyer et de leurs proches. L’ICEJ est là, à Bat Yam, et dans tout Israël, en votre nom. Aidez-nous à répondre aux besoins urgents de ceux qui ont été laissés sans abri par les missiles d’un ennemi fanatique. Votre don à notre fonds « Israël en crise » peut nous aider à fournir des bons aux familles évacuées pour acheter de la nourriture, des vêtements et d’autres produits essentiels, et à offrir aux enfants des camps d’été thérapeutiques et d’autres soins d’urgence liés aux traumatismes. Alors, faites un don dès aujourd’hui !

Faites un don à : help.icej.org/ crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

Impact d’un missile à Bat Yam.

(Crédit : Flash90-Avshalom Sassoni)

HOMMAGE À YUDIT SETZ

POUR SES 40 ANNÉES DE LOYAUX SERVICES

En mai, notre équipe de Jérusalem s’est réunie pour une célébration spéciale en l’honneur de Yudit Setz, directrice adjointe de l’ICEJ AID, qui a franchi une étape incroyable avec ses 40 années de service dévoué au sein de l’Ambassade chrétienne ! Ce fut un voyage dans le temps, la direction de l’ICEJ partageant de précieux souvenirs de Yudit au cours des quatre dernières décennies. Une vidéo captivante a ensuite montré des photos de ses nombreuses activités de supervision de projets d’aide à travers Israël, souvent aux côtés de son mari Will, directeur du département à la fin des années 1980 et dans les années 1990.

Le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, a félicité Yudit pour son dévouement au service du Seigneur à Jérusalem, qui peut parfois être comme une fournaise ardente. Il l’a également remerciée d’avoir assumé la charge particulière des survivants de la Shoah en prenant soin d’eux dans notre Foyer de

Haïfa, et même d’avoir déménagé à Haïfa ces dernières années.

« Merci infiniment pour qui tu es, pour ta fidélité, ta constance, ton obstination ; autrement, tu ne serais pas ici aujourd’hui. Et merci à toi et à Will pour toutes vos contributions et pour tout ce que vous avez fait pendant toutes ces années au nom de l’ICEJ », a ajouté le Dr Bühler.

« De 1985 à aujourd’hui, vous avez toujours placé la barre très haut dans notre façon d’aider les Israéliens ordinaires dans la rue et les plus démunis », a déclaré David Parsons, vice-président principal et porte-parole de l’ICEJ.

Sa collègue de longue date, Nicole Yoder, vice-présidente de l’ICEJ pour l’Aide humanitaire et l’Alyah, a partagé quelques-unes de leurs anecdotes et expériences enrichissantes, issues de leur étroite collaboration au sein du département Aide humanitaire. Elle a félicité Yudit pour son sens relationnel et son plaisir de voir les gens s’épanouir et grandir.

« Je ne sais vraiment pas ce que nous aurions fait sans ton professionnalisme, sans ta connaissance culturelle, sans ta persévérance, sans ta foi, sans ce profond sentiment d’appel, sans ta maturité spirituelle et tes compétences relationnelles. Tu as été un exemple pour nous tous, et je sais que le Seigneur est profondément heureux », a déclaré Nicole.

Yudit se souvient d’avoir vécu six mois à Beyrouth en 1983, où elle a senti l’appel de Dieu pour le Moyen-Orient. En 1984, alors

qu’elle suivait une formation biblique en Suisse et cherchait Dieu pour sa prochaine étape, le Seigneur lui a clairement indiqué de se rendre en Israël pour la Fête des Tabernacles de l’ICEJ. Avec un billet d’avion ouvert, un sac à dos et aucune idée de ce qu’elle allait faire en Israël, elle partit le 7 octobre 1984. Ce fut un voyage sans direction précise, mais avec la confiance que Dieu la guiderait. Six mois plus tard, elle apprit que l’ICEJ, récemment fondée, recherchait un travailleur social pour superviser son nouveau département d’aide sociale.

« Cela s’est produit de manière si surnaturelle que je n’avais aucun doute : c’était bien là que Dieu voulait que je serve », se souvient Yudit.

En 1987, elle épousa Will et, ensemble, ils posèrent les bases de ce qui est aujourd’hui ICEJ AID. Yudit décrivit à quel point Israël était différent à son arrivée, évoquant les première et deuxième Intifadas et les nombreux défis auxquels elle fut confrontée, mais aussi les personnes incroyables que Dieu avait placées sur son chemin, les merveilleuses opportunités qu’elle y rencontra et les nombreux projets d’aide sociale qu’elle mena avant de confier la direction à Nicole Yoder.

« Sachez que la vie n’est peut-être pas facile, mais Lui et son amour sont toujours là. Je peux témoigner de l’incroyable fidélité de Dieu », a partagé Yudit.

La cérémonie de célébration s’est terminée par des prières pour Yudit et Will, qui poursuivent leur travail dévoué auprès des survivants de la Shoah et servent le Seigneur en Israël.

- PAR LAURINA DRIESSE

URIJA BAYER

Lors de notre Conférence internationale sur le leadership fin avril, l’ambassade chrétienne a invité un couple chrétien allemand, Gideon et Nellie Bayer, à venir témoigner de l’impact qu’a eu leur fils Urija en tant que croyant au sein de l’armée israélienne. Il combatait à Gaza fin 2023 lorsqu’il est tombé en service.

La famille Bayer s’est installée en Israël il y a plusieurs décennies pour servir les survivants de la Shoah, et ses trois enfants ont servi dans l’armée israélienne. Après la mort d’Urija, les parents ont discuté avec des officiers militaires des funérailles de leur fils, un chrétien allemand. Le rabbin de leur ville natale de Ma’alot a alors décidé qu’Urija était considéré comme un « Juste des Nations ». « Ses funérailles ont été très émouvantes », a expliqué son père Gideon. Normalement, un chrétien n’est pas enterré dans un cimetière juif, mais on lui a offert un lieu magnifique

HOMMAGE AUX CROYANTS

pour reposer. Ce furent les plus grandes funérailles jamais organisées à Ma’alot. Les écoles étaient fermées et les élèves étaient alignés dans la rue avec des drapeaux pour saluer le cercueil.

YARON LISCHINSKY

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été choquée et attristée d’apprendre le meurtre brutal de Yaron Lischinsky, 30 ans, et Sarah Milgrim, 26 ans, lors d’une fusillade devant le Musée juif de la capitale à Washington, DC, fin mai. Employés de l’ambassade d’Israël à Washington, le couple s’est présenté comme juif messianique et était sur le point de se fiancer. « Il s’agit d’un acte cruel et odieux de haine fanatique, alimenté par la vague d’antisémitisme qui se manifeste actuellement contre Israël et le peuple juif dans le monde entier. Nous condamnons le meurtre prémédité de ces deux membres du personnel de l’ambassade d’Israël, ainsi que l’incitation irresponsable à la haine contre l’État juif et son peuple qui l’a alimenté », a déclaré le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler. « Yaron a quitté l’Allemagne pour Israël avec la profonde conviction d’appartenir à cette nation. »

Outre sa présence à la même congrégation que Yaron et sa famille à Jérusalem, Jürgen se souvient également de l’avoir rencontré lors d’événements organisés par l’ICEJ-USA à Washington (voir photo).

Des centaines de dignitaires et de simples Israéliens ont assisté aux funérailles de Yaron à l’extérieur de Jérusalem, et le vice-président des opérations de l’ICEJ, Richard Van Der Beek, a déposé une gerbe au nom de l’ICEJ. L’ambassade chrétienne a également remis à la famille Lischinskly un livret contenant des centaines de messages de condoléances sincères reçus de chrétiens du monde entier.

