Etang-change Décembre janvier

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L’ETANG CHANGE Magazine Saint

du

Louis,

cercle Edition

décembre-janvier.

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Hé, dis tôt. Sommaire.

Qui dit nouveau mois,

Calendrier du mois. .................................. 3

dit nouvelle édition de

Anniversaires du mois : Décembre. ........ 4

votre

Anniversaires du mois. ............................. 5

estudiantin

Petits conseils de survie en blocus. ......... 6

magazine tant

attendu. Au

Sommaire,

des

Les cadeaux nuls de Noël. ..................... 10

articles variés, et ce,

Pyjama, guirlande et chocolat … Noël est là

toujours accompagnés

................................................................. 12

de nos rubriques. On

Adrian Carton de Wiart ......................... 18

espère en tout cas que

Test : Qui es-tu à Noël ? ........................ 25

tu vas tous les aimer mais reste calme car très vite un autre Etang Change

viendra

prendre la relève.

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si l’envie vous vient n’hésitez pas à nous envoyer vos articles via Facebook ou via notre adresse mail etangchange@gmail.co m. Vos Rédac’ en chef, Anonymous & Mr Meeseeks.


Calendrier du mois. Du 30 novembre au 29 décembre : Les 3 glorieuses. Le Magic Land Théatre (qui menace de disparaitre snif) nous offre une nouvelle création sur un moment trop peu connu, la révolution de juillet. Du 30 novembre au 6 janvier : Les plaisirs d’hiver ouvrent enfin leurs portes ! Pekets, vins chauds et autres joyeusetés vous attendent et vous tentent en plein blocus, courage. Dimanche 2 décembre : On sera pas publié d’ici là (quand le seront nous ?) mais c’est pour rappeler que c’est tous les jours que ça se joue, pas sur une journée. Jeudi 6 décembre : Saint Nicolas des étudiants ! LLN a ses 24H, l’ULB sa saint Verhaegen, Saint Louis a sa Saint Nicolas ! Que ce soit pour la journée à Place d’Espagne ou la soirée au CH, joinstoi à nous pour fêter ce jour symbolique. Lundi 28 janvier : Match d’impro spécial TV au théâtre Marni, laissez-tombez la télécommande, la ligue d’impro belge s’occupe de tout !

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Anniversaires du mois : Décembre. 11/12 : Ratillon

24/12 : Heras

12/12 : Mélenfion

31/12 : Flup

15/12 : Clepsydre

31/12 : Gratos

16/12 : Secrétaire Enjoy Pénix 19/12 : Marie-Thérèse 22/12 : Exchange

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Anniversaires du mois. 05/01 : Fortnite

20/01: Mrs. Finster

08/01 : Trésorier Parker

22/01 : Delarue

09/01 : Esmerdralda

22/01 : Camouf’Honte

17/01 : Comitard de Cercle Mr. Meeseeks 17/01 : Morticia 19/01 : Président de Cercle Goblet

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Petits conseils de survie en blocus.

Ça y est, le froid est revenu, l’hiver est officiellement annoncé et les fêtes arrivent à grands pas. Plus que quelques semaines avant Noël. Génial, se disent la plupart, l’époque des cadeaux, des raclettes et paillettes est enfin arrivée ! Mais pour les étudiants, ce qui se profile, c’est le blocus et c’est tout sauf génial. Certains décomptent impatiemment les dodos avant Papa Noël pendant que d’autres décomptent les heures avant les examens et toutes les dead-lines qui les accompagnent. Cette période obscure, venue tout droit des enfers pour gâcher Nouvel An à tous les étudiants, c’est dans trois semaines. Alors, comment s’en sortir pendant ce blocus d’hiver, celui qui vous glace plus que le gel ? La première chose à faire, c’est de se préparer un horaire complet, fixe et adapté à chacun. La bonne moyenne de travail, c’est entre 6 et 8 heures d’étude par jour, assez pour réussir mais pas trop pour finir en PLS après trois jours. Il faut réussir à trouver la plage horaire la plus productive, pour certain ce sera le matin de 6


