Dossier de presse du musée de l'histoire maritime tropézienne

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La genèse A ujourd’hui,

le monde entier vient à Saint-Tropez, le musée de la Citadelle vous conte le temps où les Tropéziens allaient sur toutes les mers du monde

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Du musée naval Restituer au musée de l’identité profonde l’histoire maritime de Saint-Tropez tropézienne Haut lieu de la défense de Saint-Tropez pendant plusieurs siècles, la citadelle est depuis 1958, date de l’ouverture du musée naval, antenne du Musée national de la Marine, un des grands lieux culturels de la commune. En 2002, le musée naval a fermé ses portes afin que le donjon de la forteresse puisse être restauré. La première tranche de travaux concernent les extérieurs a été menée sous la direction de Francesco Flavigny, architecte en chef des Monuments historiques (ACMH) en 2004 et 2005. La tranche suivante a débuté en 2009 pour s’achever au printemps 2013, toujours sous la direction de M. Flavigny. Cette seconde phase visait à restaurer les intérieurs de la grosse tour ainsi qu’à améliorer la circulation pour mettre notamment le site en conformité avec la législation en matière d’accessibilité.

Un programme de travaux pluriannuels Les travaux ont également participé à la mise en place d’un nouveau musée, cette fois municipal. Les élus autour du maire, JeanPierre Tuveri, ont souhaité conserver une thématique maritime, mais en insistant sur l’identité de Saint-Tropez. Cet objectif a pu aboutir grâce à un renouvellement de la connaissance de l’histoire tropézienne essentiellement dû aux travaux universitaires de Gilbert Buti sur le quartier maritime de Saint-Tropez au XVIIIe siècle, aux travaux de Daniel Faget sur l’usine des câbles, les pêches et l’environnement marin ou ceux de Laurent Pavlidis sur la construction navale en Provence et l’activité au long cours des marins tropéziens.

Le cahier des charges donné au muséographe en 2010 par le comité scientifique qui a piloté le projet établissait que le futur musée devait restituer l’identité profonde de SaintTropez et raconter l’épopée des marins tropéziens ayant parcouru le monde. à travers des objets appartenant à la ville ou cédés par des Tropéziens et diverses institutions, le rez-de-chaussée du donjon devrait présenter les « activités de cabotage », évoquant la vie quotidienne des Tropéziens (pêche, cabotage, usine de torpilles et école d’hydrographie) et l’étage devait évoquer les « voyages lointains », à travers le récit des odyssées des marins de Saint-Tropez jusqu’en Chine, à Zanzibar ou au Cap-Horn. Le projet prévoyait également une salle destinée à présenter les Tropéziens dans la marine de guerre ainsi qu’une autre salle dédiée aux trois grandes figures historiques de la cité, le Bailli de Suffren, Hippolyte Bouchard et le général Allard.

500 ans d’histoire de la cité Trois ans plus tard, le musée a ouvert ses portes. Sur un espace de 400 m² sont évoquées les différentes activités maritimes des 500 dernières années de la cité, à partir de thèmes qui paraissent familiers comme l’école d’hydrographie, la pêche, le cabotage, ou d’autres plus surprenants comme les navigations dans les mers australes ou dans l’océan Indien.

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Le musĂŠe maritime de la citadelle

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Qui se souvient qu’au XVIIIe siècle, Saint-Tropez était le troisième port français de Méditerranée ? Qui se souvient que de nombreux marins tropéziens passaient la moitié de leur vie dans l’Empire ottoman ? Qui se souvient que les premiers Tropéziens à passer le cap Horn partaient pêcher la baleine ? Le musée propose ainsi de découvrir aussi bien des activités qui occupèrent pendant des siècles des milliers de marins de la cité, comme le cabotage ou la pêche, que des navigations ou des carrières plus personnelles à l’image de celles du capitaine Annibal Bérard à Zanzibar ou du capitaine Morello sur les côtes indiennes. Les collections, achetées par la ville, prêtées ou offertes par des particuliers et des institutions, plongent le visiteur dans une histoire qui contribua et contribue encore parfois de façon significative à créer le Saint-Tropez d’aujourd’hui.

Retour en images : l’inauguration de la Citadelle Samedi 20 juillet, le Maire de Saint-Tropez, Jean-Pierre Tuveri, inaugurait en présence de plusieurs centaines d’invités, le très attendu musée de l’histoire maritime tropézienne. Sur 400 m2, ce projet scientifique novateur, a vu le jour après cinq longues années de travail. Un travail de recherche porté par son directeur, l’historien Laurent Pavlidis, et ses équipes.

