Construction & Bâtiment n°6/2025. Full

N°6 / DÉCEMBRE 2025 – JANVIER 2026

CONS TRUCTION & BÂTI MENT PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT

Campus Santé, le plus grand chantier du canton de Vaud L’échelle intermédiaire en trois projets Façades et enveloppes, nouveaux territoires d’innovation

CONSTRUCTION & BÂTIMENT

Un écoquartier à Sion pour vivre la ville Meyrin réinvente son centre

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Nous ne construisons plus dans des catégories, mais dans des interstices. Là où le projet opposait des termes clairs – maison ou immeuble, privé ou collectif, ouvert ou fermé –, il compose désormais avec l’entre-deux. Nos territoires sont traversés de contradictions : peu de sol mais un désir d’espace, une densité nécessaire mais une quête d’intimité, des impératifs climatiques mais des usages multiples. Les réponses deviennent alors composites, capables de tenir ensemble ce qui semblait s’exclure.

Cette culture de l’entre-deux apparaît dans l’habitat hybride, qui explore ces échelles intermédiaires. On la retrouve aussi dans la serre de la maison de quartier des Libellules à Vernier, espace intérieur-extérieur où se mêlent lumière, usages et voisinage. Ces dispositifs ne relèvent pas de la forme, mais de la relation : ils règlent une porosité, une manière d’habiter ensemble, une juste distance avec le contexte.

Car une architecture ne se définit jamais seule ; elle naît des tensions qu’elle traverse et du milieu qu’elle façonne. Ce qui compte aujourd’hui, ce n’est plus l’objet isolé, mais la qualité des seuils, ces zones tampons qui ménagent un climat, un rythme, une coexistence. Un patio qui articule, une façade qui nuance, un passage qui ouvre une profondeur : autant de réglages modestes qui transforment le quotidien. Dans ces espaces intermédiaires se joue une part essentielle de la justesse constructive. L’architecture cesse d’ériger des volumes tranchés pour composer des situations ouvertes, sensibles, capables d’accueillir le temps et les usages. Peut-être que l’avenir du bâti se trouve là : dans ces formes discrètes où se négocient les équilibres d’un monde devenu plus complexe qu’il n’y paraît.

Salomé Houllier Binder

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

ÉDITO

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT 06/25

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Édito

ACTUALITÉS 10 Les news de l’architecture et de la construction INTERVIEW 14 David Valterio fait le point sur les négociations en cours REPORTAGE 16 Une maison de quartier qui cultive le collectif 24 L’habitat hybride TECHNIQUES DU BÂTIMENT 38 Expression architecturale par l’enveloppe 52 Innovations dans les finitions

PROJETS 64 Unification pour le cycle d’orientation de Marly 72 Un nouveau cœur de cité à Meyrin 78 Comment vivre en terre agricole à Veyrier 86 Entre formation et soin à Chavannes-près-Renens 96 Un nouvel écoquartier à Sion 106 Les Cèdres à Chavannes-près-Renens 112 Fédérer par l’école à Bardonnex 120 Densification et contraintes patrimoniales à Lancy 126 En symbiose avec la nature à Troinex ENTREPRISES 138 Zoom sur les entreprises locales SALONS 144 Deux salons à Espace Gruyère AGENDA 146 Expos, salons et congrès

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT SOMMAIRE

CONSTRUCTION & BÂTIMENT N°6 / 2025 Le spécialiste de vos aménagements extérieurs en bois

PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT

© Thomas Causin

– Deck – Entourage de piscine – Entourage de spa – Brise-vue – Portail – Façade – Divers et entretien

Huit villas mitoyennes à Veyrier, par collinfontaine architectes.

Édition N°6 Décembre 2025 / Janvier 2026 Cinquième année Éditions PRESTIGE SA Route de la Gare 7 CH-1070 Puidoux (VD) T: +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch Éditeur: Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch Rédactrice en chef: Salomé Houllier Binder shoullier@constructionetbatiment.ch Rédaction: Estelle Daval, Aurore de Granier, Isabelle Jaccaud, Magaly Mavilia, Agata Miszczyk, Marielle Savoyat, Rebecca Mosimann, Marie Walliser, Lisa Naudin Direction artistique, réalisation graphique: Atelier Poisson / Iris Gendret, Marie Cajka / Giorgio Pesce Retouche d’image: solutionpixel www.solutionpixel.ch Prépresse: Sandra Bühler sbu@sbu-image.ch Abonnements et administration: T: +41 (0)21 946 37 41 mail@constructionetbatiment.ch Correction: Nicole Kate

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« L’essentiel est invisible pour les yeux » Antoine de Saint-Exupéry Le Petit Prince

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ACTUS

EXPOS LIEUX ÉVÈNEMENTS NOUVEAUTÉS ETCÉTÉRA

PRIX AGA KHAN D’ARCHITECTURE 2025 Parmi les lauréats du Prix Aga Khan d’Architecture 2025, doté d’un million de dollars partagés entre sept projets, figure l’intervention de l’architecte Zhan Pengju, qui a transformé des briques inutilisées en centre communautaire coconstruit avec les habitants de West Wusutu, en Chine (photo). Cette édition célèbre des architectures allant du modulaire en bambou à la restauration urbaine, réconciliant patrimoine, résilience, inclusion et développement local.

MM / the.akdn/fr/home

CLIMAT : L’EPFL OUVRE UN MASTER CLÉ L’EPFL (avec la section Sciences et ingénierie de l’environnement) a inauguré en 2025 le master « Durabilité, climat, énergie », destiné à former les ingénieurs capables de repenser les systèmes énergétiques dans un contexte de bouleversements climatiques. Grâce à une pédagogie active, des jeux, des études de cas et des modélisations, les étudiants explorent comment planifier la production et la distribution d’énergie de façon durable et résiliente.

Le cursus les prépare à anticiper l’impact du climat sur la sécurité énergétique, en combinant expertise technique, prospective et adaptation. MM

© Julie Masson

PUBLICATION : QUARTIER DE LA PISCINE À RENENS Un ouvrage vient d’être consacré au quartier de la Piscine, à Renens, pour guider sa rénovation tout en préservant son patrimoine fragile.

Construit dans les années 1970 et récemment inscrit à l’inventaire, ce site illustre les enjeux des ensembles du XXe siècle soumis aux transformations et aux rénovations énergétiques. Dirigé par Bruno Marchand et 2b architectes, le livre analyse l’histoire, les qualités discrètes, mais essentielles du quartier et propose dix lignes directrices pour en protéger la valeur tout en améliorant l’usage. MM

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT ACTUALITÉS

INDUNI SE LANCE DANS LA CONSTRUCTION HYBRIDE En partenariat avec Simonin Wood Solutions, l’entreprise de construction INDUNI lance la société Bois Béton Solutions, nouvelle entité spécialisée dans la construction hybride. Elle rassemble l’expertise béton d’INDUNI et le savoir-faire bois de Simonin pour développer des projets combinant les deux matériaux.

Face à la demande croissante de constructions performantes et durables, Bois Béton Solutions propose une offre intégrée, de la conception à la réalisation, couvrant logements, bureaux, équipements publics ou industriels, ainsi que surélévations et extensions. En associant bois et béton, l’entreprise entend favoriser une manière de « construire autrement », plus flexible, efficace et respectueuse de l’environnement. Elle assure le dimensionnement, la coordination des structures bois et béton, et la planification des chantiers, se positionnant comme interlocuteur unique. Cette création illustre la montée en puissance des solutions hybrides et marque un pas supplémentaire dans l’évolution des pratiques de construction en Suisse romande. SHB / boisbetonsolutions.ch

ACTUALITÉS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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LAUSANNE : LE BÉTON DU SIMPLON REPART EN CIRCUIT Les CFF ont mandaté le groupement 4G et le LEMS (Matériuum et HEPIA, notamment), pour analyser la déconstruction du parking du Simplon et cartographier un gisement de 5000 m² de dalles, réparties en quatre typologies. Une partie servira à construire une paroi berlinoise au sud de la gare, tandis que le reste est proposé au réemploi. Les projets receveurs doivent se situer dans un rayon de 400 km et être portés par un maître d’ouvrage et un bureau d’ingénieurs. Les manifestations d’intérêt sont ouvertes jusqu’à fin décembre. MM

UN PUITS HORS NORMES Le Groupe Orllati signe une première en Suisse avec le forage mécanisé d’un puits de 3,20 m de diamètre sur 70 m de profondeur. Cette prouesse accélère le chantier du futur Vortex de Cossonay, réduit les nuisances et améliore la sécurité. Avec une foreuse de 160 tonnes et un outil conçu spécialement, l’opération illustre un savoir-faire d’ingénierie unique.

Cette avancée ouvre de nouvelles perspectives pour les infrastructures profondes et confirme Orllati comme un leader du forage complexe. SHB

HOLZ CONFIRME SON RÔLE DE RENDEZ-VOUS MAJEUR DE LA BRANCHE Holz 2025 s’est clôturé sur une édition particulièrement dynamique, marquée par une hausse de fréquentation avec 32 094 visiteurs et 375 exposants venus présenter innovations, machines, matériaux et solutions numériques.

Le salon a confirmé sa place de plateforme incontournable du travail du bois, réunissant l’ensemble de la filière dans une atmosphère positive et propice aux échanges. Nouvelle impulsion cette année : l’exposition spéciale « Fenêtres », accueillant plus de 40 exposants et une ligne de production en direct, a suscité un vif intérêt. Les prix de l’innovation ont distingué Isofloc, TechnoWood et Vanillaplan pour leurs solutions novatrices. Le concours « Star de la nouvelle génération de menuiserie » a également mis en lumière les talents émergents. Cinq jours durant, la passion du bois et l’engagement des professionnels ont animé Messe Basel, préfigurant déjà une édition 2028 prometteuse. SHB

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT ACTUALITÉS

QUAND LE NUMÉRIQUE RÉINVENTE LE PROJET Le BIM DAY GVA revient le 5 février à Palexpo et confirme son rôle de rendez-vous majeur de l’innovation dans la construction. Cette nouvelle édition rassemblera experts, architectes, ingénieurs et acteurs de l’immobilier autour des enjeux qui transforment la filière : intégration du BIM pour une conception plus durable, montée en puissance de l’IA dans l’architecture, exploitation stratégique des données ou encore essor des jumeaux numériques.

Parmi les intervenants annoncés figurent notamment Neil Leach, Artem Boiko ou Jean-Bernard Boschung, témoignant de la dimension internationale de l’événement.

Au programme : conférences de haut niveau, ateliers pratiques et un espace d’exposition dédié aux solutions les plus innovantes du marché. Conçu comme une journée immersive, le BIM DAY GVA met également l’accent sur le networking, rappelant que, malgré la digitalisation croissante du secteur, la valeur des échanges humains demeure essentielle. SHB / bimdaygva.ch

INTERVIEW

LA FMB DONNE RENDEZ-VOUS AUX JEUNES À LA CITÉ DES MÉTIERS Cette année, le gros œuvre se retrouve en période de négociations, la convention actuelle arrivant à échéance le 31 décembre prochain.

David Valterio, secrétaire de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) de la Région Romandie, détaille les enjeux derrière ces discussions.

David Valterio

QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES LIÉES AU RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION ?

La convention collective est renouvelée tous les trois à cinq ans, et, à chaque fois, elle entraîne de nombreuses difficultés venues des syndicats UNIA et SYNA. La convention court jusqu’au 31 décembre, et, même si les négociations entre partenaires sociaux sont toujours en cours, les syndicats ont fait grève, bloquant des chantiers importants et défilant en ville pour avoir une bonne visibilité, faisant ainsi fi de l’article 7 de la convention collective de travail, qui stipule qu’en temps de négociation, aucune des parties ne trouble la paix du travail.

Heureusement, en Romandie, les dommages ont été minimes, contrairement à d’autres régions du pays. Mais ces actions ont d’autres conséquences liées aux faits erronés mis en avant, rendant encore plus complexe l’embauche dans notre branche.

QUELLES SONT LEURS REVENDICATIONS ?

Les syndicats martèlent que nos conditions ne sont pas bonnes, alors que notre convention collective est la meilleure de toutes celles de la construction, tant sur le plan salarial que sur le plan social. Cette année, l’ensemble de leurs revendications correspondent, pour les travailleurs, à une augmentation de 12 % à 14 %, selon la taille des entreprises et la région en Suisse.

La situation actuelle rend cette demande tout simplement impossible. Les syndicats s’attaquent à l’une des branches les plus importantes de notre économie, offrant une belle visibilité.

Mais le combat devrait se focaliser ailleurs, notamment dans la défense de l’intérêt des « petits métiers », qui ont des conditions beaucoup moins attractives que notre secteur. Paradoxalement, leur rôle premier est de protéger et de défendre les travailleurs les plus prétérités… Ces dernières semaines, les fronts ont

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néanmoins tendance à se détendre. Je reste confiant qu’une issue favorable pourra être trouvée pour l’ensemble des parties d’ici la fin de l’année. Nous avons tous besoin d’une convention collective étendue pour le bien de la prospérité de notre branche et de notre pays, mais pas à n’importe quel prix.

CONCRÈTEMENT, À CE JOUR QUELS SONT LES ENJEUX ?

Dans le secteur du gros œuvre, les salaires figurent parmi les plus élevés en Europe. Soit plus de 5000 francs pour un collaborateur non qualifié et plus de 6000 francs pour un maçon.

De plus, leur pouvoir d’achat a été préservé entre 2019 et 2025 et, pour rappel, les travailleurs de la construction bénéficient d’une retraite anticipée à 60 ans. Les horaires de travail sont clairs : 40,5 heures par semaine sur cinq jours. Les avantages du secteur sont donc pluriels. Mais les enjeux des négociations restent nombreux et touchent notamment la flexibilité, avec une revendication de la partie patronale visant à convertir les heures supplémentaires en congés ou en formations ; la concurrence équitable, avec une CCT simplifiée pour lutter contre le dumping salarial ; et, évidemment, parmi les revendications des syndicats, le paiement intégral du temps de trajet, une meilleure réglementation du temps de travail et des salaires minimums plus élevés. Pourquoi est-il important de pouvoir renouveler cette convention collective nationale ? Car la CCT fixe les règles obligatoires pour plus de 80 000 employés : salaires, horaires, congés, délais de préavis… Ces décisions façonnent l’avenir du secteur et les conditions de travail.

Propos recueillis par Aurore de Granier

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CULTIVER LE COLLECTIF La maison de quartier des Libellules, construite sur le site de l’ancienne usine de compteurs d’eau Actaris à Vernier (GE), a été conçue par les architectes genevois acau. Elle s’intègre au tissu urbain du nouveau quartier mixte, tout en affirmant son caractère domestique. texte : Lisa Naudin

© Federal studio

© acau architecture

Lauréat du concours sur présélection organisé en 2018 par la commune de Vernier, l’Association genevoise du Coin-deTerre et la Fondation Émile Dupont, le projet s’inscrit dans le développement urbain WOOD WISH, dédié à la construction de logements.

Le bureau acau propose une organisation repensée du site, distinguant les différents éléments du programme — deux immeubles de 155 logements, une série d’espaces extérieurs et la maison de quartier — tout en explorant le lien entre la ville et l’architecture. L’objectif est de créer un lieu de rencontre et de sociabilité au cœur du quartier, une forme bâtie qui permet de renouer avec l’expérience du collectif dans un tissu urbain dense, dominé par de grands ensembles.

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DU SITE À L’ARCHITECTURE : UNE CONTINUITÉ NARRATIVE À l’est de la parcelle, les logements reprennent la trame des jardins ouvriers et familiaux qui occupaient initialement le site — une métaphore filée que l’on retrouve également dans l’implantation de la maison de quartier : trois volumes simples, articulés en séquence et reliés par une serre centrale évoquant à la fois l’histoire industrielle du lieu et sa dimension potagère et collective.

Cette implantation ordonnée tire parti de la légère déclivité du terrain, avec deux plateaux distincts — l’un, à l’emplacement de l’ancienne maison de quartier démolie, dédié à la nouvelle structure ; l’autre, aux logements. Elle permet une gradation des espaces extérieurs, du public au privé. Ce dispositif, qui

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Actaris - Maison de Quartier des Libellules

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REPORTAGE Actaris - Maison de Quartier des Libellules

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privilégie la structuration d’un véritable cadre urbain, crée un seuil identifiable à l’ouest du site, intégré au nouveau réseau des aménagements publics et de mobilité douce reliant les quartiers du Lignon, de Gordon-Bennett et des Libellules.

UNE INTERFACE HABITÉE Imaginée comme telle, la serre marque le passage entre l’échelle urbaine et celle du domestique, affirmant la maison de quartier comme un lieu d’accueil. Cette structure agricole, adaptée aux normes pour recevoir du public, constitue une zone de transition entre l’extérieur et l’intérieur, offrant un cadre polyvalent pour de nombreuses activités : marché, préau couvert, scène de théâtre, jardin d’hiver ou ateliers de bricolage. Elle joue ainsi un double rôle de lieu de rassemblement et de distribution vers les différentes salles communes qui y convergent.

Les usagers et les habitants du quartier y accèdent par une entrée principale située à l’extrémité de la parcelle depuis un parvis. Une porte, dotée d’un cadre entièrement métallique, réfléchit le contexte environnant et tranche avec la sobriété du reste de la façade de la serre, revêtue de brise-soleil métalliques.

TROIS VOLUMES — UN ESPACE COLLECTIF Le programme se déploie dans les trois volumes reliés visuellement et fonctionnellement par la serre, permettant de circuler d’un espace à l’autre en toute fluidité. Au centre, comme une « boîte dans la boîte », le foyer, avec sa cuisine et son espace d’animation, forme le cœur vivant du projet — un espace domestique à l’échelle collective, à la fois chaleureux et ouvert. Il se distingue par une cheminée centrale à hotte, reliée à un puits canadien assurant la ventilation naturelle et la régulation thermique de l’ensemble. Visible depuis l’extérieur, cette cheminée devient un repère dans le paysage. Un second volume abrite une salle polyvalente équipée d’une petite cuisine et d’une scène, mise à disposition des habitants pour diverses activités. Le troisième accueille une salle pour les jeunes enfants, dotée d’un filet suspendu, ainsi qu’une salle de jeux pour les adolescents, accessible également depuis l’extérieur. Un sous-sol complète l’ensemble avec des espaces répondant aux besoins du quartier : une salle de bricolage, deux salles de répétition ainsi que les locaux et équipements techniques du site Actaris.

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© Federal studio

INTÉGRITÉ ET AUTONOMIE Les trois volumes reposent sur un système constructif commun, adapté aux besoins spécifiques de chaque programme : structure en bois sur dalle béton, murs en brique de terre crue renforçant l’inertie thermique et plafonds habillés de panneaux de bois perforé, qui contribuent à la qualité acoustique et à l’harmonie visuelle de l’ensemble.

Le bardage métallique vert confère à la maison de quartier une expression propre, à la fois sobre et singulière, dialoguant avec les façades boisées des logements voisins, tout en affirmant sa présence autonome. Cette autonomie se retrouve aussi dans le choix du système de régulation thermique innovant : des sondes géothermiques, alimentées par des panneaux photovoltaïques,

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assurent le confort thermique en hiver comme en été. Les voiles d’ombrage de la serre se déploient en été pour protéger l’espace public de la chaleur. En hiver, la chaleur passive accumulée par la serre réduit la consommation énergétique.

La force du projet réside dans sa cohérence : système constructif, matérialité et spatialité s’articulent pour offrir des espaces de qualité, propices à la rencontre et au partage — des lieux faits pour être habités, cultivés et vécus. acau parvient à instaurer une tension subtile entre échelle architecturale et contexte urbain, faisant de la maison de quartier un repère accueillant, un lieu de convergence ouvert sur son environnement.

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Entre la maison individuelle et l’immeuble locatif, une voie du milieu se dessine : celle de l’habitat hybride. Ni unité isolée ni collectif anonyme, il explore des formes intermédiaires où une densification douce apporte une part de réponse aux enjeux sociaux et territoriaux liés à la raréfaction du sol. En Suisse romande, où la pression foncière et la pénurie de logements sont fortes, ce modèle émergeant permet d’optimiser de précieuses parcelles en ville ou en périphérie, tout en revisitant le plaisir d’habiter et le vivre-ensemble. Ces architectures s’inscrivent dans les tissus existants avec justesse et mesure, en réinterprétant et en mêlant librement les éléments du privatif et du collectif. Tour d’horizon de trois réalisations récentes et innovantes à Lausanne, à Genève (Veyrier) et à La Tour-de-Peilz, où la densité rime avec la qualité de vie, où l’intérieur et l’extérieur se mêlent pour plus de liens à la nature, au sol et au voisinage. Toutes créent un sentiment apaisant de spatialité et de confort dans les logements, tout en optimisant les surfaces des parcelles et en apaisant les liens sociaux.

