L’ETANG CHANGE Edition octobre.
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Sommaire.
Hé, dis tôt.
Calendrier du mois. .................................. 3
Et
Anniversaires du mois. ............................. 4 Conseils pour la vie universitaire
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revoici
magazine
votre étudiant
préféré (on l’espère en tout
cas !)
avec
au
Rubrique bobo-vegan…………………….8
sommaire de nouveaux
L’ambitieuse petite Culotte .................... 11
conseils, toujours bons
Rubrique BELGITUDE ........................ 16
à
Petit tour d’horizon. ............................... 20
présentations et encore
Interview du Président CAU .................. 24
suivre,
des
des articles qu’on ne sait toujours pas classer.
Test : Es-tu adopté ? ............................... 31
On espère en tout cas que tu vas tous les aimer mais reste calme car très vite un autre Etang Change viendra prendre la relève.
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si l’envie vous vient n’hésitez pas à nous envoyer vos articles via Facebook ou via notre adresse mail etangchange@gmail.co m. Vos Rédac’ en chef, Anonymous & Mr Meeseeks.
Calendrier du mois. Mercredi 3 octobre : Alors oui, d’ici là l’Etang Change ne sera pas encore publié mais nous tenons à vous avertir que c’est le premier mercredi du mois, c’est-à-dire musées nationaux gratuits ! Foncezy, c’est bon plan. Jeudi 4 octobre : Brussels Museum nocturne. Comme rappelé la dernière fois, les musées ouvrent leurs portes pour vous chaque jeudi ! 6 octobre : Les Flammes en rose (anciennement Lunes à tiques) rencontrent les Poussins Masqués pour un match à profit de l’ONG Défi Belgique Afrique. Plus d’infos sur les pages Facebook. Jeudi 11 octobre : Brussels Museum nocturne. Dimanche 14 octobre : Élections communales et provinciales. On ne le répètera jamais assez mais voter c’est important en plus d’être super cool. Jeudi 18 octobre : Brussels Museum nocturne. Mercredi 24 octobre et jeudi 25 octobre : 24 heures vélo LouvainLa-Neuve. Les éternelles 24H prennent place, toujours aussi gratuites et ouvertes à tous et toutes. De plus, un magnifique stand Saint Louis sera présent, que demander de plus ? Jeudi 25 octobre : Brussels Museum nocturne
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Anniversaires du mois. 01/10 : Liconne
05/10 : Master 1
05/10 : Comitarde de cercle Anonymous
17/10 : MacDoom
19/10 : Mashup
21/10 : McFly
22/10 : Rustique
24/10 : DiRoupette
28/10 : Président de baptême Foutu.
29/10 : Pussy Pussy
31/10 : Maitre des bleus Dr. House.
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Conseils pour la vie universitaire L’entrée à l’université, c’est enfin la liberté, l’indépendance, l’émancipation, l’autonomie… Mais avec toutes ces sensations magnifiques, viennent aussi les responsabilités, les horaires compliqués et les choix alambiqués. Très vite, combiner les études, les travaux, les cours, les potes, le job étudiant, les loisirs, la teuf et prendre du temps pour chiller devient laborieux. Alors, comment tout gérer ? Premier petit conseil, profiter du week-end ! Ces deux jours sont précieux pour tout : bosser les cours, faire un job et caser ses loisirs. Université égale soirées en semaine donc, tout le week-end de libre ! Il faut également se laisser un peu de temps pour soi et au moins une grâce mat’, après tout, c’est le week-end. Deuxième conseil : gérer ses sorties. Oui les td’s Saint-Louis sont géniaux, oui Alma est un lieu de guindaille infini et oui Bruxelles regorge de bars attrayants mais il faut savoir doser. Le principal critère qui doit entrer en jeu est l’horaire de cours. Il est évidemment fort déconseillé de sortir jusqu’à pas d’heure la veille d’un tp à 8h30. Certains préfèreront sortir peu mais tard : ne pas aller à chaque soirée mais en profiter à fond sans restriction (deux 5
