4 minute read

CINÉMA La saga James Bond en six fi lms culte

Au service secret de sa Majesté est connu pour l’unique incarnation de l’agent 007 par l’acteur George Lazenby et l’interprétation de Diana Rigg dans le rôle de la James Bond girl.

Advertisement

L’affiche de Tuer n’est pas jouer, premier film mettant en scène Timothy Dalton dans le rôle de Bond. Sean Connery, tout premier interprète de James Bond, dans Goldfinger.

La saga James Bond

EN SIX FILMS CULTE

Dans L’Espion qui m’aimait, Roger Moore, alias James Bond, forme un tandem de choc avec Barbara Bach qui prête ses traits au personnage d’Anya Amasova.

Une vingtaine d’opus, six acteurs différents, une multitude de gadgets, des décors de rêve, des scènes d’action mémorables… James Bond est sans aucun doute la saga la plus fascinante du septième art. À l’occasion de la sortie en salle de Mourir peut attendre , nous revenons sur six films culte ayant fait entrer l’agent 007 et ses interprètes dans la légende.

GoldenEye, avec Pierce Brosnan, signe une nouvelle ère dans la saga James Bond. Depuis Casino Royale, le plus célèbre des agents secrets au monde emprunte les traits de Daniel Craig.

Goldfinger (1964)

Réalisé par Guy Hamilton, Goldfinger est le troisième épisode des aventures de James Bond. L’agent 007, interprété par l’illustre Sean Connery, enquête sur un milliardaire pour une simple mission de surveillance avant de se rendre compte que ce redoutable adversaire souhaite mettre au point le « crime du siècle » afin de s’approprier le marché mondial de l’or. Ce grand classique reste inoubliable pour son intrigue bien pensée, son générique, sa musique composée par John Barry, ses décors imaginés par Ken Adam, son Aston Martin bourrée de gadgets et surtout le rôle du méchant Auric Goldfinger, indéniablement l’un des meilleurs de toute la saga.

Au service secret de sa Majesté (1969)

Seul film mettant en scène l’australien George Lazenby dans le rôle de James Bond, Au service secret de sa Majesté est le sixième opus de la saga. Dans cette aventure réalisée par Peter Hunt, l’agent 007 est appelé à la rescousse pour mettre un terme aux malversations de Blofeld, un méchant souhaitant créer un virus qui éradiquerait toute vie végétale sur la planète. Même si la tentative de succéder à Sean Connery a échoué, cet épisode se révèle excellent et mémorable grâce notamment à l’interprétation de Diana Rigg – la fabuleuse Emma Peel de Chapeau melon et bottes de cuir – en James Bond girl, au plan du Spectre – l’un des plus compliqués de l’histoire de la série, et sa bande-son extraordinaire signée John Barry.

L’Espion qui m’aimait (1977)

Dixième opus de la série, L’Espion qui m’aimait est le troisième épisode avec Roger Moore en tête d’affiche. Mis en scène par Lewis Gilbert, il suit les aventures de l’agent 007 et Anya Amasova, une espionne soviétique, lors d’une mission visant à déjouer les plans du méchant Stromberg. Alliant avec subtilité l’humour, le sérieux et l’action, ce film vaut tout d’abord le coup d’œil pour sa scène d’introduction spectaculaire où un skieur se jette dans le vide mais aussi pour le tandem formé avec Barbara Bach, l’apparition de Requin et l’esprit pince-sans-rire et typiquement anglais de Moore.

Tuer n’est pas jouer (1987)

Quinzième opus de la saga, Tuer n’est pas jouer voit Timothy Dalton incarner pour la première fois le rôle du célèbre agent. Dans ce film réalisé par John Glen, Bond accepte une mission le menant sur les traces de Kara Milovy, une séduisante violoncelliste qui l’entraînera dans une suite de situations dangereuses, avec comme paroxysme une base militaire en Afghanistan où il devra stopper un trafic d’armes. Moins drôle que son prédécesseur Roger Moore, Dalton propose une approche différente en conférant sérieux et gravité au personnage de l’agent 007, et le résultat est plus que bluffant. L’action est bien entendu au rendez-vous avec de multiples rebondissements et des scènes spectaculaires comme la fuite de l’espion sur la neige et la glace.

GoldenEye (1995)

Dirigé par Martin Campbell, GoldenEye est le 17e film de la série et, surtout, le premier où Pierce Brosnan tient le rôle de l’incontournable agent secret. Alors qu’il est chargé de retrouver un puissant satellite russe volé par des mercenaires, Bond croise le chemin d’une vieille connaissance. Tiraillé entre sa mission et ses sentiments personnels, l’agent 007 se voit dans l’obligation de faire un choix. En plus de séduire par sa mise en scène réussie, cet opus inscrit James Bond dans une nouvelle époque. Le contexte géopolitique est différent tout comme le personnage de M, le chef du MI6, qui est pour la première fois incarné par une femme, la talentueuse Judi Dench.

Casino Royale (2006)

Casino Royale, 21e opus de la saga, marque le début de l’ère Daniel Craig. Avec une nouvelle fois Martin Campbell aux manettes, cet épisode est l’adaptation de la première nouvelle de Ian Fleming. Il conte les premiers pas de James Bond en tant qu’agent 00 au sein du MI6. Sur la trace d’un certain Le Chiffre, sa mission le mènera jusqu’au Monténégro pour démanteler le plus grand réseau criminel qui soit. Considéré par les fans comme l’un des meilleurs films de la série, Casino Royale doit notamment sa grande réussite à l’interprétation de Craig qui apporte une profondeur inédite au personnage. Autres atouts de l’œuvre : une partie de poker à la tension extrême et la belle histoire d’amour entre l’espion et Vesper Lynd.

This article is from: