Supplément spécial Saint-Paul du 05_08_2021

P.12

SAINT PAUL GRATUIT

DÉCOUVREZ

Du neuf à Saint-Paul !

Alors que l’épidémie de Covid continue de peser sur La Réunion, la ville de Saint-Paul avance et se transforme. Depuis l’élection d’Huguette Bello, à la tête du conseil régional et son remplacement à la tête du conseil municipal, la ville a un nouveau maire, Emmanuel Séraphin, qui était jusqu’alors son premier adjoint. Découvrez son parcours et ses projets en page 4 et 5 de ce supplément. Les changements, ce sont aussi, ceux des commerçants du centre-ville qui multiplient les projets et relèvent le défi de la numérisation. La crise n’empêche pas de nouvelles franchises d’apparaître, avec l’arrivée d’un magasin de “ cannabis légal ” sur Saint-Gilles. Il s’agit de produits dérivés du chanvre et contenant du CBD, une substance qui n’a rien à voir avec le stupéfiant THC.

Renouveau après la crise, c’est l’histoire de l’école de la Nouvelle à Mafate. Après une année à étudier dans l’église et sous tente, les enfants vont enfin retrouver des locaux. Ils avaient dû quitter leur école, dont le sol était fragilisé par l’incendie du Maïdo. Venez découvrir les jeunes motivés du GEM autisme qui se sont installés dans leurs nouveaux locaux. Ville de culture, Saint-Paul maintient de la vie à travers léspas et un tout nouveau Festival des arts de la marge. Renaissance et travail, c’est le programme de la SaintPauloise et de son nouvel entraineur, l’ancien “ vert ” Christian Dafreville. Dans ce numéro, découvrez également des idées d’activités pour vos vacances, des lieux pour dormir ou vous restaurer. Vous pourrez enfin préparer la rentrée artistique de vos marmailles avec l’Ecole interartistique intercommunale de l’Ouest.

-25%

DE REMISE

Sur les pièces détachées jusqu’au 30 septembre 2021

Code promo GA974

hotte

four 9.90€ ttc

1€*

- CABLE DE DÉMARRAGE 22€ au lieu 29.95€

Emmanuel Séraphin “ Régler les difficultés financières pesant sur la Ville ! ”

Maire de Saint-Paul depuis le 8 juillet dernier, Emmanuel Séraphin entend poursuivre le travail initié par l’équipe municipale depuis un an.Il présente ses projets pour la commune.

L’élection d’Huguette Bello à la présidence de la Région Réunion l’a amenée à quitter ses fonctions de maire de Saint-Paul. Le 8 juillet dernier, c’est son premier adjoint, Emmanuel Séraphin qui a été élu par le conseil municipal. Le nouveau maire se place dans la continuité et entend mettre tout en œuvre, notamment pour régler les difficultés financières sur la Ville.

• Le 8 juillet dernier vous avez été élu Maire de Saint-Paul : quelle est l’impulsion que vous souhaitez donner à votre mandat ?

E.S. : Ma feuille de route est celle validée par les Saint-Paulois et Saint-Pauloises, il y a plus d’un an. C’est la continuité du travail engagé avec ce programme validé par la population. L’urgence était de remettre la commune en fonctionnement et de régler les difficultés financières pesant sur la Ville. Jusqu’à maintenant nous avons réussi mais c’est un travail de longue haleine poursuivi chaque jour. Une nouvelle organisation de travail a été mise en place pour répondre au projet de mandature et être au plus près des préoccupations des Saint-Paulois. es. Des chantiers sont déjà engagés.

• Quels sont ces projets ?

E.S. : La cantine à un euro mise en œuvre à la rentrée d’août était un engagement de campagne que nous tenons. Il en est de même pour la Mutuelle Communale Solidaire. Le processus est lancé. Elle sera disponible pour tous les SaintPaulois et Saint-Pauloises, fin 2021. Nous accélérons sur un autre chantier important lié aux cimetières pour améliorer, aménager et construire dans l’esprit qui nous guide : accompagner la vie des Saint-Paulois.es de la naissance à la dernière demeure. Sur le fonctionnement des écoles, nous avons obtenu le label école numérique.

Un engagement de campagne là-aussi. Cela facilite le travail des élèves et des parents à la maison. Nous voulons un cadre de vie amélioré pour nos écoliers. C’est un travail important mené par les élus et l’administration.

Sur le plan de la propreté urbaine, nous avons adhéré à un label reconnu fixant le cadre de la propreté urbaine et permettant d’évaluer le niveau de manière objective. Ce gros travail est en train d’être réalisé pour faire de Saint-Paul une Ville propre. C’est une urgence avec la crise de la dengue.

• Pouvez-vous détailler votre parcours militant ?

E.S. :J’ai commencé très tôt en distribuant les journaux militants. J’ai été président d’association pour défendre les intérêts des étudiants et étudiantes notamment de métropole. Revenu à La Réunion, je m’engage auprès d’Huguette Bello pour les valeurs et la façon de concevoir la politique. Nous avons beaucoup travaillé ensemble. Je suis fier de ce parcours. Je me considère toujours comme militant. J’ai tenu à inviter les plus vieux militants à mon investiture car c’est la continuité de ces luttes et des réussites obtenues grâce à eux. Je suis dans leur continuité. Mes valeurs consistent à combattre les inégalités. Je viens des hauts souvent oubliés. On ne doit oublier personne. Quand on se réveille à 5 heures du matin ou qu’on rencontre des difficultés de mobilité, ma responsabilité est de gommer ces inégalités. Le politique doit être au service de la population.

• Quels sont les combats politiques qui vous inspirent ?

E.S. : Le citoyen m’inspire. Comment aider et apporter des solutions aux plus démuni.es et aux classes moyennes ? Huguette Bello m’a beaucoup inspiré sur des valeurs de probité, de préoccupation d’autrui, d’aide aux plus démuni.es. Des valeurs de progrès.

• Vous êtes Maire d’une Ville de plus de 100 000 habitants. Quels sont les projets prioritaires que vous engagez ?

E.S. :Saint-Paul doit apporter le maximum de services et d’infrastructures à ses habitant.es au niveau de l’éducation, l’excellence éducative, la culture, les personnes âgées, la sécurité, la proximité, l’école ou les investissements dans les logements, les infrastructures.

Il doit y avoir un environnement de qualité et des services fonctionnant dans les hauts, les bas ou à mi-hauteur. Pour que le personnel communal, à qui je renouvelle ma confiance, puisse apporter ce service dans les meilleures conditions aux concitoyenn.es, de la naissance jusqu’à la dernière demeure. Je pense à l’état-civil, aux crèches, aux garderies, aux cimetières.

• Parlez-nous des projets enclenchés d’ici fin 2021 ?

E.S. : Ce qui est important est ce qui touche au quotidien des Saint-Paulois.es. Cela passe par des équipements de proximité ou la propreté. Que les mairies annexes retrouvent un nouveau dynamisme pour apporter les services de public de proximité. Sans oublier un logement pour tous.

La révision du Plan local d’urbanisme est lancée pour créer dans chaque Bassin de vie de l’emploi, des équipements sportifs, culturels et des services publics. Nous devons lancer plusieurs projets à moyen terme.

Notamment avec la Région et le Département. Pour le Département, je parle de la déviation de l’Éperon, des casernes de pompiers et des centres d’hébergement d’urgence. Il y a un Hôtel de Ville à Saint-Paul mais pas de mairie. Nous travaillons à en avoir une sur le site de Gabriel-Martin.

• Votre ascension politique fait de vous un élu de premier plan : que retirez-vous de vos expériences ?

E.S. : Les Saint-Paulois.es ont vu que j’ai honoré mon mandat et éclairé sur ce qui se passait quand j’étais dans l’opposition. Ce n’était pas facile. J’ai fait beaucoup de sacrifices car je crois aux combats et aux valeurs qui nous menons.

Je ne fuis pas mes responsabilités. Mes fonctions me donnent la possibilité avec les élu.es et les camarades de pouvoir développer La Réunion.

Nous devons montrer notre capacité à bien gérer la commune et à apporter des solutions au TCO.

• Si vous deviez détailler la méthode Séraphin ?

E.S. :D’abord bien connaître les dossiers. Tant qu’on ne va pas au fond des dossiers, c’est difficile de prendre des décisions. Il s’agit de partager, de consulter et de prendre la meilleure décision avec la population, les soutiens, les politiques. Pour que les choses avancent vers une bonne gouvernance.

• Saint-Paul est une Ville majeure de La Réunion. Son rôle de place forte a été renforcée par votre élection en tant que Maire et par celle d’Huguette BELLO à la Région. Comment cette configuration inédite peut apporter au territoire Saint-Paulois ?

E.S. : Jamais Saint-Paul n’a pu avoir autant de perspectives. Huguette BELLO sera attentive à la situation de Saint-Paul et des autres villes. Saint-Paul n’a pas connu le développement qu’il y aurait dû avoir.

Pour le Département, il y a l’enjeu de l’eau agricole ou des routes départementales. Nous travaillerons à éradiquer les radiers submersibles. J’ai interpellé le président du Département à mon investiture. Il est prêt à résorber ces points-là. Pour que Saint-Paul puisse bénéficier de tous les moyens du Département.

ZOOM

EMMANUEL SÉRAPHIN EN QUELQUES DATES

• 21 mars 1972 : Naissance

• 2005 : Candidat pour la première fois sur le canton de Saint-Paul 3

• 2008 : Élu Adjoint au Maire pour la première fois

• 2009 : Élu Adjoint au Maire suite à l’annulation des élections municipales de 2008

• 2014 : Conseiller municipal de l’opposition.

• 2012 : Secrétaire général du parti Pour la Réunion, fondé par Huguette BELLO

• 2017 : Candidat aux législatives CANTON 7

• 2018 : Candidat législative partielle CANTON 7

• 2020 : Élu Premier adjoint au Mairie de Saint-Paul

• 2020 : Élu Président du TCO

• 2021 : Maire de Saint-Paul

SANTÉ

Irchad Omarjee : Se former et rénover

Président de l’association des commerçants de Saint-Paul, Irchad Omarjee détaille l’ensemble des actions entreprises depuis plusieurs années. Face à la crise, les commerçants ont joué la double carte de la rénovation et de la formation.

Tous les mois, il y a une animation dans le centre-ville. Porté par la dynamique association des commerçants, qui réunit près de 300 commerces pour environ 2 000 salariés, le centre-ville se rénove. Irchad Omarjee, président de l’association depuis 2018, détaille l’ensemble des actions entreprises par les commerçants.

• Comment votre association a-telle fait face à cette crise sanitaire ?

Irchad Omarjee : L’association a accompagné les commerçants, aidant ceux qui se posaient des questions, notamment en expliquant les différentes aides à disposition. Nous avons également mis en place des formations autour du digital. Avec le confine -

ment, beaucoup de commerçants ont utilisé le numérique, les sites Internet. Nous avons également accompagné les entreprises dans l’utilisation du fonds d’intervention pour le commerce et l’artisanat. C’est un système qui permet aux commerçants d’être aidés à hauteur de 70 % pour rénover leurs boutiques.

• Avez-vous constaté un retour des clients vers le centre-ville ?

I.O. : On le constatait déjà avant le Covid, il y a une volonté de consommer plus localement. Durant les confinements, les grandes surfaces étaient fermées et nous avons vu des clients revenir et redécouvrir le centreville. Le centre représente quand même près de 300 boutiques, avec de tout : des bou -

SE FAIRE VACCINER SUR SAINT-PAUL ?

Se protéger contre le Covid, tout en contribuant à empêcher sa circulation, c’est ce que permet la vaccination. Ouverte à tous à partir de l’âge de 12 ans, la vaccination facilite l’utilisation de l’actuel pass sanitaire, en évitant notamment le recours aux test PCR. Plusieurs lieux permettent de se faire vacciner sur Saint-Paul.

Sans rendez-vous, il est possible de se rendre dans les anciens locaux de l’hôpital Gabriel Martin en centre-ville. La vaccination est ouverte de 8 h à 19 h 30. Ce centre est ouvert le dimanche. Sur rendez-vous, il est possible de se faire vacciner également dans les deux centres de vaccination : ancien hôpital Gabriel Martin et sur le centre de vaccination de l’Etang Saint-Paul.

Il est également possible de se faire vacciner auprès de votre médecin, pharmacien, sage-femme. La vaccination est ouverte pour les jeunes de plus de quinze ans auprès des infirmiers libéraux volontaires.

Il y a deux types de vaccins, le vaccin unidose Jannsen est réservé aux plus de 55 ans. Le vaccin à double dose, Pfizer est accessible à tout le monde. Les mineurs de 12 à 17 ans doivent se munir d’une autorisation parentale pour être vaccinés. Il est possible de prendre rendez-vous en ligne sur :

https://www.sante.fr/cf/centres-vaccinationcovid.html#dep-974

On peut également appeler 0262 72 04 04

tiques de vêtements, de l’alimentaire, mais également des pharmacies, des banques.

• Votre association travaille beaucoup pour donner de la visibilité au centre-ville ?

I.O. : Nous avons créé plusieurs vitrines numériques à l’instar de la page Facebook “ Centre-ville de Saint-Paul ”. Nous avons également testé une application, mis en place une page sur Instagram. A partir des soldes au mois de février, jusqu’aux fêtes de fin d’année, il y a un événement par mois qui est organisé.

