Marie Rauzy la vie à-tire d'aile

Ouvrage publié par

Area – Paris

39, rue Volta – 75003 Paris

Tel 01 45 23 31 52

areavolta@gmail.com

Réalisation

Alin Avila

Marie Rauzy

Akira Inumaru

Fumihiko Harada

Olivier Dubuisson

Qing DU

Dépôt légal à parution

Isbn 9782352761600

Photographie

Akira Inumaru

Sophie Bassouls

Avec le soutien de

Laurent Betremieux

Frédérique Bouman

Jean Brousse

Patricia Dupuy

Christiane Durand

Aline Cezanne

Daniel Fournier

Fumihiko Harada

Céline Lefebvre

Alain Pusel

Delphine See

Stéphane Trachino

Avec le soutien de

Marie Vitoux

Jean-Pierre Vitoux

Alin Avila

Fumihiko Harada

Jean Brousse

Fan Zhe

Sissi Lei

Rocky Degawa

Patricia Dupuy

Bernard Soria

Cheung Chiwai

Zhang Yao

Jean-Marc Forax

Sylvain Royer

Aurélie Bauer

Uli Wildschütz

Pierre Rauzy

Christine Rauzy

Marc Vielle

Anabel Vielle

La vie à tire-d’aile

Marie Rauzy

La vie

à tire-d’aile Marie Rauzy

Area – Paris

Un livre d’Alin Avila

Marie Rauzy vue par Sophie Bassouls, janvier 2024

Page 6 Sophie Bassouls, portrait

Page 7 Sommaire

Page 9 Alin Avila - Préface

Page 10 Terre agitée

Page 10 Je pense comme la mer et les rivières

Page 14 Les joies de l’accident

Page 17 Mer de Chine

Page 20 Paysages habités

Page 24 Gens et gestes

Page 24 Le petit manège

Page 29 Mains mises

Page 31 Massacre

Page 34 Frivolités à la française

Page 34 Les plans indifférents

Page 44 Période rose vif

Page 48 Son pied écrase le monde avec grâce

Page 51 Je ne crois pas la peinture démodée

Page 54 Je ne me sens plus de joie

Page 54 Autoportraits avec introspection

Page 70 Je peins des fleurs

Page 74 Manger les ogres

Page 78 Masques et visages

Page 78 Du portrait

Page 85 J'aime terriblement me mettre en danger

Page 87 Battre avec une rose

Page 87 J’aime toujours deux choses

Page 88 Le maximum vital

Page 98 Les embêtements

Page 98 Attention aux chiens

Page 100 Portrait, encore

Page 104 Si le chien voulait être libre, il mordrait la main qui tient la laisse

Page 113 Cavalcade contrariée

Page 114 Vitesse du paysage

Page 114 Que peins-tu ?

Page 123 Il ne se passe pas quelque chose

Page 132 Oisellements

Page 132 J’ordonne aux nuages

Page 142 La perte de la jeunesse a la beauté d’un vol d’oiseau

Page 149 Jean Brousse

Page 152 Cezanne et moi

Page 154 Traductions

Page 158 Repéres biographiques

Marie Rauzy

Préface

Alin Avila

Par quelle condensation verbale pourrions-nous dire que cela n’est pas une seconde, mais son essentielle nature, tentons ce mot : homopictor. Homopictor, non parce qu’elle produit de la peinture – trop nombreux qui s’en prétendent au titre d’artiste… mais parce qu’en sa joie d’être, elle est la peinture même. Ce qu’elle nous confirme mettant en exergue d’une récente exposition : ” la grande joie du métier de peintre est de pouvoir tout essayer. Alors je ne me refuse rien.”

La race des homopictors, les scientifiques l’ignorent, alors qu’ils s’appuient sur son essentielle caractéristique pour prouver l’humanité de l’homme, en reconnaissant que l’acte de déposer signes et traces, affirme une sensibilité libérée de l’instant où elle s’exprime. C’est alors qu’elle projette en avant un message qui résonne au-delà du présent et fait que l’homme quitte son animalité. Marie Rauzy est sereine, et les vérités qu’elle délivre valent pour son total détachement aux sujets qu’elle aborde.

Je pourrais même dire qu’elle peint n’importe quoi, pourvu que cela devienne cette chose visuelle qui témoigne de l’investissement ontologique de son geste qui est la peinture même. Son geste rapide, fougueux ne prétend pas fouiller tréfonds et turpitudes de la vie, ni d’entretenir le jardin suranné du surréalisme. Sa peinture est mensonge et non pas fiction, de par son sujet, mais aussi de par sa manière à n’être qu’un leurre saisi par son pinceau. Cris de

singes sous la coupole, violence délicieuse de l’air quand le sublime cramoisi d’un pourpoint rencontre une stupide gaufre ou qu’un essaim d’oiseaux remplit de son vol un bel habit. Ici Marie Rauzy réunit au point de les fondre sans les confondre, un sujet et un autre, pour n’en avoir aucun, ou du moins un seul, essentiel : la peinture.

Toujours, elle pose sur ses toiles au moins deux natures d’espaces, deux temps. Le non-sens qui en résulte ne fonctionne que par une maîtrise inconsciente des matières, et jette le regard dans la jubilation d’un doute spécifique, allez, disons d’un mystère en quelque sorte, mais qui n’a qu’un seul nom, celui de peinture. Ici se heurtent des temps disjoints, se produit de l’inimaginable et quelque chose semble se maintenir vivant.

Et atteindre ce mensonge, ce merveilleux mensonge qui nous fait encore croire qu’un sourire peint voilà cinq siècles peut s’envoler vers nous.

Marie Rauzy

Terre agitée

Je pense comme la mer et les rivières

Le fil de l’eau tranche le paysage et dédouble le ciel. L’insaisissable densité du liquide m’enchante de perplexité et m’amène à penser contre le courant. L’eau est si belle à peindre.

Terre agitée # 9 – Huile sur toile. 80 x 80 cm. 2019.

Une vague assiette – Huile sur toile. 40 x 30 cm. 2020.

La mer à boire – Huile sur toile. 46 x 38 cm. 2019.

Terre agitée #1 – Huile sur toile. 80 x 80 cm. 2019.

Marie Rauzy

Un manque – Huile sur toile.

50 x 70 cm. 2020.

Les joies de l’accident

A Weihai, je peins dehors. Une peinture sèche au sol. Un bambin haut comme trois chats s’élance vers sa mère et pose un pied décidé sur la toile, glisse, tente de se relever, re-glisse. La mère affolée se désole du massacre. Je la rassure, la toile, pas très réussie, a trouvé ainsi une qualité bien supérieure. Je lui adjoins un deuxième chat… qui marche sur la toile.

Un petit chat a marché sur ma toile – Huile sur toile. 80 x 100 cm. 2019.

Chien de mer – Huile sur toile. 54 x 65 cm. 2019.

Je pense comme la mer

Huile sur toile.

97 x 130 cm. 2017.

Terre agitée #2

Huile sur toile. 80 x 80 cm. 2019.

Nous sommes en résidence à Weihai, au nord de la Chine. Animée d’un grand désir de mer, transportée par le mouvement des vagues qui m’éblouissent, je travaille depuis plusieurs jours cette matière liquide et dense. J’y associe des plages calmes pour en accentuer la force.

Aujourd’hui, la mer reste vide de sens. Je tâtonne. Je pars de promener. Mon camarade David Chambard, chaque jour, ramasse des tongs rejetées par la mer.

J’ai soudain la vision de ces petits pieds sortant de l’eau comme d’une couverture. La toile est finie !

Marie Rauzy

Mer de Chine

Sans les humains 1

– Huile sur toile. 46 x 55 cm. 2021.

J’aime toujours deux choses – Huile sur toile.

92 x 73 cm. 2019.

Baigneuse 2 – Huile sur toile. 90 x 90 cm. 2020.

Bord de mer – Huile sur toile.

73 x 92 cm. 2020.

Je pense comme la mer 2

– Acrylique et huile sur toile.

80 x 60 cm. 2022.

Paysages habités

La nature peu encline à s’aligner sagement

contrarie notre bon goût. Le roncier revient, recouvre et pique. Les herbes repoussent toujours, jusqu’à nous masquer l’horizon, alors, nous les appelons mauvaises. Il est pourtant heureux que cela nous résiste. Il y a parfois des désordres, des taches, des ratages qui donnent plus de vie qu’un parterre ordonné.

Un chemin de forêt me traverse le corps et cela chatouille agréablement.

Ma nature

– Acrylique et huile sur toile. 92 x 73 cm. 2022.

De premier plan – Huile sur toile.

100 x 150 cm. 2017.

Parler aux fleurs

– Acrylique et huile sur toile.

46 x 55 cm. 2022.

Les beaux temps

– Huile sur toile. 130 x 97 cm. 2016.

Sans dedans-dehors

– Huile sur toile. 80 x 80 cm. 2020.

Lire le bois

– Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2018. Détail.

Gens et gestes

Le petit manège

Le manège tourne vite et la vie qui semblait si cruciale est finie ! Mais, une certaine nonchalance éloigne l’idée de la mort. Même si cette désinvolture qui nous permet de vivre agréablement n’est pas sans conséquence sur l’état du monde, il est probablement heureux que notre corps, charnel, animal et bien posé sur terre, nous permette de jouir de la vie malgré les mille questions que cet état précaire devrait nous poser.

Je ne me sens jamais seule avec tous ces gens sur terre –Huile sur toile. 97 x 97 cm. 2020.

Protéger protège – Huile sur toile. 100 x 81 cm. 2020. →

gondoler

Se

– Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2021.

Marie Rauzy

Jeu de mains – Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2020.

Tendre les mains – Huile sur toile. 97 x 97 cm. 2022.

La danse se fait avec, le sport contre, voyez ma préférence – Huile sur toile. 130 x 180 cm. 2022.

Peindre des mains offre une agréable complexité. La simple inflexion du geste exprime autant qu’un visage. Une main tendue peut évoquer la demande, la prise, la claque ou la caresse.

Marie Rauzy

L’innocent massacre – Huile sur toile. 130 x 180 cm. 2023.

Parfois cela tourne mal. La rencontre ne se fait pas. C’est le massacre des innocentes peintures. Alors, il faut gratter, abandonner la toile. Puis un jour, une petite fille chère à mon cœur pose et répare la peinture, répare le massacre. Pour arriver à mes fins, il faut que chaque reprise d’un travail ait la spontanéité d’un premier jet.

Marie Rauzy

Massacre

Ensemble 2

Aveuglément

– Huile sur toile. 46 x 55 cm. 2022.

– Huile sur toile. 46 x 55 cm. 2022.

Anabel lisant

– Huile sur toile. 100 x 81 cm. 2020.

Frivolités à la française

Les plans indiférents

Beaucoup de peintures que je choisis comme modèle ont en commun de représenter d es femmes plutôt privilégiées. Elle s personnifient mon rapport de femme blanche, européenne, suffisamment riche, à la misère du monde.

La difficulté, malgré l’empathie, de réellement comprendre l’autre. Mon esprit sait si bien se défendre du désespoir des autres.

La joie de vivre – Acrylique et huile sur toile. 200 x 150 cm. 2023.

Sauterie – Huile sur toile. 130 x 97 cm. 2015.

Sarabande – Huile sur toile.

92 x 73 cm. 2019.

Regarder ailleurs – Huile sur toile.

130 x 150 cm. 2014.

La caresse du cyclone – Huile sur toile.

80 x 150 cm. 2014.

Marie Rauzy

Les temps – Huile sur toile.

130 x 115 cm. 2016.

Un changement de vie

– Huile sur toile.

130 x 97 cm. 2018.

Une autre planète

– Huile sur toile.

110 x 110 cm. 2016.

Sortir du cadre

– Huile sur toile.

150 x 100 cm. 2018.

Les femmes – Acrylique et huile sur toile. 50 x 70 cm. 2014.

Les belles patates – Acrylique et huile sur toile.

50 x 70 cm. 2014.

Temps frais – Huile sur toile.

60 x 80 cm. 2022.

50

73

Le moment de joie, Delacroix – Huile sur toile.

x 70 cm. 2018.

Nuage insolent

– Huile sur toile.

x 92 cm. 2016.

Le moment de joie, Boucher – Huile sur toile.

70 x 50 cm. 2018.

Est-ce que je revisite l’histoire de l'art ?

Non. Si la qualité de la peinture fait fourmiller mes doigts du désir de faire, ce sont les émotions que j’y trouve qui alimentent mon inspiration. La magnificence de Louis XIV peint par Rigaud, l’échine cabrée du cheval de Bonaparte par David, la légèreté mutine de Fragonard, me procurent de forts sentiments que j’aime confronter à d’autres univers qui me sont plus familiers. Ils apportent une sensation de liberté, de frivolité, de ridicule, de décalage qui met en perspective et relativise le quotidien.

Période rose vif

Le moment de joie, Vinci – Huile sur toile. 50 x 70 cm. 2018.

Dans le bain

Huile sur toile. 150 x 100 cm. 2018.

Extraordinairement simple

Les abeilles meurent de faim – Acrylique et huile sur toile. 92 x 73 cm. 2013.

Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2019.

Son pied écrase le monde avec grâce

Je n’ai pa s trouvé meilleure métaphore de notre sans-gêne vis à vis de la nature que ces images de domination. Le portrait de Louis XIV par Rigaud joue efficacement ce rôle. Son pied écrase le monde avec grâce.

Le maître des lieux publics – Huile sur toile. 50 x 70 cm. 2015.

J’ordonne aux nuages – Acrylique et huile sur toile.

50 x 70 cm. 2014.

Les intruses – Acrylique et huile sur toile.

115 x 150 cm. 2014.

La liberté de plaire guidant le peuple – Acrylique et huile sur toile. 130 x 200 cm. 2014.

Je ne crois pas la peinture démodée

Marie Rauzy

Il ne se trouve pas un film catastrophe où l’on ne voit des œuvres d’art, notamment des tableaux, soigneusement sauvés, emportés dans la fuite, mis en sécurité dans un bunker. Il faut voir les réactions outrées aux jets de soupe sur les vitres de sécurité qui recouvrent les chefs-d’œuvre que l’on protège mieux que la vie sur terre.

Cela donne pourtant une immense vacuité à tout travail artistique que d’imaginer son inutilité quand il faut se battre pour un verre d’eau !

Contredanse – Acrylique et huile sur toile. 150 x 150 cm. 2023.

Les joueurs de pipeau – Acrylique et huile sur toile. 190 x 190 cm. 2023.

Marie Rauzy

Le vide plein – Acrylique et huile sur toile. 130 x 200 cm. 2020.

Je ne me sens plus de joie

Autoportraits avec introspection

La page blanche ne m’a jamais effrayée, parce que je gribouille tout de suite quelque chose dessus. Ainsi, la page n’est plus blanche et je peux commencer le travail qui est parfois de nettoyer cette page.

Je fais confiance à mon inconscient que j’ai nourris grassement de labeur quotidien et d’expériences hasardeuses, pour que la pagaille ait un sens.

La vitesse est une manière d'échapper totalement à la réflexion. Je ne comprends ce que j’ai peint que lorsque l’on me demande pourquoi je l’ai fait et que je dois m'en expliquer.

Je ne me sens plus de joie # 1 – Acrylique et huile sur toile. 80 x 60 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 2 – Acrylique et huile sur toile. 80 x 60 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 17 – Acrylique et huile sur toile. 55 x 46 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 4 – Acrylique et huile sur toile.

