FFL_Bulletin 72_Décembre2022_FR

Page 1

© FFL °72 DÉCEMBRE 2022 (+352)44 66 06-1 info@ffl.lu www.ffl.lu 204, route d’Arlon L-8010 Strassen CE SONT LES GESTES INDIVIDUELS, DES MILLIONS DE FOIS RÉPÉTÉS, QUI METTRONT ENFIN L'HUMANITÉ EN MARCHE - Raoul Follereau

LU38 0019 1100 2081 3000 SOMMAIRE 4 Réduire la fracture numérique 5 Se former pour ne pas être exploité 6 Protéger les enfants au Bénin 7 Innover en milieu rural 8 Missions 2022 - Côté d'Ivoire 9 Témoignage: Kolo, l'enfant des rues 10 Missions 2022 - Bénin 11 Porter un handicap et subir l'exclusion

WWW.FFL.LU (BCEELULL)

Vous avez fait un don à la fondation, et pour cela, merci du fond du coeur !

Saviez-vous que tout don est déductible fiscalement ?

Vous recevez dès lors un certificat de don qui pourra servir de justificatif pour votre déclaration d'impôts.

« Parce que chaque donateur a le droit de savoir comment est dépensé son argent et s’il est bien géré. »

IBAN Comment soutenir nos actions ? 204, route d’Arlon L-8010 Strassen Tél. : 44 66 06-1 E-mail : info@ffl.lu www.ffl.lu Impression : Print Solutions Distribution : INSIDE

BUREAU PERMANENT

Conny Reichling, Laila Agouni, Lara Beauguerlange, Céline Boudjemadi, Clémentine Gloire, Naristé Grün-Sonunbekova, Fabian Martin et Gregory Monaco.

Pour toute information : finances@ffl.lu | 44 66 06-52
CONSEIL D’ADMINISTRATION (de gauche à droite) M. Jean Hilger (Président), M. Jean-Luc Pauly, Mme Marie-Thérèse Ney, M. Jean Smit, M. Georges Keipes, M. Julio Nerin (Vice-Président), Mme Anne Majerus, Mme Brigitte BontempsLoschetter et M. Paul-Marie Majerus.

Le contexte géopolitique mondial inquiète ; force est de constater la tendance au repli sur soi de nombreux pays. Les crises qui se succèdent étiolent la confiance des populations envers leurs gouvernements. Dans ce monde où l’information s’échange de manière instantanée, où les individus peuvent s’informer et communiquer de manière locale comme globale, les divisions et la polarisation sociale s’accentuent.

Pourtant, dans ce monde en constante évolution, malgré ce repli et la polarisation des opinions, il est évident que nous tendons à aller vers une société globalisée, notamment pour le partage des ressources naturelles, et cette interdépendance entre les nations et les peuples du monde est irréversible. Et c’est ainsi que nous pourrons répondre autrement aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, qu’ils soient politiques, économiques ou environnementaux.

Permettre le respect des droits humains fondamentaux à des communautés qui vivent à des milliers de kilomètres a un impact local évident mais un impact global également : promouvoir les droits humains pour tous c’est favoriser l’émergence de sociétés plus justes et plus stables.

Ce que nous faisons depuis plus de 55 ans, c’est aussi croire en cela, et y participer concrètement

Rien que ces 10 dernières années, nous avons soutenu la construction de 44 centres de santé, 14 maternités, 2 centres de formation professionnelle, au Mali, au Bénin, au Togo, au Burkina Faso et en République Démocratique du Congo. Sans compter les dizaines d'actions de sensibilisation, de soutien, et d'accompagnement qui sont certes moins visibles qu'un bâtiment sorti de terre mais tout aussi nécessaires et assurément indispensables.

Ces chiffres sont importants, ils rendent compte des réussites, des travaux accomplis, et nous en sommes fiers, comme vous pouvez l’être, vous qui nous soutenez depuis toujours.

Derrière ces chiffres il y a des histoires, humaines, personnelles, comme celle de cette petite fille, qui se nomme Oriane, en couverture de ce bulletin. La photo a été prise lors de la célébration de la journée de l’Enfant Africain et elle est vêtue des habits traditionnels. Oriane fréquente la Maison de l’Enfance, qui vient en aide aux enfants des rues, enfants vulnérables et/ou orphelins de la région de Bouaké, en Côte d’Ivoire. Grâce à l’appui fourni, Oriane a pu reprendre le cours de sa scolarité, recevoir les soins médicaux dont elle a besoin, évoluer dans un cadre épanouissant et entrevoir un avenir plus serein.

De par notre engagement et nos actions, nous contribuons à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables dont les droits fondamentaux ne sont pas respectés : donner accès aux soins de santé, donner accès à l'éducation et la formation professionnelle, protéger des violences et de l'exploitation.

Nous n’allons pas arrêter, nous n’allons pas ralentir dans nos efforts, nous n’allons pas nous satisfaire après chaque maternité, après chaque centre de formation construit, après chaque femme ou fille prise en charge pour avoir subi une forme de mutilation génitale ou chaque enfant accueilli et provenant de la rue. Bien sûr, dans ces moments, nous avons le sentiment d’avoir accompli ce pour quoi nous travaillons. Et dès le lendemain pourtant, ce sont d'autres défis qui nous attendent, d'autres projets à mener à bien pour que là où nous intervenons, les jeunes aient des perspectives d’avenir professionnel, les communautés aient accès aux soins de santé et les droits des femmes et des enfants soient respectés.

Nous avons tellement à dire, tellement à partager, d’abord pour que vous sachiez à quel point vos dons sont inestimables, mais aussi pour vous montrer que la lutte contre toutes les formes d’exclusion est encore et toujours d’actualité.

Alors, du fond du cœur, Merci.

“EDITO

Mind The Gap a pour objectif de réduire la fracture numérique entre les pays du nord et ceux du sud, en collectant auprès des entreprises présentes à Luxembourg du matériel informatique qui sera reconditionné et redistribué dans les écoles et collèges éligibles au Bénin et au Togo. Le projet est largement soutenu par plusieurs sociétés et partenaires, qui depuis 2011, font don d’ordinateurs de bureaux, de laptops, d’écrans et accessoires informatiques.

Ces ordinateurs, une fois réceptionnés par nos partenaires R-FFL au Bénin et AAT-FFL au Togo, sont utilisés par les écoliers pour leur permettre d’appréhender l’outil informatique et ainsi contribuer à améliorer la qualité de l’éducation et de la formation professionnelle.

Bénin et Togo R-FFL
FRACTURE
Depuis 2011 : 1184 Laptops 2578 Unités centrales 3189 Écrans B.E.I. SPUERKEESS Creos Deloitte E.B.R.C. Foyer Raiffeisen SES Société Générale Streff Interessé(e)par le projet Mind The Gap Contactez-nous?: mecenat@ffl.lu - 4 -
et AAT-FFL RÉDUIRE LA
NUMÉRIQUE
ENGAGEMENT & COLLECTE AUPRÈS DE NOS PARTENAIRES 1. STOCKAGE & EXPÉDITION VERS LE BÉNIN ET LE TOGO 2. VÉRIFICATION DU MATÉRIEL ET LIVRAISON DANS LES ÉCOLES 3.
Grâce aux entreprises donatrices et à nos partenaires, ce sont plusieurs dizaines d’écoles qui ont pu recevoir du matériel informatique qui a été utile à des centaines d’écoliers rien que ces 3 dernières années.