soirées par semaine, c’est alors une bonne moyenne). D’autres choisiront de ne rien rater mais alors, il est fortement conseillé de se gérer (éviter une gueule de bois d’enfer à chaque fois) et de rentrer tôt pour avoir un minimum de sommeil. Ce conseil est sans doute le plus important ! S’il n’est pas respecté, c’est la réussite de l’année qui en pâtit. Deuxième conseil bis : sortez quand même un minimum ! Cela reste le meilleur moyen de rencontrer des gens et de tisser des liens. Bruxelles déborde d’opportunités de teuf, il ne faut pas passer à côté des plus belles années de notre vie ! Petit conseil numéro trois : se trouver des amis sur qui compter. A l’université, les rencontres se multiplient et les auditoires débordent de têtes inconnues. Certaines de ces têtes peuvent devenir de vrais bons potes et il en faut quelques-uns qui seront là en cas de galère. Le soutien moral est vraiment important, que ce soit pour passer des notes ou donner un coup de pouce quand c’est nécessaire. Conseil numéro trois bis : il est important d’être présent pour ses amis aussi, ça doit être une relation réciproque. Dans toutes ces activités qui vont s’enchaîner, la tentation est grande d’abandonner quelque chose et souvent, ce sera le loisir qui passe à la trappe. Le conseil numéro quatre est alors de résister et de continuer, c’est souvent quelque chose qui aide à se vider la tête et faire une pause, c’est ultra-important ! 6
Pour terminer, quelques petits conseils en vrac : utiliser les transports en commun pour travailler (jamais de temps perdu !), aller en cours (c’est du temps gagné en dehors et en blocus), trouver au moins un soir par semaine pour chiller et mater sa série. Mais bon, malgré tout ça, à l’université, le plus efficace (l’indispensable même), c’est de réduire son temps de sommeil ! Si vous suivez tous ces conseils, votre vie à l’unif devrait être un peu moins débordée.
Turbo **
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Rubrique bobo-vegan : notre consommation de viande Coucou petit navet dépourvu d'amour, de goût et de joie de vivre. Le mois d'octobre ayant pointé le bout de son nez, tu t'attends sûrement, d'une humeur râleuse, à voir venir le temps pluvieux, les travaux de groupe, la fatigue et pire encore, la toux sèche et le nez qui coule qui s'en iront seulement dans quatre mois. Cependant, qui dit nouveau mois, dit nouvelle(s) résolution(s)! En effet, quoi de mieux que de se donner quelques challenges pour rendre sa vie en automne un peu moins monotone? Tu as sûrement entendu parler des vegan/ végés (j'espère, sinon cela signifie que tu es resté.e tapi.e dans une grotte depuis un bon moment). Peut-être es-tu déjà un fervent adepte de cette secte, sinon tu en entends parler par les mangeurs d'herbe.
On voit beaucoup de vidéos de torture d'animaux, d'industries alimentaires qui trafiquent les compositions, etc. Pour certaines personnes, ça peut être un déclic. Mais cette rubrique n'ayant pas atteint les capacités technologiques requises pour cela, on 8
s'attardera uniquement sur quelques chiffres. Enfin un seul : 15.155. Drôle de chiffre non? Eh bien cher ami omni-/ carnivore, sache que c'est le nombre de litres d'eau requis pour la production d'un seul kilo de viande bovine1. Pour comparaison : 15.000 litres d'eau = ce que boit un humain pendant 20 ans ou une énorme piscine quand tu seras vegan et milliardaire. Je t'ai menti (pardon), j'ai un second chiffre pour toi : 590. Non, ce n'est pas le nombre de bières que le bleu est obligé de boire pour être baptisé.e au CSL. Ce sont les litres d'eau pour un kilo de blé (oui oui, environ 26x plus). T'es pas teubé.e, t'as compris le principe. Je ne suis pas là pour te dire quoi faire, qui tu dois être ni pour te rejeter la faute. Qui suis-je pour cela ? Je te propose que pendant une semaine tu inscrives le nombre de fois que tu manges de la viande et donc le nombre de litres d’eau que cela vaut. Ça va bien
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24 000 litres d'eau qu'il boira en 3 ans; 7000 litres d'eau utilisés à la ferme et à l'abattoir; 3 000 000 de litres d'eau qui se cachent derrière les 8500 kilos de grains et de fourrage qu'il mangera durant sa vie. Total : 3 031 000 litres, soit par kilo, 15 155.