bonne heure et pour d’autres ce sera le soir, il faut adapter le programme. Un, deux ou trois cours différents par jour, ça dépend du degré de lassitude. Certains pourront très bien travailler trois jours sur un seul cours sans relâche pour atteindre plus vite le stade de la satisfaction de l’avoir terminé mais d’autres préféreront alterner, un peu de diversité fait parfois du bien au moral. Attention, le cerveau a tout de même besoin d’un temps d’adaptation pour se plonger dans une matière et changer quatre à cinq fois par jour est déconseillé. Dans le programme, il faut attribuer à chaque cours un nombre d’heures ou de jours non pas équitable mais en fonction de la quantité de matière et de l’horaire d’examens. Si vous avez une semaine en session pour étudier un cours, pas besoin de s’attarder pendant des jours dessus en blocus. Après avoir appliqué tout ça, que l’horaire est joli, rempli de couleurs et de petits dessins, il faut s’y tenir ! C’est bien joli d’afficher ce tableau au-dessus de votre bureau mais il faut le respecter. Le petit conseil numéro deux, c’est de faire des pauses ! S’aérer l’esprit, regarder 10 minutes d’une série, Facebooker ou Tinderiser… ce qui vous plait ! Mais c’est obligatoire et évidemment à intégrer à l’horaire. Les pauses à heures fixes vous 7


obligent à en faire mais en même temps, ça évite de les prolonger sans fin pour finir par procrastiner tout l’horaire au lendemain. Petit conseil deux bis : mettre un timer sur votre téléphone pour ne pas dépasser le quart d’heure prévu pour la pause sans pour autant se stresser et regarder l’heure toutes les deux secondes, la pause est là pour se relaxer après tout. Le troisième conseil, c’est de se donner un certain nombre de pages à faire par heure, selon le rythme de chacun. Ça permet de checker l’évolution, de se stresser si on n’est pas dans les temps ou de se chiller si on est à l’avance. En hiver, il fait noir tard le matin et tôt le soir, ça donne l’impression que la journée est déjà finie alors qu’elle vient de commencer et sans se mentir, ça déprime comme jaja. Le conseil quatre est de ne pas voir la vie en noir ! Bien qu’elle en ait l’air, la journée n’est pas finie à 16h et même après avoir fini d’étudier, il reste du temps pour profiter de la vie : aller boire un verre, manger au resto, lire un bouquin ou juste ne rien faire. En blocus, il faut profiter de chaque seconde de répit. Pour terminer, quelques petits conseils en vrac comme d’habitude : bien dormir est essentiel, compter sur le soutien moral de ses potes qui sont dans la même galère (solidarité étudiante), 8


s’enrouler dans un plaid, boire du chocolat chaud, s’empiffrer de toute sortes de chocolat en fait, et malheureusement, laisser sa vie sociale et guindailleuse loin de soi pendant quelques semaines… Voilà, en appliquant tout ça, le blocus devrait être un peu plus supportable et la dépression n’arrivera pas avant une semaine ou deux d’étude ! Courage bout de chou, ça va daller. Turbo ***

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Les cadeaux nuls de Noël. Tu as fait ta wish list de Noël, tu t’attends à avoir des cadeaux de rêve… presque comme dans les téléfilms de TF1 où quand ils se lèvent, ils reçoivent des cadeaux trop waw… et en fait mamie s’est encore trompée, elle ne t’a pas acheté ce que tu voulais. Ouin ouin… A ce moment-là, plusieurs options s’offrent à toi : 1. Tu les vends sur Internet 2. Tu essayes de faire des bricolages avec 3. Tu acceptes ce mauvais choix et tu le ranges dans une armoire #RamassePoussiere 4. Tu le gardes en espérant l’offrir à quelqu’un d’autre (y a pas de petites économies ma petite dame) LE SAVAIS-TU ? Entre le 24 et le 25 décembre le site EBay voit son chiffre de nouveaux articles augmenter. C’est triste de se dire que peut-être que le cadeau que t’as offert à ton frère ou ta cousine a peut-être été revendu sur Internet. Mais cela reste une solution efficace si on ne peut vraiment rien en faire. Le mieux reste encore de l’offrir à quelqu’un d’autre, tu ne dois pas prendre de photos, le vendre blabla, ça te coûte juste un papier cadeau. Solution de rapace ? Peut-être… simple, économe et efficace. 10


