Le Recolteur Juin 2019

Volume 6 Numéro 4

Juin 2019

Bulletin d’information du Groupe multiconseil agricole Saguenay—Lac-St-Jean

Me re à votre agenda!

Journée champêtre 2019 du GMA Saguenay—Lac-St-Jean

Pour plus d’informa ons, voir page 19

Mot du Président par Guillaume Barre e, prés.

Je dois vous l’avouer, lorsque notre directeur général, M. Denis Larouche, m’a appelé pour me faire part de l’inten on d’organiser la conférence de presse du 14 mai dernier, j’ai été saisi. D’abord, c’était la première fois que j’allais par ciper à un évènement du genre mais aussi, je tenais à ce que se disent les vraies choses, de bonnes choses.

Une femme d’agriculteur m’a déjà dit : « Tu sais, dans la vie, tu n’as pas le droit de décourager les autres! ». J’ai donc beaucoup réfléchi dans les jours qui précédèrent l’évènement. C’est vrai que toutes les journées ne sont pas faciles, mais devons-nous être malheureux pour autant? Des solu ons, il en existe. Tiens, cela me fait penser à une présenta on que j’ai vue ce printemps; celle du parcours de Philippe Laurendeau, propriétaire de la ferme l’Authen c de Warwick. Ayant grandi sur l’asphalte, tout comme moi d’ailleurs, cet agriculteur a su démarrer une ferme lai ère dans les dix dernières années, et ce à par r de zéro. Je ne vous raconterai pas son histoire. Je vous laisse faire vos recherches, vous ne serez pas déçus. Il a gagné la sec on Québec du concours des Jeunes agriculteurs d’élite du Canada. Lorsque je l’écoutais, oui, j’étais sous le choc de la beauté de son histoire, mais j’avais une tonne de ques on qui me traversait la tête. Comment se faisait-il que quelqu’un, arrivé de nulle part, arrive à développer une si belle entreprise et en aussi peu de temps?

Je reviens à mes moutons. Le coté insoupçonné de la conférence de presse s’est avéré être le réseautage et l’appui des intervenants du milieu. J’ai été surpris de voir la rapidité avec laquelle ils ont tous accepté l’invitaon. L’atmosphère était spéciale et on sentait un vent de posi visme, un désir de changement. Je ens à remercier et à féliciter tous ceux qui se sont impliqués dans ce e ac vité. Cela m’a également permis de mieux connaître deux producteurs de mon secteur.

Belle découverte! On ne le dira jamais suffisamment, on ne se voisine pas assez.

Je m’arrête déjà, le travail du printemps me rappelle, mais je suis content. Avec l’été qui approche, donnonsnous la chance de repar r du bon pied.

Dans ce numéro vous trouverez: Mot du président Mot du directeur général Signatures électroniques/ présenta on des stagiaires GESTION Les concentrés en produc on lai ère Conseils agro AGRO Alterna ves aux basses réserves de fourrages

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GÉNIE

L’équipe de rédaction: Hélène Lévesque, ass.

Christine Gagnon, agr.

Nelson Paradis, agr.

Bruno Fortin, adm.

helene.levesque@gcaq.ca christine.gagnon@gcaq.ca nelson.paradis@gcaq.ca fermeboisfort@hotmail.com 2

Le drainage souterrain et son effet sur les crues et la qualité de l’eau

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Divers

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Chronique Bovine: Les terres marginales et le bœuf

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Ressources humaines: Présenta on du nouvel employé/À votre agenda: Journée Champêtre

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Les sta s ques

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Bo n téléphonique

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CONSIGNO: Mode d’emploi à conserver

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Mot du Directeur général Denis Larouche, Directeur général

Mar ne prépare tranquillement sa relève et son legs professionnel au GMA. Espérons que l’équipe et les clients du GMA pourront bénéficier encore plusieurs années de ses généreux conseils.

Merci Mar ne, pour ton dévouement, ta solidarité, ta résilience et ton professionnalisme qui font de toi une personne unique et très a achante… Encore merci et bonne con nuité !

CONFÉRENCE DE PRESSE Le mardi 14 mai dernier, se tenait la conférence de presse du GMA en collabora on avec l’UPA ainsi que les deux MRC, Domaine-du-Roy et Maria-Chapdelaine. L’objec f était de démontrer l’impact posi f de l’agriculture pour la région avec des inves ssements de plus de 75 M$ en 2018 seulement pour le secteur lai er. Les inves ssements agricoles sont souvent réalisés dans l’ombre mais ils n’en contribuent pas moins à la vitalité de plusieurs municipalités de notre région.

Départ de Jean‐Max Tremblay, technicien au volet Gé‐ nie C’est avec décep on que nous avons accueilli la nouvelle au début-avril. Embauché en 2017, Jean-Max, , s’était bien intégré au groupe et à l’équipe du génie. En 2018, il s’était beaucoup impliqué dans les dossiers de bien-être animal. Malgré un bel avenir chez nous, il a jugé que ses compétences en génie civil n’étaient pas suffisamment u lisées et il s’est tourné vers une nouvelle carrière plus proche de son domaine d’étude. Il m’a confirmé avoir passé de belles années avec nous et que son départ n’avait aucun lien avec l’emploi, mais qu’il était plutôt lié au désir de vivre une nouvelle expérience professionnelle. Bonne chance à Jean-Max dans ce nouveau défi et merci pour les services rendus.

La conférence de presse a donné lieu à une excellente couverture média que en région ! Nous voulions aussi démontrer que malgré un certain climat de morosité, les entrepreneurs agricoles de la région ont confiance en l’avenir et que l’agriculture est et demeurera un pilier économique de la région… Merci à toute l’équipe et à nos producteurs témoins : Guillaume Barre e, Gilles Potvin, Charles-Henri Ouellet. Un merci par culier à Marc Coulombe pour son implica on dans cet événement réussi.

20 années de carrière, ça se souligne!

Il m’est difficile de souligner tous les anniversaires du personnel. Mais 20 ans, ça se fête !

Embauche d’Alexandre Laroche, au volet Génie Afin de combler le poste laissé vacant par le départ de Jean-Max, nous avons procédé à l’embauche de M. Alexandre Laroche, étudiant finissant en génie agroenvironnemental en décembre prochain. Il fera équipe avec Maude Larouche, également finissante en décembre et qui travaille comme stagiaire avec nous pour le quatrième été.

Maude et Alexandre pourront combler temporairement les tâches laissées vacantes suite au départ de JeanMax. Nous nous laissons quelques mois pour réfléchir à la réorganisa on des besoins de l’équipe mais il est cer-

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Bravo à Mar ne Bergeron, agronome au volet agroenvironnement, qui vient de souligner ses 20 ans de carrière dans la formule de groupe en région. Mar ne est une force tranquille qui possède une exper se très variée. Curieuse de nature, elle a su s’adapter aux changements lors du regroupement de 2014. Elle a démontré beaucoup de pa ence, mais aussi de caractère afin que le volet AGRO du GMA réponde aux besoins de la clientèle. Développeuse née, elle n’hésite pas à relever plusieurs défis et ce, malgré une sollicita on importante de la part de sa clientèle de même que les besoins de l’équipe pour son exper se.

Ajout d’une troisième stagiaire pour l’été 2019 au GMA Mme Ariane Côté, étudiante en GEEA du CEGEP d’Alma se joindra à l’équipe en plus de Maude Larouche et Nicolas Bouchard-Leblanc pour la saison 2019. Bienvenue dans l’équipe et bon stage…

que nous devrons embaucher un technicien en génie dans la prochaine année. Cependant, nous souhaitons aussi intégrer un technicien agricole que nous formerons afin de répondre aux besoins du volet Génie.

Comme Maude et Alexandre sont des collègues d’étude, des finissants pour décembre 2019 et qu’ils sont originaires de la région, nous voulons prendre le temps de posi onner le volet à long terme et surtout assurer la pérennité du service au GMA. Si vous connaissez un(e) technicien(ne) agricole qui aimerait travailler au GMA (bureau Alma), référez-le (la) moi afin que nous puissions entrer en contact. Avec la rareté de main-d’œuvre, votre aide pourrait nous aider à combler ce poste.

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N.B. Pour la période es vale, si vous avez besoin de rejoindre une personne au GMA, voir la liste du personnel à la page 22

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Signatures, le GMA maintenant à l’ère 2.0 Par Marc Coulombe, technicien en ges on.

Le fonc onnement est simple. Vous recevez un courriel avec un lien. En cliquant sur le lien, vous serez dirigé vers une page vous perme ant de voir le document et de le signer en quelques clics.

Afin de vous faciliter la vie, nous avons inclus un mode d’emploi étape par étape à la dernière page de votre Récolteur. Vous pourrez donc la détacher et la conserver pour usage futur.

Comme vous le savez, le Réseau Agriconseils demande que les contrats d’aides financières et les factures soient signés par le producteur, afin de pouvoir autoriser les aides financières auxquelles votre entreprise à droit en lien avec divers services rendus par le GMA.

Fait important à noter, puisque nous u lisons ce service via un abonnement du réseau Agriconseils, c’est le logo du réseau qui apparaîtra en en-tête.

Dans un objec f d’alléger la par e administra ve du GMA, nous venons d’adhérer à la plateforme ConsignO Cloud pour faciliter la signature de ces divers documents par les clients.

Celle-ci vous permet de signer de manière électronique vos documents à l’aide de votre ordinateur ou de votre téléphone intelligent.

Présenta on des stagiaires Par Marc Coulombe, technicien en ges on.

Nicolas B. Leblanc: Finissant de l’Université Laval en agronomie, je suis enchanté d’effectuer mon stage professionnel au sein de votre équipe cet été. Étant originaire d’Arvida, il me fait plaisir de revenir dans la région du Saguenay-Lac-StJean après une absence d’une dizaine d’années.

