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CULTURE: LA DANSE POUR LA PLUIE

Le rainmaking est un rituel de modification du temps qui tente d’invoquer la pluie.

Parmi les exemples les plus connus de rituels de modification du temps, on trouve les danses de la pluie nord-américaines, historiquement pratiquées par de nombreuses tribus amérindiennes, notamment dans le sudouest des États-Unis. Certains de ces rituels de modification du temps sont encore pratiqués aujourd’hui.

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Julia M. Buttree (l’épouse d’Ernest Thompson Seton) décrit la danse de la pluie des Zuni, ainsi que d’autres danses amérindiennes, dans son livre The Rhythm of the Redman. Des plumes et des turquoises, ou d’autres objets bleus, sont portés pendant la cérémonie pour symboliser respectivement le vent et la pluie. Les détails sur la meilleure façon d’exécuter la danse de la pluie ont été transmis par la tradition orale. Dans une sorte de météorologie primitive, les Amérindiens du Midwest des États-Unis modernes ont souvent suivi les schémas météorologiques connus tout en proposant aux colons d’exécuter une danse de la pluie en échange d’articles à troquer. Cette pratique est particulièrement bien documentée chez les tribus indiennes Osage et Quapaw du Missouri et de l’Arkansas. La pluie est une préoccupation centrale des sociétés africaines qui en dépendent pour leur subsistance et celle de leurs animaux. Le pouvoir de faire pleuvoir est généralement attribué aux rois africains. Dans un certain nombre de sociétés africaines, les rois qui ne parvenaient pas à produire la pluie attendue couraient le risque d’être des boucs émissaires et tués par leur peuple. Un monarque célèbre qui fait pleuvoir est la Reine de la pluie de Balobedu, en Afrique du Sud.

Les danses tribales de la pluie sont exécutées pour s’assurer que la pluie arrive. Les peuples connus pour avoir fait des danses de la pluie sont les tribus du désert du Sahara et de l’Éthiopie.

Chine

Les chamans Wu de la Chine ancienne pratiquaient des cérémonies sacrificielles de danse de la pluie en période de sécheresse. Les Wu servaient autrefois d’intermédiaire avec les esprits de la nature censés contrôler les pluies et les inondations. Les chamans devaient effectuer une danse épuisante à l’intérieur d’un cercle de feu jusqu’à ce que, transpirant abondamment, les gouttes de transpiration tombant produisent la pluie désirée.

Europe

Caloian, Dodola et Perperuna/Paparuda, entre autres termes, font référence à une famille de rituels slaves et roumains de fabrication de la pluie, dont certains ont survécu jusqu’au 20e siècle.

Qui suit les traces de son père apprend à marcher comme lui.

FYT

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Ce que le vieux voit assis, le jeune ne le voit pas debout.

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