Le top des cadeaux les plus nuls 1. Un électroménager pour ta copine ou pour ta mère 2. Une tondeuse pour ton copain ou ton père 3. Un pull de Noël moche 4. Une cravate avec un père Noël et des lumières 5. Le CD de Tino Rossi qui chante Noël 6. Une figurine de resto chinois avec le bras qui bouge Le top des cadeaux les plus cools 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. T’y as

Le dernier jeu vidéo Un iPhone Un Mac Une voiture Des synthèses Réussir son année sans étudier Avoir son diplôme sans aller en cours vraiment cru pour le 6 et 7 ? Va étudier, c’est bientôt le

blocus. Au final, le meilleur cadeau reste encore une paire de chaussettes, car on en a jamais assez, la machine à laver les mange tout le temps. Rogna ***** 11


Pyjama, guirlande et chocolat … Noël est là

Quand l’hiver pointe le bout de son nez, cela signifie l’arrivée des Fêtes de fin d’année. Les journées raccourcissent, le froid arrive à grands pas ; tu n’as envie que d’une seule chose : rester sous tes draps. Alors installe-toi confortablement sous ton plaid avec un bon chocolat chaud, sans oublier l’Amaretto. Deux choix s’offrent à toi : regarder des films de Noël ou écouter des chansons de Noël, tu peux bien entendu faire les deux. Je te propose donc 3 films incontournables à regarder durant cette période et vu que ce n’est pas tous les jours Noël (c’est le cas de le dire), je te propose également 5 chansons, voilà c’est K-DO (HO HO HO). Premier film : Maman, j’ai raté l’avion, 1990

A chaque période de vacances de Noël, c’est pareil ; ce film passe à la télévision, et ce aussi bien aux States que chez nous. On peut donc dire qu’il est devenu LE film de Noël par excellence. Je n’ai donc en aucun cas besoin de t’en faire le résumé, si ce n’est : "- Dis bonsoir, Kevin.

- Bonsoir Kevin." 12


Cette réplique est en tout point l’incarnation du sale gosse, qui n’est autre que le protagoniste du film. Si tu ne l’as encore jamais vu, n’attends plus ! Tu as même de la chance, petit gourmand ; un deuxième film, Maman, j’ai encore raté l’avion est sorti deux ans après, en 1992, de quoi prolonger ton moment détente-canap’-télé. !! Attention mini SPOILER !! Tu pourras y admirer les talents d’acteur de Donald Trump – eh oui, hélas il est partout, et ce, où on s’y attend le moins. Deuxième film : L'Étrange Noël de monsieur Jack, 1993 Il s’agit probablement du long-métrage d’animation de Disney qui a le plus traumatisé mon enfance, étant donné ma vision magique de Noël à cet âge-là. L’univers particulier de ce film fut imaginé par Tim Burton, pas étonnant qu’il soit classé dans le genre « film d’horreur ». Je suis généreuse, je te fais un mini résumé : Jack, le héros, vit dans la ville d’Halloween. Un beau jour, ayant marre de sa routine, il décide d’aller voir ailleurs ; il va se rendre dans la ville voisine, celle de Noël. Dans cette ville, il va donc kidnapper le Père Noël afin 13


de le remplacer avec l’aide de ses camarades. De quoi bien effrayer les enfants pour le reste de leur vie. Malgré cet univers horrifique, les musiques et chansons sont vraiment bien, notamment Que vois-je ? ainsi que la célèbre This

is Halloween (version anglophone du film). Troisième film : Le Grinch, 2000 Ce film étant sorti en 2000, il a le même âge que toi, p’tit nabot de 2000 qui me lit. Si tu ne connais pas l’histoire, je te fais un court résumé. Le Grinch est une sorte de monstre aux poils verts. En plus d’être misanthrope, il déteste Noël. Stop, je ne t’en dis pas plus, cela n’aurait plus aucun intérêt pour toi de le regarder sinon. Je tiens juste à souligner que toute la particularité du personnage principal est dû au splendide jeu d’acteur de l’incroyable Jim Carrey et de son faciès inoubliable et unique, ainsi que l’interprétation de la chanson You’re a Mean One, Mr. Grinch par ce dernier est juste dingue et cocasse.