SE FORMER POUR NE PAS ÊTRE EXPLOITÉ

APPUI À L’INSERTION SOCIO-ÉCONOMIQUE DES ENFANTS VICTIMES DE TRAFIC ET DES JEUNES DÉFAVORISÉS ET DÉSCOLARISÉS.

C’est dans la région des Plateaux, et plus précisément dans le quartier Kpassa-Kopé de la commune d’Anié que nous préparons la construction du futur centre de formation professionnelle, dans le but de soutenir les familles en difficultés, lourdement touchées par la précarité et qui ne peuvent plus faire face aux besoins essentiels d’alimentation, de santé, d’éducation.

Les conséquences de cette paupérisation croissante sont la déscolarisation, l’exode rural, le trafic et le travail des enfants, l’exploitation sexuelle des jeunes filles, et plus globalement les enfants qui finissent par vivre dans la rue.

ANIÉ

Bien que jusqu’à présent nous intervenions plutôt sur le volet de la santé au Togo, via la construction de centres de santé et le renforcement de l’hygiène, nous avons décidé, avec notre partenaire local AAT-FFL, de la construction de centre, afin qu'il contribue à la formation et l’insertion socio-économique des enfants victimes de trafic, des jeunes défavorisés et déscolarisés de la préfecture d’Anié.

Ce projet sera composé de plusieurs ateliers de formation professionnelle. Un forage pour alimenter le centre en eau potable est en cours de réalisation. La première année, le centre va bénéficier à 60 filles et garçons, et qui seront formés sur une période de 3 ans dans les ateliers de couture, de menuiserie aluminium et de coiffure.

- 5EN SAVOIR PLUS SUR LES PROJETS DE FORMATION PROFESSIONNELLE :
"AU TOGO, 76% DES JEUNES DÉCROCHENT APRÈS L’ÉCOLE PRIMAIRE"

Ce qu’on aimerait, c’est que les enfants puissent tous exploiter leur potentiel… à l’école !

Pourtant à l’heure actuelle, « exploiter » a une toute autre signification pour nous lorsque nous luttons contre la traite des enfants au Bénin.

Depuis 2006, la Fondation, en collaboration avec son partenaire local R-FFL s’engage dans la protection des enfants contre la traite et les violences de manière générale, pour leur offrir la possibilté d'avoir un futur.

Par son engagement, la fondation tente de contribuer à garantir le droit des enfants à la santé, à l'éducation et à la formation professionnelle :

PROTÉGER LES ENFANTS AU BÉNIN LUTTE CONTRE LA TRAITE HUMAINE

EN RENFORÇANT LA PROTECTION DES ENFANTS CONTRE LA TRAITE ET LES VIOLENCES SEXUELLES

• Par l’interception et la prise en charge de 150 enfants victimes de traite ou d’exploitation chaque année ;

• Par la formation de 16 comité de lutte contre la traite des enfants ;

• Par de larges programmes de sensibilisation des communautés ;

• Par l’appui en kits scolaires pour 560 enfants à risque ;

• Par la création d’espaces dédiés à l’accueil de la petite enfance.

EN RENFORÇANT L’ACCÈS AUX SERVICES SOCIAUX ET JUDICIAIRES

• 1640 enfants à risque ou victimes de traite bénéfiieront d’un appui entre 2021 et 2023.

• Le taux de scolarisation des enfants est maintenu au moins à 80%.

EN LUTTANT CONTRE UNE DES CAUSES PREMIÈRES : LA PRÉCARITÉ

• Par la dotation en équipements à 10 groupements familiaux, afin de renforcer le rendement de leurs activités.

- 6 -
Borgou - Donga, Bénin. R-FFL

INNOVER EN MILIEU RURAL POUR VIVRE MIEUX

LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ EN RENFORÇANT LES PRODUCTEURS LOCAUX.

Le secteur agricole est l’une des premières sources de revenus au Bénin. En zone rurale, le manque de moyens, d’accès à des formations spécialisées et d’équipements, empêche les petites structures familiales, de réaliser la pleine exploitation des ressources naturelles à disposition ainsi que la transformation de leurs produits.

Les jeunes en quête d’autonomie financière se dirigent alors vers les villes pour trouver un emploi, au détriment du développement de leur village qui détient pourtant un réel potentiel agricole

Pour pallier les départs des plus jeunes et optimiser la production locale, nous avons, grâce à une nouvelle collaboration avec l’ONG Alternative Verte, appuyé ce projet de promotion des emplois ruraux destiné aux jeunes, aux femmes et aux coopératives exerçants dans la culture d’ananas et de produits maraichers dans la commune de Tori-Bossito, au Sud du Bénin.

En renforçant les savoir-faire en agriculture, grâce notamment à des techniques innovantes, et en développant les compétences en gestion, au travers de formations, de coaching en entrepreneuriat et de mise en réseau, ce projet, en plus de dynamiser les revenus issus de l’agriculture, permettra le développement du tissu économique local et sera donc créateur d’emplois.

Afin d’assurer les besoins en formation des bénéficiaires du projet, nous construirons à moyen terme un centre d’immersion aux métiers agricoles qui assurera l’enseignement de 50 apprenants par an en pisciculture, en maraichage et en agriculture intensive. Ces méthodes favorisent un meilleur rendement sans surexploiter les sols.

Renforcer les capacités de la population, pour lui permettre de transformer ses produits et de passer d'une agriculture de subsistance à une activité génératrice de revenus : l’impact économique local est réel.

Le chômage chronique en milieu rural incite les jeunes à migrer vers les villes en quête d'emploi. Selon des recherches récentes du Fonds International pour le Développement Agricole, ce sont les femmes qui assurent la majeure partie de la production vivrière sur le continent africain. Cette formation vient renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes et des femmes en milieu rural pour favoriser leur autonomisation et leur insertion dans les métiers d’agrobusiness.

Tori-Bossito, Bénin R-FFL avec Alternative Verte
- 7 -
Rencontre entre l'équipe du Luxembourg et les bénéficiaires du projet en juin 2022 Visite du futur site d'implantation du Centre d'Immersion aux Métiers Agricoles lors de la mission de juin 2022 © FFL
Alain AGUIDA, Coordonnateur de l’ONG Alternative Verte

MISSIONS 2002 - CÔTE D'IVOIRE

Côte d'Ivoire, Bouaké

Association de la Maison de l'Enfance (AME)

Visite de la Maison de l’enfance de Bouaké, seule structure qui permet l’accueil des enfants des rues dans cette ville marquée par des années de conflits armés, comptant plus d’habitants que le GrandDuché et qui garde cependant des allures de village.

Une équipe éducative composée d’éducateurs, de professeurs, de psychologue ou encore d’assistants sociaux se relaient jour et nuit pour assurer leur suivi et garantir leur bien-être.

La FFL soutient un centre de formation professionnelle, dédié aux jeunes filles précarisées de la région enclavée de Kaloukro. La problématique des grossesses précoces est particulièrement alarmante dans la région, la plupart des filles étant amenées à suivre la formation tout en s’occupant de leur(s) bébé(s).