Au mois de juillet, c’était la grande braderie. Là, nous allons vers les animations pour la rentrée scolaire.

- SAINT-GILLES -

La première boutique de CHB a ouvert ses portes

Depuis le 9 juillet, Cannabillion a ouvert ses portes à Saint-Gilles. La franchise propose des produits alimentaires ou prêtà-porter, dérivés du cannabidiol, un des dérivés légaux du chanvre.

Le Roi Dodo et sa cour d’une vingtaine de chars seront de retour le dimanche 23 juin 2019, pour parader dans les rues de Saint-Gilles-les-Bains. Déguisements, danses et fiesta à gogo pour un dimanche à “

La franchise ne passe pas inaperçue, rue du Général-de-Gaulle, avec sa devanture noirs et verts. Même si elle invoque la ville d’Amsterdam, Cannabillion est née en Italie, il y a trente ans, de l’importation de produits venus, pour l’essentiel, de Hollande. À travers le monde, cette chaîne se voit comme un Starbuck coffee des dérivés légaux du cannabis, avec consommation sur place et vente à emporter. Avec près de trente magasins en Europe, c’est un pari qui est à sa portée. Sous l’impulsion de Maxime Lecuelle, elle s’est implantée à Saint-Gilles le 9 juillet dernier.

N’espérez pas y trouver des produits illicites, la boutique propose uniquement des produits dérivés

du cannabidiol ou CBD, dont la vente et la commercialisation sont autorisées. Au menu de cette boutique : du chocolat, du thé ou des tisanes, des boissons énergisantes ou alcoolisées, mais également du prêt-à-porter ou des cosmétiques. “ On y trouve également de l’huile qui est le produit phare de notre boutique ”, précise Maxime Lecuelle.

Le fondateur du magasin à La Réunion tient à rappeler que ses produits sont tout à fait légaux : “ Le CBD ne contient pas de substances indésirables pour la santé.

Le chanvre est d’ailleurs une production ancienne en France, dont on brûlait jusqu’à récemment les fleurs, car elles contenaient également du THC ou tétrahydrocannabinol. Depuis, des progrès ont été faits permettant d’écarter

LE CBD UNE LÉGALITÉ CONQUISE VIA LA CJUE

Longtemps, la législation française a regardé le CBD d’un mauvais œil, à cause de ses liens supposés avec le THC, qui, lui, est explicitement un psychotrope et classé comme stupéfiant.

Le 19 novembre 2020, la Cours européenne de justice a rendu un arrêt, suite à une question de la cour d’appel d’Aixen-Provence.

Une entreprise souhaitait importer du CBD pour des vapoteuses et l’avait saisi. “ En l’état des connaissances scientifiques et sur la base des conventions internationales en vigueur, l’huile de CBD ne constitue pas un produit stupéfiant, la CJUE en déduit que les dispositions relatives à la libre circulation des marchandises sont applicables à ce produit et qu’une mesure nationale qui interdit la commercialisation

cette molécule. ”

Malgré ces études, le CBD a eu du mal à s’implanter en France, les autorités étant réticentes (voir cadre). On comprend mieux pourquoi la franchise qui s’appelle à l’origine “Cannabis store Amsterdam ”a préféré prendre le nom de Cannabillion et proscrire de sa devanture toute référence à la fleur à cinq branches.

En attendant, les amateurs de tisanes ou de thé peuvent se délecter de ce produit tout à fait légalement. Maxime Lecuelle, quant à lui, n’est pas un inconnu à La Réunion. Multi-entrepreneur, il a plusieurs franchises et réussites à son actif. Difficile de lire dans le marc de CBD, mais il se pourrait que son nouveau placement puisse, lui aussi, rencontrer le succès.

du CBD issue de la plante entière constitue une entrave à la libre circulation. ”

Les autorités françaises ont suivi cette recommandation, mais en rappelant, que le principe de précaution pouvait être appliqué à tout moment sur la molécule, que celle-ci ne pouvait se targuer de propriétés thérapeutiques, à moins d’être autorisées par l’Agence nationale du médicament.

Elles rappellent également : “ Les publicités en faveur de produits contenant du CBD ne doivent pas entretenir de confusion entre le cannabis et le CBD et faire ainsi la promotion du cannabis.

Cette pratique est susceptible de constituer l’infraction pénale de provocation à l’usage de stupéfiant.” La France est aujourd’hui l’un des pays les plus réticents, vis-à-vis des dérivés du cannabis.

Un label “ Écoles Numériques 2020 ” et la création d’espaces numériques de travail

Lors du conseil municipal du 25 février dernier, la convention de partenariat avec l’académie de La Réunion dans le cadre du “ label écoles numériques 2020 ” a été approuvée par l’ensemble des élus. Une première pour la commune de SaintPaul qui entre dans cette nouvelle ère 2.0.

“Apprendre à lire, à compter … et à cliquer pour une connexion avec le monde qui nous entoure ”, une volonté inébranlable, définie et organisée par une collaboration entre les services de la ville de Saint-Paul et l’académie de La Réunion. En visite à l’école maternelle des Caramboles à la Plaine Saint-Paul le lundi 19 avril dernier, la maire Huguette Bello, et la rectrice de l’académie de La Réunion, Chantal ManèsBonnisseau, ont officialisé la convention “ Écoles Numériques 2020 ” et la création des “ Espaces Numériques de Travail ” (ENT) sur le territoire Saint-Paul. Salim Nana-Ibrahim, élue en charge du plan éducatif global et Nila Radakichenin, déléguée aux affaires scolaires, les accompagnaient.

Une nouvelle ère et une priorité Aujourd’hui, ce sont quarante-sept écoles de la ville qui sont labellisées. Elles sont dotées d’outils numériques, alors que les soixantetrois espaces numériques de travail (y compris dans les écoles de Mafate), assurent un travail pédagogique adapté en classe comme hors classe. Voilà aujourd’hui un lien essentiel et primordial, davantage encore au vu de la situation actuelle.

Il permet de garantir la continuité pédagogique et le suivi des travaux par les parents à la maison. “ L’expérience de l’école à la maison durant la période de confinement l’année dernière, a permis de tirer des leçons et d’apporter des solutions, ” souligne la rectrice.

Consciente aussi du problème de décrochage scolaire et du taux d’illettrisme élevé sur le territoire, la maire entend répondre “ à l’urgence d’assurer le lien social entre les enseignants et les enfants, de garantir l’égalité des chances pour chaque enfant, avec cette opportunité inouïe d’aller à l’école et de s’épanouir en citoyens autonomes et responsables dans une société devenue numérique. ” La volonté de la ville est de pouvoir offrir aux élèves saint-paulois une école “ inclusive, bienveillante et innovante ”, avec quelques grands principes.

Mieux manger et mieux accueillir pour mieux apprendre à travers diverses actions, comme l’amélioration du bâti-scolaire, de l’accès à l’école, la mise à disposition de personnels formés dans les écoles, d’une école numérique mais aussi d’une dotation de matériels pédagogiques et de livres scolaires.

Un plan d’action déployé

Depuis l’année dernière déjà, ces quarantesept “ Écoles numériques ” possèdent en plus du matériel déjà acquis, quatre-vingt-un ordinateurs portables, trente-huit visualiseurs, cent-cinquante-huit tablettes et quatre-vingtdix vidéos projecteurs.

Par le biais de la caisse des écoles, deux-cent mille euros ont été investis pour équiper les écoles en matériel numérique. L’état participe également au financement de cette opération à hauteur de 70 582 euros.

La ville de Saint-Paul, engagée dans cette transition vers l’école numérique par le biais

de la caisse des écoles, maintient sa volonté de labelliser et de déployer les espaces numériques de travail dans toutes les écoles saintpauloises d’ici la prochaine rentrée scolaire du mois d’août 2021.

Une continuité pédagogique assurée

Au vu du contexte sanitaire actuel, un plan d’accompagnement du déploiement du numérique dans les écarts du territoire est prévu par les collectivités. L’aménagement numérique du territoire est fondamental, et il est essentiel que toute la

population puisse être connectée et que les zones blanches soient supprimées, notamment celles situées dans les hauteurs du territoire.

Les services de la ville travaillent également sur la possibilité d’équiper les familles gratuitement en outils numériques afin de garantir la continuité éducative au sein des foyers. La ville de Saint-Paul s’engage ainsi dans la création d’un poste de chargé de mission pour les écoles numériques à Saint-Paul, il sera au service des établissements du premier degré.

- ÉDUCATION -

Une nouvelle école pour Mafate

En novembre 2020, les risques d’effondrement liés aux incendies du Maïdo ont contraint les pouvoir publics à fermer l’école de La Nouvelle à Mafate. La reconstruction se fera en deux temps avec un premier projet livré pour cette rentrée.

C’est une des conséquences de l’incendie qui a ravagé le Maïdo. En novembre 2020, le Bureau de Recherches géologiques et minières relevait un “ un risque élevé d’effondrement sur une partie de l’îlet de Roche Plate situé à l’emplacement de l’école primaire actuel. ” entrainant immédiatement la fermeture de l’école. Avec l’aide de l’État, la commune a immédiatement monté un projet, dont la première partie sera disponible pour accueillir les neufs écoliers dès la rentrée d’août 2021. Durant la phase des travaux, les enfants ont été accueillis pour leurs cours au sein de l’église, qui se situait, elle, à l’écart de la zone à risque. En janvier, un chapiteau de 25 mètres carrés, a été installé, à proximité de l’église pour y re-

cevoir les élèves. Ces conditions provisoires étaient très précaires, d’où la célérité pour les travaux et un projet qui se déroulera en deux temps afin de permettre aux enfants d’étudier à l’abri, pendant que le bâtiment définitif prendra forme.

Le premier module va comprendre une salle de classe d’environ 30 à 40 m2 et d’un toilette (avec épandage).

La structure sera modulaire, avec habillage bois. Un second module arrivera en août 2022. Il sera par la suite transformé en logement de fonction. Le coût du projet s’élève à 1 200 000 euros, le ministère de L’outre mer intervenant à hauteur de 960 000 euros.

A terme, les travaux doivent doter Roche Plate d’une école composée de quatre bâtiments en rez-de-

chaussée. Ces bâtiments comprendront un logement de fonction de 55 m2 (avec une salle principale, deux chambres, une salle de bain et un WC). L’école disposera d’une salle de classe de 50 m2, de sanitaires et d’un préau en varangue extérieure. Elle disposera également d’un réfectoire de 50m2 qui pourra être transformé en salle de motricité et servir dans le cadre des plans Orsec. A cette salle s’ajoute un local dédié à la restauration avec cuisine, plonge, réserve. Dernier bâtiment prévu : un bâtiment technique pour le matériel de sport. En tout l’école s’étendra sur une surface de 174 m2. Une belle illustration de la devise de Saint-Paul : “ L’école est le cœur battant de la République ”.

Le groupe d’entraide mutuel

Ils ont besoin de vous ! Les jeunes autistes du groupe d’entraide mutuel TSA recherchent des bénévoles pour les accompagner dans leurs projets. Ils se sont installés sur Saint-Paul en avril dernier et montent des actions pour permettre aux adultes ayant un trouble du spectre autistique de sortir de l’isolement.

ÉPICERIE FINE

e week-end du 20 juillet, ils étaient sur Salazie pour en découvrir l’histoire et la culture, accompagnés d’un guide touristique. Les jeunes adultes autistes autonomes disposent d’un groupe d’entraide mutuel, basé à Saint-Paul, non loin de l’ancien hôpital Gabriel Martin. Inauguré à l’occasion des journées de l’autisme, le 3 avril 2021, leur local permet à l’association de proposer des activités à ses membres. Ce sont aujourd’hui 26 jeunes qui participent ainsi aux activités du groupe et qui recherchent des bénévoles ou des donateurs pour accompagner leurs actions.

“ Notre objectif, c’est de permettre aux jeunes adultes autistes de sortir de leur isolement, explique Pauline Dijoux, présidente de l’association.

Nous proposons des activités et montons des projets, avec l’aide de deux animateurs qui nous aident à déterminer nos besoins et à mettre en place des actions. ”

Trouble du développement social ou forme d’intelligence différente, les autistes souffrent de nombreux a priori qui conduisent beaucoup d’entre eux, à être isolés. Dans la maison qui sert de local au GEM, le bureau de l’association a déjà mis en place de nombreuses activités : cours de cuisine, jeux de société, billard ou encore baby-foot. Ce sont autant de moments où les jeunes peuvent échanger et vivre une socialité de leur âge. La forme de l’association les amène également à s’organiser et à être autonomes.

L’association prévoit d’organiser un grand voyage pour la fin de l’année. Elle doit aussi chercher

des véhicules de plus grande taille pour organiser leurs promenades, en compagnie des nouveaux membres.

“ Nous recherchons également des bénévoles et des donateurs qui seraient prêts à nous aider, explique Pauline Dijoux. Nous avons besoin par exemple de repeindre la salle informatique et nous aimerions qu’un peintre bénévole nous accompagne pour le faire. ” Les groupes d’entraide mutuels sont des associations porteuses de handicaps psychiques qui se retrouvent pour monter des projets en commun, sortir de l’isolement et valoriser la recherche d’emploi. Pour rejoindre le GEM, troubles du spectre autistique, il est possible de les contacter via la page Facebook de l’association (GEM TSA) ou via le numéro de téléphone 0692 72 90 10.

