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Roof Belgium
PERFECTION DANS LA FINITION DES RIVES DE TOIT
Roval Aluminium
Un bâtiment n’est vraiment achevé que lorsque chaque détail est soigné. Les rives de toit en aluminium de Roval Aluminium apportent une touche élégante à chaque conception architecturale. Minimalistes, durables et parfaitement intégrées à l’architecture. Avec plus de six décennies d’expérience, Roval réalise des solutions sur mesure où esthétique et fonctionnalité se conjuguent harmonieusement. Nos rives de toit sont majoritairement fabriquées à partir d’aluminium recyclé de haute qualité. Elles conservent leur éclat, saison après saison, année après année. Choisir Roval, c’est opter pour la durabilité sans compromis. Solutions standard ou réalisations exclusives sur mesure : Roval transforme chaque projet en un résultat esthétique et pérenne
Roval Aluminium est spécialisé dans le développement, la production et la livraison de produits de construction en aluminium pour toitures et façades. La gamme soigneusement élaborée comprend notamment des profils de rive de toiture en aluminium, des appuis de fenêtre, des systèmes de couvertine murale, des gardecorps, des solutions pour toitures végétalisées, des écrans d’intimité ainsi que des habillages de descentes d’eau pluviale. Roval Aluminium propose également des solutions sur mesure en pliage d’aluminium. Esthétique, fonctionnel et durable.
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10 ● Le « grand pavois » à Soignies
Le déploiement du grand pavois entre les deux tours de la Collégiale Saint-Vincent, une belle tradition, menée avec brio par Jean-François Crohin et son équipe.
5 ● Edito
Moins de politesse, plus de bon sens
6 ● Droit du travail
Le TWW contrôle de plus en plus Embaucher un étudiant jobiste: quelles règles s’appliquent en 2025 ?
10 ● Reportage
La famille de couvreurs Crohin perpétue la tradition du « grand pavois » à Soignies
14 ● Actualités du secteur
« Les jeunes montrent que devenir couvreur peut être un vrai choix de carrière »
Embuild - Roof Belgium
Avenue des Arts 20 1000 Bruxelles
Tél.: +32 (0)2 545 57 10
Fax: +32 (0)2 545 58 59 www.embuild.be
TVA: BE 406 479 092
Editeur responsable
Filip Coveliers
Avenue des Arts 20 • 1000 Brussel filip.coveliers@embuild.be
14 ● Cédric Degreef
Nos collègues wallons agissent de leur propre initiative, un exemple inspirant pour le secteur.
18 ●Vm Building Solutions
Des années 70 à aujourd’hui – Un design contemporain avec VMZINC
24 ● Projet
Rénovation de la gare d’Ostende par Mortelé & Zoon avec des techniques traditionnelles en zinc
28 ● Nouvelles de la fédération
Embuild Connect visite la Flecktory, dans la région de la Ruhr allemande
Rédacteur en chef
Gunther Guinée
Antwerpsesteenweg 271 bus 7 2950 Kapellen
Tél: 03 888 27 33 gunther.guinee@telenet.be
Publicité
Steve Caufriez
Tél.: +32 (0)2 545 57 25
GSM: +32 (0)486 58 71 91 steve.caufriez@embuild.be
28 ● Embuild Connect visite Fleck
L’entreprise allemande Fleck distribue depuis quelque temps ses accessoires pour toitures inclinées et toitures plates sur le marché belge. Une rencontre prometteuse.
34 ● Remplacement du zinc par le système Renolit
Alkorplan Design
Un nouveau toit pour le Hall des Sports de Tournai
38 ● Une hausse continue des visiteurs chaque année
Journée Chantiers Ouverts 2025 : une édition record
39 ● Publireportage
Habillage de chéneaux et rives de toitures en pvc au premier plan chez Deceuninck lors du Belgian Roof Day
Traduction technique
Anouk van den Broek anoukvdba@hotmail.com
Graphiste
Abder-Razzaaq Boujdaini abder-razzaaq.boujdaini@embuild.be
Imprimerie: Graphius
Cover: Deceuninck
13/09/2025
Wavre Indoor Karting
GRAND PRIX
ROOFERS
ROOFERS
À VOS MARQUES POUR LA TOUTE PREMIÈRE ÉDITION DU GRAND PRIX EMBUILD ROOFERS !