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J’aurais pu te parler du film Le Père Noël est une ordure (sorti en 1982 au cinéma), mais il s’agit d’un film français (j’ai voulu faire une blague, mais cela en est déjà une) #OuinOuinLesFrouzes. Tu as fini de regarder ces films et tu désires rester dans l’ambiance rouge et verte de Noël ? Voici ma sélection de 5 chansons que tu connais, sans aucun doute, déjà : •

Première chanson : All I Want For Christmas Is You de

Mariah Carrey sortie en 1994 La plupart d’entre nous attendons la période de Noël avec impatience juste pour pouvoir écouter cette chanson en boucle sans se faire juger. Qui a-t-il de mal ? Après tout, elle parle d’amour et de temps en temps, cela fait du bien. Si tu préfères la bouffe à l’amour, no problem, je te rassure, cela fonctionne très bien aussi : « All I want for Christmas is FOOOOOOD OOOD OOOD » (petite dédicace à Rogna #OnAvaitDitPasDePrivateJoke). •

Deuxième chanson : Last Christmas du groupe Wham! sortie

en 1986 Il s’agit également d’une chanson d’amour, mais moins gai, car il est tout de même fait mention d’un cœur abandonné et de larmes 15


#Snif. Si on fait abstraction des paroles, la musique reste quant à elle gaie. •

Troisième chanson : Let it Snow ! Let it Snow ! Let it Snow !

de 1945 Dans cette chanson, il est question de neige, c’est une des raisons pour laquelle elle est associée à Noël, mais il s’agit avant tout d’une chanson d’amour ; oui, encore mais Noël, c’est la joie, le bonheur, il est donc normal de faire un clin d’œil à l’amour par la même occasion. •

Quatrième chanson : Petit Papa Noël de Tino Rossi sortie en

1946 Chanson apprise par bon nombre d’entre nous à l’école primaire pour la représentation devant les parents avant les vacances de Noël. Si ce n’est pas le cas, tu l’as sans doute déjà entendue à la radio ou encore à la télévision. Elle fonctionne un peu comme une madeleine de Proust sur moi en me rappelant de beaux et tendres souvenirs des noëls de mon enfance. Première et seule chanson francophone de cette liste ou presque. 16


Cinquième chanson : Jingle Bells datant de 1857

Aussi connue sous le titre francophone de Vive le Vent, elle fut traduite en 1948. La particularité de cette chanson est son air. Malgré les années, cet air reste intacte et envoûtant, pour cause il est souvent repris pour chanter d’autres chants lors de Cantus #LaCeinture. C’est beau cette liste, mais je dois aller faire du pain d’épice. Sapin, flocons et houx, je te fais tout plein de bisous. Nougat, caramel et massepain, je te fais de gros câlins tout en te souhaitant de belles Fêtes et un bon blocus (courage). Une dernière petite chose : J’me pose une question existentielle ; tu es plutôt « Team ouverture des cadeaux le 24 au soir » ou « Team ouverture des cadeaux le 25 au matin » ? Penses-y, sur ce, Feliz Navidad. Anonymous ****