Le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, et la vice-présidente de l’Aide et de l’aliyah, Nicole Yoder, ont récemment conduit une délégation de l’ambassade au village druze de Kisra, sur les collines de Galilée, près de la frontière libanaise, afin de réaffirmer notre engagement envers cette communauté ancestrale.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les dirigeants druzes israéliens sur des projets d’aide sociale pour leur communauté depuis plus de 15 ans. Cette visite a permis de réaffirmer nos liens d’amitié avec la minorité druze d’Israël qui, par sa légendaire hospitalité, nous a exprimé sa profonde gratitude pour notre soutien de longue

date aux projets éducatifs en faveur de sa jeunesse.

Nous avons visité une école primaire druze que l’ICEJ a récemment aidé à moderniser en y ajoutant une nouvelle salle de musique pour ses élèves créatifs. Tout le personnel nous a chaleureusement accueillis ; les enfants ont montré leurs talents lors d’une prestation émouvante de la chorale de l’école, accompagnée par un jeune élève qui avait commencé le piano l’année dernière.

Lors d’un délicieux repas, enseignants et élèves ont évoqué l’impact durable de l’aide de l’ICEJ et exprimé une profonde gratitude pour cette valorisation de leur communauté, au-delà des améliorations matérielles et des bourses.

- PAR NATIVIA SAMUELSEN

Les élèves de la chorale d’une école primaire druze se produisent dans la salle de musique rénovée.

UNE PROJECTION SPÉCIALE DU FILM « MISS SURVIVANTE DE LA SHOAH »

Un public juif et chrétien sélectionné a assisté à la projection spéciale du film « Miss Survivante de la Shoah » à notre siège mondial.

Fin avril, à l’occasion de Yom HaShoah, l’Ambassade chrétienne a organisé la projection spéciale d’un nouveau documentaire captivant mettant en scène deux résidentes de notre Foyer de Haïfa pour les survivants qui participent à un concours de beauté entre femmes âgées survivantes du génocide nazi contre les Juifs.

Ce documentaire primé, intitulé « Miss Survivante de l’Holocauste : un concours de beauté qui célèbre la vie », a été réa-

FÊTE CHAVOUOT

lisé par le cinéaste allemand Radek Wegzryn et présenté en première en Israël en début de semaine lors d’une projection publique à Haïfa. Ce film remarquable suit un concours de beauté pour des femmes survivantes de l’Holocauste, un événement biannuel lancé par Shimon Sabag, directeur de Yad Ezer L’Haver et partenaire caritatif local de l’ICEJ pour la gestion de notre Foyer de Haïfa pour les survivants de la Shoah.

Le film commémore avec respect l’immense tragédie de la Shoah, tout en remontant le moral grâce aux rires et aux plaisanteries des candidates âgées, qui célèbrent encore la vie après toutes ces années.

Le documentaire présente particulièrement deux des candidates. Tout d’abord, Rita Kasimov Brown, âgée de 95 ans, raconte sa naissance en Pologne et sa fuite, jeune fille, avec sa famille dans une forêt pour échapper aux Nazis et Tova Finger,

Le personnel du siège de l’ICEJ célèbre Chavouot avec un barbecue et un concours de cheesecake.

David Parsons, vice-président principal de l’ICEJ, et Richard Van Der Beek, vice-président des opérations, s’occupent du barbecue.

- PAR LAURINA DRIESSE

âgée de 102 ans, raconte sa survie douloureuse à trois camps de concentration al lemands.

Tout en révélant leurs histoires déchirantes à l’écran, le film enchaîne également des scènes captivantes montrant les préparations des 14 candidates pour la grande soirée. L’humour naturel et spontané de ces femmes courageuses et charmantes crée un film qui emmène le spectateur dans un voyage inoubliable et vivifiant, fait de larmes et de rires.

Plus tard dans la semaine, l’ICEJ a accueilli Radek Wegzryn pour la première du film à Jérusalem, devant un public juif et chrétien trié sur le volet, à notre siège mondial. En regardant le film, certains invités ont essuyé des larmes en méditant sur ces histoires sombres et douloureuses. À d’autres moments, des éclats de rire ont fusé, suscités par la personnalité naturelle et les conversations improvisées des survivantes, y compris avec humour par leur esprit de compétition.

Le documentaire sortira dans le monde entier à l’occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, le 27 janvier 2026.

Début juin, le personnel de l’ambassade chrétienne de Jérusalem a fêté joyeusement Chavouot, avec un délicieux barbecue, des quiz bibliques, des jeux et un concours de cheesecakes. L’une des coutumes juives associées à la Fête des Semaines est la dégustation de produits laitiers, ce concours a donc représenté le clou de la journée. Huit cheesecakes ont été présentés par des membres du personnel souhaitant démontrer leurs talents de pâtissier, et chaque pâtisserie était impressionnante. La gagnante est Priscilla Campos, du Brésil, qui a concocté un cheesecake new-yorkais à la saveur et à la texture parfaites.

ÉQUIPEMENTS RADIO SÛRS À DES VILLES DU NORD D’ISRAËL

L’ambassade chrétienne vient de franchir une étape importante dans ses efforts visant à renforcer le réseau d’intervention d’urgence dans le nord d’Israël, avec l’installation réussie du cinquième et dernier relais de communication et système d’antennes en Haute Galilée. Grâce à ce dernier don, l’ensemble du Conseil régional de Haute Galilée peut désormais communiquer via des lignes sûres, ce qui a considérablement amélioré la préparation des équipes d’urgence locales.

Si les tirs de roquettes depuis le Liban ont diminué grâce au cessez-le-feu avec le Hezbollah en novembre dernier, la milice chiite terroriste soutenue par l’Iran a tiré plus de 10 000 roquettes et drones sur Israël pendant la guerre actuelle et prévoyait également d’envahir Israël, de massacrer des civils et de prendre de nombreux otages, comme l’a fait le Hamas à Gaza le 7 octobre Elle demeure une menace pour les communautés frontalières du nord d’Israël et ne peut être ignorée

L’ICEJ aide donc des villes et villages du nord en leur fournissant des équipements radio sûrs afin d’améliorer la communication entre leurs équipes de premiers secours. Cela s’ajoute aux dons de 50 abris anti-bombes et à la rénovation de plus de 100 abris de communautés vulnérables proches de la frontière libanaise au cours des 20 derniers mois.

Pendant des années, cette région frontalière du nord manquait de matériel de communication pour ses équipes d’urgence. Les lignes de communication limitées et le relief montagneux de la région posaient de sérieux défis aux équipes de sécurité civile, bloquant souvent la transmission de messages urgents et d‘appels de détresse en

cas de crise. Le nouveau système de relais élimine efficacement ces angles morts, garantissant une communication claire, sûre et ininterrompue, même dans les zones les plus reculées.

Ce nouveau réseau radio, en cours de développement depuis des mois, s’avérera crucial pour la sécurité de ces communautés en première ligne à l’avenir. Il s’inscrit dans un projet national dans le cadre duquel l’ICEJ distribue plus de 500 talkies-walkies Motorola et autres appareils portables intelligents ainsi que des stations de base, des antennes et des chargeurs aux premiers intervenants dans tout Israël.

Ces appareils de communication remplissent un large éventail de fonctions essentielles. Ils renforcent la préparation civile aux situations d’urgence et sont utilisés par les patrouilles de quartier, les mouvements de jeunesse, les chauffeurs de bus scolaires et les équipes de bénévoles d’urgence 24h/24. Ils constituent également des systèmes de secours essentiels en cas d’attaque cybernétique ou armée contre d’autres infrastructures, et garantiront ainsi une meilleure coopération et des réponses plus rapides au moment le plus critique.

L’urgence d’une communication en temps réel n’a jamais été aussi évidente que lors de l’attaque du 7 octobre. Amnon Ziv, chef de la sécurité du conseil régional d’Ashkelon, a expliqué comment ces appareils radio ont permis de sauver de nombreuses vies dans sa région du sud d’Israël lors de l’invasion du Hamas depuis Gaza.

« Le 7 octobre, j’ai vu les terroristes du Hamas franchir la barrière et j’ai appuyé sur un bouton qui a alerté toutes nos équipes de sécurité, a expliqué Ziv. En deux minutes, nos courageuses équipes étaient aux clôtures de

Un appareil de communication en cours d’utilisation.

leurs communautés, défendant leurs citoyens et éliminant les terroristes. Un seul bouton a sauvé la vie de 3 000 personnes ce jour-là. »

Ce moment a démontré l’extraordinaire valeur d’un réseau de communication rapide et fiable en temps de crise, surtout lorsque tous les autres systèmes sont hors service.

Ce projet a été rendu possible grâce au soutien de nos donateurs chrétiens du monde entier, notamment des branches de l’ICEJ en Suisse, en Autriche, au Canada et en Australie. Cet effort mondial témoigne d’une profonde solidarité avec les communautés israéliennes en première ligne et de leurs besoins urgents en matière de sécurité publique et de résilience.

Dans un pays où chaque seconde compte, notamment lors d’attaques à la roquette ou de tentatives d’infiltration, ces systèmes ont déjà fait leurs preuves. Derrière chaque antenne et chaque dispositif de communication se cache le soutien et le dévouement de sympathisants chrétiens du monde entier. L’impact de ce projet se fera certainement sentir pendant des années.

Soutenez notre fonds « Israël en crise », qui nous permet de répondre aux besoins les plus urgents des communautés israéliennes en première ligne et d’aider le pays tout entier à se relever de cette guerre prolongée.

Faites un don dès aujourd’hui à : help.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à www. ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

RESTAURATION D’UN CENTRE DE ZOOTHÉRAPIE POUR

ENFANTS

ISRAÉLIENS

QUE S’EST-IL PASSÉ ?

Dans le Néguev occidental israélien, où le quotidien est marqué depuis des décennies par les tirs de roquettes et les incendies criminels en provenance de Gaza, le Coin Animalier du kibboutz Urim est devenu un lieu de vie et de réconfort pour les habitants. Grâce à la présence apaisante des animaux, des centaines d’enfants et d’adolescents ont retrouvé la paix et la joie au contact de ces douces créatures.

Ces dernières années, l’ICEJ s’est associée au kibboutz Urim pour contribuer au financement d’une piste d’équitation thérapeutique, notamment par le don de chevaux thérapeutiques et de matériel d’équitation, et par le parrainage de séances d’équitation pour jeunes et adultes. Ce soutien provient d’amis chrétiens du monde entier. Aujourd’hui, nous nous réunissons à nouveau pour restaurer et agrandir ce centre suite à l’invasion terroriste du 7 octobre.

Fondé en 1970 par Yoel Zeigler, dont la famille a fui l’Allemagne pour Israël en 1933, le Coin Animalier du kibboutz Urim a été créé comme un espace chaleureux et sûr où les enfants pouvaient apprendre et s’épanouir. Au fil des ans, ce lieu autrefois dynamique et apprécié s’est cependant délabré, alors même que les besoins en soins thérapeutiques pour les familles locales ont atteint un niveau record après le 7 octobre.

Faites un don à : help.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

Indiquez votre don en ajoutant la mention « Coin animalier thérapeutique ».

LA RÉPONSE

Les horreurs de cette journée tragique ont laissé de nouvelles cicatrices et de nouveaux traumatismes dans le sud d’Israël. Les enfants portent désormais des souvenirs qu’aucun enfant ne devrait jamais porter. Pourtant, beaucoup retrouvent espoir, nourris par le rythme apaisant du brossage d’un cheval ou par le lien précieux tissé avec les petits animaux.

Des familles israéliennes de la région frontalière de Gaza viennent au kibboutz Urim pour que leurs enfants puissent accéder à la zoothérapie et commencer leur guérison. La demande est urgente et immense.

Pour répondre à ces besoins, l’Ambassade chrétienne s’associe au kibboutz Urim pour restaurer et agrandir l’Animal Corner afin d’en faire un centre thérapeutique moderne.

REJOIGNEZ-NOUS

Nous nous engageons à reconstruire et à agrandir l’Animal Corner, non seulement pour restaurer ce qui existait autrefois, mais aussi pour créer un cadre thérapeutique plus accueillant et entièrement équipé pour la prochaine génération. Le nouveau centre sera accessible à un plus grand nombre d’enfants, offrant un plus large éventail de thérapies assistées par les animaux pour répondre à cet immense besoin. Le projet prévoit de créer des enclos sûrs et agréables ainsi que des installations modernes pour divers petits animaux. Il comprendra

des espaces pour les thérapies de groupe et individuelles, et de nouveaux animaux seront introduits pour offrir davantage d’options de traitement.

QUELS SONT LES BESOINS ?

Nous avons déjà collecté une partie des fonds substantiels nécessaires à la reconstruction et à l’agrandissement du Coin animalier Urim, mais nous avons encore besoin de 250 520 USD supplémentaires pour concrétiser cette vision. Votre don, petit ou grand, peut aider un enfant israélien à guérir de son traumatisme de guerre. Aidez-nous à reconstruire un lieu de paix où ces enfants pourront à nouveau faire confiance au monde qui les entoure.

TÉMOIGNAGES

« L’idée de remonter à cheval m’a permis de tenir le coup pendant ma captivité.»

– Erez, 12 ans, après avoir été retenu en otage à Gaza pendant 50 jours.

« C’est la première fois que j’entends sa voix chanter depuis ce jour.»

– La mère d’un garçon de 5 ans qui a recommencé à chanter en brossant un cheval après des mois de silence.

« Nous rêvions de transmettre ce savoir à nos enfants. Maintenant, mon fils ne veut plus partir. Il veut rester et voir ce coin revivre.»

– Membre du kibboutz Urim.

« Nous avons vu comment nos amis chrétiens du monde entier nous ont aidés lorsque nous étions au plus bas. Leur amour a rendu possible ce lieu de guérison. Et c’est l’amour qui le reconstruira.»

– Membre du personnel du Centre thérapeutique Urim.

David Parsons, vice-président principal de l’ICEJ, aux côtés de l’un des chevaux thérapeutiques déjà achetés par les généreux donateurs de l’ICEJ.

Représentation artistique d’un coin animalier récemment restauré.

(À titre d’illustration uniquement / Illustration générée par l’IA)

AIDER LES MÈRES ISRAÉLIENNES À DIRE « OUI » À LA VIE

PAR NATIVIA SAMUELSEN

Dans une petite chambre d’hôpital de Jérusalem, une jeune mère israélienne berce son fils nouveau-né. Ses yeux sont fatigués, son corps affaibli, mais son cœur est rempli de joie. Quelques mois plus tôt, elle était seule, effrayée, à deux doigts d’avorter. Aujourd’hui, c’est une femme pleine d’espoir qui a choisi la vie malgré le désespoir.

Partout en Israël, des histoires comme celle-ci se racontent : des récits discrets et courageux de femmes qui se trouvent à la croisée des chemins. Certaines sont adolescentes. D’autres sont mères célibataires, victimes de maltraitance, de traumatismes ou de dépendance. Nombre d’entre elles sont abandonnées par leur partenaire, rejetées par leur famille ou confrontées à la pauvreté. Et pourtant, au cœur de leur crise, elles choisissent de dire « oui » à la vie.

En finançant des conseillers pro-vie, en donnant des fournitures pour bébés et en assurant une assistance à ces femmes pendant la première année suivant la naissance, l’ICEJ aide ces mères à transformer la peur en foi et l’incertitude en amour.

Pressée par le père du bébé d’interrompre sa grossesse, et sans famille pour la soutenir, elle était presque submergée par la peur. Mais lorsqu’on lui a proposé une aide concrète, quelque chose a basculé. Rachel a marqué une pause… a pris une inspiration… et a choisi la vie.

Un mois seulement avant la date prévue de son accouchement, elle a été expulsée de son appartement. N’ayant nulle part où aller, elle a emménagé temporairement chez le père du bébé – un changement inattendu qui a commencé à apaiser leur relation brisée. Désormais mère, elle promène son bébé dans une poussette à travers le quartier, chantant des berceuses, reconnaissante d’être mère.

VOICI QUELQUES-UNES

DE LEURS HISTOIRES :

À seulement 26 ans, Rachel se retrouvait face à un avenir qu’elle n’avait jamais imaginé : enceinte, abandonnée et complètement seule.

Veuillez continuer à soutenir notre fonds Future and Hope à l’adresse suivante : help.icej.org/future-hope.

Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

Dans un autre quartier de Jérusalem, Dana jonglait avec bien plus de responsabilités que la plupart des gens. À 39 ans, elle s’occupait de son mari handicapé et de ses enfants ayant des besoins spécifiques, tout en gérant sa propre lésion médullaire. L’annonce d’une grossesse non planifiée était bouleversante. Elle ne voyait aucune issue. Mais grâce à l’aide concrète et au soutien émotionnel d’un parrainage de l’ICEJ – notamment des fournitures pour bébé et un interlocuteur –, elle a progressivement commencé à se sentir moins piégée. Elle a choisi de poursuivre sa grossesse et son fils est rapidement né d’une mère transformée. Toujours effrayée, mais aussi beaucoup plus sereine et déterminée, Dana l’a prénommé Lior, ce qui signifie « Ma Lumière ».

Ce soutien a également fait la différence pour Liat. Éloignée de sa famille ultra-orthodoxe, elle a dû faire face à une grossesse à haut risque, complètement seule. Sans partenaire et sans autre projet, l’avortement semblait être sa seule option. Mais après avoir contacté des conseillers pro-vie locaux soutenus par l’ICEJ, le cours de son histoire a basculé.

Esther, 18 ans, donne naissance à Bébé Yonatan.

Une aide constante et des soins attentionnés ont fait toute la différence. Hospitalisée à 31 semaines, Liat a finalement appelé sa sœur. Deux jours plus tard, son fils est né et ses parents, autrefois distants, sont venus rencontrer leur petit-fils. Ce fut une étape essentielle vers un nouveau départ.

Esther était plus jeune que ces autres mères, seulement 18 ans, et elle était enceinte de 17 semaines lorsque son petit ami a disparu. En apprenant sa grossesse, ses parents étaient furieux et ont menacé de la mettre à la porte. Terrifiée et isolée, Esther considérait l’avortement comme le seul moyen d’éviter que tout ne s’effondre. Mais grâce aux encouragements constants de conseillers provie, elle a tenu bon. Ce soutien n’a pas changé sa situation du jour au lendemain, mais il l’a aidée à trouver la force d’y faire face. Avec le temps, ses parents ont rallié la cause. Sa mère était à ses côtés en salle d’accouchement lors de la naissance de Yonatan.

Chacune de ces femmes se trouvait à la croisée des chemins, accablée par la peur ou l’isolement, et a trouvé la stabilité nécessaire pour choisir une autre voie. Et avec quelqu’un à leurs côtés, ce qui semblait autrefois impossible est devenu gérable.

Nous ne pourrons peut-être pas effacer la douleur, la pauvreté ou la peur que ces femmes ont endurées, mais nous pouvons réagir avec bienveillance, constance et compassion. La lumière repousse le désespoir, et parfois, même la plus petite lumière suffit à changer le cours d’une vie.

Merci d’aider l’ICEJ à donner de l’espoir à ceux qui sont vulnérables et qui n’entrevoient pas un avenir prometteur.

HISTOIRE DE L’AIDE À L’ALIYAH DE L’ICEJ

Depuis près de 45 ans, l’ICEJ joue un rôle essentiel dans le retour des Juifs en Israël. Fondée en 1980, l’ICEJ a commencé à organiser des rassemblements mondiaux intitulés « Laissez partir mon peuple ! » en faveur de l’aliyah de Juifs soviétiques opprimés et a parrainé le premier vol de Budapest à Israël après la chute du rideau de fer en 1990. Peu après, l’ICEJ facilitait l’immigration juive de toute la vaste ex-URSS, notamment d’Ukraine, d’Asie centrale et des États baltes pour aider à terme près de 50 000 Juifs ukrainiens et des milliers d’autres de différentes régions.

La montée de l’antisémitisme en Occident a élargi le rôle de l’ICEJ. En Allemagne,

elle a lancé le programme Habaita pour aider des Juifs russophones à se réinstaller en Israël. En France, pays subissant de violents incidents antisémites, l’ICEJ a parrainé de nombreux vols, avec une augmentation de 500 % des demandes depuis octobre 2023. Nous avons également aidé des familles juives des États-Unis et d’Afrique du Sud à rejoindre Israël.

L’ICEJ a aidé 3 225 Juifs éthiopiens et plus de 1 300 Bnei Menashe d’Inde à renouer avec leurs racines en Israël. En 2024, notre ministère a parrainé

plus de 1 000 vols, aidé 3 600 immigrants et proposé des programmes pour les jeunes dans un contexte de montée de l’antisémitisme mondial. À ce jour, l’ICEJ a aidé près de 190 000 Juifs à faire leur aliyah.

L’ICEJ reste fidèle à son engagement en faveur de l’aliyah pour que chaque Juif qui entend l’appel à Sion puisse effectivement rentrer chez lui. Grâce à la foi, à la compassion et à la providence divine, l’ICEJ continuera à jouer un rôle essentiel dans ce rassemblement historique – un vol, une famille et une vie à la fois.

L’ICEJ a aidé près de 190,000 juifs à faire leur Aliyah.

NOUVELLE PLATEFORME DÉDIÉE À L’ALIYAH

Explorez l’histoire prophétique exaltante du retour des Juifs d’aujourd’hui en Terre d’Israël grâce à notre nouvelle plateforme sur l’aliyah : aliyah.icej.org (en anglais). Cette ressource dynamique vous apporte les dernières actualités, des témoignages émouvants, des rapports et des enseignements approfondis sur nos initiatives d’aliyah. Découvrez comment l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem aide des Juifs du monde entier à rentrer en Israël et comment vous pouvez participer à cette mission prophétique. Que vous souhaitiez en savoir plus, soutenir l’aliyah ou simplement rester en contact, notre nouveau site vous plonge au cœur de l’aliyah. the heart of Aliyah directly to you.