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te calmer. Beaucoup d'alternatives existent pour diminuer sa consommation de viande. Déjà tu n'en as pas BESOIN. Et puis les légumineuses c'est très bon (quand on sait les cuisiner : oui oui, des recettes arriveront bientôt), des œufs (de préférence pas de poules exploitées comme les petits chinois qui on fait ton pull H&M), des galettes végétariennes du magasin (certaines sont vraiment immondes cependant : une recette arrivera aussi pour cela), etc. Bref, tu as l'embarras du choix. Alors arrête de te dire que tu ne peux rien changer à ce monde de merde, fais ce que tu peux à ton échelle. C'est le mieux que tu puisses faire. Bon cas de conscience et bon mois d'octobre ! Radis et salsifis, j’vous aime putin Pisstorius**
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L’ambitieuse petite Culotte L’Ordre de la petite Culotte (OPC) est l’ordre de guindaille féminin de l’Université Saint-Louis. Cette sororité compte une petite centaine de membres et fêtera en 2019 ses seize ans d’existence. Retour sur les origines d’une bande de culottées ! Autrefois, à l’image de l’université, la guindaille était exclusivement masculine. Même au début des années 80, alors qu’elles sont chaque année plus nombreuses à entreprendre des études, peu de jeunes femmes osent faire leur baptême. Celles qui s’y risquent ne sont pas toujours très bien accueillies, tant les codes et les traditions sont empreints de masculinité et, il faut bien l’admettre, d’une bonne dose de misogynie. De nombreux chants folkloriques en témoignent. Heureusement, les temps changent ! À la fin des années 90, environ un tiers des bleus de Saint-Louis sont des bleuettes. Le CSL compte plusieurs comitardes. En 1998, Cristal Huerdo aka Fatima, devient la première présidente de baptême de Saint-Louis. Il y en aura d’autres. 11
Au début des années 2000, la mixité dans la guindaille est donc acquise. À tous les niveaux ? Non. Il reste un plafond de verre que les baptisées de Saint-Louis n’arrivent pas à briser : la guindaille d’ordre. Des Moinettes ? Ah non ! À l’époque, le débat sur la mixité agite les Moines pervers de SaintLouis. Les uns souhaitent ouvrir leur Ordre aux femmes, les autres s’y refusent catégoriquement ; d’autres encore veulent bien l’envisager, mais sous certaines conditions qui ne sont pas acceptables pour les intéressées. Ne voulant ni s’imposer ni s’oublier, neuf baptisées de Saint-Louis décident alors de fonder leur propre structure. Ce n’est pas la première fois que l’on tente de créer un Ordre féminin à Saint-Louis. Il y a déjà eu quelques tentatives, mais aucune n’a débouché sur quelque chose de concret et de pérenne. Qu’à cela ne tienne ! En 2003, ces Saint-Louisardes décident de « retenter » le coup et, Journée de la Femme oblige, le 8 mars, fondent l’Ordre de la petite Culotte. Féministes ? Oh ouiiiiiiii ! Les Fondatrices veulent créer un Ordre fidèle aux valeurs guindaillesques – solidarité, tolérance, respect et transmission du 12
folklore calottin, etc. – tout en le mettant à leur sauce. Elles ont à cœur, par exemple, de valoriser la créativité et de défendre leur droit à guindailler au même titre que les hommes. Il ne s’agit pas de les singer, encore moins de les combattre, mais, simplement, de trouver une nouvelle place pour les femmes en guindaille et de l’investir avec nos particularités, nos goûts et notre sensibilité. Dès le début, l’Ordre de la petite Culotte peut compter sur le soutien des Moines pervers, pour la plupart ravis de voir leurs camarades féminines créer leur sororité. Ils les accompagnent dans leurs premiers banquets et les soutiennent face à certains hommes qui, aujourd’hui encore, considèrent les sororités et les Ordres mixtes comme une hérésie… Preuve, s’il en fallait encore une, que dans un pays comme la Belgique, l’égalité homme-femme n’est pas encore acquise. De nombreuses réalisations Les Culottes arborent les lettres O-P-C sur leur calotte. Elles se fabriquent des bands, des toges et des drapeaux aux couleurs de Saint-Louis. Elles dessinent leur crescat. Surtout, elles écrivent : des statuts, un Manifeste reprenant leurs valeurs et de nombreuses guindailles. Sans oublier leur journal, l’inénarrable Trimenstruel, à la fois outil d’archivage et magnifique lieu d’expression. 13