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Une scénographie ambitieuse Être immergé dans l’intérieur du salon imaginaire d’un capitaine au long cours, autour des objets ramenés lors de voyages. Plonger dans les ambiances froides du cap Horn et apprécier les images incroyables filmées lors de navigations sur les derniers grands voiliers au début du XXe siècle. Déambuler au milieu d’un relevé de fouilles d’une tartane coulée à l’entrée du golfe au XVIe siècle ou écouter un pêcheur nous parler de son métier. Tels sont quelques-uns des quinze thèmes proposés au cours d’un parcours bâti comme une histoire, une invitation au voyage et à la découverte. Collections, courts textes et scénographie organisent l’histoire comme une intrigue compréhensible par tous les publics.

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La visite de Saint-Tropez débute au musée de la Citadelle Le musée donne les clefs pour comprendre Saint-Tropez. Pourquoi les Tropéziens élevèrent-ils sur le port une statue représentant le bailli de Suffren ? Pourquoi peut-on voir place de la mairie une porte provenant de Zanzibar ? Pourquoi la maison de Brigitte Bardot s’appellet-elle la Madrague ? Pourquoi la chapelle Sainte-Anne abrite-t-elle une des plus belles collections d’ex-voto de la côte méditerranéenne ? Visite guidée des lieux !

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En immersion… au musée maritime de la Citadelle C’est un musée surprenant qui attend Tropéziens et visiteurs. Une scénographie soignée, de l’interactivité, des images saisissantes, des ambiances sonores travaillées… Les 18 espaces qui le composent emmènent peu à peu les visiteurs, dans les antres de l’histoire maritime de Saint-Tropez. Au fil des salles, la magie opère. Les 250 pièces de collection, acquises ou prêtées par des familles ont trouvé naturellement leur place dans les univers qui leur étaient dédiés. La visite débute dès le rez-de-chaussée du donjon, consacré aux activités de proximité. Le port, tout d’abord, puis ses chantiers navals, avant de découvrir la pêche, le cabotage, les activités industrielles passées, comme l’usine des câbles Grammont, ou toujours actives comme l’usine des torpilles, l’actuelle DCNS. La visite de ce premier niveau se termine par une évocation de l’école d’hydrographie qui a formé de très nombreux capitaines au cabotage ou au long cours. À l’étage, un hommage est rendu aux capitaines au long cours et aux grands personnages qui ont marqué l’histoire tropézienne. C’est tout naturellement que les bronzes majestueux d’Hippolyte Bouchard, Pierre André de Suffren et Jean-François Allard, trouvent leur place… La salle suivante est consacrée aux Tropéziens dans la marine de guerre. Surprenante évocation du temps où les matelots des navires de l’État étaient avant tout des pêcheurs, des marins du commerce ou des ouvriers des chantiers navals.

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Les salles suivantes présentent les activités maritimes commerciales des Tropéziens au fil du temps et dans des espaces spécifiques. Le visiteur accompagnera les marins de la cité en Méditerranée orientale, pour les voir commercer avec les Ottomans au XVIIIe siècle, puis il les suivra au-delà du détroit de Gibraltar, sur les côtes africaines et indiennes au milieu des années 1850, avant de découvrir les durs voyages dans les mers australes où tous affrontaient avec courage et non sans anxiété le terrible cap Horn, au XIXe et au début du XXe siècle. La dernière salle évoque le temps des paquebots, période qui débute vers 1850 et qui s’achève un siècle plus tard vers 1950, lorsque les avions de ligne supplantent définitivement les paquebots transatlantiques. Combien de capitaines, combien de matelots originaires de Saint-Tropez partirent depuis Marseille vers l’Australie, l’Amérique, la Chine et le Japon? Sans aucun doute quelques centaines, dont les traces se retrouvent aujourd’hui encore dans les familles. Avec ce musée d’histoire maritime, la ville souhaitait défendre l’héritage précieux de générations de marins qui ont, petit à petit, façonné le Saint-Tropez d’aujourd’hui et rééquilibrer l’image médiatique de la cité qui, chacun pourra désormais le vérifier, ne fut jamais un simple petit port de pêche. Pari réussi !

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Renseignements :

1, montée de la citadelle 83990 Saint-Tropez + 33 (0)4 94 55 90 17

OUVERTURE

À partir du 24 juillet 2013, le musée d’histoire maritime est ouvert au public tous les jours sauf le 1er janvier, le 1er et le 17 mai, le 11 novembre et le 25 décembre. Du 1er avril au 30 septembre, le musée est ouvert de 10h à 18h30. Du 1er octobre au 31 mars, le site est ouvert de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30. La délivrance des billets s’arrête une demi-heure avant la fermeture du site. Ces horaires peuvent être modifiés pour des événements exceptionnels.

ENTRÉE : 3 euros

Contact Presse : Pour toute demande presse, le service communication de la ville de Saint-Tropez se tient à votre disposition. Service communication Ville de Saint-Tropez +33 (0) 4 94 55 90 56 communication@ville-sainttropez.fr

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Š Service communication de la ville de Saint-Tropez


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