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Adrian Carton de Wiart Ou, son nom est un titre. Qui dit numéro décembre-janvier dit forcément cadeaux ! Et en matière de cadeau, on vous gâte ; numéro double, double cadeau ULTRA FAT ! Voici l’histoire d’Adrian Carton de Wiart, un soldat belch’ bien de chez nous (enfin pas trop) beaucoup trop peu connu. Adrian Carton de Wiart (dont le nom de famille dira surement quelque chose à nos amis calottés) est né en 1880 à Bruxelles. Très vite, son cher papa l’envoie bosser le droit à Oxford mais quand il va le retrouver pour aller à la réunion parents-profs, on lui annonce qu’Adrian n’est plus là. Où diable est donc Adrian ? En Afrique du sud. Parce que le droit ça l’enjaillait pas, il est parti faire la guerre à des flamands. (je dis pas que tu devrais le faire mais…) Après s’être pris des balles dans le bidou, il retourne en Europe et explique à son père qu’il aime se battre. Il retourne donc s’engager dans l’armée Britannique mais pas de guerre pour un Adrian qui s’ennuie. Heureusement, le destin est généreux et lui envoie un gros cadeau : La première guerre mondiale. 18


Alors Adrian est tout heureux (comme Totoro) il va pouvoir aller péter des margoulettes. Enfin, tout heureux jusqu’à ce qu’on lui apprenne sa destination ; Il va aller se battre en Somalie, dans les Camel corps (c’est-à-dire qu’il chevauche des indus’) Mais il reste motivé. Motivé pour Adrian ça veut dire que quand il assiège une forteresse, il va aller aux pieds des murs et tirer avec son pistolet à bout portant. Bon, ça manque pas, il se reprend encore des balles ; une qui lui arrache l’oreille et une autre dans l’œil. Mais il s’arrête pas de se battre ! Il va se faire recoudre l’œil et y retourne. Pour se prendre une nouvelle balle dans le même œil. On lui propose alors de rentrer au bercail où il va pouvoir se reposer. Il accepte ! Mais il va pas se reposer, il va Et il se prend une balle de mitrailleuse dans la tête. Pas de soucis pour Adrian, la balle n’a fait que traverser son crâne, tranquille pour lui, il retourne au combat. Il se prend une balle dans la hanche, une dans le genou, une balle dans la jambe, une balle dans l’autre oreille. (C’était pour l’équilibre.) Lors d’un assaut, il court vers une mitrailleuse qui lui arrache une partie de la main gauche, il a les doigts qui pendouillent. Pas de chance, on doit le ramener à l’infirmerie où on lui explique qu’il va juste devoir attendre un peu 19


pour l’opération et qu’après il va être rapatrié. Adrian veut pas être rapatrié. Adrian, devant témoin, s’arrache les doigts restants avec les dents et retourne mater le teuton. A ce stade, nous avons un borgne manchot d’une main qui boite. Chose logique, on doit lui décerner le commandement d’un régiment. Et ça tombe à pic puisque lors de la bataille de la Somme, alors que les Anglais (là où est notre chéri) se préparent à attaquer, ils se font rudement calmer par un bombardement allemand. Sur les 4 régiments présents, tous ont perdus leur commandant. Tous sauf un. Adrian est vivant. Et Adrian est véner. C’est donc avec sa meilleure arme (rappelez-vous, plus de main gauche) une canne qu’il va sortir des tranchées pour aller chercher les soldats afin d’attaquer. Ensuite il chargera de lui-même. Avec sa canne. Une triste nouvelle lui parvient tout de même : La guerre s’arrête. Que va-t-on faire d’Adrian alors ? Il se fait qu’on va l’envoyer en Ukraine, en tant que diplomate parce que ça commence à s’agiter de ce coté là. On l’envoie en train avec moultes, moultes autres officiers. Les Ukrainiens repèrent le wagon où ces joyeux lurons se trouvent et tirent dessus au gros 20


canon. Tous meurent. Sauf un. Il déclarera « Ca m’a donné une très mauvaise image d’eux. » On l’envoie ensuite en Pologne, afin d’aider les Polonais contre les Russes qui passent à l’offensive. Il prend donc l’avion. L’avion s’écrase. Il survit. Il prend un autre avion. L’avion s’écrase. Mais Adrian va bien ! En 1920, il est ENFIN en Pologne (et toujours en vie, rassurez-vous) d’où il observe, depuis un wagon d’observation, les mouvements de ces enfoirés de communistes. Les communistes l’aperçoivent et décident d’envoyer un joyeux régiment de cosaque pour lui péter la gueule. Adrian fait alors un choix évident, seul dans un train contre un régiment, il sort son révolver et tire. Les Cosaques répliquent et, à force de lui envoyer des pruneaux finissent par le faire tomber de son train qui avait démarré. Pas de soucis, avec une seule jambe de valide, il rattrape le train, monte dedans, tire sur les vilains qui finissent par laisser tomber. La Pologne pour le remercier lui offre un manoir pour qu’il reste. Le même principe qu’avec le dragon blanc aux yeux bleus, une fois que tu l’as, tu fais tout pour le garder. Mais l’histoire aime vraiment Adrian : elle lui envoie la deuxième guerre mondiale. Les Allemands savent qu’il existe. Et ils savent que c’est lui l’arme de 21


