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Le Une travestisme pathologie? Un choix Dr. Oswaldo Mazariegos-Solís
ou un style normal?
Définition:
Le Travestisme est l’action de s’habiller avec des vêtements du sexe contraire. Le terme vient de l’Italien, travestito, adjectif qui signifie déguisé ou costumé.
Pathologique ou normal?
En principe le Travestisme n’a rien de pathologique. D’autant plus qu’il y a des cultures où les gens s’habillent différemment. Les Arabes, les Africains avec leurs longs manteaux. Le Pape ou les anciens prêtres Mayas avec leurs habits très colorés, avec leurs bijoux en pierres semi-précieuses, l’or maya, c’est-à-dire le jade, et les maquillages avec l’achiote – variété de safran – et même les toréadors en Espagne.
Un patient qui a trop souffert pendant son enfance de la relation œdipienne avec sa mère, sévère et froide, autoritaire et indifférente, a été marqué inconsciemment par ce type de relation inadéquate. Eh bien, une fois adulte il a – maintenant de moins en moins – l’envie de s’habiller de façon féminine, dans le but de trouver une solution à sa solitude lorsqu’il était un gamin. Il s’agit d’une sorte d’identification avec l’objet œdipien et de trouver un équilibre indispensable pour sa survie émotionnelle. C’est un désir profond de compensation avec une mère que nous tous, nous idéalisons toujours. Et justement pour comprendre l’envergure du problème s’il y a bien un bon exemple le voici, le prix Nobel de Littérature 1954, Ernest Hemingway né le 21 juillet 1899 et mort le 2 juillet 1961.
Il s’agit donc plutôt d’un style de vie, d’une coutume, d’un moment historique ou d’une influence imposée. Parfois les racines se trouvent très loin dans notre inconscient. Des fois l’inconscient personnel et ses traumatismes de l’enfance, d’autres fois l’inconscient collectif.
Sa mère, une protestante fanatique, castratrice et autoritaire – même avec son mari qui était médecin – avait imposé à son fils, le petit Ernest, de s’habiller comme une gamine jusqu’à l’âge de 11 ans. À tel point qu’avec sa grande sœur, Marcelline, elle – la mère les appelait «mes jumelles».
Le problème d’un travesti vient donc plutôt de l’entourage de celuici plutôt que de lui-même.
Le futur prix Nobel de Littérature la détestait évidemment. Il disait de sa mère, qu’elle était si têtue, qu’elle était capable de provoquer le suicide d’une mule! Et bien une fois adulte, Hemingway est devenu un homme à femmes et passionné pour les «corridas de toros» Il a même écrit un livre à propos de la mort d’un torero: «Mort l’après-midi».
La cravate – masculin par excellence – était par exemple un ornement féminin autrefois. Et les femmes d’aujourd’hui? Est-ce que nous les accusons de se travestir parce qu’elles portent de plus en plus le pantalon, autrefois réservé aux hommes? Madame Merkel qui s’habille systématiquement avec ses jolis pantalons serait-elle travestie? Bien sûr que non. Elle se trouve dans un milieu de «machos» et elle a besoin de se protéger. C’est tout! Et Madame Le Pen? Et la plus grande danseuses de «tablao flamenco» Carmen Amaya – 1913-1962 – qui a osé, pour la première fois, utiliser le pantalon au lieu des longues robes de deux – trois mètres alors qu’elle était une femme à part entière... Et Madame Christine Lagarde? Et j’en passe! Parfois, en thérapie, je trouve les raisons de cette variété d’ornements vestimentaires. Voyons:
Une fois libéré de la néfaste influence de sa mère, il a donc trouvé la solution à son travestisme imposé par elle. Les corridas, car un homme habillé de belle façon, mais féminin, fait face à la mort. Ainsi, un vrai homme travesti, comme autrefois lui même, qui a le mérite d’affronter la mort. Il a ainsi pu récupérer son équilibre émotionnel par rapport au traumatisme et souffrance imposés lorsqu’il était un enfant. En termes psycho analytiques: rien n’est par hasard et tout s’explique si nous nous donnons la peine de bien chercher la cause avec l’aide d’un psychiatre, un psychanalyste ou un sexologue. Au final: habillez-vous comme vous le voulez, oubliez les critiques et si cela vous préoccupe, donnez-vous le temps de trouver les raisons!
#WELLNESS / 96