Qui remportera le titre de ‘l’entreprise la plus rapide de Belgique’ ? Pour cette première édition du Grand Prix Embuild Roofers, rendez-vous sur un nouveau circuit, avec des karts flambant neufs. Formez votre duo, affûtez vos réflexes et foncez vers la victoire !
Chaque entreprise membre d’Embuild Roofers peut inscrire 2 participants.
Karting, trophée, barbecue convivial et 3 boissons (jetons) incluses.
La participation est entièrement gratuite, grâce à Embuild Roofers.
Les partenaires d’Embuild Roofers seront également de la partie! Visitez leurs stands et découvrez les dernières innovations du secteur
PROGRAMME:
• 16h30 - 19h30 : E-Sprint (6 groupes de maximum 15 pilotes) + simulateurs (en libre accès) + salle de jeux + marché d’exposants et réseautage (en extérieur si le temps le permet)
• 18h00 : Service à la volée d’amuse-bouches
• 19h30 : Podium et remise des prix aux 3 gagnants et verres de bulles pour tout le monde
• 20h00 : Buffet barbecue
Qui montera sur le podium ? Qui signera le meilleur chrono ? Qui repartira avec la coupe ?
Ne ratez pas cette grande première et montrez que vous êtes les meilleurs – sur le toit comme sur la piste !
Plus d’infos : roofers@embuild.be
Moins de politesse, plus de bon sens
Gunther Guinée
Rédacteur en chef
Roof Belgium
Vous avez vous aussi l’impression que l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres en ce moment ? Quasiment chaque congrès, keynote, présentation ou article en parle. Même dans la construction. L’intelligence artificielle est souvent présentée comme la solution miracle en matière d'économie d'énergie, de construction circulaire et de maisons neutres sur le plan climatique. Les algorithmes calculent le matériau isolant optimal, le système de ventilation le plus efficace, ou encore l’orientation idéale des panneaux solaires. Une vision d’avenir plus durable, en somme. Jusqu'à ce que l'on voit les factures d'énergie des centres de données qui gèrent tous ces modèles intelligents.
Les centres de données de notre pays pourraient consommer jusqu’à cinq fois plus d’électricité d’ici 2035, notamment en raison de la demande croissante en intelligence artificielle. C’est ce que révèle une étude du Boston Consulting Group. L’IA dévore de l’énergie, jour et nuit. Pas seulement lorsque nous lui posons une question, comme à ChatGPT, mais aussi durant sa période d’inactivité apparente, où elle fonctionne en arrière-plan sans intervention humaine directe. Elle continue à calculer, à apprendre, un peu comme si elle “rêvait”. Elle devient aussi polluante qu’une autoroute saturée de voitures diesel en heure de pointe. C'est comme éteindre un feu avec de l'essence. Ou acheter une voiture électrique, puis devoir construire une centrale à charbon pour la recharger.
L’inquiétude grandit donc face à cette demande énergétique exponentielle, mais ce qui est moins connu, c’est l’énorme impact sur la consommation d’eau. Un échange moyen avec ChatGPT coûterait environ un demi-litre d’eau, nécessaire pour refroidir les serveurs où sont stockées les données. Multipliez cela par des millions de conversations quotidiennes, et vous obtenez des millions de litres d’eau, qui s’évaporent, fuient, ou mettent sous pression les réserves d’eau locales.
L’Agence internationale de l’énergie estime que les centres de données dans le monde consommeront environ 560 milliards de litres d’eau cette année. Ce chiffre pourrait atteindre 1 200 milliards d’ici 2030. Cela représente déjà 1,5 fois la consommation annuelle de toute la population belge. Et en 2030, ce sera plus de trois fois la consommation annuelle d’eau domestique de la Belgique entière !