destruction massive. Ils lui envoient alors des avions. Les avions le trouvent dans sa voiture, en train de fuir et le mitraillent. Il survit. Ils se mettent alors à le rechercher. Ils cherchent un borgne boiteux manchot avec la pire des moustaches anglaises. Ils le trouvent pas. Avec son titre de champion polonais de cache-cache en poche, il regagne l’Angleterre où il demande à aller taper du Schleu. On lui donne les commandos et on l’envoie en Norvège. Là-bas, il est coincé entre les divisions alpines Allemandes qui viennent des montagnes, les troupes de Marine Allemande qui lui tombent dessus et un destroyer qui lui tire dessus depuis la cote. Il s’en sort et rentre avec ses hommes en Angleterre pour son anniversaire. Adrian a 60 ans ! Comme il commence à être un peu trop vieux, l’envoie parlementer avec les Yougoslaves réfugiés au Caire. On l’envoie en avion. L’avion s’écrase. En mer. Décrochant le record du monde de nage à un bras en eau libre, il rejoint le rivage. Mauvais rivage par contre, il arrive en Italie et se fait capturer. Il est gardé prisonnier dans une résidence pour officiers. Au bout de 7 mois, les Italiens s’aperçoivent qu’il a creusé un tunnel (à un bras toujours) puis, ils reçoivent une lettre du Royaume-Uni faisant la proposition de reprendre Adrian en échange de la promesse qu’il 22


ne fera plus la guerre. Ils vont donc l’apporter à Adrian, et s’aperçoivent qu’il s’est barré. Ils se mettent donc à la recherche d’un anglais borgne, boiteux, manchot et qui parle pas italien. Ils mettent une semaine à le retrouver. Une fois à nouveau emprisonné, ils lui soumettent la proposition du Royaume-Uni. Il refuse d’arrêter la guerre. Finalement, un accord est trouvé, il rejoint Londres où on l’envoie en Chine pour parlementer avec le gouvernement local. Là-bas, il prend l’avion. L’avion s’écrase. ADRIAN SURVIT. Il va ensuite pour assister à un discours des gars du coin. Au beau milieu de ce discours, Adrian se lève et critique l’orateur en lui disant qu’il n’est pas beaucoup au front contre les japonais. Cet orateur, c’est Mao. Gros silence dans la salle, c’est qu’on a pas l’habitude de le contrarier et de rester en vie après. Mais Mao éclate de rire, même l’humour de Adrian the machine est mortel. Adrian finira sa vie en Angleterre en écrivant ses mémoires (préfacé par Churchill, t’as pas ça hein Marquis ?) et finira ENFIN par donner l’autorisation à la mort d’intervenir à 83 ans. Voici donc mon humble cadeau, un joli conte de Noël à raconter en famille ! Mais tout conte à sa morale et qui d’autre que notre cher Adrian pour la donner ? Quand on lui demanda 23


comment il avait vécu la guerre, il répondit « Franchement, j’ai apprécié la guerre. »

Comme quoi, la guerre ça rend BG. (Vous remarquerez aussi quelles horreurs vestimentaires il a dû subir.)

« J’aime me battre » 24

Mr. Meeseeks **


Test : Qui es-tu à Noël ? Ou, es-tu prêt à supporter du Mariah Carrey pendant 2 mois ?

