Journal du GWCR juin 2021

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Le Journal

Juin 2021


Goldwing Club Romandie - Le Journal Prix : Est compris dans l’inscription au Club pour les membres actifs, motards et sympathisants. Peut être distribué gracieusement à titre de publicité. Le prix pour une année ou 4 parutions est de : Page entière fr. 250.— Demi-page fr. 180.— Quart de page fr. 100.— Diffusion : Environ 60 exemplaires imprimés par numéro. Le site Internet, où les journaux sont lus, dépasse ce jour le million, trois cent mille visiteurs. Adresse de la rédaction : Anne-Lise Jacquier Natel : 079 466 38 45

E-mail : redacteur@gwcr.ch

Divers : Les dessins et photos non originaux ainsi que les extraits d’articles, le sont à titre de publicité par leurs auteurs. Les articles rédigés par leurs auteurs n’engagent que leur responsabilité personnelle et non le Club, le comité ou la rédaction. La rédaction, en accord avec le comité, peut, en certaines circonstances, censurer des articles ou passages d’articles jugés tendancieux ou injurieux. Dans la mesure du possible, les articles reçus après la date limite ci-dessous apparaitront dans le numéro suivant : Dates de sortie ; fin mars, juin, septembre, décembre


Président Christophe Berguer 079 / 127 07 83 president@gwcr.ch

Vice-Président Michel Roulin 079 / 596 92 72 vicepresident@gwcr.ch

Secrétaire Steve Puidoux 079/ 588 74 76 secretaire@gwcr.ch

Trésorière Solange Guigoz 078/ 878 29 30 comptable@gwcr.ch

Webmaster Christophe Colas +33 675 01 19 65

Rédactrice Anne-Lise Jacquier 079 / 466 38 45 redacteur@gwcr.ch

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Délégué Vaud Pierre-André Mornod 079 / 469 23 59 delegue-vd@gwcr.ch

Délégué Valais Yolande Corminboeuf 079 / 442 04 10 delegue-vs@gwcr.ch

Délégué Berne Philippe Gavillet 079 / 681 92 54 delegue-be@gwcr.ch

Délégué Jura Eric Woestelandt 079 / 344 69 17 delegue-ju@gwcr.ch

Délégué Genève Eric Lechaire 079 / 214 91 59 delegue-ge@gwcr.ch










Problème de batterie ?

Pourquoi est-ce important ?

Après une longue immobilisation, lorsque vous effectuez seulement de courts trajets ou quand il fait froid, vous devez veillez à ce que votre batterie ne se décharge pas outre mesure. L’immobilité induit en effet une perte de charge notoire (jusqu’à – 50% au bout de 3 à 5 mois selon le type de batterie) et les basses températures ont aussi un impact important avec une perte d’environ 1% de la charge pour chaque tranche de 2° en dessous de 20°. D’où la nécessité de prendre soin de sa batterie moto régulièrement et de vérifier son état pour ne pas retrouver un véhicule hors-service au printemps. 1. Mettez le contact pour voir si les feux s’allument. Si non, la batterie est probablement HS ; si oui, il reste au moins un peu de charge. 2. Essayez de démarrer. Si rien ne se passe, c’est que la batterie n’a plus assez de charge, voire qu’elle est vide. Pour connaître l’origine d’un problème, vous allez devoir démonter la batterie : 1. Vérifiez que le boîtier ne soit pas fissuré ou endommagé


2. Pour une batterie à acide, ouvrez le boîtier pour contrôler le niveau du liquide. S’il en manque pour arriver au niveau recommandé ou si les niveaux dans les cellules ne sont pas équivalents, complétez avec de l’eau distillée ou de l'eau déminéralisée. On en trouve dans les magasins de bricolage, les quincailleries et la plupart des grandes surfaces. Les batteries sans entretien ne doivent en revanche pas être ouvertes. 3. Vérifiez que les cosses ne soient pas oxydées ou recouvertes d’un dépôt empêchant la conduction de l’électricité. Nettoyez-les si nécessaire en les brossant et graissez-les légèrement pour empêcher que le dépôt ne se reforme. 4. Une batterie à acide peut être testée avec un pèse-acide, si vous en avez un. En plongeant celui-ci dans le liquide, une graduation vous indique si la batterie est défectueuse ou victime d’un court-circuit. 5. Plus simplement, vous pouvez tester la charge de la batterie avec un voltmètre ou un multimètre. Choisissez la position « courant continu » et mesurez la tension entre les bornes de la batterie. Entre 12,5 et 13 Volt, la batterie est convenablement chargée. Entre 12 et 12,5 Volt, elle doit être rechargée en suivant les précautions d’usage. En dessous de 11 Volt, il sera impossible de la recharger et elle doit être remplacée. Si la valeur indiquée dépasse les 13 Volt, la batterie est en surcharge et inutilisable. Recharger sa batterie moto Pour recharger la batterie de votre scooter ou moto, utilisez un chargeur adapté. Les chargeurs pour voiture ne conviennent pas car ils délivrent un courant d’une trop grande intensité. De même, ne tentez pas de démarrer le véhicule en reliant la batterie avec des pinces à une autre batterie, vous risqueriez d’endommager irrémédiablement votre matériel. Utilisez un chargeur de batterie adapté qui délivre le courant nécessaire pour charger doucement la batterie, l’idéal étant un chargeur qui charge maximum au dixième de la capacité de votre batterie. Certains chargeurs permettent le maintien de charge, c’est-à-dire que vous pouvez les laisser branchés tout l’hiver sans risque. Avant de recharger votre batterie, lisez le mode d’emploi du chargeur et munissez-vous du matériel nécessaire (clefs plates et clefs hexagonales, tournevis cruciforme).



Carnet noir

Notre amie Germaine, maman de Yves Martin et belle-maman de Evelyne, était membre sympathisante du Goldwing Club Romandie pendant plusieurs années, elle était très appréciée de tous ceux qui ont eu la chance de la connaître, pour sa compagnie, son sourire, sa gentillesse et son implication dans la vie du club. Germaine s’occupait, avec la maman de Robert Magnenat, à réparer et à gérer les travaux de couture se rapportant aux choses du club, à tenir la boutique lors des rassemblements et bien plus, et, puisqu’elle appréciait les décos-motos propres, en faisait régulièrement la lessive ! Le journal du club, lorsqu’elle le recevait, était lu en détail, elle se réjouissait de commenter les photos. Parce qu’elle avait plusieurs "chouchous" parmi les anciens pilotes du GWCR… non, non, je ne vous donnerai aucun nom !!!


Lors de toutes les sorties de « week-end fête des mères » elle y participait, fière d’être la copilote de son fils. Et les "Noël du club" la ravissait chaque année. Germaine avait un sympathique surnom couleur de la nature, de la liqueur de menthe qu’elle appréciait de temps en temps ; Get27 ! G comme Germaine et 1927 comme son année de naissance. Germaine est partie pour un long voyage vers les étoiles, et telle une maman qu’elle a été pour le club, nous savons que de là-haut, elle veillera sur nous tous lorsque nous enfourcherons nos goldwings, ces motos qu’elle appréciait beaucoup.


LE RÊVE QUE BEAUCOUP NE COMPRENNENT PAS: J'ai acheté une moto pour un rêve personnel. Un jour, alors que je serai très vieux et que je ne pourrai plus marcher, elle sera dans mon garage comme un trophée de mes souvenirs. J'ai rencontré des gens qui m'ont appris quelque chose et qui partagent le même esprit. Je me suis mouillé, J'ai eu froid, Et j'ai eu chaud, J'ai eu peur, Je l'ai échappée au sol,


Et je l'ai relevée, J'ai parfois ri à haute voix à l'intérieur du casque. J'ai parlé mille fois avec moi-même. J'ai chanté et crié de joie comme un fou Oui... et parfois j'ai pleuré. J'ai vu des endroits merveilleux et vécu des expériences inoubliables. J'ai souvent fait des courbes dont j'étais fier, d'autres fois, j'ai fait des courbes un peu effrayantes. Je me suis arrêté mille fois pour voir un paysage. J'ai parlé avec de parfaits inconnus et j'ai oublié les personnes que je vois tous les jours. Je suis sorti avec mes démons à l'intérieur et je suis rentré chez moi avec un sentiment de paix absolue dans mon cœur. J'ai toujours pensé à quel point c'était dangereux, sachant que le sens du courage était d'avancer même en ressentant la peur. Chaque fois que je monte sur ma machine, je pense à quel point c'est merveilleux. J'ai arrêté de parler à ceux qui ne comprennent pas (ils ne comprennent tout simplement pas) et j'ai appris par des gestes à communiquer avec les autres passionnés de moto. J'ai dépensé de l'argent que je n'avais pas, abandonnant beaucoup de choses, mais toutes ces choses ne valent même pas un moment sans ma moto. Ce n'est pas un moyen de transport ou un morceau de fer avec des roues, cela fait partie de mon âme, de mon esprit. C'est mon ADN. Si jamais je meurs de cette passion, sachez que j'aurai été des plus heureux jusqu'à la dernière seconde... Marcher vers sa moto ..... seul les personnes qui les aiment le comprennent. J'aime mes amis et leur joie de vivre formidable! Et l'aventure continue…