DES MENTORS PARRAINÉS PAR L’ICEJ

AIDENT LES ENFANTS JUIFS IMMIGRÉS À S’ÉPANOUIR

- PAR NATIVIA SAMUELSEN

Les étudiants participent à un panel lors de l’événement

Acre (ou Akko) est une ville portuaire historique située sur la côte nord d’Israël. Aujourd’hui, c’est une ville mixte juive et arabe de 60 000 habitants, dont 25 % sont des immigrants, principalement originaires des anciennes républiques soviétiques. Pour de nombreuses familles immigrées, l’intégration représente un défi de taille dans un contexte de guerre, de difficultés économiques et d’isolement social.

Ces dernières années, l’ICEJ a parrainé le programme « les étudiants construisent une communauté », qui met en relation des étudiants universitaires israéliens avec des enfants juifs immigrés qui s’adaptent encore à la vie locale. Nombre de ces enfants sont d’origine russe et ukrainienne et continuent de rencontrer des difficultés en matière de langue, de scolarité et d’intégration sociale, même après plusieurs années passées dans le pays. Grâce à un mentorat individuel hebdomadaire, les étudiants bénévoles aident leurs jeunes élèves à améliorer leur hébreu, à suivre leurs études et à développer leur confiance en eux et leurs compétences sociales.

Récemment, plusieurs étudiants bénévoles ont parlé de l’importance de ce soutien pour eux et de l’impact positif du programme.

Shahar Ohana, mentor, étudiant en ingénierie et réserviste, a été mobilisé le 7 octobre. Il a d’abord servi dans le nord d’Israël, puis dans le sud. Le retour chez lui n’a pas été facile.

« Il m’a fallu du temps pour retrouver mes marques, se souvient-il. Mais ce projet m’a motivé. L’un des garçons avec qui je travaille échouait dans toutes les matières. Maintenant, il obtient des notes de 80 et 90. Tout cela donne de la joie et de l’espoir . »

« L’impact du programme ne se limite pas à l’aspect scolaire, explique Shahar. Il aide directement les enfants, mais il renforce également la communauté. Pour nous, mentors, cela nous fortifie, même si je risque d’être rappelé demain. »

Le programme soutient actuellement quelque 70 enfants immigrés dans deux écoles d’Acre : Tomer et Shazar. Vingt-cinq étudiants mentors rencontrent les enfants chaque semaine pour approfondir l’apprentissage de l’hébreu et d’autres matières scolaires ainsi que renforcer la confiance en soi. Chaque élève bénéficie d’un programme personnalisé, en fonction d’une visite à domicile et des conseils de l’école. Les mentors, dont certains vivent dans des appartements partagés mis à disposition dans le cadre du programme, forment une communauté solidaire au cœur de la ville.

Silanet Tazara, étudiante en droit qui rêve de devenir juge, anime un club de débat pour filles dans l’un des établissements.

« Nous abordons des sujets comme l’égalité, la vie privée et le respect, explique-t-elle. Je leur apprends à argumenter et à s’exprimer avec assurance. Après une séance, une fille m’a dit : ‘Voilà ce que je veux faire de ma vie : m’exprimer sans crainte.’ C’est resté gravé dans ma mémoire. »

Hila Hamra, forte de son expérience dans le domaine de l’éducation et des troubles de l’apprentissage, participe au programme depuis trois ans.

« Je travaille avec des enfants depuis le lycée et j’adore ça, c’est tellement enrichissant, dit-elle. Chaque enfant a besoin d’au moins un adulte qui croit en lui. Un jeune immigré ukrainien avait du mal à se faire des amis. Nous avons travaillé avec lui au sein du

groupe, et il s’est progressivement ouvert. Il a fini par trouver sa place. J’étais comme une grande sœur pour lui. Cette expérience m’a rappelé l’importance de ce travail. »

Même pendant la guerre, le projet a continué malgré les tirs de roquettes et le stress. Lorsque les écoles ont fermé et que les familles ont été déplacées, les mentors se sont adaptés, proposant des séances en ligne et apportant leur aide dans les abris.

« C’était chaotique, mais nous ne pouvions pas abandonner ces enfants au moment où ils avaient le plus besoin de soutien, alors nous avons continué à être présents autant que possible, a déclaré un mentor. »

Pour de nombreux mentors, cette expérience a façonné leur vision du leadership et du service.

« Ce projet nous aide à grandir autant qu’il aide les enfants, a déclaré Shahar. Nous apprenons à prendre nos responsabilités, à construire quelque chose de significatif et à créer un avenir meilleur, non seulement pour nous, mais pour la génération suivante.»

Quand on leur demande ce qu’ils espèrent changer dans le monde, les mentors répondent sans hésiter : permettre à chacun de poursuivre ses rêves librement, sans être freiné par la barrière de la langue, la peur ou les circonstances.

Outre les crédits universitaires, le programme donne aux mentors un but et la stabilité nécessaires pour construire leur propre avenir.

« Cela a changé ma vie, a déclaré Hila. J’ai pu étudier, faire du bénévolat et même économiser un peu. Je travaille maintenant à Tel-Aviv, mais je suis toujours impliquée dans le projet. Cela m’a motivée. »

Ces mentors font une réelle différence pour les jeunes Israéliens qui ont besoin de quelqu’un en qui avoir confiance et qui croit en eux.

Soutenez notre fonds pour l’aliyah et l’intégration afin d’aider davantage d’immigrants juifs en Israël.quien confiar y que crea en ellos.

Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

Tomorrow’s Leaders.

CÉLÉBRATION

LA JOURNÉE DE JÉRUSALEM À PRAGUE

IFin mai, le Parlement tchèque a célébré la Journée de Jérusalem par une cérémonie spéciale, avec la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Sharren Haskel, et Joshua Reinstein, de la Fondation des Alliés d’Israël, comme invités d’honneur. Le viceprésident aux affaires internationales de l’ICEJ, le Dr Mojmir Kallus, est également venu de Jérusalem à Prague pour assister à la réunion dans son pays natal. Cette célébration a lieu depuis quatre ans grâce aux deux groupes d’amitié israélo-palestiniens actifs à la Chambre des députés, l’un dirigé par un membre de la coalition et l’autre par un chef de l’opposition, démontrant ainsi que le soutien à Israël est l’un des rares sujets sur lesquels les législateurs tchèques parviennent à s’accorder. De nombreux amis chrétiens et juifs ont assisté à la célébration dans une atmosphère de véritable amitié et de solidarité. Karel Sedláček, président de l’Association tchèque des amis d’Israël, et Matthijs de Blois, du groupe de réflexion néerlandais Thinc, figuraient parmi les intervenants.

Sharren Haskel et Joshua Reinstein (assis au centre) au Parlement tchèque.

L’ICEJ-ARGENTINE CÉLÈBRE LA JOURNÉE DE JÉRUSALEM

- PAR CAROLINA FONTAINE

La branche argentine de l’ICEJ a récemment célébré la Journée de Jérusalem à Córdoba, en présence de plus de 150 amis chrétiens et juifs. Le directeur national de l’ICEJ, Diego Freytes, a encouragé l’assemblée à accomplir le mandat biblique de bénir la nation d’Israël, citant Ésaïe 62 et l’appel du Psalmiste à prier pour la paix de Jérusalem.

L’ambassade d’Israël était représentée par l’attaché diplomatique Doron Pe’er, qui a exprimé sa gratitude pour le soutien chrétien à sa nation. Le président Isaías Goldman

ICEJ-ITALIE

ORGANISE UNE CONFÉRENCE À ROME

Le Dr Mojmir Kallus, vice-président de l’ICEJ pour les affaires internationales, s’est rendu à Rome début mai pour participer à la conférence nationale annuelle de l’ICEJ-Italie, organisée par la directrice nationale Sara Britti et son équipe. L’un des moments forts de la visite de Mojmir a été une interview radiophonique qu’il a accordée avec le pasteur arabe israélien Saleem Shalash de Nazareth pour Radio Radicale, une grande station de radio qui compte un million d’auditeurs. Mojmir a présenté le travail de l’ambassade chrétienne, tandis que Saleem a clairement exprimé la voix arabe en faveur de la coexistence.coexistence.