Ariane Côté: Je suis étudiante de première année au Collège d’Alma en technique de Ges on et technologie d’entreprise agricole. Je suis originaire de la région, et nous avons une ferme familiale lai ère et de grandes cultures au Saguenay (Ferme du Bocage). Je compte éventuellement faire mon BACC en agronomie ou agroéconomie à l’Université LAVAL. Je suis impa ente de vous rencontrer et de faire par e des différents projets du GMA et d’Agrinova.

Au plaisir de découvrir vos fermes et de vous rencontrer.

Si les considéra ons environnementales et l’agriculture biologique sont mon crédo, le désir d’op miser les techniques de produc ons demeure mon souci principal. Je suis avide de connaissance et suis impa ent de travailler avec vous pour la saison qui s’en vient!

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Ayant déjà complété un baccalauréat en plein-air et tourisme d’aventure à Chicou mi, j’ai transposé mon amour de la nature vers l’agriculture pour contribuer à la résolu on des défis agronomiques de notre époque.

Volet Ges on Les concentrés en produc on lai ère, une dépense, mais avant tout un poten el à exploiter Par Émilie Bouchard, agr.

litres de plus par vache par année. Pour un même coût de concentrés, on rencontre des écarts de marge entre les entreprises qui vont jusqu’à 1 500$/vache. Il y a de quoi se ques onner!

Lors de l’analyse de nos résultats de groupe, j’ai pensé exploiter la base de données que nous avons pour iden fier des points concrets où certains s’en sortent mieux et où le contrôle du producteur a un impact important.

Là où je veux porter la réflexion, c’est sur l’importance de prendre conscience de l’endroit où se retrouve votre entreprise dans ce graphique. Si avec un meilleur coût de concentrés, des entreprises ob ennent une meilleure marge que vous, vous avez un gain poten el à aller chercher. Est-ce dû à la ra on alimentaire; à la qualité des fourrages; à la nature des concentrés offerts; à la race de vache ou la géné que? Avez-vous « challengé » votre conseiller en alimenta on afin qu’il vous aide à augmenter non pas votre lait par vache, mais plutôt votre marge par vache?

Sur le graphique de la page suivante, chacun des points en bleu représentent une entreprise du groupe moyen.

La moyenne de la région est à la croisée des deux axes.

La moyenne du groupe de tête est iden fié par le triangle orange alors que les entreprises qui le composent sont représentées par les carrés oranges. L’axe horizontal représente les coûts d’alimenta on en concentrés par vache alors qu’à la ver cale, on y retrouve la marge sur les coût de concentrés (revenu par vache coût en concentrés seulement). Ce critère, qui inclut la valeur du lait en fonc on de ses composantes, élimine également tous les autres critères économiques qui ne toucherait pas aux concentrés. Les coûts en fourrages sont ici exclus.

Il est évident que l’environnement peut jouer pour beaucoup sur l’expression du poten el lai er; la même ra on servie à deux troupeaux différents ne produira pas les mêmes résultats. Si vous savez qu’un producteur, avec les mêmes coûts en concentrés que vous, parvient à obtenir une marge significa vement meilleure, n’est-il pas de votre mission que de trouver le maillon faible de votre entreprise et de travailler à l’améliorer?

Dans ce graphique, on peut voir que le groupe moyen et le groupe de tête ont à peu près les même coûts de concentrés par vache. Toutefois, le groupe de tête dégage 411$ par vache de plus simplement par son gain de produc vité. Avec une même quan té et un même coût en concentrés, les fermes du groupe de tête produisent 519

Bonne réflexion!

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Marge lait standard par vache à la page 18 du rapport d’analyse de groupe

Produits Concentrés vache Marge sur coûts concentrés * Fourrages vache Autres charges = Marge lait std par vache

Moyenne 2018 6 760 1 327 5 433

Pour se repérer dans le graphique

Tête 2018

<- Axe des X ->

7 156 1 312 5 844

Produits – concentrés = Axe Y

1 202 612 3 619

1 233 558 4 053 6

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Conseils Agro

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L’u lisa on d’un schéma des boudins de foin iden fiés par composi on (stade de coupe, détails analyses, usage prévu) semble per nente à intégrer dans la ges on de l’entreprise.

On hachure les sec ons à mesure qu’elles sont consommées :

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Nos partenaires

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Volet Agro Alterna ves aux basses réserves de fourrages

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Par Chris ne Gagnon, agr.

La sécheresse 2018 a eu comme effet l’écoulement des réserves en fourrages de bien des fermes et nombreux ont dû acheter du foin à l’extérieur de l’entreprise.

Heureusement, à part pour quelques secteurs plus exposés aux vents, le couvert de neige a été favorable à la conserva on des prairies cet hiver. Donc, suite à des inquiétudes de votre part, voici en rappel, les alterna ves1 au manque de fourrage proposées dans un ar cle paru dans le Récolteur d’avril 2018, mais bonifié ici de nouvelles informa ons: 1) Céréales de printemps : - Peuvent servir de fourrage d’urgence, de parcelle de remplacement pour établir une prairie ou un pâturage permanent ailleurs… mais c’est un aliment plus approprié pour les animaux qui ne sont pas en forte produc on de lait.