(BALEINES, JAZZ, CONFÉRENCE)

Une rentrée riche pour Léspas

Léspas à Saint-Paul va proposer trois grands temps forts pour cette rentrée. Avec le Covid, la salle a reporté de nombreux spectacles et fait toujours face à l’incertitude.

r og rammer des spectacles en ces temps de Covid n’est pas simple.

Entre les règles sanitaires changeantes, les reports de spectacles et les débats autour du pass sanitaire, les salles sont confrontées à de nombreux problèmes qui rendent les programmes incertains. Impossible de donner un calendrier stable avec des dates sûres. Pour la période août/septembre, Léspas espère cependant proposer trois grands temps forts autour des percussions, la biodiversité et le droit des femmes.

L’équipe n’a pas baissé les bras et propose fidèle à elle-même une série de spectacles ambitieux et originaux. À l’heure où nous les avons interrogés, ils surveillent les annonces concernant l’évolution sanitaire et réglementaire.

“ Nous avons un programme très chargé pour le second semestre, explique Alain Courbis, en charge de la programmation. Il tenait déjà compte de nombreux reports de spectacles annulés depuis mars 2020, en plus des événements annuels et nouveaux événements lancés en partenariat avec la Ville dont tu connais l'intérêt pour la culture. ”

Au cœur de la programmation, le second opus du festival de film “ Le temps des femmes ”. Celui-ci a déjà des dates : du 28 septembre au 1er octobre, mais doit encore être complété pour son contenu. Sa programmation sera révélée le 1 er septembre. Le festival de jazz Ocus Pocus a, lui, été décalé, deux concerts sont programmés (voir cadre). Dernière proposition forte autour de la biodiversité, à l’occasion de la saison des baleines de la rentrée d’août jusqu’en septembre, Léspas accueillera une exposition, une création chorégraphique et une conférence.

SECONDE ÉDITION POUR “ LE TEMPS DES FEMMES ”

Du 28 septembre au 8 octobre, Léspas accueille pour sa seconde édition, le “ Temps des femmes ” un cycle de projections dédiées aux grands combats pour les droits des femmes.

Durant six jours, le festival mettra en lumière des femmes exceptionnelles et inspirantes sur Saint-Paul, mais également Le Port et Trois-Bassins. Il explorera des problématiques auxquelles

elles sont confrontées au quotidien (charge mentale, précarité, violences conjugales, plafond de verre). Une vingtaine de films seront projetés. La programmation arrive le 1er septembre.

DANS L’INTIMITÉ DES BALEINES

C’est le nom d’une exposition de photos qui débute le 19 août et s’achève le 21 septembre, mais ce pourrait être le nom de la série d’événements proposés par la salle. “ Dans l’intimité des baleines ” a été réalisé par les apnéistes Guillaume Boeye et Eric Lamblin. Depuis quinze ans, ces deux amoureux de la nature plongent au large de la Réunion pour immortaliser les cétacés. Leur exposition, proposée en partenariat avec Kelonia, accompagnera une série de conférences et de créations. Le 14 septembre, la chorégraphe Marie Chesnais présente “ Habiter le seuil ”, sa pièce “ bio inspirée ”, conçue à partir d’une rencontre en ap-

UN FESTIVAL OCUS POCUS AXÉ SUR LES PERCUSSIONS

Le festival de jazz Ocus

Pocus est de retour avec, cette année, un hommage aux percussions. Le 19 août, c’est le Cosmic trio accompagné de Bébert Mariapin, qui ouvre le bal.

Né il y a vingt-cinq ans, le trio propose une fusion entre le

jazz et la musique indienne, notamment les tablas. Sur scène, elle reçoit le renfort du percusionniste Bébert Mariapin.

Le 20 août, la soirée sera placée sous le double patronnage du Vincent Philéas trio et du Ludo Pérez trio. Le

premier trio met à l’honneur une combinaison piano et percussions quant au second trio il met à l’honneur le steel pan, percussion métallique aux sonorités cristall ines. En fonction de l’évolution sanitaire, les concerts pourraient voir leur jauge évoluer.

UNE CONFÉRENCE

née avec des cétacés. La pièce met en scène deux danseuses Marie Chesnais et Clémentine Maubon.

Élaborée sur la base des éthogrammes scientifiques ainsi que sur l’étude du phrasé des chants de baleines, “ Habiter

Le Seuil ” nous immerge dans une plongée hypnotique et contemplative, propice à ressentir notre lien amniotique avec la mer, et à rêver au vivre ensemble et à ce qui nous relie. Léspas recevra le 15 septembre une conférence de l’association Globice qui étudie les baleines à La Réunion et contribue à leur protection.

Le 16 septembre, vous pourrez découvrir le film de Remy Tézier, avec Cécile de France en

voix off “ Quand les baleines et les tortues nous montrent le chemin. ” Ce film a été primé plusieurs fois. Pourquoi les baleines à bosse et les tortues marines fréquentent-elles à nouveau les eaux réunionnaises qu’elles avaient désertées ? Pour comprendre le phénomène, ce documentaire suit le quotidien d’un jeune baleineau, de sa naissance à La Réunion à son départ pour l’Antarctique, et d’une tortue verte qui a grandi sur le récif corallien et s’apprête à repartir vers son île natale pour se reproduire. Dans leur sillage, il donne la parole à des photographes, naturalistes et scientifiques qui œuvrent à leur protection.

AU PROGRAMME

ZÉRO DEGRÉ

SUR LE " VILLE D’ORAN "

La Confrérie des gens de la mer propose une conférence sur l’histoire du “ Ville d’Oran ”, paquebot de la Compagnie havraise péninsulaire de navigation. A travers ce navire d’exception, c’est l’histoire de la compagnie de la fin du XIXe siècle au début du vingtième qui est à l’honneur.

IN UTERO

Le 8 septembre à 19 h. Pour comprendre l’alcoolisation fœtale et ses conséquences, le réalisateur Hédi Abidi a suivi le combat de Brandon et sa maman, confrontés aux difficultés au quotidien d’un enfant victime de ce syndrôme.

Bébert MariapinLudo Pérez Subhash Vincent Philéas

Du violon et des musiques actuelles

Les inscriptions sont ouvertes pour l’Ecole interartistique intercommunale de l’Ouest qui accueille parents et enfants autour de la danse, du théâtre ou de la musique. Deux nouvelles activités débutent cette année à Saint-Paul.

Cette année, il sera possible de débuter le violon ou de s’initier aux musiques actuelles sur la Commune de Saint-Paul. Ce sont quelquesunes des nouvelles sur la commune que propose l’école interartistique intercommunale de l’Ouest. Danse (essentiellement hip-hop), musique ou théâtre*, l’école vient d’ouvrir sur son site internet ses inscriptions en ligne.

« En musique, il y a très peu d’ateliers débutants sur SaintPaul, contrairement aux autres

communes, car nous complétons ici l’offre de l’école municipale de musique, explique Emmeline Potonie, coordinatrice pédagogique de l’établissement depuis trois mois. Nous proposons en revanche de l’initiation pour le chant choral. »

Au Bernica, cette année, l’EIOA proposera des cours de violons (voir cadre). « Le but de l’école est de toucher des publics qui n’ont pas forcément accès à la musique, ce qui implique de monter dans les Hauts, précise Emmeline Potonie. Notre philosophie, c’est de proposer une pédagogie d’ensemble. »

La conquête des écarts s’étend sur l’ensemble des territoires, y compris Mafate, où on peut participer à une Batucada (orchestre de percussion brésilien). Pour s’exercer à la musique, les pratiquants disposent de deux grandes options. Les cours collectifs permettent à un groupe de trois personnes d’apprendre en même temps, avec le même instrument. La seconde option, c’est l’atelier qui réunit cette fois des musiciens d’instruments différents. En musique actuelle, l’atelier réunira ainsi une guitare, une basse, un piano, une batterie avec du chant.

L’offre saint-pauloise

Danse

Danse intégrante : Valides, handicapés, dans la danse intégrante, il n’y a pas de frontière. L’atelier a lieu deux fois par mois avec Danse en l’R (sur Carosse) le samedi pendant quatre heures. À partir de 14 ans.

Breakdanse, apprendre les bases : Débutez dans l’art du BBoying avec la Kompani Soul City.

Mécateknik : Cet atelier dirigé par le danseur Didier Boutiana mélange plusieurs approches du hip hop et de la danse contemporaine pour un style unique. À partir de 14 ans. 2 h hebdomadaires

Musique

Marmay i fé violon : ce parcours élaboré par l’Ekol Lamontraz de Me Clémence Jean-Jacques propose deux cours collectifs, une technique instrumentale

De quoi vivre l’expérience d’un vrai groupe de musique (l’école propose la même expérience en version orchestre sur La Possession).

Du côté de la danse et du théâtre, ce sont essentiellement des ateliers qui sont proposés. La dramaturge Nathalie Déchelette intervient sur l’Espas pour un groupe de neuf jeunes. Il est en revanche possible de débuter dans ces deux arts.

L’établissement se veut interâge, adultes et enfants peuvent donc participer aux ateliers. L’École possède par ailleurs une convention de prêts d’ins-

truments. Côté tarif, l’école joue la carte de l’accessibilité, avec des tarifs différents en fonction du quotidien familial. Outre les frais d’inscription à 40 euros, on trouvera des cours qui, en fonction des critères sociaux, seront proposés à 30 euros l’année pour le moins cher et à 210 pour le plus élevé.

L’école est née après 2013 de l’évolution de la Régie d’enseignements artistiques du TCO. Présente dans les quatre communes de l’île, elle propose ses propres formations (les musiques actuelles sur Saint-Paul par exemple) ou fait appel à des

L’école propose aussi un atelier cirque et un cours d’arts visuels sur La Possession.

associations (Soul City pour le hip hop par exemple). L’école n’a pas un lieu unique pour dispenser ses formations, mais a réparti son offre sur de nombreux lieux existants : médiathèques, cases à lire ou même théâtre.

et une pratique d’ensemble à cordes.

Les ateliers de musiques actuelle : Proposés directement par l’EIOA, ces ateliers sont ouverts pour des personnes ayant déjà un petit niveau, avec un cours d’instrument à deux ou trois et un ensemble à cinq instruments. Il y a un atelier spécifique pour les adultes.

TikTak lamontraz : Créé par l’Ekol Lamontraz, les tiktak sont des parcours d’initiation. L’atelier Fékonésans propose une exploration entre voix et percussion de la musique traditionnelle et ne nécessite pas de prérequis. Tiktak lovan, lagrat, la bas, initie à la pratique instrumentale autour de la clarinette, le saxophone, le piano, la guitare et la basse.

Chant choral : ouvert aux débutants, le chant choral se pratique sous la houlette de Tania Boristhène les mercredis de 18 h30 à 19 h

UNE CENTAINE DE PLACES SUR SAINT-PAUL

En 2020-2021, ils étaient 400 élèves de tous âges à pratiquer une activité artistique sur les cinq sites du Port, La Possession, Saint-Paul, Saint-Leu et Trois-Bassins. Ils étaient 130 sur la seule commune de Saint-Paul. Actuellement, les inscriptions ont débuté sur le site de l’école : www.eioa.re Il reste environ une centaine de places sur Saint-Paul. En tout 165 élèves, dont 45 Saint-Paulois, se sont déjà inscrits sur tous les sites.

“ Refaire de la Saint-Pauloise une équipe élite ! ”

De retour à la Saint-Pauloise, Christian Dafreville veut redonner des couleurs à la Saint-Pauloise pour signer le retour de ce club dans l’élite. Formation, puis recrutement sont au cœur de sa stratégie.

Entraineur de la saint-pierroise jusqu’en 2020, Christian Dafreville a rejoint la saint-pauloise cette année, avec l’ambition de ramener ce club vers l’élite. Pour ce passionné de football, passé par Saint-Etienne (voir cadre), le secret tient en deux mots : la formation et le recrutement.

• Comment se passe

la reprise après la crise Covid ?

Christian Dafreville : C’est toujours compliqué, avec la montée de l’épidémie. On ne sait toujours pas de quoi est fait l’avenir et on essaye de prendre chaque entrainement après chaque entrainement

COMPRENDRE LE CHAMPIONNAT DE LA RÉUNION ET LES COUPES

Le football à La Réunion est divisé entre plusieurs championnats, réunissant les équipes par niveau. Le niveau R1 dans lequel joue la Saint-Pauloise réunit seize équipes, qui s’affrontent lors de quatorze matchs en mode aller-retour, puis lors de phases finales.

Hors temps de Covid, le calendrier peut réunir l’ensemble des équipes pour un total de 26 matchs au plus pour une équipe.

En parallèle, les équipes jouent pour la Coupe de France.

Il s’agit de jouer une place pour affronter une équipe de Métropole.

La qualification se joue en trois matchs, avec élimination directe, et une finale. Le vainqueur rejoint alors la coupe de France et affronte une

et chaque match après chaque match. Je 8 août, nous recevons l’AS Capricorne (Ravine des Cabris). Pour l’instant, le public est autorisé dans les stades, en respectant les règles sanitaires.

• C’est quoi votre défi à la tête de l’équipe ?

C.D. : Depuis 2015, l’équipe a manqué de moyens. Elle n’a pas été soutenue comme il le fallait par l’ancienne équipe municipale et c’était galère pour les gens qui étaient là.

La nouvelle équipe municipale a décidé de changer la donne. On m’a demandé de revenir. J’ai accepté avec un grand plaisir.

J’ai envie que nous retrouvions les résultats que

équipe métropolitaine.

Pour l’heure, une seule équipe réunionnaise est allée en seizième de finale de cette coupe, c’est la Saint-Pierroise, après quatre tours.

UN PEU D’HISTOIRE

La première “ Saint-Pauloise ” est née en 1920 à l’initiative du maire de Saint-Paul de l’époque, Achille Voisin. Le club s’arrête durant la Seconde guerre mondiale et revoit le jour au moment de la départementalisation.

Pour le club, la vie n’est pas toujours rose, ainsi en 1971, à l’issue de violences ayant conclu un match avec le football club de l’Ouest, le club est rétrogradé. Fin 96, le club est liquidé.

En 2000, deux clubs saint-paulois, l’Olympique et la SS, fusionnent pour former le Football Club Saint-Pauloise. En 2010, le club remporte pour la première fois la coupe de la Réunion. L’an passé, le club a terminé dernier du championnat. Il mise

PORTRAIT

nous avions avant. Je veux refaire de la Saint-pauloise une équipe d’élite.

• Comment comptez-vous parvenir à ce résultat ?

C.D. : Par la formation et le recrutement ! Pour l’instant, le recrutement est compliqué avec la situation sanitaire. Nous espérons notamment faire venir un joueur mauricien, mais rien n’est fait. Concernant la formation, il s’agit d’encadrer tous nos jeunes dès le plus jeune âge. Idéalement, il faut qu’ils partent vers la Métropole pour se former, mais nous savons que ce n’est pas simple. A nous de prendre soin de ceux qui ne peuvent partir pour les former ici.

sur le retour de l’entraineur historique Christian Dafreville pour revenir au premier plan.

LA SAINT-PAULOISE EN CHIFFRES 15

c’est le nombre de clubs de football sur Saint-Paul, la Saint-pauloise étant l’un d’entre eux.

C’est le nombre de licenciés, garçons et filles, qui s’entrainent au sein du club.

C’est l’âge minimum qu’il faut avoir pour rejoindre le club.

CHRISTIAN DAFREVILLE

Son premier club, c’était le FCO comme football club de l’Ouest.

Christian Dafreville avait 11 ans et ce club l’a conduit vers le premier centre de formation de l’île à Saint-Denis.

De 1983 à 1986, il s’envole pour Martigues avant de rejoindre les verts de Saint-Etienne jusqu’en 1989. Suite à une blessure, il revient à La Réunion et rejoint la SaintPierroise avant de gagner la première Saint-Pauloise en 1990. C’est là qu’il quitte le terrain pour devenir entraineur en 1997. Un an plus tard le club historique est liquidé et il intègre l’Olympique de Saint-Paul. En 2000, la Saint-Pauloise renaît de ses cendres via la fusion de deux clubs. Il entraine l’équipe de 2001 à 2008 avant de gagner Saint-Pierre.

Il est de retour entre 2010 et 2015, puis retrouve Saint-Pierre en 2020.

© FLAVIEN ROSSO © DR

une biodiversité porteuse d’identité

Priorité mondiale en termes de conservation de la biodiversité, La Réunion fait partie des 35 hotspots de biodiversité de la planète. Ses Pitons, Cirques et Remparts sont classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Sa biodiversité est exceptionnelle mais demeure fragile et menacée. La protection de ce patrimoine est donc un enjeu majeur auquel le Département de La Réunion répond dans le cadre de ses compétences règlementaires en matière de préservation et de valorisation des espaces naturels sensibles. Le Département de La Réunion œuvre à faire découvrir aussi bien les grands sites naturels touristiques emblématiques que les pépites les plus intimistes.

Le Département de La Réunion met en œuvre une politique de préservation et de valorisation des milieux naturels remarquables, menacés, ou vulnérables et présentant un intérêt réel qu’il soit paysager, floristique ou faunistique. Depuis 1991, la Collectivité joue un rôle majeur dans la préservation de ces milieux naturels exceptionnels et uniques au monde. Son action porte sur près de 100 000 ha, soit la quasi-totalité des espaces naturels de l’île.

Qu’est-ce qu’un ENS ?

Un Espace Naturel Sensible est un milieu naturel remarquable dont la fragilité justifie que le Département de La Réunion y mette en œuvre des actions de protection et de sauvegarde en vue de son ouverture au public.

RÉSERVE NATURE�E NATIONALE DE L’ÉTANG SAINT-PAUL

La Nature dans tous ses états

L’Étang Saint-Paul est une zone humide d’importance internationale reconnue par la Convention de Ramsar* et constitue la plus grande zone humide littorale des Mascareignes avec ses 447 ha. Ce milieu naturel abrite une vie importante insoupçonnée où les promeneurs viennent profiter du calme et de la beauté des lieux. Il est aussi le cœur d’un riche patrimoine culturel.

œur d un

* La Convention de Ramsar est un traité international qui prône la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides.

www.departement974.fr

- DANSE INTÉGRANTE-

Le Festival des arts de la marge aura lieu du 26 au 28 novembre

Festival dédié à la danse intégrante, le Festival des arts de la marge aura lieu les 26, 27 et 28 novembre prochain, à la grotte des premiers arrivants (Grotte des Premiers Français) et au Téat de Saint-Gilles. Le festival entend être un lieu inclusif pour une danse qui se vit autrement.

anser quand on est handicapé, c’est possible ! C’est le pari de Wilson Payet et de la Compagnie Danse en l’R-Eric Languet, depuis 2004. Cette année, en 2021, la compagnie franchit un pas et invite d’autres compagnies venues de métropole et de Suisse pour son festival des arts de la marge. Les 26 et 27 novembre prochains à la grotte des premiers arrivants et le 28 novembre au Téat de SaintGilles, le public pourra rencontrer les compagnies Tau et Smarts ou entendre le

3

pédagogue suisse Jürg Koch.

“ Nous voulons créer un lieu utopique complètement inclusif, explique le chorégraphe Éric Languet, pionnier de la danse intégrante à La Réunion.

L’idée, c’est que chacun puisse venir et n’avoir besoin de personne pour s’orienter sur le festival. ”

Le festival proposera des spectacles, mais également des ateliers et des conférences.

Au menu, la danse bien sûr, mais pas seulement, il sera aussi question d’emploi, d’éducation et d’intégration.

Née en 1998, la compagnie

Danse en l’R-Eric Languet a commencé en 2004 un travail autour de la danse intégrée, puis intégrante. Elle a notamment créé la conférence dansée “ Ma vie sans bal ” autour d’un duo réunissant Éric Languet et Wilson Payet.

“ La danse intégrante, c’est une forme dans laquelle les gens n’ont pas le même corps, n’apprennent pas de la même façon, n’ont pas le même âge ou la même corpulence, précise le chorégraphe. Nous cherchons à les faire danser ensemble, tout en permettant que chacun soit au meilleur de ses possibilités. ”

classique (ballet de Nouvelle-Zélande), danseur et chorégraphe contemporain, Éric Languet a découvert la danse intégrante grâce à David Toole, ici avec Wilson Payet ( en fauteuil )

QUESTIONS À... ÉRIC LANGUET, CHORÉGRAPHE-

“ Convaincre du bien-fondé de l’intégration des personnes handicapées ”

Comment avez-vous découvert la danse intégrante ?

Éric Languet : Entre 2000 et 2003, je dansais avec la compagnie londonienne “ D.V.8, physical theatre ” de Lloyd Newson. Nous tournions avec un spectacle qui s’appelait “The cost of living” (le coût de la vie) et j’avais pour partenaire David Toole, un danseur né sans jambes, qui est décédé l’an passé. Après l’avoir rencontré et avoir dansé avec lui, je ne

pouvais plus envisager la danse de la même manière. Il avait un parcours incroyable. Il bossait à La Poste britannique et avait suivi un stage avec Adam Benjamin et la compagnie Candoco. Adam l’avait repéré et inscrit dans une grande école de danse contemporaine, qui avait, adapté tous ses programmes pour pouvoir l’inclure. Si la société britannique était capable d’intégrer le talent de cette personne, je devais pouvoir faire de

même. Je me suis formé avec Adam Benjamin.

Pourquoi ce festival ?

E.L. : Ça fait plusieurs années que nous développons la danse intégrante à La Réunion. Il y a beaucoup de gens qui pratiquent aujourd’hui, que ce soit pour des spectacles amateurs ou des spectacles professionnels. Le moment est venu de rendre visible ces créations, qui pourraient passer

LES COMPAGNIES ATTENDUES

La compagnie Tau (Berry) : Émilia Tau mêle danse et cirque contemporain pour un spectacle de jongle avec les pieds : “ Je ne marche pas, j’ai des ailes. ”

pour marginales. Je veux également convaincre du bien-fondé de l’intégration des personnes handicapés dans un groupe, qu’il soit artistique, sportif ou professionnel.

Il n’y aura pas que de la danse ? E.L. : À partir du moment où tu travailles avec des personnes handicapées, il y a tout un écosystème qui est en jeu : leurs familles, travails, les institutions, les associations. Nous proposerons des ateliers de pratique, par exemple de tap dancing avec des personnes trisomiques, il y aura des ateliers de danse inclusifs. Nous avons envie de découvrir des approches différentes de celle de Danse en l’R. Nous avons également invité le pédagogue suisse Jürg Koch. Il a été le directeur du département de danse de Seattle. À partir de l’Universal design, un concept créé par des architectes pour proposer des objets inclusifs, il a imaginé le Universal design of learning (Design universel de l’apprentissage). L’idée est simple, quand tu as un danseur qui ne peut lever une jambe comment évaluer son cursus tout en gardant les mêmes exigences.

Smarts (Paris) : Réunissant Roxanne Butterfly et sa fille trisomique, la compagnie propose du tap dancing (ndlr forme de claquettes). La compagnie sera en résidence à La Réunion avec le musicien de maloya, Stéphane Gaze. Danse en l’R (Réunion) : “ Ma vie sans bal ” est une conférence dansée à deux voix, celle de Wilson Payet et Éric Languet.

Ancien danseur

Eric Languet et Wilson Payet

En août, venez

profiter des zarlor*

Une légende de l’Ouest de La Réunion veut que les pirates aient laissé derrière eux des jarres d’or ou Zarlors pour enrichir vos vacances. Ces Zarlors, ce sont des balades d’exception pour découvrir les richesses de L’Ouest. Voici le programme du mois d’août.

Tous les mardis et jeudi, découvrez Mafate

Et si vous partiez pour une journée de randonnée dans Mafate ?

Tous les mardis, prenez la direction de l’ilet des Lataniers par la Canalisation des orangers et sortie par la Rivière-des-Galets. Le jeudi, la rando guidée prend la direction de Grand-Place par la Rivière-des-Galets.

Mardi 10 Balade guidée Bord’MerLes Tortues marines

Sur le littoral de Trois Bassins, découvrez des secrets du passé de La Réunion, aidez les tortues à revenir pondre dans l’île en contribuant au replantage, puis profitez d’un déjeuner sur la plage.

Tous les mercredis et le samedi 14 découvrez l’Étang en kayak

Quoi de mieux que le kayak de mer pour découvrir la biodiversité de l’Étang Saint-Paul ? Accompagné d’un éclaireur de l’Ouest et d’un moniteur, prenez deux heures pour découvrir cette zone humide d’importance internationale.

Dimanche 15 une rando guidée ?

Partez à pied à Dos d’Âne et consolez-vous de ne pas avoir de mulet en découvrant un sentier presque secret. Vous mettrez vos pas dans ceux des « marrons » au coeur d’une faune et une flore d’exception. La rando se termine autour d’un bon carri.

Mercredi 18 : deux Zarlors pour la fin des vacances !

Avec le Zarlor balade en bord de mer sentier pécheur découvrez le sentier pêcheur vous emmènera d’un four à chaux à l’autre et de la Ravine des sables jusqu’à Méralikan, avec une halte gourmande autour d’un repas.

La Balade guidée Bord’mer vous emmène à la découverte du récif corallien, à l’aide d’une application et d’un éclaireur de l’Ouest. Le littoral de l’Hermitage n’aura aucun secret pour vous… et vos enfants.

Dimanche 22 : sucre ou musique ?

Avec la Rando guidée - vestiges sucriers, partez dans les Hauts à la rencontre de l’industrie sucrière lontan en vous promenant de l’Éperon jusqu’à Bruniquel. À l’occasion de cette rando de 5H30, dégustez un repas autour d’un bon carri.

Vous aimez la marche et la musique ? La Rando Musicale au Maïdo est faite pour vous ! Vivez un concert de violoncelle de Jean Christophe Boney, en pleine nature et une marche dans les Hauts, avec vue sur Mafate, tout en partageant un bon repas.

Nuit de vendredi 27

eu samedi 28

: le soleil vous attend !

Pour cette rando guidée - Lever de soleil sur le Grand Bénare, nous vous proposons de vous lever tôt. Rendez-vous à 2 heures au Maïdo pour une rando de huit heures et un spectacle à couper le souffle, comme nous n’en verrez pas souvent.

Retrouvez tous les détails sur ces sorties et réservez en ligne sur www.ouest-lareunion.com/zarlor - 02 62 42 31 31

*Les Zarlors sont les sorties, bons plans, proposées par l’Office de Tourisme de l’ouest.

Samedi 28 : découvrez le sentier des Anglais

Filez à l’anglaise de La Possession à la Grande Chaloupe avec la Rando guidée - sentier pavé le Chemin des Anglais. Entre histoire et biodiversité, vivez cinq heures d’une rando incontournable de l’île.

Dimanche 29 : Baladez-vous dans le monde des Tisanes

La balade guidée Tisanes et Plantes médicinales vous entraîne de Cap Noir à Dos d’Âne. Après une dégustation de tisanes, vous participerez à un jeu collectif pour élaborer un herbier. Sur le chemin, vous apprendrez à reconnaître les plantes comestibles ou médicinales de la pharmacopée traditionnelle.

Zoom Et tout le mois

Découvrez le “ Pack Zarlor ” et combinez un loisir ainsi qu’un déjeuner.

Faites votre choix parmi une dizaine de propositions et profitez pleinement d’une balade en bateau, de l’observation des cétacés, d’une séance de parachute ascensionnel, de parapente, de plongée, de descente VTT, d’une balade à vélo électrique ou même d’un massage.

Office

Office municipal des sports Le multisport à l’honneur!

Depuis le 1 er juillet, les inscriptions pour l’école municipale des sports sont ouvertes. Les activités débuteront le 18 août, dès la rentrée. Pour une inscription de 54 euros l’année, les enfants peuvent s’inscrire sur quatre centres et découvrir de nombreux sports.

l ackline, danse, badminton… L’école municipale des sports de Saint-Paul propose de s’initier à de nombreuses activités sur quatre sites différents, tous les mercredis.

Le gymnase du centre-ville et le gymnase Win-Lim proposent des activités multisports, tandis que sur le site de beach-volley, ce sont les sports de sable qui sont à l’honneur.

Il existe également une proposition d’initiation au trampoline, ouverte pour une quinzaine d’enfants de 5 à 12 ans. L’inscription pour deux activités est à 54 euros l’année.

L es dossiers d’inscriptions sont à retirer auprès du service des sports depuis le 1er juillet.

ZOOM

“ L’école municipale crée un lien entre le sport qui est pratiqué à l’école et celui qui est pratiqué dans les clubs, explique Steven Hoareau, directeur des sports de la ville.

Nos animateurs interviennent dans les écoles durant l’année en soutient pour l’EPS. ”

LE “ JOUR DE SPORT ” N’AURA PAS

LIEU CETTE ANNÉE

Sur les deux gymnases du centre-ville et Win-Lin, le multisport est centré sur des jeux collectifs ou des jeux d’oppositions, des parcours de motricité ou de l’équilibre.

Le mercredi matin et l’aprèsmidi, les deux sites accueillent chacun (matin et après-midi)

vingt enfants, âgés de 5 à 7 ans et 25, âgés de 8 à 11 ans.

Du côté des jeux de sable, sur le terrain de beach-volley, on retrouve le volley, le badminton, le soccer, mais également du beach rugby.

24 enfants de 8 à 11 ans peuvent pratiquer le matin, il y a 48 places l’après-midi.

Situation sanitaire oblige, le “ Jour de sport ” n’aura pas lieu cette année, mais il sera reporté à l’an prochain.

Ce jour permet aux jeunes de découvrir les activités proposées par les associations de la ville.

En 2022, l’Office municipal des sports développera une offre de sports de plein air, avec randonnée, course d’orientation ou encore escalade.

DE LA NATATION SYNCHRONISÉE POUR L’ÉCOLE MUNICIPALE DE NATATION

Cette année, en partenariat avec le Club des Sirènes de l’Ouest, l’école municipale de natation ouvre une école de natation synchronisée, qui va permettre aux jeunes de s’initier à cette discipline. L’école municipale accueille, par ailleurs, près de 200 enfants sur les trois sites de Bois-de-Nèfles, front de mer et Plateau Caillou, pour des cours d’initiation à la natation à partir de 3 ans et pour une école de natation à partir de 6 ans.

- THÉÂTRE-

Objectif scène avec la compagnie Autrement

Basée à la Saline, la compagnie Autrement propose des cours de théâtre pour les enfants et les adultes tous les lundis. Sous la houlette de la comédienne Iza Altemer, les apprentis comédiens découvrent le théâtre et préparent des pièces pour la fin de l’année.

“ Ciel mon diamant ”, cette année, les adultes de la compagnie Autrement ont exploré avec beaucoup de rythme, le vaudeville contemporain à travers l’œuvre du dramaturge Éric Beauvillain pour leur spectacle de fin d’année. Les adolescents ont choisi, eux, de partir sur un texte grave, moderne et abordant la question du harcèlement, quand les deux groupes des plus petits se sont lancés sur des pièces policières, notamment la pièce “ Chat ne va plus ”. Basée à La Saline, la compagnie “ Autrement ” met un soin particulier sur le choix et la mise en place des pièces de théâtre qui clôtureront l’année. “ Nous travaillons

sur l’année en deux temps, explique Iza Altermer, comédienne et professeur de théâtre.

Le premier semestre de l’année est consacré au travail de fond et le second semestre, nous travaillons à partir d’un texte. ”

Lors du premier semestre, Iza Altemer propose de travailler sur le corps, la voix, la respiration, la confiance. Les jeunes pratiquent l’improvisation. “ L’idée, c’est de créer du lien et de la cohésion, d’apprendre à lâcher prise, explique la comédienne. Pour les petits, c’est une phase d’exutoire, où ils ont le droit d’exprimer leurs émotions telles qu’elles viennent. ”

HORAIRES

• Le lundi, les petits (6-9 ans) débutent à 16 h 30.

• Les préados (10-13 ans) ont rendez-vous de 17 h 15 à 18 h 15.

• Les ados pratiquent de 18 h 15 à 19 h 30, tandis que les adultes ont rendez-vous de 19 h 30 à 21 h

• L’inscription à l’année oscille entre 340 et 385 euros en fonction du niveau choisi.

Iza Altemer et les adultes de la compagnie

Découvrez le scooter des mers !

Accessible à tous et simple d’utilisation en mer comme en piscine, le scooter des mers est LA nouvelle activité tendance de cet hivers austral sur Saint-Paul. Rando en mer avec Cap Rand’eau ou initiation directement avec Sub Run 974 ce petit engin maniable n’aura plus de secrets pour vous.

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, le scooter des mers n’est pas aussi volumineux que son homologue terrestre. Les derniers engins sont aussi volumineux qu’une planche de piscine. Depuis six mois, la société Sub Run 974 a importé le concept dans l’île, nouant des partenariats avec Cap Rand’Eau pour des balades en mer, ou avec le groupe d’hôtellerie Exsel pour des initiations en piscine.

“ Nous sommes des passionnés de la mer et nous avons découvert les scooters au détour d’une vidéo ”, explique Sabrina, créatrice de Sub Run 974.

DES PERSONNES

À MOBILITÉ RÉDUITE

PEUVENT L’UTILISER

L’engin a de nombreux atouts pour lui et d’abord l’accessibilité. “ On peut débuter à partir de 4 ans avec la planche, explique l’entrepreneure. Des personnes en mobilité réduite peuvent également l’utiliser. ”

Avec une vitesse pouvant tourner à 3-4 kilomètres heures, le scooter permet d’effectuer des promenades sous-marines, mais également offrir des possibilités plus ludiques. Certains modèles possèdent jusqu’à trois vitesses.

“ C’est difficile de décrire la sensation que procure la traction sous l’eau, précise Sabrina. En piscine, nous proposons des parcours avec des cerceaux car c’est très agréable de pouvoir effectuer des figures. ”

Concernant les initiations en piscine, elles ont lieu tous les mercredis et samedis de 14h à 16h à l’hôtel des Floralys. Les balades en mer, en compagnie de Rand eau s’effectuent sur réservation. La sortie dure deux heures, elle débute par une observation en bateau des cétacés avant de gagner le Cap La Houssaye ou durant une demi-heure, à l’aide du scooter des mers et d’un équipement masques-palmes-tubas, vous pouvez découvrir les fonds marins. Une version uniquement scooter au Cap Lahoussaye est proposée par ailleurs tous les dimanches de 13h30 à 16h, avec ou sans réservation, à partir de 12 ans. Le départ se fait sur le bord, la balade dure une demi-heure. Sub run 974 possède une page Facebook. Les coordonnées avec Cap Rand eau sont proposées sur le site de l’Office intercommunal de l’Ouest. Il faut compter autour de 50 euros pour une balade en mer. Pour les passionnés de scooter, Sub Run assure l’importation, la vente et la réparation des engins.

LE PARACHUTE ASCENSIONNEL POUR SE LAISSER TRACTER

Envie de voir le monde autrement ? Parasail Réunion propose cette activité depuis le port de Saint-Gilles, qui, contrairement aux apparences, n’est pas un sport de l’extrême, mais une activité douce.

Voir le monde d’en haut, à l’aide d’un parachute et d’un bateau, c’est ce que propose Parasail Réunion et son parachute ascensionnel. Ils le font même avec un parachute aux couleurs du mahavéli, le drapeau réunionnais.

“ Contrairement aux idées reçues, explique Aliocha Wrobel, moniteur de cette discipline, le parachute ascensionnel est une activité douce que tout le monde peut pratiquer ! On peut même le faire en étant paraplégique. J’ai eu une pratiquante qui avait 73 ans. ”

A La Réunion, contrairement à ce qui se pratique à Maurice ou en Métropole, le départ et l’atterrissage se font à partir d’un bateau. “ Ce système nous permet d’aller en mer pour pouvoir mettre les gaz, précise Aliocha. ” A l’aide du parachute et grâce à la vitesse du bateau, la personne s’élève dans les airs en toute sécurité pour un vol d’une durée de 15 minutes.

Ce n’est pas la première fois que l’activité débute dans l’île, mais aujourd’hui Parasail est l’unique prestataire qui en propose.

“ J’avais envie de proposer une activité différente de l’observation des baleines et qui ne dépendent pas de ces cétacés ”, précise Aliocha, vétéran des activités d’eau à La Réunion.

Le fait de pratiquer en mer permet de ne pas dépendre du vent sur la côte. Pour le pratiquant, c’est un sport passif qui consiste à se laisser porter pour profiter de la vue. En fonction du nombre de vols la sortie en mer durera entre une et deux heures.

Le top dix des chambres d’hôtes sur Saint-Paul

Et si vous profitiez de ces derniers jours de vacances pour une escapade en famille, entre amis ou amoureux ? Avec l’aide de l’Office de tourisme intercommunal de l’Ouest, nous avons sélectionné une dizaine de chambres d’hôtes à découvri r.

LE CITRON GALET ENTRE LE MAÏDO ET LA MER

Chambre et table d’hôte, le Citron Galet est située au Guillaume, près du collège de Maison Blanche. Située au cœur d’une exploitation agricole, vous aurez pour voisinage un verger et ses parfums fruités et une vue imprenable sur la baie du Cap La Houssaye au Port.

À 15 minutes du Maïdo ou du littoral, le Citron Galet propose quatre chambres, dont une accessible aux personnes à mobilité réduite.

AUBERGE DU PAVÉ AU CŒUR DE BELLEMÈNE

Avec trois chambres et deux studios, l’Auberge du Pavé peut accueillir jusqu’à six personnes. Située au cœur de Bellemène, à 20 minutes des plages, l’Auberge dispose d’une piscine. Elle propose des repas le soir, servis à table -Covid oblige- à partir de 18 heures. La cuisine créole et les rhums arrangés sont ici à l’honneur !

CÔTÉ CANNELLE

LA DOUCEUR DE VIVRE AU BERNICA

Ancienne ferme-auberge restaurée, située au Bernica, « Côté cannelle » mise sur son cachet. Située à 10 minutes des plages et 20 minutes du Maïdo, il est possible d’y louer des chambres ou même une petite villa (il y en a deux en tout). La ferme propose par ailleurs une table d’hôte du jeudi au dimanche sur réservation. Le site possède également un spa qui réconfortera les randonneurs après l’effort.

DOMINIQUE ET ROSE MAGDELEINE CHEMIN DE L’ÉCOLE

C’est une maison moderne, mais le gîte de Dominique et Rose Magdeleine propose une cuisine du terroir ! Et la maison est fière de son jardin fleuri ! Le site possède quatre chambres pouvant accueillir jusqu’à trois personnes chacune. Il est situé chemin de l’École à Saint-Paul. Idéal pour les balades en ville.

LES GÉRANIUMS LE PLAISIR DE LA FERME

Entre nature et produits du terroir, la ferme-auberge les Géraniums vous propose sur Saint-Paul, quatre chambres doubles. Natacha Lauret et son mari proposent par ailleurs des repas le midi et le soir centrés sur les plaisirs du terroir.

LA FERME DU BEL AIR, L’ÉTAPE DES GOURMANDS

Située comme son nom l’indique à Bel-Air, dans les hauts de Saint-Paul, la ferme du Bel Air est très prisée des randonneurs et des gourmands. Elle propose deux chambres doubles et deux chambres familiales. Les plus gourmands seront heureux de découvrir le label Auberge paysanne qui accompagne la table de cuisine traditionnelle et ses produits du terroir, notamment son canard.