Veronica Visentin d’ICEJ-Italie (de

▲ Le directeur national Diego Freytes (à gauche) avec les membres du conseil d’administration de l’ICEJ-

et d’autres responsables du Keren Hayessod étaient également présents.

La célébration a également été marquée par la présence de musiciens, de tambourins et de danseurs de drapeaux de plusieurs églises locales.

Les membres de l’équipe de l’ICEJ-Argentine ont prié pour Israël, tandis que les pasteurs locaux ont prié pour la sécurité de la communauté juive d’Argentine. Enfin, Marcos Häuser, d’Allemagne, a évoqué le lien qui unit les chrétiens à Jérusalem.

L’ESPAGNE ROUVRE SES PORTES À L’AMBASSADE CHRÉTIENNE

Lors d’un récent voyage pastoral en Espagne, le Dr Mojmir Kallus a rencontré à Madrid le pasteur Juan Cano et Ricardo Clara, responsable du réseau, et a présenté l’ICEJ au public chrétien de la station de radio gérée par Passion pour le Christ, une grande église madrilène. Cette visite a marqué la première étape du renouveau de notre action en Espagne, coordonnée par notre représentante à l’ICEJ, Sylvia Tovar.

Pasteur Juan Cano (de gauche à droite), Mojmir Kallus, Sylvia

gauche à droite), Mojmir Kallus, Ruben della Rocca et Saleem Shalash
Tovar et Ricardo Clara

EVA ERBEN,

AMIE DE L’ICEJ, SALUÉE POUR SES CONFÉRENCES SUR LA SHOAH DANS LES ÉCOLES ALLEMANDES

- PAR LAURINA DRIESSE

Récemment, Jannie Tolhoek, membre de l’équipe de l’ICEJ, a accompagné notre amie Eva Erben, 94 ans, à la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne en Israël, Steffen Seibert, pour une cérémonie spéciale de remise de la Croix fédérale du Mérite à Eva, au nom du gouvernement allemand. Cette distinction récompense les nombreuses tournées de conférences organisées par l’ICEJ-Allemagne auprès des élèves des écoles publiques allemandes pour parler de son expérience de survivante de la Shoah et de la lutte actuelle contre l’antisémitisme.

« Aujourd’hui, l’Allemagne vous rend hommage, vous dont la voix est devenue un guide moral pour des générations. Vous avez vécu une vie marquée par une perte inimaginable

et par une force admirable », a déclaré l’ambassadeur Seibert à Eva.

Au cours des dix dernières années, l’ICEJ-Allemagne a régulièrement accueilli Eva lors de tournées pour partager son incroyable histoire de survie, d’espoir et de pardon devant des salles de classe bondées et pour participer à des interviews dans toute l’Allemagne.

Eva est née de parents juifs en 1930 en Tchécoslovaquie et fut déportée à l’âge de 11 ans au camp de concentration de Terezín, où elle endura une cruauté extrême, la faim et la maladie. En 1944, la famille fut envoyée à Auschwitz, où son père mourut. À son arrivée dans ce tristement célèbre camp de la mort, elle se retrouva dans une file d’attente

ICEJ-FINLANDE ORGANISE UN RASSEMBLEMENT

POUR LA JOURNÉE DE L’ALIYAH

-PAR SUSANNA RAJALA

Fin mai, ICEJ-Finlande a organisé sa sixième « Journée du Grand Exode » annuelle afin de célébrer et de promouvoir l’aliyah en Israël. Organisé à Lappeenranta, près de la frontière russe, l’événement a permis de faire le point sur l’aliyah en Israël et dans les États baltes, ainsi que de bénéficier des encouragements de Jani Salokangas, directeur national finlandais, de Boaz Rodkin, ambassadeur d’Israël, de Danielle Mor, responsable de JAFI, de Nicole Yoder, vice-présidente de l’ICEJ pour l’AID et l’Aliyah, et de Pauls Oleksa, d’ICEJ-Lettonie, entre autres. Certains participants sont engagés dans l’aliyah depuis plus de 35 ans, depuis que les

Juifs soviétiques ont commencé à fuir vers Israël via la Finlande.

Nicole Yoder a exhorté davantage de chrétiens à « nous rejoindre dans cette œuvre sacrée. Ensemble, poursuivons ce voyage – un vol, une famille et une prophétie accomplie à la fois ! »

Jani Salokangas a ajouté : « Des journées comme celle-ci nous rappellent l’importance de notre travail d’Aliyah. »

ICEJ-Finlande est fière de son soutien au retour des Juifs à Sion, ayant aidé plus de 24 000 Juifs russophones à s’installer en Israël via la Finlande depuis la chute de l’Union soviétique en 1989. Cet accent mis sur le travail d’aliyah perdure encore aujourd’hui.

19 | PAROLE DE JÉRUSALEM

▲ Eva Erben avec l’ambassadeur d’Allemagne Steffen Seibert.

de sélection dirigée par le Dr Josef Mengele. Eva se souvient s’être forcée à ne regarder que ses bottes noires et brillantes.

Plus tard, pendant la guerre, Eva et sa mère furent contraintes de marcher jusqu’au camp de Gross-Rosen. En quittant Auschwitz, un soldat nazi lui donna deux chaussures gauches. Elle tenta d’en échanger une contre une droite, mais le soldat la frappa au visage avec la crosse de son arme, lui arrachant deux dents de devant. Elle commença donc à marcher vers le nouveau camp avec deux chaussures gauches et deux dents manquantes. La marche de la mort coûta la vie à sa mère, mais Eva s’en sortit miraculeusement, seule membre de sa famille à avoir survécu à la Shoah.

Lorsqu’Eva participe à des tournées de conférences en Allemagne, elle est souvent accompagnée de Jannie Tolhoek, de notre équipe ICEJ Aid, qui constate par elle-même l’impact qu’elle a sur les jeunes Allemands. Lors d’une tournée de conférences en 2023, Eva a fait salle comble dans de vastes auditoriums, avec plus de 3 000 étudiants. De nombreux jeunes ont ensuite fait la queue pour des accolades et des selfies avec elle.

◄ Jannie Tolhoek (à l’extrême gauche) se joint à la famille et aux amis de lors de la cérémonie de remise du prix à Eva Erben.

L’ICEJ-Finlande a organisé sa sixième célébration de la « Journée du grand exode ».

Rafael et Ella assis sur un banc dans un parc près de leur maison à Jérusalem.

« HOMECARE »,

UNE OREILLE ATTENTIVE AUX SOUVENIRS DES SURVIVANTS

- PAR MAXINE CARLILL

L’appartement de Rafael et Ella surplombe la Vieille Ville de Jérusalem, et à deux pas, les montagnes de Judée se dessinent. Par temps clair, on aperçoit le Jourdain et la mer Morte. Ils se sentent en sécurité et chez eux en Israël, mais lorsque la sirène retentit le jour de la commémoration de la Shoah, des souvenirs douloureux refont surface tandis que la nation se recueille en silence, et que ce couple chéri se souvient de ses proches disparus.

