Et nous en récoltons les fruits ensemble Les avantages pour vous et votre équipe +
Des pharmaciens partagent leurs préoccupations et leurs conseils
Le CEO de Febelco s’exprime sans
Autour d’un café chez Sanofi
détours
SUR NOTRE COUVERTURE : LA PHARMACIENNE ELIEN VAN HOVE (ANVERS)
Votre conseil d’administration Febelco
De gauche à droite: pharmacien Eric Van Nueten, Olivier Delaere, pharmacien Nicolas Meuwissen, pharmacien Michel De Ridder, pharmacienne Kathleen Vermylen, Frank Coene, pharmacien Klaas Debruyne, pharmacien Johan Lamoot en pharmacienne Hannelore Walcarius (n’est pas sur la photo).
Les sociétés coopératives connaissent un essor remarquable. En reconnaissance de leur importance, les Nations Unies ont désigné 2025 comme l’Année internationale des coopératives. Bien que ce modèle de gouvernance existe depuis des siècles, il reste résolument tourné vers l’avenir.
Chez Febelco, nous faisons partie de ce mouvement tout en restant uniques. Nous sommes le seul grossiste-répartiteur pharmaceutique 100% belge qui croit fermement que nous pouvons grandir ensemble. Grâce à notre taille, nous nous engageons avec passion et affirmons : « Dès que nous grandissons, vous en récoltez les fruits. »
Notre fierté se reflète chaque année dans notre slogan ‘Febelco United’. Aujourd’hui, nous y ajoutons une nouvelle dynamique : United we grow. En tant que grossiste par les pharmaciens pour les pharmaciens, nous comprenons parfaitement vos intérêts, besoins et attentes, car ce sont aussi les nôtres.
Cette proximité nous permet de défendre vos intérêts ainsi que ceux de 3 000 pharmaciens indépendants. Ils sont au cœur de toutes nos décisions et de toutes nos discussions avec le marché et les autorités.
Nous savons que votre priorité est le bien-être de vos patients. C’est pourquoi nous développons de nouveaux services et investissons dans notre programme d’avantages Assortments, pour vous alléger de certaines tâches et vous permettre de vous concentrer sur les soins aux patients. Nous ne sommes pas seulement un conseil d’administration, nous sommes des pharmaciens dévoués à vous soutenir pour offrir les meilleurs soins à vos patients, car prendre soin de vos patients est l’objectif commun qui nous unit.
La pénurie de médicaments est une préoccupation majeure pour nous tous. Nous travaillons sans relâche pour dialoguer et coopérer avec nos fournisseurs sur cette question. Vous découvrirez dans ce magazine comment nous agissons concrètement pour résoudre ce problème.
Ce n’est qu’un exemple de notre engagement à grandir ensemble par la coopération. Pour nous, c’est bien plus qu’un slogan, c’est la base de notre organisation.
Votre conseil d’administration.
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UNITED WE GROW: UNE NOUVELLE CAMPAGNE FRUCTUEUSE POUR L’AVENIR
Notre CEO, Olivier Delaere, inaugure un nouveau chapitre dans l’histoire de notre coopérative. Et quel meilleur endroit pour le faire que le cœur même de notre organisation? Mais où se situe-t-il exactement ? Pour le découvrir, nous vous invitons à regarder la vidéo.
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Investir dans les actions Febelco comporte des risques. Toute décision de souscrire des actions Febelco SC doit être personnelle et basée sur l’étude du prospectus complet, qui contient une description détaillée de l’offre et des facteurs de risque. Ce prospectus est disponible au siège social de Febelco SC, Eigenlostraat 1, 9100 Sint-Niklaas et peut également être consulté en ligne sur le site web de Febelco : http://www.febelco.be/ prospectus/2024. L’approbation du prospectus par la FSMA ne doit pas être considérée comme une recommandation des titres proposés.
Les coopérateurs ont la parole
Xavier Punie et Elien Van Hove
Après avoir commencé leur parcours chez le même maître de stage, Elien Van Hove et Xavier Punie possèdent aujourd’hui chacun leur propre pharmacie. En plus de leur carrière individuelle, les deux amis sont également coopérateurs Febelco. Nous avons eu l’occasion de discuter longuement avec eux de leur métier en ces temps difficiles, du rôle d’un grossiste et de leur recherche de la précieuse astuce qui pourrait faire la différence.
Elien et Xavier, vous exercez depuis plus de 10 ans. Que signifie pour vous « être pharmacien en 2024 » ?
Xavier : « Au cours des dix dernières années, l’automatisation et la digitalisation ont transformé les pharmacies. Les tiroirs ont été remplacées par des robots, et les ordonnances papier sont désormais digitales. Cette évolution nous permet de nous concentrer davantage sur les besoins des patients. Je suis moins encombré par les tâches logistiques, ce qui est une amélioration significative. Chercher un produit dans un tiroir ou déchiffrer une ordonnance ne me procure aucune satisfaction et n’apporte pas de valeur ajoutée au patient. »
Elien : « Dans le contexte économique actuel, il est crucial de consacrer plus de temps aux patients, comme le souhaite également le gouvernement. Nous sommes maintenant rémunérés pour des services qui vont au-delà de «déposer la boîte sur le comptoir.» Nous avons la possibilité de vacciner et de donner des conseils sur les médicaments, sans forcément vendre quelque chose. »
Xavier : « Il y a dix ans, c’était complètement différent. »
Elien : « Avant, il y avait une véritable barrière entre nous et les patients à cause du comptoir. J’apprécie
maintenant de pouvoir interagir directement avec eux. »
Xavier : « L’un des grands atouts de notre profession reste l’accessibilité des pharmaciens. Cette accessibilité devient chaque jour plus précieuse. Un patient a une question ou un problème de santé ? Il entre dans une pharmacie et peut immédiatement poser sa question à un diplômé universitaire, sans avoir besoin de prendre rendez-vous. C’est tout simplement unique. »
« Nous ne sommes pas seulement des pharmaciens, nous sommes aussi des entrepreneurs. »
Et pour l’avenir... Que signifiera le métier de pharmacien dans dix ans ?
Elien : « Je ne peux que partager mes espoirs. Il y a quelques années, l’une de mes plus grandes frustrations était le manque de reconnaissance de notre profession dans le domaine médical. Nous avons une immense quantité de connaissances et une valeur réelle à offrir à nos patients. Autrefois, le médecin généraliste était perçu comme le héros, tandis que le pharmacien était considéré comme un simple vendeur. Heureusement, cette perception évolue, et nous sommes en train de progresser dans la bonne direction. »
Comment remarquez-vous ce changement ?
