Les musées du Québec acteurs de changement
• Nouvelle muséologie et rôle social du musée
• Jouer avec les habits du musée
• Le fondeur des cloches de Notre-Dame-de-Québec en 1664
HISTOIRE QUÉBEC est publié quatre fois par année et imprimé à 1 600 exemplaires. Le contenu de cette publication peut être reproduit avec mention de la source à la condition expresse d’avoir obtenu au préalable la permission des Éditions Histoire Québec (ÉHQ). Par ailleurs, toute utilisation non personnelle ou commerciale doit passer par avec les ÉHQ. Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et des illustrations utilisées, et ce, à l’exonération complète de l’éditeur.
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HISTOIRE QUÉBEC
Éditeur
7665, boulevard Lacordaire, Montréal (Québec) H1S 2A7 514 252-3031 1 866 691-7202
www.histoirequebec.qc.ca
Diffusion Dimedia 539, boulevard Lebeau, Saint-Laurent (Québec) H4N 1S2 www.dimedia.com
No ISSN 1201-4710
Histoire Québec • Rédacteur en chef / Jean Rey-Regazzi
Équipe éditoriale / Louise Douville, Roxane Martineau, Jean Rey-Regazzi
• Réviseure Design graphique
Couverture
Pavillon Pierre Lassonde, Musée national des beaux-arts du Québec
Droits d’auteur et droits de reproduction
licences@copibec.qc.ca
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Le mot de la rédaction
La muséologie en question(s) à partir des tirs
8 de médiation à la Fondation PHI
11 14 17 avec les habits du musée
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De véhicule publicitaire à musée d’histoire et Palais, un musée pas comme les autres
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Femmes artistes à Montréal au XIXe l’apport de la recherche généalogique
Le fondeur des cloches de Notre-Dame-de-Québec en 1664
Comment l’on fait de l’histoire citoyenne -
L’histoire sulfureuse du Dictionnaire de la langue québécoise - entrevue inédite avec Léandre Bergeron (seconde partie)
Histoire de lire
L’ÎLOT DES PALAIS, UN MUSÉE PAS COMME LES AUTRES
par Alex Tremblay Lamarche, directeur général de l’Îlot des Palais, et Stéphanie Leclerc, médiatrice à l’Îlot des Palais
quelques cartes postales présentant ce qu’on appelle alors les Voûtes Talon. Comme on peut le voir, diverses pièces de mobilier ancien y sont présentées. Fait intéressant, puisque les voûtes Talon sont opérées
Knight Boswell.
Par ce qui semble être un curieux hasard de l’histoire, ce e pas bien plus du premier palais de l’intendant qui avait été
collection René Jalbert).
fait qu’elle se trouve sur le site de l’ancienne brasserie de Jean Talon pour mousser ses produits. Elle se présente
e
sont ouvertes au grand public lors de la saison estivale. l’endroit acquiert une dimension muséale, on sait qu’il voire au cours des décennies précédentes. L’achat de la change rien à l’usage des lieux.
De la mi-juin jusqu’en octobre, les gens sont invités à visiter l’endroit. Un guide les y accueille, leur raconte
e e
industrielle
Le Journal Dow, octobre 1954), tandis que L’Action catholique avance
L’Action catholique
principalement des pièces de mobilier de fabrication que divers éléments évoquant la culture canadiennefrançaise tels que des raquettes et des outils agricoles (L’Action du patrimoine régional dans les musées québécois et les l’histoire de la Ville de Québec
entretemps fait l’acquisition de la brasserie Dow, cède à municipalité (Le Quotidien du Saguenay–Lac-Saint-Jean, des loisirs et des parcs le mandat d’évaluer comment Québec décide d’en conserver la vocation muséale et est maintenant su qu’il ne s’agit pas de vestiges du temps
la municipalité. On peut notamment y voir des maquettes des portes de
Les premières expositions sur place visent d’ailleurs à mettre de l’avant l’histoire des lieux. C’est notamment le cas de l’exposition présentée à
pour y animer les lieux et y monter des expositions. Sous son impulsion, plusieurs expositions mettant en valeur n’empêche pas le Centre d’initiation à l’histoire de la brasseries qui occupaient jadis les lieux en continuant à y aborder différents aspects ethnologiques. C’est accueillent des expositions de sculptures, de costumes d’époque et de chapeaux.
Parallèlement, des fouilles archéologiques sont lancées non seulement sur le site de l’ancienne brasserie de Jean Talon, mais aussi sur celui d’une potasserie, d’un chantier de construction navale, des Magasins du Roi de l’intendant dans le développement économique de
Rapidement, les archéologues désirent partager leurs
Palais. Les chantiers sont également ouverts au public.
aux visiteurs et de protéger les vestiges, une immense tente est installée au-dessus de la zone comprenant la brasserie, le premier palais, les Magasins du Roi et les
d’interprétation sont construits au Québec pour rendre accessible des sites archéologiques. Alors que Québec recouvre d’une tente les vestiges comprenant la brasserie, le premier palais et les magasins du
de Québec
le soin à deux étudiants en archéologie d’accueillir les curieux du mardi au dimanche. Dès l’été suivant, une passerelle en bonne et due forme est érigée sur les puits
désormais connu sous le nom de Centre d’interprétation du site archéologique du Palais de l’intendant.
d’interprétation fusionnent sous l’impulsion de la SPUQ. L’organisme, créé au cours de la même année avec mondial de l’UNESCO, reçoit le mandat de mettre en l’Îlot des Palais. Cette nomination a pour but de témoigner de la richesse du site archéologique duquel l’élément le palais de l’intendant, mais qui contient aussi les vestiges
Le Soleil
salle de la découverte, un centre de documentation et
reçoivent en 1999 le mandat de faire une proposition viennent à proposer la reconstruction du troisième voix se font entendre pour que Québec se dote d’un centre d’exposition permanent pour mettre en valeur ses blanche qui protégeait le site archéologique s’effondre appels sont alors lancés pour que les vestiges soient de nouveau préservés et mis en valeur.
décision de lancer ce chantier en vue des célébrations du 400 e
décède et le maire qui lui succède, Régis Labeaume, décide de mettre la hache dans le projet en raison de exposition permanente est inaugurée. Celle-ci met en valeur les résultats des fouilles archéologiques menées qui y ont été trouvés. Depuis, la SPUQ a conçu de nouvelles expositions encore accessibles de nos jours Ici, on brassait la bière! présente l’histoire des brasseries qui se sont succédé sur le site, et l’exposition interactive (2022), qui rappelle bien des souvenirs aux oiseaux de nuit. •