Outre plusieurs cantus et l’un ou l’autre bar cocktail à Saint-Louis même, l’OPC organise chaque année un banquet aux environs du 8 mars et un barbecue au début de l’été. Selon les envies et les opportunités, des sorties culturelles, des vide-dressings et autres ateliers culinaires sont également organisés. Certaines de ces activités sont ouvertes aux externes (femmes issues d’autres Ordres), aux hommes (on les aime bien, quand même !), voire aux enfants, nos petites Couche-Culottes et autres petits Caleçons. Des femmes de tous horizons Aujourd’hui, la Culotte va sur ses seize ans. C’est une chouette adolescente, bien dans sa peau, fière de ce qu’elle a accompli et riche de femmes aux profils personnels et professionnels variés. L’OPC compte des mères, des célibataires, des femmes mariées, des
divorcées,
des
étudiantes,
des
fonctionnaires,
des
indépendantes, des avocates, des journalistes, des artistes, des économistes, des professionnelles de la santé et de l’éducation, etc. Il y a celles que l’on voit encore, celles que l’on ne voit plus, celles qui sont parties et celles qui reviendront. Les Fondatrices ont passé la main. Les « générations » passent et se renouvellent, chacune apportant son grain de sel à l’aventure. Mais toutes sont animées par les mêmes valeurs et l’envie, de temps en temps, de faire la fête 14
entre femmes, une Kriek ou une coupe de bulles à la main. SaintLouis bourgeoise ? Un chouïa ! Alors, santé, les miches… et les tiches ! Et longue vie à la Culotte !
Candice, membre fondatrice de l’OPC
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Rubrique BELGITUDE Jacques Brel Il y a 40 ans, le 9 octobre 1978 pour ĂŞtre plus prĂŠcise, la Belgique perdait un grand Monsieur de la chanson, je veux bien ĂŠvidemment parler de Jacques Brel. Il s’Êteignait Ă Bobigny (đ&#x;‡Ťđ&#x;‡ˇ) Ă l’âge de 49 ans des suites d’un cancer dĂŠclarĂŠ 4 ans plus tĂ´t #saloperietulesaurasdonctous. Encore un artiste partit beaucoup trop tĂ´t. Le Grand Jacques, comme on le surnommait, est devenu le quatrième meilleur artiste musical belge de tous les temps, après avoir vendu plus de 25 millions d’albums partout dans le monde (Stromae ĂŠtant classĂŠ 14ème et Hooverphonic 21ème, selon le top 1OO des plus grands artistes belges fait par Allformusic). Je me devais de lui rendre hommage, car c’est un de mes artistes prĂŠfĂŠrĂŠs, je le trouve tout simplement grandiose, de par son univers unique, de par la profondeur de certains de ses textes, de part sa passion pour la chanson, de par ses interprĂŠtations qui donnent la chair de poule et surtout tout simplement parce qu’il est belge. 16
Si tu ne connais pas ou peu ce grand Homme bruxellois, je te conseille de te rendre à la Fondation Jacques Brel qui se situe Place de la Vieille Halle aux Blés 11, 1000 Bruxelles, c’est à deux pas du Mannenken Pis. Pour finir, voici 5 de ses chansons que j’affectionne tout particulièrement : Bruxelles, Madeleine, Vesoul, Quand on n’a que l’amour, La Valse à mille temps Les élections communales 2018 Cette partie concerne particulièrement les + de 18 ans. Les élections communales approchent à grands pas, voici donc quelques petites infos :
◻︎ Marque d’une croix la date dans ton agenda pour être sûr de ne pas l’oublier, il s’agit du dimanche 14 octobre. Pense à te renseigner, si ce n’est pas encore fait, sur les programmes des différents candidats. Ce serait quand même bête 17
de voter pour quelqu’un sans savoir ce qu’il compte faire une fois élu. Cela va tout de même dans le sens de l’intérêt de ta commune. Sauf si tu le sais déjà, le vote est OBLIGATOIRE en Belgique, et ce depuis 1893, alors vas-y si tu ne veux pas avoir une amende allant de 25 à 50 €, et jusqu'à 125 € en cas de récidive. Dans l’article 62 de la Constitution, il est clairement marqué : « Le vote est obligatoire et secret. Il a lieu à la commune, sauf les exceptions à déterminer par la loi. ». Il s’agit d’un devoir de citoyenneté. J’aimerais par la même occasion revenir sur quelques faits et dates historiques concernant le vote. En 1830, le vote était censitaire, ce qui signifie que le vote est réservé aux hommes de plus de 25 ans payant un certain quota d’impôt (le cens électoral), pour les élections communales, l’âge étant de 21 ans. En 1883, le vote est élargi aux capacitaires (les hommes possédant des diplômes = critère basé sur les capacités intellectuelles). En 1893, le suffrage universel tempéré par le vote plural prend place, tout citoyen masculin de plus de 25 ans a une voix, mais selon certains critères, certains électeurs peuvent avoir jusqu'à deux voix supplémentaires.