À l’approche de Yom HaShoah, ICEJ Homecare devait effectuer sa visite hebdomadaire. Notre équipe venait depuis quelques mois, depuis que la santé d’Ella avait commencé à décliner et qu’elle ne pouvait plus se doucher sans aide. Répondant aux questions posées avec douceur par Homecare, Ella et Rafael ont commencé à partager leurs souvenirs.

Rafael est né au Kazakhstan en 1933, aîné de trois enfants. À huit ans, Rafael a vu son père partir au front à Stalingrad, et sa mère a dû s’occuper de la famille. Avec leur propre maison et une vache pour leur lait, ils étaient mieux lotis que la plupart pendant les jours sombres de la Seconde Guerre mondiale, mais malgré tout…

« Nous avions faim, nous avions très peur, et mon père me manquait tous les jours », raconte Rafael.

Après l’école, avec d’autres garçons de son âge, il aidait à soigner les soldats blessés à l’hôpital. Rafael se souvient aussi d’avoir fait la queue devant un magasin pendant des nuits entières, seul, pour pouvoir, dès l’ouverture, acheter du pain pour sa famille. C’était illégal. S’il était arrêté par la police, cela signifiait passer la nuit à éplucher des pommes de terre sur la base militaire.

Rafael interrompit son récit, repensant à la fois où il avait fui la police et s’était caché dans la cour d’école. Le souvenir de cette nuit effrayante et du poids des responsabilités

qu’il portait enfant lui fait encore monter les larmes aux yeux.

« Mais », ajoute-t-il, « j’ai vécu un miracle venu du ciel cette nuit-là. J’ai prié pour être protégé, et la police m’a cherché, mais, pour une raison ou une autre, elle ne m’a pas vu. »

Ella, bien que née juste après la guerre, a grandi avec un sentiment de perte, sachant que de nombreux membres de sa famille avaient été victimes de la Shoah.

L’arrière-grand-père d’Ella possédait une boulangerie et assistait le rabbin de la synagogue locale. À l’approche des nazis, il ne pouvait croire qu’ils étaient aussi dangereux que le disaient les rumeurs qui les avaient précédés, aussi ne s’enfuit-il pas comme beaucoup d’autres Juifs. Sa fille aînée et sa fille de quatre ans restèrent également avec lui. Un jour, elles furent contraintes de se rendre sur la place publique avec d’autres Juifs, emmenées, assassinées et enterrées dans une fosse commune. Des voisins avaient informé les nazis qu’elles étaient juives. Son fils, le grand-père d’Ella, avait été évacué et avait ainsi échappé au sort de son père.

Alors qu’Ella était petite, ses grands-parents s’installèrent chez elle en raison de sa santé déclinante. Un jour, Ella entra dans leur chambre sans frapper et fut surprise de voir quelque chose qu’elle ignorait. Grand-père priait, enveloppé dans un châle de prière, les téfilines sur la tête et le bras. Son père la prit à part et lui conseilla de ne jamais en parler à personne. Ella se souvient de la peur et de la pression constante du secret sous le régime communiste. Ce n’est qu’en voyant des hommes prier en Israël qu’elle a compris ce qu’elle avait vu.

Après leur mariage, la joie de la vie d’Ella et Rafael était leur fille. Elle est devenue pianiste et, en grandissant et en découvrant l’héritage juif de sa mère, elle a commencé à aspirer à s’installer en Israël. Elle a fait son aliyah seule et a travaillé dans un kibboutz.

Elle étudiait l’hébreu le matin et travaillait aux champs l’après-midi. Ses soirées la trouvaient souvent à Jérusalem, suivant des cours dans une académie de musique. Quelques mois plus tard, Ella et Rafael ont suivi leur fille en Israël.

« Quand je suis arrivée en Israël, j’ai eu l’impression de rentrer chez moi », a déclaré Ella avec un grand soulagement.

Cependant, la vie en Israël comportait ses difficultés, et avec l’âge, de nouveaux problèmes de santé sont apparus. Mais ils ont enfin trouvé un logement stable et subventionné, et se sentent tous deux en sécurité.

« Israël nous donne la vie !» ont-ils déclaré ensemble.

La joie de vivre en Israël réside dans la proximité de leur fille et de leur petite-fille, qui occupe un rôle clé dans l’armée et s’est récemment mariée.

Alors que l’équipe de Homecare s’apprêtait à partir, Rafael et Ella étaient reconnaissants de pouvoir raconter leurs souvenirs de survie pendant les jours sombres de la guerre, ainsi que leur joie et leur espoir d’appartenir à Israël dans leurs dernières années.

N’hésitez pas à soutenir le travail essentiel d’ICEJ Homecare, qui réconforte ces personnes et d’autres précieux immigrants juifs âgés en Israël.

Faites un don dès aujourd’hui à : help.icej.org/ homecare.

Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJFrance à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ. CH/DONS.

LA FRANCE POUR ISRAËL

Depuis le 7 octobre 2023, nous n’avons jamais été autant focalisés et mobilisés dans la prière pour Israël. Et nous intercédons encore davantage depuis la décision de l’État d’Israël de libérer le moyen orient (et le monde) de la menace nucléaire du régime des ayatollahs en Iran. Persévérons encore un peu plus, et croyons ensemble pour une victoire définitive et durable ! Un nouveau Moyen Orient va émerger de tous ces conflits. Par conséquent, aucune nation ne doutera plus de la détermination du peuple d’Israël de se protéger et de défendre son droit d’exister. Mais … où est la France ?

Dans sa grande majorité, l’église de France (toutes dénominations confondues) reste dans son silence comme si rien de grave ne se passe dans une région qui pourrait provoquer une troisième guerre mondiale. Les présidents des plus grandes fédérations protestantes, ainsi que les responsables de la communauté Catholique Romaine, ne se prononcent pas sur le droit d’Israël d’exister, sur les crimes contre l’humanité que commet Hamas sur les otages retenus en captivité depuis plus de 630 jours, ni ne réagit contre l’antisémitisme sur le territoire français. Néanmoins, Dieu est à l’œuvre en France. Et il y a des raisons pour s’encourager.

Tout d’abord, il y a beaucoup plus de prières pour Israël entendues au ciel en français maintenant que jamais auparavant. Non seulement l’ICEJ-France anime des réunions de prières en faveur d’Israël, mais presque tous les ministères au soutien d’Israël multiplient aussi les réunions de prière. Récemment l’Am-

bassade Chrétienne a été sollicitée pour participer dans une initiative de prière qui s’appelle le Collectif pour Israël, qui regroupe plusieurs associations en Fran ce, notamment Objectif France, Tsarfat, et Ebenezer.

L’aliyah française est en forte augmen tation. Malgré tous les conflits depuis le 07 octobre 2023 l’aliyah mondiale continue d’augmenter. Plus récemment, il y a eu une forte demande des Juifs de France de retourner « à la maison. »

Il faut savoir que la communauté juive de France n’est pas unanime concernant l’État d’Israël. On me dit que jusqu’à la moitié des rabbins de France sont anti-sio niste, croyant que seulement la venue du Messie ne peut rétablir l’État juif. Donc, de voir une si forte augmentation de de mandes de la part des juifs pour quitter la France et vivre en Terre Sainte ne peut s’expliquer que par une inspiration divine.

Mes amis, Dieu n’a pas abandonné la France, ni a oublié les promesses qu’il a données à notre belle patrie. Mais il va fa lloir mettre les actions derrière nos prières maintenant. Il faut parler à nos pasteurs et responsable d’église. Il faut partager la vérité biblique concernant Israël avec nos amis et collègues de travail.

Je crois que non seulement le paysage spirituel du Moyen Orient est en train de changer, mais il change aussi en Europe. Ensemble, avec la grâce de notre Dieu, le paysage change aussi en France. Soyons des participants et pas seulement des spectateurs.