- Le taux de protéine brute est élevé au stade végéta f mais le pourcentage de ma ère sèche est bas et on y trouve peu de fibres. Il faudra complémenter avec du foin sec.

- Il faut aussi faire a en on aux nitrates, qui peuvent être toxiques pour les ruminants. L’apport d’azote devrait alors se limiter à 30-50 kg/ha.

- On peut a endre la montaison si on ne veut pas complémenter avec du foin.

- Quant au choix de céréale, sachez que l’ordre d’appétence est celle-ci : avoine > blé > orge > seigle (mais le stade de coupe influence beaucoup).

- De plus, l’avoine offre un rendement plus élevé.

Elle a une meilleure tolérance aux sols acides que les autres céréales; elle peut donner des rendements sa sfaisants à un pH entre 5.0 et 6.5. En condi ons plus sèches, l’orge peut toutefois donner de meilleurs rendements.

2) Céréales d’automne : - Des céréales d’automne ont été semées en condions expérimentales afin d’être u lisées en pâturage.

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- Du blé et du seigle ont été semés au printemps avec l’avantage qu’il n’y pas eu de montaison car les plantes n’ont pas connu d’hiver. On a ainsi obtenu seulement une produc on de feuillage.

- Si on a besoin de pâturages hâ fs au printemps, les céréales d’automne peuvent être semées à la fin août de l’année précédente.

3) Ray-grass annuel: - L’u lisa on du ray-grass annuel ou bisannuel semblerait être une alterna ve à considérer comme ensilage ou pâturage de dépannage, même tard à l’automne. Sous de bonnes condions, il peut fournir un volume intéressant. Si on ne veut pas d’épiaison avec le ray-grass annuel, il faut exiger du ray-grass non-alterna f, car il ne fera pas de graines l’année du semis 4) Sorgho, herbe de Soudan, Hybride sorgho-Soudan: - Le sorgho possède une ge juteuse et sucrée mais il n’est pas adapté pour la paissance. La sélec on est faite pour une seule récolte et le regain est lent et faible. Ne pas u liser comme plante-abri.

- L’herbe de Soudan a une ge fine (de la taille d’un crayon) et le plant est feuillu. La repousse est rapide. Il est donc adapté à la paissance et aux coupes mul ples. Si vous voulez l’u liser comme plante‐abri pour vos pe tes graines fourragères, c’est le choix indiqué parmi ces plantes car les racines sont fines et ne nuisent pas à l’implanta‐ on des légumineuses ou graminées vivaces.

- Hybride sorgho-Soudan : Il peut produire 2 à 3 coupes pendant la saison et peut être pâturé selon une régie définie. Les racines sont plus grosses et ne sont pas favorables pour une implanta on de fourrage vivace, ne pas u liser comme plante-abri mais en semis pur.

- A en on cependant, certaines plantes en pâturage peuvent contenir de l’acide prussique a des concentra ons qui varient au cours de la saison (si arrêt de croissance brusque comme une sécheresse, un gel) et selon les cul vars (à vérifier avec votre représentant). Cet acide peut causer la mort de l’animal. L’acide prussique se dégrade en une à deux semaines donc les ensilages en sont exempts.

- Pour prévenir le niveau d’acide prussique, l’hybride sorgho-Soudan devrait être pâturé après 75 cm. À l’inverse, l’herbe du Soudan doit être récoltée AVANT d’a eindre 45 cm. S’il y a arrêt de croissance brusque de ces plantes, un délai de 2 semaines devraient être conservé entre l’arrêt et la consomma on.

- Aussi, ces plantes exigent beaucoup d’azote, un bon pH et une saison plutôt chaude.

- L’été 2018 semble avoir été une belle saison pour ceux qui ont fait de l’herbe de Soudan, car c’est une plante de climat chaud. Les visites à venir perme ront de constater le succès de ce type d’implanta on dans la région.

Voilà quelques informa ons qui pourront vous perme re de mieux planifier vos op ons en cas de besoins criants.

Il est toujours plus rassurant de planifier d’avance, qui e à ne pas u liser nos op ons de rechange. Au contraire, manquer d’op ons au moment nécessaire peut s’avérer plus pénible.

Sachez que vos prairies vivaces seront souvent avantagées par des implanta ons sous plantes abries fauchées en cours d’été comme un fourrage vert, plutôt que sous récolte de grains secs. La lumière étant plus abondante tôt en saison dans la première op on, cela favorisera l’implanta on de vos plantes fourragères. Par contre, les fourrages verts ne sont pas des récoltes à haut poten el pour la produc on lai ère. Ils se prêtent mieux à l‘alimenta on des animaux de remplacement.

Aussi, le pH n’est pas à négliger! Lors de mes visites de prairies, je constate une biomasse beaucoup plus abondante dans les champs à pH eau se rapprochant de 6.5.