AU

MOIS D’OCTOBRE, UNE ÉQUIPE LUXEMBOURGEOISE S’EST RENDUE AU CŒUR DE LA CÔTE D’IVOIRE, À BOUAKÉ, POUR SUIVRE LES DEUX

PROJETS

SOUTENUS PAR LA FFL.

75 enfants transitent chaque jour par cette « maison » et sont pris en charge, accompagnés, rescolarisés ou formés selon leur âge. L’épanouissement des enfants, malgré leur parcours difficile, est palpable dès l’entrée dans la cour.

Sur base de ce constat, la FFL a financé la construction d’une garderie, qui permettra aux jeunes de suivre la formation dans de bonnes conditions, en sachant leurs enfants en sécurité. Une maman formée est une maman qui pourra offrir un meilleur avenir à son enfant.

Cette visite à Bouaké a permis de consolider notre compréhension des contraintes et enjeux liés aux projets que nous soutenons. Nous avons pu constaté l’engagement constant et considérable des partenaires et équipes éducatives sur place. Les résultats obtenus grâce au travail de chacun sont encourageants, mais les besoins restent nombreux dans la zone. Nous avons identifié des volets à renforcer au sein des projets existants, mais aussi de nouvelles activités à développer.

Clémentine Gloire, Chargée de projets

- 8 -
Conny Reichling, directrice de la FFL, et Clémentine N’Guessan Affoué, directrice du centre de formation, lors de l’inauguration de la garderie.

TÉMOIGNAGE : KOLO, L'ENFANT DES RUES

Kolo : Je suis Mr Kolo, je viens d’un très petit village du nord de la Côte d’ivoire. J’étais comme on dit un « enfant de la rue » Et j’ai été accueilli ici … Et aujourd’hui je témoigne pour dire merci, vous avez fait quelque chose de colossal dans la ville de Bouaké.

Quand j’étais petit j’allais à l’école, je vivais avec mon père, mes frères et sœurs et 2 mamans (famille polygame). L’autre femme de mon père ne m’aimait pas et me menait la vie dure, tellement que j’ai dû fuir la maison.

Voilà comment je me suis retrouvé dans la rue. Et quand je dormais dans la rue, je me promenais pour trouver des restes à manger. Le soir on trouvait un morceau de carton et puis un mettait les pieds dans un sac, voilà comment on se couchait. Parfois on volait aussi, pour essayer de revendre et avoir un peu d’argent. On faisait tout ce qu’on pouvait. On était quand même un peu violent, et contre nous-même aussi.

Un jour je me suis retrouvé ici à Bouaké, et on m’a attrapé parce que j’étais petit et tout seul et ils m’ont mis derrière les barreaux. J’ai fait connaissance avec d’autres enfants des rues et puis quand je suis sorti je me suis fait d’autres camarades dans la ville de Bouaké. Plus tard un monsieur qu’on appelait l’assistant social est venu échanger avec nous, une première fois. Il nous parlait d’une maison, cette maison de l’enfance, et lui il y travaillait. Il venait nous expliquer les dangers de vivre dans la rue.

FFL : Ah oui il faisait une tournée des rues ?

Kolo : (rires) oui aujourd’hui je sais que c’est une tournée des rues! Et puis il nous a envoyé dans cette maison, ici. Ils ont tout fait pour moi Avec le temps j’essayais de les aider dans leurs tâches, j’allais au courrier, etc. J’étais en sécurité au moins et le soir j’avais de quoi manger.

Et puis la guerre est arrivée, et beaucoup d’adultes ont fui Bouaké, c’était le chaos, il y ‘avait des agressions, des viols. Alors quand les ONG sont arrivées pour aider la population et que j’étais un des rares encore sur place et que je connaissais bien la ville et les gens je leur ai apporté mon aide.

Ça m’a fait plaisir de pouvoir aider la population, parce qu’il n’y avait plus rien, plus de médecin, plus d’infirmière, plus rien. Et les enfants étaient en danger, ils pouvaient poignarder des gens dans la rue pour avoir à manger. Alors on allait dans les domiciles pour essayer d’apporter de l’aide.

Quand je vais à la rencontre des enfants dans la rue, c’est comme ma famille, et ils le sentent. Je peux m’allonger dans la saleté ça ne me dérange pas, je sais ce que c’est. Et je leur explique ce qu’on peut faire s’ils viennent à la Maison de l’Enfance. Qu’ils pourront se laver, avoir des vêtements, à manger. Je leur explique les dangers de la rue, qu’ils peuvent mourir, ou se faire mutiler par quelqu’un qui voudra revendre une partie de leur corps. Je fais tout pour les sensibiliser et ils comprennent.

Tout ça fait tellement partie de moi, quand je ne suis pas au centre entouré de ces enfants j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose, et quand on m’appelle à 3h du matin pour aller trouver un enfant dans la rue j’y vais tout de suite, je prends ma moto et j’y vais sans réfléchir et j’explique à mes enfants à la maison qu’eux sont déjà à l’abri, mais que dehors il y’ a beaucoup d’enfants qui ne le sont pas.

C’est pour ça que m’occuperai de recueillir, "grâce à la fondation", ces enfants jusqu’à ma retraite, jusqu’à ce que je sois trop fatigué.

KOLO, D'ENFANT DES RUES À ÉDUCATEUR POUR LA MAISON DE L'ENFANCE DE BOUAKÉ

MISSIONS 2002 - BÉNIN

DÉBUT

JUIN, UNE PARTIE DE L’ÉQUIPE LUXEMBOURGEOISE S’EST RENDUE DANS LE SUD DU BÉNIN. L’OCCASION, ENTRE AUTRES, DE VISITER LE DERNIER CENTRE DE SANTÉ CONSTRUIT GRÂCE À L’APPUI DE LA FFL.

Avant la construction du centre de Kitikpli, les femmes sur le point d’accoucher devaient parcourir 13 km, à pied ou sur une moto de fortune, pour se rendre dans la maternité la plus proche.

C’est avec un soulagement largement exprimé que la population a accueilli ce nouveau centre de santé de proximité.

Chaque année, le Bénin compte de nombreux décès évitables. Désormais les femmes, les hommes et les enfants de la zone ont un accès direct à des soins de qualité, en présence de personnel qualifié.

Un château d’eau a également été construit pour assurer l’apport en eau potable au village, et prévenir ainsi de nombreuses maladies.

L’équipe de la FFL a assisté à une séance de sensibilisation et de dépistage de la malnutrition dans la commune de So Ava, au sud du pays.

L’occasion d’échanger avec les mamans, de constater à la fois le manque d’information et leur détresse face au mal-être de leur enfant

Grâce au projet, plus de 250 enfants sont remis sur pied chaque année.

La malnutrition constitue le plus grand facteur de risque de mortalité chez les jeunes enfants au Bénin. Près d’un tiers des enfants béninois, soit plus d’1,1 million d’enfants, souffrent de malnutrition chronique.

En 2021, la Fondation a soutenu la construction du1er atelier du centre de formation professionnelle de Doumè, dans la commune de Savalou.

L’équipe a profité de sa présence pour visiter le centre et échanger avec les acteurs locaux. La formation professionnelle permet de garantir aux jeunes vulnérables, souvent déscolarisés, l’apprentissage d’un métier, en phase avec les besoins du marché.

