Le Récolteur février 2020

Volume 7 numéro 2

Février 2020

Bulletin d’information du Groupe multiconseil agricole Saguenay—Lac-St-Jean

Dans ce numéro vous trouverez: Mot du directeur général Nouveaux employés/ Collabora on Climax Offre de forma on : Mieux comprendre et gérer un conflit en milieu de travail GESTION Comptabilité créa ve Analyse de groupe en grandes cultures: faits saillants de l’année 2018 Un vent de changement vers une alimentaon durable AGRO Le carbone labile : le carburant des microorganismes bénéfiques au sol Avez-vous dit : mauvaises herbes interdites?

Projet Pe t Marais de Saint-Gédéon GÉNIE

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En drainage : la profondeur cri que

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Chronique Bovine : Et les épiceries dans tout ça?

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Les sta s ques

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Divers

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Mot du Directeur Général par Denis Larouche, directeur général

Le Récolteur, vol.7, no 2

AGA du GMA du 10 décembre 2019 Un gros merci aux ac onnaires de la Ferme Domaine de la Rivière (fromagerie et restaurant Médard) qui nous ont accueilli lors de notre AGA 2019 en décembre dernier. La rencontre a débuté par une conférence-échange avec M. Éric Côté, expert en sinistre reconnu. D’ailleurs, plusieurs de nos membres ont retenu ses services dans les dernières années. M. Côté nous a entretenu des éléments importants à prendre en considéra on lors du renouvellement de votre police d’assurances générales. Il nous a également permis de bien comprendre la posi on de l’assureur lors d’une réclamaon et la façon op male d’u liser vos protec ons.

Lors de l’AGA, nous avons présenté les réalisa ons et les résultats financiers de la dernière année. Un excellent surplus financier a été enregistré en 2018-2019, perme ant d’améliorer considérablement le fonds de roulement du groupe, ce qui était d’ailleurs un objec f des administrateurs et de la direc on générale. De plus, les administrateurs ont annoncé que les taux horaires resteront inchangés en 2019-2020. À noter que depuis la fonda on du GMA en 2014, les taux horaires ont augmenté de 6,7 % soit de 1,1 % par année). Pour terminer la rencontre, un goûter aux saveurs de Médard a été offert et les membres en ont profité pour visiter les installa ons de la ferme hôte, qui est sous ges on robo sée et sur une li ère compostée.

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Voici l’équipe d’administrateurs et d’administratrices du GMA pour 2020: de gauche à droite, Jus ne Côté, viceprésidente, Nicolas Blackburn, administrateur, Marilyn Rousseau trésorière, Bruno For n, administrateur, Guillaume Barre e, président et Nicolas Lavoie, secrétaire.

Extrait de mon mot de DG à l’AGA Depuis que j’ai été nommé DG en 2014, je propose un thème annuel à l’équipe afin qu’elle oriente ses réflexions et ses ac ons en tenant compte du thème retenu. Pour 2019, j’ai proposé : Le changement… Une composante de notre réussite! Mon objec f était d’expliquer le processus de changement et, surtout, de faire comprendre comment s’en faire un ami. Pour citer Bouddha, le changement n’est jamais douloureux; seule la résistance au changement est douloureuse. Avec les changements imposés sur le programme d’aide, ce thème est arrivé au bon moment. Beaucoup d’ajustements ont été nécessaires à l’équipe afin d’obtenir les signatures nécessaires pour l’obten on des aides du réseau AGRICONSEILS. D’ailleurs, le ministre de l’Agriculture fait actuellement une consulta on à ce sujet. De plus, notre groupe et notre organisa on provinciale VIA font des représenta ons pour faire réduire ce e obligaon coûteuse.

L’équipe de rédaction pour ce numéro: Hélène Lévesque, ass. helene.levesque@gcaq.ca Christine Gagnon, agr. christine.gagnon@gcaq.ca Nelson Paradis, agr nelson.paradis@gcaq.ca Bruno Fortin, adm. fermeboisfort@hotmail.com

Depuis la mise en place du GMA en 2014, nous avons connu une croissance remarquable. Voici quelques chiffres:  augmenta on de 4,5 UTP, soit plus de 30 % par rapport à 2014,  augmenta on de 49,8 % à 62,4 % des objec fs pour une croissance de 25 %.

Vous savez, j’ai l’opportunité d’avoir un très grand souen et une grande confiance du personnel du GMA. Sans cet appui, je ne pourrais pas conduire le GMA avec une si grande aisance. Oui, la direc on générale représente un défi de tous les instants et elle me donne aussi quelques cheveux blancs. La réussite n’est jamais assurée et je ne ens rien pour acquis. Mais je crois que la rigueur que j’ai imposée, ma transparence à tous les niveaux et l’acharnement que je démontre dans tout ce que j’entreprends deviennent contagieux auprès de mon équipe.

En terminant, je veux remercier mon équipe de la direcon générale (Régis, Marc, Sylvie, Marjolaine, Pierre) et les chefs d’équipe; Anne pour le volet ges on, Véronique pour le volet agro et François pour le volet génie.

Merci aussi à tous les administrateurs pour votre souen et votre confiance et un GROS bravo à Guillaume, pour sa rigueur comme président et sa capacité à être un confident quand la situa on le commande. Pour moi, c’est très sa sfaisant de pouvoir compter sur vous et sur votre bienveillance. Ce qui facilite ma fonc on et contribue aussi à ma longévité au GMA.

En 2020, mon thème sera celui-ci: l’équilibre personnelfamille-travail, une obliga on plus qu’un objec f. Sans cet équilibre, pas de succès et pas d’avenir. J’ose provoquer une réflexion dans l’équipe pour ou ller ses membres à réfléchir à cet équilibre tant recherché et à le mesurer. Avec toute l’accéléra on des communica ons et la pression à la consomma on plus que présente aujourd’hui, comment concilier une vie familiale en santé et ac ve, les exigences de la performance au travail tout en conservant du temps pour soi et ses amis?

Le GMA Saguenay—Lac-Saint-Jean est un leader au Québec par son a tude posi ve et son désir à vouloir être LE premier répondant des producteurs agricoles de notre région. Sans votre confiance et votre fidélité comme membre, nous ne pourrions pas viser cet objecf ambi eux. Je vous remercie et nous serons là, avec vous, pour vous offrir des services de première qualité dans le respect de vos objec fs dans une approche de développement durable.

Pour ma part, je suis sa sfait de ma dernière année!

Vous le savez, je suis totalement dévoué au groupe et à la réussite de nos membres. J’ai démontré, au fil des années, une bonne capacité à gouverner et à développer l’organisa on. La fidélité du personnel et des membres démontre la valeur du GMA. Je dois poursuivre mon objec f de pérennité du groupe en intégrant la relève, et en offrant des condi ons qui favorisent la réten on du personnel, en misant sur l’efficacité pour maintenir des coûts raisonnables auprès de notre clientèle. Enfin, je dois commencer à planifier mon départ de l’organisa on en misant sur une relève compétente. Voilà mon défi, notre défi pour la prochaine décennie.