Elien : « On remarque cette évolution chez les patients, dans les collaborations locales et même chez les médecins généralistes. En tant que pharmaciens, nous devons être plus fiers de notre rôle et le valoriser davantage. Tout comme les médecins généralistes, nous avons un impact important sur l’histoire d’un patient. J’espère qu’en dix ans, les pharmaciens et les médecins
généralistes travailleront ensemble pour le bien du patient. C’est ce que nous espérons pour notre profession. Le patient doit rester la priorité. D’un point de vue économique, la vente de médicaments doit devenir moins centrale, car elle est trop sous pression. »
Xavier : « Oui, parfois la réalité peut sembler un peu cynique, car nous sommes souvent récompensés uniquement pour les ventes. Il est parfois plus judicieux de dire à un patient : «Je ne vais rien vous donner, il serait mieux que vous consultiez un médecin.» Ne pas délivrer de médicaments peut parfois être la meilleure option, mais cela ne conduit pas nécessairement à une récompense. En réalité, vous avez simplement donné un conseil médical. »
Elien : « Exactement. C’est pourquoi nous devons réinventer notre profession. Donner un avis devrait aussi être valorisé. C’est vers cela que nous devons nous orienter. »
Vous avez parlé de créer une valeur ajoutée pour vos patients. Pourquoi est-ce si important ?
Elien : « Vous voulez que les gens continuent à venir dans votre pharmacie, n’est-ce pas ? Je me demande toujours pourquoi les patients choisissent de venir spécifiquement chez moi plutôt que chez un confrère local ou dans une boutique en ligne. C’est en me posant ces questions que je cherche constamment à améliorer mon service et à offrir quelque chose d’unique. »
Xavier : « Oui, moi aussi. Et pour cela, nous nous tournons également vers les grossistes pour qu’ils nous donnent le coup de pouce nécessaire. Febelco le fait déjà en proposant une boutique en ligne performante (en collaboration avec son partenaire Lochting). De nombreux secteurs nous envient le fait qu’en tant que petites PME, nous puissions offrir une boutique en ligne aussi performante. »
Elien : « Et cela fonctionne très bien! Le fait de pouvoir commander et
recevoir les produits rapidement est tout simplement génial. »
Xavier, vous avez déjà évoqué la digitalisation. Voyez-vous des changements dans la profession de pharmacien ?
Xavier : « C’est toi qui parle en premier, Elien. Ainsi, je pourrai réfléchir à ma réponse. » (rires)
Elien : « Nous sommes probablement la première génération à gérer à la fois le rôle de pharmacien et celui d’entrepreneur. Il y a trente ans, un pharmacien se contentait d’ouvrir sa pharmacie le matin et de servir les patients. Aujourd’hui, la réalité économique est beaucoup plus exigeante. »
Xavier : « Les médicaments sont également de moins en moins chers. Chaque année, il y a une baisse de prix sur les médicaments remboursés, ce qui réduit les marges. Pour compenser cette baisse, de nombreuses pharmacies se tournent vers des produits complémentaires et de la parapharmacie. »
Elien : « Mais ce sont précisément
ces produits que les onliners ciblent avec des méga promos. En tant que pharmacienne, je souhaite que mes patients pensent à moi pour leurs besoins, comme la crème solaire. Qu’en plus de tous les conseils médicaux, ils se disent : «Il faut que j’aille chez Elien pour la crème solaire, car elle propose toujours une belle promo estivale.» C’est là que réside notre valeur ajoutée. »
Les soins aux patients restent l’essence même de la profession, comme vous l’avez dit. Comment les grossistes peuvent-ils vous y aider (encore plus) ?
Xavier : « Ils offrent déjà beaucoup de soutien, comme avec leurs boutiques en ligne, leurs services de livraison et leur service client, ce qui profite aussi aux patients. Cependant, je pense que les grossistes manquent une opportunité dans les nouvelles responsabilités que nous avons en tant que pharmaciens, comme les vaccinations. Par exemple, pourquoi la distribution des vaccins contre le COVID ne passe-t-elle pas, comme en Wallonie, par les grossistes ? Nous avons un excellent réseau en Belgique, avec jusqu’à trois livraisons par jour.
Pourquoi confier ces vaccins à un partenaire externe que personne ne connaît ? »
Elien : « Et autour de tout cela, il y a aussi pas mal de scandales. »
Xavier : « Comment en est-on arrivé là ? »
Elien : « Je suis vraiment préoccupée par la disponibilité des médicaments. En tant que pharmacien, vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour aider vos patients. Vous les voyez en face de vous et vous devez parfois les décevoir. C’est très difficile. La pénurie ne concerne pas simplement une boîte de médicaments ou un numéro de produit, mais un jeune de 13 ans souffrant de diabète qui pourrait manquer ses cours de mer dans deux jours s’il n’a pas son insuline. »
Xavier : « C’est extrêmement frustrant. D’autant plus que fabricant et grossiste se renvoient la balle, créant un manque de transparence dans les coulisses. Au final, cela ne fait qu’aggraver la situation, surtout pour des patients comme le petit garçon dont parle Elien. Nous voulons avant tout aider nos patients. »
« Notre plus grande crainte est de passer à côté du tuyau en or. »
Xavier Punie et Elien Van Hove
Votre autre préoccupation concerne les réalités économiques. Comment les grossistes interviennent-ils dans ce domaine ?
Xavier : « Je ne viens pas d’une famille de pharmaciens ; je suis de la première génération. Cependant, lorsque j’ai voulu reprendre ma pharmacie, Febelco m’a apporté un soutien immense. Sans eux, je n’aurais jamais réussi. Ils ont cru en moi, en mes capacités, et m’ont soutenu financièrement à un moment critique. J’espère sincèrement qu’ils continueront à offrir ce soutien, car les pharmaciens de demain en bénéficieront grandement. »
Elien : « Febelco est également remarquable pour ses livraisons fréquentes. Ils viennent trois fois par jour pour livrer les produits, ce qui est exceptionnel. Comparé à la France, où les pharmaciens se contentent souvent d’une seule livraison par jour, c’est vraiment unique. »
Pouvez-vous expliquer le fonctionnement de ce réseau pharmaceutique ?
Xavier : « Je pense immédiatement à la structure de Febelco.
C’est un grossiste coopératif, ce qui signifie qu’il ne se concentre pas uniquement sur les bénéfices et la plus-value pour les actionnaires. Les actionnaires sont aussi les clients, ce qui rend le modèle vraiment particulier. »
Elien : « Lors des décisions importantes, ils prennent en compte les coopérateurs et défendent les intérêts de notre profession. Je crois fortement en la force de la coopération. Lorsque nous, les pharmaciens, prospérons, Febelco prospère aussi, et vice versa. »
En tant que coopérateur, vous bénéficiez également d’avantages exclusifs. Quel est l’avantage qui vous aide le plus ?
Elien : « Benefits at Work ! »
Xavier : « Absolument. Ce programme est une véritable valeur ajoutée, non seulement pour nous en tant que propriétaires, mais aussi pour nos employés. »
Elien : (acquiesçant) « Les avantages extralégaux sont désormais essentiels sur le marché du travail.
Pour les grandes entreprises avec 100 employés, c’est courant, mais pour une PME avec seulement trois employés, offrir un abonnement de fitness ou un vélo électrique n’est pas aussi simple. »
Xavier : « C’est précisément ce que Benefits at Work nous permet de réaliser. Cela aide à éviter que les jeunes pharmaciens ne se tournent massivement vers les grandes entreprises. Avec la difficulté croissante de maintenir et de satisfaire le personnel, c’est crucial. »
Elien : (regardant Xavier) « Nous disons toujours : «Tu es aussi grand et fort que ton équipe.» »
Xavier : « Exactement. Pendant que nous parlons, nos employés continuent de faire fonctionner nos pharmacies. Cela montre bien qu’une équipe solide permet d’accomplir beaucoup plus. »
Elien : « Je pense que Febelco, en tant que coopérative, va adorer lire ceci. » (rires)
Quel est votre conseil en or pour les autres pharmaciens ?
Elien : « Trouve-toi un Xavier (hilarité générale). Ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut chercher un collègue qui partage les mêmes idées, quelqu’un à qui tu peux tout dire. Quelqu’un à qui tu peux poser toutes tes questions. »
Xavier : « Nous nous entraidons vraiment beaucoup. Quand la semaine est calme à la pharmacie, on se passe un coup de fil pour vérifier si c’est pareil chez les autres : «Dis, c’est calme aussi chez toi ? » C’est toujours rassurant de savoir que tout le monde est dans la même situation. »
Elien : « Ouf, et de savoir que ce n’est pas de notre faute ! » (rires)
Xavier : « Parfois, on se demande aussi : «C’est quoi le tuyau en or, aujourd’hui ?» Notre plus grande crainte est de passer à côté de quelque chose de génial et de ne pas l’appliquer.»
Elien : « Si vous avez des bons plans, n’hésitez pas à nous les partager ! »
PARLER VRAI. OSEZ. AGISSEZ.
« En tant que pharmacien, vous êtes copropriétaire de votre principal fournisseur. Il s’agit d’une relation privilégiée pour les deux parties. »
OLIVIER DELAERE, CEO FEBELCO, S’EXPRIME SANS DÉTOURS
C’est par une journée à 27 degrés, la première vraiment ensoleillée depuis des mois, que nous rencontrons Olivier Delaere, CEO du groupe Febelco. Lorsque nous lui proposons de faire l’entretien à l’intérieur, à l’abri de la chaleur, il réagit du tac au tac : « Et maintenant, vous trouvez qu’il fait trop chaud ! » Le ton est donné.
Cette réaction est typique de M. Delaere: direct, spontané, avec un penchant pour la cohérence et le parler-vrai.
Il utilise ce même franc parler sans langue de bois quel que soit son interlocuteur : interne avec le personnel ou externe avec les administrations ou l’industrie. « Je le fais avec énergie et passion étant très conscient de la lourde responsabilité de représenter 2000 pharmacienscoopérateurs qui comptent sur notre coopérative pour les aider au quotidien. »
Finalement, M. Delaere insiste pour que l’interview se tienne à l’intérieur. « Ce serait vraiment ironique que quelqu’un tombe malade à cause de la chaleur pendant qu’on parle de santé publique. » C’est un choix judicieux, d’autant plus que la discussion pourrait devenir un peu tendue.
« Nos coopérateurs ne devraient avoir aucun souci. »
Depuis sa création, Febelco est une coopérative, et pour M. Delaere, cet aspect de l’entreprise est fondamental. Tout ici est dédié au service des pharmaciens. « Notre véritable raison d’être est de les soulager de toutes les préoccupations liées à leur activité, dans chaque aspect de leur travail », explique-t-il.
Mais M. Delaere estime que cet aspect est souvent ignoré. Les critiques envers Febelco ne sont pas toujours bien fondées, trouve-t-il.
« A mon avis, la vantardise est déplacée dans notre secteur. Mais parfois, ne sommes-nous pas un peu trop vite critiqués pour ce que nous faisons ? Nous avons énormément investi pour soutenir les pharmaciens. Regardez notre service clientèle: c’est le plus grand de Belgique ! Aussi important que ceux de tous nos concurrents réunis. Construire un tel service demande du temps et des efforts, mais si cela aide nos pharmaciens, le jeu en vaut la chandelle. »
« Nous offrons ce service gratuitement, avec plaisir. »
« Nous avons huit sièges implantées sur tout le territoire. Cela nous permet de répartir les stocks, d’être plus proches des pharmaciens, de livrer plus rapidement, etc. Nous assurons également le transport entre ces sièges pour que les produits parviennent plus rapidement à nos pharmaciens. Nous offrons ce service gratuitement, avec plaisir, car il bénéficie à la fois au pharmacien et au patient. »
M. Delaere s’exprime avec passion lorsqu’il évoque Febelco, laissant transparaître sa frustration, surtout quand on aborde la question de la pénurie. Soudain, son engagement à ce sujet devient palpable : « J’y consacre une partie importante de mon temps, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise et c’est encore le cas aujourd’hui. C’est difficile pour nous, mais bien plus encore pour les pharmaciens en première ligne et pour les patients qui ne reçoivent pas leurs médicaments ou qui les reçoivent trop tard. »
Parmi les autres efforts méconnus, M. Delaere évoque les investissements dans l’infrastructure informatique destinés à simplifier la vie des pharmaciens, ainsi que le nombre de références que Febelco maintient en stock 24/24h.
« Febelco dispose toujours de 44.000 références en stock. Et devinez combien en ont nos principaux concurrents ? À peine 28.000 en moyenne ! Je comprends très bien pourquoi ils se limitent à ce nombre. Ce choix de continuer d’investir dans le service est un choix différent d’autres acteurs du secteur. Mais je suis heureux d’accepter ces 16.000 produits supplémentaires, tout en reconnaissant que c’est dommage qu’il ne soit pas toujours reconnu à sa juste valeur alors que c’est pourtant une demande claire de nos coopérateurs. »
« Nous regardons vers l’avenir avec une vision plus large. »
Avec Febelco, M. Delaere soutient non seulement les pharmaciens dans leurs activités quotidiennes, mais défend également le secteur dans les discussions avec les autorités.
« Dans toutes ces relations externes, je veille à défendre les intérêts des pharmaciens pour qu’ils puissent maintenir leur fonctionnement optimal. Cela demande beaucoup d’énergie et de diplomatie, mais nos pharmaciens en récoltent les fruits. »
L’engagement de Febelco envers le secteur ne se limite pas à ces débats. « Nous voulons soutenir le secteur de toutes les manières possibles », dit-il.
Quand nous lui faisons remarquer que la majorité des entreprises de tous les secteurs revendiquent cela, M. Delaere rétorque aussitôt : « Nous avons 2000 coactionnaires qui nous demandent de l’aide tous les jours. Nous ne pouvons pas nous limiter au bla-bla-bla. » Oui mais, comment concrétiser cet engagement ?
« Il suffit de voir comment nous avons bouleversé le marché des matières premières au profit des pharmaciens. Difficile de rendre notre engagement pour le secteur plus palpable ? Non?»
« Le service à la clientèle de Febelco est aussi important que celui de tous nos concurrents réunis. »
« Pas de numéro, s’il vous plaît. »
En plus des matières premières, M. Delaere mentionne les investissements dans Febelcare, les meilleures conditions négociées pour les commandes bilatérales, les importations parallèles et la gestion des catégories. « Après tout ce que nous mettons en œuvre pour eux, nous espérons que les pharmaciens ressentent notre engagement. Nous voulons réfléchir avec eux, dans les limites de nos capacités en tant qu’entreprise, tout en restant ancré dans un secteur humain. Notre objectif est que chaque pharmacien se sente unique dans la relation que nous avons avec lui, et de personnaliser notre relation car chaque pharmacie et pharmacien a des spécificités différentes ; ceci tout en ayant une cohérence globale quant à l’approche et nos valeurs et en faisant profiter chacun des forces du vivre ensemble et de notre coopérative. »
Ce lien personnel est essentiel, car de nombreux pharmaciens ont des contacts réguliers avec Febelco tout au long de leur journée de travail. Rares sont les fournisseurs qui se rendent physiquement chez leurs clients plusieurs fois par jour ou qui passent autant d’appels téléphoniques.
« Nous sommes une coopérative…», ajoute fièrement M. Delaere. « Le pharmacien est copropriétaire de son principal fournisseur et peut l’influencer directement. Il a ainsi la garantie que les décisions prises seront dans son intérêt, même si ce n’est pas toujours évident au premier abord. »
M. Delaere fait allusion à certaines décisions ‘impopulaires’ que Febelco doit parfois annoncer dans un environnement soumis à des changements importants et fortes pressions. Il ne veut cependant pas éviter ce sujet sensible, car il sait qu’il est toujours d’actualité. « En tant que grande entreprise, nous ne pouvons pas nous passer de structures opérationnelles. Nous avons besoin de processus bien définis et d’une organisation interne rigoureuse afin d’assurer la pérennité de notre coopérative et réaliser un bénéfice nous permettant d’une part de satisfaire nos coopérateurs mais aussi de pouvoir réaliser les investissements nécessaires à notre activité. »
« Nous sommes une société coopérative. Rien à voir avec une ASBL. »
« Toutefois, je comprends que ces processus puissent être ennuyeux pour nos clients. Si j’étais pharmacien, je viendrais moi aussi demander des comptes ! C’est pourquoi nous affirmons en toute honnêteté : Oui, à court terme, cela peut sembler ennuyeux, mais à long terme, c’est crucial et bénéfique pour tous. »
« ... mais bien sûr, il s’agit aussi d’argent.»
« Notre priorité n’est pas le profit. Mais en tant que coopérative, nous avons besoin de générer des revenus pour servir notre mission. Nous ne sommes pas une ASBL. Nous fonctionnons comme n’importe quelle entreprise à but lucratif, avec les mêmes contraintes. Mais aussi avec des valeurs supplémentaires. »
Le groupe Febelco n’a pas à plaire à une poignée d’actionnaires ou de sociétés d’investissement, mais à plus de 2 000 pharmaciens indépendants. « Nous voulons les garder tous avec nous. Et comment y parvenir?+En faisant prospérer leurs investissements, comme dans n’importe quelle autre entreprise ! »
Ces dernières années, le groupe Febelco a su diversifier intelligemment ses activités, atteignant ainsi de meilleurs rendements. Ils ont investi dans plusieurs entreprises, notamment Livlina, Axone et Sodiap, pour les plus importantes.
« Et nous ne l’avons pas fait parce que c’était une ‘étape logique’ ou simplement pour le plaisir. Non, nous l’avons fait parce que cela pouvait augmenter la rentabilité de chacun des acteurs impliqués. Ainsi, nous avons pu également améliorer notre rentabilité en tant que groupe. »
DE MATIÈRES PREMIÈRES
POUR L’ENSEMBLE DU SECTEUR
Il y a quelques années, une enquête menée auprès des pharmaciens a révélé l’importance des matières premières, même si ce secteur à forte intensité de main-d’œuvre n’était pas très rentable pour eux. « Mais nous avons constaté qu’en rasion d’une vague de concentration et une manque d’offre sur le marché des matières premières, les options d’achat pour le pharmacien étaient limitées. À long terme, cette situation présentait un risque et augmentait la pression sur les rendements. »
Face au désintérêt de certains producteurs, Febelco a néanmoins décidé de se lancer pour la première fois sur ce marché.