Marielle Savoyat

NI MAISON NI IMMEUBLE: L’HABITAT HYBRIDE 24

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© Julie Masson

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SOUS LE MÊME TOIT À Lausanne, une maison réalisée en 2023 par le bureau farra zoumboulakis & associés, redéfinit avec sensibilité les frontières entre logement individuel et collectif. Ni villas mitoyennes ni petit immeuble locatif, le projet explore une troisième voie, celle de l’habitat hybride : deux foyers sous un même toit. Sur une parcelle urbaine exiguë — avec une largeur constructible de 7 m à peine —, inscrite dans un périmètre ISOS à l’objectif de sauvegarde élevé (A), l’enjeu était de densifier, sans rompre avec le tissu résidentiel environnant. En jouant sur l’archétype

fenêtres, le crépi texturé et les cheminées. Les claires-voies en bois sous les couverts d’entrée ou devant les ouvrants de fenêtres, fonctionnant comme garde-corps, évoquent la construction en bois du bâtiment (ossature et dalles). Le positionnement et la composition des fenêtres ont été soigneusement pensés pour apporter un maximum de lumière naturelle : majoritairement, de grandes baies vitrées fixes, associées à un ouvrant latéral, cadrent les vues et les transparences. À l’intérieur, les spatialités s’articulent sans porte au rez-

de la maison — toiture à deux pans, volume compact, ouvertures régulières —, le bâtiment s’intègre harmonieusement à l’échelle du quartier résidentiel environnant, composé d’anciennes maisons familiales, de villas urbaines et de petits immeubles bas.

Ses façades, en apparence unifiées, laissent en réalité apparaître subtilement les niveaux qui se décalent suivant la topographie, tout en offrant à chaque logement sa propre relation au sol.

Ici, deux logements en duplex se glissent côte à côte, épousant la pente comme deux entités complices. Chacun possède son entrée de plain-pied, son caractère, sa lumière, mais l’ensemble s’affiche comme une seule maison, unitaire et cohérente. Les façades réinterprètent certains éléments du langage architectural avoisinant, comme les encadrements de

de-chaussée, et les volumes gagnent en ampleur par la variation des hauteurs : jusqu’à 4,5 m sous le faîte dans les chambres, et une généreuse hauteur au-dessus des escaliers. Ce travail sur la verticalité compense la compacité de l’espace en plan et crée un ressenti de générosité spatiale. Sous son apparente simplicité, cette maison pour deux familles ne se contente pas d’occuper un interstice urbain, elle esquisse une autre manière d’habiter la ville : une densification douce, attentive à l’équilibre entre la qualité de vie et le vivre-ensemble. Dans un contexte urbain où chaque mètre carré est précieux, cette architecture du lien et de la mesure trace peut-être l’un des chemins possibles pour les villes à venir — pour inventer des formes d’habitat capables d’allier proximité, durabilité et humanité.

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© Johannes Marburg

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FARRA ZOUMBOULAKIS & ASSOCIÉS ARCHITECTES URBANISTES Fondé à Lausanne en 2000 par Bassel Farra et Christina Zoumboulakis — associés à Emmanuel Colomb depuis 2016 — le bureau farra zoumboulakis & associés exerce une pratique à la croisée de l’architecture et de l’urbanisme. À toutes les échelles, il cultive une approche contextuelle, durable et collaborative. Les thématiques du milieu, du lien et du lieu, toutes centrées sur l’humain, traversent leurs projets en filigrane et sont approfondies dans un ouvrage paru en 2023 aux éditions Infolio.

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2 HABITER LE PAYSAGE En lisière d’un quartier résidentiel de La Tour-de-Peilz, six appartements s’abritent sous une vaste toiture végétalisée, soulevée comme une strate du paysage, telle une feuille posée sur le sol. À la croisée entre maison individuelle et habitats mitoyens, le bâtiment se distingue par ce grand geste paysager, qui abrite et unifie à la fois. La toiture, parallèle au terrain d’origine, devient façade principale : elle relie les logements et les inscrit dans la

favorise la biodiversité, et se fond ainsi dans le paysage. Ce geste se prolonge en aval pour former un couvert à voitures.

Chaque logement est unique et possède une identité propre, tout en participant à une image commune. Les deux appartements aux extrémités, dotés d’une façade plus longue, adoptent une typologie spécifique. Cinq appartements sur six sont traversants, mais l’intimité domestique est préservée par une façade au

pente, tout en valorisant la morphologie naturelle du site. Cette proximité avec le sol engendre des spatialités fluides, rythmées par des paliers, des respirations et des seuils.

Le projet raconte le lieu, dialogue avec la forme de la parcelle et s’inspire des typologies agricoles s’étendant au sol sur un niveau. La structure en béton brut apparent contraste avec l’enveloppe en bois et révèle une tripartition – socle, corps, couronnement – qui souligne la topographie. Le socle, ancré dans le terrain, forme des paliers semi-privatifs et abrite des pièces d’appoint, caves et locaux techniques. La peau en bois, volontairement abstraite, souligne l’effet du « paysage soulevé », tandis que l’acrotère en béton brut sans artifice – dans les patios également – renforce la sensation d’habiter sous un grand toit.

Recouverte de végétation, la toiture isole, régule les températures,

caractère fermé côté route. Le premier seuil, un renfoncement de type loggia, forme une transition douce entre rue et intérieur : un palier généreux, surélevé de quelques marches, protège des regards par un claustra et marque le passage du domaine public au privé. À l’intérieur, les espaces s’articulent autour d’un patio central (sauf pour l’habitat situé en haut de la parcelle), apportant une lumière naturelle aux pièces semi-enterrées et offrant un espace extérieur intime, au cœur du logement. Les espaces de vie s’ouvrent tous côté jardins, vers un cordon boisé. Ainsi se compose une succession d’espaces extérieurs et intérieurs : loggia, pièces de vie et chambres, patio, terrasse et jardin, qui dialoguent entre eux et fragmentent la profondeur du plan, mêlant continuité paysagère et intimité domestique.

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REPORTAGE

© Julie Masson

REPORTAGE

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REPORTAGE

© Link architectes

© Julie Masson

© Julie Masson

LINK ARCHITECTES Stéphane Link a fondé LINK architectes à La Tour-de-Peilz en 1992. En 2012, il s’est associé à Jean-Pierre Dind. Le bureau compte aujourd’hui une douzaine de collaborateurs. Il cultive un rapport sensible au paysage, ainsi qu’une affinité particulière pour les sites complexes. Il développe une architecture qui lie construction et nature, matière et végétal, intérieur et extérieur. Créer des habitats ancrés au territoire et composer avec les éléments naturels sont leurs domaines de prédilection.

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© Thomas Causin

3 ORIGAMI À Veyrier (GE), le bureau collinfontaine architectes, en collaboration avec g8a architects, signe huit villas mitoyennes qui renouvellent avec finesse la question de l’habitat individuel et de la pénurie de logements. Réalisé en 2023, le projet s’inscrit dans le contexte d’une modification de la loi sur les constructions et installations (LCI), qui impacte les zones villas à Genève.

Cette évolution autorise désormais une densité plus élevée, à condition d’opter pour des formes bâties mitoyennes, ouvrant ainsi un champ d’expérimentation : comment conjuguer le désir de qualité de vie et d’intimité propres à la maison avec l’exigence collective d’un territoire plus compact ?

Dans ce projet, la mitoyenneté cesse d’être une addition de volumes pour devenir un geste commun. Deux groupes de quatre villas se font face autour d’un espace ouvert central mêlant jardins privés et chemin piéton ; ils s’unissent par le langage répété du pli continu. Les façades en béton blanc préfabriqué brouillent la lecture des unités, tel un grand origami. Ici, la lecture de l’ensemble prime sur celle de la série de logements.

Cette « grille » d’un seul matériau, détachée du sol, fédère l’ensemble en une figure architecturale continue, graphique. Les matériaux foncés de l’enveloppe — bois, serrureries métalliques, stores — contrastent avec le blanc du béton et évoquent un

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

langage domestique. Chaque entrée se caractérise par un renfoncement à double hauteur, surélevé de quelques marches, qui marque un seuil.

L’imbrication intérieur/extérieur induit naturellement un mouvement du commun vers l’intime et floute les limites habituelles de voisinage, tout en préservant l’intimité domestique. Dans les villas, un patio sur trois niveaux laisse passer en abondance la lumière naturelle à tous les étages, jusqu’au sous-sol, qui devient ainsi un espace agréable et polyvalent. Agrémenté d’un large bac planté en son centre, qui introduit la nature au cœur du logement, ce puits de lumière relie, éclaire et infuse une atmosphère apaisante. Ainsi, un enchaînement de spatialités s’imbrique autant en plan qu’en coupe. Les terrasses abritées en double hauteur, qui englobent le balcon, reprennent le jeu de volume de l’entrée et de l’intérieur.

Ici, la porosité entre intérieur et extérieur se réinvente. Cette nouvelle forme d’habitat hybride, ni maison mitoyenne au sens strict ni immeuble collectif, relève d’une lecture territoriale sensible : celle de la recherche d’une qualité de vie qui, tout en augmentant la densité, conserve le rapport au sol, à la lumière, à la nature et au voisinage.

REPORTAGE

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© Thomas Causin

© Thomas Causin

© Thomas Causin

© Thomas Causin

© Thomas Causin

© Thomas Causin

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© Thomas Causin

© Thomas Causin

© Thomas Causin

COLLINFONTAINE ARCHITECTES Fondé à Genève par Didier Collin et Blaise Fontaine, le bureau collinfontaine base son architecture sur la complémentarité. Alliant rigueur technique et sensibilité, autant humaine qu’artistique, il crée des espaces qui suscitent des émotions. La vérité constructive, la sensation générée par les matériaux, la lumière et les formes sont choisies pour leur force narrative. Chaque projet naît d’un dialogue continu, qui permet de faire émerger une liberté créative dépassant les contraintes et les conventions.

REPORTAGE

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TECHNIQUES DU BATIMENT

De la céramique réinventée aux vitrages panoramiques, en passant par la finesse constructive du métal ou la protection solaire intégrée, l’enveloppe du bâtiment devient un territoire d’innovation à part entière. Portée par des exigences accrues de durabilité, de performance et d’expression architecturale, elle compose aujourd’hui une véritable grammaire technique et esthétique. Ce dossier explore ces savoir-faire qui transforment la façade en interface vivante, entre maîtrise constructive et identité du lieu.

© Keope

EXPRESSION D’ENVELOPPE

© Atlas Concorde

↑ Boost Vision, collection de Studio Park Associati pour Atlas Concorde. ← Le projet Harmony recouvert des céramiques Ubik Greige de Keope pour les terrasses extérieures.

LA CÉRAMIQUE EN ARCHITECTURE : UNE MATIÈRE EN MOUVEMENT Longtemps cantonnée au décor mural, la céramique retrouve aujourd’hui un rôle structurant. À l’intersection de l’innovation, de la durabilité et de la tradition, elle devient un véritable outil de design.

la station fluviale Terreiro do Paço, est un exemple significatif : un plafond de mosaïque bleue crée un dialogue optique et métaphorique avec le Tage, en réinterprétant un espace public existant. Cette vision illustre une tendance forte : considérer le

La céramique ne se limite plus à habiller une surface : elle façonne désormais des environnements entiers et participe pleinement à la définition des espaces. Lors du dernier Cersaie à Bologne, en septembre 2025, le bureau portugais CAN RAN a démontré cette évolution à travers son approche transversale de la matière. Pour Catarina et Rita Almada Negreiros, les azulejos constituent un « élément transformateur », capable de redonner identité et cohérence à un lieu. Leur projet Sea Level, réalisé à

revêtement comme une continuité architecturale plutôt qu’un simple habillage. Entre responsabilité environnementale et recherche esthétique, les fabricants explorent des voies nouvelles.

La collection SensiTerre, née de la collaboration entre Florim et les designers Matteo Thun et Benedetto Fasciana, en est l’une des expressions les plus abouties. Pensée pour des constructions résidentielles ou non, elle associe argile, textures naturelles et performance durable.

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

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© Florim © Cersaie

↑ Revêtement en argile SensiTerre, designers Matteo Thun et Benedetto Fasciana — Florim. ← Le bureau d’architecture portugais CAN RAN aux rencontres culturelles du salon Cersaie 2025 « Construire, habiter, penser ».

La céramique devient aussi un support narratif. Avec The City, Atlas Concorde et le studio Park Associati imaginent une ville réelle structurée par le grès cérame, où chaque espace contribue à une vision circulaire et cohérente du design. Cette dimension expressive se retrouve également dans le projet Harmony, à Quito, où les dalles Ubik Greige de Keope apportent aux terrasses un rythme graphique inspiré des craquelures minérales, rehaussé par des reflets presque métalliques. Face aux besoins croissants de rénovation et de requalification urbaine, la céramique apparaît

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comme une réponse agile : durable, esthétique, techniquement fiable et adaptable à des contextes très différents. Dans une pratique architecturale soumise à des enjeux complexes et en constante évolution, elle offre une continuité visuelle, une résistance éprouvée et une élégance discrète — autant d’atouts qui en font aujourd’hui un matériau d’enveloppe à part entière.

FF / cersaie.it Le prochain salon Cersaie se tiendra du 21 au 25 septembre 2026 à Bologne.

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Le rendez-vous clé de l’immobilier 23 - 25 avril 2026 Espace Gruyère - Bulle Participez à l’édition 2026

Immo-connect, le rendez-vous clé de l’immobilier ouvrira ses portes du jeudi 23 au samedi 25 avril 2026 à Bulle.

L’événement ambitionne de devenir une plateforme de rencontre pour tous les acteurs de l’immobilier entre la Suisse francophone et la Suisse alémanique.

Durant trois jours, cet événement fédérateur réunira les professionnels du secteur de l’immobilier spécialisés dans la vente, la location, la construction, la gestion et l’administration. D’autre part, les propriétaires trouveront également des conseils en matière de rénovation et d’habitat durable.

Contactez-nous pour plus d’informations exposants@immo-connect.ch

Partenaire principal

Organisateur

Slim Wall 35 La beauté dans la simplicité

Fenêtres.

Portes.

Façades.

Nous sommes présents.

Together for better www.reynaers.ch

© Hannes Niederkofler

NATURE EN SCÈNE Transformé en restaurant et en résidence privée, ce bâtiment rural des Dolomites conjugue authenticité et élégance

disparaître les contours derrière un émaillage noir.

Les coulissants FIN-Slide complètent cette mise en scène

contemporaine. Situé au bord du lac de Dobbiaco, il s’ouvre désormais pleinement sur le paysage grâce à une intervention architecturale qui respecte l’âme du lieu tout en y insufflant une touche de modernité.

La façade principale, entièrement vitrée grâce au système FIN-Vista de Finstral, se déploie comme un écran naturel sur le lac. Ce système modulaire permet de composer de très grandes surfaces vitrées tout en intégrant fenêtres, portes coulissantes ou accordéons, selon les besoins. Conçu en aluminium-aluminium, il offre une isolation thermique optimale, avec des valeurs Uw allant de 1,3 à 0,81 W/m²K, tout en conservant une apparence minimaliste et raffinée. Sa structure aluminium-aluminium, discrète et rigoureuse, soutient une transparence quasi totale.

Le cadre Nova-line Plus renforce cette pureté visuelle en faisant

de la lumière. Leur fonctionnement, fluide et silencieux, permet d’ouvrir la salle presque d’un seul geste, transformant l’espace au gré du climat ou du moment. Leur profil Slim-line minimise la présence du cadre et renforce cette sensation d’immersion dans la nature. Ils assurent également une haute performance thermique, avec des Uw allant de 1,5 à 1 W/m²K selon les configurations. À l’intérieur, le bois récupéré enveloppe l’espace d’une chaleur feutrée. Des touches de velours et une lumière tamisée créent une atmosphère intimiste. À l’étage, l’appartement du propriétaire profite de volumes généreux, baignés de lumière et ouverts sur le panorama. Entre mémoire alpine et légèreté contemporaine, cette transformation fait du restaurant un véritable trait d’union entre le bâti ancien et la beauté du lac.

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ED / finstral.com

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

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© Hannes Niederkofler

© Hannes Niederkofler

© Hannes Niederkofler

© Fernando Guerra FG+SG

ÉPURE ARCHITECTURALE Situé dans le district historique de Dubaï, Al Shindagha a bénéficié de considérables travaux de conservation et de rénovation afin de transformer le quartier en une destination

été choisi pour la construction de ce toit en hommage au rôle prépondérant que les boutres en bois (petits voiliers traditionnels) ont joué dans l’histoire de l’ancien Dubaï. Les murs vitrés et

culturelle de premier plan. Cette transformation menée par le cabinet X-Architects se compose de trois bâtiments distincts : le centre des visiteurs de l’Al Shindagha Museum, qui fut le pavillon d’accueil pour l’Expo 2020, le musée Story of the Creek, consacré à l’histoire de la ville, et The Perfume House, qui met en lumière la tradition émiratie ancestrale de création de parfums. La conception de ce complexe, qui se situe dans un contexte comportant de nombreuses strates historiques, a constitué un défi que les architectes ont su relever en créant une synthèse cohérente entre l’ancien et le nouveau.

Le bâtiment du pavillon d’accueil sert de point de rencontre, de centre d’information et de billetterie pour les visiteurs d’Al Shindagha. Situé entre des maisons traditionnelles en terre, il est conçu comme une place ouverte avec un toit. Le teck a

mobiles permettent de contenir l’espace ou de le laisser s’épanouir dans le contexte environnant. Ces derniers se composent de 41 fenêtres pivotantes, d’une hauteur de 4,30 m et d’une largeur de 2,2 m, formant une façade rectangulaire de 22 sur 26 m. Ce dispositif de fenêtre minimale développé par Vitrocsa, véritable prouesse d’ingénierie, repose sur un système minimaliste où les profils en aluminium ultra-fins laissent toute la place à la transparence. Les mécanismes, dissimulés comme les rouages d’une montre, garantissent une rotation fluide et une résistance remarquable malgré des dimensions exceptionnelles. Cette finesse technologique permet d’ouvrir largement l’espace, d’effacer la frontière entre intérieur et extérieur et de préserver la pureté architecturale du pavillon. ED /vitrocsa.com

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QUAND L’ARTISANAT RENCONTRE LA PRÉCISION Ancrée à Bretigny-sur-Morrens, au cœur du Gros-de-Vaud, Y. Chatelan Menuiserie SA s’est imposée depuis près de trente ans comme un partenaire de confiance pour les maîtres d’ouvrage, régies et bureaux techniques. Entreprise familiale attachée à la qualité et à la proximité, elle développe une approche fondée sur l’écoute, la réactivité et la précision artisanale.

Forte d’un atelier parfaitement équipé, l’équipe façonne chaque projet avec une maîtrise qui allie savoir-faire traditionnel et technologies modernes, qu’il s’agisse de mobilier sur mesure, d’agencements complets ou de rénovation intérieure.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

L’entreprise s’appuie aujourd’hui sur une équipe d’une quinzaine de menuisiers et d’ébénistes qualifiés, capables d’intervenir aussi bien dans l’habitat privé que dans l’immobilier collectif. Au fil des années, elle a bâti un réseau de partenaires locaux solides, dont EgoKiefer, leader suisse des portes et fenêtres, avec lequel elle collabore depuis 30 ans. Cette relation de confiance permet de proposer à la clientèle des solutions performantes, durables et parfaitement adaptées aux différents standards énergétiques.

Polyvalente, Y. Chatelan Menuiserie couvre un large champ d’interventions : pose de portes et fenêtres, installation de Velux,

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

menuiserie intérieure et extérieure, fabrication de dressings, cuisines, armoires et agencements spécialisés. L’entreprise se distingue également par sa capacité à intervenir dans des appartements habités, où propreté, minutie et discrétion sont essentielles. Lorsque la situation l’exige, elle assure un service d’urgence incluant la sécurisation, les réparations après effraction et le remplacement rapide de vitrages ou de systèmes de fermeture Attachée à la transmission des compétences, Y. Chatelan

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COMMERCIAL

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Menuiserie est aussi une entreprise formatrice. Apprentis et jeunes professionnels y trouvent un environnement favorable, doté de machines modernes et de méthodes actuelles, pour développer une pratique solide et tournée vers l’avenir.

Avec un esprit familial, une structure professionnelle et une qualité d’exécution reconnue, Y. Chatelan Menuiserie continue d’accompagner durablement les projets de construction et de rénovation dans tout le canton de Vaud. yc-menuiserie.ch

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STAREMBERG SA : LA PRÉCISION MÉTALLIQUE AU SERVICE DE L’ENVELOPPE DU BÂTIMENT Fondée en 1996, Staremberg est une entreprise romande spécialisée en ferblanterie et couverture, avec des compétences en étanchéité et en revêtement de façades.

Implantée principalement dans le canton de Fribourg et active également dans les cantons de Vaud, du Valais et de Neuchâtel, elle intervient surtout en construction neuve, tout en réalisant des rénovations pour des clients privés et des immeubles. L’entreprise a développé très tôt un savoir-faire industriel autour du plaquage à double agrafe sur structure métallique, une méthode propre à la société, et a investi dans des machines dédiées à ce type d’ouvrage. Ses effectifs varient d’une vingtaine de collaborateurs en hiver à une trentaine en haute saison. La relève est assurée par la volonté constante de former des apprentis.

Staremberg couvre un large spectre d’interventions, du simple remplacement ponctuel à la réalisation complète de toitures et d’enveloppes. Sa capacité mécanique optimise les délais et la précision sur des chantiers de tailles variées. L’entreprise propose des prestations complètes – habillages, chéneaux, descentes, couvertures métalliques ou traditionnelles, et travaux d’étanchéité – et privilégie la qualité des assemblages ainsi que la durabilité des ouvrages, en restant proche des concepteurs et des maîtres d’ouvrage régionaux. staremberg.ch

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© Johannes Marburg © Johannes Marburg

© Johannes Marburg

TRANSFORMATION D’UN MONUMENT HISTORIQUE Les Archives d’État conservent le patrimoine archivistique de Genève qui couvrent plus de mille ans d’histoire, sans rupture et donc avec une rare continuité. Soucieux de la préservation de ce patrimoine d’une grande richesse, le Conseil d’État a entamé dès 2014 le projet de relogement de l’institution dans le bâtiment de l’arsenal qui se trouve à la rue de l’École-deMédecine. L’ancien arsenal datant du 19e est classé monument

LE DISPOSITIF DE PROTECTION SOLAIRE Pour les stores et la protection solaire, les architectes ont fait appel à l’entreprise Kaestli Stores qui a proposé des solutions adaptées par type d’ouverture tout en respectant l’architecture et le langage du bâtiment historique.

Au rez-de-chaussée, Kaestli a posé des stores de façade Sunline® 6400, qui offrent une protection solaire optimale pour

historique. Le projet de sa transformation en Hôtel des Archives genevoises a fait l’objet d’un concours, remporté par le bureau d’architectes Pont 12.

Les travaux ont été achevés fin 2024. L’Hôtel des Archives accueille désormais une salle de lecture, des salles de conférences et d’exposition, des ateliers et bureaux des archivistes, tous logés au rez-de-chaussée. Les dépôts de documents sont enterrés dans un grand abri en sous-sol. Le corps central avec accès traversant distribue au sud les espaces de travail, au nord la consultation publique. Des bureaux de l’État occupent l’étage et, dans les combles, on retrouve les locaux de la Compagnie 1602.

ces espaces. Avec des tubes d’enroulement assez fins en acier zingué avec rainure pour insertion de la toile, ils sont fixés sur des consoles en aluminium moulé. Les bras de projection sont, eux, fixés sur les consoles en aluminium et guidés verticalement par des barres rondes. L’ensemble est élégant et garde intacte la lecture du rythme des arcades du rez-de-chaussée.

Pour les étages, des stores à projection Sunlux® 6014 ont été installés. Spécialement recommandés pour les monuments historiques, ils sont actionnés par moteur électrique, mais peuvent l’être par treuil et manivelle articulée ou par tirage à cordon. Des stores Sunline® 6350 à bras latéraux complètent l’équipement.

Leur fixation se fait en embrasure, mais ils peuvent également être montés en façade, sous dalle ou intégrés dans une niche. kaestlistores.ch

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Objet: Habitat pour personnes agées «Am Wasser», Zurich Architecte: Chebbi Thomet Bucher Architektinnen AG, Zurich Produit: SUNLUX® 5000 Photo: Martina Meier

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Textures, matières et surfaces connaissent aujourd’hui une profonde mutation. Entre avancées technologiques, nouvelles esthétiques et exigences de performance, la finition n’est plus une simple étape finale : elle devient un vecteur majeur d’expression, de durabilité et de valeur architecturale. Elle traduit l’ambition du bâti et révèle la maîtrise des savoir-faire ainsi que la sensibilité contemporaine aux usages, ambiances et matérialités.

© FUM

QUAND L’INNOVATION REDÉFINIT LES MATIÈRES

© FUM

© Ennevi Foto

← Une carrière de marbre FUM (Franco Umberti Marmi). ↑ Une réalisation au salon Marmomac. ↗ Poltrona Frau Show Room (Franchi Umberto Marmi).

MARBRE ET INNOVATION : LA PRÉCISION DES MACHINES AU SERVICE DES FINITIONS Au salon Marmomac 2025, la rencontre entre technologies de pointe et pierre naturelle a révélé une filière en pleine mutation. En affinant, stabilisant et sublimant la matière, les nouvelles machines ouvrent un champ inédit pour les finitions contemporaines.

Matériau millénaire, le marbre continue de se réinventer.

Longtemps associé aux édifices monumentaux, il s’impose désormais dans l’univers des finitions, porté par l’évolution des usages architecturaux et par une révolution silencieuse : celle des machines capables d’en transformer la texture, la finesse et la lumière. L’édition 2025 de Marmomac, à Vérone, en a donné une démonstration éclatante.

LA RÉVOLUTION SILENCIEUSE DES MACHINES Si la pierre peut aujourd’hui se décliner en dalles ultraminces, en panneaux rétroéclairés ou en surfaces parfaitement homogènes, c’est grâce à un parc machines d’une précision inédite. Les fabricants spécialisés – peu nombreux, mais dotés d’un savoir-faire unique – jouent un rôle essentiel. Chez Gaspari Menotti, la machine multi-fils GMW 06 permet, par exemple, de découper simultanément des dalles de différentes épaisseurs, avec une finesse qui ouvre la voie à des applications

auparavant inaccessibles : revêtements muraux légers, habillages de mobilier, éléments décoratifs sculptés.

Pedrini, autre acteur de référence, couvre l’ensemble de la chaîne de transformation. Son robot Gravity B480, présenté au salon, automatise l’application de résine, une étape décisive pour stabiliser le matériau et obtenir une finition parfaitement uniforme – indispensable pour des sols ou des parois très sollicités. La marque a également dévoilé la V-Wave, une machine combinant micro-ondes et vide pour optimiser la pénétration de la résine : une technologie qui renforce la pierre tout en valorisant son esthétique naturelle. Résultat : des surfaces plus stables, plus durables et prêtes à recevoir des finitions haut de gamme.

D’autres entreprises contribuent à élargir encore les possibilités. Fravizel, spécialiste portugais passé des engins de terrassement aux systèmes de coupe à fil diamanté, accompagne la transformation de blocs massifs en panneaux calibrés pour l’architecture intérieure. Prometec, de son côté, intègre des algorithmes intelligents pour contrôler précisément température, humidité et quantité de résine, garantissant une régularité essentielle dans les projets de décoration ou de design.

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© Ennevi Foto © Pedrini

↑ Projet d’exposition Axis Mundi, sous la direction d’Alfonso Cariolato pour Marmomac, où 13 œuvres sculpturales en marbre réalisées par Galiotto dialoguent avec la cour du Musée Lapidaire Maffei a Verone. ← La nouvelle V-Wave, une machine unique qui combine l’action simultanée de deux technologies — micro-ondes et vide. Ces deux technologies fonctionnent simultanément, améliorant la pénétration de la résine et favorisant une adhérence parfaite.

QUAND LA TECHNOLOGIE INSPIRE LA FINITION Ces avancées techniques trouvent une traduction saisissante dans les réalisations architecturales. L’installation conçue par Michele De Lucchi pour le showroom Poltrona Frau à Carrare en est un exemple fort. Sculptés dans du marbre Calacatta Gold de Franchi Umberto Marmi, les portiques monumentaux ont été façonnés grâce à la machine numérique Brembana G-REX, capable de produire des formes complexes avec une précision quasi sculpturale. Ce travail illustre la convergence entre tradition artisanale et haute technologie : la machine prolonge la main du tailleur tout en offrant une liberté formelle inédite.

Pour le secteur des finitions, ces innovations changent la donne. Elles permettent non seulement de sublimer la matière, mais aussi d’élargir son registre : marbres allégés pour les parois

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

et les plafonds, dalles texturées pour les sols, surfaces satinées ou ultra-brillantes, formats sur mesure pour l’hôtellerie ou le résidentiel. Grâce à l’évolution des procédés, le marbre devient plus accessible sans perdre sa valeur symbolique.

Entre puissance naturelle et sophistication technique, la pierre dévoile un potentiel expressif renouvelé. Marmomac 2025 confirme ainsi une tendance majeure : le marbre n’est plus seulement un matériau noble, il est désormais un acteur clé de la finition contemporaine, capable d’allier performance, durabilité et élégance. FF / marmomac.com Le prochain salon Marmomac se déroulera du 22 au 25 septembre 2026 à Vérone.

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

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Grâce à leur exceptionnelle élasticité et à leur stabilité dimensionnelle, les sols en caoutchouc Giomoflex® résistent aux chocs et à l’usure quotidienne sans se déformer. Giomoflex® naturo est une innovation d’Uniquefloor Switzerland.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

L’adjonction de composants organiques naturels, comme du bois, des noyaux, des coquilles de noix, etc., confère à ce revêtement son aspect naturel et authentique, unique en son genre.

Spécialisé dans ce secteur depuis 2015, Uniquefloor Switzerland peut se charger de la mise en œuvre sur site. Le revêtement est coulé, poncé et scellé pour garantir une surface homogène et résistante. Ses propriétés techniques élevées en matière d’acoustique, d’hygiène et de durabilité répondent aux normes les plus strictes. uniquefloor.ch

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

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LES PEINTURES DE SOL : CONTRÔLE ET PRÉPARATION DU SUPPORT Avant de poser un revêtement de peinture pour sols, le contrôle et la préparation du support sont des étapes décisives.

Adhérence, stabilité, propreté ou rugosité déterminent la durabilité du système appliqué. Ce volet passe en revue les tests à effectuer et les principales méthodes de préparation pour garantir une base saine et performante.

CONTRÔLE DES REVÊTEMENTS EXISTANTS : L’ANCIEN REVÊTEMENT PEUT-IL RESTER SUR LE SOL OU DOIT-IL ÊTRE ENLEVÉ ? QUELLES ACTIONS DE PRÉPARATION SONT NÉCESSAIRES ? → Adhérence : l’ancien revêtement doit parfaitement adhérer au support (adhérence 1,5 N/mm2). → Propreté : l’ancien revêtement doit être exempt de toute salissure. → Rugosité : poncer les anciens revêtements lisses jusqu’à ce qu’ils soient mats afin d’obtenir une liaison optimale avec le revêtement suivant. → Type de l’ancien revêtement : p. ex. monocomposant ou bicomposant, aqueux ou solvanté. Tous les revêtements ne sont pas compatibles avec les anciens revêtements. → Essai d’application : réaliser et vérifier l’adhérence après le séchage. → En cas de doute : si les résultats du test d’adhérence sont mauvais, il faut intégralement enlever le revêtement jusqu’au support porteur. Il est conseillé d’utiliser un grenaillage ou un ponçage avec une meule équipée d’un disque en diamant et d’aspirer les poussières, tandis que le lavage et le décapage sont déconseillés en raison de la présence de résidus dans le support.

Pour recouvrir un revêtement ancien, il est normalement recommandé de réutiliser une technologie similaire. Si le type de revêtement ancien est inconnu, il faut consulter le fabricant

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

du nouveau revêtement. En présence de revêtements inconnus, il y a justement un risque de voir apparaître des dommages.

La plupart des anciens revêtements bicomposants se laissent aisément recouvrir après un ponçage et un nettoyage approfondi.

Le recouvrement des anciens revêtements monocomposants, solubles au diluant nitrique, ne doit se faire ni avec des produits monocomposants solvantés, ni avec des produits bicomposants.

Les revêtements à base de caoutchouc chloré, qui se dissolvent rapidement au diluant nitrique et deviennent visqueux au ponçage, ne peuvent être recouverts qu’avec le même revêtement.

Dans tous les cas de revêtement inconnu, il faut effectuer un essai d’application et vérifier l’adhérence après le séchage avec un test de quadrillage pour assurer un résultat durable.

APERÇU DES VÉRIFICATIONS DU SUPPORT Stabilité à la surface : test de grattage au couteau ou au tournevis.

Les caractéristiques sont les suivantes : détérioration de la surface à la suite d’une pression modérée ; rayures (admissibles uniquement sous faibles sollicitations).

Mesures à prendre : solidification avec une imprégnation incolore ; éliminer mécaniquement les couches détachées et friables.

Résistance à la compression : test avec le scléromètre Schmidt.

Les caractéristiques sont les suivantes : déterminer la valeur sous sollicitations moyennes et fortes, au moins > 25 N/mm2.

Mesures à prendre : < 25 N/mm2, solidifier le support avec un produit de scellement spécial ou renouveler le support.

Force d’adhérence : mesureur d’adhérence (p. ex. Proceq).

Les caractéristiques sont les suivantes : déterminer la valeur, > 1,5 N/mm2 sous sollicitations moyennes et fortes.

Mesures à prendre : < 1,5 N/mm2, solidifier le support avec un produit de scellement spécial ou renouveler le support.

Couche de laitance : test de grattage au couteau et test par humidification avec de l’eau.

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

← ← Meulage ou fraisage au disque diamant. ← Grenaillage à sec avec billes d’acier.

Les caractéristiques sont les suivantes : écaillement, surface brillante, faible capacité d’absorption ; forte capacité d’absorption et coloration foncée au niveau des zones testées.

Mesures à prendre : élimination mécanique par sablage, grenaillage ou ponçage.

Capacité d’absorption : test par humidification avec un diluant nitrique, détection de résidus d’huile, de graisse, de silicone, de cire et de produits hydrofuges.

Les caractéristiques sont les suivantes : déterminer la capacité d’absorption.

Mesures à prendre : éliminer mécaniquement la surface, utiliser un système solvanté pour la couche de fond/solidification.

Support farineux : essuyer à la main, frotter avec une brosse métallique.

Les caractéristiques sont les suivantes : résidu farineux.

Mesures à prendre : nettoyage approfondi, lessivage ou lavage.

Absence de fissures : test par humidification avec de l’eau.

Les caractéristiques sont les suivantes : marquage des fissures par coloration foncée, capacité d’absorption accrue au niveau

Mesures à prendre : pour les sols fraîchement posés, respecter le temps de séchage correspondant ; en cas de remontées d’humidité, le client doit prévoir des travaux d’assainissement. « La base pour des surfaces parfaites : la préparation du support » Beaucoup de dommages survenus sur les revêtements de sol sont dus à la qualité insuffisante de la surface. C’est pourquoi la préparation du support est une étape particulièrement importante lors de l’application d’un revêtement de sol. Seul un prétraitement réalisé dans les règles de l’art permet d’obtenir un résultat satisfaisant sur le long terme.

Sur des supports lisses, non ou peu absorbants, il est impossible ou difficile d’obtenir une bonne force d’adhérence.

Pour rendre les surfaces lisses plus rugueuses ou pour éliminer les zones souples et les éléments friables, il existe un certain nombre d’options. Le balayage et l’aspiration font partie des opérations standard déterminantes pour la réalisation réussie d’un revêtement de sol. En présence de rugosités de surface supérieures à 0,5 mm, il convient, après la couche de fond,

des fissures.

Mesures à prendre : rebouchage des fissures, assainissement des fissures avec l’incorporation de treillis, fraisage des joints de dilatation.

Revêtements de sol en béton, cavités : tapoter légèrement au marteau.

Les caractéristiques sont les suivantes : son sourd au niveau des cavités.

Mesures à prendre : dégager, réparer avec des matériaux de rebouchage appropriés, renouveler tout le support.

Humidité, humidité résiduelle : test avec analyseur d’humidité (p. ex. Tramex/non destructif).

Les caractéristiques sont les suivantes : comparer la valeur maximale admissible (dépendant du matériau) avec le tableau.

d’appliquer un produit d’égalisation, par exemple, une peinture diluable à l’eau à base de résine époxy bicomposante et de sable de quartz.

GRENAILLAGE Le grenaillage est la méthode la plus répandue et la plus efficace en termes de prétraitement du support. Le grenaillage permet d’éliminer les graisses minérales, comme les laitances de ciment, les impuretés et les zones souples sur toute la surface ainsi que d’ouvrir les pores. La grenailleuse utilisée pour cette opération projette des petites billes d’acier à haute vitesse sur la surface à traiter. Les particules fines de la surface se brisent sous l’impact des billes d’acier, ce qui rend la surface plus rugueuse.

Ne dégageant pratiquement pas de poussière, ce procédé peut,

TECHNIQUES DU BÂTIMENT

CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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← ← Les fissures au sol : une analyse des fonds est recommandée avant le traitement. ← Sol représentant toutes les complications qu’un applicateur peut rencontrer : sale, rugueux, absorption irrégulière, cavités, fissures, etc.

dans de nombreux cas, aussi être utilisé sans interruption de la production quand il s’agit de sols industriels ou commerciaux.

Les bords doivent être fraisés, car l’appareil ne peut être utilisé qu’à une distance d’environ 10 cm par rapport aux éléments montants, p. ex. des murs ou des étagères. En présence de couches bitumineuses très épaisses, il vaut mieux procéder au meulage, car la grande quantité de poussière peut provoquer l’endommagement du système d’aspiration. L’enlèvement des anciens revêtements d’environ 1 mm et plus, qu’ils soient en PE ou PU, s’avère non rentable par grenaillage. C’est pourquoi il est conseillé de préparer les supports présentant un revêtement de plus de 1 mm à l’aide de fraiseuses ou de meuleuses lourdes.

SABLAGE SEC/HUMIDE Le sablage sec et le sablage humide sont en soi de bonnes techniques pour libérer la structure granulaire. La surface est ainsi parfaitement préparée pour le scellement à suivre.

Cependant, le procédé n’est que rarement employé à cause de la formation de poussière et des incidences environnementales qui en résultent.

DÉCAPAGE THERMIQUE Cette méthode est employée lorsqu’il s’agit d’éliminer des impuretés organiques. Les efforts nécessaires sont toutefois importants. Les surfaces décapées thermiquement doivent être nettoyées mécaniquement avant la mise en peinture.

PROCÉDÉ PAR JET D’EAU L’eau est projetée à haute pression par des lances en acier sur la surface. La pression de l’eau se situe entre 200 et 500 bar.

En règle générale, la charge d’humidité du béton est faible.

L’utilisation de systèmes diluables à l’eau à base de résine époxy bicomposante permet une application au bout d’un à deux jours déjà, car ils tolèrent l’humidité superficielle.

PONÇAGE Le ponçage est effectué avec des machines comme les ponceuses à disque ou les ponceuses à main (meuleuse d’angle ou ponceuse vibreuse). L’emploi de grains fins sur des supports minéraux implique un risque de polissage de la surface. L’adhérence des revêtements suivants en sera affectée. Les revêtements bicomposants rigides et porteurs doivent être poncés jusqu’à obtenir une surface mate blanchâtre.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

BALAYAGE Le balayage convient pour le nettoyage grossier et l’élimination des éléments détachés. La poussière ne peut être enlevée que de manière limitée. En aucun cas, il n’est possible d’extraire efficacement la poussière des cavités et des pores avec un balai (d’où la nécessité d’aspirer). Les balais à poils souples sont les plus appropriés. Il convient de balayer aussi bien après les travaux de ponçage et de meulage qu’après le grenaillage.

ASPIRATION L’aspiration permet notamment d’éliminer efficacement la poussière fine des pores. Les aspirateurs industriels sont les mieux adaptés à cette opération. Les travaux de ponçage ou autres opérations usuelles dans le bâtiment entraînent la rétention de poussières fines dans les pores et autres cavités du support. Ces pores n’empêchent pas seulement la bonne adhérence de la résine au support, ils déclenchent aussi, souvent, la formation de pores dans les revêtements. Lors de l’application de la résine synthétique, les nids de poussière ne sont recouverts que de fines pellicules de revêtement.

Immédiatement après l’application du revêtement, tout semble se passer normalement, mais après quelques minutes déjà, voire quelques heures, la pellicule de résine développe avec le durcissement une tension et finit par éclater. Il en résulte des pores.

ACIDIFICATION/FLUATATION L’acidification avec de l’acide phosphorique dilué constitue une autre méthode pour rendre rugueuses les couches dures en surface. Le rinçage très soigneux à l’eau est de grande importance. L’acidification avec des fluorures n’est que rarement fructueuse, car l’enlèvement et, donc, la valeur de la rugosité atteignable ne suffisent pas pour garantir une adhérence optimale. Dans la mesure du possible, il convient d’éviter les méthodes mécaniques, car on ne peut pas exclure la présence de résidus d’acides dans le béton, ce qui peut causer des dommages.

FREPP Info - Techno GR Texte et photos : Pierre-Yves Correvon Sources : Wolfram Selter / Bosshard-Farben AG

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UNE ÉDITION

Îlot au sein du Parc des Crêts à Troinex, par Cerutti Architectes.

© Didier Jordan

PROJETS

Réunifier pour mieux apprendre À Marly, la rénovation du cycle d’orientation illustre la complexité d’une transformation menée sur un site scolaire en activité. Entre impératifs énergétiques, exigences pédagogiques et cohérence architecturale, le projet redonne unité et clarté à un ensemble bâti sur plus d’un demi-siècle.

texte : Salomé Houllier Binder photos : Franziska Werren

Conçu dans les années 1970 et agrandi à deux reprises, le cycle d’orientation de Marly présentait un visage fragmenté, marqué par des interventions successives et des logiques constructives disparates. Le projet actuel, porté par le maître d’ouvrage COSAHL, et confié à Page Architectes (projet) et à

installations techniques et intégration d’une ventilation double flux. Seuls la structure en béton et les escaliers ont été conservés, tandis que leurs terrazzi d’origine ont été raccordés au nouveau sol qui unifie l’ensemble.

Cette rénovation accompagne une évolution du modèle

Pasquier Glasson architectes (exécution), vise à recomposer l’ensemble, tout en assurant sa mise à niveau énergétique.

Menés et réalisés par JPF Entreprise générale SA, les travaux se déploient par étapes afin de maintenir le fonctionnement du site. Un exercice d’équilibre où l’amélioration technique et la continuité de l’utilisation s’harmonisent avec une quête de cohérence architecturale.

scolaire : le passage d’un système de classes fixes à des classes itinérantes, où les élèves se déplacent selon les matières.

Cette nouvelle organisation a conduit à créer des zones pour des casiers intégrées, hors des voies de fuite, et à rationaliser les circulations. Trois salles ont été agrandies et trois autres créées en comblant un redent de façade, tandis que la salle des professeurs et les locaux du personnel ont été repensés.