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Un gros début d’année 2020 !

Il me fait plaisir de vous annoncer l’embauche de trois nouvelles ressources au GMA. Eh oui! Nous avons décidé de confirmer l’embauche à temps régulier de M. Nicolas Leblanc-Bouchard, agronome en agroenvironnement pour le secteur Lac-Saint-Jean Est. Nicolas a fait un stage durant l’été 2019 en agro et il a occupé un emploi surnuméraire pour la surveillance environnementale du projet éolienne Belle-Rivière. Il prendra graduellement la responsabilité du service agronomique auprès de quelques membres et il agira en sou en pour l’équipe dans différents projets.

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De plus, pour le volet Génie, nous avons offert un poste à temps régulier à Mme Maude Larouche et un poste à temps par el à M. Alexandre Laroche à tre de candidats à la profession d’ingénierie.

Maude en était à sa quatrième année comme stagiaire au GMA et Alexandre a travaillé cet été comme surnuméraire.

L’ajout de ces deux ressources nous perme ra d’élargir notre offre de service et de donner du sou en à François pour le partage d’exper se à court, moyen et long terme. Nous voulons développer de nouveaux services, alors surtout n’hésitez pas à nous contacter afin de nous signifier vos besoins.

Collabora on avec l’équipe de CLIMAX L’agronome Nathalie Simard et la technicienne Audrey Laroche ont développé leurs exper ses en produc on maraîchère sous serre. L’équipe de service-conseil CLIMAX de Victoriaville offrait ce service en région depuis quelques années. Mais à la suite de discussions à l’hiver 2019 entre nos deux groupes, nous avons conclu une entente de partenariat afin que le GMA devienne le répondant régional pour tous les clients de CLIMAX et du GMA en produc on maraîchère serricole. Après une première année concluante, la saison 2020 perme ra de consolider nos acquis et de développer un service bien adapté aux besoins de ces entreprises et surtout, à la saveur GMA!

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Report de la forma on Mieux comprendre et gérer un conflit en milieu de travail Par Denis Larouche, agronome

Au terme de ce e forma on, vous aurez : • cheminé vers une meilleure connaissance de vous-même ; • une meilleure idée des habiletés à améliorer au point de vue de votre savoir-être ; • mieux iden fié la nature du ou des conflits présents au sein de votre entreprise ; • des ou ls concrets d’interven on, entre autres, un Code de vie, c’est-à-dire un ou l de prévenon de conflit au sein de votre entreprise.

Une collègue provinciale, Mme Isabelle Ethier, qui est conseillère en ges on organisa onnelle et en rela ons humaines en milieu agricole, a monté une forma on très intéressante pour mieux comprendre et gérer un conflit en milieu de travail. Ça fait longtemps que je cherche une telle forma on pour notre groupe. Pourquoi?

Parce qu’au sein d’une entreprise agricole les conflits sont inévitables ! C’est tout à fait normal de vouloir les éviter ou de les amoindrir. Mais a en on : à force de toujours les éviter et de laisser passer les jours sans intervenir, les répercussions risquent de se propager autour et d’affecter le climat ainsi que le rendement au travail. Dans ce e perspec ve, un conflit peut être posi f et porteur d’heureux changements s’il est géré adéquatement. La ques on ici : comment bien y faire face sans que la situa on s’aggrave ou ne dégénère ? Les spécialistes en ges on de crise sont unanimes. Il faut agir rapidement. Cela signifie qu’il faut reconnaître la situa on probléma que et prendre les mesures nécessaires pour intervenir et cheminer vers une piste de solu on.

Le coût sera de 75 à 80 $ par personne plus taxes, excluant le repas. La forma on sera sur deux jours, soit le mercredi 11 mars et jeudi 12 mars prochain à la salle Bergère du bureau d’Alma. Il est encore temps pour vous inscrire (quelques places sont encore disponibles).

Si cela vous intéresse, contactez Mme Sylvie Larouche au 418-668-7967, poste 229, ou par courriel à l’adresse suivante: sylvie.larouche@gcaq.ca. Enfin, pour la première cohorte, quelques agronomes assisteront à la forma on afin de pouvoir, eux aussi, mieux intervenir et surtout développer, leurs compétences avec vous.

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D’une durée de 12 heures, ce e forma on vise à me re en lumière les compétences de base à développer pour intervenir adéquatement au sein d’un conflit. Vous serez à même de découvrir votre style de résolu on de conflit à l’aide d’un test reconnu. Selon l’auteur de ce test, se fier à des trucs généraux de ges on de conflits qui prome ent de les gens plus efficaces et plus sûrs lors d’un conflit, ne fonc onnera pas si ces trucs collent pas au style de la personne qui les u lise. Partant de ce e prémisse, la première journée de ce e forma on sera l’occasion pour les par cipants de mieux connaître et d’approfondir leurs propres réac ons face à un conflit et aux différentes émo ons pouvant être générées. Par des exposés narra fs, des partages d’expériences et des exercices pra ques, la formatrice vous proposera une démarche à la fois interacve et personnalisée. La deuxième journée perme ra de définir les enjeux du conflit, ses composantes, ainsi que les différentes catégories de conflits observés en milieu de travail. Des pistes de résolu on de conflit seront proposées.

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Volet Ges on Comptabilité créa ve Par Marc Coulombe, contrôleur et technicien en ges on

▪ Lors de votre valida on mensuelle, assurez-vous que les soldes de vos emprunts correspondent à celui de vos relevés. Un solde d’emprunt ne peut pas descendre en bas de 0 $ (contrairement à la température).

▪ Lorsque vous faites votre concilia on bancaire, assurez-vous qu’il n’y a pas de chèque en circula on depuis plus de six mois. Si c’est le cas, vous devez vérifier s’il s’agit bien d’un chèque que vous avez émis et non pas d’une écriture faite en double, c’est-à-dire que vous avez entré deux fois le chèque dans votre comptabilité). Si c’est le cas, comme le premier a possiblement été coché lors de son encaissement, l’autre restera là tant que vous ne ferez pas de correc on. Comment ça se fait que ma concilia on balance ?, me direz-vous. Tout simplement parce que vous laissez le chèque en circulaon même s’il n’existe pas.

▪ Lorsque vous faites vos déclara ons de TPS-TVQ avec Siga, vous devez vous assurer que la case « Générer l’écriture de renversement » est bien cochée. Si ce n’est pas le cas, le logiciel réclamera un «cumul» de vos taxes à chaque période. Donc, si vous aviez un montant à réclamer de 2 500 $ pour le premier trimestre et de 4 000 $ pour le second, le logiciel réclamera le total des deux soit 6 500 $. Ce serait le fun pour le compte en banque au début. Mais, lorsque l’erreur sera découverte et que vous devrez la corriger, ce sera une somme à reme re plutôt qu’à recevoir que vous aurez sur votre rapport et celle-ci risque d’être assez substan elle ($$$$$$).

