4 minute read

Les univers : une unité

Next Article
Avant‑propos

Avant‑propos

des « enfants », c’est‑à‑dire d’autres créateurs, à leur image d’amour, bien sûr, qui vont à leur tour créer tout ce qui existe, et donc l’univers dans lequel nous sommes et tous les êtres y vivant, selon la volonté du Père universel.

LES UNIVERS : UNE UNITÉ

D’après les divers écrits transmis sur l’origine de la création, dont nous avons quelques extraits ci‑dessus, le cercle atomique de vie comporte 7 supra‑univers. Dans chacun des 7 supra‑univers (ou multivers, selon les astrophysiciens), un nombre incalculable d’univers, contenant des milliards de galaxies, abrite des milliards de mondes… et tout est encore en expansion !

C’est à nous faire tourner la tête ! Et dire que certains croient encore que seule la Terre est habitée… L’univers visible n’est qu’une infime fraction de la Création.

ÉTYMOLOGIE

Univers vient du latin « universum », qui veut dire « tourné d’un seul élan vers ». Ce mot est composé de « uni », « un », et de « vers » ou « versum », « tourner ». Étymologiquement, l’univers fait référence à l’unité, ce qui veut dire « tourné vers un but commun » ou « versé dans une même direction ». Donc tout ce qui existe tourne autour de l’espace, du temps, des objets et des êtres vivants, unis et orientés vers un même but : expanser la vie.

Ainsi, notre chère planète Terre, Urantia Gaïa, ferait donc partie d’un des 7 supra‑univers du cercle ato‑ mique de vie.

Voici pour résumer.

Un Père/Mère créateur portant les deux énergies, fé‑ minine et masculine (solaire et cristalline), se sont unis pour créer un supra‑univers. Ce couple divin est appelé « forces primordiales », car il est la première manifestation créatrice de la matrice universelle, la source de toute vie. Ainsi, le supra‑univers amour, de son juste nom, dans lequel nous évoluons, est compo‑ sé d’une quantité infinie d’univers, galaxies, mondes, planètes, abritant un nombre illimité d’êtres de natures différentes.

Cependant, ne nous leurrons pas, la création des uni‑ vers et de la vie est bien plus dense et complexe que cela. Il y a toute une hiérarchie, une organisation et une administration au sein même d’un agencement parfait où le hasard n’a pas sa place. À l’état actuel de notre évolution, notre mental rationnel et limité n’est pas apte à appréhender l’immensité de la Création dans sa globalité, cela dépasse notre entendement. Cependant, nous ne pouvons nier l’existence d’une puissance co‑ lossale, d’un quelque chose qui nous dépasse, agit et impacte, que nous en ayons conscience ou non.

Parfois, la grâce vient nous visiter, entrebâillant les portes de l’invisible, juste pour nous rappeler que rien n’est séparé, que tous les êtres vivants, quelle que soit

leur forme, font partie intégrante de la totalité univer‑ selle, tous unis avec elle.

Nous formons un tout. Nous sommes tous reliés avec la création universelle, intimement unis avec elle par une force d’amour illimitée, incommensurable. De notre descente dans le monde de la densité, nous avons ou‑ blié nos véritables racines, notre appartenance aussi à toutes les notions liées à l’universalité. Au mieux, de nos origines nous gardons un très pâle souvenir, quelque chose d’à peine perceptible qui s’impose par‑ fois. Et c’est surtout lorsque nous observons les étoiles que nous nous interrogeons et qu’une forme de nostal‑ gie peut nous envahir sans que nous en comprenions vraiment le sens.

L’homme est apparenté à tout l’univers, les astres même sont de sa famille. Victor Cherbuliez, Le Comte Kostia, 1863.

| Expérience |

En écrivant ces lignes, remonte à ma mémoire le souvenir d’une expérience intime, transcendante, de connexion avec l’immensité. Au cours de l’année 1997, j’habitais à Aix-lesBains, en Savoie, juste à proximité du lac du Bourget. Artiste peintre, par un jour de beau temps et mue par une impulsion subite, j’avais décidé d’aller faire des croquis de paysages en vue d’un tableau futur. Mes pas m’ont conduite vers une petite chapelle de vigneron sur les hauteurs de Jongieux le Haut, derrière la Dent du

Chat. Je me suis assise à même le sol, mon carnet de dessins sur les genoux, le regard embrassant le paysage. Et je suis restée ainsi en contemplation et émerveillement face à la majestueuse beauté qui s’offrait à moi. La courbe voluptueuse des vallons offrait déjà un tableau rempli de sensualité. La course des nuages changeants, les nuances de vert, de marron et d’ocre faisaient don de leur éclat. Ces couleurs chatoyantes dansaient, vibraient au gré d’une légère brise, impossible à saisir sur papier dans l’instantanéité. En cet instant, j’avais l’impression d’assister à une véritable symphonie de Mère Nature jouant sa mélodie. Et là, devant tant de beauté, tant de perfection, le temps a suspendu sa course, ma conscience s’est échappée. Je me suis vue et sentie être la vallée tout entière, les arbres, les nuages, la brise légère, la caresse de l’air courant sur la peau, chaque brin d’herbe, chaque fleur et plante environnante. J’enlaçais ce décor comme une amoureuse. Je faisais partie intégrante de tout ce qui existait comme si nous ne formions qu’un être, comme si rien n’était séparé ou ne pouvait l’être. En cet instant magique d’union profonde avec la nature, j’ai fait l’expérience d’un sentiment inégalé de légèreté, de pleine liberté et d’humilité aussi. L’analyse de toutes ces sensations ne se faisait pas par le mental, mais par quelque chose de supérieur ou d’intérieur. Faisais-je même une analyse ? J’en doute ; j’étais, c’est tout. Puis, progressivement, la magie a cessé d’opérer, m’incitant à réintégrer la densité de mon corps, avec toutes les sensations physiques plus ou moins agréables, mais imprégné de merveilleux. Vingt-quatre ans après, je garde encore le

souvenir vivace d’un aperçu hors du temps où toute la vie dans sa multiplicité n’est qu’une, finalement. J’ai compris qu’un cadeau m’avait été offert pour que s’imprime dans ma mémoire et dans toutes mes cellules l’image de l’unicité.

This article is from: