Parole de Jerusalem - Mai/Juin 2025

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PAROLE DE JÉRUSALEM

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.

Nos principaux objectifs sont :

• Se tenir aux côtés d’Israël ;

• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient ;

• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte. Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :

• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour ;

• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.

PAROLE DE JÉRUSALEM

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Traduction et adaptation: Catherine Pierre-Léandre

Administration : Josiane Brassac josbra@me.com

ROSH CHODESH POUR LES FRANCOPHONES Une réunion hebdomadaire, organisée par l’ICEJ France à lieu par Zoom, tous les vendredis soir de 20h à 21h (heure d’Europe centrale) pour prier ensemble en français pour Israel. En plus, une fois sur deux, une deuxième heure supplémentaire est rajoutée de 21 h à 22h. Pour vous connecter et participer, veuillez utiliser le lien suivant : on.icej.org/RCPanelist

Chers amis, Ici, en Israël, les derniers jours d’avril nous ont une fois de plus transportés dans un tourbillon de souvenirs et d’émotions. À Yom HaShoah, nous avons rendu hommage aux six millions de Juifs brutalement assassinés pendant la Shoah. La nation entière s’est arrêtée pour honorer la mémoire des innombrables victimes de cette atrocité encore incompréhensible. Une semaine plus tard, les sirènes ont retenti à nouveau, tandis qu’Israël tout entier se tenait à Yom HaZikaron pour commémorer les près de 25 000 soldats tombés au combat qui ont donné leur vie pour défendre la nation depuis 1948.

Cette année, nous avons ressenti une émotion particulière : plus de 1 700 soldats et civils israéliens ont péri pendant et depuis l’invasion terroriste massive du 7 octobre depuis Gaza. Aujourd’hui, rares sont les Israéliens qui n’ont pas perdu un proche au cours des 18 derniers mois. Selon les estimations officielles, un tiers des Israéliens sont traumatisés.

Mais le jour de Yom Ha’atzmaout, le jour de l’indépendance d’Israël, nous avons vu une nation passer du deuil à la danse, alors qu’Israël célébrait son 77e anniversaire. Bien sûr, l’ambiance était morose, mais sur le mont Herzl, les héros d’Israël ont été célébrés pour leur initiative personnelle qui a fait la différence pour la nation.

Pendant ce temps, nous avons écouté le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, poursuivre ses efforts de mobilisation du peuple, toujours confronté à des ennemis sur de nombreux fronts, notamment à Gaza, en JudéeSamarie, au Liban, en Syrie, au Yémen, en Irak et en Iran.

Au milieu de tout cela, l’ICEJ accomplit sa mission comme jamais auparavant : se tenir aux côtés d’Israël dans ces moments difficiles. Que ce soit dans notre Foyer spécial pour les survivants de la Shoah à Haïfa, où des dizaines de précieux survivants juifs reçoivent quotidiennement réconfort et soins jusqu’ à leurs derniers jours, à l’aéroport Ben Gourion, où nous continuons d’accueillir les immigrants juifs en Israël ou dans nos efforts de reconstruction au sein des communautés israéliennes meurtries le long de la frontière de Gaza.

Notre message à Israël est simple : « Voici votre Dieu ! » (Esaïe 40.9) Ces deux dernières années ont été marquées par des tragédies, mais aussi par des miracles rapportés par de nombreux soldats, vécus par des personnes ordinaires et même rapportés par les otages libérés des sombres cachots du Hamas. Dieu est visiblement à l’œuvre en Israël comme jamais auparavant.

En cette période particulière, je vous invite à nouveau à notre Fête des Tabernacles 2025, une Fête de solidarité spéciale, du 6 au 13 octobre prochain. Montrons à Israël notre amour et notre soutien, alors qu’au moins dix chrétiens justes de toutes nations, de toutes langues et de toutes villes montent à Jérusalem pour chercher le Seigneur à Souccot. Nous nous réjouissons de vous accueillir, vous et votre groupe de dix personnes de votre nation, à cette Fête prophétique !

Que Dieu soit béni et merci de votre fidélité à nos côtés.

PHOTO DE COUVERTURE :

Œuvres d’art de la fête de cette année Thème; «Dix de chaque nation». Une illustration de Jésus marchant, alors qu’une main se tend pour toucher le pan de son vêtement.

Le Concile de Nicée en 325 après JC se réunit pour discuter de la chrétienté. (Illustration générée par l’IA)

1700 ans après Nicée

-PAR LE DR JÜRGEN BÜHLER, PRÉSIDENT DE L’ICEJ

Un appel spécial à 100 jours de prière et de jeûne pour combler le fossé entre l’Église et le peuple juif

The Council of Nicaea in 325 AD meet to discuss Christendom.

JUSQU’À CETTE DATE, LA PLUPART DES ÉGLISES

CÉLÉBRAIENT ENCORE PÂQUES EN RELATION

AVEC LA FÊTE JUIVE DE PÂQUE.

Cette année, de nombreuses Églises du monde entier commémorent les 1700 ans du concile historique de Nicée de 325 apr. J.-C. Selon l’historien de l’Église Philip Schaff, Nicée fut, après le concile apostolique de Jérusalem (Actes 15) « le plus important et le plus illustre de tous les conciles de la chrétienté » .

Nicée n’était que le deuxième concile mondial depuis l’époque des premiers apôtres. Actes 15 relate le tout premier concile de l’Église, qui discutait de la manière de gérer le nouveau phénomène de l’entrée des Gentils dans une Église majoritairement juive. Lors de ce rassemblement à Jérusalem, les premiers apôtres avaient ouvert grand la porte aux croyants gentils.

Nicée a eu un impact tout aussi puissant sur l’Église. Mais contrairement au concile de Jérusalem, les portes de l’Église commencèrent à se refermer sur le peuple juif. Le cordon ombilical fut coupé entre l’Église et Israël, même si c’était la nation et le peuple qui avaient donné naissance à l’Église. Nicée ouvrit également la voie à des tendances antijuives qui se sont accrues au cours des siècles suivants.

Bien sûr, cette évolution n’était pas voulue lors de la convocation du concile. Mais, Nicée se termina avec un résultat très différent de celui prévu en raison, non des chefs spirituels comme dans Actes 15, mais de l’empereur romain lui-même.

L’empereur Constantin, qui régna de 306 à 337, était devenu chrétien. Sa conversion apporta un immense soulagement à l’Église primitive, qui venait de survivre à l’une des pires vagues de persécutions quelques années plus tôt sous l’empereur Dioclétien. Constantin non seulement apaisa les craintes de l’Église, mais décida de faire de sa nouvelle foi la religion la plus officielle de l’Empire romain. Mais il découvrit rapidement que le christianisme ne formait pas un groupe uni et harmonieux. Il comportait de nombreuses factions et conceptions théologiques. L’un des plus grands défis résidait dans la grande diversité des points de vue sur la personne de Jésus-Christ. Était-il pleinement divin ou un simple homme ?

Arius, un prêtre d’Alexandrie, était l’un des principaux opposants à la nature divine du Christ. Il enseignait que le Christ était un être créé, qu’il n’était pas pleinement divin et qu’il ne partageait pas la même substance que Dieu. Bien qu’excommunié de l’Église, son enseignement se répandait dans de nombreuses églises, principalement en Orient, et provoqua une importante division, plus tard appelée « controverse arienne ». D’autres questions cruciales se posèrent également, comme celle de savoir si les apostats qui avaient compromis leur foi pendant des persécutions devaient être à nouveau reçus dans l’Église.

De plus, l’absence d’un calendrier des fêtes unifié pour l’Église troubla Constantin . À cette époque, de nombreuses traditions divergeaient quant à la célébration de la mort et de la résurrection du Christ, et pour garantir que le christianisme serve l’ensemble de l’Empire, il souhaitait établir un calendrier unifié.

Jusqu’alors, la plupart des églises célébraient Pâques en lien avec la fête juive de Pessah. Nombre d’entre elles la célébraient le premier dimanche suivant le 14e jour du mois hébreu de nisan, en

harmonie avec la fête biblique des Prémices pendant Pessa’h (Lévitique 23.11). D’autres la fixaient au 14 nisan même, et étaient donc connues sous le nom de Quartodécimans (14 en latin). D’autres encore insistaient sur le fait que n’importe quel dimanche de nisan convenait. D’autres encore distinguaient Pâques du calendrier biblique et le fixaient au premier dimanche suivant l’équinoxe de printemps. Pour une nouvelle religion d’État, Constantin trouva cela trop confus. Afin de régler ces questions une fois pour toutes, il convoqua un concile mondial à Nicée (aujourd’hui Iznik, juste au sud d’Istanbul).

Après des mois de délibérations, la nature divine de Jésus fut affirmée dans ce qui devint le Credo de Nicée. Cette déclaration doctrinale sur la Trinité constitue encore aujourd’hui la confession de foi fondamentale de la plupart des églises du monde entier, devenant ainsi une source essentielle d’unification de la foi chrétienne au cours des 1700 dernières années. L’importance de ce résultat de Nicée est indéniable ! De plus, les croyants qui avaient caché qu’ils étaient chrétiens pendant les persécutions furent réintégrés dans l’Église. Enfin, le concile de Nicée s’attaqua également à l’absence d’un calendrier ecclésial unifié. Il fallut près de 300 évêques, du 20 mai au 24 août, pour trancher ces questions, les dernières semaines restantes étant consacrées à fixer une date commune pour Pâques selon les principes suivants : Pâques devait toujours tomber un dimanche, ne pas être célébré deux fois dans l’année, suivre l’équinoxe de printemps et ne jamais être célébré en même temps que la Pâque juive . Une fois le concile terminé, l’empereur en personne envoya les lettres de clôture aux églises du monde entier. Mais son résumé révéla que le principal problème pour Constantin n’était peut-être pas seulement de fixer une date unique pour Pâques, mais aussi le fait que les chrétiens s’appuyaient sur le judaïsme pour célébrer la plus importante fête chrétienne. Il exigea que le calendrier chrétien unifié soit sans lien avec la tradition juive, tout en ignorant totalement les multiples parallèles entre les derniers jours de Jésus-Christ et la fête biblique de la Pâque, et le fait que Paul qualifiait Jésus d’agneau pascal (1 Corinthiens 5.7).