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La date la plus importante à retenir étant celle du 27 mars 1948, car ce n’est autre que celle du suffrage universel octroyé aux femmes et en 1969, le droit de vote est abaissé à l’âge de 18 ans pour les élections communales et en 1981 pour le reste des élections. Voilà petit patriote, c’est tout pour ce mois-ci, mais n’hésite pas à m’envoyer un mail à l’adresse de l’Etang-Change si un thème belge t’intéresse tout particulièrement, je me ferai une joie de répondre à ta demande.
Anonymous ***
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Petit tour d’horizon. Bonjour, Bonjour ! Etant à l’université, je m’adresse à toi en tant que lecteur majeur (sauf si tu es un abruti de petit HP qui a réussi à sauter des classes pour pouvoir te vanter d’être à l’unif avant les autres). Et c’est donc pour les + de 18 ans que cet article s’adresse donc ! Pas de panique, il ne va pas s’agir d’une étude détaillée des meilleurs alcools en fonction du rapport qualité/prix ou une analyse très complète des sites pornos du moment. Un peu de sérieux voyons ! Comme tout le monde le sait, et si ce n’est pas le cas, sors un peu de ta grotte, les élections communales approchent à grands pas. Chaque parti politique essaie donc de faire la meilleure impression auprès de nous, jeunes électeurs, pour être sûr de choper un max de voix et ainsi pouvoir se la couler douce pour un mandat où personne ne sait jamais à quoi ils servent (sauf si tu as bien étudié droit constit comme Dumont le voudrait). Alors je te propose un petit tableau de ce à quoi ressemblerait ta commune si une force politique remportait une majorité écrasante après le 14 octobre. Ecolo (les babas cool) : Bravo !! Ton voyage dans le temps c’est bien passé et te voilà dans les années 70. Ceux-ci te mettront des vélos gratuits à chaque coin de rue, des éoliennes un peu partout 20
et augmenteront la taille des espaces verts. Génial, non ? Peut-être même qu’ils essayeront de passer une décision au niveau local pour légaliser la vente de cannabis sur ta commune puisque leur meilleur ami, c’est la nature (même si les juristes te diront que ce n’est pas possible, on garde le droit de rêver). D’un autre côté, il est fort probable qu’au bout d’un certain temps, ils interdisent toutes voitures et ne permettent à leur administré de pratiquer uniquement des métiers en rapport avec la nature style jardinier, agriculteur, gardes-forestiers et bien d’autres qui ne feront pas vraiment avancer le schmilblick dans ta commune. Partie Socialiste : 1ère force politique au niveau des communes dans la communauté française, les gauchos te proposeront avant tout de créer des emplois dans ta commune pour relancer l’économie. Tel Roosevelt avec son New deal, ils lanceront des projets et des ASBL partout pour que tout le monde ait de quoi faire. Sauf qu’il y a un hic, c’est que de l’autre côté, ils se réserveront les nouveaux postes pour eux-mêmes et ce sera surtout eux qui auront de quoi faire. Mais vu qu’ils en font tellement pour la commune, on ne leur refusera pas des petits jetons de présence même s’ils sont absents, ce qui leur permettra d’arrondir leurs fins de mois avec leurs petits salaires si misérables de bourgmestre…