Hé oui, évènement majeur des mois à venir on ne pouvait pas, au moins pour la tradition du marronnier, manquer de parler des fêtes de fin d’années. Et cette fois-ci, nous t’avons concocté de quoi savoir qui tu es véritablement lors des repas de famille de fin d’années. 1) Qu’amènes-tu comme présent à tes hôtes ? A) Du vin. Et pas de la piquette, attention monsieur ! B) Des chaussettes en laine cousues par tes propres soins C)

Un

bâton

recueilli

la

veille.

D) Ce que t’ont donné tes parents même pas dix minutes avant d’arriver. 2) Lorsque tu arrives, combien de bises fais-tu ? B) Alors deux et un joli compliment pour chacun. D) De préférence aucun et surtout pas de la part de tes grands-parents. C) Une grosse lèche parce que tu les aimes tous <3 A) 4 ! C’est comme ça qu’on fait dans ta région !

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3) Que fais-tu au début du repas de famille ? C)

T’attends

la

bouffe.

A) Tu tapes déjà dans le vin que t’as amené. B) Tu demandes ce qu’ils sont devenus. A TOUS. D) Tu t’ennuies et tu te dis que tu n’aurai jamais dû manger autant à l’apéritif. 4) Que fais-tu à la fin du repas de famille ? A) Tu critiques ces [Insulte] de [Gros mot] qui font que des [Gros mot] ! Alors moi je les remettrai bien mon [Gros mot] dans le [Gros mot] et renverrai tous ces [Insultes] dans leur C)

[Gros Tu

manges

D)

ce

mot] qu’on

te

Tu

donne. t’ennuies.

B) Tu demandes aux autres d’excuser ton fils qui dépasse les bornes. 5)

Que

fais-tu

lorsqu’il

faut

ouvrir

les

cadeaux.

D) Tu vas les chercher et les ouvrir parce qu’on vient de t’y obliger. A) Tu fais des blagues trop marrantes auxquelles personne ne 26

semble

rire

à

part

toi.


B) Tu dis « Ha non, une main innocente doit choisir » C) Tu regardes les cadeaux en espérant qu’il y en ait un pour toi. 6) Que fais-tu lorsque tout le monde doit rentrer chez soi ? B)

Tu

rentres

avec

ta

petite

Citroën

C1.

D) Tu presses tout le monde pour enfin t’en aller et dormir. C) Ben en fait, t’es déjà chez toi. Mais tu dis au revoir à tout le

monde.

A) Tu sais pas, tu te souviens plus. De toute façon, on a confisqué tes clés de bagnole.

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Une majorité de A : Bravo, tu es mon personnage préféré, tu es le tonton raciste ! Entre deux réflexions mal placées tu finis ton verre de rouge que tu trouves excellent. Normal, c’est toi qui l’a choisi. Aussi, pendant toute la réunion familiale, tu ne cesseras de regarder d’un mauvais œil ce « Dren » qui vient beaucoup trop du sud que pour être véritablement amoureux de ta nièce. Une majorité de B : Tu es une grand-mère ! Peu importe que tu aies 18 ou 74 ans, tu es une grand-mère. Et ce jusqu’au bout des ongles ! Tu aimes tout le monde tant que tu le peux, tu aimes les retrouver lors des repas de famille pour prendre de leurs nouvelles car eux, ne semblent pas prendre des tiennes. Une majorité de C : Parmi les choses qui offrent de l’amour au monde, tu es sans doute celle qui en offre le plus. Tu es le meilleur ami de l’homme (les chevaux dégagez), tu es un chien ! Et cela te sied parfaitement, que ce soit tes cadeaux, tes manières de dire bonjour, tu donnes toujours autant d’amour dans tout tes gestes. Et CA, c’est beau !

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Une majorité de D : Tu es la hantise de tout diner de famille ; tu es le gosse de 10 ans . Tu passes ton temps à t’empiffrer de chips tout en jouant à une Gameboy BEAUCOUP trop bruyante (comment ça, ça sent le vécu ?) et à n’attendre qu’une seule chose ; te barrer. Bref, tu es une boule d’ennui dans un environnement qui le suinte.

Mr. Meeseeks ** 29


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