« Quelques jours avant le lancement de notre offre de produits de base, nous avons constaté que nos concurrents avaient réduit leurs prix. Les prix des produits similaires aux nôtres avaient en moyenne baissé de 20 %. Pour moi, cela a révélé immédiatement le problème qui existait sur le marché : les pharmaciens payaient leurs matières premières beaucoup trop cher depuis des années. Aujourd’hui encore, nous observons que le prix des matières premières évolue en faveur des pharmaciens. Même après le rattrapage partiel de l’inflation, ces derniers mois. »
« Nous constatons également une amélioration des services et des conditions pour les pharmaciens dans d’autres segments, forçant le marché à ne pas déraper. Je crois fermement que Febelco joue un rôle de pionnier dans ce domaine, en raison même de son statut de coopérative. »
Investir dans les actions Febelco comporte des risques. Toute décision de souscrire des actions Febelco SC doit être personnelle et basée sur l’étude du prospectus complet, qui contient une description détaillée de l’offre et des facteurs de risque. Ce prospectus est disponible au siège social de Febelco SC, Eigenlostraat 1, 9100 Sint-Niklaas et peut également être consulté en ligne sur le site web de Febelco : http://www.febelco.be/prospectus/2024. L’approbation du prospectus par la FSMA ne doit pas être considérée comme une recommandation des titres proposés.
Des pharmaciens partagent leurs
CONSEILS
avec leurs collègues... et la nouvelle génération
Mathias Van de Perre (Heist-op-den-Berg)
Je suis pharmacien depuis : 2012 Je suis coopérateur Febelco depuis : 2023 En plus d’être pharmacien, je suis aussi : le plus fier des papas
En tant que coopérateur Febelco, voici ce que je trouve intéressant : C’est un investissement sûr. Ici, je peux activement contribuer à la croissance et en récolter les fruits !
Je suis particulièrement fan de cet avantage : Il y a de nombreuses opportunités de voyages passionnants pour ma famille. Enfin, surtoutpour nos enfants ! Et avec de belles réductions, ce qui est très apprécié à la maison.
Récemment, j’ai découvert cette offre fantastique : Des bons d’achat pour des magasins de vêtements ! Je ne savais même pas que c’était inclus. J’en suis ravi, car... les vêtements font l’homme.
Voici un conseil que je donnerais à mon jeune moi, pharmacien débutant : N’aie pas peur de te lancer dans l’entrepreneuriat. Au début, tu seras bombardé d’avertissements sur les risques, mais tout finira par s’arranger.
Mon conseil pour mes confrères pharmaciens : Limitez votre offre à un ou deux produits conseils. Il n’est pas nécessaire de proposer trois marques différentes pour les tests de grossesse, les coupe-pilules, etc. Faites des choix judicieux et maximisez vos remises !
Cynthia Lauryssen (Deurne)
Je suis pharmacienne depuis : 2012
Je suis coopératrice Febelco depuis : 2023
En plus d’être pharmacienne, je suis aussi : une maman fière et comblée
Ce que je trouve intéressant en tant que coopératrice Febelco : D’ÉNORMES réductions sur différents types de tickets.
Je profite de cet avantage à de nombreuses occasions : Surtout lors de sorties familiales amusantes. Un abonnement à prix réduit pour le zoo, des tarifs avantageux sur les meilleurs films à Kinepolis, et des réductions sur de nombreuses attractions d’Efteling.
Récemment, j’ai découvert cette offre fantastique : Une soirée cinéma à prix mini grâce à l’offre Kinepolis !
Voici un conseil que je donnerais à un jeune pharmacien débutant : Ne te préoccupe pas trop de l’avenir. Laisse-le venir à toi et aborde les changements comme des opportunités positives.
Mon conseils à mes collègues pharmaciens : Efforcez-vous de créer une atmosphère agréable et détendue dans votre pharmacie. Amusez-vous et concentrez-vous sur les choses que vous pouvez contrôler.
Je suis pharmacien depuis : 1991
Je suis coopérateur Febelco depuis : 2014
En plus d’être pharmacien, je suis aussi : papa, joueur de tennis, passionné d’échecs et compétiteur en scrabble duplicate
Voici ce que je trouve intéressant en tant que coopérateur Febelco : Vous bénéficiez d’un véritable engagement personnel avec votre grossiste. Plutôt que d’avoir une relation purement transactionnelle, vous êtes sur un pied d’égalité, comme de véritables partenaires commerciaux.
Je suis un grand fan de cet avantage : Chaque fois que je découvre ces avantages, je suis impressionné par leur diversité ! Cependant, je réalise aussi que je les utilise peu car, question achats, je fonctionne souvent au coup de cœur ! (rires).
Voici un conseil que je donnerais à un jeune pharmacien débutant : Ne vois pas ton diplôme comme une fin en soi, mais comme le commencement d’une carrière exceptionnelle. Continue à apprendre et reste curieux.
Mon conseil pour mes collègues pharmaciens : Choisissez une gamme de produits réfléchie et gérez votre pharmacie de manière professionnelle tout en maintenant un contact personnel. Dans notre profession, nous sommes là pour aider les gens.
Louis Lamblin (Chapelle-lez-Herlaimont)
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QUE POSSIBLE ?
Saviez-vous que 32 % des élèves de l’enseignement primaire n’ont pas de boîte à tartines saine à midi ? Des chips, des frites froides, des saucisses cocktail, un demi-hamburger… Nous voulons changer les choses. C’est pourquoi, cet automne, nous lançons Pharmaciens du Cœur. Aux côtés de Pelicano et d’un maximum de pharmaciens belges, nous récoltons de l’argent pour offrir aux enfants le repas de midi sain dont ils ont tant besoin.
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Sanofi
«Lorsque le grossiste et le fournisseur travaillent ensemble… les patients en récoltent les fruits. »
Pierre Payard - Sanofi
Autour d’un café chez
Début 2024, les pharmaciens ont adressé un message clair aux grossistes et fournisseurs : dans une enquête menée par Febelco, ils attendent plus de responsabilité de leur part, notamment sur des questions sensibles comme les pénuries. Chez Febelco, nous prenons cet appel très au sérieux et nous y répondons pleinement. D’ailleurs, c’est une démarche que nous avons déjà entamée depuis longtemps.
En coulisses, nous travaillons quotidiennement avec nos fournisseurs pour améliorer la situation. Notre collaboration étroite avec Sanofi en est un bon exemple. Mais qu’est-ce que cela implique concrètement ? Et cela a-t-il un impact réel sur la disponibilité des produits ? Pierre Payard (Sanofi, Head of Trade North Europe), Bert Jacobs (Febelco, Category Manager) et Marianne Donche (Febelco, Purchase Director) en discutent ouvertement. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : trouver des solutions pour le bénéfice des patients.