GoldWing Club Romandie

Lorsqu’un membre organise une sortie club

Une dizaine de jours minimum avant celle-ci, l’organisateur enverra un mail au webmaster afin de faire figurer sa sortie au calendrier. Il peut également joindre à son mail un fichier attaché. Le webmaster diffusera l’information à tous les membres du Club. Une sortie spontanée, la veille, ou le jour même peut également être proposée sur le groupe Wathapps prévu à cet effet. Dans tous les cas et quel que soit le type de sortie, le GWCR remercie l’organisateur de proposer de nous retrouver à travers notre passion. « Faire la route ensemble… Plaisirs partagés… » Il peut s’aider des éléments cités ci-dessous afin de préparer au mieux sa sortie.

Ligne principale : - Peux faire la surprise du lieu de balade. . Sinon, en mentionnera le but ou le nom d’une vallée, d’un col, etc… Le nombre de km, approximatif bien sûr, en cas de non reconnaissance de l’itinéraire prévu.


- Endroit du rendez-vous (facile à trouver pour ceux qui viennent de plus loin), date et heure, avec le plein d’essence des motos. - Si la balade est dirigée sur la France, mentionner de prendre des Euros - Si il y a lieu de prendre le pique-nique.

. Sinon, informer sur les prix. Dans le cas ‘restaurant/hôtel’ il y a souvent lieu de réserver, donc donner aux membres une date butoir de confirmation de réservation. Idem sur une sortie de deux jours. - Si l’on va en altitude : au printemps ou en automne, signaler aux membres de prendre une petite laine ou des gants plus chauds. Etc…

En roulant : Rester visible Garder le contact Bien communiquer Rouler en quinconce Donner l’exemple Savoir s’arrêter Annoncer les pièges de la route aux autres Surveiller l’autonomie (essence) Eviter l’excès d’optimisme (degré d’expérience par rapport aux autres) Anticiper les manœuvres des automobilistes par rapport au groupe


Lorsqu’un pilote de Goldwing 1800cc…

… croise un pilote de Goldwing 1500cc !


Bonjour Steve, Tu es agent de détention, chargé de la sécurité et du maintien de l’ordre à l’intérieur d’un établissement carcéral. Lors de ton temps libre, souvent, tu assures la sécurité mais dans quels domaines ? Depuis que j’ai 18 ans, je m’occupe du secteur « Accueil & sécurité » au Venoge-Festival qui accueillait, lors de sa dernière édition, près de 35’000 personnes sur 5 jours.Deux fois par année, j’enfourche ma moto pour participer au Tour de Romandie et au Tour du Pays de Vaud, deux courses de vélo très importantes dans le monde du cyclisme sur route. Et enfin, je suis sous-officier sapeur-pompier volontaire depuis mes 18 ans également puis depuis environ 5 ans, j’ai suivi une formation de secouriste.

Est-ce que l’on peut dire que pour toi la sécurité est une vocation ? Je ne peux pas dire que ce soit purement et simplement la sécurité car dans chacune de ces activités, la sécurité se voit d’une toute autre manière. En général dans le monde du « grand public » comme dans un festival, on


traduit le mot « security » par « se protéger » comme face à une menace et on utilise alors le mot « safety » pour « veiller » sur l’objet dont on a la

garde. Ainsi, je pense que le mot sécurité est trop généraliste. Ce qui me fait vivre, c’est principalement d’être à la disposition de tiers en offrant une réponse adaptée aux besoins, quelle que soit mon occupation.

Quelle sont les exigences demandées pour agir dans ce domaine ? On parle souvent des aspects qui portent sur l’uniforme, la hiérarchie ou le suivi des règles mais outre ces aspects incontournables, il faut surtout prendre en compte le facteur humain. Savoir écouter, faire preuve d'adaptabilité, être pragmatique en prenant des décisions. Un dernier point non négligeable est l’humilité de pouvoir faire toutes ces tâches sans attendre une reconnaissance ou une médaille.