D ET D GUEST CASE UN GÎTE DE FRANCE À LA SALINE

Située à l’Ouest de la Saline, dans le quartier Cinq heures « D and D, guest case » propose deux chambres, labélisées Gîte de France. C’est idéal pour ceux qui veulent passer un séjour à la plage. Des repas sont proposés le soir pour un tarif de 28 euros.

LE RUISSEAU CHAMBRE ET PISCINE À BEL AIR

Toujours dans le quartier de Bel Air, la chambre d’hôte Le Ruisseau propose cinq chambres, labélisées Gîte de France pour un accueil de dix personnes maximum. Les hôtes peuvent bénéficier sur place d’une piscine et d’une aire de jeu pour les enfants. Le gîte propose également une table d’hôte, sur réservation.

LE VIEUX CANON DE SAINT-PAUL AU BERNICA TRANQUILLE ET CONVIVIALE

Avec ses deux chambres doubles, le Vieux Canon de Saint-Paul au Bernica mise tout sur la tranquillité et la convivialité. Le gîte propose également une table d’hôte qui peut recevoir jusqu’à 25 convives autour d’une cuisine du terroir.

LA VILLA LAURINA CHAMBRE ET PISCINE À BEL-AIR

Amateurs de belles pierres, la villa Laurina est faite pour vous. Située au milieu d’un parc de deux hectares avec vue sur la baie de Saint-Paul, la propriété héberge une plantation du café Laurina, un des cafés les plus réputés. La villa possède huit chambres double junior, double senior ou familiale. Elle accueille également des événements familiaux.

ET SI VOUS TESTIEZ UNE LOCATION SAISONNIÈRE AVEC VUE ?

Une chambre c’est sympa, mais une villa saisonnière, c’est bien aussi ! Idéal pour les familles ou les groupes d’amis qui veulent passer un séjour long, la commune de Saint-Paul abrite plusieurs sites qui proposent dans les Hauts, des villas avec vue. En voici cinq :

GÎTE DU VIEUX FLAMBOYANT

Le gîte du Vieux Flamboyant propose des locations à la semaine pour des groupes de quatre personnes. Situé dans un écrin de verdure, le gîte et ses boiseries raviront les amoureux de la nature.

LES VILLAS CÔTÉ CANNELLE, liées au gîte « Côté Cannelle », les villas « Côté Cannelle » ce sont deux villas et un bungalow qui peuvent accueillir jusqu’à six personnes.

VILLA R’GARD DES HAUTS, située à Bras-Canot, hameau de SaintGilles-les-Hauts, à quelques minutes des plages et du Maïdo, la villa R’Gard propose trois chambres pouvant héberger six personnes. Idéal pour les familles en quête de tranquillité.

VILLA LEGARNISSON, une villa contemporaine au cœur de Saint-Paul, ça vous tente ? Avec ses trois chambres, pouvant accueillir six personnes et son jardin tropical, la villa est idéalement située dans le quartier de Bois-de-Nèfles.

LA KAZ CÔTÉ, située à l’Hermitage-les-Hauts, la Kaz Côté peut recevoir six personnes dans ses trois chambres à lits doubles. De sa varangue, jusqu’à sa mezzanine aménagée pour les jeux de société, la Kaz Côté mise sur la tradition créole.

Nos tables sur Saint-Paul

Tous à Saint-Paul ! Pour se retrouver en famille et entre amis à la ferme auberge Ichabe, chez Doudou ou à la Table du Maïdo autour d’un bon cari. En amoureux, au Bistrot de Pépé Gentil, chic et chaleureux. A moins que vous ne préfériez burgers ou spécialités mauriciennes. S.MA.

LE BISTROT DE PÉPÉ GENTIL, CHIC ET CHALEUREUX

• “ Nous aimons tous manger et boire ! Mais aussi rigoler et prendre le temps avec nos clients ”. Voilà donc le credo qui anime les 4 associés qui font vivre cette très belle enseigne. Annabelle Cordelier, responsable de salle, Maria Davy, sommelière, Nicolas Soyer, barman et Thomas Lefebvre, chef de cuisine, encore épaulé de Florent Gasnier, chef de partie froide, de Vincent Scanzaroli, chef de partie au chaud, de Romain Cojan, pâtissier et d’Etienne Marimoutou, demi-chef de partie au froid. Une équipe dont chaque membre incarne à merveille le rôle qui lui incombe et qui vous proposera de commencer, au cœur de notre hiver austral, avec un capuccino de petits pois de chez Noël, au Plate Saint-Leu, accompagné de chèvre de Takamaka, de lomo ibérique et d’éclats de noix de cajou épicées. Le plat mettra à l’honneur les célèbres pigeons de la famille Roche aux Avirons, grâce à ce suprême accompagné de sosso maïs aux échalotes confites et de son jus de cuisson aux pépites de foie gras poêlé.

Terminez avec un petit chaud et froid qui “ cartonne bien en cette saison ” comme nous l’a confié Thomas. “ C’est un parfait glacé au café irlandais, en référence à la ganache montée au Baileys et parsemé d’un streusel au cacao et pointe de sel ” Un bistrot chic et chaleureux, également doté d’un splendide bar qui fait la part belle aux rhums du monde entier et d’une cave à vins qui vous tire par le coude du côté du Beaujolais. Pensez à réserver.

C’est complet tous les jours…

15, place des Coquillages – Boucan-Canot Saint-Gilles. Tél. : 0262 22 12 78. Ouvert du mardi au samedi, le soir uniquement. Ticket moyen : 60€.

LA FERME AUBERGE ICHABE, MOMENTS DE PLAISIR EN PARTAGE

• C’est juste à côté de La Chapelle pointue que se situe la ferme auberge que tient la famille Ichabe. Patrick, le père, en charge de l’exploitation, Brigitte, sa femme, que vous trouverez aux fourneaux, et leur fille Elodie, à l’accueil et au service. Bien entendu, en l’absence de clients, tout le monde se consacre aux tâches agricoles. “ J’ai repris l’activité quand mon père est parti à la retraite. Mais je l’ai aidé dès mon plus jeune âge. Cette ferme, j’y suis né, c’est toute ma vie ”, raconte Patrick. Qui a également développé un élevage de volailles. A savourer à table, au gré de vos passages. Mais avant de vous installer sous la varangue pour le repas, commencez par un apéritif, servi dans le jardin, planté de fruitiers et d’endémiques. Jus de fruits frais de saison, punchs et rhums arrangés seront accompagnés de beignets de chouchou, de songe ou de patate douce. Après quoi, vous découvrirez les talents de Brigitte, avec ses gratins de chouchou, de Butternut ou de ti’jacque. Deux caris viendront ensuite, à choisir parmi ces canard à la vanille, pintade au combava, poulet aux pistaches, sans oublier le coq au géranium, spécialité de la maîtresse de maison. Qui partage volontiers ses astuces, comme le plaisir de vous accueillir chez elle. Bien sûr, tout est cuit au bois, de tamarins des hauts ou d’eucalyptus. Terminez ces moments chaleureux avec un splendide gâteau papaye. Un petit café ou une tisane la cour prolongeront encore le plaisir.

20, chemin des Immortelles – Villèle Saint-Gilles-les-Hauts. Repas complet à 30€ par personne. Réservations au 0692 28 82 51

LA TABLE DU MAÏDO, AU PARFUM DU GÉRANIUM

• Voilà maintenant plus de 20 ans que Jean-Jacques Magdeleine et Isabelle Euphrosine ont ouvert La maison du Géranium, soit une boutique dans laquelle vous retrouverez toutes les huiles essentielles produites sur place, grâce à l’alambic traditionnel. Dont Jean-Jacques vous montrera le fonctionnement lors d’une petite visite au jardin ou poussent plantes aromatiques et médicinales.

Né dans le géranium, il est en effet l’héritier d’une longue lignée de distillateurs. Mais après ces savantes explications, il ne faudra pas manquer de vous installer à la table attenante qu’Isabelle a créée en 2016. Elle y concocte une excellente cuisine traditionnelle cuite au bois qu’elle a fait évoluer en y intégrant le géranium. Avec beaucoup de justesse. Découvrez ainsi, à l’apéritif, les toasts de foie gras à la gelée de géranium, les samoussas au cresson, sans oublier les bonbons piment dont certains affirment qu’ils sont parmi les meilleurs de l’île. Régalez-vous ensuite de cari de poulet fermier, de rougail 3 Salazes, concocté avec boucané, saucisses et zandouillettes de la boucherie Maillot au Guillaume, sans oublier le cari camarons au géranium, généreux et très subtilement aromatisé. En dessert, mousseline de patate douce aux goyaviers ou crêpe roulée au chocolat à la gelée de géranium. Une excellente adresse !

Route du Maïdo 1400 – Petite-France

Le Guillaume. Tél. : 0692 61 23 01 ou 0692 82 15 00. La boutique est ouverte tous les jours de 8 h à 16 h tandis que le restaurant fonctionne tous les midis, sauf le vendredi. Le dimanche, formule buffet à 26€, en semaine les plats sont compris entre 14 et 19€

- NOS TABLES SUR SAINT-PAUL -

LE RESTAURANT CHEZ DOUDOU, DE PÈRE EN FILLE

• Sur la route du Maïdo, le restaurant Chez Doudou est devenu, en près de 30 ans, une véritable institution. Mais aujourd’hui, ce personnage charismatique, créateur de l’enseigne, a passé la main à sa fille Anaïs. “ J’y ai littéralement grandi ! ” annonce la nouvelle maîtresse des lieux. Alors, quand ses parents partent à la retraite et décident de vendre, Anaïs leur propose de prendre la suite pour garder l’affaire dans la famille et perpétuer la tradition. Et force est de constater que l’engagement a été tenu. “ La clientèle que papa avait constituée m’est restée fidèle ”.

Et pour cause ! Elle peut toujours et encore se régaler des morues brèdes manioc ou fleurs zonions, du poulet et du canard fermier, en cari ou en civet, “ pour que le créole retrouve son petit goût traditionnel ”, précise la jeune femme. Ne passez pas non plus à côté du dindonneau à la moutarde de géranium, du rôti de porc aux racines lontan, sans oublier le rougail des Hauts qui réunit saucisses fraîches et fumées, boucané et andouillette.

En dessert, fondant au chocolat maison, tiramisu aux fraises d’ici, flan coco au coulis de goyavier ou de bissap, bananes rôties et boule de glace rhum raisins, crème brûlée au géranium ou assortiment de gâteaux péï. Notez que le barman, jamais à cours d’inspiration, prépare d’excellents cocktails (5 à 7€) : mojito ananas ou punch coco géranium pour ne citer que ceux-là. Pensez à réserver car, victime de son succès, l’endroit est souvent bondé !

LES DHOLL PURI D’ANANDA GOVINDA, UN TICKET POUR MAURICE

• Pour faire le voyage vers l’île sœur, rendez-vous au snack que tient Anand Buchoo à Saint-Gilles-les-Hauts. Où il régale tous les jours une foule d’habitués conquis par ses spécialités 100 % végétariennes, comme ses excellents dholl puri. “ Mon père était agriculteur ”, raconte Anand. “ Et ma mère tenait la maison. Etant l’aîné, je l’ai aidée à cuisiner. J’ai appris en la regardant. Et tout le monde me félicitait, mes parents comme mes amis ”. Mais alors qu’il n’a pas 20 ans, il quitte son pays et se rend à La Réunion pour s’occuper de sa grand-mère. Il poursuit le voyage et part tenter sa chance sur Paris où il ne passera qu’un an avant de revenir sur notre caillou. Finalement, c’est grâce aux encouragements de son père qu’il décide de se lancer en cuisine. “ J’ai commencé sur les marchés forains. Tous mes clients me demandaient d’ouvrir un point de vente fixe. La baisse d’activité due à la crise sanitaire m’a poussé à ouvrir ce snack. Pour préparer mes dholl puri, je commence par faire mes galettes. Je façonne de petites boules que je vais garnir de purée de pois chiches maison. Je les étale et les cuis sur une plancha. Puis je roussis mes épices, gingembre, thym, caloupilé, silon et massala maison auxquelles j’ajoute pois de cap et pommes de terre que j’agrémente d’un cari de légumes. Je sers le tout accompagné d’un achard de chou et de carottes et de satini coco ou bien pomme Granny Smith, citron, menthe ”.

Snack Ananda Govinda – rond-point du Centhor – SaintGilles-les-Hauts. Tél. : 0692 82 87 86. Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 13 h30. Marché de Saint-Paul tous les vendredis et samedis. Dholl puri à 2,50€ pièce. Rotis : 2€ pièce. Briyani : 6€ la barquette. Mines frites aux pâtes fraîches maison : 6€ la barquette.

HAUTS SONS DES COUVERTS, BURGERS PÉÏ

• Comme son nom le laisse entendre, Hauts Sons des Couverts accueillait artistes et musiciens du cru qui plantaient un décor ô combien convivial dans cette sympathique enseigne du Bernica. Le virus que l’on ne nomme plus a chassé les saltimbanques, pour autant, les maîtres des lieux sont loin d’avoir baissé les bras ! Joël, le sourire tranche papaye, est toujours bien calé derrière son bar et vous propose ses bières locales, comme les pressions des célèbres Dalons, mais aussi la Yab et la BB, “ une tuerie ” aux dires du barman. Des breuvages locaux encore complétés d’une dizaine de références de renommée mondiale.