Le conseil est donc simple : utilisez Google pour les questions simples, mais réservez les outils d’IA énergivores pour quand vous en avez vraiment besoin. C’est la seule façon de rendre l’IA un tant soit peu durable. Et… soyez moins poli. Vous aussi, vous dites parfois ‘merci’ à ChatGPT ? Sachez que cela coûte à OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, des dizaines de millions. Alors autant s’en passer, ce n’est pas un humain, juste un ordinateur. Et vous économiserez ainsi pas mal d’énergie… et une bonne gorgée d’eau.
Bonnes vacances !
Embaucher un étudiant jobiste :
quelles règles s’appliquent en
2025 ?
Vous souhaitez faire travailler un jeune talentueux, qui est en formation en alternance quelques semaines durant les mois d’été, comme étudiant jobiste ? Est-ce autorisé ? Et qu’en est-il de vos propres enfants ? Sont-ils soumis aux même règles ? Dans cet article, nous récapitulons les règles principales concernant les étudiants jobistes.
Les étudiants jobistes peuvent intégrer le secteur de la construction de différentes manières. Les deux principales sont : comme étudiant jobiste ou comme jeune en alternance. Cette dernière, appelée « formation en alternance », permet au jeune d’acquérir des connaissances à l’école tout en gagnant de l’expérience sur de vrais chantiers. Mais les jeunes ont également la possibilité de travailler dans le secteur de la construction via un job étudiant.
Quelles règles pour les étudiants jobistes ?
Les entreprises de construction ne peuvent engager des étudiants jobistes que pendant les périodes de présence non obligatoire dans les établissements scolaires ; en d’autres termes, le samedi, le dimanche, les jours fériés et pendant les vacances scolaires.
Jusqu’à fin 2016, les jeunes ne pouvaient effectuer que 50 jours de travail étudiant, mais cette règle a été modifiée en 2017. Depuis lors, la durée maximale d’occupation est exprimée en heures. Récemment, les règles ont été ajustées et les jeunes peuvent désormais travailler 650 heures par année civile. Tant qu’ils ne dépassent pas ce quota, ils ne sont pas soumis aux cotisations de sécurité sociale, ni au précompte professionnel. Les étudiants jobistes ne paient qu’une cotisation de solidarité de 8,13 % (2,71 % à charge de l’étudiant et 5,42 % à charge de l’employeur).
Mais qui est considéré comme étudiant ?
Le travail étudiant est autorisé pour : ● les étudiants ayant satisfait à l’obligation scolaire à temps plein (15 ou 16 ans) et poursuivant une formation à temps plein ; ● les étudiants qui ne sont plus soumis à
l’obligation scolaire, parce qu’ils ont 18 ans ou ont terminé leurs études secondaires, et qui poursuivent une formation de jour avec un programme complet ; ● les étudiants mineurs âgés de 15 ans ou plus, qui suivent un enseignement ou une formation à temps partiel, à condition que l’emploi ait lieu uniquement pendant les vacances scolaires et qu’ils ne perçoivent pas d’allocation d’insertion.
Un jeune en formation en alternance peut donc également effectuer un job d’étudiant. Mais attention, si le job d’étudiant est effectué chez le même employeur auprès duquel le jeune suit également sa formation pratique, le SPF Emploi et l’ONSS l’acceptent uniquement pour les mois d’été (juillet et août).
En tant qu’employeur, vous devez conclure au préalable un contrat d’étudiant écrit avec le jeune. Un modèle de contrat est disponible sur le site web d’Embuild. Par ailleurs, vous devez effectuer une déclaration DIMONA, en indiquant les dates d’entrée et de sortie. Enfin, les étudiants doivent également utiliser des cartes de contrôle électroniques en cas de chômage temporaire.
Combien cela rapporte-t-il ?
Depuis le 1er juillet 2023, le barème salarial étudiant dans le secteur de la construction suit le barème salarial de la catégorie I. Ce barème est indexé chaque trimestre, et à partir du 1er avril 2025, il s’élève à 18,034 euros brut par heure.
Les barèmes salariaux des étudiants employés (non-ouvriers) peuvent être consultés sur le site du Fonds Social de la CP 200.