92 x 73 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 12 – Acrylique et huile sur toile. 61 x 50 cm. 2022.

Les deux horizons # 6 – Acrylique et huile sur toile. 50 x 61 cm. 2023.

Je ne me sens plus de joie # 8 – Acrylique et huile sur toile. 61 x 50 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 23 – Acrylique et huile sur toile. 120 x 200 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 10 – Acrylique et huile sur toile. 61 x 50 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 25 – Acrylique et huile sur toile. 38 x 46 cm. 2022.

Je ne me sens plus de joie # 13 – Acrylique et huile sur toile. 61 x 50 cm. 2022.

Je ne me sens plus de

Le petit manège

Acrylique et huile sur toile. 97 x 130 cm. 2023.

joie # 5 – Acrylique et huile sur toile. 92 x 73 cm. 2022.

Je ne me sens plus de

Trop de joie ! – Acrylique et huile sur toile. 46 x 55 cm. 2022.

joie # 6 – Acrylique et huile sur toile. 92 x 73 cm. 2022.

Les deux horizons # 7 – Acrylique et huile sur toile. 50 x 61 cm. 2023.

Je ne me sens plus de joie # 11

– Acrylique et huile sur toile.

200 x 200 cm. 2022.

Marie Rauzy

Je peins des fleurs

Le grand bonheur du métier d’artiste est de pouvoir tout essayer, alors, je ne me refuse rien.

Je ne me sens plus de joie # 9

et

Pourquoi peindre des fleurs ? Certainement pour la beauté de la peinture même. Une abstraction en somme.

Pourquoi peindre des gens ? Pour les sentiments qu’ils nous inspirent. Encore une abstraction.

Ce n’est pas le sujet qui importe, mais la façon dont on le traite – Ou l’affection que l’on lui porte.

Les deux mondes #6 – Huile sur toile. 46 x 38 cm. 2019.

Acrylique

huile sur toile. 61 x 50 cm. 2022.

Coiffure – Huile sur toile. 55 x 46 cm. 2019.

Bouquet – Huile sur toile. 40 x 33 cm. 2019.

Souvenir de fleur – Huile sur toile. 27 x 22 cm. 2019.

Manger les ogres

J’ai beau savoir que posséder, consommer nuit gravement à la santé de la nature, il existe une irrésistible séduction de l'accumulation puisqu’il n’y a pas de limite au désir de richesse, semble-t-il. Je pioche dans les magnifiques natures-mortes dont regorgent les musées qui sont souvent d’admirables orgies visuelles, pour rendre cet irrépressible désir.

Il y a pléthore d’émissions de télévision qui nous montrent des cuisiniers, pâtissiers, artisans au travail. Cela regorge de gros plans savoureux, de mies moelleuses, de glaçages luisants, d’abondantes sauces. Ainsi, s’éloigne de moi la faim dans le monde.

Bol attendant – Huile sur toile. 33 x 41 cm. 2023.

Les chiens – Huile sur toile. 150 x 100 cm. 2018.

–

Pains

Huile sur toile. 73 x 92 cm. 2022.

Une envie de religieuse – Huile sur toile. 73 x 92 cm. 2017.

Pomme discrète – Huile sur toile. 30 x 40 cm. 2023.

Pain – Huile sur toile. 38 x 46 cm. 2017.

Baguette – Huile sur toile. 38 x 46 cm. 2017.

Brioche – Huile sur toile. 38 x 46 cm. 2017.

Les deux bonheurs – Huile sur toile. 73 x 92 cm. 2019.

Marie Rauzy

Masques et visages

Du portrait

Je me livre souvent à cet étrange exercice qui consiste à faire le portrait d’un portrait. Je ne peins plus alors une personne mais une œuvre. Je fais le portrait de la peinture même. Cela me permet d’esquiver la question de la ressemblance et du sentiment.

Peut-on parler de portrait en ce cas ? Il s’agit d’idées, de concepts : portrait de la solitude, de la satisfaction, du doute, de la domination, de la liberté. Il y a aussi l’étonnement toujours renouvelé de rendre la réalité avec des touches – des taches – de peinture.

Autoportrait dubitatif – Huile sur toile. 33 x 22 cm. 2018.

Marie Rauzy

Anabel tendre – Huile sur toile. 40 x 30 cm. 2018.

J’embrasse la peinture Rachmaninov – Huile sur toile. 30 x 24 cm. 2021.

Taches – Huile sur toile. 30 x 20 cm. 2017.

J’embrasse la peinture # 2 – Huile sur toile. 30 x 24 cm. 2022.

Les yeux plus grands – Huile sur toile. 24 x 18 cm. 2016.

La laideur cachée – Huile sur toile. 60 x 50 cm. 2015.

Rauzy

Marie

Camouflage – Huile sur toile. 35 x 27 cm. 2022.

J’embrasse la peinture Böcklin – Huile sur toile. 30 x 24 cm. 2021.

Mona le matin – Huile sur toile. 30 x 24 cm. 2019.

Alin – Huile sur toile. 30 x 24 cm. 2012.

J’embrasse la peinture # 1 – Huile sur toile. 30 x 24 cm. 2022.

Nez retroussé – Huile sur toile. 24 x 18 cm. 2016.

Au Museum # 2 – Huile sur toile. 20 x 20 cm. 2016.

De mes amis potentiels # 5 – Huile sur toile. 20 x 20 cm. 2016.

De mes amis potentiels # 4 – Huile sur toile. 20 x 20 cm. 2016.

De mes amis potentiels # 1 – Huile sur toile. 20 x 20 cm. 2016.

J’embrasse la peinture # 4 – Huile sur toile. 40 x 30 cm. 2022.

Vache regardant passer le temps – Huile sur toile. 35 x 27 cm. 2022.

Faire de la peinture au rouleau à pâtisserie occasionne quelques surprises. Il est excitant de trouver un sens, une raison, un usage à ces outils hasardeux. Ils sont utiles pour parler du grand hasard de la vie et leur maniement oblige à une concentration favorable à la créativité.

Marie Rauzy

Parler en couleur # 1 – Huile sur toile.

46 x 55 cm. 2021.

La vie à tire-d’aile

Dégoûter

surprise

Disparition

Huile sur toile. 50 x 50 cm. 2013.

Bec – Huile sur toile. 50 x 50 cm. 2019.

Manger – Huile sur toile. 50 x 50 cm. 2013.

Poire

Huile sur toile. 50 x 50 cm. 2013.

La belle dent

Huile sur toile. 50 x 50 cm. 2013.

Huile sur toile. 50 x 50 cm. 2013.

Surprenante

Huile sur toile. 50 x 50 cm. 2019.

La bouchée – Huile sur toile. 24 x 18 cm. 2016.

Rauzy

Il y a d’abord le plaisir de peindre de belles figures, de s’en approprier les styles. Et puis, l’envie d’escagasser les plus impassibles. À choisir soigneusement les figures les plus sereines, pour ôter toute impression de révolte quand je les violenterai, j’ai fini par comprendre que le sujet qui me travaillait n’était pas la violence, mais son acceptation.

Je parlais de l’obéissance confortable, qui nous évite d’avoir à décider et à réagir – c’est une métaphore sociale, il n’est pas question des violences conjugales qui relèvent de la peur.

Marie

Je crois à la fin du monde

Huile sur toile.

92 x 73 cm. 2012.

Battre avec une rose

J’aime toujours deux choses

Le maximum vital

J’aime toujours deux choses. J’aime le simple et l’excessif, j’aime le calme et la tempête, j’aime l’aigre et le doux, j’aime la peinture baroque et la peinture minimaliste. Alors, je choisis les deux, ainsi, je ne suis jamais déçue. J’aime surtout les paradoxes.