▪ Lorsque vous faites votre concilia on bancaire, assurez-vous qu’il n’y a pas de dépôt en circula on depuis plus de deux mois. Si c’est le cas, vous devez vérifier votre comptabilité. Comme dans le cas du chèque, il est possible que vous ayez fait une entrée en double. Encore une fois, vous me direz : comment ça se fait que ma concilia on balance?

Tout simplement parce que vous laissez le dépôt en circula on même s’il n’existe pas.

En ce e période de fermeture pour le volet Ges on, nous avons l’occasion de voir et de travailler avec beaucoup de comptabilités. Force est de constater que certaines personnes sont plus créa ves que la moyenne quand vient le temps de faire de la tenue de livres.

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Voici quelques exemples à ne pas faire ou à ne pas répéter. Il s’agit ici de cas réels, seuls les montants des transac ons ont été changés afin de protéger la réputa on des fau fs.

• Dépense de 15 000 $ dans un compte divers avec comme descrip on «Divers»; • Remboursement de TPS-TVQ dans un compte de revenus; • Un emprunt avec un solde néga f de 10 000 $ • Une concilia on bancaire avec des chèques en circula on datant de 2016; • Des réclama ons de TPS-TVQ «cumula ves»; • Une concilia on bancaire avec un dépôt en circulaon datant de plus de 6 mois; • Un achat de tracteur neuf de 125hp pour 45 000 $; • Un tracteur de l’année 2019 dans la comptabilité de l’année 2017?

• Un compte à payer datant de 2015 et dont le solde n’a jamais changé.

Voici maintenant ce qu’il faut faire dans de pareils cas: ▪ Pour une dépense excep onnelle, il n’est pas nécessaire d’ouvrir un compte. Cependant il faut s’assurer de me re un minimum de détails dans la descrip on (ligne jaune dans Siga). Par exemple: Indemnité assurances tracteur JD 6400. Cela vous évitera des ques ons du GMA et du comptable et nous rendra plus efficaces dans le traitement de votre dossier.

▪ Les remboursements de TPS et de TVQ que vous recevez ne sont pas un revenu. Les montants à recevoir apparaissent au bilan et doivent être déduits lorsque vous recevez votre chèque.

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Votre écriture devrait ressembler à celle-ci:

▪ Comment faire apparaître un tracteur acheté en 2019 dans votre comptabilité de 2017? En fait, vous ne devez JAMAIS faire ça. Je vous explique donc ce que j’ai vu et pourquoi il ne faut jamais faire ça.

Morale de l’histoire? Votre GMA compte plusieurs professionnels en mesure de vous aider avec votre tenue de livres. Prenez donc l’habitude de les consulter lorsque vous doutez de la manière de faire une écriture.

Le client avait simplement changé la descrip on du compte au lieu d’en créer un nouveau. L’ancien tracteur était donc disparu de la comptabilité et était remplacé par la descrip on du nouveau. Pourquoi ne faut-il jamais faire ça?

Nous vous encourageons aussi à faire vérifier votre comptabilité en cours d’année afin d’éviter les surprises et d’ajouter des délais et des coûts à votre fermeture en fin d’année.

Parce que votre logiciel fonc onne avec des codes (№ de compte) et qu’il ne considère pas les descripons. Donc dans ce cas, si on faisait imprimer un bilan d’une année antérieure, c’est la descrip on du nouveau tracteur qui apparaîtrait au bilan et celui-ci aurait une valeur irréaliste puisque ce e valeur serait composée du coût d’achat original du premier plus celui du deuxième. On aurait donc pu faire imprimer la liste des ac fs de 2010 et y voir le tracteur 2019 avec une valeur de 225 000 $ au lieu d’une valeur de 125 000 $ ▪

L’erreur classique dans ce cas: lors du paiement, au lieu de réduire le compte fournisseur, la personne a entré la dépense une deuxième fois.

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Il serait sage de faire une vérifica on de vos comptes à payer à chaque mois. Par défini on, un compte à payer représente un montant que vous devez à quelqu’un ou à une entreprise (votre fournisseur). Donc, si le montant ne change pas après un certain délai, il faut présumer qu’il y a un problème ou que le fournisseur est très pa ent.

Analyse de groupe en grandes cultures: faits saillants de l’année 2018 Anne St-Onge, agronome

L’analyse de groupe en grandes cultures a été dévoilée le 13 décembre 2019 à Alma. Voici un résumé des constats présentés.

En premier lieu, voici l’évolu on du prix réel des céréales vendues dans les années de produc on depuis 2016 pour le groupe. On constate une stabilité des prix reçus, sauf pour l’avoine, qui s’est bonifiée depuis 2016.

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En général, les rendements des céréales ont connu une baisse de 2017 à 2018. Par ailleurs, notons l’épisode de grêle qui avait touché le secteur Saint-Bruno/Hébertville en 2017, ainsi que le printemps difficile et l’été sec de 2018. Par contre, un début d’automne chaud a permis de faire grimper les rendements de soya et de maïs.

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Qu’en est-il du bénéfice global du secteur des grandes cultures au fil du temps ? Je vous rappelle que le bénéfice inclut les ventes de fourrages et de céréales au secteur animal. On constate que les années 2011-2012 et 2016-2017 ont permis aux producteurs du groupe moyen de faire un bénéfice pour ces quatre années, mais qu’autrement, on constate plutôt des pertes annuelles. Élément posi f, s’il en est un, la tendance est tout de même à la hausse pour le groupe moyen depuis 2006.

Le groupe de tête réussit toujours à obtenir un bénéfice posi f durant la même période. Les grandes différences de bénéfice entre les deux groupes proviennent principalement du revenu à l’hectare et du coût des charges fixes plus bas. Le groupe de tête a aussi des ac vités culturales à moindre coût, incluant les amor ssements sur la machinerie et les travaux à forfait.

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Les grandes gagnantes Un des moments intéressants dans l’analyse de groupe et qui amène plusieurs discussions est la comparaison des marges à l’ha. Cet exercice pour le groupe moyen permet d’iden fier les cultures les plus payantes. La culture du canola demeure très intéressante, mais il reste à s’assurer de la pérennité de sa commercialisa on. Ici aussi, à l’instar de la Montérégie, le maïs-grain et le soya deviennent des cultures payantes!

Performance soya Avec la hausse de la valeur des terres des dernières années, il devient primordial de s’a arder à la rentabilité propre à chacune des cultures. Nous avons ce e année axé la présenta on sur une culture en par culier : le soya. C’est une culture intéressante dont la rentabilité progresse en même temps que l’exper se des producteurs! Les superficies cul vées en soya depuis 2012 ont augmenté de 455 % pour le groupe moyen. En 2018, les superficies moyennes étaient de 46 ha.

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Les rendements aussi ont une tendance à la hausse avec deux années excep onnelles en 2012 et en 2018. Entre les deux, notons qu’avec une marge sur charges variables autour de 400 $ par ha, le soya est une avenue intéressante.