Les travaux se poursuivent aujourd’hui sur l’aile de 1978, selon une approche similaire, mais plus mesurée, tandis que l’aile de 1995 reste presque intacte, hormis quelques interventions ponctuelles – notamment l’ajout de casiers identiques à ceux des autres ailes, établissant ainsi un langage commun à l’échelle du cycle. Ainsi, sans altérer la structure, le projet redéfinit les usages et offre au bâtiment une nouvelle lisibilité.

RECOMPOSER UN ENSEMBLE FRAGMENTÉ Le complexe s’organise en trois ailes : la plus ancienne, datant de 1974 ; une deuxième de 1978 ; et un ajout central de 1995. L’aile de 1974 a fait l’objet de la transformation la plus importante, récemment achevée : désamiantage complet, déconstruction des façades et des toitures sheds, remplacement intégral des

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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UNE FAÇADE POUR UNIFIER L’hétérogénéité du site a exigé une intervention capable de relier sans gommer les différences. Les architectes ont choisi de travailler l’unité à travers l’enveloppe : de hauts brise-soleil en aluminium bronze thermolaqué animent désormais les façades de l’aile de 1974 et, prochainement, celles de 1978. Leur trame verticale, indépendante des ouvertures, établit un rythme régulier qui atténue les contrastes entre les époques.

Certaines façades, situées dans des zones moins exposées, n’en ont pas été équipées – un choix à la fois économique et adapté aux contraintes du bâtiment. L’esprit d’ensemble

RATIONALISER LE CHANTIER, PRÉSERVER L’USAGE La rénovation du cycle d’orientation de Marly se distingue par la précision de sa planification. Mené sur un site occupé, le chantier a nécessité une organisation fine : 168 containers provisoires ont été installés pour accueillir les classes pendant les travaux, puis partiellement démontés à la livraison de l’aile de 1974, à l’été 2025.

Les interventions les plus bruyantes ont été concentrées durant les vacances scolaires afin de limiter les nuisances, tandis que les jonctions entre les ailes ont été réalisées par étapes, avec des clavages ponctuels et des coupures minimales. Ce phasage

demeure, fondé sur la continuité des matériaux et sur un jeu de densité et de vide qui unifie le regard à l’échelle du site.

Sur l’aile de 1974, la suppression des contrecœurs maçonnés a permis d’ouvrir les fenêtres sur toute la hauteur, renforçant la luminosité naturelle. Sur l’aile de 1978, en revanche, ces éléments ont été conservés ; les brise-soleil y sont simplement apposés, ou remplacés par des panneaux métalliques perforés qui prolongent le filtre solaire.

La toiture de l’aile 1974 a elle aussi été repensée : les anciens sheds ont cédé la place à une couverture plate en éléments bois préfabriqués, solution plus simple et plus rapide à mettre en œuvre. Outre la rationalisation du chantier, cette transformation a permis d’introduire des apports de lumière naturelle supplémentaires au niveau des espaces de circulation.

patient a permis d’assurer la continuité de la vie scolaire tout en maintenant un haut niveau d’exigence technique.

Au fil du chantier, plusieurs optimisations ont été introduites : simplification des portes coupe-feu, adaptation des systèmes de ventilation, choix d’une toiture plate ou encore ajustement des brise-soleil selon les besoins réels. Ces décisions, issues d’un dialogue constant entre maître d’ouvrage, entreprise générale, architectes, ingénieurs et entreprises, traduisent une approche pragmatique et mesurée de la transformation. À travers cette démarche progressive, l’établissement retrouve une cohérence constructive et énergétique, tout en affirmant une image claire et contemporaine. Longtemps morcelé, le cycle d’orientation de Marly se redéfinit aujourd’hui comme un ensemble unifié, capable d’évoluer avec son temps.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

Route communale

6.00 %

N

6.00 %

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS Maître d’ouvrage Association du cycle d’orientation de la SarineCampagne et du Haut-Lac français MANDATAIRES Architecte Page Architectes (projet) Pasquier Glasson SA (exécution) Entreprise générale JPF Entreprise Générale SA Ingénieur civil DMA Ingénieurs SA

Ingénieurs technique bâtiment Energil Sàrl

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Ferblanterie, étanchéité PHIDA SIFFERT Étanchéité (FR) SA

Armoires, casiers G. Sciboz SA (lot 1) Meubles Kolly SA (lot 2)

ENTREPRISES

Obturations coupe-feu FIRE SYSTEM SA

Cloisons WC Saka SA

Installations électriques Groupe E Connect SA

Chapes ciment Grégoire Progin SA

Installations chauffage, ventilation WAB Technique Sàrl

Revêtements sans joints Brihosol SA

Démolition, désamiantage Michel Démolition SA Forages, sciages Mauroux SA Génie civil, béton, maçonnerie JPF Construction SA Éléments préfabriqués LEVA CORBIÈRES SA

Ingénieur façade BCS SA

Ingénieur électricité Gé-Tech Sàrl

Ingénieur en protection incendie FireConsulting Sàrl

Structure bois JPF-Ducret SA Façade Sottas SA Échafaudages Roth Échafaudages SA

Installations sanitaires Raboud Energie SA Rigips, enduits,crépis Crinimax Clément Peinture SA Serrurerie ATP Serrurerie SA Portes intérieures G. Risse SA

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Carrelages, faïences Sassi Carrelages SA Parquets, plinthes HKM SA Faux-plafonds métalliques JMF Plafonds Sàrl Plafonds Uniakustik Eric Bongard SA Nettoyages ALOSA Nettoyages SA

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA RÉNOVATION DU CYCLE D’ORIENTATION DE MARLY

44e anniversaire

40e

Ingénieurs conseils pour l’énergie du bâtiment Ingénieurs conseils pour l’énergie du bâtiment

40

anniversaire e anniversaireCVS - MCR

40e

Expertise Physique du bâtiment •Energo® CVS •Concept, - MCR Expertise Physique du planification, suivi •Optimisation de •Fondation énergie bâtiment •Concept, •Energo® l'enveloppe •Energies suivi Fribourg (féF) •Optimisation planification, •Fondation énergie thermiquede renouvelables: bois, •CECB® et CECB® Plus l'enveloppe •Energies Fribourg (féF) solaire, PAC, CCF, •Simulation de ponts •Minergie®,-P, A, ECO thermique • Conciergerie renouvelables: bois, •CECB® et CECB® Plus récupération de thermiques et •Efficacité •Simulation de ponts solaire, PAC, CCF, •Minergie®,-P, A, ECO chaleur problème de • Nettoyage de façades énergétique thermiques et récupération de condensation •Efficacité •Optimisation des e problème de chaleur •Efficience • Nettoyages spéciaux énergétique installations: •Confort estival condensation énergétique •Optimisation desanalyse anniversaire mesures et •Efficience •Ventilation installations: •Confort estival •Gros consommateurs énergétique naturelle mesures et analyse •Ventilation •Gros consommateurs naturelle

• Nettoyage d’entretien • Nettoyage d’entretien • anniversaire Conciergerie • Nettoyage • Nettoyage de chantierde•chantier Nettoyage de façades • Nettoyage de vitres 40 spéciaux • Nettoyage de vitres • Nettoyages • Nettoyage d’entretien • Conciergerie • Nettoyage de chantier • Nettoyage de façades de la Vignettaz 7, 1705spéciaux Fribourg • Nettoyage deRte Nettoyages •vitres Nettoyage•d’entretien • Conciergerie

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CŒUR DE CITÉ

À Meyrin, la transformation du cœur communal devient un laboratoire urbain : une manière de réinventer les usages, les liens et les pratiques constructives au service du bien commun.

© Basile Sordet Images

texte : Magaly Mavilia

© Daisuke Hirabayashi

La nouvelle place basse.

Lancé en 2019 et remporté par le bureau d’architectes guy barreto, varia bureau de paysage et l’ingénieur civil Thomas Jundt, le concours Cœur de Cité marque le début d’une aventure collective. « Nous avons formé le Groupement Phénix pour réunir une expertise sensible plutôt qu’une approche strictement technique », explique Bastien Guy, architecte. Le groupement associe également BLSA architectes et Oxalis architectes paysagistes pour la direction des travaux, les ingénieurs du bureau OU3, LLAL AG pour l’éclairage intérieur, l’agence Concepto pour l’éclairage extérieur et JML Water Feature Design pour les fontaines.

UNE NOUVELLE MAIRIE « C’est un moment historique pour la commune », lançait l’ancienne conseillère administrative Nathalie Leuenberger lors de la présentation du projet, le 8 mai 2024. À ses côtés, le conseiller administratif Laurent Tremblet rappelait les quarante années qui ont précédé ce vaste réaménagement. Porté par le programme Cœur de Cité, le projet est l’aboutissement de neuf années de travaux parlementaires, administratifs et participatifs menés avec les Meyrinois depuis 2016.

La requalification du centre dessine un nouveau pan de ville : une mairie prolongée par une place piétonne ponctuée de fontaines et d’îlots de verdure, un parc avec des espaces de

jeux, une colline arborée agrémentée de gradins, un petit bois, un pavillon en terre crue et un couvert de marché en réemploi. « En 2019, il n’y avait ici qu’un parking à ciel ouvert. C’était le paradis des voitures. Demain, les piétons et les mobilités douces profiteront d’un cadre entièrement réinventé », se réjouit Bastien Guy. Le projet redonne cohérence au centre-ville, prolonge l’histoire du lieu – notamment celle du centre commercial conçu par Georges Ador en 1963 – et affirme une vision urbaine partagée. La livraison de la mairie est prévue début 2028, et les aménagements seront finalisés entre 2028 et 2029.

UN CŒUR URBAIN VIVANT ET FLUIDE Le projet s’est également construit avec les habitants : ateliers, votes publics et choix collectifs ont façonné couleurs, usages et jardins. Une véritable co-élaboration.

La nouvelle Maison de la citoyenneté a été pensée comme un bâtiment ouvert, fédérateur et accessible, où les rencontres entre habitants et collaborateurs sont encouragées dans des espaces aux atmosphères domestiques. « Dès le concours, nous avons proposé un cinquième étage dédié au public, avec la meilleure orientation et la plus belle vue. Ce ne sont pas les élus mais les habitants qui profitent des espaces les plus qualitatifs », précise Bastien Guy. Au rez-de-chaussée, une Salle des citoyens de 170 m², un café,

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© Basile Sordet Images

La nouvelle place de la mairie.

une arcade associative et divers espaces ouverts prolongent cette intention. En toiture, un jardin public relie les espaces de mariage aux espaces collaborateurs, prolongeant les aménagements vers les jardins extérieurs. Deux pièces majeures seront livrées dans les prochaines années : un pavillon en terre crue issu de l’excavation de la mairie et un couvert de marché de 500 m² en structure métallique de réemploi, provenant de l’hôtel Fairmont à Genève, attendu début 2027.

LE PARKING : UNE CONTRAINTE MAJEURE Sous la mairie, la construction d’un parking de 485 places a fortement conditionné le projet. « C’était la contrainte majeure et l’un des plus grands défis techniques », résume Bastien Guy. Emergences, charges, arbres, rampes : tout a dû être coordonné avec l’équipe du parking.

Livrée en septembre 2024, la place basse relie le parking - ouvert depuis le printemps - au centre commercial. Réalisée en brique de terre cuite et accompagnée d’un généreux gradin en bois, cette place marque une rupture douce avec le bitume et anticipe les fortes chaleurs.

PARTICIPATION CITOYENNE La participation citoyenne a été décisive, notamment pour le choix des teintes de façade. « Nous avions proposé plusieurs nuances de rouge, et la population a voté. Même les enfants ont participé, car ce sont eux qui vont le plus en profiter. Les habitants ont

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réellement influencé le projet », note l’architecte. À l’intérieur, des groupes de travail ont affiné le hall d’accueil, les espaces d’attente ainsi que les jardins en toiture et la place de jeux du parc.

CONSTRUIRE DURABLEMENT La mairie est construite en bois afin de limiter les charges sur le parking. Un espace pour un « petit bois » en pleine terre est prévu le long de la façade sud. Le bâtiment est certifié THPE et SNBS, avec des planchers à solives apparentes et un recours massif aux matériaux locaux.

Le réemploi est omniprésent : sanitaires récupérés localement ; lattes de teck provenant du Fairmont ; poutres métalliques du même hôtel pour le couvert du marché ; vitrages et dalles béton pour le pavillon. Les briques adobe seront fabriquées en atelier participatif pour les murs intérieurs du pavillon. « Même à 400 km, le réemploi reste plus vertueux que du neuf fabriqué à Genève », souligne l’architecte. La mairie fonctionne en synergie avec la piscine voisine : récupération de l’eau pour l’arrosage du jardin en toiture, alimentation des chasses d’eau et raccordement au CAD. Pas de climatisation, mais une ventilation nocturne, un refroidissement adiabatique et une écriture constructive résolument low-tech.

Le sous-sol accueille enfin les nouvelles archives communales, conçues avec un spécialiste tessinois et un thermicien défendant une approche minimaliste et low-tech.

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

Le plan du nouveau coeur de cité.

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE LA MAIRIE DE MEYRIN

© Basile Sordet Images

Le solivage bois apparent confère une atmosphère domestique aux nouveaux bureaux.

© Basile Sordet Images

© Basile Sordet Images

Accueil de la mairie.

Salle des mariages.

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS MANDATAIRES Architecte guy barreto architectes Sàrl Direction de travaux BLSA Architectes SA Architecte paysagiste Varia Bureau de Paysage Sàrl Architecte paysagiste direction de travaux Oxalis architectes paysagistes associés Sàrl

Ingénieur civil Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA

ENTREPRISES

Ingénieur civil aménagements extérieurs OU3 SA

Terrassement Bernasconi et Cie SA

Éclairagiste mairie LLAL AG Éclairagiste espaces publics Concepto Fontainier JML Water Feature Design

Travaux spéciaux Orllati SA

Maçonnerie Entreprise Belloni SA Charpente, Ossature façade JPF-Ducret SA Façade métallique R. Morand et Fils SA

Menuiserie extérieure Gindraux Fenêtres SA Chauffage Hälg Group Sa Ventilation GEX SA Sanitaire Georges Constantin SA Espaces publics Consortium Jacquet SA / Piasio SA

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE LA MAIRIE DE MEYRIN

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Des coquelicots dans la prairie Dans un écrin paysager au creux de la boucle de l’Arve, en lisière de terres agricoles, trois bâtiments ont surgi des champs, tous pétales dehors. C’est à Veyrier, dans le nouveau quartier des Esserts, qu’on peut, depuis peu, les admirer.

© Paola Corsini

texte : Agata Miszczyk

© Paola Corsini

VIVRE EN TERRE AGRICOLE En 2016, la Fondation immobilière de la Ville de Veyrier lance un concours dans le cadre du nouveau plan de quartier des Esserts, portant sur trois lots, dont celui du secteur « ferme », qui prévoit l’implantation de trois bâtiments disposés de manière irrégulière sur la parcelle. C’est le bureau d’architectes Dreier Frenzel qui remporte le premier prix avec cette proposition d’implantation exprimée littéralement : semer des fleurs dans la prairie.

Au programme, 120 logements, dont deux tiers voués à la location, en logement d’utilité publique (HM et HM-LUP) et le dernier tiers destiné à la vente (PPE). Les architectes disposent trois volumes dentelés traversés par une circulation centrale.

Le « pistil », disent-ils. Celui-ci permet d’organiser de façon radiale six appartements : un par pétale, autour de la circulation verticale. En termes de densité, la performance de l’opération réside dans cette cage unique pour six logements par étage.

Du fait du système, les appartements sont mono-orientés, mais l’ourlé de la façade offre, à chacun, des vues dans trois directions. Pour éviter les vues directes, chacune des fleurs effectue une rotation sur son axe différente de celle de sa voisine.

Une disposition maîtrisée qui feint l’aléatoire.

Trois typologies par étage, dédoublées symétriquement : les architectes ont cherché une mise en série, qui a permis l’optimisation de la production des éléments de façade. Autant la liberté formelle de l’enveloppe joue l’élément floral, autant l’intérieur des appartements revient à des formes de l’habité plus connues. Les étages courants se répètent verticalement et les plans sont assez simples. La distribution des appartements témoigne d’une organisation classique. Les espaces jour et nuit s’écartent, selon deux géométries distinctes, tandis que la cuisine, traitée comme un élément indépendant rapporté, dynamise l’articulation entre hall et séjour et forme un goulot d’étranglement qui se passe de porte et crée des échappées visuelles.

COUSU DE FIL VERT La thématique florale est déroulée jusque dans le choix des couleurs et des matériaux. En façade, on peut voir une fleur des prés dans cette céramique émaillée sertie du doré des menuiseries et serrureries, mais d’autres éléments, comme autant de clins d’œil, viennent renforcer la métaphore de la botanique. Les entrées offrent avec ce rose organique une bouche

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© Eik Frenzel

ouverte dans laquelle on pénètre, happé. Depuis l’extérieur, un fil vert se déroule, telle une liane, depuis la prairie jouxtant les immeubles, une tige pénètre dans les bâtiments et accomplit l’ascension des six étages sur les mains courantes. C’est avec amusement que les architectes parlent de ce fil conducteur, celui qui entraîne les usagers de l’extérieur à l’intérieur. La couleur se veut domestique, chaleureuse, elle signifie l’intime et le privé, là où le minéral joue les lieux communs.

VIE PRIVÉE ET VIE COLLECTIVE Les bâtiments, compacts, laissent la place à des aménagements extérieurs de qualité pour encourager l’appropriation par les habitants de ce nouveau quartier. Au nord et au sud, la parcelle est bordée d’une allée plantée en bande qui protège des routes qui la jouxtent. Au cœur, le dessin devient plus mouvant et propose des espaces plantés, des coins d’ombre, de rencontre ou de repos et des aires de jeux. Le jardin ainsi créé répond aux problématiques de récupération d’eau en maximisant les surfaces perméables et en intégrant des noues de rétention. La

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perméabilité des sols n’est toutefois pas complète : le parking est enterré hors de l’emprise des bâtiments. La surface de sa dalle souterraine se rachète en s’offrant à un espace de potager collectif, tandis que sa rampe d’accès est camouflée par un édicule soigné aux couleurs de l’opération. Une sorte de luxueux pavillon, dont la fonction trompe l’œil.

D’aspect extérieur, le traitement des trois bâtiments est identique. On cherche ainsi à favoriser le vivre-ensemble en gommant les disparités. Difficile de voir à l’œil nu les 50 centimètres supplémentaires dont bénéficie le bâtiment en PPE sur tout le pourtour ainsi que sa connexion exclusive avec le parking souterrain. De plus, les grands paliers à chaque étage sont pensés comme des prolongements des appartements vers le cœur du bâtiment et attestent de la recherche sincère d’une qualité de vie partagée. Pour la conception des espaces communs, les architectes ont ainsi développé deux thématiques qu’on croyait antinomiques en les regardant à la hâte : appropriation et partage. Ce sont pourtant bien les clés de ce nouveau quartier.

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

Messicoles, Grands-Esserts secteur Ferme, PLQ 30008 MO: FIVV (FONDATION IMMOBILIERE DE LA VILLE DE VEYRIER) 25.08.2025

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PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© Paola Corsini

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DES IMMEUBLES DE LOGEMENTS MESSICOLES, À VEYRIER

Construction Perret SA Entreprise générale et totale Bâtiment - Génie civil Rénovation énergétique Transformation - Carbonatation Gypserie - Peinture Route du Bois-de-Bay, 38 - 1242 SATIGNY + 41 22 306 17 17 - cpsa@cpsa.ch

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© Paola Corsini

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS Maître d’ouvrage FIVV (Fondation Immobilière de la Ville de Veyrier)

Sécurité chantier Orqual SA

Sanitaire NL Ferblanterie Sanitaire Sàrl

Terrazzo PHIDA Résines SA

MANDATAIRES

Gestion des déchets leBird Sàrl

Chauffage Hälg & Co AG

Carrelage Di Chiara SA

Architecte Dreier Frenzel Sàrl

Pédologue Acade Sàrl

Ventilation Aerotechnologies SA

Parquet Multinet Revêtements SA

Direction des travaux Tekhne SA

ENTREPRISES Terrassement Piasio SA

Cuisines Veriset AG CMC Cuisines Sàrl

Aménagements extérieurs BEP SA

Maçonnerie, béton armé Construction Perret SA

Ascenseurs Schindler SA

Échafaudage Miraco SA

Plâtrerie, peinture Bat-Iso SA

Façades Maulini Façades SA

Serrurerie AAV Contractors SA

Fenêtres Barro & Cie SA

Menuiserie portes Wider SA

Incendie D.E.S. Système de sécurité SA

Étanchéité Phida Etanchéité SA

Menuiserie armoires Norba SA

Abris PC JB PROJECT Sàrl

Stores Schenker Stores SA

Menuiserie poignées EYAB Sàrl

Obturation feu Werner Isolations SA

Électricité EIT SERVICES SA

Chapes, résines Balzan & Immer SA

Architecte paysagiste Paysagestion SA Ingénieur civil ZS Ingénieurs Civils SA Ingénieur CVS WSP Ingénieurs Conseils SA Ingénieur électrique MAB-Ingénierie SA Acousticien BAT J SA Géomètre Haller Wasser + partner SA Ingénieur sécurité incendie Inexis Sàrl

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

Porte garage Portes Brodard SA Cylindres Jean Musina SA Nettoyage Orgapropre SA

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DES IMMEUBLES DE LOGEMENTS MESSICOLES, À VEYRIER

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Comment soigner une ville ?

Au cœur de Chavannes-près-Renens, un vaste projet public rassemble formations, logements et parc paysager pour donner naissance à un véritable morceau de ville.