A l’automne 2022, les 23 premiers apprenants ont fait leur rentrée et seront formés en maçonnerie.

Ces visites de terrain qu’effectue l’équipe exécutive du siège constituent des occasions exceptionnelles d’échange, de partage, de capitalisation d’expériences et d’harmonisation de nos points de vue dans la mise en œuvre de nos différentes interventions. Elles permettent de s’assurer de la pertinence des zones ciblées, de faire le point et de visiter les infrastructures soutenues. C’est aussi l’occasion de mesurer les impacts et les changements des conditions de vie qu’induisent nos projets à travers les rencontres directes avec les bénéficiaires.

Bénin, du 5 au 11 juin
- 10 -
Le centre de santé de Kitikpli, dont la construction et l’équipement ont été financés par la Fondation, connait un taux de fréquentation très élevé depuis son inauguration en juin 2021.

VIVRE AVEC UNE DOUBLE PEINE : PORTER UN HANDICAP ET SUBIR L’EXCLUSION

La FFL soutient un large programme d’appui à la santé familiale et infantile au Bénin par :

• La construction, l’équipement et le suivi de centres de santé ;

• Un programme de sensibilisation et d’information sur la santé et sur les bonnes pratiques liées à l’hygiène ;

• L’appui aux programmes de vaccination ;

• Le dépistage et la prise en charge des enfants malnutris ;

• L’appui aux couples mère-enfant vivant avec le VIH ;

• [Nouveau] La prise en charge médicale des enfants vivant avec un handicap

La prise en charge et l’intégration des personnes handicapées demeurent problématiques au Bénin. Depuis 2021, la Fondation soutient un nouveau volet d’appui aux enfants porteurs de handicap dans la région de Savalou. Systématiquement, un bilan est réalisé, une intervention chirurgicale planifiée si nécessaire, un suivi psychologique assuré et une phase de rééducation mise en place. L’objectif étant la réinsertion sociale des enfants.

Les enfants handicapés sont souvent déscolarisés, exclus de la société et victimes de violences. Des sensibilisations grand public et dans les écoles sont aussi réalisées en vue de favoriser l’acceptation des enfants handicapés.

Vitale Tossou a été contrainte d’arrêter l’école à 11 ans à cause des douleurs causées par son handicap.

Ses parents sont tous deux cultivateurs et n’ont pas pu faire suivre leur fille correctement, faute de moyens financiers et de disponibilité d’une équipe médicale compétente dans sa localité.

Grâce au projet, Vitale a pu être opérée et a bénéficié de séances de rééducation pour retrouver sa mobilité.

Son plus grand souhait était de pouvoir retourner à l’école. Un appui scolaire lui a été attribué, afin qu’elle puisse reprendre le cours de sa scolarité sereinement.

- 11 -
*120€ correspondent au montant nécessaire la rescolarisation d'un enfant (frais d'inscription, kit scolaire, etc.) Mentionner "Handicap" Si vous souhaitez soutenir nos actions : OU 120€ financent l’appui scolaire d’un enfant* IBAN LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)

La Fondation Follereau Luxembourg est toujours à la recherche de bénévoles enthousiastes qui puissent nous soutenir dans nos activités et apporter leur aide pour promouvoir les conditions de vie des communautés africaines les plus vulnérables.

Notre petite équipe est toujours ravie de pouvoir accueillir tous ceux qui souhaitent s’engager à nos côtés et nous offrir un peu de leur temps libre. Selon vos compétences particulières, vos disponibilités et vos envies, n’hésitez pas à nous contacter.

Nos
participent
: •
UNE ENVIE DE BÉNÉVOLAT ? NOUS SOUTENIR EN FAISANT UN DON TRÈS BIEN, MAIS POURQUOI ? Nom de la banque du bénéficiaire (uniquement si code BIC non indiqué) Communication au bénéficiaire Nom et adresse du donneur d’ordre (Max. 4 lignes) N° de compte du donneur d’ordre Nom et adresse du bénéficiaire N° de compte du bénéficiaire Code BIC de la banque du bénéficiaire Date d’exécution souhaitée OU OU PARTAGÉS Bénéficiaire Donneur d’ordre Frais à charge (par défaut = PARTAGÉS) Code Pays Code Pays de résidence Avis de débit & B N C E O E L U L L L U 3 8 0 0 1 9 1 1 0 0 2 0 8 1 3 0 0 0 F O N Ë D A T I L O N F O L L E R E A U 2 0 4 R o A u t T e d ‘ l o n r R S S E N 2 2 0 2 A 8 0 1 0 S Envie de vous engager ? contactez-nous par mail : benevolat@ffl.lu - 12 -
bénévoles
à différentes tâches
Traduction d’articles pour notre bulletin d’information
Assistance aux événements : accueil, occupation d’un stand, photographie, etc.
Assistance aux ateliers pédagogiques COMME
© FFL °72 NOVEMBER 2022 (+352)44 66 06-1 info@ffl.lu www.ffl.lu 204, route d’Arlon L-8010 Strassen ES SIND DIE INDIVIDUELLEN GESTEN, MILLIONENFACH WIEDERHOLT, DIE ENDLICH DIE MENSCHHEIT IN BEWEGUNG SETZEN WERDEN. - Raoul Follereau

IBAN LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)

WWW.FFL.LU

Sie haben gespendet : Herzlichen dank ! Wussten Sie, dass jede Spende steuerlich absetzbar ist? Sie erhalten eine Spendenbescheinigung, die Sie als Nachweis in Ihrer Steuererklärung verwenden können.

Für weitere Fragen: finances@ffl.lu | 44 66 06-52

« Weil jeder Spender das Recht hat zu wissen, wie sein Geld ausgegeben wird und ob es gut verwaltet wird. »

TEAM

Conny Reichling, Laila Agouni, Lara Beauguerlange,Clémentine Gloire, Naristé Grün-Sonunbekova, Fabian Martin, und Gregory Monaco.

VERWALTUNGSRAT (von links nach rechts) Jean Hilger (Präsident des Verwaltungsrates), Jean-Luc Pauly, Marie-Thérèse Ney, Jean Smit, Georges Keipes, Julio Nerin (Vizepräsident), Anne Majerus, Brigitte Bontemps-Loschetter und Paul-Marie Majerus.

Sie möchten uns unterstützen? 204, route d’Arlon L-8010 Strassen Tel. : 44 66 06-1 E-mail : info@ffl.lu www.ffl.lu Druck : Print Solutions Zustellung : INSIDE Inhaltsverzeichnis 4 Die digitale Kluft überbrücken 5 Sich schulen, um nicht ausgenutzt zu werden 6 Die Kinder in Benin schützen 7 Innovation im ländlichen Raum 8 Auslandseinsätze 2022 - Elfenbeinküste 9 Erfahrungsbericht: Kolo, das Straßenkind 10 Auslandseinsätze 2022 - Benin 11 Ein Handicap haben und ausgeschlossen werden

“EDITO

Die geopolitische Lage in der Welt ist besorgniserregend, und viele Länder neigen dazu, sich auf sich selbst zu konzentrieren. Eine Krise nach der anderen schwächt das Vertrauen der Bevölkerung in ihre Regierungen. In einer Welt, in der Informationen sofort zugänglich sind, in der sich Menschen sich lokal und global informieren und kommunizieren können, kommt es zunehmend zu Spaltungen und Polarisierungen in der Gesellschaft.