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Mouvement réformateur : eux, ils se présentent comme les winners de la politique. Pas si éloigné du saint-louisard moyen, ils ne parviennent pas imaginer ce que serait le monde sans eux : car qui donnerait du boulot s’il n’y avait plus de patrons ? Au niveau communal, leurs propositions concernent avant tout la propreté et la sécurité de ta commune. Avec eux au pouvoir, finis ces petites racailles du samedi soir qui osent pisser sur des commissariats et qui jettent leurs mégots à terre ! Les patrouilles de police et les caméras de surveillance serviront de nouveau décor à leur commune parfaite. Mais ce ne sera que le début d’une longue descente vers un Etat de plus en plus fasciste comparable à l’Allemagne nazi comme dirait ce bon vieux Staline. Pour un parti qui se représente comme libéral, la liberté ne sera plus vraiment à l’ordre du jour. Liste du bourgmestre : Avec eux, tu ne crains pas de voir sombrer ta commune dans une dérive particulière. Le maitre mot de leurs mandats : tu es et tu resteras classique. Généralement ce sera à nouveau le même bourgmestre, avec le même collège et les mêmes échevins donc rien d’inattendu dans tout ça. Cependant ne croit pas que ta commune deviendra un paradis pour autant. Les grands changements n’auront pas lieux puisqu’en étant classique tu ne choisis pas de tourner à gauche ou à droite mais tu continues bien 22
à tracer ta route tout droit. L’équipe étant en place depuis longtemps elle n’a donc plus rien à prouver selon elle. Les heures d’ouvertures de la maison communale resteront les mêmes c’est-àdire ouverts 2h par jours. Et les travaux se mettront petit à petit en route pendant les premières années pour que tous puissent se terminer la veille des prochaines élections. Mais évidemment le bourgmestre démentira tout idée de calcul dans l’agencement des dates pour les chantiers. Ben, tiens et il voudrait pas nous faire avaler aussi que la France est un grand pays qui a mérité sa deuxième étoile en coupe du monde cette année ? Non mais ! Enfin bref, tout ça pour dire que….
Un moine.
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Interview du Président CAU Pour les petits nouveaux d’entre vous, vous trouverez, dans cet article, tout ce qu’il faut savoir sur le CAU. Pour les plus anciens, rien de mieux qu’un rafraîchissement ou même qu’un éclaircissement sur certains points.
Commençons par le commencement, que signifie les lettres CAU ? Cela signifie Centre d’Action Universitaire. Il a depuis quelques années une perte de vitesse et on a du mal à l’identifier, c’est pourquoi,
j’ai
décidé
d’interviewer
son
Président,
Anis
Bendimred, afin de mieux comprendre de quoi il s’agissait réellement. Comment veux tu expliquer le CAU aux nouveaux ?
Président CAU : « Le CAU est le conseil étudiant de l’Université Saint-Louis, de plus il a la particularité d’être aussi une ASBL en charge de l’animation de la vie étudiante. Ce qui est étrange, c’est que l’on pourrait croire qu’un conseil étudiant est juste un ensemble de représentants étudiants qui s’occupe exclusivement de la représentation et de la défense des intérêts des étudiants, mais 24
on se retrouve ici avec une ASBL qui englobe une partie animation, une commission culture, une commission sport et une représentation. A priori on pourrait penser que cela n’a ni queue ni tête, mais au final, cette année, nous nous sommes rendu compte que nous pouvions le justifier par le fait que le CAU est avant tout le Conseil étudiant, mais que l’animation est tout à fait compatible tant qu’elle sert la représentation. Le CAU, cette année, est une nouvelle équipe qui est totalement différente de l’ancienne et nous tendons à le professionnaliser. Le CAU et son bureau ont été complètement restructurés, une comptable est à compter parmi les nouveautés. ». Quant est-il de l’entente avec les autres cercles de l’Université ?