Un lieu ouvert, durable et pensé pour la rencontre.

© Ethan de Clerk

texte : Salomé Houllier Binder

© Ethan de Clerk

À Chavannes-près-Renens, le Campus Santé s’impose comme l’un des projets publics les plus ambitieux du canton de Vaud depuis deux décennies. Implanté sur les Côtes-de-laBourdonnette, à proximité de l’UNIL et de l’EPFL, il réunit plusieurs institutions autour d’une même ambition : construire un morceau de ville lisible, ouvert et tourné vers l’avenir.

Le concours remporté en 2016 par Jan Kinsbergen Architectes posait les bases de ce parti pris : non pas un assemblage d’objets autonomes, mais un système urbain cohérent organisé autour d’un parc central. Chaque programme y trouve sa place selon sa géométrie et ses usages, tout en participant à un ensemble partagé.

Dès 2026, le site accueillera notamment le Centre coordonné de compétences cliniques (C4) et le nouveau siège de la Haute École de Santé Vaud (HESAV), des projets portés par l’État de Vaud et pilotés par la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP) en tant que maître de l’ouvrage, ainsi que les logements étudiants de la Fondation maison pour étudiants Lausanne (FMEL).Puis viendront en 2028, le bâtiment de la Haute école pédagogique (HEP). Le Campus Santé rassemble ainsi formations, habitat, espaces publics et mobilités douces : il s’agit moins d’ajouter des bâtiments que de façonner un territoire capable d’accueillir des usages variés avec fluidité.

FAIRE TERRITOIRE Le projet s’organise autour d’un parc public de 3,5 hectares conçu par Studio Vulkan. Pièce urbaine structurante, il fédère les bâtiments et assure la transition entre ville, campus et lisière du Bois Creux. Sans clôture ni horaire, ce paysage habité devient un lieu de séjour aussi bien qu’un espace de traversée. Autour

de ce vide central prennent place des géométries différenciées – anneau, barre, croix, rectangle – disposées sans hiérarchie frontale. Les avant-toits généreux, les rez-de-chaussée vitrés et les continuités minérales prolongent l’espace public vers l’intérieur des bâtiments, brouillant les limites entre dedans et dehors.

Le parc s’appuie sur la topographie existante : pentes douces, terrasses et noues d’infiltration composent un paysage résilient, capable de gérer les eaux pluviales tout en offrant des ambiances distinctes. En point haut, la Fontaine de Jouvence, longue ligne d’eau inspirée du bisse, met en scène le cycle de l’eau avec retenue.

Ainsi se dessine un tissu continu, clarifié par le parc et enrichi par la végétation, les vues croisées et la perméabilité du sol. Le Campus Santé assume pleinement son rôle de quartier plutôt que de simple équipement.

CONSTRUIRE POUR APPRENDRE Les bâtiments C4 et HESAV incarnent des réponses programmatiques différentes, mais portées par une même intention : proposer des environnements d’apprentissage lumineux, flexibles et lisibles. Dans les deux bâtiments, la lumière naturelle structure l’expérience : elle descend au cœur des atriums, glisse le long des circulations et s’invite jusqu’aux salles grâce aux partitions vitrées. Le « soin » s’exprime dans cette clarté, mais aussi dans la lisibilité constructive, la qualité acoustique et la présence mesurée du bois, qui apporte chaleur et convivialité. La profondeur de champ et la transparence établissent un dialogue constant entre niveaux, activités et personnes.

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© Ethan de Clerk

Le Centre coordonné de compétences cliniques adopte une forme circulaire adaptée aux logiques de simulation. Le plan annulaire sépare clairement flux étudiants et « acteurs-patients », tout en conservant une grande lisibilité interne. Au centre, un atrium baigné de lumière zénithale grâce à une verrière à coussins gonflables. Cette clarté douce crée une atmosphère propice à l’observation. Autour de ce cœur lumineux se développe un « studio » capable de reconstituer divers environnements cliniques. Les plateaux libres, associés à la structure poteaux-

UNE ARCHITECTURE DE L’ESSENTIEL La sobriété constructive constitue l’un des fils directeurs du projet. Les architectes revendiquent une écriture simple et durable : structure en béton vaudois, façades en aluminium brut, sols continus, techniques apparentes. Cette économie de moyens assure lisibilité, robustesse et réversibilité. Réduire les interfaces entre corps de métier permet de maîtriser la complexité et d’assurer une grande durabilité d’usage.

Les stratégies environnementales s’inscrivent dans le standard Minergie-P-ECO : enveloppes performantes,

dalle, garantissent une réversibilité essentielle aux évolutions

protections solaires, ventilation naturelle, inertie thermique

pédagogiques.

des dalles, toitures végétalisées et vaste pergola photovoltaïque couvrant les besoins annuels du campus. L’ensemble forme un système ouvert, capable d’évoluer avec les pédagogies et les technologies, tandis que l’apparente simplicité structurelle garantit une pérennité constructive essentielle.

Le Campus Santé ne se contente pas de construire des équipements. Il façonne un territoire où architecture, paysage et usages se complètent. Par la clarté de ses formes, la générosité de son parc, la précision de sa lumière et la sobriété de ses matériaux, il propose une manière d’habiter la ville qui relève autant de l’apprentissage que du soin.

C4 : l’anneau comme dispositif pédagogique

HESAV : une barre traversée par une rampe publique Le bâtiment de l’HESAV adopte une forme linéaire qui borde la route cantonale et définit un socle clair pour le campus. Sa figure centrale est l’atrium rectangulaire, traversé par une rampe reliant tous les niveaux en un continuum spatial. Véritable espace public vertical, il organise les circulations et crée des situations de rencontre. Couloirs et paliers deviennent des lieux d’échanges informels, animés par les vues croisées et la translucidité des cloisons vitrées en bois. Les plateaux pédagogiques, ouverts et partiellement modulables, conviennent aussi bien aux cours théoriques qu’aux pratiques simulées.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

© Tegmark

De larges porte-à-faux accueillent passants, étudiants, professeurs et habitants. Les pergolas végétalisées sont accessibles et ajoutent une dimension collective.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU CAMPUS SANTÉ, À CHAVANNES-PRÈS-RENENS

d’Silence acoustique SA – bureau d’étude acoustique du bâtiment et de l’environnement acoustique des salles – études et expertises 021 601 44 59 www.dsilence.ch

Auditorium Stravinski Montreux

Carnal Hall - Rosey

UNIL - Geopolis

CIO

© Ethan de Clerk © Tegmark

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU CAMPUS SANTÉ, À CHAVANNES-PRÈS-RENENS

Marti Construction SA

© Christiane Nill

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS MANDATAIRES Architecte (C4 + HESAV) Jan Kinsbergen Architectes SA Zürich/Lausanne Direction des travaux (C4 + HESAV) Pragma Partenaires SA

Géotechnique (C4 + HESAV) De Cérenville Géotechnique SA Cuisiniste (HESAV) Schematec SA ENTREPRISES

Ingénieur civil (C4 + HESAV) Dr. Neven Kostic GmbH Dr. Schwartz Consulting AG Dr. Vollenweider AG Ingénieur CVS, Physique du bâtiment (C4 + HESAV) Weinmann Energies SA

Terrassement travaux spéciaux (C4 + HESAV) Orllati SA Maçonnerie (C4 + HESAV) Marti Construction SA Frutiger SA Échafaudages (C4 + HESAV) ES Echafaudages Services SA

Électricité courant faible Maréchaux SA (C4) Amaudruz SA (HESAV)

Garde-corps toiture (C4 + HESAV) Joux SA

Mise à la terre (C4 + HESAV) Perusset Paratonnerres SA

Escalier métallique (C4) HBF SA

Chauffage (C4 + HESAV) Brauchli SA

Ouvrage métallique (C4) Berisha SA (C4) Joux SA (HESAV)

Ventilation (C4 + HESAV) Consortium : Klima SA / Alvazzi Groupe SA MCR (C4 + HESAV) Logiq Concept SA

Menuiserie courante (C4) Röthlisberger AG

Sprinkler (C4 + HESAV) Viansone SA

Sol sans joint (C4 + HESAV) Moll SA

Ascenseur (C4 + HESAV) Ascenseur Schindler SA

Revêtement de sol synthétique + Chape (C4 + HESAV) PHIDA Résine SA

Ingénieur électricien (C4 + HESAV) Amstein + Walthert Lausanne SA

Façades métalliques (C4 + HESAV) Hevron SA

Architecte paysagiste (C4 + HESAV) Studio Vulkan GmbH Approches SA Forster Paysage SA

Gaz médicaux (C4) Gloor SA

Cloisons mobiles (C4 + HESAV) Rosconi Systems AG

ETFE (C4 + HESAV) Se-Austria

Ingénieur Façade (C4 + HESAV) Buri Müller Partner GmbH

Étanchéité (C4 + HESAV) PHIDA Étanchéité SA

Installation sanitaire (C4 + HESAV) Perret Sanitaire SA

Expert AEAI en protection incendie (C4 + HESAV) Ignis Salutem SA

Obturation coupe-feu (C4 + HESAV) ISSA SA

Ingénieur Acoustique (C4 + HESAV) d’Silence Acoustique SA

Électricité courant fort Maréchaux SA (C4) ETAVIS SA (HESAV)

Géomètre (C4 + HESAV) BBHN SA

Équipement courant fort ASC Ofatec SA (HESAV) Socomec AG (C4)

Ingénieur protection contre l’environnement (C4 + HESAV) Ecoscan SA

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Revêtement bois (C4) GAB Manufacture SA

Cuisine professionnelle (HESAV) Ginox SA Seicar Plâtrerie peinture (C4 + HESAV) Egli SA Menuiserie Astori SA (C4 : châssis bois, portes intérieures, vois, vitrage bois) Astori SA (HESAV : châssis bois, portes intérieures bois) Delta Türsysteme SA (HESAV : vitrage bois)

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

Carrelage (C4 + HESAV) Ferreira Carrelage Parquet (C4) Albos Sàrl Désenfumage (C4 + HESAV) GEX SA Pupitre RX (HESAV) Schwab System Faux plancher (HESAV) AGB Nettoyage de chantier (C4 + HESAV) BRF Nettoyage Sàrl

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RÉACTIVER LE TERRITOIRE

Sur une ancienne friche industrielle, Greenparc invente un nouveau morceau de ville à Sion : un écoquartier vivant, mêlant logements, espaces partagés et nature, porté par une architecture fine et cohérente.

© Fabio Chironi – INDUNI & CIE SA

texte : Salomé Houllier Binder

© CSDK Architectes

Au sud-est de Sion, le quartier de Grand Champsec connaît une profonde mutation. Sur l’ancienne halle de stockage Magro/Casino, démolie pour laisser place au projet, CSDK Architectes conçoit Greenparc, un nouvel ensemble résidentiel réalisé en entreprise totale par INDUNI. Cette opération comprend 7 bâtiments avec près de 200 logements, faisant de Greenparc le plus grand projet de logements du canton, 7 arcades commerciales, 268 m² d’espaces communs et un parking souterrain.

Pensé comme un écoquartier, Greenparc conjugue performance énergétique, qualité urbaine et confort d’usage.

Le chantier, mené dans un contexte réglementaire et technique

saisissent pour composer une silhouette claire. En bordure sud, le bâtiment principal définit la limite du site et structure l’entrée du quartier. Autour de lui, les autres volumes – des parallélépipèdes compacts – se décalent légèrement les uns par rapport aux autres. Ce jeu fin d’orientations multiplie les vues : vers la plaine, les reliefs et les châteaux de Tourbillon et Valère, véritables repères du paysage sédunois.

Privilégiant la mobilité douce, les cheminements piétons s’inscrivent au cœur de la composition. Aucune voiture en surface : l’intégralité du stationnement est rassemblée dans un sous-sol unitaire occupant presque toute la parcelle. Cette mise à distance libère le sol pour un maillage d’espaces extérieurs qui

exigeant – pompage de nappe, proximité d’une ligne CFF haute tension (qui sera prochainement démontée, à la suite de la nouvelle ligne Chamoson-Chippis déjà en fonction) –, s’organise en deux phases. La première a été livrée en 2025, la seconde est en cours pour une finalisation prévue en 2026.

relie les bâtiments entre eux et inscrit le quartier dans un socle paysager continu.

INVENTER UN PAYSAGE URBAIN Greenparc s’inscrit dans une dynamique de requalification urbaine engagée par la Ville de Sion. Porté par la croissance du pôle santé et de plusieurs institutions universitaires, le secteur de Champsec se redessine, passant d’un secteur d’activités à un véritable quartier de vie.

Le plan de quartier préexistant fixe les grandes lignes : implantations, hauteurs et orientations. Les architectes s’en

DES TYPOLOGIES SOUPLES ET EFFICACES Greenparc propose une grande diversité d’appartements, du studio au 4,5 pièces, avec des surfaces de 33 à 198 m². Chaque étage rassemble plusieurs typologies, favorisant une véritable mixité d’usages et de modes d’habiter. Cette organisation permet également une certaine flexibilité, élément important pour un quartier pensé pour évoluer dans le temps.

Dans tous les logements, les séjours – vastes et principalement traversants – s’ouvrent sur de grands balcons orientés au sud ou à l’ouest. Les vues se prolongent vers les montagnes et les châteaux, inscrivant chaque logement dans un dialogue quotidien avec le

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© CSDK Architectes

paysage. La lumière devient un véritable outil de composition : elle pénètre généreusement grâce à de grandes ouvertures et trouve son prolongement dans la profondeur des balcons, conçus comme de véritables seuils habités.

Si la trame reste volontairement régulière, c’est pour permettre des aménagements modulables. Les typologies se prêtent aux ajustements souhaités par les acquéreurs, accompagnés par INDUNI dans leurs choix et personnalisation.

Cette capacité d’adaptation, au sein d’un ensemble architectural cohérent, participe à la longévité du projet.

CONSTRUIRE UN QUOTIDIEN COLLECTIF Les rez-de-chaussée accueillent des espaces partagés – fitness, sauna, salle polyvalente, salles de jeux et de réunion –, conçus comme des lieux de sociabilité. Leur présence au cœur du quartier renforce l’idée d’un quotidien facilité, où les habitants disposent d’infrastructures communes de proximité, à l’instar d’une boîte à colis sécurisée, intégrée aux espaces communs, qui répond aux nouveaux besoins nés de l’essor des livraisons à domicile : un service encore rare dans les projets résidentiels. À l’extérieur, les aménagements paysagers prolongent cette dynamique collective : aire de jeux, potager, terrain de pétanque, espaces de repos et jardins privatifs composent plus de 6000 m² dédiés à la convivialité et à la détente.

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La dimension durable est omniprésente : chauffage à distance, isolation renforcée, triple vitrage bois-métal, ventilation double flux, revêtements limitant les surchauffes, pré-équipement pour la mobilité électrique, centrale de tri. Ces dispositifs techniques, discrets, mais structurants, contribuent à un confort durable, été comme hiver.

Enfin, le soin apporté aux façades renforce l’unité d’ensemble. Deux teintes principales permettent de distinguer subtilement les retraits et d’affirmer les variations volumétriques.

Les balcons filants donnent une lecture horizontale des espaces de jour, tandis que les façades plus pleines marquent les zones de nuit et les circulations verticales. Celles-ci sont végétalisées, apportant une respiration et un rythme naturel aux bâtiments.

Les garde-corps vitrés soulignent la légèreté de l’ensemble. Ce travail fin donne au quartier une identité claire : homogène, mais jamais monotone.

Greenparc est avant tout un projet urbain qui transforme durablement Champsec : un quartier qui réunit lumière, paysage, mixité et durabilité. En réinventant une friche industrielle en lieu de vie, Greenparc révèle une nouvelle manière d’habiter la ville : un urbanisme à hauteur d’habitants, où cohérence architecturale, attention au confort et ambition environnementale composent un morceau de ville pensé pour aujourd’hui et pour demain.

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

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© Fabio Chironi – INDUNI & CIE SA

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© Fabio Chironi – INDUNI & CIE SA

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CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ÉCOQUARTIER GREENPARC, À SION

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Échafaudages Ardag Sàrl

Fourniture lustrerie Regent Beleuchtungskörper AG

Système de verrouillage Veuthey & Cie Martigny SA

Entreprise totale Induni & Cie SA

Béton et béton armé Consortium Greenparc : Evéquoz SA & Constantin Bau AG

Éclairage de secours Sionic SA

Marquage Signal AG

Ingénieur civil Kurmann Cretton Ingénieurs SA

Fenêtre en bois-métal Techni Concepts Sàrl

Installations de chauffage GD CLIMAT SA

Marquage sur portes Rossier Publicité Sàrl

Bureau d’études électriques Valsmart Ingénierie

Fenêtres en aluminium LUYET CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES SA

Installations de ventilation Climaval SA

Signalétique totem Workshop 4.0 SA

Installations sanitaires Coutaz SA

Chapes M&R Groupe SA

Installations sprinkler D.E.S. Systèmes de sécurité SA

Carrelages et faïence HEPTA GROUPE SA Morard Carrelage et Revêtement de Sols SA

Bureau d’études CVS TECSA SA Géomètre IG group Sion région SA Géologue, géotechnicien Géoval Ingénieurs-Géologues SA Bureau d’étude acoustique ALPHA ACOUSTIQUE Sàrl Expert en protection incendie Richard Conseils & Associés SA Hydrologue IDEALP SA ENTREPRISES

Éléments préfabriqués en métal Construction et installation de systèmes automatiques Cisa SA Protection contre la foudre Léman Paratonnerres Sàrl

Agencement de cuisine Gétaz-Miauton SA

Couches d’étanchéité toitures plates Maison Bornet SA Ambord Etanchéités Sàrl

Ascenseurs Otis SA

Fournitures dallettes Groupe Deco-Bat SA Revêtements coupe-feu Issa SA

Fouille en pleine masse Bitz travaux publics SA

Isolations thermiques extérieures crépies ZaGips GmbH

Préfabriqués béton et maçonnerie Constantin Martial & Cie SA

Stores à lamelles Roch Stores Sàrl

Construction préfabriquée en bois Nabibois SA Abri PC JB PROJECT Sàrl

Installations électriques ELECTRO VALAIS SA Tableaux électriques Groupe E Connect SA

Plâtrerie ZaGips GmbH Ouvrages métalliques courants (serrurerie) Gruyère Métal SA Vitrages intérieurs CGLASS.CH Sàrl Boîtes aux lettres Ernst Schweizer AG Portes intérieures PortMix SA Armoires encastrées Framo SA Menuiserie courante Kern Studer SA

Sols en bois MEICHTRY Wohngefühl AG Nettoyage du bâtiment Besse Clean Sàrl Appareils sanitaires spéciaux (saunas) Dspas SA Aménagements intérieurs funzone Billardshop Sàrl Aménagements intérieurs fitness GladiatorFit Sàrl

Aménagements intérieurs mobilier Marché Du Meuble SA

Aménagements extérieurs MAY & BRONJA SA

Photovoltaïques Sionic SA

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ÉCOQUARTIER GREENPARC, À SION

Route des Rottes 54 CH-1964 Conthey +41 27 346 13 75 info@deco-bat.ch

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ÉCOQUARTIER GREENPARC, À SION

Rue des Artisans 14 / 1967 Bramois info@ambord-etancheites.ch

Chemin des Perdrix 16 CH-1950 Sion Centrale: +41 27 323 55 54 vs@issa-sa.ch

Route du Closalet 10 1635 La Tour de Trême 026 915 06 41

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Le quartier des Cèdres, un nouvel espace de vie voit le jour La construction d’une nouvelle étape du quartier des Cèdres a démarré en été 2024, une nouvelle étape qui accueillera 166 logements ainsi que des locaux commerciaux.

texte : Aurore de Granier photos : Orllati

Sur la commune de Chavannes-près-Renens, le chantier du quartier des Cèdres continue son développement. Après la finalisation de ses premières étapes, il se poursuit avec l’étape 4 du projet de construction, consacrée à un groupement de quatre bâtiments situés au sud de la parcelle, auquel succédera la construction de la tour arborée signée par l’architecte Stefano Boeri.

UN NOUVEAU QUARTIER QUI PREND RACINE Idéalement situé dans le centre de la commune de Chavannesprès-Renens, non loin du campus UNIL—EPFL, le nouveau quartier des Cèdres a été lancé en 2014 sur une friche en besoin de revalorisation. Porté par Orllati Real Estate SA, développeur et maître d’ouvrage du projet, ce nouveau quartier tend à la création d’un lieu mêlant urbanisme et paysagisme, accueillant des espaces verts, des logements et des locaux d’activités. « Notre désir était de redonner vie à ce lieu délaissé, relativement central pour la commune. Nous avons dès le départ souhaité mettre en avant des valeurs fortes, à savoir la création d’un espace valorisant la mobilité douce, une architecture audacieuse, et la création d’espaces végétalisés d’envergure. De plus, notre volonté était de créer un quartier réellement vivant, mêlant commerces et logements accessibles, ce qui permet notamment de loger les étudiants des institutions voisines, mais aussi des familles avec des typologies d’appartements variées », confie Aubry Barrellon, chef de groupe sur le projet des Cèdres.

Conçu comme une véritable communauté, le quartier a été pensé pour répondre aux exigences de ses futurs résidents. Il offrira des services tels qu’une garderie, ainsi que la possibilité de créer des commerces de proximité.