Le privilège d’être femme – Huile sur toile. 150 x 115 cm. 2017.

Le joueur de pipeau – Huile sur toile.

150 x 120 cm. 2017.

Il y avait des animaux

Huile sur toile.

100 x 150 cm. 2018.

Singeries fausses – Huile sur toile.

97 x 130 cm. 2018.

Rêve de cheval – Huile sur toile. 46 x 38 cm. 2020.

L'amour des mauvaises herbes # 3 – Huile sur toile.

38 x 46 cm. 2023.

des mauvaises herbes #1 – Huile sur toile. 38 x 46 cm. 2023.

Marie Rauzy

L'amour

Rêve de chat – Huile sur toile. 50 x 61 cm. 2020.

Une envie de Picasso – Huile sur toile. 100 x 81 cm. 2019.

Marie Rauzy

L’amour de l’art – Huile sur toile. 60 x 50 cm. 2024.

Rêve de singe – Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2020.

Les embêtements

Attention aux chiens

L’empressement canin à adorer son maître même si il le maltraite, m’interroge sur mon propre libre arbitre et mes désirs de liberté.

En tant qu’artiste, je sais combien il est difficile de faire quelque chose de cette largesse qui nous est offerte.

Il peut être bien plus confortable d’avoir un cadre imposé, des horaires, des tâches à effectuer.

Les endormis – Huile sur toile. 50 x 70 cm. 2017.

Chiens d’en haut, chiens d’en bas – Stylo bille et marqueur sur toile. 200 x 130 cm. 2016.

Faire un portrait de chien, c’est comme faire le portrait d’un ami, mais il ne dira rien si vous le ratez.

Dans les tableaux, il y a des chiens partout, au pied des hommes. Il y a parfois des moutons aussi.

Scène avec chien # 5 – Huile sur toile. 92 x 73 cm. 2023.

Scène avec chien # 4 – Huile sur toile. 92 x 73 cm. 2022.

Portrait, encore

La vie à tire-d’aile

Scène avec chien # 1 – Huile sur toile. 92 x 73 cm. 2022.

Si le chien voulait être libre, il mordrait la main qui tient la laisse

Inspiré des lances de la Bataille de San Romano , de Paolo Uccello, j’ai enchaîné les chiens et pris des libertés avec la rythmique des laisses.

Si les chiens voulaient être libres, ils mordraient la main qui tient la laisse # 2 – Huile sur toile. 130 x 97 cm. 2021.

Si les chiens voulaient être libres, ils mordraient la main qui tient la laisse – Huile sur toile. 200 x 125 cm. 2021

Dormir sur ses deux oreilles – Acrylique et huile sur toile.

130 x 200 cm. 2014.

Si le chien voulait être libre, il mordrait la main qui tient la laisse – Acrylique et huile sur toile. 190 x 130 cm. 2023.

En croire ses yeux – Acrylique et huile sur toile. 100 x 150 cm. 2014.

Marie Rauzy

Pégase sans ailes – Huile sur toile.

150 x 150 cm. 2023.

Marie Rauzy

Avion et cheval – Huile sur toile.

130 x 150 cm. 2014.

Sous les jupons – Huile sur toile. 150 x 115 cm. 2015.

Battre la campagne – Huile sur toile. 150 x 100 cm. 2016.

Rauzy

Si j’aime tant peindre le Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard de David, dont il a lui-même fait plusieurs versions, ce n’est pas tant pour la beauté de la peinture, que du sentiment de toute puissance qui s’en dégage et qui, associé à un paysage, l’écrase aussitôt. Saccageant une plaine, au milieu d'une échappées de libres chevaux ou les retenant avec poigne, il use du charme perfide du pouvoir.

Marie

Saute pot – Huile sur toile. 100 x 81 cm. 2019.

L’imbécile regarde le doigt

Huile sur toile. 80 x 60 cm. 2023.

Cavalcade contrariée

Vitesse du paysage

Que peins-tu ?

Il m’a longtemps été difficile de répondre autrement que d’un vague : “tout !” En fait, je ne peins pas ces choses mais des rencontres : une scène de bataille et une brioche, Bonaparte et une forêt, la mer et un bol, un footballeur et une vache.

Quel que soit le sujet, je cherche un contrepoint, une note saugrenue pour exprimer l’ambiguïté de mes sentiments : un être vivant ou la nature, je peux les aimer, les craindre et les regarder avec curiosité tout à la fois.

Parfois, je peins n’importe quoi, juste pour découvrir ce qu’il adviendra.

Prendre de la hauteur – Huile sur toile. 100 x 81 cm. 2020.

A proximité – Huile sur toile, 73 x 92 cm. 2020.

Paravent – Huile sur toile. 73 x 92 cm. 2016.

Repousse – Huile sur toile. 73 x 114 cm. 2016.

Marie Rauzy

Les bonnes herbes – Huile sur toile. 73 x 92 cm. 2016.

Le football n’aime pas l’herbe – Huile sur toile. 73 x 92 cm. 2016.

Brise rapide – Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2018.

Marie Rauzy

Paysage instantané # 1 – Huile sur toile.

50 x 70 cm. 2018.

Dépaysage

Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2017.

Marie Rauzy

Il ne se passe pas quelque chose

J’utilise un pinceau large et souple qui floute délicatement ou une spatule en silicone qui écrase et traîne la peinture. Ainsi, je mets à distance. Notre œil, accoutumé au flou par la photo, peut percevoir un certain réalisme à son usage.

Il y a différents flous : de l’objectif, de bougé, du brouillard. Une présence floue peut être d’autant plus insistante qu’elle est perçue plus que vue.

Être flou peut signifier s’effacer. Puis, il y a ce qui est très net.

Paysage confus – Huile sur toile.

100 x 150 cm. 2018.

Lumière rapide

Huile sur toile. 73 x 92 cm. 2016.

Les deux horizons # 3 – Huile sur toile.

50 x 61 cm. 2023.

Les deux horizons # 2

– Huile sur toile.

50 x 70 cm. 2022.

Les deux horizons # 1

Huile sur toile.

50 x 70 cm. 2022.

Marie Rauzy

Petit bois – Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2016.

Chahut # 1

Huile sur toile.

60 x 50 cm. 2020.

Chahut # 2

Huile sur toile. 60 x 50 cm. 2020.

Marie Rauzy

Tendre un perchoir – Huile sur toile. 97 x 97 cm. 2021.

Mouvement de l’air – Huile sur toile. 97 x 130 cm. 2019.

Oisellements

J’ordonne aux nuages

Vivre à tired'aile, c’est accepter que la finitude de notre vie nous oblige à lui donner du sens.

Vivre à tire-d’aile, c’est donner de la légèreté à toutes choses pour prendre le recul qui permet d'envisager les événements à leur juste place.

Vivre à tire-d’aile, ce n’est pas détourner le regard mais apporter la fraîcheur de la tendresse.

Vivre à tire-d’aile, c’est mettre les bouchées doubles et voilà mon programme.

Penser aux bêtes – Huile sur toile. 46 x 55 cm. 2023.

Envol lent – Huile sur toile. 200 x 300 cm. 2019.

La jeunesse a la beauté d’un vol d’oiseau

Huile sur toile.

150 x 180 cm. 2023.

Marie Rauzy

Tendre un perchoir # 6

– Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Tendre un perchoir # 4

– Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Tendre un perchoir # 3

– Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Tendre un perchoir # 10

– Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Tendre un perchoir # 2

– Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Tendre un perchoir # 5 – Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Tendre un perchoir # 9

– Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Tendre un perchoir # 8

– Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

L’oiseau vivant – Huile sur toile. 92 x 60 cm. 2023.

L’envolée # 3 – Huile sur toile. 46 x 55 cm. 2023.