Constantin écrivit aux églises : « Il fut déclaré particulièrement indigne, pour cette fête, la plus sainte de toutes, de suivre la coutume [le calcul] des Juifs, qui se sont souillés les mains par les crimes les plus effroyables et dont l’esprit est aveuglé. » Dans la même lettre, il appelait l’Église à se « séparer de la détestable compagnie des Juifs » et à « ne rien avoir en commun avec les meurtriers de notre Seigneur » .

Si le Credo et les 20 canons issus de Nicée étaient exempts de toute rhétorique antijuive, les lettres officielles de l’empereur Constantin étaient critiques et condescendantes à leur égard. Nicée devint alors la référence pour les conciles ultérieurs, donnant le ton pour les siècles à venir. Quelques décennies plus tard, l’un des Pères de l’Église les plus vénérés, Chrysostome d’Alexandrie, s’en prit violemment aux Juifs en les comparant à des bêtes « dignes d’être tuées », ajoutant qu’en tuant Jésus, ils n’avaient « aucune chance d’expiation, d’excuse ou de défense » .

LA DOCTRINE DE PAUL SUR ISRAËL

Cela est d’autant plus surprenant que les enseignements de l’apôtre Paul sur la vocation unique et durable d’Israël sont clairs : « à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. » (Romains 9.4-5)

Paul reconnaissait que, si la plupart des Juifs n’avaient pas accepté Yechoua comme leur Messie, ils restaient néanmoins « bien-aimés à cause de leurs pères » (Romains 11.28). Il ne voyait dans leur rejet de Jésus qu’un état temporaire, prédit par les prophètes (par ex., Ésaïe 6) et croyait aussi que le temps viendrait où « tout Israël sera sauvé » (Romains 11.26).

Il exhortait ainsi les croyants non juifs à ne pas faire preuve d’arrogance envers les Juifs (Romains 11.18) et à considérer leurs propres origines, lorsqu’ils étaient « sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde » (Éphésiens 2.12). C’est par la grâce qu’ils avaient été rapprochés de Dieu et prenaient part à ses promesses à Israël.

Ce n’était pas seulement une question théologique car des conséquences très concrètes en ont résulté pour l’Église. À l’église de Corinthe, Paul écrivit que chaque semaine, une offrande devait être mise de côté pour les saints de Jérusalem (1 Corinthiens 16.1-4, 2 Corinthiens 9.5). Partout où Paul se rendait, il veillait à ce que les nouvelles congrégations soutiennent les croyants juifs de Jé-

Constantin écrivant des lettres à l’église exprimant ses inquiétudes.

((Illustration générée par l’IA)

« EN EFFET, SI LES PAÏENS SONT VENUS PARTICIPER À LEURS (LES JUIFS) BÉNÉDICTIONS SPIRITUELLES, ILS DOIVENT AUSSI LEUR RENDRE SERVICE POUR CE QUI EST DES BIEN MATÉRIELS. »

envers les Juifs (Ro mains 11.20), alors que la 3e épître de Jean indique que les croyants juifs n’étaient plus les bienvenus dans certaines églises.

UN CHANGEMENT DE JOURS SAINTS

Jusqu au concile de Nicée, le dimanche n’était pas du tout considéré comme un jour saint, sauf pour certains chrétiens qui observaient un temps de prière et de lecture des Écritures le dimanche matin avant d’aller travailler, se souvenant que le Seigneur était ressuscité le premier jour de la semaine. L’objectif de Constantin étant de séparer complètement l’Église de toute coutume juive, pour empêcher les chrétiens d’observer le sabbat, il inventa le nouveau jour saint du dimanche. Un certain nombre de chrétiens peinèrent à s’entendre. Mais le synode de Laodicée qui suivit régla la question. Les chrétiens qui observaient encore le sabbat juif étaient considérés comme des « judaïsants ».

UN CHANGEMENT D’ATTITUDE

De plus, la question de Paul, « quel avantage a le Juif », ne recevait plus de réponse « grande à tous égards », mais un esprit de rejet opposé. Au lieu d’être « aimés à cause de leurs pères » (Romains 11.28), les Juifs étaient désormais les « meurtriers du Christ ». Dans divers conciles, la liste des damnés comprenait « hérétiques, païens et Juifs » . Après Nicée, les évêques demandèrent aux Juifs convertis d’abandonner leurs noms juifs et d’adopter des noms chrétiens . Dans le monde de Paul, c’étaient les Gentils qui étaient sans Dieu et sans espérance (Éphésiens 2.12), mais cette règle s’appliquait désormais aux Juifs – une doctrine contraire à la pensée du Nouveau Testament.

DES RÈGLES RELATIONNELLES

Tout cela a conduit à des lois strictes interdisant toute interaction positive avec les Juifs. Nicée et les conciles ultérieurs de l’Église enseignèrent que les chrétiens ne devaient avoir aucun contact avec les Juifs. Les dirigeants qui visitaient dans les synagogues et y priaient devaient être démis de leurs fonctions, et les chrétiens ordinaires qui le faisaient devaient être « renvoyés » . Le synode de Trullo interdit toute participation à leurs fêtes ; les chrétiens ne devaient pas prendre de pain sans levain pendant la Pâque. Un synode statua qu’il était interdit de se faire soigner par un médecin juif. Célébrer les fêtes juives et observer le sabbat, selon les évêques, revenait à « se moquer du Christ » .

L’IMPACT DE NICÉE SUR L’HISTOIRE DE L’ÉGLISE

Cette approche entièrement nouvelle du mépris des Juifs a non seulement créé un fossé entre l’Église et le peuple juif, mais elle a également engagé l’Église sur une voie qui a finalement conduit aux atrocités des croisades, où le meurtre des Juifs était considéré comme agréable à Dieu. Elle a ensuite ouvert la voie à de nombreuses inquisitions, expulsions, pogroms et finalement à la Shoah, où Hitler a pu citer le réformateur allemand Luther pour justifier sa haine des Juifs.

UN APPEL SPÉCIAL À LA PRIÈRE

Ce qui était si tragique à Nicée, c’est qu’il ne s’agissait que du 2e concile universel de l’Église. Alors que, dans Actes 15, l’Église juive avait été au-delà de ses traditions pour accueillir et embrasser les croyants non juifs, l’Église non juive, après Nicée, rejeta sans vergogne les Juifs de toute vie ecclésiale et commença à alimenter l’antisémitisme chrétien pour les générations à venir.

Aujourd’hui, 1700 ans après Nicée, nous ressentons le besoin d’inviter les croyants du monde entier à se joindre à nous dans la prière et le jeûne à cause de cette histoire tragique. Tout d’abord, nous tenons à remercier Dieu pour tous les bienfaits issus de Nicée, qui ont protégé l’Église de nombreuses erreurs graves. Nicée a donné naissance à un credo inspiré et unificateur, qui demeure une grande bénédiction aujourd’hui encore.

Nous vous invitons également à nous rejoindre pendant les 100 jours, du 18 mai au 24 août (dates anniversaires de Nicée) pour prier et jeûner concernant les dommages causés aux relations judéo-chrétiennes par Nicée. Bien sûr, il ne vous sera pas demandé de jeûner pendant toute la durée du concile, mais simplement de choisir certains jours et moments pour jeûner et prier sur ces sujets.

Nous prévoyons également de consacrer une journée par semaine, lors du Rassemblement mondial de prière en ligne de l’ICEJ, pour prier sur les différents résultats du concile de Nicée, tant positifs que négatifs. Puisse cet effort de prière apporter un renouveau dans nos églises, ainsi que la repentance, le souvenir, la réconciliation et la restauration.

REPENTIR

Comme Daniel, nous voulons nous repentir des péchés de nos pères. Nous voulons demander pardon pour l’échec de l’Église et son péché contre ceux-là mêmes qui nous ont donné le Messie et la Parole de Dieu.

SOUVENIR

Chaque semaine, nous consacrerons du temps à en apprendre davantage sur Nicée, afin de comprendre et de nous souvenir de cette époque qui a signifié beaucoup de bien mais aussi du mal à l’égard du peuple juif.

RÉCONCILIATION

Nous prions pour que Dieu continue d’accorder la réconciliation entre chrétiens et Juifs, comme cela s’est produit au cours des 100 dernières années et plus, grâce au soutien chrétien au retour d’Israël.

RESTAURATION

RESTAURATION

Nous prions pour que, selon Malachie 4.6, notre Dieu tourne le cœur des pères (le peuple juif) vers leurs enfants (l’Église des Gentils), et le cœur des enfants (l’Église des Gentils) vers leurs pères (le peuple juif).

Les croisades. ((Illustration générée par l’IA)

DIEU RECHERCHE UN « RESTE JUSTE » DE CHAQUE NATION

Le thème de la Fête de cette année, « Dix de chaque nation », s’inspire des visions prophétiques de Zacharie auquel une tâche difficile avait été confiée. L’empereur perse Cyrus était mort, et avec lui expiraient le décret royal autorisant les Juifs à reconstruire leur Temple à Jérusalem et son financement. Les Samaritains locaux s’opposaient également aux travaux. Enfin, de nombreux anciens avaient vu ou entendu parler de la gloire du Temple de Salomon et insistaient sur le fait que ce bâtiment était loin d’être à la hauteur de sa splendeur.