Le programme de chaulage du MAPAQ est en vigueur jusqu’à 2022 alors visez de corriger cet aspect en priorité si le drainage est déjà adéquat.

Par contre, on constate actuellement que les prairies implantées l’an passé ont des popula ons qui nous paraissent sous les a entes. Un sursemis est à considérer pour celles-ci après la première coupe. Contactez votre conseiller agro pour discuter des choix de semences et des taux de semis.

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Sources : - notes de cours « les pâturages en produc on animale », les plantes annuelles pour la paissance, UQAT, 2018 - Kyle, J. La Culture des Pâturages, Ministère de l’Agriculture, de le l’Alimenta on et des Affaires rurales de l’Ontario, 2015

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Volet Génie Le drainage souterrain et son effet sur les crues et la qualité de l’eau. par François Durand, ing. agr avec la collabora on d’Ode e Ménard, ing. et agr.et Mikael Guillou, agr.

Suite à mon récent ar cle sur la capacité des sols à stocker de l’eau, on m’a demandé de me prononcer sur l’impact du drainage souterrain sur les crues et sur la qualité de l’eau. Notamment, des ges onnaires de cours d’eau se demandaient si la présence de drainage souterrain pouvait augmenter les crues.

La réponse que je peux donner est la suivante : il n’existe pas de preuve ou d’étude perme ant de déterminer que le drainage SOUTERRAIN réduise le temps de concentraon dans un bassin versant donné, et donc qu’il soit une des causes des épisodes de crues plus intenses. On peut même penser que le drainage souterrain peut contribuer, dans une certaine mesure, à laminer le débit des précipita ons. Personnellement, je crois que la présence ou non de drains souterrains n’est pas nécessairement un facteur aggravant pour les crues. Laissez-moi vous expliquer mon point de vue en vous présentant le comportement théorique d’un mètre de sol selon qu’il soit drainé souterrainement ou non.

Commençons par le début : les précipita ons qui ne sont pas directement captée par les plantes ou évaporées, vont se frac onner en ruissellement et en infiltra on, puis retourner au cours d’eau par la surface ou simplement par connec vité de la nappe aux cours d’eau, au travers le sol. Les pourcentages de chacune de ces fracons sont très variables.

Si on caractérise la vitesse de retour de chacun de ces chemins, on s’accorde généralement pour dire que le ruissellement crée un retour très rapide au cours d’eau.

On parle alors d’un temps de concentra on de moins d’une heure à l’échelle d’un champ. L’eau infiltrée a un temps de passage beaucoup plus long. Dans un champ non drainé, cela peut se mesurer en plusieurs jours ou en semaines, selon les types de sols. Dans un champ drainé souterrainement, en théorie, on dimensionne le tout pour que cela se fasse en 2-3 jours.

Ma compréhension est donc que le taux d’infiltra on est beaucoup plus important que la présence ou non de drainage souterrain pour le contrôle des crues. Plus l’eau s’infiltre dans les sols, moins il y a de ruissellement, donc un retour plus lent de l’eau au bassin versant.

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A en on, car en pra que, il existe des types de sols pour lesquels ce n’est pas vrai : Certains sables très grossiers ont une telle perméabilité que le temps de passage via le sol et les drains sont aussi rapides que le ruissellement. Aussi, certaines argiles vont sécher en créant des fentes de retrait importantes, donc des trous directs entre la surface et les drains. Dans ces types de sols, il n’y a pas d’effet d’infiltra on et donc peu de tampon dans le sol.

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De plus, nous retrouverons ponctuellement des situaons par culières qui exacerbent les problèmes. Dans un champ non drainé, il est plus probable de se retrouver dans une situa on où la nappe affleure, c’est-à-dire que le champ est complétement rempli d’eau. Ce n’est pas impossible que cela arrive dans un champ drainé, mais la récurrence sera bien moindre, puisque les drains évacuent en con nu l’eau de la nappe qui serait montée à leur niveau. Quand le champ est gorgé d’eau, on retrouve deux phénomènes indésirables : 1- Le ruissellement est de 100%, ce qui peut induire des crues phénoménales, et 2- La par e arable du sol, contenant la majeure par e des fer lisants et les traces de pes cides, le cas échéant, baigne dans l’eau. En contact direct dans l’eau et en anoxie forcée, des éléments fer lisants sont mis en solu on avec la nappe et seront directement renvoyés au cours d’eau.

Une nappe affleurant la surface arrivera à quelques occasions spécifiques dans l’année :  à la fonte des neiges, où l’apport en eau est énorme et con nu sur plusieurs jours ou semaines;  lors de précipita ons con nues sur plusieurs jours;  et plus souvent, lorsqu’une couche compacte s’est développée sous la couche arable.

Le sol présente alors une frac on seulement de sa réserve poten elle en eau à remplir, l’eau ne percolant pas vers la nappe, le sol se gorge complètement audessus de ce e couche imperméable.