Oisellement # 2 – Huile sur toile. 200 x 70 cm. 2023.

L’envolée # 2 – Huile sur toile. 61 x 50 cm. 2023.

Oisellement – Huile sur toile. 150 x 100 cm. 2017.

Oisellerie – Huile sur toile. 120 x 80 cm. 2020.

La perte de la jeunesse a la beauté d’un vol d’oiseau

La trajectoire idéale d’un vol d’oiseaux, la liberté des rencontres sans collisions, une cohésion du mouvement, je tente de les saisir dans l’imperfection de mes gestes . La vie qui m’habite, je cherche à la partager dans le mouvement de la peinture. Je tends un perchoir à leurs petites pattes en vain.

Le vol des oiseaux a la grâce du temps et de l’espace, sans mesures finies.

L’envolée

Huile sur toile. 80 x 60 cm. 2023.

Les envols – Huile sur toile. 80 x 60 cm. 2023.

Oisellements

Suite de peintures à l’huile

30 x 20 cm, 2023/24, réalisée pour l’exposition au Chateau de Villandry

Tyran tête-police

Manakin auréole 2

Moineau domestique

Manakin à tête d’or

Manakin auréole 1

Grand electus

Moineau domestique

Manakin auréole 1

Marie Rauzy

Manakin tijé

Grande outarde Cacatua leadbeateri

Eurylaime psittacin

Toucan toco

Toucan ariel

Tangara viréon

Coracine chauve Canard

Loriot

Goéland

Alisterus scapularis

Roitelet

Mouette rieuse

Toucan montagnard

Trichoglossus Haematodus

Chardonneret élégant

Coracine rouge

Marie Rauzy

Carouge Loriot

Mésange Mouette

Pionite

Golden

Platycercus. Icterotis

Oriol des campos

Diamant de gould Lys et paquerettes

La vie à tire-d’aile

Passage nuageux – Huile sur toile.

100 x 100 cm. 2023.

Marie Rauzy

Jean Brousse

”Animée d’un grand désir de mer, transportée par le mouvement des vagues qui m’éblouissent, je travaille cette matière liquide et dense”. La mer, tumultueuse et sauvage, sombre et lumineuse à la fois. L’écume gronde. Elle vit. ” L’eau est si belle à peindre” . Entre deux rouleaux, de curieux invités, tels de mystérieux ” hologrammes” , simples dessins, traits discrets ou traces englouties, se marient à la force des vagues. Un enfant, un chien. Un chat se mire soigneusement dans le sable de la plage. Et de vrais personnages se révèlent peu à peu : une toute jeune fille, un groupe de baigneurs insouciants peut-être malgré la menace de l’océan, allez savoir… Et des enfants, souvent, toujours. Une élégante dame crinolinée de bleu surgit et observe. Elle reviendra. Un décor apparaît alors au loin, des taillis et des ronciers piquants, des herbes folles, de celles qui repoussent toujours. On devine une forêt. ”Un chemin de la forêt me traverse et cela me chatouille agréablement”.

Un improbable bouquet de roseaux fragiles émerge et tisse d’étranges masques mangeant les visages de paisibles jeunes femmes, rejointes à nouveau par d’autres enfants, et de fantasques personnages tout droit sortis de la Comedia del’Arte ou d’une quelconque folie caravagesque née d’un éclair d’imagination de l’artiste, d’une vision ou d’un souvenir. Des groupes hirsutes et ricanants se forment, mille mains s’entrecroisent et les enfants reviennent et entament un colin-maillard surréaliste avec des créatures sophistiquées sorties d’un avatar de dix-huitième siècle réinventé. ” Des femmes plutôt privilégiées. Elles personnifient mon rapport de femme blanche, européenne, suffisamment riche, à la misère du monde ” La dame en bleu revient.

Alors surgit la Joconde, inattendue, entourée de jouvenceaux floutés vêtus de pourpoints étincelants qui cède sans prévenir la scène au Roi Soleil en

La vie à tire-d’aile

grande majesté, veillant avec distance et gourmandise sur quelques scènes débridées. ” Son pied écrase le monde avec grâce ” . Puis un long défilé de masques et de coiffes, bigarrées, multicolores, chatoyantes, éclatantes, fleuries et herbues anime un carnaval troublant.

Il précède un enfer interdit, une galerie de portraits grand-guignolesques de femmes et d’hommes, d’animaux déformés, écarquillés, torturés, violentés –” Escagasser les plus impassibles, dommage que je ne puisse pas faire plus mal aux méchants que de les dessiner mal ” heureusement aussitôt remplacés par des visages humains, espérés, mais habités encore par ces délicates silhouettes animalières, ces faux ” hologrammes ” : un chien, un cheval, un chat, un singe... ” L’omniprésence des animaux dans les coins des peintures dit le rapport familier que nous entretenons avec eux ”. L’artiste cherche son chemin entre un idéal impérieux et le réel qu’il faut bien affronter, cette réalité ” vers laquelle je me retourne quand je ne sais plus quoi faire ”... Le manège tourne vite. Un détour par la pâtisserie du coin, histoire de combler la faim qui agace l’artiste, et le cheval espéré apparaît. ” Parfois, il se rebelle. Il y a un étrange sentiment de liberté à voir les chevaux s’ébattre dans les champs clos ”. Monté d’abord par un noble guerrier, un infant, une enfante – autant d’esquisses prometteuses – puis enfin Bonaparte. Le Napoléon de David rejoint Louis XIV, celui de Rigaud dans l’incarnation de la domination, le ”charme perfide du pouvoir ... Une sensation de liberté, de frivolité, de ridicule, de décalage qui relativise le quotidien ”

Un peu de calme s’impose devant tant de péripéties. Perdons-nous dans des landes imprécises, des marais devinés, des ciels tourmentés, mais accueillants où s’épanouissent quelques branchages, des buissons dessinés, des parterres flous, inventés et rassurants. Là nichent et de là s’envolent en bouquets des nuées d’oiseaux échappés de la main d’une fée bienveillante. Leurs plumes chamarrées lui font une robe de lumière. ” Le vol des oiseaux a la grâce du temps et de l’espace ”. Ils se mélangent, ils échangent leurs plumes et le vent les porte vers un ciel bleu, pur et clair qui couve un petit bout de terre, et peut être la mer. ” Vivre à tire d’aile, c’est donner de la légèreté à toutes choses pour prendre le recul permet d’envisager les évènements à leur juste place ”

Marie Rauzy

Pigeons volent – Huile sur toile. 100 x 100 cm. 2023.

Cezanne et moi

Le fait d’avoir un ancêtre peintre, particulièrement célèbre, a-t-il influencé mon choix de carrière ?

En famille, nous parlions peu de lui, riions surtout de l’héritage dilapidé par son fils. Lorsque l’on m’interrogeait sur lui, je répondais que tout le monde en savait plus que moi. Si ce précédent ouvrait le chemin pour devenir peintre, à mes yeux et à ceux de mes parents qui ne m’en ont pas dissuadé malgré leur inquiétude pour mon avenir, voyant l’écueil que serait de se prévaloir d’avoir pour ascendant

l’ancêtre. Mais au contraire ! Savoir qu’une telle liberté, une telle obstination peuvent être couronnées de succès est un incroyable encouragement. Si l’exemplarité devait condamner toute tentative ultérieure, alors, ne faisons plus jamais rien.

Je n’adore pas les héritages, cela rend paresseux et riche. Être descendante ? Je cherche justement le sens de la montée. Je n’ai pas la prétention d’égaler le génie de Cezanne, juste celle de chercher, encore et encore. Si cela vous déplaît, détournez la tête : je n’occupe que deux dimensions du monde.

On me demande immanquablement si dans la famille nous avons encore des tableaux de Paul Cezanne. C’est non !

le grand peintre Paul Cezanne, je l’ai chassé de mes pensées.