Mais revenons à nos burgers, car c’est aussi pour cette raison que vous ferez le déplacement.

Ces spécialités d’Outre-Atlantique que nous prépare Rachelle et qu’elle a appris à concocter avec un ami américain. Mais depuis, elle a ajouté son grain de sel et apporté une touche créole au petit pain buns garni.

Voyez plutôt ce “ Rozer fé pa d’erer ”, constitué de fromage suisse, de bacon, d’oignons frits et d’une galette de pomme de terre maison.

Les gros mangeurs s’essaieront à “ Ou lé pa kap ” fait de deux steaks, ouvrez grand la bouche ! Et les végétariens se jetteront sur le “ Végé ou t’as rien ”, soit une galette de lentilles, compotée de tomates, fricassée de brèdes, sauce curry et spaghetti de pomme de terre frite, le tout maison bien sûr. Et il y en a bien d’autres ! Un lieu de plaisir à ne rater sous aucun prétexte !

9, route de Fatima – Bernica – Saint-Gilles-les-Hauts. Tél. : 0692 52 11 11. Ouvert du lundi au vendredi, le soir uniquement. Prix des burgers compris entre 9,50€ et 14€.

394, route du Maïdo – Le Guillaume. Tél. : 0262 32 55 87 ou 0692 28 41 54. Ouvert tous les midis sauf le lundi. Formule buffet à 25€.

PREMIÈRES OUVRIÈRES DE LA BIODIVERSITÉ

s ation de 80 s d’années. enacées, naient sa de a

L’adhésion au programme national « Abeille, sentinelle de l’environnement »

Les abei�es jouent un rôle primordial dans la préservation de l’équilibre de l’écosystème par la po�inisation de 80 % des plantes de la Terre depuis des mi�ions d’années. Malheureusement, e�es sont aujourd’hui menacées, me�ant en péril cet équilibre qu’e�es parvenaient jusqu’alors à maintenir. Dans le cadre de sa compétence en matière de protection de l’environnement et de préservation de la biodiversité, le Département s’engage pour la sauvegarde des abei�es à travers plusieurs actions. n le turels cements 00 ruches un partenariat çaise) a « sentinelle de

L’île compte 700 apiculteurs dont 80 professionnels. Pour favoriser l’installation de nouvelles ruches en milieu naturel et soutenir la production du miel « péï » à forte valeur ajoutée, la Collectivité départementale a mis à la disposition des apiculteurs ses Espaces Naturels Sensibles (ENS) les plus remarquables. 48 emplacements ont été attribués sur toute l’île, soit près de 1 000 ruches installées. Dans la continuité de cet engagement, un partenariat avec l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française) a été signé pour la mise en œuvre du programme national « Abeille, sentinelle de l’environnement ».

Les principaux objectifs sont notamment :

le soutien à la filière apicole

le maintien des écosytèmes favorables à l’abeille la sensibilisation de la population au rôle majeur de l’abeille

Installation du premier rucher pédagogique « Abeille, sentinelle de l’environnement » à Mascarin, Jardin Botanique de La Réunion

Observer et découvrir le fascinant travail des abeilles et des apiculteurs, c’est désormais possible à Mascarin, Jardin botanique de La Réunion (Saint-Leu), où sont installées trois nouvelles ruches. Ces équipements sont utilisés principalement pour des animations et des formations réalisées par l’équipe pédagogique et les apiculteurs.

Mascarin, Jardin Botanique de La Réunion • 2 rue du Père Georges • Route des Colimaçons

ALTITUDE : 1300 m.

ACCÈS :

Depuis Saint-Paul, prenez la direction de Plateau-Caillou puis la direction de la route du Maïdo. Après le Guillaume et la PetiteFrance, sur votre gauche, une piste bétonnée et un panneau “ ilet Alcipe ” vous conduisent au départ du sentier.

DIFFICULTÉS : pas de difficultés notables

NIVEAU : tous marcheurs.

DURÉE : 4 h 30 aller-retour.

INTÉRÊT : découverte d’une forêt très riche et incroyablement belle, point de vue sur Mafate et la rivière des Galets.

PRÉCAUTIONS :

Sur ce type d’itinéraire, pas de précautions particulières, sinon de s’équiper correctement et d’avoir avec soi de quoi boire et se restaurer. Sur ces simples recommandations, tout le reste n’est que plaisir...

Balcon sur Mafate, forêt et histoire…

Itinéraire et descriptif : au bout de la piste, le sentier démarre immédiatement en sous-bois, au coeur de la réserve biologique de Bois-de-Nèfles, d’une superficie de 179 hectares. Cette forêt est d’une exceptionnelle beauté et offre à vos yeux ses plus beaux spécimens de tamarins des hauts, de tan rouge, de tan george, petit bois de nèfle, sans oublier les fougères et orchidées au coeur des innombrables bras de ravine...

Après un petit faux-plat, le sentier monte en pente douce, et au bout d’une heure environ, vous voilà devant ce qui constitue quasiment un pélerinage : un extraordinaire tamarin

des hauts, classé “ arbre remarquable ” par l’Office national des forêts, un arbre dont les dimensions, indiquées sur un petit panneau, laissent songeur : 19 m de haut, droit sur 9 m, 3,89 m de circonférence, vieux de 400 ans...

L’arbre de tous les superlatifs devant lequel on se sent tout petit...

Après une heure et demie de marche dans ce décor grandiose, vous voilà à la Terrasse, un point de vue sur la vallée de la rivière des Galets, avec à gauche Le Port et la Possession, en face Dos-d’Ane, et à droite, l’entrée du cirque de Mafate.

Une descente d’une demi-heure, toujours en sous-bois, et vous voilà à l’ilet Alcide, qui doit

son nom à Alcide Clain qui cultiva le géranium en ces lieux de 1900 à 1944. L’endroit se prête à une pause pique-nique.

Après quoi, poursuivez votre chemin en prenant à gauche, le sentier à droite vous conduirait à Sans-Soucis...

Eventuellement, prenez l’autre bifurcation qui vous ramènerait vers la route forestière des cryptomerias, mais cela rallongerait votre parcours.

Préférez la montée vers le Piton Papangue, brève, mais assez rude. Parvenu au sommet du piton, il ne vous reste plus qu’à prendre à droite et à emprunter dans le sens inverse le même sentier que vous avez pris à l’aller.

L’ilet “ Alcide ”

(enfin) baptisé l’ilet Alcipe !

L’état civil fait foi : le fils de Marcelly Destang et de Marie Angèle Vidot, né le 14 décembre 1878, déclaré au service de l’état civil de Salazie le 23 décembre de la même année s’appelait bien “ Clain Vincent Alcipe ”.

Mais pourquoi diable l’ilet qu’il cultiva dans les hauts de Bois de Nèfles et où il vécut durant plusieurs décennies a-t-il été appelé “ Ilet Alcide “ ? Qu’importe ! La raison a fini par triompher. Aux dernières heures de l’an de grâce 2020, l’ONF a réparé l’erreur. Fin d’un long combat mené par R ené Grimaud, arrière-petit-fils du dénommé “ Clain Vincent Alcipe ”.

“ Ma grand-mère, Alexina Clain, était la première fille de Xavia

Payet, la deuxième femme d’Alcipe Clain” précise René Grimaud, président de l’association Bois de Nèfles découverte, créée en 1999.

A travers cette association, montée avec plusieurs amis et descendants comme lui d’Alcipe, René Grimaud souhaite perpétuer l’histoire de son arrière-grand-père et de l’ilet. Il y a vingt ans, avec l’aide financière du Conseil Régional, l’association Bois de Nèfles Découverte comptait 19 salariés et encadrants qui ont permis de réhabiliter des portions de sentier, d’en créer d’autres, avec l’appui de l’ONF. “ Mi cherche pa la gloire, mi cherche pa la fortune, mais juste la fierté de faire vivre l’histoire ” explique René Grimaud, arrière-petit-fils d’Alcipe Clain. De Mare-à-Martin, dans le cirque de Salazie où il a vu le jour, à Bois -de-

Nèfles Saint-Paul où il vécut une grande partie de sa vie et mourut en juillet 1944, Alcipe eut une vie bien remplie. Ainsi, du 1er juillet 1900 au 21 octobre 1902, il effectue son service militaire à Madagascar, comme le mentionnent ses états de services militaires qui précisent :

“ Renvoyé dans ses foyers le 21 octobre 1902, se retire à Salazie… ”

Selon René Grimaud, Alcipe aurait sillonné l’île durant quelques années, habitant tour à tour à Saint-André, Saint-Benoît, Sainte-Marie, la Possession…Il se dit, mais la frontière entre la réalité et la légende est souvent mince, que dans tous les endroits où il a vécu, “ lu navé in zenfan né, in zenfan mort… ”

IL S’EST BATTU

POUR QUE L’ENDROIT REPRENNE LE PATRONYME DE “ ALCIPE ”

Le 28 juin 1904, Alcipe convolait en justes noces à Salazie avec Marie Annéa Boyer. Plusieurs enfants naitront de cette union qui durera jusqu’au décès de son épouse, victime de la grippe espagnole au début des années 1920…

Quand Alcipe a-t-il posé les pieds pour la première fois à l’ilet qui a pris son nom ? Pas de certitude,

mais selon René Grimaud, sa première incursion daterait de 1911…

S’il s’est battu pour que l’endroit injustement dénommé “ Alcide ” reprenne le patronyme de “ Alcipe ”, René Grimaud n’entend pas jouer les révisionnistes pour autant et avoue volontiers, d’après ses recherches : “ Selon les “ kozman gramoune ”, le premier à avoir jeté son dévolu sur cet endroit était un vieux cafre, peutêtre un descendant de “ Noirs Marrons ”, qui cultivait un lopin de terre à l’ilet Cambour, niché dans le rempart, sur la rive gauche de la rivière des Galets.

A écouter le récit de René Grimaud, la vie de son arrière-grand-père n’aurait pas été un long fleuve tranquille et le bougre avait un fichu caractère et aurait eu toute sa place dans un western. Il avait, parait-il, la gâchette facile et réglait ses différends de manière expéditive. Sans doute un reste de son passage sous les drapeaux durant lequel il s’est familiarisé avec le maniement des armes. Cette facette peu flatteuse de sa personnalité explique peut-être les zones d’ombre de sa vie et le silence qu’ont gardé celles et ceux qui ont connu Alcipe, comme semble dire René Grimaud.

Toujours est-il qu’un beau jour, Mafouta, premier habitant de l’ilet a disparu et personne ne l’a jamais revu. Comme pour épaissir davantage le mystère, certains racontent qu’Alcipe se serait débarrassé de Mafouta d’une balle de son fusil calibre 24 qui ne le quittait jamais. D’autres évoquent un coup de hache et le corps de Mafouta “ jeté dan’ rempar ”… Quoi qu’il en soit, Alcipe, débarrassé de son rival n’était pas pour autant maître des lieux. Aux yeux de la loi, il était un occupant sans titre et l’administration des Eaux et Forêts ne plaisantait pas avec les squatters à l’époque. Il se raconte qu’il a pu vivre là, avec la complicité objective d’un garde forestier qu’il connaissait bien depuis son service militaire à Madagascar. Et donc, Alcipe a installé son boucan, qui a changé plusieurs fois de place. Il y avait une petite source, qui existe toujours, bien cachée dans la végétation, une petite basse-cour avec quelques volailles et quelques cochons et même un bœuf qui devait, selon toute vraisemblance, servir de “ bœuf panneau ” pour acheminer jusqu’à l’ilet les charges les plus lourdes.

Alcipe cultivait non loin de là, une parcelle plantée en géranium. En parcourant le sentier depuis la route des Cryptomérias, on retrouve quelques vestiges de fours à géranium, envahis par la végétation, que René Grimaud désigne par le nom de ceux qui exploitaient des parcelles : le four plateau Damour, le four Willmann,

le four Grégoire…

S’il passait le plus clair de son temps sur l’ilet, Alcipe avait sa maison familiale à quelques heures de marche de là, à Bel- Air, dans les Hauts de Bois-de-Nèfles. De temps à autre, sa seconde épouse, Xavia, avec laquelle il s’était marié en 1924, après le décès de sa première épouse, venait le rejoindre avec les enfants pour un jour ou deux.

Et puis, le 8 juillet 1944, Alcipe est “ descendu ” à Bel-Air où il est décédé deux jours plus tard à l’âge de 66 ans.

Entre l’histoire réelle dont personne ne pourra jamais démêler les fils et la légende, il n’en reste pas moins qu’un certain Clain Vincent Alcipe a vécu dans cet ilet reculé des hauts de Boisde-Nèfles Saint-Paul et a marqué de son empreinte indélébile cet endroit qui s’appelle désormais “ Ilet Alcipe”.

Bernard Labrosse, référent sentiers à la direction régionale de l’ONF de la Réunion et ses collègues ont eu l’insigne honneur, dans les dernières heures de l’année 2020, de réparer une erreur en implantant un panneau sur lequel on peut lire : “ Cet ilet fut habité au début du 20ème siècle par Vincent Alcipe Clain. Il y cultiva le géranium pendant 35 ans. Son prénom Alcipe est attesté par son acte de naissance, en 1878, dans le cirque de Salazie. Ce prénom, peu courant, s’est transformé en ALCIDE au fil du temps ”. Pour Alcipe et ses descendants, pour le combat mené par René Grimaud, son arrière-petit-fils, merci !