Pourtant, les prophètes hébreux avaient un point de vue différent. Aggée déclara : « La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première. » (Aggée 2.9)

Zacharie proclame également : « Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront… ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements. » (Zach. 4.9-10)

Zacharie voit ce Temple restauré attirer non seulement les pèlerins juifs, mais aussi de nombreux Gentils craignant Dieu. En fait, il voit le jour où toutes les nations monteraient à Jérusalem chaque année « pour adorer le Roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la Fête des Tabernacles ». (Zach. 14.16) Cette vision prophétique a inspiré des pionniers qui, en 1980, ont lancé la première célébration chrétienne publique de la Fête des Tabernacles pour les croyants non juifs, qui est rapidement devenue le plus grand événement touristique annuel d’Israël.

Zacharie 8 développe cette vision prophétique en précisant d’abord que Dieu est « ému pour Sion d’une grande jalousie », c’est-à-dire pour la ville de Jérusalem et le Temple (Zach. 8.1). Il fait le vœu de ramener le peuple juif pour qu’il y réside en sécurité (Zach. 8.7-8). Le Seigneur promet également de les faire prospérer et de les bénir, car « Je suis déterminé à faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. » (Zach. 8.11-15).

Zacharie voit que des multitudes de Gentils monteraient aussi à Jérusalem pour adorer le Seigneur. Les habitants d’une ville exhorteraient ceux des autres villes à « implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées… Oui, beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Éternel. En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous » (Zach. 8.20-23).

Cette vision extraordinaire allait à l’encontre des circonstances de l’époque. Seul un petit reste juif était revenu dans une ville et un Temple en ruines. La tâche de les reconstruire semblait monumentale, sans parler de les rendre plus glorieux qu’auparavant. Mais la parole du Seigneur assurait que le Temple serait bel et bien reconstruit, et qu’il aurait une gloire encore plus grande que celui de Salomon. Le peuple juif dispersé serait également rassemblé pour faire d’Israël un royaume prospère et paisible. De plus, les Gentils seraient attirés comme jamais auparavant à Jérusalem, pour y faire un pèlerinage aux côtés des Juifs et adorer le Seigneur lors des Fêtes d’Israël.

Cela s’était produit dans une faible mesure à l’époque du Temple de Salomon, mais Zacharie l’a vu englober tous les peuples, avec un reste juste d’au moins « dix hommes de toutes les langues des nations ».

Il s’agit d’une vision prophétique incroyable, non seulement du point de vue de l’époque, mais aussi de la perspective plus large de l’histoire de la rédemption. La vérité est que Dieu avait autrefois abandonné les Gentils à l’adoration d’autres dieux et avait préservé Israël seul comme son héritage.

Les drapeaux des nations sont hissés à la soirée de l’Appel des Nations à la Fête des Tabernacles 2018.

LA TOUR DE BABEL

Le concept juif d’un minyan d’au moins dix justes requis pour offrir une prière commune trouve son origine dans Genèse 19, lorsqu’Abraham implora le Seigneur d’épargner Sodome de la destruction, même s’il ne s’y trouvait que dix justes. Mais il faut remonter à Genèse 11 et à la Tour de Babel pour commencer à comprendre le cheminement spirituel des nations païennes. Ce récit montre que les bâtisseurs de Babel étaient très fiers et déterminés à bâtir une ville et à se faire un nom. Mais d’autres peuples et générations ont fait preuve d’une arrogance similaire envers Dieu. Qu’est-ce qui, dans leur décision, a tellement irrité le Seigneur qu’il est descendu confondre leurs langues et les a dispersés ? C’est parce qu’ils refusèrent d’obéir à son commandement adressé à Noé et à sa famille : « Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre ». (Gen. 9.1). En fait, les bâtisseurs de Babel entreprirent de bâtir une ville, « de peur d’être dispersés sur la surface de toute la terre. » (Gen. 11.4).

Plus tard, Moïse nous apprend qu’un événement encore plus grave se produisit à ce moment-là. « Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples d’après le nombre des enfants d’Israël, car la portion de l’Éternel, c’est son peuple, Jacob est la part de son héritage. » (Deut. 32.8-9).

L’original hébreu conservé dans la Septante, une ancienne traduction grecque de l’Ancien Testament, dit en réalité que Dieu a divisé les nations selon les bnei Elohim, ou « fils de Dieu », c’est-à-dire certains êtres angéliques qui siègent au conseil céleste (voir, par exemple, Job 1.6 et 2.1, Ps. 82.1).

Deutéronome 4 apporte plus de lumière sur le jugement divin à Babel. Moïse y met en garde son peuple contre l’adoration de faux dieux comme les nations païennes, en disant : « Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte : ce sont des choses que l’Éternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier. Mais vous, l’Éternel vous a pris, et vous a fait sortir de la fournaise de fer de l’Égypte, afin que vous soyez un peuple qui lui appartienne en propre, comme vous l’êtes aujourd’hui. » (Deut. 4.19-20 – NEG1979 )

Selon d’éminents enseignants de la Bible tels que Michael Heiser et Gerald McDermott, ces passages évoquent la tour de Babel, où Dieu a déshérité les nations. Chaque nation issue des soixante-dix fils de Noé s’est vu attribuer un dieu ou un être angélique qui deviendrait une principauté ou une puissance spirituelle sur elle – un aspect unique de la cosmologie biblique affirmé dans le Nouveau Testament (voir, par exemple, Rom. 8.38 ; Éph. 6.12 ; Col. 1.16).

Pieter Bruegel l’Ancien, La Tour de Babel (Wikipédia)

En attendant, Dieu a gardé Israël comme son héritage particulier, car « la portion de l’Éternel, c’est son peuple, Jacob est la part de son héritage. » (Deut. 32.9) Ils devaient être « pour moi un trésor particulier parmi tous les peuples ». (Exod. 19.5, Deut. 7.6, Ps. 135.4) Et l’archange Michel fut désigné comme leur gardien (Dan. 12.1, Jude 1.9).

Peu après Babel, Dieu appela Abraham, lui confia la tâche d’apporter le salut au monde entier et lui fit la promesse divine : « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Gen. 12.3). C’est, selon l’apôtre Paul, la première annonce de l’Évangile (Gal. 3.8).

Comme le plan de salut de Dieu est remarquable ! Il a renié les nations à Babel, mais avait déjà déterminé, avant la création du monde, qu’il rachèterait, par Israël, un reste juste parmi toutes les nations, langues et tribus de la terre (Ap. 5.9).

À une époque difficile pour Israël, Zacharie a annoncé qu’un jour Dieu attirerait à lui au moins dix hommes, un reste juste, parmi toutes les langues des nations. Ce reste s’emparerait d’un Juif et ferait un pèlerinage à Jérusalem, car c’est là que Dieu a placé son nom, où Il peut être trouvé dans la prière et l’adoration et où la rédemption promise a eu lieu sur la Croix !

Quelle grâce divine extraordinaire ! En tant que Gentils, nous étions « exclus du droit de cité en Israël… sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois loin, vous êtes devenus proches par le sang de Christ. » (Éph. 2.12-13)

Veuillez considérer le passage de Zacharie 8.23 comme votre invitation prophétique à venir à Jérusalem pour la Fête des Tabernacles de cette année. Dites à d’autres de se joindre à vous pour monter à Sion afin de chercher le Seigneur et de prier dans cette ville. Veillez à ce qu’un reste juste d’au moins dix pèlerins chrétiens représente votre nation à la Fête de cette année.

Le Dr Bühler s’adresse à la délégation sud-africaine lors du banquet du musée FOZ.

LE DR BÜHLER S’ADRESSE À UN GROUPE

Début avril, le Dr Bühler, président de l’ICEJ, a accueilli une délégation de haut niveau venue d’Afrique du Sud, composée de 14 députés, du grand rabbin d’Afrique du Sud, Warren Goldstein, de plusieurs pasteurs influents et de la directrice nationale de l’ICEJ-SA, Vivienne Myburgh. Lors d’un banquet organisé au Musée des Amis de Sion à Jérusalem, le Dr Bühler les a remerciés pour leur courage à soutenir Israël face à la montée de l’antisémitisme dans leur pays. La tournée de la délégation, organisée par les Amis sud-africains d’Israël, comprenait des visites de communautés sinistrées près de Gaza et de la frontière nord, de la Judée-Samarie, d’autres sites bibliques clés, de la Knesset et du ministère des Affaires étrangères ainsi qu’une audience avec le président Herzog. Selon de récents sondages, un gouvernement plus pro-israélien pourrait prendre le pouvoir après les prochaines élections nationales en Afrique du Sud.

L’ICEJ BIEN REPRÉSENTÉE À NRB

David Parsons, VP principal de l’ICEJ, s’est rendu à Dallas, en février, pour rejoindre l’équipe d’ICEJ-USA, dirigée par Susan Michael, directrice nationale, lors de la convention annuelle des « National Religious Broadcasters ». L’ICEJ a tenu un stand dans le hall d’exposition, coparrainé le populaire Petit déjeuner Israël, organisé une réception pour marquer le 10e anniversaire de notre initia tive « American Christian Leaders for Israel » et tenu une conférence de presse de l’ACLI pour faire valoir les droits d’Israël sur la Judée-Sama rie. Plus de 100 membres de l’ACLI ont assisté à la récep tion, dont Troy Miller, président de NRB, Linda Smith, son assistante principale, ainsi que Michele Bachmann, Earl Cox et Robert Stearns, entre autres.

David Parsons s’exprime à l’ACLI conférence

Alors que Tsahal encercle les forces du Hamas à Gaza, les communautés israéliennes dévastées du Néguev occidental commencent peu à peu à rentrer chez elles et à planifier l’avenir. Nombre de ces familles ont vécu des événements traumatisants, et ces souvenirs seront difficiles à surmonter. L’un des éléments clés de ce processus de reconstruction sera de proposer un large éventail d’activités et de services communautaires qui rendront la vie dans leurs villages plus attrayante. Chaque communauté devra trouver les ressources nécessaires à la restauration de ses bâtiments publics, essentiels à la vie en communauté.

L’ICEJ finance une série de projets de reconstruction d’envergure qui aideront ces communautés à se remettre du traumatisme du 7 octobre et à reconstruire leur vie.

