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Quelle démarche adopter ? comment choisir le bon produit ?
Une fois le diagnostic établi (attaque de pucerons ou de chenilles défoliatrices, feutrage blanchâtre de l’oïdium ou autre), que faire ?
Tant que les dégâts sont limités, privilégiez les interventions mécaniques (supprimez les feuilles ou les pousses atteintes, écrasez les ravageurs ou collectez-les pour les détruire…) et associez si possible à cette intervention l’application d’un remède naturel, comme le purin de fougère contre les pucerons ou une décoction de prêle contre les maladies (voir p. 29).
Si les dégâts sont déjà importants, voyez si une intervention plus lourde s’impose vraiment et laquelle. Il est souvent préférable d’arracher les plantes très touchées pour épargner les autres.
Avant d’opter pour un traitement, même autorisé en agriculture biologique, assurez-vous que les autres méthodes de lutte (introduction de prédateurs naturels, lutte intégrée) n’offrent aucune possibilité.
Réservez l’usage des traitements aux cas les plus difficiles, quand il n’existe pas d’autre solution. Prenez toujours le temps de réfléchir au préalable avant de décider d’une intervention (voir p. 25 à 31).
Dès que vous repérez des doryphores sur le feuillage de vos pommes de terre, éliminez-les sans attendre.
Après chaque utilisation, prenez le temps de nettoyer les outils et le matériel. Vous limiterez ainsi les risques de transmission des maladies.