Le gel du sol peut également entrainer un ruissellement de près de 100%, peu importe la hauteur de la nappe.

Dans les régions où un couvert de neige est présent, un sol qui ne comporte pas de compac on ne gèlera pas; il est isolé par la neige et réchauffé par l’air qui provient du sous-sol à travers les macropores. Cependant, dès que l’eau stagne dans le sol ou que celui-ci est trop compact pour que l’air y circule, le sol gèlera solidement. Au printemps, un sol dégelé peut absorber une grande quan té d’eau de fonte des neiges, ce qui n’est pas le cas d’un sol gelé ou compact.

En conclusion, selon moi, il est important de con nuer à miser sur la santé des sols pour réduire le temps de concentra on en augmentant l’infiltra on dans les sols.

On se rappelle comment faire? Avoir des pra ques culturales non agressives, voire un travail du sol inexistant et assurer la présence quasi-con nue de vie dans les sols. Un des prérequis cri que sous nos condi ons pour me re en place ces pra ques? Avoir un champ bien égou é, bien drainé…

(suite à la page suivante) Le Récolteur, vol. 6, no 4

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Avec la collabora on d’Ode e Ménard, ingénieure et agronome.

Un bon drainage souterrain permet de contrôler la hauteur de la nappe phréa que. Entre la surface et les drains, il y a le sol et sa grande capacité de jouer à l’éponge. Le défi : assurer la meilleure infiltra on possible. C’est ce e éponge qui a mon avis a le plus grand pouvoir de minimiser les crues, ou plutôt maximiser le meilleur usage possible des eaux du ciel. L’efficacité de ce e éponge, la capacité de réten on du sol, est directement reliée aux caractéris ques physiques et biologiques du sol. Plus les pores (macro et micro) sont stables (ce qu’on appelle la stabilité structurale du sol), plus grande sera la quan té d’eau retenue par le sol. Moins d’eau se retrouvera alors évacuée par les crues. Bien sûr, une fois la capacité maximale a einte, le surplus est l’eau gravitaonnelle, celle que sera gérée par les drains souterrains.

La meilleure stratégie pour améliorer la stabilité structurale d‘un sol comporte trois volets : • assurer une bonne couverture du sol avec les résidus de culture et les cultures de couverture pour maximiser l’infiltra on de surface; • maintenir le plus possible tout au long de l’année des racines vivantes, intermédiaires essen elles entre les microorganismes producteurs de glomaline et les plantes fournisseurs de carbone essen el pour la survie des microorganismes; • éviter le passage de machinerie lourde en tout temps. La charge à la roue ne devrait pas excéder pas 3,5 à 4 tonnes.

Le drainage souterrain permet de maintenir la nappe phréa que à un niveau désiré, normalement op mal pour la croissance des plantes. Ce faisant, il permet d’u liser le sol au-dessus des drains comme réservoir d’eau.

Nous avons un rôle important à jouer afin de nous assurer que le sol a eigne son niveau maximal de réten on d’eau. Ceci est important pour les crues mais d’abord et avant tout, pour assurer une produc on agricole op male.

Quant à eau excédentaire, celle qui ne s’infiltre pas, il y a deux op ons : • si la capacité d’infiltra on du sol est limitée par des caractéris ques physiques et biologiques déficientes, il faut donc me re en place une stratégie pour corriger la situa on. Les deux composantes essen elles de ce e stratégie sont les résidus et les racines vivantes; • si le sol et notre système de drainage fonc onnent à pleine capacité, il serait alors possible d’op miser aussi le drainage de surface, en redirigeant l’eau de ruissellement vers de réservoirs de réten on. En retardant le mouvement de l’eau, ces réservoirs pourront aussi contribuer à réduire l’impact des crues.

Divers

La date de la prochaine tombée est le 11 septembre 2019

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Bienvenue à Jacob, né le 9mai, fils de Francis Morin et Odyle Carré de la ferme Janijack

Vous avez une annonce à faire paraître, contactez Hélène Lévesque, au: 418‐679‐5661 poste 244 ou envoyezmoi votre texte à l’adresse suivante: helene.levesque@gcaq.ca.

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Chronique bovine Les terres marginales et le boeuf par Guillaume Barre e, prod.

Un peu partout à la grandeur de la planète, la produc on bovine s’est développée principalement sur des terres dites marginales, c’est-à-dire des terres avec un poten el de rendement moindre ou encore, plus complexes à exploiter. On parle parfois de terrain accidenté, d’un type de sol capricieux, d’un climat plus rude, etc. Par conséquent, une certaine habitude ou une tolérance aux défis que ces champs comportent se sont installées dans la grande famille des producteurs bovins.

Parallèlement à tout cela, divers moyens de pra quer cet élevage sont nés. En général, le pâturage domine puisqu’il est très économique et que justement, il est parfois la seule ac vité raisonnable de faire sur ces terrains difficiles. À cela s’ajoute très souvent une par e d’alimentaon provenant de la récolte mécanique. Selon l’endroit où on se trouve sur la planète, l’importance de ces deux modes d’alimenta on varie. Dans l’est du Canada, la saison de pâturage dure environ de 150 à 170 jours. L’alimenta on provenant de la récolte mécanique est donc assez importante et malheureusement, ce e pra que est plus dispendieuse. Qui plus est, il est plus difficile de faire des chan ers de foin sur des terres marginales.

S’il y a un fait sur lequel beaucoup de gens s’accordent en milieu agricole, c’est que le prix des équipements et machineries a augmenté substan ellement dans les dernières années. Pour une produc on comme la nôtre, le prix du tracteur neuf varie de 150 000 à 200 000$. C’est beaucoup de bidou! En superposant les éléments que je vous énonce depuis le début de ma chronique, il devient évident qu’il faut valoriser au maximum le travail de ces machines. Pour les producteurs de bœufs que nous sommes, il faut alors parfois sor r de nos habitudes. Il ne

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faut pas hésiter, selon moi, à inves r dans l’amélioraon de nos fonds de terre. Je parle naturellement de drainage et de chaulage, mais aussi parfois de travaux mécanisés. Quelques heures de pelle mécanique peuvent bien souvent vous faire économiser ces mêmes heures dans vos chan ers, mais de façon récurrente.

Même si cela peut parfois paraître dispendieux, arrêtezvous un instant pour compter le nombre de passage de machineries dans un champ pendant seulement cinq ans. C’est impressionnant! Tout comme l’achat du fond de terre, les inves ssements en améliora on sont des déboursés que nous n’aurons pas à refaire annuellement.

Une fois ces correc ons faites, la table est mise pour aller chercher de bons rendements en foin. Et qui dit bons rendements, dit baisse des coûts de produc on.

De mon côté, il m’apparaît plus logique de me re de l’argent dans du fond de terre plutôt que de renouveler de la machinerie qui s’usent dans des chan ers plus ou moins produc fs.

Je suis bien conscient que je n’inventais rien aujourd’hui. Je dirais par contre que, compte tenu du prix des machines, il devient de plus en plus clair que les producteurs bovins ont intérêt à améliorer leurs terres, parfois marginales. En plus, prendre un champ infesté de défauts pour le me re au même niveau que les autres représente une belle source de sa sfac on.

Bon été et bons inves ssements!

Ressources humaines Présenta on d’Alexandre Laroche Finissant au baccalauréat en génie agroenvironnemental à l’Université Laval, j’ob endrai mon diplôme au mois de décembre prochain, lorsque mon dernier cours sera complété.

Je suis originaire de Chambord et j’ai été élevé sur la ferme familiale où j’ai développé une passion pour le monde agricole, depuis mon plus jeune âge. Le fait de m’impliquer aujourd’hui sur la ferme me permet de connuellement développer mes compétences et de m’adapter aux nouveaux défis que présente l’agriculture moderne, en plus d’effectuer des tâches qui me passionnent. Également, durant mon parcours collégial, j’ai effectué une technique en génie mécanique au Cégep de Jonquière, vu mon intérêt pour l’aspect génie.

C’est donc en combinant ces deux intérêts que mon choix d’étude universitaire s’est arrêté sur le baccalauréat en génie agroenvironnemental. Ainsi, j’espère pouvoir me re au profit les connaissances apprises dans mon travail à la ferme ainsi qu’à l’école, au sein du GMA Saguenay—Lac-St-Jean. Étant donné mon emploi sur la ferme, je concilierai mon travail au GMA ainsi que les travaux à effectuer sur l’entreprise familiale. Donc, durant la période es vale, je serai présent au moins une journée et demie par semaine au bureau et pour ce qui est du reste de l’année, il sera ques on d’un trois jours et demi par semaine.

J’espère pouvoir faire plus ample connaissance avec vous tous dans les prochains mois à venir.

À me re à votre agenda!

Journée champêtre 2019 du GMA Saguenay—Lac‐Saint‐Jean

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Le Récolteur, vol. 6, no 4

Pour ce e 25ième édi on, l’événement se endra à la Ferme Bare e £ frère le samedi 10 août 2019. Encore ce e année, vous pourrez profiter de ce e occasion pour venir rencontrer vos collègues producteurs, vos fournisseurs ainsi que le personnel du GMA. Le tout dans une ambiance de fête familiale avec visite, jeux de même qu’un bon méchoui pour clôturer la journée. Une belle occasion pour discuter entre amis et faire le plein d’énergie à l’aube de la période des récoltes.

Les sta s ques Par Pierre Gagnon, agr.

Une augmenta on du prix en 2019 d’au moins 2$/hl par rapport à l’année 2018 se confirme de plus en plus. Si on compare les 4 premiers mois de 2019 au même mois de 2018, c’est près de 6$/hl d’augmenta on que les producteurs ont reçu durant ce e période.

Transactions au SCVQ

Le point sur les taux d’intérêt Taux hypothé-

Au 6 juin 2019

Au 18 février 2019

Pour les 3 derniers mois

Au 11 sept.