Partenariat entre le volet ges on et le volet agro De plus en plus, vos conseillères se parlent! Pour ceux qui u lisent les deux volets, nous partageons les informa ons importantes afin de vous aider à améliorer la rentabilité de vos champs. Allier l’agronomie et l’économie est certainement une des clés du succès en grandes cultures! C’est ce qui a été dégagée de la présenta on du segment «Performance soya» où ont été comparés les résultats des meilleurs rendements et marges à l’ha avec les pra ques agronomiques de ces producteurs. Ce e ac vité a été enrichissante autant pour vos conseillères que pour les producteurs présents. L’expérience sera reproduite l’année prochaine pour une autre culture.

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Un vent de changement vers une alimenta on durable Régis Tremblay, technicien en comptabilité

Le 31 janvier 2020, se tenait à Alma le sommet pour une alimenta on durable au Saguenay—Lac Saint-Jean. Plus de 200 personnes provenant d’horizons différents s’étaient donné rendez-vous afin de par ciper au dévoilement d’une charte pour une alimenta on durable dans notre région.

Les partenaires qui ont travaillé à la réalisa on de ce e démarche sont:  Le Créneau d’excellence AgroBoréal,  En Mouvement Saguenay—Lac-Saint-Jean (Table intersectorielle régionale sur les saines habitudes de vie),  Table agroalimentaire Saguenay—Lac-Saint-Jean,  Université du Québec à Chicou mi,  Conseil régional de l’environnement et du développement durable (CREDD),  Ville Saguenay,  Fédéra on régionale de l’Union des producteurs agricoles,  Cégep de St-Félicien, • Direc on de la santé publique du CIUSSS Saguenay— Lac-Saint-Jean,  Direc on régionale du MAPAQ. Depuis plus d’un an, une consulta on a été réalisé en région afin de travailler à l’élabora on d’une charte sur l’alimenta on durable.

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De 2007 à 2016, le revenu des ménages a augmenté de 9 %, le coût de la vie de 14 % et le coût des aliments de 26 %; • 15 % de la popula on habite dans un désert alimentaire.

On a également fait état de la charge de travail des producteurs et de la détresse psychologique de plus en plus présente dans le milieu: • Au Québec, 1 100 jeunes devraient s’établir en agriculture chaque année afin de maintenir le nombre de fermes québécoises à son niveau actuel, mais ce sont plutôt de 600 à 800 jeunes qui prennent la relève annuellement, • 58 % des producteurs souffrent d’anxiété, 35 % de dépression. Le taux de suicide chez les agriculteurs est deux fois plus élevé que parmi la popula on générale;  En 1951, il y avait 134 336 fermes possédant une moyenne de 50,6 ha; en 1981; 48 144 fermes possédaient 78,5 ha en moyenne et, en 2016, 28 919 fermes possédaient en moyenne 113,4 ha; • Dans la région, 136 entreprises sur 1 204 sont cer fiées biologiques;  Produc on agricole régionale: 43 % de produc on lai ère, 15 % d’élevage, 12 % de fruits, 11 % de céréales, 10 % de légumes, 4 % de cultures abritées (serres) et 5 % autres.

D’autres constats ont été faits, entre autres, sur le gaspillage alimentaire, les effets du transport de nourriture sur le réchauffement de la planète et la difficile réalité des producteurs agricoles et des transformateurs ar sans de la région. Comment, en tenant compte des intérêts de chacun des groupes est-il possible de me re en place une nouvelle philosophie alimentaire.

Lors de ce e journée la Charte pour une alimenta on durable au Saguenay— Lac Saint‐Jean a été présentée.

Celle-ci se veut un véritable projet de société souhaitant : • Que tous les citoyens de la région puissent se nourrir d’aliments locaux, abordables et bénéfiques à leur santé,

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Certains constats ont été faits sur la réalité alimentaire de la popula on régionale. On entend souvent des sta sques provenant des grands centres sur les enfants qui partent à l’école sans manger, à propos des étudiants de niveau collégial et universitaire qui n’arrivent pas à se nourrir convenablement et sur des familles à faible revenu qui manquent de ressources perme ant une alimenta on saine et équilibrée. Dans notre région ces réalités sont bien présentes bien que probablement moins apparentes. En effet: • 17 % des enfants sont suscep bles d’avoir faim ou d’avoir une mauvaise alimenta on;

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Que le secteur bioalimentaire régional (agriculture, pêches, aquaculture, transforma on, commerces de gros et de détails ainsi que les services alimentaires) puisse prospérer et que ses ar sans voient leur labeur reconnu à sa juste valeur, Que les généra ons futures aient accès aux mêmes ressources que celles que le territoire nous fournit actuellement, Que nos milieux de vie soient rassembleurs, a racfs, nourriciers et qu’ils suscitent la volonté de contribuer à leur dynamisme.

La démarche sera appelée Borée. Borée est le dieu grec du vent du nord duquel provient le terme Boréal.

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Durant la deuxième par e de la journée les par cipants ont travaillé à définir des ac ons entre les différents acteurs de la région qui pourraient mener à l’avancement de ce e démarche. En effet, au-delà des grandes théories, il faut voir comment, dans la vraie vie, la mise en œuvre d’une telle vision peut se réaliser. Il faudra sans doute bien de la bonne volonté de beaucoup de gens pour que la charte devienne une réalité. Ce e journée aura quand même permis à tous les par cipants de prendre conscience de bien de réalités régionales auxquelles nous ne pensions même pas être confrontés.

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Quel est le lien avec les membres du GMA, me direzvous? Pour les producteurs et transformateurs, cela signifie de :  con nuer à me re en marché des produits de qualité en ayant comme préoccupa on la valeur régionale de ceux-ci,  favoriser un rapprochement envers les consommateurs,  valoriser quand c’est possible, les circuits courts,  être conscien sés aux besoins de changements dans la façon de voir globalement l’alimenta on en région,  rechercher des solu ons pour écouler les surplus de produc on et les invendus (pour les producteurs qui font de la mise en marché ou de la transformaon).

Déjà, certaines ini a ves sont en place et il faut con nuer à travailler dans ce sens.

Chaque pe t geste compte.

Pour plus d’informa ons, je vous invite à consulter le site: boree.ca

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Nos partenaires

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Volet Agro Le carbone labile : le carburant des micro-organismes bénéfiques du sol Par Audrey Bouchard, agronome

Chris ne Landry, Agr., Msc., chercheure à l'Ins tut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), travaille au développement de régies visant l’opmisa on de la fer lité des sols. Sa par cipa on au colloque Santé des sols de Saint-Hyacinthe en janvier 2019, où elle présentait le fruit de ses travaux sur le carbone labile comme indicateur de santé des sols, a engendré une collabora on entre le GMA et l’IRDA. Ainsi, un projet in tulé « État de la situa on du ra o carbone labile / carbone organique des sols du Saguenay—Lac-Saint-Jean » a été conduit en 2019.