Les relations entre grossistes et fournisseurs semblent tendues. C’est du moins l’impression de nombreux pharmaciens en Belgique. Pourquoi ? Et est-ce vraiment le cas ?
Pierre : « Si on se fait l’avocat du diable, on pourrait penser que les producteurs n’ont pas besoin d’investir dans leur relation avec les grossistes, puisque ces derniers doivent de toute façon acheter leurs produits. Dans cette vision, en tant que fournisseurs, on n’aurait rien à perdre. Mais « ne rien perdre » ce n’est pas pareil que « gagner ». Une attitude positive et ouverte permet de trouver des solutions constructives et de créer des situations gagnant-gagnant pour tout le monde. Cela favorise la confiance et une communication fluide, ce qui aide à résoudre les problèmes et les questions délicates. En regardant les choses avec un esprit ouvert, on voit qu’on a tous le même intérêt : le patient. On veut tous que nos produits arrivent aux patients, tout comme les pharmacies. »
Bert : « On a souvent l’impression que les pharmaciens pensent qu’on ne communique pas avec les fournisseurs. En réalité, on le fait tout le temps. Mais ce n’est pas toujours visible pour les pharmaciens, parce que malheureusement, ça n’aboutit pas toujours à des solutions. Mais avec Sanofi,
Marianne : « C’est aussi un processus très humain et intensif. Envoyer un courriel à tous les fournisseurs en espérant que les choses changent, ça ne suffit pas. Il faut un contact personnel constant, et l’autre partie doit aussi vouloir résoudre les problèmes. Je comprends parfaitement que les pharmaciens nous disent : « Réglez ça ! » Ça nous touche et on ne peut pas l’ignorer. »
C’est sur cette vision commune du « meilleur pour le patient»que Sanofi et Febelco ont commencé à collaborer plus étroitement. Quel a été le point de départ ou le moment clé ?
Pierre : « Je suis nouveau dans mon poste, et un jour, j’ai rendu visite à Febelco à Sint-Niklaas. J’ai plaisanté en disant: ‘Si vous commencez à me demander des réductions, je m’en vais tout de suite.’ Mais on a quand même continué à discuter. »
Bert : « Oui, il faudra qu’on reparle de ces remises... (rires) Mais c’est vrai que tu es venu avec une question concrète sur les quantités de produits commandées pour maximiser le nombre de cartons complets. C’était un excellent point de départ pour comprendre nos méthodes de travail, nos intérêts et nos visions respectives. »
Marianne Donche, Pierre Payard et Bert Jacobs
Pierre : « Cette transparence inspire tout de suite confiance. Ça permet aussi de se mettre à la place de l’autre, ce qui aide à résoudre les problèmes de manière constructive. Le fait que Bert venait de prendre ses fonctions de Category Manager a aussi aidé. Je pense que c’est une innovation réussie dans le secteur belge des grossistes-répartiteurs. »
Marianne : « Je suis vraiment contente que tu dises ça ! Nous avons aussi élargi notre équipe pour rendre ce genre de collaboration possible. Pour donner un peu de contexte, nous avons environ 600 fournisseurs chez Febelco. La plupart d’entre eux apprécient que nous investissions davantage dans nos relations. Ça nous permet d’être plus proactifs. D’un point de vue opérationnel et commercial, la disponibilité des produits reste notre priorité. C’est ce que nous nous efforçons d’obtenir. »
Comment passer d’une conversation sur les « quantités de produits par carton » à une collaboration durable sur la disponibilité des produits, un sujet pourtant plus sensible ?
Pierre : « Nos sociétés veulent toutes deux avancer et devenir les meilleures dans leur domaine. Cela ouvre la porte à bien plus que de simples discussions sur les quantités commandées. On commence à s’intéresser aux processus et aux préoccupations de l’autre. Et oui, c’est comme cela qu’on en arrive à parler des produits dont la disponibilité est limitée. »
Bert : « Je me souviens que Pierre m’avait demandé, lors d’une de nos premières réunions : ‘Les pharmaciens me disent que les patients n’ont pas accès à nos produits. Comment est-ce possible ?’ On a répondu tout de suite : ‘Eh bien, parce que notre commande n’a pas été entièrement livrée par vous.’ Cette conversation a été un déclic pour nous deux. À partir de ce moment-là, on a vraiment pu commencer à discuter. On s’est rendu compte qu’on était prêts à s’attaquer au problème ensemble. »
Pierre : « Exactement, c’était un moment important. Je pense aussi que les gens ne réalisent pas toujours à quel point il est complexe d’avoir des produits disponibles en permanence. Malheureusement, tous les produits ne peuvent pas être disponibles tout le temps, partout et en quantités illimitées. Ce n’est pas faisable en termes de production et de logistique, sans parler des autres défis. »
Marianne : « Cette complexité est compréhensible pour nous parce qu’on est dedans au quotidien. Mais quand il faut expliquer ça à un patient qui est en face de vous... Oui, je comprends que ce n’est pas facile. »
Et pourquoi la disponibilité des produits est-elle si complexe ?
Pierre : « C’est vraiment une question d’interaction entre plusieurs facteurs. Prenons l’exemple des produits dont le brevet a expiré... D’autres producteurs commencent à fabriquer ce produit, souvent hors Europe et à un coût beaucoup plus bas, ce qui fait baisser la part de marché du détenteur du brevet original. C’est normal, c’est comme ça que fonctionne le marché des médicaments. Donc, c’est aussi normal que le détenteur du brevet initial réduise sa production, parce qu’il prévoit que la demande sera beaucoup plus faible, voire inexistante. Mais que se passe-t-il si les nouveaux producteurs rencontrent soudain des problèmes ou font des arbitrages en faveur d’autres marchés que la Belgique ? Eh bien, on se tourne à nouveau vers le titulaire du brevet initial pour qu’il fournisse, malgré ses plans de réduction de production.
Je pense que ça montre bien comment une pénurie peut entraîner une réaction en chaîne. »
Comment cette collaboration peut-elle répondre à ce problème ?