LA PHASE 1 DE DENSIFICATION ENTAME SA DERNIÈRE ÉTAPE DE CONSTRUCTION Le règlement du plan de quartier des Cèdres prévoit trois phases de densification. La construction poursuit sa phase 1 en bâtissant actuellement les derniers lots situés au sud-ouest de la parcelle.

Composée de quatre bâtiments, cette partie des travaux aboutira à la création de 166 logements de typologie variant du 1,5 pièce au 5,5 pièces, dont 20 logements en loyer abordable LLA. Les rez-de-chaussée de deux des quatre bâtis seront eux réservés aux commerces et bureaux, soit 1600 m2 d’activités. « Cette étape 4 marque la fin de la 1re phase de densification, au total, 56 000 m2 auront été construits à l’été 2026, soit environ la moitié des droits à bâtir du quartier », précise Aubry Barrellon.

Labellisé Minergie, l’ensemble du projet favorise l’utilisation d’énergies renouvelables avec l’installation de panneaux photovoltaïques sur l’ensemble des toitures, de sondes géothermiques et d’une connexion au chauffage à distance. Si le chantier, mené par l’entreprise totale Edifea, se déroule sans encombre, la construction de cette étape a présenté un défi identique au reste du site, soit la présence d’une nappe phréatique située à environ 3 m sous terre, qui a nécessité l’utilisation d’une enceinte de fouille en palplanches ainsi que la mise en œuvre d’une cuve blanche. Du point de vue des fondations, l’ensemble des bâtiments constituant le quartier repose sur des pieux de fondation de 700 à 900 mm de diamètre, implantés à une profondeur d’environ 40 m pour atteindre la roche.

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

107

UN ENSEMBLE COHÉRENT Cette nouvelle étape, qui fait partie d’un grand ensemble, emprunte au langage architectural des bâtiments construits lors des phases précédentes. « Le processus de construction a guidé le choix d’une palette volontairement restreinte de formes, de méthodes constructives, de matériaux et de finitions. Les façades en béton préfabriqué et métal thermolaqué trouvent soit par la forme soit par la teinte leur famille dans les bâtiments existants du quartier », explique Santiago Pagés de Arteaga, du cabinet RDR Architectes, en charge du projet.

Les choix architecturaux sont cohérents et s’harmonisent avec l’aménagement des espaces extérieurs. Ils mettent l’accent sur la mobilité douce en créant de nombreux chemins réservés aux piétons et aux cyclistes, qui sont reliés à la passerelle des Cèdres traversant l’autoroute et permettant de rejoindre l’autre côté de la commune. Des sentiers sont aménagés dans un vaste espace verdoyant, comprenant entre autres une forêt urbaine, un plan d’eau et des jardins collectifs. Ces espaces ont été

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rendus possibles en partie grâce à l’audacieux pari architectural représenté par la deuxième phase du projet à venir, la tour de l’architecte Stefano Boeri. « Le choix d’une construction dans la verticalité a permis de libérer une surface au sol équivalente à trois terrains de football et ainsi de concevoir des espaces verts en nombre. Au-delà des plantations, nous avons aménagé les espaces de manière à accueillir des terrains de jeux pour les enfants, des potagers, des vergers, rendant le quartier agréable à vivre pour ses habitants, mais en offrant aussi un espace vert accessible à tous sur la commune de Chavannes », complète Aubry Barrellon pour Orllati Real Estate.

La tour imaginée par Stefano Boeri constituera la prochaine étape du chantier, qui débutera à la fin des travaux de la phase 1. Cette œuvre architecturale d’envergure se distinguera par son arborisation intégrée au bâti, avec ses 36 étages comptant 252 appartements et 1293 m2 de surface verte verticale.

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

RDR⎜arc

LES CÈDRE

Av. de la Gare, MAITRE DE L'OUVRAGE Orllati Real Estate SA Route de Bettens 13 - CP 46 l 1042 Bioley-Orjulaz Tél. 0848 767 767 - Fax 0848 767 768 ENTREPRISE TOTALE

26

EDIFEA SA Route de la longeraie 9 1010 Morges 2 Tél. +41 21 796 37 76 cedres@edifea.ch

Toiture

ARCHITECTE RDR architectes SA Avenue Dapples 54 - 1001 Lausanne tél. +41 21 612 01 01 fax +41 21 612 01 91 architectes@rdr.ch

68 20

31

68

30 37

17

+18.88 =+418.88

434

INGÉNIEURS CIVILS 262

24

Fédéral

BG Ingénieurs Conseils SA Av. de Cour 61 - CP 241 - 1001 Lausanne Tél. 058 424 14 83 - Fax 058 424 11 22 paul.regennass@bg-21.com

CHAMBRE

250

300

CHAMBRE

De Cérenville Géotechnique Chemin des Champs-Courbes, 1024 Ecublens Tél. 058 900 84 00 Fax 058 900 84 99 dcg@decerenville.ch

290

250

250

GÉOMÈTRE RESO Vaud Sàrl Rue des Métiers 2 - 1008 Prilly Tél 021 625 90 80 admin@reso-prilly.ch

51 - PROJET D'EXECUTION CHAMBRE

CHAMBRE

WC

CHAMBRE

290

250

26

25 265

250

14

SALLE-À-MANGER / CUISINE

WC

40

LOGGIA

NOYAU

250

SALLE-À-MANGER / CUISINE 40

LOGGIA

39 386

317

44

40 26 43 360

317

386

360

25

40

NOYAU

14

1er étage +4.00 =+404.00

Rez-de-chaussée HALL D'ENTRÉE

300

1 249

250

249

25

51 25

51

25

ACTIVITÉ

120

249

±0.00 =+400.00

Sous-sol 01

45

25

65

NOYAU

110

BUANDERIE

6

5

GSPublisherVersion 447.78.78.5

CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU QUARTIER CÈDRES, À CHAVANNES-PRÈS-RENENS

4

SAS

36 25 4

-3.00 =+397.00

Bâtiments projet act

3

TUNNEL

2

1

CED-51-ARC-K-C

1342

Bâtiments IJK - C

Echelle

1:50

Modifications

Format

A1

Modification demand

Dessin

mbu

Modifications coordin

Date

02.02.2024

Evolutions résultante

LEGENDE

2e étage +6.90 =+406.90

Aires d'évolution

N° Affaire

290

250

250

26

25 265

250

WC

14

NOYAU 40

SALLE-À-MANGER / CUISINE 40

LOGGIA

N

Altitude de référen

3e étage +9.80 =+409.80

Champ

Karakas & Français SA avenue des Boveresses 44, 1010 Lausanne Tél. 021 654 44 88 Fax 021 654 44 99 geotechnique@karakas-francais.ch

26

25 265

250

WC

14

NOYAU

K

Rue de

INGÉNIEURS GEOTECHNIQUE Geolausanne - Groupe d'ing. géotechniciens

40

SALLE-À-MANGER / CUISINE 40

LOGGIA

260

INGÉNIEUR SECURITE BG Ingénieurs Conseils SA Av. de Cour 61 - CP 241 - 1001 Lausanne Tél. 058 424 18 26 - Fax 058 424 11 22 marc.emery@bg-21.com

4e étage +12.70 =+412.70

H

INGÉNIEUR ACOUSTIQUE BS Lucane Sàrl Rte de l'Ecosse 25 - 1907 Saxon Tél 027 744 60 36 - Fax 027 744 60 37 bs@lucane.ch

26

25 265

250

BUAND.

50

NOYAU 50

TERRASSE

250

+15.70 =+415.70

261

Avenue du Tir

318

250

250

275

250

Consortium NFIC - TJ Nicolas Fehlmann Ingénieurs Conseils SA Place du Casino 4 - 1110 Morges Tél. 021 804 68 80 - Fax 021 804 68 81 bureau@nfic.ch Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA Rue de la Fontenette 27 - 1227 Carouge Tél. 022 309 06 10 - Fax 022 309 06 29 s.dubois@jundt.ch INGÉNIEURS CVSE

5e étage

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS Maître d’ouvrage Orllati Real Estate SA

Ingénieur Environnement Ecoscan SA

Menuiseries extérieures K-FENÊTRES SA

Ascenseurs Ascenseurs Schindler SA

MANDATAIRES

ENTREPRISES

Architecte RDR Richter Dahl Rochat SA

Sondes géothermiques Orllati Géothermie SA

Paratonnerre Léman Paratonnerres Sàrl

Serrurerie CGLASS.CH Sàrl (partiel)

Architecte paysagiste Belandscape Sàrl

Terrassement, Travaux spéciaux Orllati (VD) SA

Électricité Ciel Electricité SA

Menuiserie intérieure Marobag Romandie SA

Géotechniciens De Cérenville Géotechnique SA Karakas et Français SA

Échafaudages Roth Echafaudages SA

Chauffage Alvazzi Groupe SA

Claires-voies Kern Studer AG

Ventilation Aerovent SA

Plâtrerie, Peinture Fast Services SA FK Plâtrerie Peinture Sàrl

Ingénieur civil Consortium Nicolas Fehlmann Ingénieurs Conseils SA / Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA

Étanchéités enterrées Vistona experts ag Béton armé Induni & Cie SA

Ingénieur CVSE WSP Ingénieurs Conseils SA

Façade béton MFP PREFACBRICATION SA

Spécialiste sécurité incendie WSP Ingénieurs Conseils SA

Façades métalliques Facetec SA

Acousticien EcoaAcoustique SA

SDB/SDD préfabriquées Eurocomponents (Suisse) SA

Isolation réseaux KB Ignifuge SA Sanitaires S-Techniques SA Cuisines Magenta Holding SA Sprinkler Sprintec Protection Incendie SA

Chape Kastrati SA Revêtement de sol sans joints Orllati (GE) SA Revêtement de sol textile Multinet Services SA Parquet Multinet Services SA

CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU QUARTIER CÈDRES, À CHAVANNES-PRÈS-RENENS

induni.ch

B ÂT I M E N T | G É N I E C I V I L ENTREPRISE GÉNÉR ALE

LES CÈDRES HIJK, CHAVANNES-PRÈS-RENENS RÉALISATION DU GROS &ŒUVRE 110 CONSTRUCTION BÂTIMENT PROJETS

induni.ch

GENÈVE

VAUD

VALAIS

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU QUARTIER CÈDRES, À CHAVANNES-PRÈS-RENENS

MFP Préfabrication SA

Spécialiste des éléments préfabriqués en béton

Route des Helvètes 13 CH-2074 Marin

+41 32 756 00 80

info@mfp-prefa.ch

www.mfp-prefa.ch

plâtrerie, peinture décoration, papier peint, revêtement et isolation route dedu Saint-Julien 163 chemin Pré-Fleuri 3a 1228 Plan-les-Ouates +41(0) (0)22 22344 34465 6539 39 tél. +41 info@fast-services.ch info@fast-services.ch

www.fast-services.ch

nettoyage locaux commerciaux, nettoyage fin de chantier, conciergerie

Une école qui fédère La nouvelle école de Compesières crée une véritable centralité pour plusieurs villages. Elle montre que la durabilité naît autant du partage que des matériaux et des choix constructifs.

© Drone GVA

texte : Salomé Houllier Binder

© stratus

La commune de Bardonnex a saisi la nécessité d’agrandir son infrastructure scolaire comme l’occasion de repenser son cœur communal. Les deux bâtiments anciens – accueillant une salle communale et un dojo – ont laissé place à un ensemble neuf conçu par Ferrari Architectes : une école de douze classes et une salle de gymnastique polyvalente, complétées par un restaurant scolaire et un dojo.

Situé dans un paysage agricole ponctué de hameaux, le projet devait dialoguer avec un bâtiment classé, préserver les vues lointaines et composer avec une topographie délicate. La commune souhaitait un équipement exemplaire, conjuguant

espace extérieur, au nord, accueille des usages plus sportifs.

L’implantation prend soin du paysage lointain et du voisinage patrimonial : le projet n’imite pas l’existant, mais en interprète les morphologies et les échelles pour instaurer une présence juste.

La matérialité extérieure prolonge ce dialogue. Les façades sont habillées d’un bardage horizontal en épicéa, lasuré dans une teinte chaude et foncée, conférant au projet une densité visuelle compatible avec le paysage rural. Les menuiseries métalliques, légèrement en retrait, renforcent la lecture du volume tout en assurant la robustesse nécessaire à un usage scolaire.

Dans la salle de gymnastique, un jeu de niveaux permet

durabilité, sobriété et usages partagés. Les architectes y répondent par une écriture attentive aux matières, aux ressources et au territoire, où l’école devient un lieu de rencontre autant que d’apprentissage.

de descendre depuis le préau vers la salle via des gradins intérieurs, évoquant symboliquement l’ancienne salle de sport de plain-pied. Les grandes baies vitrées assurent une continuité entre intérieur et extérieur, donnant au bâtiment une véritable dimension civique lorsqu’il se transforme en salle communale.

UNE ÉCRITURE DANS LE PAYSAGE L’ensemble prend la forme de deux bâtiments autonomes – l’école et la salle de gym – reliés par les espaces extérieurs.

Les volumes compacts et les toitures à deux pans s’inscrivent dans la continuité du bâti rural environnant. Mais les architectes inversent le faîte des toitures et orientent le grand pan vers les préaux, une discrète torsion qui crée des couverts protecteurs et renforce l’unité du site.

Le préau central articule les accès, tandis qu’un second

CONSTRUIRE L’EXEMPLARITÉ Pour le bâtiment scolaire, les architectes ont proposé l’usage de briques porteuses en terre crue Terrabloc. Les murs séparant couloirs et salles de classe utilisent des briques de 30 cm aux deux premiers étages et de 20 cm au dernier niveau, en adéquation avec les charges structurelles. La terre du site n’ayant pas pu être utilisée en raison de sa composition et de l’humidité hivernale lors des travaux, elle provient d’un chantier voisin, garantissant

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© Drone GVA

malgré tout un approvisionnement local cohérent. L’intégration de ce matériau exigeant a nécessité un travail d’anticipation poussé : dimensionnement des appuis, essais de résistance, coordination étroite avec les ingénieurs et définition de détails constructifs spécifiques. Un sommier en béton, habillé de bois, diffuse ainsi les charges des solives afin d’éviter les sollicitations ponctuelles auxquelles la terre réagit mal.

Le reste de la structure est en bois, complétée d’un noyau de contreventement en béton pour assurer stabilité et inertie.

Les matériaux sont laissés apparents – bois d’épicéa, béton, terre crue, panneaux phoniques – donnant une lecture directe de l’assemblage constructif.

La stratégie énergétique suit la même cohérence : panneaux photovoltaïques, chauffage centralisé pour l’ensemble du site et des bâtiments communaux voisins, isolation en laine de bois, et, surtout, un recours affirmé à la ventilation naturelle. Dans l’école comme dans la salle de gymnastique, un système d’ouvrants automatisés en façade assure le renouvellement d’air, complété par des ouvertures manuelles. Ce choix est rare dans les salles de sport. Il repose sur la rigueur thermique du projet et sur la gestion fine des apports et des extractions d’air.

DES ESPACES À PARTAGER L’école se déploie sur trois niveaux, avec six salles de classe par étage et de larges halls prolongeant les circulations en espaces pédagogiques. Chaque niveau accueille en plus une demi-classe dédiée au soutien. Les salles sont rythmées par trois éléments :

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un mur en terre crue apparente, un grand panneau d’affichage et un ensemble d’armoires intégrées, complétés par des rangements sous les fenêtres. Un socle en béton apparent protège les murs en terre, évitant l’ajout de plinthes et assurant une durabilité adaptée à un usage scolaire.

La salle de gymnastique, quant à elle, assume pleinement sa double vocation. Pensée pour être mutualisée, elle accueille aussi les usages publics du village. Son sol sportif en bois offre une atmosphère chaleureuse lors des événements communaux, et le restaurant scolaire, doté d’une cuisine de régénération, se transforme aisément en buvette. À l’étage, le dojo et ses vestiaires complètent l’offre et renforcent la dimension intergénérationnelle du site. Enfin, le préau participe à cette ouverture. Prolongé par les gradins menant à la salle, il devient un espace public à part entière et introduit une échelle civique au cœur du site.

Au-delà de la réponse programmatique, l’ensemble compose un lieu partagé pour les élèves et les habitants des villages voisins. Par ses choix constructifs, son rapport au paysage et la générosité de ses espaces, l’école de Compesières affirme une vision : celle d’un bâtiment public qui n’est pas seulement un outil fonctionnel, mais un cadre de vie ouvert, durable et fédérateur. L’ouverture prévue à la prochaine rentrée 2026 marquera l’aboutissement d’un projet qui, à l’image de la commune, met l’accent sur la cohésion, la transmission et la qualité du quotidien.

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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© stratus © stratus

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ÉCOLE DE COMPESIÈRES, À BARDONNEX

INGÉNIEURS - CONSEILS EN TECHNIQUES DU BÂTIMENT, ÉNERGIE ET DURABILITÉ weinmann-energies.ch - 021 886 20 20 ECHALLENS

GENÈVE

NEUCHÂTEL

200

SYNAXIS SA CHEMIN RENOU 2 · 1005 LAUSANNE +41 21 617 01 75 · LAUSANNE@SYNAXIS.CH

LAUS ANNE ZÜRICH ALTDORF

61

SOLUBOIS GmbH EUROPAPLATZ 1A · 3008 BERN +41 31 300 40 00 · BERN@SOLUBOIS.CH

BERN ZÜRICH WINTERTH UR

© Drone GVA

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

© Drone GVA

© Drone GVA

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS MANDATAIRES Architecte Ferrari Architectes Lausanne SA Ingénieur civil Synaxis SA Ingénieur bois Solubois GmbH Ingénieur CVS Weinmann Energies SA Ingénieur électricité srg | engineering Ingénieurs-Conseils Scherler SA CICÉ Sàrl Ingénieur acoustique AER - ACOUSTICIENS EXPERTS

SER Perreten & Milleret SA

Bois JPF Ducret SA

CVC Equans Switzerland AG

Géomètre Haller Wasser + Partner SA

Échafaudages Echami Echafaudages SA

Sanitaire Martin Sanitaires SA

Ingénieur mobilité RGR SA

Façades, Fenêtres Sottas SA

Ascenseurs Schindler SA

Expert AEAI Fire Safety & Engineering SA

Couverture, Ferblanterie Phida

Plâtrerie-Peinture Pelichet Posse SA

Architecte paysagiste Verzone Woods Architectes Sàrl

Étanchéité, Isolation enterrée Geneux Dancet SA

Cuisine Ginox SA

ENTREPRISES Terrassement Piasio SA

Stores Schenker Stores SA

Installations sportives Alder + Eisenhut AG

Installation électrique Sedelec SA

Paysagiste Jacquet SA

Maçonnerie Marti Construction SA TERRABLOC SA

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ÉCOLE DE COMPESIÈRES, À BARDONNEX

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AJUSTER, RECOMPOSER, CONSTRUIRE

Né dans un PLQ bouleversé par la sauvegarde inattendue d’une villa, le projet Ihly-Crédo réinvente sa volumétrie pour préserver les droits à bâtir. Entre contraintes patrimoniales, qualité architecturale et mixité des programmes, l’immeuble propose une réponse compacte et élégante. texte : Salomé Houllier Binder photos : Valentine Blaimont

Dans un ancien quartier de villas de la commune de Lancy, progressivement transformé par une série de petits PLQ, le projet Ihly-Crédo occupe une parcelle où deux immeubles étaient initialement prévus. Le premier a été construit il y a plusieurs années ; le second, confié aux architectes Favre + Guth et réalisé en entreprise générale par Pillet SA, a dû être entièrement réétudié. En cause : la maison existante sur le terrain, promise à la démolition, a entre-temps été mise sous protection. Cette décision a rendu le PLQ impraticable tel qu’adopté en 2009,

Cette nouvelle donne a conduit à une recomposition complète du volume afin de préserver autant que possible le potentiel constructible. Plus ramassé au sol, le bâtiment a dû gagner en hauteur – passant de R+5 à R+6+attique – et se caler au plus près des limites permises autour de la villa protégée. Ce travail d’ajustement a servi de point d’ancrage pour redéfinir une volumétrie cohérente, en accord avec l’échelle du quartier.

Le projet devient ainsi l’exemple d’un phénomène désormais courant : la valeur accrue accordée au patrimoine bâti, qui

entraînant une perte de droits à bâtir.

impose des processus de projet plus sensibles et plus adaptatifs.

Il souligne également les limites de la parcellisation des PLQ : la multiplication de périmètres indépendants complique la cohérence d’ensemble et limite les possibilités d’optimisation à l’échelle du quartier.

COMPOSER AVEC LE PATRIMOINE L’évolution de ce projet témoigne d’une transformation marquante des pratiques d’aménagement, étroitement liée à la manière dont la protection du patrimoine moderne est aujourd’hui envisagée.

Alors que les premières mesures de classement se concentraient principalement sur les grands monuments historiques, elles se sont progressivement élargies à des bâtiments plus modestes, symboles typiques de la campagne genevoise du siècle dernier.

Alors que le PLQ prévoyait à l’origine la disparition de cette villa datant de 1913, sa mise sous protection est venue reconfigurer les conditions du développement. Il ne s’agissait plus d’effacer l’existant pour construire, mais de composer avec lui.

COMPACT, MIXTE ET LUMINEUX La nouvelle volumétrie a conduit à un bâtiment dense et rationnel, d’environ 19 m de profondeur. Cette organisation permet de dégager pleinement les façades pour les espaces de vie, tandis que les noyaux de services et les locaux techniques sont regroupés au centre, garantissant une distribution claire et efficace.