Quelles sont les préoccupations courantes, lorsque tu assures la sécurité en matière de circulation ? Je dirais que les préoccupations doivent se voir en trois phases : Avantpendant-Après Avant : mes préoccupations sont basées sur l’analyse, l’anticipation, l’information sur mon sujetPendant : l’application des points vus en phase « avant » et la réponse aux choses imprévuesAprès : vient la phase dite de Retour d’Expérience qui sert à reprendre une analyse du déroulement afin de chercher des améliorations ou des méthodes plus adaptées. Ces trois phases sont importantes pour connaître son trajet, les risques/dangers facilement identifiables comme des passages à niveau ou des travaux. Prévoir des trajets de secours ou imposer des règles particulières pour tenir ses objectifs, compte tenu de l’analyse du trajet. Enfin, pouvoir compter sur du personnel pour déléguer certaines tâches est vraiment primordial car tout seul, il est impossible de tout gérer. Dans les missions de sécurité routière, l’union fait vraiment la force.


Est-ce que le fait d’être également pompier t’aide dans tes services de sécurité ? Cela m’a apporté de solides connaissances en matière de gestion du personnel, de priorisation des missions mais aussi d’organisation. La formation du pompier se repose passablement sur la logique, sur la valorisation des ressources et nous inculque à éviter les suraccidents. Ainsi, l’anticipation est une pièce maitresse de ma fonction que je peux utiliser dans toutes sortes d’activités.

Quelles différences entre sécurité et escorte ? Dans les cantons romands, tout comme notre club, les autorités cantonales ont mis en place dès 1996 un concordat qui encadre les métiers de sécurité. Ce sont les polices cantonales qui sont à la charge de faire appliquer les articles du concordat dans lequel on trouve, entre autre, les notions de l’uniforme et des missions.


Ainsi, les missions de sécurité routière sont en principe directement prises en charge par la police cantonale qui est en charge de la sécurité publique alors que les sociétés de sécurité privées agissent en majeure partie dans le domaine privé. La police cantonale peut déléguer certaines de ses tâches comme lors du tour de Romandie ou plus de 100 motards jouissent de droits spéciaux, mais toujours sous l’encadrement de la police cantonale, lors d’une manifestation autorisée, fermée à la circulation publique et bien souvent sous la contrainte d’un chronomètre.

Dans le cadre d’un convoi de club, il n’est pas adapté de parler de sécuriser un convoi à notre niveau. Notre tâche sera plutôt de guider le convoi ou de ne pas entraver la bonne marche des autres usagers. C’est pour cela qu’il ne faut pas stopper des automobilistes ou enfreindre des règles de circulation. Seuls les services de police peuvent, en cas d’urgence, déroger à la loi sur la circulation routière. Ainsi, il est plus judicieux de parler d’escorte de convoi.

Où s’arrête l’entraide entre motards sur la route, si l’on n’a pas de compétences d’une autorité de sécurité ? Tout simplement dès qu’il ne respecte plus la loi. En revanche, le motard peut céder sa priorité ou indiquer un chemin à ses camarades par exemple.

Quelles sont les responsabilités d’un motard qui prend l’initiative de modifier, par sa présence ou ses gestes, la fluidité du trafic afin de faciliter la circulation du groupe dont il fait partie ? Je ne suis ni juriste ou procureur mais encore, selon la loi, le motard engage sa propre responsabilité s’il agit ainsi car le club ne peut pas porter cette responsabilité. Comme stipulé dans la Loi sur la Circulation Routière à l’Art. 26-1 : Chacun doit se comporter, dans la circulation, de manière à ne pas gêner ni mettre en danger ceux qui utilisent la route conformément aux règles établies.


Il est donc primordial de pouvoir rester le plus possible dans le cadre ou tenter juste de pousser un peu les limites tout en restant dans le raisonnable. Ne pas se faire remarquer comme avec les flashs ou les sirènes. Dans ce dernier cas, il faut savoir si on fait une parade de DisneyLand ou si on doit signaler un danger. A titre d’exemple, lors des courses de vélo, il est même interdit d’utiliser les warnings à moins de devoir s’arrêter dans un endroit difficile. Il n’y a que les véhicules devant donner un message clair aux automobilistes qui peuvent utiliser des flashs et le personnel ne peut agir que lorsque la police a officiellement fermé la route à la circulation. Je te remercie Steve pour le temps que tu as bien voulu m’accorder.

Propos recueillis par la rédactrice


Aller au travail à moto, ou se faire plaisir à faire un col ; quelle que soit la machine enfourchée, d’accident présent :

le est

risque toujours

adopter

une

conduite préventive donne

clairement l’avantage !



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