Bert : « C’est une question d’information et de communication. En ayant des lignes de communication plus courtes avec notre fournisseur, on peut donner des informations plus précises à nos pharmaciens. Et on est sûrs de transmettre le même message au pharmacien et au patient. »
Pierre : « Oui, en fait, c’est encore plus simple que cela. Nous voulons tous deux mettre le patient au centre de notre action et s’assurer qu’il ait le meilleur accès possible à nos produits. Quand le grossiste ne peut pas approvisionner le pharmacien, alors nous perdons aussi une opportunité. »
Marianne : « Le problème, c’est que tous les fournisseurs ne voient pas les choses de la même manière, Pierre. Beaucoup de fabricants pensent encore que Febelco est juste là pour transporter la boîte de chez eux au patient. Ils ne nous considèrent pas comme un acteur qui veut vraiment aider le pharmacien et le patient. Ou bien, ils ne comprennent pas ce qu’il faut faire pour soutenir cette relation avec le pharmacien. »
Bert : « Malheureusement, c’est vrai. On rate alors une chance d’aider les patients de manière plus efficace. Une collaboration et une communication plus étroites permettent aussi de mieux gérer les stocks, ce qui nous aide à faire en sorte que les produits arrivent là où ils sont vraiment nécessaires. »
Bert Jacobs
Pour les pharmaciens, quel est le principal avantage de votre collaboration ?
Pierre : « Avec des lignes de communication courtes, nous pouvons réduire le nombre de ruptures de stock. Bert m’a dit à quel point les pharmaciens et les patients étaient souvent perdus. Comme nous le répétons souvent, Sanofi met à jour de manière quasi-religieuse les informations sur la disponibilité de nos produits sur le site PharmaStatut.be. Les pharmaciens savent donc ainsi à quoi s’attendre. Une rupture de stock dépend aussi de notre volonté de collaborer avec eux. Notre relation ouverte et constructive est alors de la plus grande importance. Nous pouvons prévenir Febelco plus rapidement des pénuries à venir, les malentendus se règlent plus vite, et nous pouvons ainsi les aider à gérer au mieux les futures ruptures. »
Marianne : « Tous les jours, on mesure la disponibilité de tous les produits chez Febelco. Depuis qu’on collabore plus étroitement, ces chiffres s’améliorent. Surtout en ce qui concerne le délai de livraison, c’est-à-dire le temps entre notre commande et la livraison par le fabricant. On a des accords stricts avec nos fournisseurs à ce sujet, mais on voit encore une grande différence entre les délais convenus et les délais réels. Chez Febelco, on veut aider au mieux nos pharmaciens et leurs patients, donc on inclut déjà les délais dans nos commandes au fournisseur. Ça demande un effort supplémentaire de notre part. Mais ces derniers mois, on voit que les délais convenus et réels chez Sanofi commencent à se rapprocher. Ça signifie que la fiabilité augmente, et donc la disponibilité aussi. »
Il s’agit donc principalement de la disponibilité et de la fiabilité ?
Bert : « Et aussi d’une meilleure communication ! Notre enquête de printemps a montré que les pharmaciens viennent d’abord vers nous, le grossiste, pour obtenir des infos. Pour eux, on est la source d’information la plus fiable: 83 % le pensent. Ça concerne la disponibilité des produits,
mais aussi pourquoi un produit n’est pas disponible et quand il le sera. Comme on obtient des infos plus précises et complètes de la part de nos fournisseurs, on peut mieux informer nos pharmaciens, qui peuvent à leur tour mieux informer leurs patients. Ça crée une chaîne de confiance. On aime être un maillon fort de cette chaîne et même la force motrice si nécessaire. »
Certains diront : « Pourquoi tout cela ne s’est-il pas produit avant ? « Quelle est votre réponse à cette question ?
Pierre : « Franchement, je ne sais pas, parce que je suis nouveau dans ce secteur... Mais si je devais deviner, je dirais qu’il n’y a pas toujours eu beaucoup de confiance entre les producteurs et les grossistes. Dès qu’il y avait un imprévu, l’un commençait tout de suite à douter des intentions de l’autre. »
Bert : « Oui, des problèmes peuvent arriver. Mais il ne faut pas voir ça comme une ‘tentative de sabotage’. Une bonne compréhension, basée sur la confiance, permet de clarifier les choses. De cette manière, on sait aussi où se situent les frustrations de chacun. Et souvent, c’est plus facile à régler qu’on ne le pense. »
Pierre : « La transparence aide à réduire l’impact des mauvaises surprises. Et il est aussi très important de pouvoir créer et maintenir une atmosphère où l’on peut ‘s’accorder sur un désaccord’, afin de pouvoir continuer à avancer sur tous les autres sujets qui nous occupent. »
Pierre, en tant que fournisseur, vous avez une vision différente de Febelco. Quelle est, selon vous, la position de Febelco sur le marché de gros ?
Pierre : « Febelco est le leader du marché en Belgique et a une excellente réputation. Leur organisation est solide et fiable. Les actionnaires sont presque tous des pharmaciens, donc nous savons que tout ce qu’ils font vise à soutenir les pharmaciens et à aider les patients autant que possible. Ils n’ont pas d’arrière-pensées, ce qui les rend très fiables et il est ainsi facile de travailler avec eux. D’ailleurs, notre partenaire logistique est Livlina, qui fait aussi partie du groupe Febelco. Nous venons juste de renouveler leur contrat ! Cela en dit long sur la confiance que nous avons envers un acteur comme Febelco sur notre marché. »
Grâce à l’intensification des négociations depuis octobre 23, les produits de Sanofi sont livrés à Febelco en moyenne trois jours plus tôt.
Marianne Donche
Permettez-nous de vous présenter :
les autres membres de l’équipe Coopérative.
Notre pays compte près de 20 000* coopératives ! Pour vous donner une idée, cela représente environ 30 par commune. Leurs activités sont incroyablement diverses, mais elles ont une chose en commun : elles sont convaincues que ce n’est qu’en travaillant ensemble que l’on peut vraiment se développer pour l’avenir.
*Source : Belgian Cooperative Monitor 2021
RÉCOLTER
Vin du Pays de Herve
Nombre de membres : Plus de 900
Chiffre d’affaires : 1,1 million d’euros
Produits : Cidre, vin blanc sec et vin mousseux
BelOrta
Nombre de membres : Plus de 1 000 Chiffre d’affaires : 626 millions d’euros
Produits : Des tomates aux légumes-feuilles, en passant par les herbes aromatiques et les poires... Plus de 170 variétés de fruits et légumes différents sont commercialisés ici.
Et ils sont plusnombreux que vous nelepensez
ENSEMBLE LES FRUITS DE LA COOPÉRATION.