Au cours des 15 dernières années, l’ICEJ a déjà aidé nombre de ces villages agricoles en leur fournissant des abris antibombes mobiles, du matériel de lutte contre les incendies et d’autres aides d’urgence. Ils nous connaissent donc bien et sollicitent à nouveau notre aide pour répondre à leurs besoins urgents.

L’ICEJ parraine donc six grands projets de reconstruction et de rénovation à la frontière de Gaza, qui contribueront au retour des familles évacuées dans leurs foyers et leurs communautés. Parmi ces projets figurent :

• La transformation d’une école maternelle endommagée en centre de traitement des traumatismes pour enfants à Kfar Aza ;

• La transformation d’un bâtiment abandonné en centre de musicothérapie innovant à Kfar Aza ;

• La reconstruction complète d’un centre d’activités pour jeunes détruit au kibboutz Be’eri ;

• La rénovation d’une maison de retraite en centre

REJOIGNEZ L’ICEJ

POUR RECONSTRUIRE DES COMMUNAUTÉS ISRAÉLIENNES PRÈS DE GAZA

de soins et d’activités pour personnes âgées au kibboutz Be’eri ;

• La restauration et l’agrandissement d’un espace de zoothérapie au kibboutz Urim ;

• La construction d’une nouvelle salle de classe sous serre dans une école agrotechnique à Sde Nitzan.

Les fonds importants nécessaires à ces projets proviennent de chrétiens du monde entier, mais il reste encore du chemin à parcourir. Plus vite nous couvrirons ces coûts, plus vite nous pourrons passer à d’autres grands projets de reconstruction dans d’autres villages agricoles voisins, durement touchés par l’invasion terroriste du 7 octobre.

Il s’agit d’une opportunité unique pour l’ICEJ et nos sympathisants du monde entier. Jamais nous n’avons eu autant de projets de construction majeurs en cours simultanément. Mais nous avons besoin de votre aide ! Rejoignez-nous pour accompagner ces communautés israéliennes dans leur retour et leur reconstruction.

Le prophète Ésaïe avait d’ailleurs prédit une époque où des Gentils pieux seraient impliqués dans de tels efforts, en disant : « Les fils de l’étranger bâtiront tes murs » (Ésaïe 60.10).

Faites un don à notre fonds « Israël en crise » dès aujourd’hui ! Faites un don à : help.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

◄◄ Examen des plans de l’école agro-technologique de Sde Nitzan.

◄ L’ICEJ participera à la rénovation du coin animalier de la ferme de zoothérapie d’Urim.

▼ Le vice-président principal de l’ICEJ David Parsons et le vice-président des opérations Richard Van Der Beek lors d’une cérémonie d’inauguration des travaux à Beeri.

Jannie Tolhoek d’ICEJ Aid livre des colis cadeaux aux évacués

COLIS CADEAUX À LA COMMUNAUTÉ ISRAÉLIENNE

ÉVACUÉE

Une équipe de l’ICEJ s’est récemment rendue au kibboutz Ein HaShlosha, une communauté juive déplacée, afin de lui distribuer des colis cadeaux, alors qu’elle retourne chez elle après les événements du 7 octobre.

Il y a deux ans, un événement miraculeux s’est produit à Ein HaShlosha lors de l’invasion du 7 octobre. Situé juste à côté de Gaza, le kibboutz était particulièrement vulnérable lorsque 75 terroristes du Hamas ont traversé les champs environnants pour infiltrer la communauté.

« Mais ils étaient bien visibles, car les céréales venaient d’être récoltées quelques jours auparavant, explique notre hôte, Shiri Aviv, membre du conseil d’administration du kibboutz. Un hélicoptère de Tsahal les a repérés et neutralisés, empêchant ainsi toute nouvelle embuscade. Si ces terroristes étaient entrés dans le kibboutz, la majeure partie de la communauté ne serait plus là aujourd’hui. »

Néanmoins, quatre personnes du kibboutz ont été assassinées et 16 maisons ont été incendiées. Certaines maisons ont été criblées de balles, tandis que d’autres ont été pillées ou endommagées par des tirs de roquettes au cours des jours suivants.

Après avoir passé plusieurs mois dans des hôtels à Eilat, la communauté a été relogée à Netivot à l’automne 2024, en attendant de pouvoir se réinstaller ensemble à Ein HaShlosha. Lors d’un récent voyage à Netivot, une délégation de l’ICEJ lui a remis 130 coffrets cadeaux pour la fête de Tou Bichevat.

« Ces cadeaux sont une expression d’amour pour montrer aux gens qu’on pense à eux en ces temps difficiles, a déclaré Nicole Yoder, vice-présidente de l’ICEJ pour l’aide et l’alyah. Chacun est accompagné d’une bénédiction qui leur rappelle qu’ils ne sont pas seuls. » Au cours de l’année écoulée, l’ICEJ a distribué des colis cadeaux à plus de 1 463 communautés évacuées près de Gaza, notamment Nir Oz, Re’im, Be’eri, Kfar Azza, Nachal Oz, Nativ HaAsera et Ein HaShlosha, grâce à la générosité de chrétiens de Singapour.

À Netivot, Shiri a constaté que 92 % de la communauté se trouvait dans ce quartier temporaire.

« La communauté du kibboutz est forte, et vivre ensemble restaure un semblant de normalité, malgré la transition d’un environnement rural vers une ville plus grande, a expliqué Shiri. »

Ils ont rétabli leurs routines et créé des activités thérapeutiques de groupe et indi-

viduelles pour les aider à guérir du traumatisme subi. L’art est une thérapie privilégiée, devenue si populaire que les membres du kibboutz pourraient ouvrir une maison d’art thérapeutique à leur retour.

À l’approche du retour au kibboutz, de nouveaux défis se présentent. De nombreuses familles se sont habituées au sentiment de sécurité et aux commodités de la vie urbaine à Netivot. Le conseil d’administration du kibboutz, en collaboration avec le gouvernement, s’efforce activement de les accompagner dans leur retour au pays dans les mois à venir.

« De nombreuses dispositions doivent être prises, comme l’installation de nouveaux lampadaires, explique Shiri. Au premier abord, on pourrait penser que ce n’est pas urgent, mais depuis le 7 octobre, de nombreux enfants craignent le noir et ne sortent donc pas la nuit. Répondre à ces besoins est donc une priorité absolue. »

Après la distribution des cadeaux, les membres du kibboutz nous ont envoyé des lettres touchantes.

« Dans le livre de l’Ecclésiaste, il est dit qu’une bonne réputation vaut mieux qu’une huile de qualité… mais grâce à nos amis, nous avons maintenant les deux, écrit Adi. »

L’histoire de la survie de Shiri lors du 7 octobre est extraordinaire. Pendant 36 heures d’angoisse, elle s’est cachée avec ses enfants tandis que des terroristes rôdaient devant sa maison. Puis, par miracle, les terroristes sont partis subitement. Lorsque les secours sont enfin arrivés, elle n’a pas pris le temps de pleurer ni de s’effondrer. Elle s’est simplement lavé le visage et a depuis repris la direction des actions de soutien communautaire, utilisant sa force pour apporter espoir et guérison à la communauté.

ffrets cadeaux que vous avez personnellement remis à nos membres, a écrit Yaël Sherby-Hurwitz, assistante communautaire. Ils ont vécu tant de traumatismes. Cependant, votre gentillesse et générosité ont apporté chaleur et réconfort, et nous sommes profondément touchés par votre soutien. Des gestes comme le vôtre nous rappellent que nous sommes entourés de compassion et de solidarité. Votre générosité a fait toute la différence. »

L’ICEJ s’engage à aider davantage d’Israéliens dans le besoin en ces temps difficiles. Soutenez dès aujourd’hui notre fonds « Israël en crise ».

« Au nom des membres du kibboutz Ein HaShlosha, je tiens à vous exprimer notre plus profonde gratitude pour les magnifiques co-

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LA SECTION NÉERLANDAISE OFFRE UN « GYMBOREE » AUX ENFANTS

Dans un geste de soutien, la branche néerlandaise de l’ICEJ a récemment fait don d’un « gymboree » aux enfants du kibboutz Alumim, l’une des communautés israéliennes proches de Gaza attaquées lors du 7 octobre. Cette aire de jeux s’inscrit dans le cadre de notre initiative plus vaste visant à soutenir le rétablissement des enfants israéliens traumatisés par le conflit en cours dans la région.

Le kibboutz Alumim est un petit village agricole entouré d’une végétation luxuriante et d’une beauté naturelle exceptionnelle, situé à moins de quatre kilomètres de la frontière de Gaza. Ses membres sont principalement des Juifs orthodoxes pratiquants, une exception par rapport aux villages agricoles majoritairement laïcs de la région. Ils ont subi des tirs de roquettes répétés et à d’autres menaces du Hamas à Gaza au cours des deux dernières décennies.

Il y a deux ans, le 5 octobre, Alumim accueillait une importante délégation de l’ICEJ dans le cadre de la Fête des Tabernacles 2023. Deux jours plus tard, le kibboutz était envahi par des terroristes arrivant en trois vagues distinctes. L’effort défensif était mené par 15 membres du kibboutz qui ont courageusement repoussé jusqu’à 80 terroristes, même si certaines familles ont dû passer jusqu’à 30 heures dans leurs abris anti-bombes. Malheureusement, 12 ouvriers agricoles thaïlandais et 10 étudiants en agriculture népalais ont été tués lors de l’assaut, et un ouvrier népalais est toujours retenu en otage à Gaza.

Malgré cette terrible attaque, environ 85

% de la population du kibboutz est depuis rentrée chez elle.

En réponse au traumatisme causé par les événements du 7 octobre, Tamir Idan, maire de la région de Sadot Negev, a lancé un projet d’aires de jeux thérapeutiques, ou gymboree, pour les enfants du conseil régional.