Doch in dieser sich ständig verändernden Welt ist trotz dieser Abschottung und Polarisierung der Meinungen klar, dass wir uns tendenziell in Richtung einer globalisierten Gesellschaft bewegen, insbesondere was die gemeinsame Nutzung von natürlichen Ressourcen angeht. Diese Abhängigkeit zwischen den Nationen und Völkern der Welt ist nicht zu bremsen. Und so können wir auf andere Weise auf die Herausforderungen von heute und morgen reagieren, seien es politische, wirtschaftliche oder ökologische.

Die Berücksichtigung der grundlegenden Menschenrechte in Gemeinschaften, die Tausende von Kilometern entfernt leben, hat eine offensichtliche lokale, aber auch eine globale Tragweite: Die Förderung der Menschenrechte für alle bedeutet, die Entstehung von gerechteren und stabileren Gesellschaften zu fördern. Seit über 55 Jahren arbeiten wir daran, glauben wir daran und leisten unseren konkreten Beitrag dazu.

Allein in den letzten 10 Jahren haben wir den Bau von 44 Gesundheitszentren, 14 Entbindungsstationen, 2 Berufsbildungszentren, in Mali, Benin, Togo, Burkina Faso und der Demokratische Republik Kongo ermöglicht. Ganz zu schweigen von den Dutzenden von Sensibilisierungs-, Unterstützungs-, und Betreuungsmaßnahmen, die zwar weniger sichtbar sind als ein aus dem Boden gestampftes Gebäude, aber ebenso notwendig und sicherlich unerlässlich sind.

Diese Zahlen sind wichtig, sie zeigen die Erfolge und die geleistete Arbeit, und wir sind stolz darauf. Und Sie können auch stolz darauf sein, denn Sie unterstützen uns seit jeher.

Hinter diesen Zahlen verbergen sich Menschen und ihre Geschichten, wie die des kleinen Mädchens, namens Oriane, das auf dem Titelblatt dieses Newsletters abgebildet ist. Das Foto wurde während der Feierlichkeiten zum Tag des afrikanischen Kindes aufgenommen und sie trägt traditionelle Kleidung. Oriane besucht das Maison de l'Enfance (Kinderhaus), das Straßenkindern, schutzbedürftigen Kindern und/oder Waisen in der Region Bouaké in der Côte d'Ivoire aufnimmt. Dank der Unterstützung konnte Oriane ihre Schulausbildung wieder aufnehmen. Sie erhält die notwendige medizinische Versorgung, kann in einem beschützten Umfeld aufwachsen und sieht einer friedlicheren Zukunft entgegen.

Durch unseren Einsatz und unsere Aktivitäten tragen wir dazu bei, die Lebensbedingungen der schwächsten Bevölkerungsgruppen zu verbessern, deren Grundrechte nicht geachtet werden: Zugang zu Gesundheitsversorgung, Zugang zu Bildung und Berufsausbildung, Schutz vor Gewalt und Ausbeutung.

Wir werden nicht aufhören, wir werden in unseren Bemühungen nicht nachlassen, wir werden uns nicht nach jeder Entbindungsstation, nach jedem errichteten Ausbildungszentrum, nach jeder Frau und jedem Mädchen, das wegen einer Form der Genitalverstümmelung behandelt wird, oder nach jedem Kind, das aufgenommen wird und aus der von der Straße kommt, zufriedengeben. Natürlich haben wir in diesen Momenten das Gefühl, das erreicht zu haben, wofür wir arbeiten. Doch schon am nächsten Tag warten neue Herausforderungen auf uns, neue Aufgaben, die wir erfüllen müssen. Projekte, die ausgeführt werden, damit die Jugendlichen dort, wo wir tätig sind, eine Zukunftsperspektive haben, die Gemeinden Zugang zur Gesundheitsversorgung haben und die Rechte von Frauen und Kindern gewahrt werden.

Wir haben noch so viel zu sagen, so viel zu teilen, zunächst einmal, damit Sie wissen, wie wertvoll Ihre Spenden sind, aber auch, um Ihnen zu zeigen, dass der Kampf gegen alle Formen der Ausgrenzung immer noch aktuell ist.

Also, aus tiefstem Herzen: Danke.

Jean

Präsident des Verwaltungsrates

Mind The Gap hat das Ziel, die digitale Kluft zwischen den Ländern des Nordens und des Südens zu verringern, indem von den in Luxemburg ansässigen Unternehmen Computerausrüstung gestiftet wird, die wiederaufbereitet und an förderungswürdige Schulen in Benin und Togo verteilt wird. Das Projekt wird maßgeblich von mehrere Unternehmen und Partner unterstützt, die seit 2011 Desktops, Laptops, Monitore und Computerzubehör spenden, welche dann in Benin und Togo eingesetzt werden.

Diese Computer werden nach ihrer Entgegennahme von unseren Partnern R-FFL in Benin und AAT-FFL in Togo, von den Schülern genutzt, um ihnen den Umgang mit Computern zu vermitteln und so zur Verbesserung der Qualität der Bildung und Berufsausbildung beizutragen.

DIGITALE
B.E.I. SPUERKEESS Creos Deloitte E.B.R.C. Foyer Raiffeisen SES Société Générale Streff
Benin und Togo R-FFL und AAT-FFL
DIE
KLUFT VERRINGERN
Interessiert am Mind the Gap Projekt? Schreiben Sie unsmecenat@ffl.lu
Dank der Spenderunternehmen und unseren Partner sind es mehrere Dutzend Schulen die mit Schulmaterial versorgt werden konnte, Computerausrüstung hunderten Hunderte von Schulkindern allein in den letzten drei letzten Jahren genutzt wurden konnte. EINSATZ UND SAMMELN VOM MATERIAL 1. LAGERUNG & VERSAND NACH BENIN UND TOGO 2. ÜBERPRÜFUNG DES MATERIALS UND LIEFERUNG AN DIE SCHULEN 3. Seit 2011 : 1184 Laptops 2578 Desktops 3189 Bildschirme - 4© FFL

SICH SCHULEN, UM NICHT AUSGENUTZT ZU WERDEN

UNTERSTÜTZUNG DER SOZIOÖKONOMISCHEN INTEGRATION VON KINDERN, DIE OPFER VON KINDERHANDEL SIND, UND VON BENACHTEILIGTE UND SCHULENTLASSENE JUGENDLICHE.

In der Region Plateaux, genauer gesagt im Viertel Kpassa-Kopé der Gemeinde Anié wird aktuell das zukünftige Berufsbildungszentrums geplant, mit dem Ziel, Familien, die nicht in der Lage sind, Grundbedürfnisse wie Ernährung, Gesundheitsvorsorge und Bildung ihrer Kinder zu gewährleistten

Die Folgen dieser zunehmenden Verarmung sind Schulabbruch, Landflucht, Kinderhandel und Kinderarbeit, die sexuelle Ausbeutung von Mädchen und ganz allgemein Kinder, die schließlich auf der Straße leben.

ANIÉ

Obwohl wir bislang vor allem im Gesundheitsbereich tätig sind in Togo , durch den Bau von von Gesundheitszentren und der Verbesserung der Hygiene, haben wir uns nun mit unserem Partner AAT-FFL, auf den Bau eines Zentrums, welches zur Ausbildung und sozioökonomischen Eingliederung von Kindern, die Opfer von Menschenhandel sind und von benachteiligten und bildungsfernen Jugendlichen in der Präfektur Anié beitragen wird.