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Directeur, Branche Française de l’ICEJ

Chers amis,

au moment, où je vous écris, la guerre de 12 jours avec l’Iran est terminée. De nouvelles négociations sont en cours avec le Hamas, qui change toujours à nouveau ses propositions et conditions, car ils ne veulent et ne peuvent pas renoncer à leur combat idéologique d’anéantir Israël. Comme d’ailleurs le pouvoir iranien et leurs alliés: le Hezbollah, les Houthis, etc.

Il ne s’agit ni d’un conflit politique, religieux ou territorial, mais bien d’un combat idéologique (resp. spirituel), mais le monde ne peut pas le discerner cette dimension, car elle est clairement décrite dans les prophéties bibliques. Et l’autorité et la véracité de la Parole de Dieu n’est plus reconnue à sa juste valeur dans notre société. Et pourtant tout le monde parle de l’extension possible des accords d’Abraham et d’une période de paix au Proche-Orient. Serait-ce cette période de paix avant la venue du Messie dont la Bible parle?

Nous ne savons ni le jour, ni l’heure, mais Jésus nous exhorte à reconnaitre les signes des temps et à être prêts pour son retour!

A bientôt !

Que Dieu vous bénisse !

Directeur national et administrateur

PASTEURS ISRAÉLIENS EN SUISSE

(2 au 7 septembre 2025)

Suite à la venue de Chad Holland, pasteur responsable de l’assemblée messianique King of Kings de Jérusalem à Fribourg et Lonay en juin, nous aurons la chance d’avoir Oded et Sandy Shoshani qui viendront témoigner dans différentes églises de Suisse des défis culturels et spirituels en Israël. Oded est le pasteur de la communauté messianique parlant hébreu de Kings of King et sa femme Sandy est la directrice de Be’ad Chaïm (ProLife Israël). Ils ont sept enfants et dix-sept petits-enfants.

Ils seront également accompagnés de Simon Sabbah, un croyant israélien d’origine arabe ayant épousé une doctoresse généraliste allemande qui a fait son doctorat en médecine à l’Université de Jérusalem. Il est pasteur dans l’assemblée messianique Beth Eliahu à Haïfa et co-responsable de Or Baretz (Campus pour Christ en Israël). Il organise des tournois de football parmi les jeunes juifs, arabes chrétiens et musulmans et est passionné de la réconciliation possible en Christ.

Il reste des quelques soirées disponibles (4 au 6 septembre) pour pouvoir organiser leur témoignage dans votre église (Bienne, Jura Bernois, Broye, Fribourg). Contactez-moi directement.

MISSION HANDS-ON

Acause de la guerre avec l’Iran et la fermeture de l’aéroport Ben Gurion durant cette période, cette mission à dû être annulée. Le Kibboutz Chanita et d’autres communautés restent prêts à accueillir des personnes voulant les aider. Au-delà de l’aide pratique, le contact et le soutien moral des volontaires qui viennent aider en temps de crise sont encore bien plus édifiants pour les Israéliens, qui se sentent actuellement abandonnés et haïs du monde entier.

AGENDA 2025

(sous réserve de changements)

2 au 7 septembre

Tournée en Suisse avec un pasteur messianique et un pasteur arabe venant d’Israël. Quelques soirées sont encore libres pour la région de Bienne, Jura, Neuchâtel ou Fribourg. Annoncezvous, si vous voulez organiser une rencontre dans votre église.

6 au 10 octobre

Fête des Tabernacles (en ligne et voyage en Israël du 5 au 12 octobre avec prolongation possible jusqu’au 15 octobre)

26 et 27 septembre

Rencontre des Nations à Winterthour – concerts, temps de louange et de prière avec des chanteurs messianiques d’Israël (Joshua Aaron, Aaron Shust, Shilo Ben Hod etc. et un stand ICEJ Suisse

GROUPE SUISSE À LA FÊTE DES

TABERNACLES

du 5 au 12 octobre 2025

Cette année aussi la Fête des Tabernacles aura à Jérusalem, avec un groupe Suisse y participant en présentiel.

Ce voyage organisé par l’ICEJ Suisse permet d’y participer cette année à un prix extraordinairement avanta-geux. Vous trouverez plus d’information dans le prospectus ou sur notre site : https://www.icej.ch/fr/la-fete-des-tabernacles

Mais pour tous ceux qui ne peuvent pas être présents sur place, trois forfaits en ligne (à partir de 50.00 USD, soit environ CHF 45.00) permettent de suivre la Fête depuis chez vous ou à l’église. Informations supplémentaires: https://www.icej.ch/fr/la-fete-des-tabernacles-en-ligne/

RENCONTRE

DES NATIONS

(26 et 27 septembre 2025)

Le vendredi 26 septembre la Rencontre des Nations (Gather the Nations) commencera en fin d'après-midi avec la possibilité un repas de shabbat facultatif, mais débutera en soirée avec un premier concert.

Des artistes messianiques connus comme Joshua Aaron, Aaron Shust et Shilo Ben Hod, mais aussi d'autres personnalités comme le journaliste israélien Hananya Naftali ou l'orateur international Jack van der Tang de la Haye seront présent. Le programme se terminera le samedi-soir avec un dernier concert.

Details du programme et inscription obligatoire (places limitées) : https://www.gatherthenations.org/.

l'ICEJ Suisse sera présent sur place avec un stand d'information et se réjouis de vous accueillir à Winterthour.

Des

10 DE CHAQUE NATION

6-13 Octobre 2025

forfaits en ligne ou en présentiel sont proposés

Cette année, la fête des Tabernacles revêt une importance particulière pour Israël, qui sort d'un conflit prolongé dans la région. C'est pourquoi l'ICEJ réduit le prix d'entrée pour notre Fête 2025 à un niveau historiquement bas ! À partir de 120 USD. Nous voulons rassembler autant de chrétiens que possible pour une visite de solidarité et de victoire à Souccot, afin de soutenir la nation dans son redressement.

Israël a plus que jamais besoin de notre amitié et de notre présence.

Forfaits en ligne à partir de $50 USD

● Accès en ligne complet au rassemblement de 5 jours

● Vidéos à la demande accessibles jusqu'à fin janvier 2026

● Certificat numérique de participation

Forfaits en présentiel** à partir de $120 USD

● Inscription au rassemblement de 4 jours à Jérusalem ou au rassemblement de 5 jours dans le désert de Jérusalem

● Vidéos à la demande accessibles jusqu'à fin janvier 2026

● Circuit Solidarité Sud Supplément à 100 USD (6 octobre)

Forfait Terre de Fête à partir de $1,629 USD

Embarquez pour un voyage inoubliable en Israël avec notre itinéraire exceptionnel du 5 au 11 octobre 2025.

Le forfait Terre de Jérusalem comprend tous les vénements de la Fête 2025, la vidéo à la demande jusqu'à fin juillet 2026 et les visites selon l'itinéraire.

(Sous réserve de modifications.)

Du 11 au 14 octobre. Excursion complémentaire en Galilée à partir de 990 USD.

** Les

** Los paquetes presenciales para la Fiesta incluyen todas las entradas a los lugares del programa, pero no incluyen pasajes aéreos, alojamiento, comidas, tours diarios, transporte ni otros gastos relacionados con la participación en la Fiesta. Para más información, escríbenos a: events@icej.org

journée, le transport et les autres frais liés à la participation à la Fête. Pour en savoir plus, envoyez-nous un e-mail à events@icej.org.

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