Ce numéro ARQ met donc l’accent sur les milieux de vie des communautés du Nord, et plus spécialement des Inuit du Nunavik : les milieux qui leur ressemblent et qui adhèrent ou s’associent à leurs valeurs et à leurs ambitions. Il présente des points de vue complémentaires de praticiens des sphères privées et publiques, de professeurs chercheurs, d’étudiants ou stagiaires en voie d’intégrer la profession, et d’une citoyenne inuit qui forge l’avenir du Nunavik. Il aborde l’architecture contemporaine et vernaculaire, les paysages vus et vécus, les pratique et les savoir-faire, sous des angles expérienciels et scientifiques, toujours dans l’idée de penser autrement. Au final, il brosse un portrait optimiste qui laisse entrevoir la richesse et les promesses de ce territoire, au-delà des « problèmes », certes bien réels, mais qui nourrissent les préjugés et monopolisent l’attention des médias.