Le carbone labile : qu’est‐ce que c’est et à quoi ça sert?

Le carbone labile (ac f) est une frac on du carbone organique du sol. Considérant qu'il soit sous une forme très instable (de quelques jours à quelques mois), le carbone ac f provient principalement des ajouts récents de maères organiques. Il inclut le carbone de la biomasse microbienne, la ma ère organique par culaire et les glucides du sol (hydrates de carbone).

Un peu de chimie du sol…

• Matière organique (M.O)= Carbone (C) total + éléments (H, O, N, P, etc,) • Carbone total = C organique + C minéral (carbonates et bicarbonates) • Carbone organique = C résistant + C labile • M.O / 1.724 = C organique total

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Ses études démontrent également que le carbone ac f joue un rôle dans la disponibilité du phosphore. Effec vement, le carbone labile u liserait les mêmes sites de fixa on que le phosphore dans le sol. Ainsi, un apport en C labile déménagerait une quan té de phosphore vers la solu on du sol, le rendant de nouveau disponible pour l'assimila on par les plantes en croissance.

En résumé, la frac on labile du carbone du sol aurait des effets s mulants directs sur l’ac vité biologique des sols et indirects sur le développement, la nutri on et les rendements des cultures. Intéressant, n’est‐ce pas?

Malgré les essais menés par Mme Landry et son équipe, l'état de la situa on au Québec quant au ra o de C labile / C organique total dans les sols est à ce jour inconnu.

Eh oui, le GMA SLSJ, par ce projet, commence une col‐ lecte de données provinciale qui servira à bien com‐ prendre le rôle du C labile et son abondance sous nos condi ons. Ce projet d'échan llonnage en grandes par‐ celles ciblant le carbone ac f du sol comme indice de fer lité est une première au Québec.

L’objec f général du projet 2019 était d’étudier le comportement de la frac on labile du carbone organique sous les condi ons clima ques du Saguenay—Lac-SaintJean afin de dresser un portrait régional et d’étendre l’ini a ve à l’ensemble du Québec.

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Le carbone labile est très sensible aux changements de régies de culture et il est la principale source de nourri‐ ture (énergie) des micro‐organismes du sol (Landry, 2019).

Selon ses études des dernières années, Mme Landry affirme que le carbone labile est un très bon indicateur de fer lité du sol. Les amendements organiques ayant un indice de stabilité biologique (ISB) plus faible, tels que les engrais verts, les lisiers et le fumier de volaille déshydraté, apportent davantage de carbone labile au sol.

Les résultats de ses essais compara fs avec les engrais verts sont par culièrement percutants. En effet, malgré un contenu es mé en éléments fer lisants parfois très faible de l'engrais vert, l'apport réel mesuré est beaucoup plus élevé que l'es ma on ini ale. Mme Landry explique ces résultats par l'apport important de carbone labile au sol par l'engrais vert, s mulant ainsi significa vement la vie microbienne et, par le fait même, la minéralisa on.

Ainsi, 25 champs, de types de sol et de régies de cultures variés ont été ciblés par les agronomes du GMA. La sélec on des sites a été restreinte à un rayon de 50 km afin de limiter la varia on clima que. Deux périodes d’échanllonnage ont été ciblées, soit au printemps, avant l’épandage des ma ères fer lisantes, et à la fin juillet.

Pour chacune des parcelles, les échan llonnages étaient répétés trois fois, pour chacune des périodes. Des analyses du carbone labile et du poten el de minéralisa on ont été réalisées au laboratoire de l’IRDA pour chacun des échan llons.

Répar

Le rapport traitant des résultats de ce e campagne d’échan llonnage est en cours de rédac on. Les faits saillants vous seront présentés dans le prochain Récol‐ teur.

D’ici là, pour en savoir davantage sur nos démarches et connaître les résultats de ce e première année de projet, contactez votre agronome!

on du Carbone du sol

Le Récolteur, vol. 7, no 2

(Adapté de Balesdent et al.2000)

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Avez‐vous dit : mauvaises herbes interdites?

Par Marie-Hélène Côté, agronome

En vertu de la Loi sur la protec on des végétaux, l’Agence canadienne d’inspec on des aliments (ACIA) a le mandat de surveiller et de prévenir la propaga on de certaines graines de mauvaises herbes considérées nuisibles en agriculture et, donc, interdites dans les champs.

–

Si une mauvaise herbe interdite est trouvée dans un champ, un prélèvement de la plante peut être fait afin de procéder à une iden fica on formelle et de valider ladite plante interdite. L’échan llon peut alors être envoyé au Laboratoire d’exper se et de diagnos c en phytoprotecon du ministère de l’Agricultures, des Pêcheries et de l’Alimenta on du Québec (MAPAQ).

Égilope cylindrique – Un seul site a été trouvé au Québec (pas dans un champ pour le moment).

– Un plan de lu e a été élaboré avec le propriétaire du site, incluant des restric ons de déplacements et d’ac vités pour circons- Source: inspec ons.qc .ca crire l’indésirable.

Un point GPS est pris au champ pour posi onner la mauvaise herbe. Il est donc important de laisser la plante où elle se trouve. L’ACIA doit ensuite être contactée afin de l’informer de la découverte et l’Agence se chargera de la suite des procédures. Elle prendra entente avec le producteur pour circonscrire la zone et me re en place des mesures pour éviter la propaga on de la plante interdite.

Sachez que les dossiers traités sont strictement confidenels. L’Agence informera le MAPAQ de la découverte de façon générale (exemple : précisera dans quelle MRC la plante a été trouvée), mais elle n’iden fiera pas la municipalité, et encore moins la ferme.

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Vulpin des champs – Aucune détec on au Québec.

– Ce e plante a été importée dans des semences fourragères de l’Ouest canadien, puis la semence a transité par le Québec Source: fr.wikipedia.org et a été semée en Atlan que.

– Un rappel a été fait, un avis a été envoyé aux acheteurs et un suivi au champ est réalisé par l’ACIA dans les endroits où la semence a été mise en terre.

Cuscute – La cuscute est une plante parasite.

– Aucune détec on au Québec.

– C’est aussi une semence fourragère Source: iardinsdefrance.org achetée dans l’Ouest canadien, puis semée au Québec. Ce e plante vient des pays arabes, alors le climat québécois pourrait désavantager son développement.

– L’ACIA a fait un rappel, et a informé les acheteurs, mais aucune visite dans les champs n’est prévue.

Elle a end une déclara on pour faire des visites.

Le Récolteur, vol. 7 no 2

Quelles sont les mauvaises herbes interdites?

Il existe 21 plantes interdites listées sur le site Web de l’ACIA. Cependant, quatre plantes ont été détectées au Canada et sont donc suivies de façon plus étroite. Les voici : Ériochloé velue – Ce e plante a été trouvée dans plusieurs MRC au Québec (pas dans la région, à ma connaissance).