Lorsqu’en 2006, la chose fut connue, il est apparu que j’étais censée être écrasée par

Marie Rauzy

Cezanne and me

Having an ancestor who was a painter, particularly famous, did it influence my career choice? In the family, we seldom spoke of him, mostly laughing about the inheritance squandered by his son. When asked about him, I replied that everyone knew more than I did. If this precedent paved the way to becoming a painter, in my eyes and in those of my parents, who didn't dissuade me despite their concern for my future, seeing the pitfall of claiming descent from the great painter Paul Cézanne, I banished him from my thoughts. When, in 2006, the matter became known, it appeared that I was supposed to be overshadowed by my ancestor. Quite the opposite! Knowing that such freedom and such determination can be successful is an incredible encouragement. If exemplarity were to condemn all future attempts, then let's never do anything.

I don't love inheritance, it makes you lazy and rich. Descending? I'm just looking for a sense of ascent. I don't claim to equal Cezanne's genius, just to search, again and again. If this displeases you, look away: I only occupy two dimensions of the world.

I am invariably asked if we still have paintings by Paul Cézanne in the family. The answer is no!

Cezanne et moi

Translations

Page 10

I think like sea and rivers The flow of water slices through the landscape and splits the sky. The elusive density of liquid enchants me with perplexity and leads me to think against the current. Water is so beautiful to paint.

Page 14

Accidents fun

In Weihai, I paint outside. A painting dries on the ground. A toddler as tall as three cats dashes towards his mother and confidently puts a foot on the canvas, slips, tries to get up, slips again. The frantic mother laments the massacre. I reassure her, the canvas, not very successful, has thus found a much higher quality. I add a second cat... who walks on the canvas.

Page 17

China Sea

We are in residence in Weihai, northern China. Driven by a great desire for the sea, transported by the movement of the waves that dazzle me, I've been working on this liquid and dense material for several days. I associate calm beaches it with to accentuate its strength. Today, the sea remains meaningless. I grope. I go for a walk. My friend David Chambard, every day, collects flip-flops washed up by the sea. Suddenly, I have a vision of these little feet emerging from the water like a blanket. The canvas is finished!

Inhabited landscapes

Page 20

Nature's reluctance to line up wisely upsets our good taste. Brambles return, covering and stinging. The grass always grow back, until it obscures the horizon, so we call them weeds. But it's a good thing they resist us. Sometimes there are messes, stains, failures that give more life than an orderly flowerbed. A forest path crosses my body and it pleasantly tickles.

Marie Rauzy

Page 24

The Little Carousel

The carousel spins fast, and life that seemed so crucial is over! But a certain nonchalance keeps the idea of death at bay. Even if this nonchalance, which allows us to live pleasantly, is not without consequences on the state of the world, it's probably fortunate that our body, carnal, animal and firmly grounded on the earth, allows us to enjoy life despite the thousand questions that this precarious state should raise for us.

Page 29

Page 44

Hot pink period Am I revisiting art history? No. If the quality of the painting makes my fingers tingle with the desire to create, it's the emotions I find in it that fuel my inspiration. The magnificence of Louis XIV painted by Rigaud, the rearing spine of Bonaparte's horse by David, the mutinous lightness of Fragonard, all give me strong feelings that I enjoy confronting with other, more familiar universes. They bring a sense of freedom, frivolity, ridiculousness and detachment that puts everyday life into perspective and relativizes it.

Hands on

Painting hands offers a pleasing complexity. The simple inflection of a gesture expresses as much as a face. An outstretched hand can evoke a request, a grip, a slap or a caress.

Page 31

Massacre

Sometimes things go wrong. The meeting doesn't happen. Innocent paintings are slaughtered. Then you have to scrape, abandon the canvas. Then one day, a little girl dear to my heart poses and fixes the painting, fixes the massacre. To achieve my goals, I need each new work to have the spontaneity of a first draft.

Page 34

Indifferent plans

Many of the paintings I choose as models have in common that they depict rather privileged women. They personify my relationship as a white, European, sufficiently wealthy woman to the misery of the world. The difficulty, despite empathy, of truly understanding others. My mind knows so well how to defend itself against the despair of others.

Page 48

His foot crushes the world with grace I can't think of a better metaphor for our nonchalance towards nature than these images of domination. Rigaud's portrait of Louis XIV also plays this role effectively. His foot crushes the world with grace.

Page 51

I think painting is not outdated

In every disaster movie, you'll find carefully saved works of art, especially paintings, carefully rescued, carried away in flight, secured in a bunker. You should see the outraged reactions to the soup thrown at the safety glass covering the masterpieces protected better than life on earth. Yet, it gives an immense emptiness to any artistic work to imagine its futility when one has to fight for a glass of water!

Page 54

Self-portraits with introspection

The blank page has never frightened me, because I immediately scribble something on it. Thus, the page is no longer blank and I can begin the work, which is sometimes to clean up that page. I trust my unconscious, which I've fed richly with daily toil and hazardous experiments, to make sense of the mess.

Page 70

I paint flowers

The great joy of being an artist is being able to try anything, so I don't deny myself anything. Why paint flowers? Certainly for the beauty of the painting itself. An abstraction, in essence. Why paint people? For the feelings they inspire. Another abstraction. It's not the subject that matters, but the way we treat it - or the affection we feel for it.

Eating ogres

Page 74

Despite knowing that owning, consuming seriously harms the health of nature, there's an irresistible seduction of accumulation, since there seems to be no limit to the desire for wealth. I draw on the magnificent still lifes that abound in museums, which are often admirable visual orgies, to render this irrepressible desire. There's a plethora of television programs showing cooks, pastry chefs and craftsmen at work. They're full of tasty close-ups, soft crumbles, glossy glazes and abundant sauces. In this way, world hunger is taken away from me.

Portraiture

Page 78

I often indulge in the strange exercise of painting a portrait of a portrait. I'm no longer painting a person, but a work of art. I paint the portrait of the painting itself. This allows me to sidestep the question of resemblance and sentiment. Is it really a portrait at all? It's about ideas, concepts: portraits of solitude, satisfaction, doubt, domination, freedom. There's also the ever-renewed amazement of rendering reality with touches - spots - of paint.

l enjoy danger

Page 85

Painting with a rolling pin brings about some surprises. It's exciting to find a meaning, a reason, a use for these haphazard tools. They are useful for addressing the great randomness of life, and their handling requires a level of concentration conducive to creativity.

Page 87

Beating with a rose

First, there's the pleasure of painting these beautiful figures, of appropriating their styles. Then there's the desire to irritate the most impassive. By carefully choosing the most serene figures, to remove any impression of rebellion when I mistreat them, I came to understand that the subject I was working on was not violence, but its acceptance. I was talking about comfortable obedience, which saves us from having to decide and react - it's a social metaphor, not a question of domestic violence, which is a matter

Page 88

Vital maximum I always like two things. I like the simple and the excessive, I like the calm and the stormy, I like the sour and the sweet, I like baroque painting and minimalist painting. So I choose both, so I'm never disappointed. Above all, I love paradoxes.

Page 98

Beware of dogs

The canine eagerness to adore its master, even if he mistreats it, makes me wonder about my own free will and desire for freedom. As an artist, I know how difficult it is to make something of this largesse that is offered to us. It can be much more comfortable to have an imposed framework, schedules, tasks to perform.

Page 100

Portrait again

Drawing a portrait of a dog is like drawing a portrait of a friend, but it won't say anything if you miss it. In paintings, there are dogs everywhere, at the feet of men. Sometimes there are sheep too.

Marie Rauzy

Page 104

If the dog wanted to be free, it would bite the hand holding the leash

Freely inspired by the spears in Uccello's "The Battle of San Romano", I chained the dogs and took the liberty of playing with the rhythm of the leashes.