Le nouveau gymboree du kibboutz Alumim, offert par l’ICEJ-Pays-Bas, est bien plus qu’une simple aire de jeux. Il est conçu pour aider les enfants à gérer leurs émotions et traumatismes avec des thérapeutes professionnels. Il est également relié à une grande bibliothèque et sera accessible en permanence à tous les membres de la communauté.

Représentant les chrétiens néerlandais lors de l’inauguration, Jannie Tolhoek d’ICEJ AID a confié aux membres du kibboutz combien elle appréciait d’être là et a exprimé l’espoir des donateurs que ce gymboree soit un lieu de rétablissement et de joie pour les enfants et leurs familles.

Chani, enseignante et responsable du centre, a exprimé sa gratitude pour le soutien de l’ICEJ, affirmant savoir qu’il « venait du cœur… Nous ne considérons pas comme un dû votre soutien envers Israël ».

O utre le gymboree, l’ICEJ a fourni des abris anti-bombes, du matériel de lutte contre les incendies, des appareils de communi-

cation, des trousses pour les ambulances et des thérapies de groupe pour les intervenants d’urgence d’Alumim et de toute la région de Sadot Negev. Ces efforts s’inscrivent dans une mission plus vaste en cours pour aider les personnes les plus touchées par l’horreur du 7 octobre à guérir et à reconstruire leur vie.

Nitai, kinésithérapeute et secouriste expérimenté d’Alumim, a partagé son expérience personnelle du 7 octobre.

« Le plus dur, c’est de sortir de chez soi et d’être déjà au combat, a-t-il expliqué, se remémorant le chaos et la peur de ce jour-là. »

Nitai s’est mis à la course à pied pour surmonter ce traumatisme. Il a récemment couru le marathon de New York en novembre 2024, symbole de sa résilience face à l’adversité. Mais c’est sa réflexion poignante sur la nature de cette guerre avec les gazaouis qui a profondément touché toutes les personnes présentes.

« Si nous arrêtons la guerre, nous serons tous tués. S’ils arrêtent la guerre, la paix régnera, a-t-il déclaré. »

Les efforts de l’ICEJ pour soutenir le kibboutz Alumim et d’autres communautés en difficulté dans le Néguev occidental s’inscrivent dans un appel plus large lancé aux chrétiens du monde entier pour qu’ils se tiennent aux côtés d’Israël dans cette période difficile. Par nos dons et nos prières, nous pouvons tous contribuer à aider ces communautés à guérir.

Le chemin vers le rétablissement du kibboutz Alumim et des autres communautés touchées sera peut-être long, mais avec votre aide, la guérison et l’espoir sont à portée de main. Ensemble, nous pouvons faire la différence.

Le personnel de l’ICEJ avec des membres du kibboutz Alumim lors de l’inauguration du gymnase.

L’ICEJ INTENSIFIE SES EFFORTS EN FAVEUR DE L’ALIYAH EN FRANCE ET EN ALLEMAGNE

Aujourd’hui, l’aliyah en provenance de l’Ouest est en plein essor. L’ICEJ œuvre activement à la promotion et à la facilitation de l’aliyah depuis 20 ans en Allemagne et 15 ans en France. Malgré les difficultés, nous sommes restés déterminés à aider les Juifs qui entendent l’appel biblique au retour.

Les communautés juives de France et d’Allemagne partagent une histoire marquée par de riches contributions culturelles et par de douloureuses persécutions. Dans ces deux pays, l’ICEJ lutte contre l’antisémitisme pour assurer la sécurité des personnes juives, tout en se tenant prêt à accompagner ceux qui décident de faire leur aliyah.

L’Allemagne abritait autrefois une communauté juive très dynamique, avec plus de 500 000 Juifs contribuant de manière significative à la société, à la science et à la culture avant la Shoah. Après la Seconde Guerre mondiale, il n’en restait que quelques milliers. Pourtant, au-

jourd’hui, contre toute attente historique, l’Allemagne abrite l’une des plus importantes populations juives d’Europe, une évolution démographique amplifiée par l’effondrement de l’Union soviétique.

Lors de la dissolution de l’URSS en 1991, l’Allemagne a pris la décision d’accueillir les Juifs des anciennes républiques soviétiques, dans le cadre de sa responsabilité historique. Le gouvernement allemand a mis en place le programme Kontingentflüchtling (quotas de réfugiés), offrant aux Juifs de l’ex-URSS la possibilité d’immigrer avec un parcours vers la citoyenneté et des mesures d’intégration.

Cette politique a déclenché l’une des plus importantes migrations juives de l’histoire récente. Entre 1991 et 2005, plus de 220 000 Juifs russophones se sont installés en Allemagne, renforçant les communautés juives dans des villes comme Berlin, Francfort et Munich. Fait remarquable, au début des années 2000, davantage d’immigrants juifs de l’ex-Union soviétique ont choisi l’Allemagne plutôt qu’Israël, motivés par des considérations économiques, la barrière de la langue et la sécurité pendant la deuxième Intifada palestinienne.

fiques de la communauté en valorisant son identité juive, en fournissant une aide pratique à l’intégration et en créant des parcours lui permettant de découvrir Israël par elle-même. Notre approche visait à permettre aux Juifs allemands de renouer avec leur héritage, et l’aliyah en provenance d’Allemagne a presque doublé depuis le lancement de nos programmes.

À 22 ans, Alon Kogan, né à Offenbach, a déménagé en Israël :

« Dans mon pays natal, j’ai toujours eu l’impression d’être presque une attraction touristique, a confié Alon. Ici, en Israël, je ne me sens plus comme un étranger. »

ALIYAH DE FRANCE

Les immigrants juifs français font leur Aliyah sur un vol sponsorisé par l’ICEJ en août 2024. (Crédit photo : JAFI).

C’est dans ce contexte qu’a débuté le travail de l’ICEJ sur l’aliyah allemande. En 2005, nous avons lancé le programme Habaita (« Retour à la maison ») en partenariat avec l’Agence juive et le Global Calling Center. Cette initiative a offert des bourses d’intégration, des actions de sensibilisation et des encouragements préalables à l’aliyah à de nombreux Juifs russophones d’Allemagne. Grâce à Habaita, l’ICEJ a répondu aux défis spéci-

La France abrite actuellement la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, dont les racines remontent à l’époque romaine. Son histoire a été marquée par des siècles d’antisémitisme, des expulsions médiévales à l’affaire Dreyfus, en passant par la Shoah. Ces dernières décennies, les Juifs français ont été confrontés à une recrudescence d’incidents antisémites, notamment de la part des communautés d’immigrants nord-africains et d’autres communautés musulmanes, lors des périodes de tensions accrues au Moyen-Orient.

L’action de l’ICEJ en France a débuté en 2010 avec notre premier vol collectif d’aliyah parrainé au départ de Marseille, en réponse aux défis croissants auxquels est confrontée la communauté juive française. La deuxième Intifada palestinienne (2000-2005) a marqué un tournant, le conflit en Israël s’étendant à la France. Des synagogues ont été incendiées, des écoles juives vandalisées et des individus agressés car ils portaient des symboles juifs.

La vulnérabilité de la communauté juive française a été encore soulignée par plusieurs attaques antisémites, comme la fusillade de l’école de Toulouse en 2012, l’attaque du supermarché Hyper Cacher en 2015 et le meurtre brutal de Sarah Halimi en 2017. Chaque conflit à Gaza – 2009, 2015 et 2023 – a été suivi d’une

Académie d’élite Naale.

(Crédit photo : JAFI)

Des enfants Naale d’Allemagne à l’aéroport Ben Gourion en 2024.

(Crédit photo : JAFI)

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recrudescence inquiétante d’incidents antisémites en France.

« Je voulais élever mes futurs enfants dans un endroit où ils pourraient être fiers de leur identité juive sans crainte, a déclaré Alison, une enseignante marseillaise de 28 ans qui a déménagé en Israël l’année dernière. »

Née dans une famille juive traditionnelle, Alison a toujours rêvé de faire son aliyah, mais hésitait à quitter sa famille. Cependant, l’hostilité croissante envers les Juifs à Marseille l’a convaincue que le moment était venu.

Depuis les massacres du 7 octobre, l’antisémitisme en France a atteint des niveaux alarmants, les autorités constatant une augmentation vertigineuse des incidents. Des enquêtes indiquent qu’environ 38 % des Juifs français, soit environ 200 000 personnes, envisagent désormais l’aliyah. L’ICEJ a financé des vols d’aliyah de 654 immigrants juifs de France au cours des deux dernières années, dont 154 depuis le début de l’année. L’aliyah française a augmenté de 53 % depuis le début de l’année 2025, et nous nous engageons à répondre à ce besoin croissant.

L’ALIYAH DES JEUNES D’ALLEMAGNE

L’une des initiatives les plus transformatrices de l’ICEJ a été de soutenir le programme Académie d’élite Naale en Allemagne. Naale offre aux adolescents juifs du monde entier la possibilité de terminer leurs études secondaires en Israël gratuitement, en leur offrant un logement et une pension complète ainsi qu’un programme d’intégration complet. Ce programme s’inspire du mouvement historique d’aliyah des jeunes des années 1930, qui a sauvé des milliers d’enfants juifs de l’Allemagne nazie.

« Mes grands-parents ont caché leur judaïsme en Ukraine. Mes parents l’ont redécouvert en Allemagne. Aujourd’hui, je peux le vivre pleinement en Israël, a confié Talia, une élève de Naale originaire de Francfort. »

Son parcours témoigne du pouvoir transformateur du programme, qui change l’héritage complexe de la dispersion en autonomisation. Le succès est mesurable : environ 90 % des diplômés de Naale restent en Israël, tandis qu’environ 60 % de leurs familles les suivent. Au-delà des statistiques, chaque élève repré-

sente un pont vivant entre les communautés de la diaspora et Israël.

Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2014, l’Europe a connu une nouvelle migration juive importante. De nombreux Juifs ukrainiens ont d’abord cherché refuge en Allemagne, plutôt qu’en Israël, espérant peut-être pouvoir rentrer plus facilement si la guerre s’apaisait.

En France, de jeunes Juifs français comme Yaron, un Parisien de 18 ans, ont pris la décision courageuse de faire leur aliyah malgré, et même à cause, du conflit actuel. Il étudie actuellement l’hébreu et servira bientôt dans une unité de combat de Tsahal.

« Lorsque j’ai vu l’injustice du 7 octobre, j’ai su que je devais être en Israël, a affirmé Yaron. »

En 2019, consciente de la dangereuse montée de l’antisémitisme en Europe, l’Agence juive a contacté l’ICEJ pour mettre en place un nouveau programme spécifiquement destiné aux jeunes générations de Juifs en France et en Allemagne qui comprend des séminaires virtuels et physiques sur la culture et les opportunités israéliennes, un mentorat individuel avec des pairs israéliens et des parcours spécialisés pour les jeunes professionnels.

« Ce programme nous permet de nouer avec Israël un lien réel et personnel, et pas seulement historique ou religieux, explique Daniel, un participant berlinois de 26 ans dont les grands-parents ont immigré d’Ukraine dans les années 1990. Il nous aide à considérer Israël comme notre avenir, et pas seulement comme notre passé. »

Les actions de l’ICEJ en faveur de l’aliyah s’étendent à plusieurs générations. En 2010, nous avons créé le Foyer de Haïfa pour les survivants de la Shoah, qui propose des logements entièrement subventionnés, des soins médicaux et un accompagnement psychologique. Nombre de nos résidents ont survécu à la Shoah et ont ensuite immigré en Israël depuis l’ex-Union soviétique ou l’Europe occidentale. Depuis 2022, le Foyer de Haïfa offre un refuge aux Juifs ukrainiens âgés fuyant le conflit avec la Russie. Ce travail témoigne de notre engagement à soutenir les immigrants juifs où qu’ils soient.

« Pour les Juifs français et allemands, Israël n’est pas seulement un refuge, mais un lieu où ils peuvent vivre pleinement leur judéité, a déclaré Natan Sharansky, ancien président de l’Agence juive, au journal allemand Die Welt. Chaque Juif doit décider où construire son avenir, mais nous voulons qu’il sache qu’Israël est toujours là, prêt à l’accueillir comme une famille. »

L’histoire de la migration juive d’Europe occidentale vers Israël nous rappelle que l’histoire connaît des tournants inattendus. Des cendres de la Shoah ont émergé des communautés juives renouvelées en France et en Allemagne, tandis qu’Israël demeure la patrie juive prospère. L’ICEJ soutient fidèlement l’œuvre prophétique de Dieu rassemblant son peuple. Le prophète Amos a dit : « Je les planterai dans leur pays, Et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit L’Éternel, ton Dieu. » (Amos 9.15) Grâce à votre soutien, nous pouvons aider des Juifs de France, d’Allemagne et d’ailleurs à retrouver définitivement leur patrie ancestrale.

L’ICEJ APPORTE DE LA JOIE

Nous sommes ravis de vous présenter les dernières nouvelles du Foyer de Haïfa pour les survivants de la Shoah de l’ICEJ. Le printemps est arrivé et voici les dernières nouvelles.

Grâce au généreux soutien d’ICEJ-Autriche, les survivants de la Shoah de notre Foyer de Haïfa disposent désormais d’un salon de beauté magnifiquement rénové : un lieu privilégié où ils peuvent se détendre, se ressourcer et profiter de petits soins. En peu de temps, 15 résidents se sont déjà installés dans le fauteuil, se sont fait coiffer et manucurer, et sont repartis le sourire aux lèvres !

La transformation de l’espace a été remarquable. Ce qui n’était autrefois qu’une simple pièce est désormais chaleureuse et accueillante, avec des murs fraîchement repeints dans des couleurs douces et apaisantes. Un nouvel éclairage lumineux baigne l’espace, des miroirs ornent les murs et de confortables fauteuils de salon invitent les résidentes à se détendre et à savourer l’expérience. Chaque détail, des outils de coiffure aux couleurs de vernis à ongles, a été sélectionné avec amour et soin.

L’inauguration a été riche en émotions, en conversations et en rires. Deux de nos chères résidentes ont eu l’honneur de couper le ruban rouge. En entrant, elles et les autres femmes du Foyer de Haïfa ont exploré chaque recoin, admirant la transformation avec de grands yeux et de grands

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sourires. L’espace n’était pas seulement neuf, c’était comme un cadeau, un lieu où elles pouvaient se sentir belles et choyées. Pour beaucoup de nos résidentes, la vie a été jalonnée de difficultés et de pertes, mais ce salon offre quelque chose de simple et de puissant : la chance de se sentir rafraîchies, valorisées et exaltées. Une coupe de cheveux fraîche ou des ongles impeccablement vernis peuvent paraître insignifiants, mais pour elles, c’est être vues, soignées et se rappeler qu’elles comptent. Une résidente, après avoir regardé autour d’elle, a exprimé chaleureusement : « C’est tellement incroyable ici. Merci à toutes pour vos efforts. »

Pour rendre cette expérience encore plus spéciale, nous avons accueilli une coiffeuse talentueuse et une spécialiste du « nail art » au sein de l’équipe. Elles ont déjà eu un impact magnifique grâce à leurs conversations et à leurs encouragements bienveillants.

Ce salon est un espace où nos résidentes peuvent se sentir au mieux de leur forme, se relaxer et profiter d’un moment rien que pour elles. C’est une façon simple, mais significative, de leur témoigner notre amour et notre affection.

Le premier client du salon de beauté reçoit une nouvelle coupe de cheveux.

Nous sommes profondément reconnaissants à l’ICEJ-Autriche et à tous ceux qui ont rendu cela possible. Grâce à vous, nos résidentes ont une raison supplémentaire de sourire, et leur joie nous touche tous.

HOMMAGE À NOS SOIGNANTS

Beaucoup de nos résidents ont besoin d’une aide 24h/24 et 7j/7 et ont un soignant étranger qui vit avec eux. Notre communauté au Foyer de Haïfa compte non seulement plus de 50 survivants de la Shoah, mais aussi un groupe dévoué de 18 soignants qui vient de différents pays, comme l’Ukraine, l’Inde, l’Ouzbékistan, le Sri Lanka, la Moldavie et les Philippines.

Nombre d’eux sont issus de milieux économiques difficiles, abandonnant souvent leur famille à la recherche de meilleures perspectives pour leurs enfants. Leur travail est exigeant, car s’occuper de survivants

Remise de biscuits en forme d’anges aux soignants du Foyer de Haïfa.

âgés exige patience, force et une profonde compassion.

Malgré ces difficultés, ils accomplissent leurs tâches avec un dévouement remarquable. Loin de chez eux et souvent isolés, ils portent non seulement le poids de leurs responsabilités quotidiennes, mais aussi des inquiétudes concernant leurs proches restés au pays.

Ils partagent souvent leurs difficultés avec les résidents ou leur famille restée au pays, et pourtant, ils continuent de donner le meilleur d’eux-mêmes, jour et nuit.

Reah, des Philippines, a récemment partagé : « Quand nous pouvons vous confier nos problèmes et que vous nous aidez à trouver des solutions, cela nous soulage énormément. »

Nous voulions leur rendre hommage en organisant un événement spécial rien que pour elles !

Le récit de Genèse 16 semblait tout à fait approprié. Il raconte l’histoire d’Agar qui s’enfuit parce que Sarah la maltraitait. Sur le chemin de l’Égypte, l’Ange du Seigneur la trouva près d’une source et lui parla. « Alors elle invoqua le nom du Seigneur qui lui avait parlé : “Tu es le Dieu qui voit”… » (Genèse 16.13).

Le message que nous voulions transmettre est que nous les voyons, et que Dieu les voit aussi.

Pour montrer à ces aidants combien ils sont précieux, un membre de notre équipe a préparé des biscuits en forme d’ange avec des cœurs dorés et les a offerts à chacun. C’était un petit geste, mais il était chargé de sens. De nombreuses larmes ont coulé lorsqu’ils ont compris que leurs sacrifices, leurs luttes et leur amour pour les résidents étaient véritablement reconnus et appréciés.

« Merci infiniment pour cette merveilleuse surprise et pour votre reconnaissance pour notre travail acharné et notre dévouement. Ce fut une surprise inoubliable, a déclaré un soignant. »

S’occuper de ceux qui contribuent aux besoins uniques de ces survivants ne fait qu’améliorer notre qualité de soins pour les résidents du Foyer de Haïfa. Ces soignants se donnent à fond chaque jour, et nous sommes reconnaissants de pouvoir leur rappeler que nous les voyons.

CÉLÉBRER

LA VIE

Miriam est née en Pologne et a vécu dans des ghettos et des camps de concentration de septembre 1939 jusqu’à son incarcération au camp d’extermination d’Auschwitz, d’où elle a été libérée à la fin de la guerre en 1945. Nous avons récemment fêté son 103e anniversaire. Même si Miriam a de plus en plus de mal à communiquer avec des mots, le langage de l’amour ne cesse jamais de la faire sourire.

JAMAIS TROP VIEUX POUR

APPRENDRE

« J’ai réussi à me faire comprendre à l’hôpital aujourd’hui en hébreu, a confié fièrement un résident. » D’autres peuvent commander des choses en hébreu ou répondre à des questions simples. Cela leur procure un sentiment d’appartenance plus profond à la patrie juive.

Célébration des anniversaires après le cours d’hébreu.

Une autre façon de renforcer le lien de ces nouveaux immigrants avec Israël est de leur enseigner les fêtes bibliques. La plupart des Juifs de l’ex-Union soviétique connaissent très peu leur héritage juif, et c’est pourquoi découvrir leur propre histoire à travers les fêtes que nous célébrons les intéresse particulièrement.

Lors d’un cours sur Pessa’h et la sortie d’Égypte, une résidente a déclaré : « Oh, maintenant je comprends pourquoi on mange de la matza à Pessa’h. » Les traditions juives ont soudain pris un sens plus profond pour elles.