Das Zentrum wird aus mehreren Werkstätten für die Berufsausbildung bestehen. Ein Wasserturm zur Versorgung des Zentrums mit sauberem Trinkwasser ist fast fertiggestellt. Im ersten Jahr wird das Projekt 60 Mädchen und Jungen zugute kommen. Sie werden über einen Zeitraum von drei Jahren in Schneiderei, Schreinerei und Friseurhandwerk ausgebildet werden.

MEHR ÜBER BERUFSBILDUNGSPROJEKTE ERFAHREN
"IN TOGO BRECHEN 76% DER JUGENDLICHEN NACH DER GRUNDSCHULE AB" - 5 -

KINDER IN BENIN SCHÜTZEN

Was wir uns wünschen, ist, dass alle Kinder ihr Potenzial ausnutzen können... in der Schule!

Doch in diesem Kontext hat "ausnutzen" eine ganz andere Bedeutung, wenn wir uns gegen die Kinderhandel in Benin stark machen.

Seit 2006, setzt sich die Stiftung, zusammen mit der RFFL, für den Schutz der Kinder gegen Kiderhandel und gegen alle andere Formen von Gewalt ein, mit dem Ziel ihnen eine bessere Zukunft bieten zu können.

Durch ihr Engagement versucht die Stiftung dazu beizutragen, das Recht der Kinder auf Gesundheit, Bildung und Berufsausbildung zu gewährleisten :

INDEM SIE DEN SCHUTZ VON KINDERN VOR MENSCHENHANDEL UND SEXUELLER GEWALT STÄRKT

• Durch Auffangen und Betreuung von 150 Kindern, die jedes Jahr dem Menschenhandel und der Ausbeutung zum Opfer fallen;

• Durch die Bildung von 16 Kinderkomitees zur Bekämpfung des Kinderhandels;

• Durch breit angelegte Programme zur Sensibilisierung der Gemeinden;

• Durch die Bereitstellung von Schulsets für 560 gefährdete Kinder;

• Durch die Gründung von Kinderbetreuungseinrichtungen.

DURCH EINEN VERBESSERTEN ZUGANG ZU SOZIALEN UND JURISTISCHEN DIENSTEN

• 1640 gefährdete Kinder oder Opfer von Menschenhandel werden zwischen 2021 und 2023 Unterstützung erhalten.

• Die Einschulungsquote der Kinder wird aufrechterhalten auf mindestens auf 80%

INDEM SIE EINE DER PRIMÄREN URSACHEN BEKÄMPFEN

: DIE ARMUT

• Durch die Unterstützung von 10 Familienverbäden, um die Erträge ihrer Arbeit zu steigern.

SICH GEHEN KINDERHANDEL STARK MACHEN

- 6 -
Borgou - Donga, Bénin. R-FFL

INNOVATION IM LÄNDLICHEN RAUM

DIE ARMUT BEKÄMPFEN, DURCH DIE STÄRKUNG DER PRODUZENTEN VOR ORT.

Der Agrarsektor ist eine der wichtigsten Einkommensquellen in Benin. Im ländlichen Raum hindert der Mangel an Mitteln, an Zugang zu spezialisierter Ausbildung und an Ausrüstung die kleinen Familienbetriebe daran, die Erträge vollständig zu nutzen und zu verarbeiten.

Junge Menschen, die auf der Suche nach finanzieller Unabhängigkeit sind, wandern in die Städte ab, um dort Arbeit zu finden. Dies geht zu Lasten der Entwicklung ihres Dorfes, das über ein echtes landwirtschaftliches Potenzial verfügt

Um die Auswanderung der Jüngsten zu verhindern und die Optimierung die lokale Produktion zu sichern, unterstützen wir dank einer neue Zusammenarbeit mit der NGO Alternative Verte, dieses Projekt zur Förderung ländlicher Arbeitsplätze. Es richtet sich an Jugendliche, Frauen und Genossenschaften, die im Anbau von Ananas und anderen Produkten tätig sind in der Gemeinde Tori-Bossito im Süden des Landes.

© FFL

Durch die Stärkung des landwirtschaftlichen Knowhows, insbesondere durch innovative Techniken, und die Entwicklung von Managementkompetenzen durch Schulungen, Coaching und Netzwerkbildung wird das Projekt nicht nur die Einkommen aus der Landwirtschaft zu steigern, sondern auch die Entwicklung des lokalen Wirtschaftssektors und wird somit Arbeitsplätze schaffen.

Um den Ausbildungsbedarf der Projektbeteiligten zu decken, werden wir mittelfristig ein Zentrum für landwirtschaftliche Berufe errichten, in dem jährlich 50 Auszubildende in den Bereichen Fischzucht, Gemüseanbau und Intensiv-Landwirtschaft unterrichtet werden. Diese Methoden fördern einen höheren Ertrag, ohne die Böden zu übernutzen.

Besuch des Standorts des Ausbildungszentrums für Agrarberufe während der Projektreise im Juni 2022

Die Kompetenzen der Bevölkerung sollen verbessert werden, damit sie ihre Produkte verarbeiten und von der subsistenzorientierten Landwirtschaft zu einer einkommensschaffenden Tätigkeit übergehen können: Die lokalen wirtschaftlichen Auswirkungen davon sind real.

Die chronische Arbeitslosigkeit in ländlichen Gebieten veranlasst junge Menschen, nach Arbeit zu suchen. Laut jüngsten Erkenntnissen des Internationalen Fonds für ländliche Entwicklung sind es die Frauen, die den größten Teil der Nahrungsmittelproduktion sicherstellen auf dem afrikanischen Kontinent. Diese Ausbildung stärkt die unternehmerischen Fähigkeiten von Jugendlichen und Frauen in ländlichen Gebieten, um ihre Selbstständigkeit und Eingliederung in landwirtschaftlichen Berufen zu fördern.

AGUIDA, Koordinator von Alternative Verte

- 7 -
Alain Tori-Bossito, Benin R-FFL und Alternative Verte Treffen des Teams aus Luxemburg mit den Projektbeteiligten im Juni 2022

AUSLANDSEINSÄTZE 2022 – ELFENBEINKÜSTE

Elfenbeinküste, Bouaké

Association de la Maison de l'Enfance (AME)

Besuch des Kinderhauses in Bouaké, der einzigen Einrichtung, die die Aufnahme von Straßenkindern ermöglicht in dieser von jahrelangen Konflikten gezeichneten Stadt, die mehr Einwohner als das Großherzogtum zählt und dennoch sehr dörflich ist.

IM OKTOBER REISTE EIN TEAM AUS LUXEMBURG IN DAS INNERE DER ELFENBEINKÜSTE, NACH BOUAKÉ, UM ZWEI VON DER FFL UNTERSTÜTZTEN

PROJEKTE ZU BESUCHEN.

75 Kinder besuchen jeden Tag dieses Haus und werden betreut, begleitet, und je nach Alter wieder eingeschult oder ausgebildet. Das Wohlsein der Kinder trotz ihres schwierigen Weg, ist schon beim Betreten des Hofes spürbar.

Ein Team, bestehend aus Erziehern, Lehrern, Psychologen und Sozialarbeitern, die sich abwechseln, um sie Tag und Nacht zu betreuen und ihr Wohlergehen zu gewährleisten.

Die FFL unterstützt ein Berufsbildungszentrum für benachteiligte junge Mädchen in der abgelegenen Region von Kaloukro. Das Problem der Kinderschwangerschaften ist in dieser Region besonders alarmierend. Die meisten Mädchen machen ihre Ausbildung und kümmern sich gleichzeitig um ihr(e) Baby(s).

Aufgrund dieser Erkenntnis finanzierte die FFL den Bau einer Kindertagesstätte, die es den Jugendlichen ermöglichen soll, die Ausbildung unter guten Bedingungen machen zu können, in dem Wissen, dass ihre Kinder in Sicherheit sind. Eine ausgebildete Mutter ist eine Mutter, die ihrem Kind eine bessere Zukunft bieten kann.

Dieser Besuch in Bouaké ermöglichte es uns, unser Verständnis der Herausforderungen und Einschränkungen, die mit den von uns unterstützten Projekten verbunden sind, zu festigen. Wir konnten feststellen, dass die Partner und Bildungsteams vor Ort ein konstantes und beachtliches Engagement an den Tag legen. Die Ergebnisse, die dank der Arbeit aller Beteiligten erzielt wurden, sind ermutigend, aber es gibt immer noch viele Bedürfnisse in der Region. Wir haben Bereiche identifiziert, die innerhalb der bestehenden Projekte gestärkt werden müssen, aber auch neue Aktivitäten, die entwickelt werden müssen

Conny Reichling, Direktorin der FFL, und Clémentine N'Guessan Affoué, Leiterin des Ausbildungszentrums, bei der Einweihung der Kindertagesstätte.
- 8 -
Kaddi Kpanou, Direktor der R-FFL

KOLO, VOM STRASSENKIND ZUM ERZIEHER IM KINDERHAUS VON BOUAKÉ

Kolo: Mein Name ist Kolo und ich komme aus einem sehr kleinen Dorf in der im Norden der Elfenbeinküste. Ich war, wie man sagt, ein "Kind von der Straße". Und ich wurde hier aufgenommen... Und heute teile ich meine Geschichte, um Danke zu sagen: Sie haben etwas Kolossales in der Stadt Bouaké geleistet.

Als ich klein war, ging ich zur Schule, ich lebte mit meinem Vater, meinen Geschwistern und 2 Müttern (polygame Familie). Die andere Frau meines Vaters mochte mich nicht und machte mir das Leben so schwer, dass ich aus dem Haus fliehen musste

So kam es, dass ich auf der Straße landete. Und wenn ich auf der Straße schlief, lief ich herum und suchte nach Essensresten. Am Abend fand man ein Stück Karton und dann steckte man seine Füße in einen Sack, so gingen wir schlafen. Manchmal haben wir auch gestohlen, zum Weiterverkauf um ein bisschen Geld zu haben. Wir machten alles, was wir konnten. Wir waren auch manchmal ein wenig gewalttätig, auch gegen uns selbst.

Eines Tages fand ich mich hier in Bouaké wieder, und weil ich klein und allein war, haben sie mich festgenommen und eingesperrt. Ich habe andere Straßenkinder kennengelernt und als ich dann rauskam, habe ich in der Stadt Bouaké andere Freunde gefunden. Später kam ein Herr, ein Sozialarbeiter, um mit uns auszutauschen, ein erstes Mal. Er erzählte uns von einem Haus, diesem Kinderhaus, und er selbst arbeitete dort. Er kam, um uns über die Gefahren aufzuerklären, die das Leben auf der Straße mit sich bringt.

FFL: Ah ja, er machte eine Straßentour?

Kolo: (lacht) Ja, heute weiß ich, dass es eine Straßentour ist. Und dann hat er uns in dieses Haus geschickt, hier. Sie haben alles für mich getan. Mit der Zeit habe ich versucht, ihnen bei ihren Aufgaben zu helfen: Ich ging zur Post und so weiter. Ich war zumindest in Sicherheit und am Abend hatte ich etwas zu essen.

Und dann kam der Krieg, und viele Erwachsene flohen aus Bouaké, es herrschte Chaos, es gab Überfälle, Vergewaltigungen. Als dann die NGOs kamen, um der Bevölkerung zu helfen und ich einer der wenigen war, die noch vor Ort waren und ich die Stadt und die Leute gut kannte, habe ich ihnen meine Hilfe angeboten.

Es hat mich sehr gefreut, der Bevölkerung helfen zu können, denn es gab nichts mehr: keinen Arzt, keine Krankenschwester, nichts mehr. Und die Kinder waren in Gefahr, sie konnten Menschen auf der Straße erstechen, um etwas zu essen zu bekommen zu essen. Also gingen wir in die Häuser und versuchten Hilfe zu leisten. Wenn ich zu den Kindern auf der Straße hinfahre, ist das wie meine Familie und sie spüren das. Ich kann mich in den Dreck legen, das macht mir nichts aus, ich weiß, wie es ist. Und ich erkläre ihnen, was wir tun können, wenn sie in das Kinderhaus kommen. Dass sie sich waschen können, Kleidung bekommen und etwas zu essen haben. Ich erkläre ihnen die Gefahren der Straße, dass sie sterben können, oder dass sie von jemandem verstümmelt werden, der mit Körperteilen handelt. Ich tue alles, um sie zu sensibilisieren und sie verstehen es. Das alles ist so sehr ein Teil von mir, wenn ich nicht gerade im Zentrum bin, umgeben von diesen Kindern, habe ich das Gefühl, dass mir etwas fehlt. Wenn man mich um 3 Uhr morgens bittet, ein Kind auf der Straße zu finden, nehme ich mein Motorrad und fahre los ohne nachzudenken, und ich erkläre meinen Kindern zu Hause dass sie schon in Sicherheit sind, aber dass es da draußen viele Kinder gibt, die es nicht sind.

Deshalb werde ich mich darum bemühen, [dank der Stiftung] diese Kinder weiterhin in Sicherheit zu bringen bis zu meiner Pensionierung, bis ich zu müde bin.

ERFAHRUNGSBERICHT: KOLO,
DAS STRASSENKIND

AUSLANDSEINSÄTZE 2022 – BENIN

Benin, 5 bis 11 juni

R-FFL

Vor dem Bau des Zentrums in Kitikpli mussten Frauen, die kurz vor der Entbindung standen, 13 km zu Fuß oder auf einem klapprigen Motorrad zurücklegen, um die nächstgelegene Entbindungsstation zu erreichen.

Mit großem Enthusiasmus und Erleichterung begrüßte die Bevölkerung das neue Gesundheitszentrum. Jedes Jahr gibt es in Benin zahlreiche vermeidbare Todesfälle. Nun haben die Frauen, Männer und Kinder in der Gegend direkten Zugang zu einer qualitativ hochwertigen Gesundheitsversorgung in Anwesenheit von qualifiziertem Personal. Außerdem wurde ein Wasserturm gebaut, um die Versorgung des Dorfes mit sauberem Trinkwasser zu gewährleisten und so zahlreichen Krankheiten vorzubeugen.