Thwarted cavalcade

Page 113

If I'm so fond of painting David's Bonaparte crossing the Great St. Bernard, of which he himself made several versions, it's not so much for the beauty of the painting, but for the feeling of omnipotence that emanates from it, and which, when associated with a landscape, immediately overwhelms it. Ravaging a plain, amidst escapes of free horses or holding them with a firm grip, he employs the perfidious charm of power.

What do you paint?

Page 114

For a long time, it was difficult for me to answer anything other than a vague: everything!

In fact, I don't paint these things but encounters: a battle scene and a brioche, Bonaparte and a forest, the sea and a bowl, a footballer and a cow. Whatever the subject, I look for a counterpoint, a saucy note to express the ambiguity of my feelings: A living being or nature, I can love, fear and look at with curiosity all at once. Sometimes, I paint anything, just to discover what will happen.

Page 123

There's nothing going on. I use a wide, supple brush that gently blurs or a silicone spatula that crushes and drags the paint. Thus, I create distance. Our eyes, accustomed to blur by photography, can perceive a certain realism in its use. There are different types of blur: lens blur, motion blur, fog blur. A blurred presence can be all the more insistent for being perceived rather than seen. To be blurred can mean to fade away. Then there's what is very clear.

Page132

I command the clouds

To live on the wing is to accept that the finitude of our life forces us to give it meaning. To live on the wing is to give lightness to all things, to step back and see events in their proper place. To live on the wing is not to look away, but to bring the freshness of tenderness. Living on the run means pulling out all the stops, and that's my program.

Page 142

The loss of youth has the beauty of a bird's flight

The ideal trajectory of a bird's flight, the freedom of encounters without collisions, the cohesion of movement, I try to capture them in the imperfection of my gestures. The life that inhabits me, I seek to share in the movement of painting.

I offer a perch to their little feet in vain. The flight of birds has the grace of time and space, without finite measures.

Repères Biographiques

Marie Rauzy vue par Sophie Bassouls, janvier 2024

n Exposition personnelle

n Exposition collective

n Résidence

n Performance

n Tokyo The Obsession Gallery, Ginza 6

n Osaka The Obsession Gallery, Hankyu Men’s n Paris Gal. M.Vitoux, Embrasement

n Samois/Seine Les jardins enchantés

n Paris Petit Palais, Les Soirées dessinées

n Paris Musée Maillol, Les Soirées Dessinées

n Paris Musée des Arts et Métiers, Les Soirées Dessinées

Osaka,The Obsession Gallery

Samois/Seine, Les jardins enchantés

Paris, Petit Palais

La vie à tire-d’aile

n Paris Galerie Marie Vitoux

J’embrasse la peinture

n Paris Musée de la Chasse

Editions du Renard Pâle

n Avignon Musée Angladon

Le Soirées Dessinées

Paris, Galerie Marie Vitoux

Chartrettes, l’atelier

n Tokyo Hillside forum, Marie Rauzy, Unpredictable artist of constant innovation

n Paris Galerie Marie Vitoux, Artistes de la nouvelle scène

n Paris Petit Palais, Les Soirées Dessinées

Tokyo, Hillside forum

La vie à tire-d’aile

n Tokyo The Obsession Gallery

n Sendai The Obsession Gallery

n Guangzhou Sissi Lei gallery

n Shanghai Modern Studio

Œuvres à 4 mains

n Roanne Médiathèque Ceci est mon corps

n Kyoto The Obsession Gallery

n Paris Area, Lis et rature

Guangzhou, Sissi Lei gallery

Sendai, The Obsession Gallery

Shanghai, Modern Studio

Paris, Galerie Area, Lis et rature

n Tokyo The Obsession Gallery

n Shenzhen Merchants Bank et Beijing

Art Space, Glance back (avec Cheung Chiwai)

n Paris Orangerie de Sénat, Buveuse d’images

n Aachen Raumplan, Emotion #2

n Paris Gal. M.Vitoux, Impromptus

n Le Lonzac L'épicerie, Animalia

n Guangzhou Travail à 4 mains (avec Cheung Chiwai)

n Chambon-/-Lignon Parc International Cévenol

n Saint-Etienne Biennale de Design, Equi-libre

n Weihai Mer de Chine

n Paris Musée du Luxembourg

Les Soirées Dessinées

n Avignon Musée Angladon

Les Soirées Dessinées

2019

Weihai, Résidence

Paris, Orangerie du Sénat

Shenzhen, Merchants Bank

Shenzhen, Beijing Art Space

n Lille Gal. F. Storme

Carte blanche à Alin Avila

n Guangzhou

C. A. C. S.-F.,

Cheung Chiwai - Marie Rauzy

n Paris Gal. M. Vitoux

Les 30 ans de la galerie

n Paris Musée du Luxembourg

Les Soirées Dessinées

Cheung Chiwai et Marie Rauzy

n Shunde Musée Chow Tai Fook

n Guangzhou Gal. Chow Tai Fook, Nous deux

n Longhai Céramique, un langage universel

n Paris Gal. M. Vitoux, Regards

n Paris Musée Jacquemart-André

One is all, all is one, Fashion awards

n Paris Area, Bon'Anniv

n Le Chambon-/-Lignon Fan Club

n Paris Mairie du Xe, China 10

Guangzhou, Gal. Chow Tai Fook, Nous deux

Longhai, Musée de la cramique

A Longhai

Guangzhou, Gal. Chow Tai Fook, Nous deux

La vie à tire-d’aile

n Shanghai Centre d'art Zhangliyuart

n Ningbo Art Fair

n Ningbo Spiritual memory

n Paris Galerie Area, Comme un

n Xiamen International Art Amoy Art Fair Néoperception Love Unknown

n Paris Sotheby's, 15 années d'édition du Renard Pâle

n Paris Mairie du Xe, China 10

n Paris Gal. Marie Vitoux, Éclaircie

n Le Havre Dessin quotidien #2

n Dezhou Résidence

n Lishui China Sketching forum

n Shunde Musée Chow Tai Fook, Hello 2017

Lishui, China Sketching forum

Paris, Mairie du Xe, China 10

Shunde, Musée Chow Tai Fook, Hello 2017

Shunde, Musée Chow Tai Fook, Hello 2017

n Guangzhou C.A.C.S.-F., Club France-Chine

n Paris Gal. M. Vitoux, La vie à tire-d'aile

n Paris Galerie Area, Peindre et repeindre

n Shunde C.A.C.S.-F., Nous deux

n Guangzhou École des Beaux-Arts,

n Hangzhou International Art Fair, Xihu link

n Shenzhen Espace Timi

n Kunming International Culture Exhibition

n Changsha Hunan International Art Fair

n Xiangxi Beaux-Arts de Xiangxi

n Chambon/Lignon Parc International Cévenol

Shunde, C.A.C.S.-F., Nous deux

Paris, Galerie Area, Peindre et repeindre

La vie à tire-d’aile

n Paris ESCP, International Business School Network

n Marseille Collège Gaston Defferre, Présence animale

n Honfleur Grenier à Sel, invitée d'honneur de Contre Courant

n Beijing National Art Museum of China, Chifra

n ShenZhen Guangshanyue Art Museum, Chifra

n ChongQing Chong Qing Fine Art Museum, Chifra

n Changsha Commémoration des 50 ans des relations diplomatiques entre la Chine et la France