2017

1 an

3,79

3,79

3,24

3 ans

4,34

4,34

3,39

5 ans

5,34

5,54

4,84

Offres SCVQ Période

Vente

(depuis le 31 octobre 2018)

Les économistes de Desjardins prévoient que les taux d’intérêts vont demeurer bas et pourrait même diminuer dans la prochaine année.

2e étape %

799

18 172

4,4%

0,21

2,3%

Avril 2019

1 212

17 314

7,0%

0,33

3,7%

Mars 2019

903

15 849

5,7%

0,27

3,0%

1 078

12 255

8,8%

0,53

5,3%

Moyenne 12 mois

Blé Blé Maïs fourrager panifiable

Orge

Avoine

Canola

263

260

405

285

250

250

415

240

250

ND

280

295

217

425

Soja

Source: SRDI des PGQ

Les tendances de prix sont à la baisse pour toutes les cultures pour la prochaine récolte.

Cependant, le retard des semis tant aux États-Unis qu’au Québec je e beaucoup d'incer tudes sur les marchés.

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1e étape kg / jour

Mai 2019

Prix offerts aux producteurs du Québec Pour livraison immédiate ($/t)

Le Récolteur, vol. 6, no 4

Qté achat

kg /jour kg /jour comblée

Taux préférentiel au 6 juin 2019: 3,95%

Vente

Achat

Après un sommet a eint en juillet 2018 à 20%, la moyenne annuelle du pourcentage d’achat comblé ne cesse de diminuer depuis lors. On peut prévoir qu’elle va con nuer à diminuer. Un producteur de 100 kg-jour qui a misé lors des 3 dernières ventes a acquis seulement 1,7 kg-jour.

Produits locaux offerts par nos membres

418 480-2572

Moulin A. Coutu

554, rue St-Cyrille, Normandin,418 274-3465

860, route Principale, St-Prime, 418 671-9476

www.serresdamenature.com Centre jardin complet, pépinière

Végétolab, Alma www.vegetolab..com

Fromagerie Médard, Ferme de la Rivière, St-Gédéon: fromages, pains.

Les Jardins St-Félicien, 1093, rang Double, 418 679-5607 Certifié biologique

www.aloreedeschamps.com

www.lesmielsraphael.com

Le Potager Grandmont, St-Gédéon

Les herbes du Lac, St-Gédéon Herbes fraîches

418 679-2058

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Le Récolteur, vol. 6, no 4

418-679-7804

Voici le bo n téléphonique du personnel du GMA BUREAU D’ALMA BUREAU DE ST‐FÉLICIEN BUREAU DE JONQUIÈRE

(418) 668‐7967 (418) 679‐5661 (418) 547‐9191

FAX (418) 668‐7818 FAX (418) 679‐5663

Personnel en Ges on: Denis Larouche Régis Tremblay Marc Coulombe Sylvie Larouche Marjolaine Baril Nelson Paradis Émilie Bouchard Valérie Grenier Anne St-Onge Pierre Gagnon Denise Villeneuve Alexandra Gagnon

Personnel en AGRO: poste 228 poste 241 poste 251 poste 229 poste 246 poste 250 poste 245 poste 253 poste 223 poste 227 poste 221 poste 262

cell: cell. cell. cell.

(418)818-1469 (418) 487-0567 (418) 630-6181 (418) 720-3619

cell. cell. cell. cell. cell. cell. cell.

(418) 679-9476 (418) 618-3879 (418) 679-6615 (418) 720-2896 (418) 487-4284 (418) 345-2505 (418) 718-6373

Personnel en Génie:

poste 235 poste 224 poste 242 poste 243 poste 248 poste 247 poste 249 poste 260 poste 230 poste 226 poste 244 poste 261

cell. cell. cell. cell. cell. cell. cell. cell. cell. cell.

(418) 540-5954 (418) 720-2891 (418) 719-1509 (418) 720-2892 (418) 637-0008 (418) 518-0329 (418) 618-4303 (581) 234-0029 (418) 720-2773 (418) 344-4616

cell. (418) 812-2293

Stagiaires poste 225 poste 231 poste 236 poste 233

cell. cell. cell. cell.

(418) 720-2893 (418) 720-5083 (418) 719-4705 (418) 487-8097

Le Récolteur, vol. 6, no 4

François Durand Sébas en Tremblay Maude Larouche Alexandre Laroche

Mar ne Bergeron Véronique Néron Marie-Hélène Côté Audrey Bouchard Chris ne Gagnon Sébas en Girard Marie-Ève Potvin Nathalie Simard Karine Besson Anne-Catherine Guay Hélène Lévesque Audrey Laroche

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Nicolas Bouchard-Leblanc Ariane Côté

cell. (418) 575-1777 cell. (418) 820-6177

Le RĂŠcolteur, vol. 6, no 4

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640 rue Côté Ouest, Bureau 102 Alma (Québec) G8B 7S8

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