P. CAU : « Le CAU n’a aucune réticence à travailler avec les autres cercles, bien que nous sommes conscients de ne pas être un « cercle », car nous n’avons pas les mêmes missions, mais il est possible de trouver des objectifs communs et des défis communs. La coopération avec les autres cercles coule de sens vu que les défis sont communs et que chaque cercle a une ouverture d’esprit ainsi que la volonté de lutter contre les discriminations. Il y a une envie de la communauté Saint-louisarde de brandir haut et fort les 25
valeurs de l’Université, qui sont entre autres, la tolérance et l’inclusion. ». Quelles sont vos différentes missions ?
P. CAU : « Le CAU a plusieurs missions, 3 pour être plus précis : - 1ère mission : représenter les étudiants en les mettant au centre des décisions qui vont être prises en leur nom (ex: la Fusion, le décret paysage,…) = essayer de faire participer l’ensemble des étudiants aux prises de décisions. Le souci c’est qu’il y a une pluralité d’opinions au sein de Saint-Louis et que notre challenge, cette année, va être de consulter ainsi que de créer des débats au sein de l’université pour vraiment agir au nom des étudiants et non pas, au nom d’un groupe restreint qui siège au CAU. Nous avons vraiment cette ambition-là, c’est pour cela que nous voulons mettre en place des mécanismes tels que des débats, des conférences, … pour connaître l’opinion d’un maximum d’étudiants et en partie ceux qui nous ont élus. - 2ème mission : défendre les intérêts et assister les étudiants, ex: pendant le mois de septembre nous soutenons les étudiants dans 26
leurs éventuels recours, on essaye de donner des conseils aux étudiants qu’ils viennent nous voir. Le CAU assiste les étudiants dans toutes les démarches qu’ils font, que ce soit recours, inscription ou autre aide quelconque (bourse, problème avec un professeur, échec). C’est ce qui nous donne notre légitimité, car nous recevons des subsides de l’Etat, nous sommes financés par la Fédération Wallonie-Bruxelles. - 3ème mission : unir, rassembler et animer les étudiants, car SaintLouis, c’est plus qu’une université, c’est avant tout une communauté et donc il est important de créer des liens entre les étudiants. C’est donc là que le côté animation rentre en jeu et prend tout son sens. Le fait d’organiser des soirées et des compétitions sportives rend service au Conseil étudiant car cela permet de les rassembler, de les faire se rencontrer ainsi que d’adoucir les clivages, il y a une rencontre de plusieurs cultures, de plusieurs traditions, car c’est ensemble que l’on construit notre avenir et que l’on partage nos opinions sur ce que devrait être SaintLouis. Nous aimerions, cette année, sensibiliser sur plusieurs questions telles que la violence faite aux femmes, l’égalité hommefemme, l’égalité des chances. ».
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Comment se compose plus précisément le CAU ?
P. CAU : « Le fait que le CAU est à la fois le Conseil étudiant et à la fois une ASBL qui s’occupe de l’animation est une structure compliquée à comprendre. Il y a donc une différence à faire entre les membres adhérents et les membres effectifs, car ces derniers sont élus puisqu’ils siègent à l’Assemblée générale et à ce titre, ils ont un pouvoir décisionnel sur des décisions que le Conseil étudiant est amené à prendre, donc il est obligatoire qu’ils soient élus ; soit directement par les étudiants, soit coopter par les membres de l’AG. Les membres adhérents sont donc des aides, mais n’ont pas de pouvoir de vote à l’AG, c’est plutôt eux qui vont organiser les soirées et le reste. Cette année le CAU est donc divisé en 3 pôles différents pour des questions financières et les « commissions » sont remplacées par des « services » :
- 1er pôle : le pôle animation = le service sport, le service soirée et le service culture. - 2ème pôle : le pôle du Conseil étudiant en soi = le service politique et citoyenneté, le kot à projet, ainsi que le petit nouveau
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de cette année « transition écologique et développement durable » et le service enseignement qui siège au Conseil même. - 3ème pôle : le pôle communication = le service médias, le service relations-presse, le service communication externe et la conseillère chargée de l’image du bureau. ».
Quel est ton rôle dans tout cela ?
P. CAU : « Je suis le Président, ce qui veut donc dire que je chapeaute l’entièreté du CAU. Pour être parfaitement transparent, cette année, mon objectif sera plus basé sur le pôle du Conseil étudiant que sur le pôle animation. On essaye de tout rétablir pour pouvoir, l’année prochaine, céder le CAU avec de meilleures bases qu’à présent. La priorité du CAU, cette année, est de redorer l’image du Conseil étudiant. ».
Ce qui est à retenir « Les étudiants doivent savoir qu’il y a un Conseil étudiant et qu’ils peuvent venir chez nous. » P. CAU. Juste après mon interview, le Président a justement reçue une étudiante afin de l’aider dans sa démarche de recours. 29
Il m’a également affirmé qu’il n’y avait plus aucune animosité envers le CSL ; Nom de Zeus, nous pouvons enterrer la hache de guerre ! Et bien évidemment, nous sommes les bienvenus dans leur bureau. Alors chaton, si tu as un petit souci viens boire un verre et rigoler avec nous (Club-House au 109 du Marais) et si tu as un plus gros problème pousse la porte du bureau CAU (107 du Marais). Voilà les choukes, c’est tout ce qu’il fallait savoir sur le CAU, sur ce, je vais boire une petite bière.
Anonymous***
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Test : Es-tu adopté ? Et oui, la question mérite d’être posée, dans ces temps où l’on revient aux racines, encore faut-il être certain de siennes. C’est pourquoi ce test est fait pour toi, plus efficace et moins cher qu’un test ADN, il te permettra enfin de savoir qui tu peux appeler « frère » sans rougir. A chaque fois qu’une phrase est valide pour toi, tu te rajoute le nombre de points à côté. 1)
Tes parents t’appellent en disant « L’autre » 1 point.
2)
Quand t’as dit que tu voulais faire des études tes parents t’ont
demandé s’il y avait pas un « meilleur investissement » 1 point. 3)
Tu ne sais pas d’où vient le bracelet en acajou autour de ton
poignet ni qui est la « Patricia » gravée dessus. 1 point. 4)
Toute ta famille porte des lunettes. Sauf toi. (1 point parce
que c’est mon cas. Ho wait…) 5)
A Noël, tu as reçu une mandarine alors que tes frères/sœurs
ont eu une Fiat 500 (on reste à St Louis.) Si oui, 2 points 6)
Tu t’appelles François-Xavier alors que autres membres de
ta famille se nomment Jessica ou Brandon. 2 points 7)
Ton père a avoué être impuissant de naissance. 2 points. Et
beaucoup de compassion.
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8)
T’as déjà été contacté par « Perdus de vue. » Si t’as compris
la réf, c’est déjà 1 point, si c’est vrai, c’est 4 point et 20 ans dans ta gueule, ça c’est arrêté en 97 quand même… 9)
Un de tes parents a déjà dit « Je n’ai eu que des garçons
personnellement. » Et tu es une fille. 5 points. 10) Ton père s’appelle César et t’as une furieuse envie de le poignarder. Si oui, 10 points. 11) Tes parents sont Brad Pitt et Angelina Jolie. Si oui, plus 60 points, c’est cadeau. 12)
Tu es adopté. – 5 points parce que tu devrais laisser ce test
à qui en a le plus besoin ! Vilain !
Résultats : Entre 1 et 5 : Zéro doute, t’es 100% dans la famille de tes géniteurs, tu peux retourner leur faire un gros câlin et te dire que tout compte fait c’est mieux chez Delhaize, vu leurs gueules, c’est pas une super nouvelle. Entre 5 et 13 : Tu es un « Semi adopté » c’est-à-dire que soit tu devrais commencer à mieux recevoir le facteur, soit tu n’es juste pas aimé, soit ton frère siamois ne l’est pas vraiment. 32
Et 13 et 69 (pas voulu, j’le jure) : Tu es adopté, c’est certain, c’est officiel. Bienvenue dans la famille le club. C’est un dur moment à passer mais tu en ressortiras plus fort que jamais. Le bon côté des choses c’est que tu peux appeler « Le jour où tout a basculé » et qu’au cas où tu commets un meurtre tu pourras toujours émouvoir le jury ou ton Crush (ou les deux s’il se trouve dans le jury. Ce qui fait une raison de plus d’appeler l’émission.) en racontant ton passé.
Mr Meeseeks **
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