Les revenus des étudiants sont soumis à des règles fiscales spécifiques. S’ils travaillent moins de 650 heures par an, disposent d’un
contrat de travail écrit et ne paient pas de cotisations sociales, aucun précompte professionnel n’est retenu. L’obligation de payer des impôts dépend du revenu total de l’étudiant. Celui-ci peut également rester à charge de ses parents, à condition de faire partie du ménage, de ne pas dépasser un certain plafond de ressources et de ne pas percevoir de salaires déductibles comme frais professionnels pour les parents.
Et la sécurité ?
L’employeur doit effectuer une analyse des risques auxquels l’étudiant jobiste est exposé dans le cadre de ses activités. Il évalue ainsi tous les risques pour la sécurité, la santé physique et mentale, ainsi que le développement de l’étudiant. Cette analyse doit être réalisée en collaboration avec le conseiller en prévention du service interne ou externe pour la prévention et la protection au travail. Elle doit être intégrée dans le plan global de prévention et, sur cette base, des mesures de prévention appropriées doivent être prises.
Pour des raisons de sécurité, certaines activités sont interdites aux travailleurs mineurs (moins de 18 ans). Logiquement, elles sont également interdites à tous les étudiants-travailleurs, quel que soit leur âge. Ces restrictions ne s’appliquent pas aux étudiants-travailleurs âgés de 18 ans ou plus, suivant une formation correspondant au travail ou aux tâches concernées par l’interdiction, à condition d’être encadrés par un travailleur expérimenté.
Formation à la sécurité de base obligatoire
Les étudiants sont engagés sur la base d’un contrat de travail. S'ils sont engagés sur des chantiers temporaires et mobiles, ils doivent donc, comme les autres travailleurs, avoir suivi la formation à la sécurité de base obligatoire d’au moins huit heures, et ce dans le mois qui suit leur entrée en service.
Certains étudiants de l’enseignement professionnel ou technique peuvent profiter d’une dérogation lorsqu’ils ont décroché une attestation VCA dans leur école.
Vous retrouverez tous les détails sur les jobs d’étudiants et la sécurité dans le dossier 151 de Constructiv sur l’emploi des jeunes dans la construction et de la fiche info 3009 - Bien-être des jobistes dans les entreprises de la construction.
MON ENFANT M’AIDE ? QUID ?
Imaginez, vous avez votre propre entreprise de construction. Le samedi matin, vous emmenez votre fils mineur avec la camionnette pour livrer du matériel sur différents chantiers, afin que les équipes gagnent du temps le lundi matin. C’est une situation courante dans beaucoup d'entreprises de construction familiales. Si vous vous faites aider d'une manière ou d’une autre par vos enfants au sein de votre entreprise, soyez conscient qu’il existe deux statuts possibles : soit le jeune est occupé sous contrat d’étudiant, soit il est considéré comme aidant d’un indépendant personne physique mais les enfants de l’indépendant ne sont pas assujettis au statut social des indépendants lorsqu’ils n’ont pas encore 20 ans ou lorsque leur activité est occasionnelle (moins de 90 jours par an). Contactez votre caisse d’assurances sociales pour en savoir plus. Attention, sans statut légal, cela sera considéré comme du travail au noir.
INFO :
Dans la partie membres du site d’Embuild, vous retrouverez un large dossier sur le travail des étudiants, qui vous fournira davantage d'informations, entre autres, sur les formalités d’emploi, les travaux interdits et les mesures de sécurité, le statut social et fiscal de l’étudiant et bien plus.
Mais n’oubliez pas que, même si vos enfants sont soumis à un statut légal, ils courent des risques, surtout s'ils travaillent sur le chantier. Même s'il n'y a pas de travaux en cours à un moment donné, il subsiste des risques pour la sécurité. Cette dernière est une priorité absolue pour Embuild. Ce n'est pas pour rien que nous avons exigé que tous les travailleurs du chantier aient suivi une formation de base en la matière. Les enfants qui accompagnent leurs parents sur le chantier devraient donc également avoir suivi au moins cette formation. Car, en cas d’accident, les conséquences peuvent être gravissimes...Peu importe le statut du jeune, l’important c’est de travailler en sécurité.