RENÉ GRIMAUD, arrière-petit-fils de Clain Vincent Alcipe, président de l’association Bois de Nèfles Découverte a été à la pointe du combat pour que l’endroit porte le nom d’origine de son arrière grand-père.

MOTS FLÉCHÉS

1 – Quelles sont les couleurs du drapeau de Monaco ?

A. rouge et blanc

B. rouge et bleu

C. bleu et blanc

D. jaune et blanc

2 – En quelle année le Grand prix de la francophonie a-t-il été créé ?

A. 1959

B. 1967

C. 1986

D. 1991

3 – En quelle année le Tac-O-Tac a-t-il été créé ?

A. 1983

B. 1988

C. 1992

D. 1997

4 – Où se trouve l’État du Jalisco ?

A. Au Mexique

B. En péninsule indonésienne

C. En Guinée-Bissau

D. En Sierra Leone

MOTS CASÉS

Remplissez cette grille en y incorporant les mots de la liste ci-dessous :

- SAMARITAIN - SOUTERRAIN -

TESTAMENTS - TRESSEUSES - SINISTRE

- ÉLIMINE - ÉTUDIER - MENTEUR

- ROUAGE - TAMISE - ÉOLIE - ÉOLIEÉRODE - IULES - SELLE - SUINT - TUEUR

- AGIS - ÉLIE - SETS - TÉTA - URÉE - LIA

- RIO - TIR - UTE - EL - ET - ET - IE - LA - LI

- NR - RU - SA -

Partez de la lettre “U” pour vous aider

LIGNE À L’AUTRE

Comment aller de STRIE à VENTS en changeant chaque fois une lettre du mot précédent tout en gardant l’ordre des lettres ?

S T R I E

Quel type de travail est fait pour vous ?

Préférez-vous travailler en solo ou au contraire trouvez-vous dynamisante la présence de vos collègues. Certaines personnes ont besoin de s’isoler au calme et ne comptent que sur elles-mêmes pour faire du bon boulot ? D’autres pensent que c’est en mettant en commun les idées de tous que l’entreprise est la plus prolifique. Et vous, que pensez-vous ? Aimez-vous travailler en équipe, en duo ou en solo ? Et vous, quel type de travail est fait pour vous ?

1

3

VOTRE AMOUREUX/SE

VOUS ATTEND POUR PARTIR EN WEEK-END FAMILIAL MAIS VOUS N’AVEZ

PAS ENCORE FINI LE RAPPORT DE LA SOCIÉTÉ DRUNELLE. QUE FAITES-VOUS ?

l Vous demandez gentiment à votre collègue Suzy de bien vouloir le terminer pour vous.

n Tant pis pour le week-end, vous restez seul(e) au bureau.

p Vous emportez tous vos documents pour pouvoir travailler en famille.

2

VOUS DEVEZ FORMER UNE

NOUVELLE RECRUE QUI VA SUIVRE VOTRE TRAVAIL PENDANT PLUSIEURS SEMAINES. COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS?

n Cela vous énerve. Vous ne supportez pas d’avoir quelqu’un dans les pattes.

p C’est pour la bonne cause. Il faut bien que quelqu’un s’y colle.

l Super, à deux vous irez plus vite.

4

VOTRE COLLÈGUE

JEAN PART À LA RETRAITE ET TOUS

LES MEMBRES DU SERVICE PRÉPARENT

UN POT POUR L’OCCASION :

p C’est normal que tout le monde mette la main à la pâte.

l C’est inutile d’être aussi nombreux pour préparer une fête.

n Vous ne savez même pas qui est Jean !

VOTRE COLLÈGUE

A UN DOSSIER DIFFICILE À TRAITER :

n Qu’il se débrouille tout seul. Chacun son travail !

l Vous lui proposez votre aide.

p Vous organisez un brainstorming.

5

L’AMBIANCE N’EST PAS TRÈS BONNE EN CE MOMENT AU TRAVAIL : n Tant mieux ! Quand tout le monde se fait la tête, c’est beaucoup plus calme.

p En véritable boute-en-train, vous essayez de faire

rire tout le monde.

l Vous en profitez pour vous rapprocher d’une ou deux personnes.

6

POUR LA PAUSE DÉJEUNER, VOUS MANGEZ :

l Au troquet d’en face avec votre copine Alice.

p À la cantine avec tous les membres de votre service.

n Un sandwich devant votre ordinateur.

7

QUAND VOUS ÉTIEZ PETIT(E), VOUS ÉTIEZ TOUJOURS :

p Le chef de bande.

n Seul(e) dans votre coin.

l Avec votre meilleur(e) ami(e).

8

POUR VOUS, L’ASSISTANTE IDÉALE DEVRA ÊTRE À TOUT PRIX :

n Indépendante.

p Sociable.

l Souriante.

PSYCHO TEST

MAJORITÉ DE n : VOUS TRAVAILLEZ EN SOLO

Vous travaillez seul(e) dans votre coin… et c’est ainsi que vous êtes le/la plus productif/ve. Les réunions entre collègues, les bureaux en commun ne sont que sources d’agitation et nuisent à votre concentration. De plus, quand on vous confie une mission, vous aimez la mener à son terme tout(e) seul(e). Ainsi vous vous récoltez seul(e) tous les honneurs !

MAJORITÉ DE l : … EN DUO

Vous êtes fait(e) pour le travail en duo. Depuis votre premier jour de travail, votre ami(e) Dominique et vous, êtes in-sé-pa-ra-bles ! Sa présence vous rassure et vous motive. Le groupe vous fait peur tout autant que la solitude, c’est pourquoi vous avez besoin d’entretenir une relation privilégiée avec une personne de votre équipe. Essayez de faire preuve d’un peu plus de détachement !

MAJORITÉ DE p: … EN ÉQUIPE

Vous aimez - mieux, vous avez besoin de - travailler en équipe. Mettre en commun ses idées au cours d’une réunion est l’occasion de compléter son travail, de s’entraider. Le groupe apporte une diversité qui est source de richesse. Attention toutefois, car ce besoin de travailler en équipe pourrait répondre à une envie de se noyer dans la masse. Vous devriez vous affirmer davantage en tant qu’individu autonome.

QUIZ

1. Réponse - A : Les couleurs du drapeau monégasque sont le rouge et le blanc.

2. Réponse - C : Le Grand prix de la francophonie a été créé en 1986. Il est remis chaque année par l’Académie française à une personnalité qui contribue à l’épanouissement de la langue française à travers le monde.

3. Réponse - A : Le Tac-O-Tac est le plus ancien des jeux de grattage. Il a été inventé en 1983. Arrêté en 2008, le Tac-O-Tac revint en France en septembre 2013.

4. Réponse - A : Le Jalisco est l’un des 31 États mexicains, situé sur la côte du Pacifique ; avec près de 8 millions d’habitants, il se place au 4e rang en termes de population.

- HOROSCOPE -

BÉLIER

21 mars au 20 avril

CÔTÉ CŒUR : la semaine est pla-cée sous les meilleurs auspices. Fougue et enthousiasme seront au rendezvous. Célibataire, une ren-contre fortuite pourrait bien venir égayer votre semaine !

TRAVAIL : période propice à toutes les audaces. Au niveau profession-nel, il y a du changement à l’horizon.

SANTÉ : C’est la semaine idéale pour reprendre sérieusement le sport.

TAUREAU

21 avril au 20 mai

CÔTÉ CŒUR : la famille sera au premier plan, au détriment de votre vie amicale ou sentimentale.

TRAVAIL : un seul projet vous manque et tout est dépeuplé ! Un refus ou un échec récent vous a complètement démotivé. Plus rien ne vous stimule et vous traînez les pieds pour aller au travail.

SANTÉ : vous risquez d’être en proie à de violentes douleurs dorsales ou à un problème de sciatique.

GÉMEAUX

21 mai au 21 juin

LION

23 juillet au 22 août

BALANCE

24 septembre au 22 octobre

SAGITTAIRE

23 novembre au 22 décembre

CÔTÉ CŒUR : vous devez prendre un peu de recul face à une situation familiale ou sentimentale complexe. Célibataire, vous pourriez avoir un coup de cœur qui ne sera pas for-cément réciproque.

TRAVAIL : au travail, vous surmon-terez facilement les obstacles que vous trouverez sur votre route et des occasions se présenteront.

SANTÉ : vous serez en excellente forme. Faites donc un peu de sport !

CAPRICORNE

23 décembre au 19 janvier

CÔTÉ CŒUR : vous n’aspirez pas forcément à la sérénité et vous serez tenté de vous engouffrer dans les méandres de la passion quelle que soit votre situation amoureuse.

TRAVAIL : au travail, n’accordez aucun crédit aux propos entendus dans les couloirs et ne comptez que sur vous-même pour le bon dérou-lement de vos projets.

SANTÉ : si vous ne réagissez pas, le surmenage intellectuel vous guette.

VERSEAU

20 janvier au 18 février

CÔTÉ CŒUR : en couple, tout se passera si bien que vous ferez des envieux et des jaloux. Célibataire, c’est le moment de passer à l’action !Sachez provoquer le destin.

TRAVAIL : sachez prendre vos res-ponsabilités. Si vous ne supportez plus votre travail c’est qu’il est temps d’en changer. Passez à l’action, sinon arrêtez de vous plaindre.

SANTÉ : vous ressentez tensions, stress et fatigue. Relaxez-vous !

CANCER

22 juin au 22 juillet

CÔTÉ CŒUR : célibataire, des changements inattendus vous font envisager l’avenir avec confiance. En couple, vous risquez d’être à l’ombre de certains nuages.

TRAVAIL : vous avez envie de nou-veauté. Vous vous sentez peu utile et avez l’impression de perdre votre temps ? Mais qu’est-ce qui vous re-tient ? La peur de l’avenir peut-être.

SANTÉ : si le stress vous empêche de dormir, alors faites une pause.

CÔTÉ CŒUR : vous ne serez ni vous ni votre conjoint très concernés par la vie à deux ! Célibataire, l’amour vous prendra par surprise. Vous mettrez du temps à le comprendre !

TRAVAIL : votre vie professionnelle sera bien influencée cette semaine, ce qui vous promet une ambiance agréable mais rien ne sera simple.

SANTÉ : bon dynamisme et moral en hausse. Attention aux anciennes blessures qui pourraient se raviver !

VIERGE

23 août au 23 septembre

CÔTÉ CŒUR : votre vie sentimen-tale vous procurera des joies se-reines et vous ne songerez qu’à consolider les liens de complicité avec votre conjoint.

TRAVAIL : vous profitez de bons influx pour mettre du cœur à l’ou-vrage et vous reprenez avec énergie une ancienne affaire.

SANTÉ : bonne forme générale mais vous laissez s’aggraver des petits problèmes de santé faciles à traiter.

CÔTÉ CŒUR : les rapports amou-reux seront sans surprise, mais ils apporteront un équilibre nécessaire. Célibataire, une aventure se profile à l’horizon mais ce n’est pas vous qui ferez le premier pas.

TRAVAIL : votre détermination sera décuplée. Vous irez au bout de vos idées et de vos projets, sans vous écarter d’un pouce de votre voie.

SANTÉ : vous ne tenez pas en place. Vous serez en bonne forme physique.

SCORPION

23 octobre au 22 novembre

CÔTÉ CŒUR : Parlez à votre conjoint de vos tracas et soyez plus présent dans votre foyer. Célibataire, vous n’aurez pas le temps de vous investir davantage.

TRAVAIL : poussé par de bonnes influences vous irez droit au but ! Que ce soit avec votre patron, un client ou votre banquier, soyez sans complexe.

SANTÉ : cette semaine vous pourrez profiter d’influences positives. Votre énergie sera en hausse !

CÔTÉ CŒUR : vous serez tenté d’établir des rapports de force avec votre conjoint. Célibataire, vous êtes sous tension et vous devez vous dépenser dans une activité tonique.

TRAVAIL : côté professionnel, res-tez sur vos gardes. La situation s’éclaircit mais rien n’est encore sûr.

SANTÉ : agacé par les difficultés que vous rencontrez cette semaine, vous délaissez votre hygiène de vie. Attention aux plats trop gras !

POISSONS

19 février au 20 mars

CÔTÉ CŒUR : célibataire, vous aurez tendance à vous emballer un peu facilement en amour. Pour les couples, l’heure est peut-être venue d’envisager de fonder un foyer…

TRAVAIL : vous n’aimerez pas recevoir des ordres, ce qui pourrait vous réserver quelques difficultés.

SANTÉ : de remises en question personnelles vont vous perturber et votre stress sera palpable. Vous risquez d’être de mauvaise humeur.

91% *

La CCI Réunion accompagne des centaines d’entreprises dans leur stratégie digitale et pour toutes les aides dans ce domaine.

ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

LA PERFORMANCE EST AU CŒUR DE NOTRE ACTION !

Réunion vous accompagne dans le montage de votre dossier et dans toutes les formalités.

Quel que soit votre projet, la CCI

AIDES AUX PORTEURS DE PROJETS

Choisissez votre formation du CAP au BAC+5, parmi 5 sites de formation et 3 écoles d’excellence avec la CCI Réunion.

FORMATIONS

+ DE 60