Grâce aux cours, les résidents du Foyer de Haïfa ont tissé des liens plus étroits et de nouvelles amitiés se sont nouées. De plus, les anniversaires sont célébrés ensemble avec des gâteaux et des boissons à la fin des cours. L’enseignante, Maria, donne également des cours particuliers d’hébreu à domicile à deux résidents ukrainiens confinés chez eux.

« J’attends avec impatience les cours d’hébreu, deux fois par semaine, a déclaré Alla. »

Assise dans un fauteuil roulant du Foyer et devant gérer le traumatisme d’avoir tout quitté en Ukraine, Alla se sentait déprimée. Suivre les cours d’hébreu et d’art dans son propre appartement lui a redonné envie de vivre, et elle sourit souvent maintenant.

À LA MÉMOIRE DE YAACOV GROSSMAN

Notre cher résident, Yaacov, âgé de 89 ans, est décédé subitement en mars. Nous avions dansé à la fête de Pourim quelques jours auparavant, et il se portait bien. Yaacov était apprécié de tous. Chaque jour, il se rendait à pied à la synagogue du quartier, où il passait toute la matinée à étudier. Il revenait déjeuner avec nous avant de rentrer se reposer. Il manque beaucoup à la famille du Foyer de Haïfa et à sa propre famille.

Alla reçoit une leçon d’hébreu de Maria à la maison.

Depuis de nombreuses années, l’ICEJ-Norvège coorganise tous les deux ans le Symposium d’Oslo qui réunit des dirigeants gouvernementaux, des médias et des acteurs locaux pour débattre de politiques nationales, notamment à l’égard d’Israël et du Moyen-Orient. Notre équipe vient d’animer lors du symposium 2025 une session intitulée « Israël, antisémitisme et démocratie ». Nous sommes fiers de déclarer que l’événement de cette année a été le plus réussi et le plus marquant de son histoire. Depuis 2011, le Symposium se tient en amont des élections nationales, afin de rassembler les voix qui défendent la foi, les valeurs familiales et la liberté. En 2025, cette plateforme était plus importante que jamais, alors que les relations entre la Norvège et

LE SYMPOSIUM D’OSLO

LE RASSEMBLEMENT LE PLUS MARQUANT À CE JOUR YET

-PAR DAG ØYVIND JULIUSSEN, ICEJ-NORVÈGE NATIONAL DIRECTOR

Israël ont atteint un point critique. Israël a récemment rappelé son ambassadeur en Norvège, soulignant qu’il s’agissait d’une réaction à la politique officielle norvégienne, et non au peuple norvégien. Le symposium de cette année a constitué une réponse audacieuse et nécessaire. Avec une clarté inébranlable, les intervenants ont abordé la montée de l’antisémitisme et la représentation erronée d’Israël dans le discours public. Les faits ont été exposés : le Hamas a déclenché la guerre le 7 octobre 2023. Il vise la destruction d’Israël. La guerre pourrait prendre fin instantanément si le Hamas libérait les otages et se désarmait. Au lieu de cela, il a promis de répéter le 7 octobre jusqu’à ce qu’Israël soit anéanti. Dans ce contexte sombre, le symposium de 2025 est devenu une puissante déclaration de solidarité avec l’État et le peuple juifs. Un événement marquant a été le lancement de la Fondation des alliés d’Israël (Stortinget), un groupe d’amitié parlementaire qui coopérera directement avec le Caucus des alliés chrétiens de la Knesset à Jérusalem. Dirigé en Norvège par le député Himanshu Gulati, ce groupe relie la Norvège à un réseau mondial de plus de 50 alliances gouvernementales de ce type. D’Israël, Shelly Tal Meron, députée à la Knesset, et Josh Reinstein, directeur du Caucus des alliés chrétiens de la Knes-

LA BRANCHE TAÏWANAISE OUVRE SES PORTES À L’ASIE

Le Dr Mojmir Kallus, vice-président de l’ICEJ pour les affaires internationales, s’est récemment rendu à Taïwan pour visiter l’une des branches les plus importantes de l’ICEJ, véritable leader en Asie. Lors de sa visite, Mojmir a prêché dans la grande église du Pain de Vie de Kaohsiung, rencontré des pasteurs de différentes confessions à Taipei, Taoyuan, Tainan et Kaohsiung, visité l’imposant gratte-ciel 101 à Taipei et une église prospère qui se réunit dans ce bâtiment emblématique.

Taïwan figure depuis longtemps parmi les dix branches les plus contributrices de l’ICEJ au monde. Les dons pour l’aliyah sont particulièrement populaires parmi les croyants asiatiques. Joseph Chao, directeur national de l’ICEJ-Taïwan et membre du conseil d’administration international de l’ICEJ, dirige le bureau de l’ICEJ dans son pays et, avec son épouse Debora, est également pasteur d’une église à Pékin. Lors de la visite de Mojmir, des discussions stratégiques ont eu lieu sur la manière de mieux promouvoir le travail de l’ICEJ en Asie de l’Est, une région qui présente un fort potentiel pour notre ministère. Une conférence spéciale « Envision Asia » est en préparation fin mars 2026, qui couvrira l’ensemble de la région Asie de l’Est et Pacifique. Le lieu sera annoncé prochainement.

set et président de la Fondation des alliés d’Israël, ont participés .

Tout au long de l’événement, des centaines de personnes se sont jointes à la louange, à la prière et à la conviction, exprimant leur soutien à Israël et leur position contre l’antisémitisme. Pour la première fois depuis des années, Oslo a bénéficié d’une couverture médiatique positive dans les médias israéliens. Des élections législatives auront lieu en septembre, et nous prions pour un changement de cap. C’est pourquoi, à Pourim, le bureau norvégien de l’ICEJ a lancé une campagne de prière de 100 jours en prévision de ces élections.

Josh Reinstein au symposium d’Oslo 2025 en Norvège.
Mojmir Kallus avec Joseph et Debora Chou, le pasteur et l’équipe de louange de l’église Bread of Life à Kaohsiung.

LIVRET POUR LUTTER CONTRE L’ANTISÉMITISME

L’ICEJ-Allemagne a récemment publié un livret pour lutter contre l’antisémitisme, au titre provocateur « Je n’ai rien contre les Juifs, mais… ». C’est devenu un best-seller. Le tirage initial de 250 000 exemplaires sera bientôt épuisé en raison de la demande croissante pour ce livret et ses informations et conseils pour lutter contre la haine des Juifs. Il est distribué dans des groupes de discussion, des écoles, des églises, des rassemblements communautaires et autres.

Quatre-vingts ans après la Shoah, l’antisémitisme est de nouveau présent dans les rues et les universités allemandes. Ce livret aborde la haine historique contre les Juifs, mais surtout l’antisémitisme actuel, souvent

CONFÉRENCE RÉGIONALE DANS LES BALKANS

En mars, une conférence régionale pour l’Europe du Sud-Est s’est tenue à Sofia, en Bulgarie. Des participants du pays hôte, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Macédoine du Nord et de la Bosnie-Herzégovine étaient présents et ont partagé leur expérience de la mise en œuvre de la vision de l’ICEJ dans leurs pays respectifs. La plupart des participants sont relativement nouveaux dans notre réseau mondial, la Bosnie-Herzégovine étant la dernière en date, où Branko Erceg a été confirmé comme représentant national. La conférence des Balkans a coïncidé avec l’anniversaire

NOUVELLE INITIATIVE AU COSTA RICA

L’ICEJ-Costa Rica, dirigée par Mauricio Bolaños Barrantes, a rejoint des ministères chrétiens pro-Israël pour former un organisme national dédié à soutenir Israël avec plus de cohérence, notamment par la prière, les rassemblements et l’enseignement. Ils ont rencontré le consul d’Israël Amir Rockman pour planifier des activités communes, lutter contre l’antisémitisme, plaider pour la libération des otages et mobiliser plus de personnes pour soutenir Israël dans les médias, les réseaux sociaux, etc.

déguisé en critique d’Is raël. Il met également en lumière la théologie du remplacement, toujours présente dans de nombreux milieux chrétiens. L’année dernière, la section allemande a également publié un livret intitulé « Israël et les faits », qui expliquait les faux discours et slo gans contre Israël. Imprimé à plus d’un demi-million d’exemplaires, il est disponible gratuitement en anglais auprès de l’ICEJ-Allemagne.

Synagogue historique à Sofia, Bulgarie.

Pour recevoir ces livrets, il vous suffit de contacter la section allemande à l’adresse info@icej.de

du sauvetage des Juifs bulgares en 1943, une source de fierté pour les Bulgares. La Bulgarie avait été alliée des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais lorsque des plans secrets de déportation des Juifs ont été divulgués, le pays s’est dressé contre eux dans une remarquable démonstration d’unité. Le roi, l’archevêque orthodoxe, des intellectuels de tous horizons ainsi que des citoyens ordinaires se sont tous opposés aux déportations et ont ainsi sauvé plus de 48 000 Juifs bulgares. Cet acte de bravoure unique a influencé positivement les attitudes envers les Juifs et Israël jusqu’à ce jour.

Chers amis,

Il est vrai que la situation en Israël peut changer à tous moments, mais l’Éternel veille sur son peuple comme il l’a promis, car Il est fidèle à son alliance. Dieter Gerster, pasteur de l’église réformée d’Oftringen en Argovie et membre du comité directoire de la Branche Suisse et moi-même l’avons vécu début mai. Dieter est venu au lieu du président de l’association, René Emmenegger, qui n’a pas pu nous joindre pour raisons professionnelles à la conférence des directeurs nationaux de l’ICEJ (ILC) à Jérusalem. Lorsque nous voulions joindre l’aéroport Ben Gurion, nous avons appris que Swiss a annulé tous ses vols de et pour Israël parce qu’une des 14 fusées balistiques n’a pas été interceptée correctement. Elle a formé un cratère de 10m à environ 50m du parking du terminal 3 et 300m de la tour de contrôle. Lorsque nous sommes arrivés à l’aéroport environ 4 heures plus tard, le trou avait déjà été comblé et l’aéroport fonctionnait normalement. Malheureusement, le vol de remplacement prévu pour le lendemain à aussi été annulé par le groupe Lufthansa, qui de plus, nous a par ailleurs plus contacté depuis. Nous avons, grâce à Dieu, put réserver un vol auprès d’El-AL pour le mercredi et nous sommes remontés au Golan.