Das FFL-Team nahm in der Gemeinde So Ava im Süden des Landes an einer Aufklärungsveranstaltung und einem Screening auf Unterernährung teil. Dabei bot sich die Gelegenheit, mit den Müttern auszutauschen und sowohl den Informationsmangel als auch ihre Not angesichts des Unwohlseins ihrer Kinder besser zu begreifen.

Dank des Projekts werden jedes Jahr mehr als 250 Kinder wieder gesund.

Unterernährung ist der größte Risikofaktor für die Sterblichkeit von Kleinkindern in Benin. Fast ein Drittel der Kinder in Benin, d. h. mehr als 1,1 Millionen Kinder, sind akut unterernährt.

Im Jahr 2021 unterstützte die Stiftung den Bau der ersten Werkstatt des Berufsbildungszentrums in Doumè in der Gemeinde Savalou.

Das Team nutzte seine Anwesenheit, um das Zentrum zu besichtigen und sich mit den lokalen Akteuren auszutauschen. Durch die Berufsausbildung wird sichergestellt, dass schutzbedürftige Jugendliche, meist Schulabrecher, einen Beruf erlernen, der den Bedürfnissen des lokalen Arbeitsmarktes entspricht.Im Herbst 2022 haben die ersten 23 Auszubildenden ihr Schuljahr begonnen und werden in der Maurerei ausgebildet.

Diese Besuche vor Ort, die das luxemburger Team durchführt, bieten außergewöhnliche Gelegenheiten zum Austausch, zur Weitergabe von Erfahrungen und zur Harmonisierung unserer Standpunkte bei der Umsetzung unserer verschiedenen Aktivitäten. Sie bieten die Möglichkeit, sich von der Relevanz der Zielgebiete zu überzeugen, eine Bestandsaufnahme zu machen und die geförderten Strukturen zu besichtigen. Es ist auch eine Gelegenheit, die Auswirkungen und Veränderungen der Lebensbedingungen, die unsere Projekte bewirken, durch direkte Begegnungen mit den Projektnehmern zu messen.

Kaddi Kpanou, Directeur R-FFL

- 10 -
Seit seiner Eröffnung im Juni 2021, erfreut sich das Gesundheitszentrum von Kitikpli, dessen Bau und Ausstattung von der Stiftung finanziert wurde, einer hohen Besucherzahl.
ANFANG JUNI REISTE EIN TEIL DES LUXEMBURGISCHEN TEAMS IN DEN SÜDEN BENINS. DORT BESUCHTEN SIE UNTER ANDEREM DAS NEUESTE GESUNDHEITSZENTRUM, DAS DANK DER UNTERSTÜTZUNG DER FFL GEBAUT WURDE

MIT EINER DOPPELTEN LAST LEBEN: EINE BEHINDERUNG ZU TRAGEN UND AUSGRENZUNG ZU ERLEIDEN

Die FFL unterstützt ein breit angelegtes Programm zur Förderung der Familien- und Kindergesundheit in Benin durch

• den Bau, die Ausstattung und die Begleitung von Gesundheitszentren ;

• ein Programm zur Sensibilisierung und Aufklärung über Gesundheit und gute Hygienepraktiken ;

• die Unterstützung von Impfprogrammen ;

• Screening und Versorgung von unterernährten Kindern ;

• Unterstützung von Mutter/Kind-Paaren, die mit HIV leben;

• [Neu] medizinische Versorgung von Kindern, die mit einer Behinderung leben

Die Betreuung und Integration von Menschen mit Behinderungen ist in Benin nach wie vor eine Herausforderung. Seit 2021 fördert die Stiftung eine neue Komponente zur Unterstützung von Kindern mit Behinderungen in der Region Savalou. Systematisch wird eine Bestandsaufnahme durchgeführt, bei Bedarf ein chirurgischer Eingriff geplant, eine psychologische Betreuung gewährleistet und eine Rehabilitationsphase eingeleitet. Das Ziel ist die soziale Wiedereingliederung der Kinder.

Kinder mit Behinderungen gehen häufig nicht zur Schule, werden von der Gesellschaft ausgegrenzt und sind Opfer von Gewalt. Es werden auch Aufklärungsmaßnahmen für die breite Öffentlichkeit und in Schulen durchgeführt, um die Akzeptanz von Kindern mit Behinderungen zu fördern.

Vitale Tossou musste aufgrund der durch ihre Behinderung verursachten Schmerzen mit elf Jahren die Schule abbrechen.

Ihre Eltern sind beide Landwirte und konnten ihre Tochter nicht angemessen betreuen lassen, da ihnen die finanziellen Mittel und die Verfügbarkeit eines kompetenten medizinischen Teams in ihrem Dorf fehlten.

Dank des Projekts konnte Vitale operiert werden und erhielt Rehabilitationsmaßnahmen, um ihre Mobilität wiederzuerlangen.

Ihr größter Wunsch war es, wieder zur Schule gehen zu können. Ihr wurde eine Schulunterstützung zugewiesen, damit sie ihre Schullaufbahn beruhigt fortsetzen konnte.

- 11 -
*120€ entsprechen dem Betrag, der für die Wiedereinschulung eines Kindes notwendig ist (Anmeldegebühren, Schulmaterial, etc.). Mitteilung "Handicap" Wenn Sie unsere Arbeit unterstützen möchten : ODER 120€ finanzieren die Nachhilfe für ein Kind* IBAN LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)

Die Fondation Follereau Luxembourg ist immer auf der Suche nach begeisterten Ehrenamtlern die uns bei unseren Aktivitäten unterstützen und ihre Hilfe anbieten können, um die Lebensbedingungen der am stärksten benachteiligten afrikanischen Gemeinschaften zu verbessern.

Unser kleines Team freut sich immer über jeden, der sich an unserer Seite engagieren und uns ein wenig seiner Zeit widmen möchte. Je nach Fachbereich, Verfügbarkeit und Wünschen können Sie sich gerne mit uns in Verbindung setzen.

Unsere Ehrenamtler beteiligen sich an verschiedenen Aufgaben:

• Übersetzung von Artikeln für unseren Newsletter.

• Unterstützung bei Veranstaltungen: Empfang, Präsenz auf einem Informationsstand, Fotografie usw.

• Unterstützung bei pädagogischen Workshops

SIE MÖCHTEN UNS UNTERSTÜTZEN? Nom de la banque du bénéficiaire (uniquement si code BIC non indiqué) Communication au bénéficiaire Nom et adresse du donneur d’ordre (Max. 4 lignes) N° de compte du donneur d’ordre Nom et adresse du bénéficiaire N° de compte du bénéficiaire Code BIC de la banque du bénéficiaire Date d’exécution souhaitée OU OU PARTAGÉS Bénéficiaire Donneur d’ordre Frais à charge (par défaut = PARTAGÉS) Code Pays Code Pays de résidence Avis de débit & B N C E O E L U L L L U 3 8 0 0 1 9 1 1 0 0 2 0 8 1 3 0 0 0 F O N Ë D A T I L O N F O L L E R E A U 2 0 4 R o A u t T e d ‘ l o n r R S S E N 2 2 0 2 A 8 0 1 0 S Envie de vous engager ? contactez-nous par mail : benevolat@ffl.lu LUST AUF FREIWILLIGENARBEIT ? SEHR GUT, ABER WAS ? - 12 -

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.