– Malgré les mesures mises en place pour éviter la propaga on, elle s’est étendue et le nombre d’exploita ons touchées a augmenté.

– L’ACIA a donc suspendu les mesures réglemenSource: laterre.ca taires pour l’instant.

Elle a end les résultats de recherches scien fiques réalisées par le CÉROM pour décider si son statut de plante interdite sera maintenu ou abandonné.

Le Récolteur, vol. 7, no 2

Comment ces plantes peuvent‐elles être introduites sur les fermes?

1. Par les lots de grains mal ne oyés; 2. Par des lots de semences non conformes; 3. Par de la terre contaminée: par exemple lors de l’importa on d’une machine mal ne oyée; 4. De façon volontaire : par le biais des fourrages contaminés, pour la produc on ornementale ou comme plante médicinale.

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Étant donné l’obliga on de déclara on de ces plantes, le producteur et l’agronome se doit d’informer l’ACIA si elle est trouvée sur une entreprise agricole. Si le producteur ne veut pas la déclarer, l’agronome a le devoir de le faire selon son code de déontologie (ar cle 35 : levée du secret professionnel lorsque la loi l’ordonne, comme dans ce cas).

Si vous voyez une plante inconnue dans votre entourage, vos conseillers en agro pourront vous aider dans votre démarche d’iden fica on. Un œil aver en vaut deux!

Projet Pe t Marais de Saint‐Gédéon Par Véronique Néron, agronome

Suite à notre première année de réalisa on de projet en 2019 : « Mobilisa‐ on, sensibilisa on et accompagne‐ ment vers des solu ons agroenviron‐ nementales pour le Pe t Marais de Saint‐Gédéon ». La Corpora on de ges on du Pe t Marais de Saint-Gédéon, en collabora on avec la ville de Saint-Gédéon, ont publié un ar cle dans le feuillet municipal de la ville. Voici le contenu de cet ar cle qui résume bien les réalisa ons et les suites possibles du projet.

Le bassin versant du Pe t Marais de Saint-Gédéon, d’une superficie de 1 556 ha, est en par e occupé par l’ac vité agricole. Quatorze (14) entreprises y œuvrent sur plus de la moi é de sa superficie. Les cultures annuelles prédominent telles que la produc on céréalière, la culture maraîchère, le soya, le maïs et autres cultures. Sur le reste du territoire, on note la présence de nombreuses résidences (résiden elles et de villégiature), de bâ ments ou d’infrastructures commerciales, ins tu onnelles et municipales, de même que la pra que d’ac vités récréaves.

Toutes ces ac vités exercées dans le bassin versant ont des impacts sur la qualité de l’eau du Pe t Marais de Saint-Gédéon. Beaucoup auront observé, par exemple, un phénomène d’eutrophisa on accélérée, c’est-à-dire que la végéta on y est abondante et avance assez rapidement d’année en année, dépendamment de divers facteurs (intrants, niveau d’eau, etc.).

La Corpora on de ges on du Pe t Marais de SaintGédéon, de par sa mission, documente et tente de me re en place divers mécanismes visant justement à amoindrir les impacts de l’ac vité humaine sur la qualité de l’eau du Pe t Marais. Le tout s’effectue graduellement, en étroite collabora on et concerta on avec le milieu et les partenaires concernés.

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Résumé des ac vités et constats Une ac vité d’informa on et de sensibilisa on a eu lieu le 11 avril, à Saint-Gédéon, à l’occasion de laquelle les entreprises agricoles situées à l’intérieur du bassin versant ont été invitées. L’objec f était d’impliquer les producteurs dès le départ et les inviter à par ciper aux étapes ultérieures du projet. M. Rémi Bouchard, président, a présenté le Pe t Marais, son étendue, son évolu on et les probléma ques observées. La consultante du GMA, Mme Véronique Néron, agronome spécialisée en agroenvironnement, et Mme Anne Guilbert, ingénieur au MAPAQ, ont par la suite présenté un résumé du projet collec f qui était proposé aux entreprises agricoles ainsi que les possibilités d’accompagnements agroenvironnementaux et d’aide financière qui pouvaient être offertes dans le cadre de réalisa on d’ac ons concrètes.

Tout au long de l’été, des visites terrains coordonnées par le GMA ont eu lieu dans dix (10) entreprises agricoles, soit un taux de par cipa on de plus de 70 %. On es me qu’environ 90 % des superficies visées par le projet ont été visitées. Un portrait personnalisé de la situa on observée au sein des entreprise a été remis aux propriétaires et des recommanda ons ont été proposées.

Plusieurs constats posi fs sont ressor s des visites.

L’implanta on d’arbres en bordure de cours d’eau a été faite sur au moins 60 % du ruisseau Boivin. Le travail réduit du sol et le semis direct sont mis en pra que chez plusieurs entreprises visitées, diminuant ainsi les risques d’érosion vers les cours d’eau. La produc on de plantes fourragères est incluse dans les rota ons sur près de 25 % des superficies, ce qui empêche le sol d’être à nu à l’automne et au printemps.

(Verso)

Le Récolteur, vol. 7, no 2

En 2019, la Corpora on a bénéficié d’une aide financière (Fonds Bleu) qui lui a permis d’ini er un projet visant à mobiliser, sensibiliser et accompagner le secteur agricole dans une approche agroenvironnementale. Afin de bien encadrer et coordonner son projet, la Corpora on de ges on du Pe t Marais s’est adjoint un groupe de pro-

fessionnels œuvrant au sein du Groupe mul conseil agricole du Saguenay—LacSaint-Jean (GMA). Une fructueuse collabora on s’est ainsi dessinée avec les entreprises agricoles œuvrant dans le bassin versant du Pe t Marais.

De plus, la pra que d’implanta on des engrais verts est également adoptée par quelques producteurs, ce qui améliore la qualité du sol et le protège une bonne par e de l’automne.

Des pistes de solu ons ont aussi été proposées afin de lu er plus efficacement contre certaines problémaques. Ces solu ons suggèrent de modifier certaines pra ques culturales, d’implanter des ouvrages de conserva on des sols, de reme re des cours d’eau en état ou de me re en place un projet de biodiversité. L’amélioraon de la stabilité des bandes riveraines par la planta on d’arbres est aussi un moyen simple et très efficace.

Conclusion et étapes à venir Au terme des visites, des producteurs ont déjà démontré de l’intérêt pour l’implanta on et l’entre en d’arbres, de même que pour l’implanta on d’engrais vert.

Plusieurs entreprises par cipantes ont signé le formulaire d’engagement visant à obtenir auprès du MAPAQ, une reconnaissance d’approche de mobilisa on collecve. Advenant ce e reconnaissance, les producteurs verraient les subven ons pour la réalisa on de mesures admissibles au programme Prime-Vert passer de 70 % à 90 %, dans le cadre précis de ce projet.