n Guangzhou East Cost hotel

n Paris Heartgalerie, Petits formats

n Paris Galerie Marie Vitoux, Human Nature

n Marseille Galerie du Rempart, Présence animale

n Paris Galerie Area, Les soirées dessinées

Guangzhou, East Cost hotel

ChongQing, Chong Qing Fine Art Museum, Chifra

Paris, Galerie Area, Les soirées dessinées

n Marseille Pavillon M, Marseille Capitale européenne de la culture

n Paris Gal. M. Vitoux, Flou d'immobilité

n Paris Champs-Elysées, Chifra

n Allauch 4em Biennale d’Art Contemporain

n Marseille Galerie Caroline Serero

Paris, Galerie Marie Vitoux

Paris, Champs Elysées, Chifra

Paris, Champs Elysées, Chifra

La vie à tire-d’aile

n Paris Galerie Area, Le couple à l’œuvre

n Paris Gal. M. Vitoux, Passeur de l'Art Contemporain Nouvelle Génération

“Passeurs de l’Art Contemporain” Nouvelle Génération

n Paris

Gal. M. Vitoux, Voyager près

n Saint-Étienne La Serre, Des cirques

n Paris

Artcurial, éditions du Renard Pâle

n Allauch Musée, Petits miracles à Mexico

n Anvers Galerie Molensloot

La vie à tire-d’aile

n Marseille Théâtre Toursky, Refusons de mourir

n Liège Galerie Saint Remy

n Gerberoy Venir à bout du chemin

n Beijing Musée de l'Urbanisme, Salon des Artistes Européens

n Belgique Gand, Lineart, Galerie Saint Remy

2009

n Paris Galerie area, La fameuse souplesse féminine

n Gerberoy Dans le grand catalogue humain

n Paris Gal. M. Vitoux, Féminin pluriel

n Paris Gal. M. Vitoux, Hommage à Ben Ami Koller

n Paris Galerie Area, Feminin pluriel

n Beijing Cité Interdite, Salon des Artistes Européens

2008

n Paris Gal. M. Vitoux, Marie Rauzy

n Le Havre II Biennale d’Art Contemporain

n Beijing Cité interdite, Salon des Artistes Européens

n Marseille C.C.I. Marseille Provence

2007

n Mouscron Artenco Gallery

n Paris Galerie Area, Vous avez 4 nouveaux messages

n Dammarie/Lys Salon d'Art Contemporain (prix Molinari)

n Paris Gal. M. Vitoux, Insoumis

2006

n Paris Gal. M. Vitoux, Splendeur de la misère

n Aix-en-Provence Galerie C. Laurin, La peinture, c’est salissant

n Aix-en-Provence Galerie Susini, Le marchand est passé

n Toulouse Galerie Carpe Diem, L’échelle humaine

n Paris Gal. M. Vitoux, Incertitude des corps

n Paris Gal. M. Vitoux, Dessins

n Saint-Riquier Musée Départemental, Paysages en bataille

n Aix-en-Provence Gal. de la Prévoté, 16 artistes contemporains revisitent les Grandes Baigneuses de Cézanne 2005

n Toulouse Galerie Carpe Diem, Un monde fou

n Paris Gal. M. Vitoux, L’enfance de l’art

n Saint Cyprien Vénus en Périgord

n Paris La Réserve d’Area, area revue)s(, Vénus

n Paris La Réserve d'Area, Libertins libertines

2004

n Lille Art Event, Lille 2004, La vie de Patachon

n Paris Gal. M. Vitoux, Traces d'humanité 2003

n Paris Gal. M. Vitoux, Présences 2002

n Paris Heartgalerie, Voyons près

n Paris Gal. M. Vitoux, Les présents, les absents et les autres

n Paris La Réserve d'Area, L'invention amoureuse 2001

n Paris La Réserve d'Area, L’œil écoute 2000

n Paris Galerie Marie Vitoux, Nouvelles sorcières

n Dammarie/Lys Salon d'Art Contemporain 1999

n Paris Gal. M. Vitoux, Je me déshabille pour sortir

n Paris Galerie Area, Mon beau sapin

1998

n Ville Marie Biennale d'Art Miniature

Marie Rauzy

n Paris Gal. M. Vitoux, 10 ans de galerie

n Paris Salon Comparaison 1997

n Paris Gal. M. Vitoux 1996

n Paris Galerie Area, Parlez-moi d'amour

n Ville Marie Biennale d'Art Miniature

n Paris Galerie Marie Vitoux, Animalité 1995

n Aix-la-Chapelle Raum Plan Emotion

n Paris Gal. M. Vitoux, Peintures

n Barbizon Galerie Got

n Paris Galerie Marie Vitoux, Tondos

n Paris Salon Comparaison 1994

n Paris L'Art s'affiche

n Neuilly Espace Louis Havas

n Deauville Courant d'Art

n Paris Gal. M. Vitoux, Verticales

n Paris Gal. M. Vitoux, Livres objets, papiers d’artistes 1993

n Paris Gal. M. Vitoux, Peintures

n Barbizon Galerie Got

n Paris SAGA, Grand Palais, Galerie Area

n Paris Gal. M. Vitoux, 20 artistes, 20 critiques

n Toulon Musée, Eloge de la peinture 1992

n Genève Europ’Art, Galerie Marie Vitoux

n Paris Gal. M. Vitoux, Le double

n Barbizon Galerie Got

n Paris Salon Comparaison 1991

n Paris Gal. M. Vitoux, Perdre la face

n Paris Musée des Hôpitaux de Paris, Le Sang

n Paris Galerie Marie Vitoux, Portraits de mains 1990

n Créteil Maison des Arts

n Rouen Galerie Étant Donné

n Paris Galerie Marie Vitoux, A corps perdu

n Le Blanc MAC 2000 en Brènne 1989

n Paris Grand Palais, MAC 2000

n Gand Lineart 89, Galerie Area

n Rouen Galerie Étant Donné 1988

n Paris Grande Masse des Beaux-Arts, Les faces cachées

n Paris Salon des Réalités Nouvelles 1987

n Paris Maison des Beaux-Arts

n Brême Centre culturel

n Berlin Galerie Pick und Fein, Neger

Monographies

2024

La vie à tire d’aile

Textes de Marie Rauzy

Alin Avila et Jean Brousse

176 pages

Area Paris éditeur

2015

Peindre et repeindre

Textes de Marie Rauzy

172 pages

Area Paris éditeur & Centre d'Art

Contemporain Sino-Français

2006

La peinture c'est salissant

Textes de Marie Rauzy

256 pages

Area Paris éditeur

Ouvrages pédagogiques

2020

Le Stylo 3D

Dessiner à plat et en volume

Labo Ulisse

Vigot Editeur, Paris

2019

Couper, coller, dessiner

100 projets pour expérimenter, rêver, créer avec vos enfants

Vigot Editeur, Paris

Rauzy

Editions

2021

Désherber

Texte de Corinne Perreaut

Renard Pâle éditeur

2020

Lis et Rature

Textes de Marie Rauzy

Collection Ad positum

Area Paris éditeur.

2019

Poésie du Métropolitain

Poèmes d’Edgar Morin couverture

Editions Area, Descartes & Cie

2018

Les recettes du jardin des ânes à Avrilly

Renard Pâle éditeur

2017

Bon’anniv

Texte de Jean Brousse

Area Paris éditeur

2016

Des clartés à vous rendre fou

Texte de Régine Detambel

Renard Pâle éditeur

Comme un N°1

Textes de Pierre Vavasseur

Avec Laurent Betremieux et Sophie Sainrapt

Area Paris éditeur

2010

Phylactère

Texte de Giovanna

Préface Alain Jouffroy

Renard Pâle éditeur

Revue Santé Mentale

2006

Campagne solidaire

Texte de Michel Curade

2002

Area revue)s(

2000

Les Saisons de la Danse

1998

La vie de Patachon

auto édition

1997

Almanach érotique

Editions Méréal

1996

Parlez-moi de l’amour

Texte Jacques Serguine

Collection Yeo-literrature

Area Paris éditeur

1993

Comprenons l’inconnu

Texte Jacques Serguine

Collection Yeo-literrature

Area Paris éditeur

Marie