LITTÉRALEMENT.
Les Belges aiment le vin. C’est pourquoi nous en importons près de 256,2 millions de litres* par an. « Et si on procédait autrement ? », se sont demandés les viticulteurs du Vin du Pays de Herve. Ils ont donc créé une coopérative qui produit ses propres vins biologiques dans le magnifique Pays de Herve. Fait remarquable, en tant qu’actionnaire, vous êtes invité non seulement à l’assemblée générale, mais aussi aux journées de taille, aux cours d’œnologie et aux vendanges.
*Chiffre tiré de la fiche d’information VAD
APRÈS
LA RÉCOLTE,
UNE VENTE ÉQUITABLE.
Depuis sa création en 1992, Auctions BelOrta a réuni plus de 1 000 producteurs. Avec les 400 employés de la société de vente aux enchères, ils fournissent chaque jour des fruits et légumes frais et locaux. Les producteurs se sont unis notamment pour obtenir un prix équitable pour leurs produits, évitant ainsi la concurrence individuelle qui fait grimper les prix.
Ecopower
Nombre de membres : Plus de 70 000 membres
Chiffre d’affaires : 65 millions d’euros
Produits : Énergie verte
À noter : D’ici 2023, Ecopower a réduit les émissions de CO2 de 63 000 tonnes. Cela équivaut à retirer 18 750 voitures de la circulation.
UNE COOPÉRATIVE PLEINE
D’ÉNERGIE.
Depuis plus de 30 ans, Ecopower prouve que coopération et innovation vont de pair. Ici, en tant que client et coopérateur, vous contribuez à investir dans l’énergie verte et dans l’expansion de projets d’énergie durable dans notre pays.
Chaque client d’Ecopower peut ainsi s’énorgueillir de détenir une part d’éolienne.
L’UNION FAIT LA
SMART !
Smart
Nombre de membres : 39 717
Chiffre d’affaires : 189 millions d’euros
Produits : Accompagnement et gestion de projets
Réunir des personnes qui préfèrent garder leur autonomie tout en bénéficiant d’un soutien administratif ? C’est ce que fait la Smart. Qu’il s’agisse de photographes ou de tondeurs de moutons, les membres profitent de la sécurité sociale et d’une plus grande liberté professionnelle. Plus les bénéfices de la coopérative sont élevés, plus les membres bénéficient d’un soutien et de services.
INVESTIR DANS LES
TROIS B.
Crédal
Nombre de membres : Près de 4 000
Chiffre d’affaires : 1,9 millions d’euros
Produits : Placements et prêts à finalité sociale et solidaire
Depuis 40 ans, Crédal applique les trois B : Building a Better Belgium. Ici, en tant que coopérative, vous investissez dans des « placements éthiques ». Avec cet argent, Crédal soutient des entreprises et des projets à Bruxelles et en Wallonie qui visent principalement à avoir un impact social positif.
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Investir dans les actions Febelco comporte des risques. Toute décision de souscrire des actions Febelco SC doit être personnelle et basée sur l’étude du prospectus complet, qui contient une description détaillée de l’offre et des facteurs de risque. Ce prospectus est disponible au siège social de Febelco SC, Eigenlostraat 1, 9100 SintNiklaas et peut également être consulté en ligne sur le site web de Febelco : http://www.febelco.be/prospectus/2024. L’approbation du prospectus par la FSMA ne doit pas être considérée comme une recommandation des titres proposés.
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Vous trouverez le formulaire de souscription dans votre bac Febelco. Vous pouvez également souscrire des actions via MyFebelco (si vous y avez accès) ou contacter votre Account Manager de confiance pour plus d’informations.
AVERTISSEMENT - Un investissement dans les actions coopératives de Febelco SC tel que décrit dans le prospectus comporte des risques et l’investisseur court le risque de perdre tout ou partie du capital investi. Les principaux risques sont : 1. À ce jour, Febelco SC a choisi de ne pas distribuer de dividendes. Febelco SC n’a pas l’intention de changer cette politique de dividendes à l’avenir. 2. Les actions ne sont pas librement transférables, la possibilité de transfert est limitée par les statuts. 3. Il existe une pression structurelle sur le bénéfice de l’exercice du grossiste-répartiteur, dont l’activité représente 88,26% du chiffre d’affaires consolidé du groupe Febelco. Le grossiste-répartiteur a réussi l’année dernière à compenser l’augmentation des coûts d’exploitation avec la marge brute Une baisse du chiffre d’affaires peut entraîner une baisse du bénéfice de l’exercice. Si la baisse du bénéfice de l’exercice ne peut être absorbée par les autres entreprises du groupe, le risque existe que le bénéfice de l’exercice et la rentabilité du groupe Febelco diminue. 4. Le prix d’émission des actions se base sur les capitaux propres consolidés du groupe Febelco (106,8 millions d’euros), avec des corrections en plus pour un montant de 56,4 millions d’euros. La valeur des actions ne se base pas uniquement sur la rentabilité. Il existe un risque que les corrections doivent être réduites à l’avenir, ce qui réduirait la valeur de l’action, et qu’on démissionne donc de la société à une valeur inférieure au prix d’émission investi. 5. Febelco SC est presque exclusivement active sur le marché belge. Par conséquent, Febelco SC ne bénéficie pas des mêmes économies d’échelle que des groupes plus importants, actifs au niveau international, qui pourraient entrer sur le marché. 6. L’ensemble du processus de distribution est hautement automatisé et dépend donc fortement du bon fonctionnement de l’informatique. 7. Il est possible que les ventes en ligne se fassent au détriment des ventes dans les pharmacies physiques. Cela réduirait la valeur des pharmacies Sodiap et des licences de pharmacie, et donc la valeur de l’action.
Toute décision de souscrire des actions de Febelco SC est une décision personnelle et doit être fondée sur un examen de l’intégralité du prospectus, qui contient une description de l’offre et des facteurs de risque spécifiques. Le prospectus de Febelco SC peut être consulté gratuitement sur le site www.febelco.be/nl/prospectus/2024, et est également disponible gratuitement au siège social de Febelco SC, à l’adresse suivante Eigenlostraat 1, 9100 SintNiklaas. Il est conseillé à l’investisseur de lire ce document avant de souscrire aux actions, afin de comprendre les risques et avantages potentiels liés à l’investissement dans les actions. L’approbation du prospectus par la FSMA ne doit pas être considérée comme un avis favorable sur les titres offerts.