Le Récolteur, vol. 7 no 2

D’ici la fin de l’année, la Corpora on de ges on du Pe t Marais finalisera donc son bilan avec les partenaires. Elle iden fiera des pistes de prolongement, l’objec f étant de me re en place avec le GMA, si le financement le permet, un mécanisme de suivi qui favoriserait la réalisa on d’ac ons concrètes au sein des entreprises agricoles intéressées, dès 2020.

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Un panneau d’informa on sur le projet sera également implanté au Pe t Marais, rappelant ce e ini a ve aux nombreux visiteurs qui sillonnent les sen ers.

Remerciements Dans le cadre de la réalisa on de ce projet, la Corporaon de ges on du Pe t Marais désire remercier l’Organisme de bassin versant Lac-Saint-Jean et le ministère de l’Environnement et de la Lu e contre les changements clima ques pour leur sou en financier via le Fonds Bleu du Lac-Saint-Jean.

La Corpora on remercie également le Groupe mul conseil agricole Saguenay—Lac-Saint-Jean qui, de par son exper se à tre de consultant et partenaire, a permis de coordonner et réaliser ce projet, de même que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimenta on (MAPAQ) pour son sou en financier (Volet III, Programme Prime-Vert 2018-2023).

Enfin, la Corpora on remercie chaleureusement tous les producteurs agricoles qui ont par cipé avec ouverture et intérêt à l’exercice qui leur était proposé!

Conseiller en développement agricole pour la MRC Maria‐Chapdelaine par François Potvin, technicien en milieu naturel

L’automne dernier, la MRC de Maria-Chapdelaine a ouvert un poste de conseiller en développement agricole, une première dans ce domaine pour elle. Déjà à l’emploi de ce e MRC depuis 15 ans, j’ai donc accepté de relever ce nouveau défi avec grand intérêt. Partageant ma vie avec une productrice agricole de l’industrie ovine, je baigne dans ce milieu depuis près de 20 ans. J’ai encore beaucoup à apprendre de ce secteur, ce qui accentue ma mo va on à ce poste.

Depuis octobre 2019, je rencontre beaucoup de gens, beaucoup de producteurs agricoles avec qui j’adore apprendre de leur quo dien. Nous aurons possiblement la chance de nous rencontrer dans différents événements au courant de la prochaine année.

N’hésitez pas à venir jaser avec moi, je ferai votre connaissance avec grand plaisir. Si vous désirez me contacter, voici mes coordonnées :

Un des premiers mandats de mon nouveau rôle est la révision du Plan de développement des ac vités agricoles PDAA (voir ici une pe te modifica on de l’acronyme habituel PDZA). Ce plan est primordial pour bien orienter le travail de la MRC et développer ce secteur à sa juste valeur. Nous sommes sur la ligne de départ de ce e révision et nous endrons les gens du secteur informés de son avancement.

François Potvin, Tech. Milieu naturel Conseiller en développement agricole MRC Maria-Chapdelaine Courriel : fpotvin@mrcmaria.qc.ca Téléphone : 418-276-7531 p 4207

Le programme ARTERRE, qui n’a plus besoin de présentaon, est aussi une face e importante de mon travail. Le Lac-Saint-Jean est maintenant couvert en en er par des agents de maillage et nous travaillons de concert pour favoriser la relève. La stratégie Agri-relève fait aussi pare de mes mandats. Ce e ini a ve des acteurs du milieu fait parler d’elle de plus en plus en dehors de notre région, et nous avons la chance de pouvoir compter sur le travail commun des différents joueurs, pour encore une fois, favoriser l’établissement de relève agricole.

Le développement agricole, implique aussi une par cipaon aux différents comités et projets en place dans la région, afin de bien représenter notre secteur et assurer un lien avec notre MRC. Finalement, avec le sou en de l’équipe de développement en place à la MRC, j’accompagnerai les entreprises agricoles dans tous leurs projets.

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Volet Génie En drainage comme au sous‐solage : la profondeur cri que Par François Durand, ingénieur et agronome.

Un concept de travail de sol profond est commun et essen el tant au sous-solage qu’au drainage : il s’agit de la profondeur cri que. Dans le feuillet du CETAB, « Comprendre et réussir le sous‐solage1 », on la définit comme suit : « […] la profondeur de travail maximum à laquelle le sol se fissure et se soulève du soc vers le haut. En dessous de ce e profondeur, il se comprime latéralement .

La figure suivante l’explique graphiquement2

La profondeur cri que est une donnée terrain qui dépend de plusieurs facteurs : l’humidité du sol, la compac on et la densité du sol en surface, ainsi que la conforma on de la taupe ou de la dent de sous-soleuse (angle d’a aque, largeur, etc). Il serait fantas que de pouvoir la connaître avant de réaliser des travaux, mais la grande quan té de variables rend le tout impossible. En sous-solage comme en drainage, la SEULE façon de valider que l’on respecte la profondeur cri que est d’excaver, puis d’inspecter la réac on du sol à notre travail.

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________________________________________________________________________________

Source :

1

Weill,2014. Comprendre et réussir le sous‐solage. CETAB+, Victoriaville, 45p. h p://www.cetab.org/publica ons 2 Idem, adapté de Godwin et Spoor, 2015, d’après SPOOR, 1977

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En drainage, le concept de profondeur cri que est essen el puisque la pose d’un drain dans une tranchée lissée, donc imperméabilisée, réduit de beaucoup sa performance. Voici une photo de drain posé à la taupe il y a 40 ans dans un sol qui n’a pas éclaté, mais qui a plutôt lissé sur une forte profondeur.

La couleur du sol nous donne un indice de sa perméabilité : partout où le sol est gris, c’est imperméable. Une minuscule zone rousse autour du drain a été travaillée et permet à l’eau de s’écouler. Au-dessus du drain, seule la largeur de 5-6 po de la taupe est restée perméable. L’eau ne peut donc pas s’infiltrer vers le drain par les côtés ou par le fond du drain. Normalement, jusqu’à 40 % de l’eau évacuée par un drain passe par en-dessous du drain. Il est évident ici que ce drain est peu fonc onnel.

En conclusion, en drainage comme en sous-solage, il faut connaître les sols et, surtout, éviter de travailler à l’aveugle. Alors, allez donc voir comment le sol répond au passage de l’ou l!

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Le Récolteur, vol. 7, no 2

En drainage, on tentera de respecter la profondeur cri que des manières suivantes : • Drainer en condi ons sèches. Pour certaines zones, on peut même envisager de créer un fossé temporaire ou de poser un drain sacrificiel pour réussir à avoir, plus tard dans la saison, les condi ons de drainage appropriées. C’est une des raisons pour lesquelles je recommande toujours d’aménager les réseaux de fossés avant le drainage souterrain; • Les sols limoneux et limono-argileux seraient, selon mon expérience, plus sensibles au phénomène. Il faut bien caractériser la profondeur où l’on posera le drain; • Ne pas exagérer la profondeur de drainage. Oui, un drain posé plus profond aura tendance à « rer » plus large, mais ça c’est si les condi ons sont bonnes. Si on draine très profond (plus de 4 pieds) sans aller valider les textures, les perméabilités, et le lissage lors de la pose, on peut sceller le drain en profondeur et à en réduire grandement l’efficacité; • Au besoin, u liser une trancheuse. Cet ou l peut offrir une largeur de sol remaniée plus grande et plus constante, même lorsque les condi ons ne sont pas excellentes. Elle permet, au besoin, l’ajout, de matériel filtrant qui peut compenser en par e à une mauvaise infiltra on en profondeur.