Durant tour notre séjour à Jérusalem et au Golan avec des excursions au Néguev et en bordure de la frontière libanaise, nous avons entendu et vu des tirs d’obus, mais nous ne nous sommes jamais sentis en danger.

Dieu veille sur Israël et sur son peuple!

Par-contre, les touristes sont absents. Venez vous joindre à nous pour les prochains voyages et montrez votre solidarité avec Israël!

A bientôt !

Que Dieu vous bénisse !

MISSION HANDS-ON

Il est prévu qu'en juin un groupe de personnes de Suisse alémanique aille aider pratiquement dans le Kibboutz Hanita, situé en bordure de la frontière libanaise. La population de ce Kibboutz a été évacuée comme tant d'autres habitants du Néguev et du Nord d'Israël. Certains pourraient rentrer, mais leur maisons et jardins ont soufferts, car les habitations vides ont été réquisitionnées par l'armée pour loger des soldats. Il est prévu d'aller donner un coup de main aux habitants du Kibboutz. Les routes du Kibboutz ont été démolies en partie par le passage des blindés et doivent être également reconstruites.

GROUPE SUISSE À LA FÊTE DES TABERNACLES

DU 5 AU 12 OCTOBRE 2025

Cette année aussi la Fête des Tabernacles aura lieu sur place en présentiel à Jérusalem.

Réservez au plus tôt vos vols et venez vous joindre à nous! Nous vous conseillons de prendre si possible un vol EL-AL pour venir et repartir d'Israël (voir ci-dessus).

Arrivée à Jérusalem (30 minutes en train depuis Ben Gurion) le dimanche, 5 octobre au plus tard et départ le dimanche, 12 octobre ou après, car vous êtes libres de prolonger votre séjour.

Actuellement, nous sommes encore en négociations pour avoir un séjour au meilleur prix, éventuellement avec une prolongation facultative jusqu'au mercredi, 15 octobre (vol retour). Nous publierons les possibilités et recommandations au plus vite sur notre site www.icej.ch.

ICEJ ARISE SUMMER TOUR 2025

Pour tous ceux entre 18 et 30 ans environ, il existe deux propositions intéressantes de séjour pour découvrir Israël

• Arise Summer Tour (EN) du 20 au 28 juillet, organisé par l'ICEJ à Jérusalem.

• Arise Summer Tour (DE) du 27 juillet au 3 août, organisé par Arise (jeunes adultes de l'ICEJ Allemagne)

VOUS TROUVEREZ DE PLUS AMPLES INFORMATIONS SUR NOTRE SITE WWW.ICEJ.CH

AGENDA 2025

(sous réserve de changements)

2 au 7 septembre

Tournée en Suisse avec un pasteur messianique et un pasteur arabe venant d'Israël

6 au 10 octobre Fête des Tabernacles (en ligne et voyage en Israël du 5 au 12 octobre avec prolongation possible jusqu’au 15 octobre)

JOURNÉE DE PRIÈRE ET DE SOLIDARITÉ

AVEC ISRAËL ET LE PEUPLE JUIF

Le dimanche après-midi, 6 avril 2025 plus de mille personnes, venues des quatre coins de la Suisse, se sont retrouvées à Berne sur la place devant le Palais Fédéral (siège du parlement et gouvernement Suisse) pour exprimer leur solidarité envers Israël, le peuple juif et manifester contre la montée de l'antisémitisme.

S.E. Mme l'Ambassadrice d'Israël en Suisse, Ifat Reshef

L'évènement a été organisé par le groupe de travail IWS (Israelwerke Schweiz; œuvres Suisses en faveur d'Israël), dont la Branche Suisse de l'ICEJ a été un des membres fondateurs. Ce fut un temps solennel de prières et de louange entre-coupé de témoignages et discours prenant clairement position pour Israël.

Entre autres orateurs, S. E. Mme l'Ambassadrice d'Israël en Suisse, Ifat Reshef et le Conseiller National Erich Vontobel (ZH), nous ont honorés de leur présence. (DPW)

Le Conseiller National Erich Vontobel

Les directeurs nationaux de l'ICEJ-France, Robert et Kathryn Baxter, ont récemment visité le siège de Jérusalem avec un groupe de Français.

ON VA DE L'AVANT

En mars Kathryn et moi avons emmené un groupe de 20 personnes en Israël faire un circuit pour découvrir les trésors de la première alliance. C’était la première fois que nous dirigions un groupe. Et quels moments nous avons pu partager ensemble !

Tout le monde dans l’équipe a bien joué le jeu. Donc, la communion fraternelle était merveilleuse, les réunions toujours remplies de la présence de Dieu, la visite des sites remplie de révélation biblique et de rencontres spirituelles. Malgré notre hésitation avant le départ, une fois arrivés à la fin du voyage nous n’avions qu’un seul désir - ramener un autre groupe en terre sainte !

J’aimerais vivement vous encourager à prier pour la Fête des Tabernacles de l’ICEJ de cette année. Cette Fête est plus accessible que jamais, grâce à un don financier qui permet au siège de l’ICEJ de baisser les prix. Vous trouverez dans ce magazine plus d’infos sur les différents forfaits proposés. En plus, s’il y a au moins 10 français qui optent pour le « Forfait complet » (Forfait Terre de Jérusalem), nous ferons de notre mieux pour assurer la traduction en français des visites de sites.

Si vous voulez aller en Israël avec Kathryn et moi dans le contexte d’un groupe un peu plus intime qu’à l’occasion de la Fête des Tabernacles, notez dans vos ca-

lendriers notre prochain voyage aux environs du 15 février au 5 mars. J’espère que nous aurons le programme bouclé pour la rentrée scolaire. Mais, je vous conseille de mettre de l’argent de côté à partir de maintenant et de vous préparer à partir vers une rencontre avec Dieu qui changera votre vie.

Avant de clôturer cet article j’aimerais partager avec vous une réflexion qui me travaille depuis notre AG de mars dernier. Je veux remercier le Pasteur Jean-Charles Edouard ainsi que l’assemblée de l'Espace Plein Évangile à Macon, qui ont généreusement accueilli la branche française de l’ICEJ pour un week-end riche et pertinent. Par contre, je crois que l’époque des grands rassemblements à l’échelle national est terminée, et qu'il faut envisager des rencontres proches de là où habitent les gens. D'une perspective pratique, j’aimerais faire notre AG l'année prochaine par Zoom, et faire une rencontre dans chaque région de la France en présentiel.

En ce qui concerne l’Ile-de-France, la Bretagne, et Bourgogne/Franche-Com-

té, nous avons suffisamment de contacts pour constituer les équipes d’organisation sur place. Mais pour le reste de la France métropolitaine, nous aurons besoin de vous. Si vous voulez nous aider à mettre en place une rencontre en présentiel dans votre région sur le thème d’Israël, merci de nous écrire à info.acij. france@gmail.com.

Je crois que nous verrons bientôt la fin de la guerre à Gaza et dans les pays autour d’Israël. Cela dit, Israël et le peuple élu seront menacés jusqu’au millénium du Christ ! Néanmoins, il est fort probable qu'Israël entre dans un temps de calme, ce qui nous donnera l’occasion de rendre moins politisée la présentation d’Israël aux Français, qui sont, admettons-le, trop influencés par des médias antisémites. Je ressens fortement dans mon cœur qu’il faut travailler tant qu’il fait jour, car la nuit vient, où personne ne peut travailler. (Jn 9.4)

Robert BAXTER

Directeur, Branche Française de l’ICEJ

10 DE CHAQUE NATION

6-13 Octobre 2025

Des forfaits en ligne ou en présentiel sont proposés

Cette année, la fête des Tabernacles revêt une importance particulière pour Israël, qui sort d'un conflit prolongé dans la région. C'est pourquoi l'ICEJ réduit le prix d'entrée pour notre Fête 2025 à un niveau historiquement bas ! À partir de 120 USD. Nous voulons rassembler autant de chrétiens que possible pour une visite de solidarité et de victoire à Souccot, afin de soutenir la nation dans son redressement.

Israël a plus que jamais besoin de notre amitié et de notre présence.

Forfaits en ligne à partir de $50 USD

● Accès en ligne complet au rassemblement de 5 jours

● Vidéos à la demande accessibles jusqu'à fin janvier 2026

● Certificat numérique de participation

Forfaits en présentiel** à partir de $120 USD

● Inscription au rassemblement de 4 jours à Jérusalem ou au rassemblement de 5 jours dans le désert de Jérusalem

● Vidéos à la demande accessibles jusqu'à fin janvier 2026

● Circuit Solidarité Sud Supplément à 100 USD (6 octobre)

Forfait Terre de Fête à partir de $1,629 USD

Embarquez pour un voyage inoubliable en Israël avec notre itinéraire exceptionnel du 5 au 11 octobre 2025.

Le forfait Terre de Jérusalem comprend tous les vénements de la Fête 2025, la vidéo à la demande jusqu'à fin juillet 2026 et les visites selon l'itinéraire.

(Sous réserve de modifications.)

Du 11 au 14 octobre. Excursion complémentaire en Galilée à partir de 990 USD.

** Les forfaits de la Fête en présentiel incluent tous les droits d’entrée aux sites et excluent les billets d’avion, l’hébergement, les repas, les excursions d’une journée, le transport et les autres frais liés à la participation à la Fête. Pour en savoir plus, envoyez-nous un e-mail à events@icej.org.

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