Le bâtiment se divise verticalement en deux ensembles distincts, correspondant aux deux maîtres d’ouvrage : la

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

121

coopérative d’un côté, la PPE de l’autre. Cette répartition se lit dès le rez-de-chaussée, où deux entrées indépendantes – chacune dotée de sa propre cage d’escalier, de locaux vélos et de caves (ainsi que d’une salle polyvalente pour la coopérative) – structurent l’organisation interne. Les deux halls se distinguent par leur ampleur et leur mise en scène lumineuse : largement ouverts sur l’extérieur, ils bénéficient d’espaces couverts généreux, qui prolongent les seuils et accompagnent l’arrivée naturelle de la lumière dans les volumes intérieurs.

Aux étages, la partie de la coopérative déploie deux

AFFIRMER SON IDENTITÉ PAR L’ENVELOPPE La façade est l’un des points forts du projet. Souhaitant se démarquer du langage courant du quartier – crépis lisses et volumes bétonnés – les architectes ont opté pour une façade ventilée en céramique de couleur terracotta, montée sur une structure en béton. Des bandeaux horizontaux en béton préfabriqué rythment l’ensemble, tandis que la palette chromatique oscille entre l’ocre, le noir et le beige.

Ce choix esthétique apporte matière et profondeur, en rupture avec la neutralité habituelle du crépi. Il établit aussi un

appartements de 4 pièces par étage, et un logement en attique.

Dans la PPE, ce sont trois appartements de 4 à 5 pièces par niveau, avec deux appartements au niveau de l’attique. Au total, l’immeuble réunit 13 logements en coopérative et 20 logements en PPE. Les pièces de vie sont majoritairement placées en angle – à l’exception du logement central traversant – afin d’offrir une double orientation et un ensoleillement évolutif au fil de la journée. Chaque appartement s’ouvre sur une loggia, située soit à l’angle, soit au centre de la façade. Enfin, un parking souterrain assure une liaison discrète entre l’immeuble et le premier bâtiment du PLQ, garantissant la continuité des usages tout en préservant un large espace en pleine terre, propice à la plantation d’arbres de grand développement.

lien subtil avec les maisons historiques de Lancy, en évoquant, par la teinte et les nervures, un vocabulaire proche des toitures en tuiles. Les menuiseries, métalliques à l’extérieur et en bois à l’intérieur, renforcent l’image qualitative du bâtiment. Côté villa protégée, des vitrages opaques garantissent une relation respectueuse entre les deux édifices.

La réalisation d’une façade aussi soignée dans un plan financier contrôlé témoigne de la volonté de proposer une alternative qualitative dans la production de logements. Associée à un équipement énergétique performant – label Minergie, pompe à chaleur géothermique et panneaux photovoltaïques en toiture –, cette enveloppe confère à Ihly-Crédo une identité claire, capable de concilier contraintes patrimoniales, densification urbaine et expression architecturale contemporaine.

122

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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PILLET SA

Avec Ihly-Crédo, Pillet SA signe une réalisation emblématique de son approche Total Service Contractor, où un seul interlocuteur pilote l’ensemble du processus : développement, planification, ingénierie spécialisée, géotechnique, CVC, environnement, sécurité incendie et direction de travaux. Pillet Développement SA a assuré la structuration du programme, la coordination des études et l’autorisation de construire, garantissant un projet techniquement aligné et administrativement robuste.

La direction de travaux a poursuivi avec les appels d’offres, la consolidation des coûts et l’anticipation des délais. Sur le chantier, les pôles techniques ont mené les travaux spéciaux, l’ajustement du champ de sondes géothermiques pour maintenir le standard HPE, le génie civil et l’enveloppe en façade ventilée.

Livré en 2025, le projet démontre la force d’un TSC : une cohérence totale, du premier trait de crayon à la remise des clés.

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS Maître d’ouvrage Privé

Paysagiste Boccard Parcs et Jardins SA

Menuiseries extérieures G. Baumgartner AG

Ascenseurs Ascenseurs Schindler SA

MANDATAIRES Architecte Favre+ Guth Architectes SA

Thermicien Perenzia Ingénieurs Sàrl

Étanchéité Genolet Toiture Concept SA

Serrurerie AAV Contractor SA

Ingénieur mobilité Citec Ingénieurs-Conseils SA

Isolation périphérique, Plâtrerie Diteco SA

Portes intérieures Alpina Bois SA

Entreprise générale Pillet SA

Ingénieur CV Thermex SA

Ingénieur civil Pillet SA Géomètre Haller Wasser + Partner SA Géotechnicien Pillet Géotechnique SA Ingénieur sanitaire NL Sanitaire Sàrl Ingénieur électricien Electric & IT SA Ingénieur feu Haldi Marc ArchiSecu

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ENTREPRISES Démolition, Travaux spéciaux, Terrassement Orllati SA Échafaudages Echami Échafaudages SA Maçonnerie Construction Perret SA Façades ventilées Facetec SA

Protections solaires Lamelcolor SA Électricité Electric & IT SA Chauffage, Ventilation Thermex SA Forages géothermie Orllati Géothermie SA Agencement de cuisine Tek Cuisines SA Sanitaire NL Sanitaire Sàrl

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

Chapes Balzan + Immer SA Carrelage Lanoir SA Parquet MS Services SA Faux-plafonds R. Mazzoli SA Aménagements extérieurs Leonelli et Fils

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE ILHY-CRÉDO, À LANCY

Construction Perret SA

Réalisation Les Celliers – Satigny

Entreprise générale et totale Bâtiment - Génie civil Rénovation énergétique Transformation - Carbonatation Gypserie - Peinture

Performeur Guillaume Larrazabal

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Habiter un parc vivant En conjuguant biodiversité, densification douce et architecture domestique, le Parc des Crêts inaugure une nouvelle manière d’habiter la périphérie genevoise. Un quartier pensé comme un paysage, où la nature structure les formes bâties et les usages.

texte : Salomé Houllier Binder photos : Didier Jordan

À Troinex, le Parc des Crêts est un vaste ensemble résidentiel de près de neuf hectares. Mandaté par 3N Investissements SA, le bureau Cerutti Architectes a dirigé ce développement d’envergure, réunissant 372 logements : 40 villas contiguës et jumelles, 12 îlots d’habitations groupées totalisant 267 appartements en PPE, ainsi qu’une résidence pour seniors de 65 logements. Au total, près de 1000 habitants ont rejoint ce nouveau morceau de ville.

Issu d’un processus de dix ans mêlant études, concertation et pilotage technique, le projet relevait plusieurs défis : créer un quartier dense mais à échelle domestique, inscrire l’architecture

centre – implantés dans un vaste espace ouvert.

La hiérarchie des espaces constitue l’un des ressorts majeurs du projet. Chaque îlot rassemble quatre bâtiments reliés par des coursives extérieures et structurés autour d’un patio thématique, qui prolonge le parc à l’intérieur du bâti. Les façades cadrent des perspectives sur les milieux naturels environnants, renforçant l’impression d’un quartier sans rupture entre architecture et paysage. Ici, l’îlot vit dans le parc et le parc pénètre l’îlot.

Avec 79 % de surface non bâtie et 54 % de pleine terre, le site affiche des proportions rares dans un développement de cette ampleur. Les paysagistes Boccard Parcs et Jardins,

dans un paysage préservé, garantir une haute performance énergétique et démontrer qu’une nouvelle urbanité peut émerger des principes de biodiversité et de durabilité. Inspiré par la démarche One Planet Living et certifié SEED, le Parc des Crêts place la qualité environnementale au cœur de ses choix urbanistiques, architecturaux et paysagers.

en collaboration avec Ecotec Environnement, ont conçu une mosaïque d’écosystèmes : prairies extensives, zones humides et roselières, vergers, boisements légers, clairières, microhabitats et zones refuges non accessibles. Ces milieux variés ne constituent pas un simple décor : ils forment l’armature écologique du quartier et lui offrent une identité rythmée par les saisons.

UN URBANISME TISSÉ PAR LE PAYSAGE Entre ville et campagne, le Parc des Crêts se déploie comme un parc habité, où le paysage structure la forme urbaine. Dès 2014, les urbanistes de l’agence LMLV imaginent une organisation fondée sur la continuité végétale, la perméabilité des sols et la mise en valeur des vues lointaines sur le Salève et le Jura.

Le résultat : un système d’îlots bas – R+1 en périphérie, R+2 au

UNE ARCHITECTURE DOMESTIQUE ET DIVERSIFIÉE Implanté dans un tissu de villas, le projet explore une densité maîtrisée qui respecte l’échelle du voisinage. Les bâtiments sont compacts et mesurés. Les façades minérales – en teintes claires, avec un travail subtil de bandeaux horizontaux et de percements réguliers – instaurent une unité d’ensemble tout en permettant à

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

127

chaque îlot d’affirmer une expression singulière. Les variations de proportions, de loggias, de retraits et d’angles créent une architecture cohérente mais jamais répétitive.

La diversité typologique renforce l’appropriation du quartier : villas pour les familles, logements PPE allant du 2 au 7 pièces, appartements offrant une double, voire triple orientation. Les terrasses, balcons et loggias prolongent les pièces de vie vers le paysage. Dans la résidence seniors, une typologie en îlot à cour procure un environnement protégé, lumineux et lisible, structuré par des dégagements visuels qui facilitent l’orientation et encouragent la mobilité.

Le soin technique accompagne cette volonté de confort durable : label THPE pour l’ensemble des bâtiments, toitures végétalisées couvrant plus de 30 % des surfaces, contracting énergétique combinant centrale à pellets et photovoltaïque, ventilation simple flux avec récupération de chaleur. L’ensemble vise une autonomie énergétique quasi complète, inscrivant le quartier dans une logique de sobriété et de pérennité constructive.

UN QUARTIER VIVANT La force du Parc des Crêts réside sans doute dans sa capacité à articuler nature, usages et sociabilité. Entièrement pensé pour la mobilité douce, le quartier est dépourvu de circulation motorisée en surface : l’accès se fait par un vaste parking souterrain de 665 places, complété par 55 places visiteurs. Les cheminements

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serpentent entre aires de jeux, potagers, clairières, places publiques, espaces sportifs et zones écologiques. La gestion différenciée des sols, les abris pour la faune, les éclairages maîtrisés de nuit et la richesse des milieux naturels font du site un refuge aussi bien pour les habitants que pour les espèces.

Le projet répond à une ambition claire : faire perdurer l’origine naturelle du site tout en offrant la sensation d’habiter un parc.

Les espaces communs – une maison de quartier, douze salles communes, divers locaux mutualisés – participent également de cette architecture de la vie quotidienne. Implantés au cœur des îlots, ces lieux deviennent des prolongements naturels des logements et favorisent les rencontres. La vie communautaire, elle aussi, a été préparée et accompagnée dès la conception.

Ateliers avec les habitants, séances publiques, coordination avec les régies, gestion unifiée de la parcelle : l’activation du quartier s’est faite progressivement, facilitant l’installation des premiers résidents et soutenant l’émergence d’un véritable esprit de voisinage.

Aujourd’hui, le Parc des Crêts apparaît comme un exemple abouti de densification maîtrisée : un quartier poreux, technique mais sensible, à la fois urbain et paysager. Lauréat du Prix de l’immobilier romand 2025, il démontre qu’un projet d’envergure peut devenir un écosystème vivant, et qu’en faisant du paysage un cadre de vie plutôt qu’un arrière-plan, l’architecture retrouve sa capacité à relier l’humain à son environnement.

CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

matérialisation / variation des façades

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

129

CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU PARC DES CRÊTS, À TROINEX

La résidence sénior garantir un cadre de vie ergonomique et ouvert sur le quartier, favorisant la mixité intergénérationnelle.

PROJETS CONSTRUCTION & BÂTIMENT

131

CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU PARC DES CRÊTS, À TROINEX

LE PARC DES CRÊTS, TROINEX RÉALISATION DU GROS ŒUVRE PAR LE CONSORTIUM IMM induni.ch │ maulini.ch │ mathez-sa.ch

Longueur: 6058 mm CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU PARC DES CRÊTS, À TROINEX

Longueur: 6058 mm Largeur: 2438 mm Largeur: 2438 mm Hauteur: 3050 mm Hauteur: 3050 mm

Toit: Laine minérale 200 mm WLG 035 Toit: 200 mm200 WLG 035 Parois:Laine minérale Laine minérale mm WLG 035 SALLE D’EXPOSITION TROINEX Parois: Plancher: Laine minérale 200 mm WLG 035 Laine minérale 200 mm WLG 035 Plancher:Surface: Laine minérale mm WLG 035 233 m2200 16 module en acier Surface: 233 m2

SALLE D’EXPOSITION TROINEX 16 module en acier

mm Store : A jalousieLongueur: électrique6058 Largeur: 2438 mm Store : DoubleA toit jalousie électrique : Structure de toit inférieure Hauteur: 3050 mm en acier, Double toit : Structureavec de toit inférieure acier, couverture en en tôle, Toit: Laine minérale 200 mm WLG 035 isolation en en laine minérale 100200mm. avec couverture tôle, Parois: Laine minérale mm WLG 035

Longueur: Largeur: Hauteur:

6058 mm 2438 mm 3050 mm

Toit: Parois: Plancher: Surface:

Laine minérale 200 mm WLG 035 Laine minérale 200 mm WLG 035 Laine minérale 200 mm WLG 035 233 m2

Store : Double toit :

A jalousie électrique Structure de toit inférieure en acier, avec couverture en tôle, isolation en laine minérale 100 mm.

Plancher: Laine minérale 200 mm WLG 035 isolation en laine minérale 100 mm.

Surface: 233 m2 La ventilation permanente du toit est obtenue par Store : A jalousie électrique des rails latéraux perforés.

Pente env.

2%. CouverLa ventilation permanente du toit est obtenue Double toit : Structurepar de toit inférieure en acier, La ventilation permanente du toit est obtenue par ture de toit avec tôle profilée galvanisée avec couverture en tôle, des rails latéraux perforés. Pente env. 2%. Couver- des rails latéraux perforés. Pente env. 2%. Couver-

ture de toit avec tôle profilée galvanisée SALLE D’EXPOSITION TROINEX

isolation en laine minérale 100 mm.

ture de toit avec tôle profilée galvanisée Date de construction : Juillet 2020permanente du toit est obtenue par La ventilation

Date de construction : Juillet 2020 16 module en acier Longueur: Largeur: Hauteur:

Boxplay SA

Route de Montheron 10

Toit: Parois: 1053 Cugy Plancher: Surface: Store : Double toit :

des rails latéraux perforés. Pente env. 2%. Couver-

Date de construction : Juillet 2020 ture de toit avec tôle profilée galvanisée

6058 mm 2438 mm 3050 mm

Date de construction : Juillet 2020

Laine minérale 200 mm WLG 035 Laine minérale 200 mm WLG 035 +41(0)21 653 17 200 60 mminfo@boxplaysa.ch Laine minérale WLG 035 233 m2 A jalousie électrique Structure de toit inférieure en acier, avec couverture en tôle, isolation en laine minérale 100 mm.

SALLE D’EXPOSITION TROINEX Boxplay SA

Boxplay SA

Boxplay SA

Route de Montheron 10

La ventilation permanente du toit est obtenue par des rails latéraux perforés. Pente env. 2%. Couverture de toit avec tôle profilée galvanisée

de construction : Juillet Route deDate Montheron 102020

Route de Montheron 10

1053 Cugy

+41(0)21 653 17 60

Boxplay SA Cugy Route de Montheron 10 653 1053 Cugy 1053 +41(0)21 17 60

16 module en acier 1053 Cugy +41(0)21 653 17 60

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+41(0)21 653 17 60 info@boxplaysa.ch info@boxplaysa.ch

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Longueur: Largeur: Hauteur:

6058 mm 2438 mm 3050 mm

Toit: Parois: Plancher: Surface:

Laine minérale 200 mm WLG 035 Laine minérale 200 mm WLG 035 Laine minérale 200 mm WLG 035 233 m2

Store : Double toit :

A jalousie électrique Structure de toit inférieure en acier, avec couverture en tôle, isolation en laine minérale 100 mm.

La ventilation permanente du toit est obtenue par des rails latéraux perforés. Pente env. 2%. Couverture de toit avec tôle profilée galvanisée Date de construction : Juillet 2020

Créateur depuis 1956 Boxplay de SAcuisines Route de Montheron 10

1053 Cugy

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TRAFITEC

Trafitec, actif depuis 1988 dans l’ingénierie des transports, a accompagné le développement du Parc des Crêts au sein d’un groupement pluridisciplinaire. L’enjeu était d’insérer un quartier d’environ 1’000 habitants dans un tissu villageois sensible, en démontrant la maîtrise des flux tous modes : accessibilité en voiture et en transports publics, circulations piétonnes et cyclables, ainsi qu’une stratégie de stationnement longuement négociée. L’entreprise a ensuite poursuivi son mandat jusqu’à la mise à l’enquête, l’appel d’offres, les plans d’exécution et le suivi du chantier pour les promoteurs et la Commune de Troinex.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJETS

Les îlots offrent des espaces protégés et singuliers au sein du quartier, et entrent en relation directe avec l’environnement paysager immédiat.

CES ENTREPRISES ONT PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU PARC DES CRÊTS, À TROINEX

Bureau d’ingénieurs transports et mobilité

Projet d’aménagement Etude d’impacts Etude de stationnement Etude des mobilités douces Etude de transports publics Gestion des chantiers

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L & L Déménagements S.A. Rue Liotard 10 CH - 1202 Genève +41 22 344 67 27 info@lldem.ch

Echami Echafaudages SA Chemin de Morglas 14 CH-1214 Vernier (GE)

T +41 22 341 00 67 info@echami.ch www.echami.ch

LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS Maître d’ouvrage 3N Investissements SA

Étude hydrogéologique De Cérenville Géotechnique SA

Stores à lamelles Lamelcolor SA

Portes de box, Séparation cave AAV Contractors SA

MANDATAIRES Architecte Cerutti architectes SA

Étude d’impact sur l’environnement CSD Ingénieurs SA

Brise-soleil motorisé Deco Extérieur Sàrl

Portes de garage EFAFLEX Swiss GmbH

Architecte paysagiste Boccard Parcs et Jardins SA

Concepteur parking Parking Management Services SA

Électricité El Top SA

Portes intérieures et armoires en bois Alpina Bois SA

Urbaniste Malnati Architectes Urbanistes Sàrl

Concept signalétique Bontron & Co SA

Ingénieur mobilité Trafitec Ingénieurs Conseils SA

Défrichage, Abattage ORLANDINI SA SITEL SA

Ventilation Aerotechnologies SA

Dispositifs intérieurs d’obscurcissement Lachenal SA

Démolitions, désamiantage Dos Santos Jorge et Cie

Sanitaires Consortium Martin Sanitaires SA - Troger SA

Cloisons mobiles Rosconi Systems AG

ENTREPRISES

Ingénieur civil Association Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA – ETEC SA Géologue, géotechnicien Karakas et Français SA Géomètre HKD Géomatique SA Ingénieur électricien Lami SA Ingénieur CVCR Amstein + Walthert Genève SA Enerlink Sàrl Ingénieur sanitaire Etec SA concept-design Patu Concept Sàrl Ingénieur acoustique Decibel Acoustique SA Ingénieur sécurité incendie Haldi Marc ArchiSecu

Études pédologiques et sondages Gren Biologie Appliquée Sàrl Expertises pollution et laboratoires Easy Amiante SA Scitec Research SA Wessling AG Intégrateur développement durable Guisan François Étude gestion déchets habitants futurs Agnes Giton Étude biologique et environnementale Ecotec Environnement SA

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Chauffage Bosson + Pillet SA

Installations de chantier – Cantonnements, Réfectoires, Cuisines Boxplay SA GPA Guardian Protection SA L&L Déménagements SA Promerka SA

Appareils sanitaires, Isolation conduites sanitaires Isoltesa SA

Terrassements Piasio SA

Sprinklers Sprintec – Protection Incendie SA

Échafaudages Echami Echafaudages SA Canalisations intérieures Piasio SA Béton et béton armé Consortium PARC DES CRÊTS : Induni & Cie SA - Maulini SA Mathez SA Éléments préfabriqués en béton Prelco SA

Ingénieur façades BCS SA

Lustrerie Luminat Éclairage Sàrl

Agencements de cuisine Gétaz-Miauton SA

Station de pompage Didier Steimer DS SA Extincteurs Alpina Woud SA Ascenseurs Ascenseurs Schindler SA Dispositif de levage Högg Liftsysteme SA

Façade métallique Serrurerie 2000 SA

Plâtrerie, Peinture Consortium GPI SA Caragnano & Cie SA - Perret SA

Éléments pré-confectionnés abris PC ABRIPROTECT SA

Portes coulissantes et rideaux coupe-feu Volpe Metal SA

Fenêtres en bois et métal G.Baumgartner AG K-FENETRES SA

Serrurerie courante, Vitrage EI60 parking Serrurerie 2000 SA

Éléments de fermeture en verre, Portes extérieures bois-métal Verde Construction SA

Boîtes à colis eHall SA Ernst Schweizer AG

Étanchéité souple PHIDA Etanchéité (GE) SA Étanchéités spéciales, jointoyages Isotech SA

Systèmes de verrouillage Digital Parking SA Jean Musina SA

Chapes G. Cacciamano SA Sols sans joint, Marquage IVS (SIZE) SA Carrelages et faïences Consortium Jean Lanoir SA & Bagattini SA Parquets HKM SA Papiers peints Lachenal SA Nettoyage du bâtiment Cleaning Services SA Kristal Services Sàrl Messerli Service SA Nettoyage canalisations Amoudruz SA Liaudet Pial SA Installations de stockage SERBECO SA Bennes et tris Jaquier Services SA Jardinage Boccard Parcs et Jardins SA Cabanons de jardin Dasta Charpente SA Gestion de parking

Digital Parking SA

Garde-corps vitrés Ramelet Fils SA

Routes

Signalétique, logos Remarq SA

Adoucisseurs

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Active dans deux domaines, pest control et gestion des volatiles, la société intervient aussi bien dans les bâtiments

des cours réguliers pour rester à jour sur les nouveaux insectes, les méthodes de traitement ou les exigences de sécurité.