Chronique bovine Et les épiceries dans tout ça! par Guillaume Barre e, producteur

Il y a une culture que je ne comprends pas dans la produc on bovine: celle de perpétuellement dénigrer la viande des épiceries. On peut dire que le phénomène est ne ement généralisé chez les producteurs et productrices agricoles possédant des bovins. La plupart s’entendent pour dire que ce qu’on retrouve dans les comptoirs des supermarchés est de piètre qualité et que la viande d’un animal provenant de leur ferme est de loin supérieure. Il y a là deux choses qui clochent : primo, la viande des supermarchés doit bien venir de quelque part, deuxio, sta s quement parlant, tous ne peuvent être supérieurs à la moyenne.

Je ne dis pas qu’il est impossible de tomber sur un morceau de viande qui ne nous sa sfait pas à l’épicerie. Toutefois, si comme consommateur on décide de prendre les morceaux les moins chers, on risque d’être plus souvent déçu. Malheureusement pour nous, la viande de bœuf est l’une des plus coûteuses à produire et le prix des pièces haut de gamme fait peur à beaucoup de gens et c’est compréhensible.

Le Récolteur, vol. 7, no 2

Autre fait, je me demande comment certains peuvent prétendre que la plus belle taure qui n’a malheureusement pas « collé » (cas généralement répertorié) peut fournir une carcasse supérieure à un bouvillon fini. D’ailleurs, est-ce que ces personnes ont déjà vu ou consommé une carcasse proprement dite finie? Il y a plusieurs années, j’ai eu la chance de visiter un aba oir transformant les deux types de carcasses et la différence était à couper le souffle. Je ne dis pas que l’un des deux n’est pas bon, mais il y a des différences notables.

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Les gens ont bien évidemment le droit de choisir leurs aliment ou d’en connaître la provenance. Mais faut-il dénigrer ce que l’on ne connaît pas ou ce que l’on connaît mal ? Est-ce qu’on entend dire des producteurs lai ers que le lait et les produits lai ers des supermarchés sont mauvais? Beaucoup consomment leur lait à par r de la ferme et il est simplement différent. C’est toute une ques on d’image et de cohérence. Si certains veulent me parler d’hygiène et de pra ques douteuses dans les commerces, eh bien, je crois que l’homme est partout pareil et que faire boucherie à la ferme comporte son lot de risques également. Je suis assez honnête pour avouer que j’ai vécu de mauvaises expériences en faisant boucherie à la ferme et je sais que je ne suis pas le seul.

J’ai déjà eu une conversa on autour de ce e ques on avec un producteur agricole. Il m’a avoué ne pas aimer les viandes très grasses du genre AAA. Il m’a dit : « Je crois que c’est une ques on d’habitude. On a été élevé avec de la viande venant de notre ferme et c’est notre référence. » J’ai bien aimé sa réponse. L’humain a souvent peur de ce qu’il ne connaît pas ou il s’en éloigne.

Je crois qu’il serait souhaitable pour l’ensemble de l’industrie que les producteurs ajustent leur propos.

Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec moi, et je souhaite à tous, une bonne dégusta on!

Les sta s ques Par Pierre Gagnon, agr.

L’année 2019 s’est conclue avec une hausse de prix de 4,15 $ par hl, soit 5,7% d’augmenta on par rapport à 2018, aux composantes moyennes du GMA. Il s’agit de la 2e année de l’histoire avec le prix le plus élevé (la plus haute étant en 2014). L’année commence très bien également avec un prix en janvier supérieur de 2,44 $ par hl à celui du même mois de l’année dernière.

Transactions au SCVQ

Le point sur les taux d’intérêt

Pour les 3 derniers mois

Taux hypothé-

Au 18 fév.

2020

Au 20 nov.

2019

Au 6 juin 2019

1 an

3,69

3,69

3,79

3 ans

4,34

4,34

4,34

5 ans

5,19

5,19

5,34

Offres SCVQ Période

Taux préférentiel au 18 février 2020: 3,95% (depuis le 31 octobre 2018)

Les craintes d’une hausse à court terme des taux d’intérêt semblent se sont envolées. On pourrait même assister à une baisse des taux dans les prochains trimestres.

Vente

Qté achat

1e

2e étape

kg /jour kg /jour comblée

kg /

%

Janvier 2020

388

16 957

2,3%

0,09

0,9%

Déc. 2019

858

17 031

5,0%

0,26

2,6%

Nov. 2019

723

17 106

4,2%

0,22

2,2%

Moyenne 12 mois

732

17 223

4,2%

0,20

2,21%

Blé Blé Maïs fourrager panifiable

Orge

Avoine

Canola

248

263

455

255

290

235

448

240

240

460

250

280

228

419

Source: SRDI des PGQ

25

Soja

Les offres d’achat les plus élevés depuis l’instaura on du prix plancher (en 2010), se retrouve toutes dans les 12 derniers mois de transac ons.

Le pourcentage d’offres d’achat comblé risque donc de demeurer très faible dans la prochaine année.

Le Récolteur, vol. 7, no 2

Prix offerts aux producteurs du Québec Pour livraison immédiate ($/t) Vente

Achat

Produits locaux offerts par nos membres

554, rue St-Cyrille, Normandin,418 274-3465

Moulin A. Coutu

418 480-2572

Végétolab, Alma www.vegetolab..com

860, route Principale, St-Prime, 418 671-9476 Fromagerie Médard, Ferme de la Rivière, St-Gédéon: fromages, pains.

Les Jardins St-Félicien, 1093, rang Double, 418 679-5607 Certifié biologique

Le Récolteur, vol. 7, no 2

www.aloreedeschamps.com

www.lesmielsraphael.com

418 679-2058

26

Le Potager Grandmont, St-Gédéon

Tel: 418-679-7804 veronicnic.boily@hotmail.com

Divers Vous avez une annonce à faire paraître, contactez Hélène Lévesque, au: 418‐679‐5661 poste 244 ou envoyezmoi votre texte à l’adresse suivante: helene.levesque@gcaq.ca.

À Vendre: 25 tonnes d’avoine-pois biologique, contacter M. Carol Delisle, au 418-630-1533

La date de la prochaine tombée est Le 7 avril 2020.

Merci à nos partenaires, qui ont bien voulu renouveler leur sou en au GMA. Bienvenue à ceux qui se joignent à nous!

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640 rue Côté Ouest, Bureau 102 Alma (Québec) G8B 7S8

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