Chaque employé est capable d’intervenir sur différents types de missions, ce qui renforce la réactivité et la cohésion de l’équipe. Cette approche humaine et de proximité se traduit par une expertise solide et un service particulièrement fiable.

L’entreprise propose des devis et des expertises gratuites et

historiques que sur des projets d’envergure comme l’Hôtel des Postes à Lausanne ou le chantier d’une nouvelle usine horlogère à Bulle. Sa force : une réactivité élevée et une capacité rare à gérer autant les urgences que les installations complexes, tout en garantissant des dispositifs discrets et non invasifs pour les bâtiments.

Renon désinfection est également l’inventeur de BirdsProtect, un système breveté qui empêche les oiseaux d’entrer dans les caissons de stores. Fabriquée sur mesure dans ses ateliers, cette solution adaptable à tous les modèles connaît un succès croissant, avec près de 1000 installations réalisées cette année. Au cœur de cette réussite : un engagement fort envers les collaborateurs. L’entreprise forme elle-même ses techniciens, qui suivent notamment les certifications OFSP et

assure aussi une large part de maintenance préventive pour les gérances, les restaurants et les institutions. Face à l’évolution des environnements urbains et à la progression de nuisibles, tels que les punaises de lit, les guêpes ou le frelon asiatique, les techniciens privilégient les solutions les plus sûres : insecticides faiblement dosés, vapeur sèche ou techniques alternatives selon la nature du bâtiment.

Déjà implantée à Fribourg et bientôt à Neuchâtel, en 2026, Renon désinfection poursuit son développement tout en cultivant une approche de proximité, de polyvalence et de qualité, pour offrir des solutions rapides, durables et respectueuses des bâtiments comme de leurs occupants.

138

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↑ Un tangram à la lumière du jour pour un effet bluffant. ← Le nouveau pavillon de liaison de l’école Kreuzgut, à Schaffhouse, aux formes hautes en couleur.

UN « TANGRAM » INONDÉ DE LUMIÈRE : QUAND LES TRIANGLES RACONTENT DES HISTOIRES Pythagore a jadis reconnu la beauté mathématique du triangle.

Ici, dans l’école Kreuzgut à Schaffhouse, sa sagesse devient un poème de lumière.

Dans l’ancien casse-tête chinois « tangram », des images aux formes infinies sont créées à partir de différentes tailles de triangles. L’art réside dans l’organisation exacte de ce qui semble simple. Telle est la philosophie qui est appliquée au

OSER L’INCONNU La toiture polygonale du pavillon de liaison en bois nécessitait une solution triangulaire pour laisser passer la lumière du jour, hors des sentiers battus. Pour ce faire, Cupolux AG a mis au point une solution spéciale. Les lanterneaux en verre de forme triangulaire ont été conçus, dessinés, produits et montés sur mesure pour les ouvertures prévues. Huit des vingt triangles ont

sein de l’école Kreuzgut à Schaffhouse : le triangle, la forme la plus élémentaire de toutes les figures, crée un jeu de lumière qui inspire chaque jour.

également été assemblés pour former chacun quatre éléments doubles, rendant la fabrication des cadres particulièrement difficile. Pour que les vitres puissent être placées le plus près possible les unes des autres, des cadres trapézoïdaux ont été fabriqués sur mesure et équipés d’une barre d’assemblage. Le cadre en acier inoxydable, sans joint, recouvre à la perfection les 20 chefs-d’œuvre. Chaque élément en verre feuilleté de sécurité a été doté d’un film coloré et a fait l’objet d’une fabrication spéciale. Forte de son expertise, Cupolux a prêté main-forte au maître d’ouvrage. Elle l’a aidé, dès la phase de développement, avec des analyses de faisabilité et des visualisations 3D, jusqu’à la livraison et au montage clés en main de la solution pour la lumière du jour sur site, en passant par la production des différents éléments. cupolux.ch

QUAND L’ANCIEN ET LE NOUVEAU S’UNISSENT Entre l’ancien bâtiment construit en 1954 et le nouvel édifice achevé en 2025, un pavillon baigné de lumière relie plus que des espaces, il relie des époques. En dessous, 20 triangles colorés en orange, bleu clair, rose, violet et vert brillent comme des pierres précieuses dans une perspective de toits. Les élèves traversent ce passage tous les jours. Mais ils ne font pas que passer, ils vivent une expérience. Sous un arc-en-ciel de verre, ils cheminent sur le fil du temps. Un parc d’attractions paisible, placé sous le signe de la lumière du jour et de la couleur.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

ENTREPRISES

BIM UN LEVIER STRATÉGIQUE POUR LE BÂTIMENT Le Building Information Modeling (BIM) s’impose comme un outil clé de la transformation numérique dans le secteur de la construction.

Plus qu’un modèle 3D, le BIM constitue une véritable base de données vivante, fédérant l’ensemble des acteurs autour d’une vision commune.

Résultat : efficacité accrue, réduction des coûts, meilleure coordination. Pourtant, son adoption demeure inégale, freinée par des pratiques traditionnelles et une sous-estimation de son potentiel.

Sans BIM, les projets sont exposés à des erreurs détectées trop tard, des surcoûts, des pertes d’informations et des conflits de coordination, entraînant retards et dérives budgétaires.

Les champs d’action sont : → Définir une charte BIM dès le lancement pour structurer les données et garantir leur pérennité. → Renforcer la maîtrise d’ouvrage avec l’appui d’un BIM manager et d’un coordinateur BIM pour fluidifier la collaboration. → Exploiter la détection de clashs, le suivi des versions et la réalité augmentée pour anticiper les erreurs et améliorer la qualité du projet.

SMART CITY BIM Intégré à une stratégie de digitalisation globale, le BIM devient un accélérateur de performance et de durabilité. Étendu à l’échelle urbaine, le Smart City BIM permet de modéliser et d’optimiser les infrastructures connectées, renforçant la collaboration entre acteurs et la gestion durable du territoire. MM / betelec.ch

INGÉNIEURS-CONSEILS SPÉCIALISÉS EN ÉLECTRICITÉ

NSIU I-N ESR SÉITSELC PLÉP ITN ASC ITN STTN ÉR LN ETÉEC ICTÉIRITTIÉC IIN ÉÉN GIIN U G R ÉREN SISU G R ÉC EC SU G O R ÉN C EN SU G O R ÉEC NN SIU G LIRLSI-N IN SR ÉSEC NG N S-IU G SC I-ÉIP N SR ÉEC N SO LSÉC ÉEC N IIU N SIA U SO LISEC -R SREC ISLIÉA SISU SO LS-SR C É-ÉLC P SREC SSIÉA SO I-SO LSC EÉ-EC LP SN N SN IO ÉA SISO LSC EÉN SA EN SILILÉA SSILLSELESC EÉESLIÉP SC EN SIILLÉA SÉILSIÉA SEC TC SC EPC EÉN R LÉIPIC TÉÉELC EÉR LÉLIIC SISLEA SC TÉLEÉCEÉR LÉIIC TÉÉREEÉR ÉSIIN CT N SLIC T ÉICT ÉILCTLITEC TÉER NI--IN GN ÉI-IN ISSEI-IN O SÉA IN P ÉEC C ILÉEÉP SC C ÉLIC NG GIN N IÉEEN UIIN O NN EU IO ISO SLN P GÉN ÉG CIP N ELLIP U SN TSEÉSR RSCN ÉSTILÉA C A SSILSC EÉIEETN ÉR CRICTTIC RICÉITITÉÉ É N E R G I E S & P R O T E C T I O N I N C E N D I E É N E R G I E S & P R O T E C T I O N I N C E N D I E ÉÉN E É R N G E É I R N E G S E É I R N & E G S E É P I R N & E R G S E O É P I R N & E R T G S E O É P I R C N & E R T G T S E O É P I R C O N & E R T G T S E N O É P I R C O N & E R T I G T S N E O P I R C O & C E R T I G T S N E O P I N C O & C E R T I T S D N E O P I N C I O & C E T R I T D N E O P I N C I O C E R T I T D N E O I N C I O C E T I T D N E I N C I O C E I T D N E I N I O C E I D N E N I C E I D N E N I C E D E N I E D I E ST&IOÉPN RO TSIDO E N INCENDIE N EIN RTG &IENPRINOCTEEN CD TIO NERGIES &ÉN PERROGTIEEC CEEICEN

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POUR UN AIR PLUS PUR Des gaines en tôle fabriquées sur mesure sont le plus souvent utilisées pour amener l’air aux pompes à chaleur intérieures.

Pourquoi ? Et comment cela fonctionne-t-il ?

Les pompes à chaleur intérieures ont besoin d’une infrastructure parfaitement planifiée. « Chaque heure, un seul système aspire plusieurs milliers de mètres cubes d’air, en extrait une partie de sa chaleur et le rejette vers l’extérieur.

Ces quantités sont énormes, c’est pourquoi une bonne ventilation est indispensable », explique Thomas Stöckli, conseiller commercial chez ELCO. Dans le meilleur des cas, des soupiraux, portes et fenêtres sont disponibles et peuvent être utilisés pour aspirer et rejeter l’air. Si ce n’est pas le cas, de nouvelles gaines doivent être installées ou des ouvertures

Les gaines permettent par ailleurs de s’adapter au millimètre près à chaque situation et offrent de meilleures possibilités d’insonorisation.

Pour que les dimensions des gaines d’aération conviennent parfaitement, Thomas Stöckli réalise tout d’abord un schéma précis lors de sa visite sur le chantier. Il y indique également la hauteur de la pièce, l’emplacement et les dimensions des portes et fenêtres, ainsi que la position de la pompe à chaleur.

Toutes ces informations lui permettent finalement d’établir une offre de prix ferme. Une fois la commande passée, c’est une seconde équipe de TECH AG qui prend la relève dans la cave.

doivent être percées dans les murs existants. Un système de ventilation est alors nécessaire. Des gaines en tôle ou des flexibles isolés amènent alors l’air de l’ouverture d’aspiration à la pompe à chaleur, puis de nouveau à l’ouverture d’évacuation.

Les gaines descendent le plus souvent du plafond, mais peuvent également être montées sur des supports. Les éléments de gaine requis sont découpés dans de grandes tôles au moyen d’un système de découpe laser. Les pièces sont ensuite ébavurées, cintrées et assemblées. Thomas Stöckli vend 20 à 30 installations par an. Aucune de celles-ci n’a jamais posé de problème à l’utilisation. Selon lui, seul le nettoyage ne doit pas être négligé : « Les feuilles doivent de temps en temps être balayées ou l’espace devant les bouches d’aspiration doit être nettoyé. Si ce n’est pas le cas, la quantité de saleté sur la grille est trop importante et cela peut se ressentir sur les performances. C’est pourquoi nous recommandons à nos clients de faire réaliser un entretien par ELCO chaque année.

L’entreprise se charge alors également du nettoyage. » elco.ch

PRÉCISES ET SILENCIEUSES Lara Thöni est directrice technique chez TECH AG, une société d’Herzogenbuchsee (BE), spécialisée dans la fabrication de conduits d’aération. Selon elle, l’utilisation de gaines est choisie pour près de huit installations de pompes à chaleur sur dix. Même si les flexibles sont meilleur marché, les gaines ont bien d’autres atouts : « leur section rectangulaire s’adapte idéalement aux ouvertures rectangulaires des pompes à chaleur. Les bruits d’écoulement sont également réduits. »

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

UNE MISE EN ŒUVRE PRÉCISE

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AQUA PRO LE RENDEZ-VOUS DE RÉFÉRENCE POUR LES PROFESSIONNELS DU CYCLE GLOBAL DE L’EAU Du 4 au 6 février 2026, Espace Gruyère, à Bulle, accueillera Aqua Pro, le salon suisse des professionnels du cycle global de l’eau. Aqua Pro est le salon B2B dédié exclusivement aux secteurs du cycle global de l’eau, en Suisse. Ce rendez-

« L’eau au féminin : technicité, passion et engagement » est en préparation et aura lieu le jeudi 5 février entre 11h et 12h30 (conférences ouvertes à tous, sur inscription uniquement). À chaque édition, Aqua Pro propose un cycle de conférences

vous majeur mobilise durant trois jours tous les acteurs institutionnels et privés concernés.

Avec près de 120 exposants et 5200 visiteurs professionnels qualifiés attendus, la 13e édition d’Aqua Pro est l’occasion idéale pour développer son réseau d’affaires et valoriser son expertise dans ces domaines ciblés.

Lors de cette édition, les femmes dans les métiers techniques de l’eau seront à l’honneur. Cette démarche vise à mettre en lumière leurs compétences et leur contribution cruciale dans un milieu professionnel où la représentation féminine est encore trop faible. Cette présence serait une source d’inspiration pour de nombreuses jeunes femmes qui pourraient se reconnaître dans leur parcours, s’en inspirer et ainsi s’engager dans des carrières techniques liées au secteur de l’eau. Un cycle de conférences

destiné aux professionnels, aux représentants communaux et au grand public. Ces conférences couvrent des thèmes variés liés à l’innovation et aux enjeux des secteurs de l’eau.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

SALON

Plus d’informations : aqua-pro.ch/visiteurs/conferences

DISTINCTION AQUA PRO Comme à chaque édition, Aqua Pro attribuera une distinction visant à valoriser un procédé inédit et original proposé par une entreprise exposante, en relation aux secteurs représentés dans le salon. Les dossiers, répondant aux conditions requises, seront présentés. Ceux-ci seront examinés par un jury d’experts neutres et qualifiés, emmené par le président d’organisation du salon, Philippe Perritaz. L’entreprise lauréate sera révélée avant l’ouverture du salon. aqua-pro.ch

LE NOUVEAU RENDEZ-VOUS ROMAND DE L’IMMOBILIER En 2026, Espace Gruyère à Bulle accueillera pour la première fois immo-connect, un tout nouveau salon entièrement dédié aux métiers, aux solutions et aux enjeux de l’immobilier.

Pensé comme une plateforme mixte réunissant

Au cœur du salon, un important cycle de conférences réunira spécialistes et décideurs autour de thématiques d’actualité : transition énergétique, habitat de demain, financement responsable, optimisation du patrimoine ou encore évolutions

professionnels et particuliers, l’événement rassemblera durant trois jours l’ensemble de l’écosystème : agences, promoteurs, investisseurs, architectes, bureaux techniques, fournisseurs de services, ainsi que les collectivités publiques. Cette diversité d’acteurs doit permettre de créer un véritable carrefour d’idées et d’opportunités pour toute la branche.

Le salon immo-connect ambitionne de devenir le point de convergence romand pour toutes les questions liées au développement immobilier, à la construction, à la rénovation durable et à la gestion du parc bâti. Avec un large panel d’exposants, le salon permettra aux visiteurs de découvrir les tendances qui redessinent le marché : innovations technologiques, outils digitaux, solutions énergétiques, nouveaux modèles de mobilité ou encore approches intégrées du bâtiment.

légales. Ces rencontres offriront un espace d’échanges privilégié pour mieux comprendre les mutations en cours et anticiper les défis auxquels seront confrontés les professionnels dans les années à venir. Une journée sera dédiée aux communes romandes avec des sujets spécifiques qui les concernent. Des informations détaillées seront publiées sur le site en janvier.

En se concentrant sur la mise en réseau, la transmission de connaissances et la valorisation des initiatives exemplaires, immo-connect entend s’imposer comme le rendez-vous incontournable des professionnels de l’immobilier en Suisse romande. Cette première édition s’annonce riche en contenus, en contacts qualifiés et en perspectives concrètes pour tous les acteurs du territoire. SHB / espace-gruyere.ch/immo-connect

SALON CONSTRUCTION & BÂTIMENT

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AGENDA

Estelle Daval

EXPOSITIONS :

SALON : BÂLE

SWISSBAU

WINTERTHOUR

THE COLOURS OF ARCHITECTURE

BÂLE

WOHNEN FÜRS WOHNEN : LES COOPÉRATIVES D’HABITATION SUISSES COMME LABORATOIRE DE COEXISTENCE Bâle fut un centre pionnier du logement coopératif en Suisse, avec des projets majeurs, comme le Freidorf et les lotissements de Bernoulli. Plus tard, des ensembles tels qu’Entenweid et Vogelbach ont apporté des innovations sociales et architecturales.

L’exposition retrace cette histoire régionale et montre comment les modèles coopératifs répondent aujourd’hui aux défis du logement, comme à Erlenmatt Ost, Lysbüchel Süd ou Westfeld, et d’autres projets venus de toute la Suisse.

Consacrée au rôle des couleurs dans l’architecture, cette exposition présente une sélection d’objets, de photographies et d’archives issus du Domaine de Boisbuchet, centre international de recherche en design.

Le parcours retrace l’usage des teintes, des pigments préhistoriques aux concepts modernistes de Le Corbusier et Alvar Aalto, jusqu’aux projets contemporains. Environ 45 pièces, plus de 90 clichés et des prêts d’institutions régionales et internationales illustrent la manière dont la couleur façonne l’identité des bâtiments et reflète les évolutions culturelles et sociales.

GEWERBEMUSEUM gewerbemuseum.ch Jusqu’au 15 mars 2026

S AM sam-basel.org Jusqu’au 19 avril 2026

PAYERNE

LOUIS BOSSET (1880-1950) : DU COMPAS À LA TRUELLE Né à Corcelles-près-Payerne, Louis Bosset a profondément marqué le patrimoine vaudois.

Architecte, archéologue cantonal et acteur politique, il fut l’artisan majeur de la restauration de l’Abbatiale de Payerne.

L’exposition qui lui est consacrée retrace son parcours à travers des archives, des plans et des photographies. Organisée en trois volets, elle révèle à la fois le restaurateur, le bâtisseur et l’homme. Un dispositif visuel avant/après permet enfin de comparer l’Abbatiale d’hier à celle d’aujourd’hui.

ABBATIALE DE PAYERNE abbatiale-payerne.ch Jusqu’au 21 février 2026

FOIRE DE BÂLE swissbau.ch Du 20 au 24 janvier 2026

CONGRÈS/ CONFÉRENCES : GENÈVE

XU TIANTIAN Figure phare de la scène internationale, l’architecte chinoise Xu Tiantian s’illustre par son engagement en faveur de la revitalisation des campagnes, où elle remet les savoir-faire locaux et ancestraux au centre des projets.

Lauréate du Global Award for Sustainable Architecture 2023, elle développe une « acupuncture architecturale » faite d’interventions légères, précises et respectueuses des paysages comme des communautés. Conférence en anglais suivie d’un apéritif.

FONDATION PAVILLON SICLI pavillonsicli.ch Jeudi 15 janvier 2026 à 18h30

ZURICH

CARTE BLANCHE XXI. VOGT LANDSCHAFTSARCHITEKTEN Avec « Exhibition Office », les architectes paysagistes VOGT transforment l’espace d’exposition de l’Architekturforum en un lieu de conception, de production et d’échange. Le concept réunit des éléments centraux de leur méthode de travail. Parmi eux, le cabinet de curiosités, qui rassemble des contenus liés à des thématiques transversales, comme la biologie, la géologie et la psychologie. Le mur des projets illustre l’évolution de l’agence sur vingt-cinq ans et présente des projets, des travaux de recherche et des expérimentations.

ARCHITEKTURFORUM ZÜRICH af-z.ch Jusqu’au 11 mars 2026

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La prochaine édition de ce rendez-vous phare de la construction, de l’économie immobilière, de l’artisanat et du design, aura pour thème « Ensemble, donnons un nouvel élan ». Le salon met l’accent sur l’innovation avec une plateforme inédite entièrement consacrée à l’aménagement intérieur en halle 1.2.

Exposants et visiteurs profiteront de nouvelles synergies entre les secteurs de la salle de bains, des sols, murs et plafonds, de l’éclairage, ainsi que de l’aménagement de bureaux et d’espaces publics, tous regroupés sur un même niveau. Cet espace restera spécialement ouvert le samedi, offrant un créneau supplémentaire aux professionnels et particuliers.

CONSTRUCTION & BÂTIMENT AGENDA

CARLA JUAÇABA Architecte brésilienne basée à Rio, Carla Juaçaba développe depuis 2000 une pratique indépendante mêlant maisons singulières, installations et recherche. De Rio Bonito House au Pavilion Humanidade 2012, son travail se distingue par une grande précision constructive et une attention fine au contexte.

Invitée à la Biennale de Venise 2018, primée à plusieurs reprises et professeure à Mendrisio, elle conçoit une architecture comme matière, espace et expérience. Conférence en anglais suivie d’un apéritif.

FONDATION PAVILLON SICLI pavillonsicli.ch Jeudi 29 janvier 2026 à 18h30

Uniquefloor

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Fabriqué à partir de composants organiques qui lui confèrent un caractère authentique. L’adjonction de composants organiques naturels comme du bois, des noyaux, des coquilles de noix, etc. confère à ce revêtement son aspect naturel et authentique unique en son genre. Les nombreuses possibilités de design feront de chaque sol une pièce unique.

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