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Nouveau
La famille de couvreurs Crohin perpétue la tradition du « grand pavois » à Soignies
Le week-end de la Pentecôte est traditionnellement un rendez-vous festif très attendu à Soignies, en Wallonie. Les festivités commencent par le déploiement du grand pavois entre les deux tours de la Collégiale SaintVincent. Depuis des générations, la famille Crohin perpétue cette tradition. Ce n'est pas une coïncidence : la famille Crohin entretient également depuis des décennies la charpente de la Collégiale Saint-Vincent.
Pour les habitants de Soignies, le week-end de la Pentecôte est une grande fête. Le point d'orgue des festivités est la procession, le « Grand Tour de StVincent », au cours duquel les reliques des saints locaux - Vincent, Waudru et leur fils Landy - sont portées à travers la ville.
La procession a lieu le lundi de Pentecôte, mais les festivités commencent par le déploiement des oriflammes entre les deux tours de la Collégiale. Les habitants de Soignies appellent cela le « déploiement du grand pavois ». Une tradition qui fait battre le cœur des Sonégiens !
Arbalète et 70 mètres de corde
Jean-François Crohin, de l’entreprise Toitures Crohin, supervise l’ensemble de l’opération. Le samedi précédant la Pentecôte, il réunit quelques fidèles compagnons pour se rendre à pied à la Collégiale SaintVincent, un superbe édifice roman du XIIe siècle situé au cœur de la ville.
Les porteurs transportent d’imposantes cordes, ainsi qu’une authentique arbalète historique. La tradition exige en effet que la corde soit tirée d’une tour à l’autre avec une arbalète !
L’un des hommes porte sur son dos l’impressionnant grand pavois: une corde de 70 mètres de long avec 22 oriflammes triangulaires. Ces oriflammes – chacune de 5 mètres de long - arborent les armoiries des 22 chapitres de saint Vincent et de son épouse sainte Waudru.
Le déploiement des oriflammes entre les deux tours représente bien plus qu’une tradition religieuse aux yeux des Sonégiens : c’est le symbole d’une ville en fête. Les habitants attendent ce moment avec une impatience jubilatoire.
Le public au rendez-vous
Malgré l'heure matinale, une centaine de spectateurs et plusieurs dignitaires sont déjà présents. Tous sont venus assister au départ de Jean-François Crohin et de ses compagnons en direction de la Collégiale Saint-Vincent. Le couvreur et président d'Embuild Roofers pose volontiers avec l'arbalète lorsque les spectateurs demandent une photo. Ensuite, la montée des tours de 62 mètres de haut commence. Un escalier en colimaçon conduit les porteurs jusqu'à la charpente du toit, où résonne encore un carillon d'époque.
Là, le groupe se sépare. Une partie se dirige vers la tour est, tandis que les porteurs du « grand pavois » gagnent la tour ouest.
En terrain connu
La charpente est vieille de plusieurs siècles, mais des réparations ont été effectuées à plusieurs endroits. Ces travaux ont été effectués par la famille Crohin depuis des générations. Autant dire qu'ils connaissent donc la Collégiale Saint-Vincent et sa charpente sur le bout des doigts. Il y a quelques années encore, ils ont rénové la charpente de la tour ouest.
C'est le grand-père de Jean-François qui a lancé la tradition du déploiement du grand pavois. A l'instar des travaux sur la charpente de l'église, la tradition du « grand pavois » se transmet également de génération en génération.
Une opération bien rodée
Véritable chef d’orchestre, JeanFrançois dirige les opérations. Grâce à des talkies-walkies, il coordonne ses équipes et veille au bon déroulement de chaque étape.
Vers 11 h 30, les porteurs dans la tour
Est font descendre une corde par la lucarne. Jean-François se trouve alors dans la gouttière de la nef - la partie centrale située entre les deux tours. Peu après, les porteurs dans la tour ouest laissent également descendre leur corde.
Pendant ce temps, la place devant l’église se remplit. Les habitants ne veulent pas manquer le déploiement des oriflammes !
Sous les regards du public rassemblé sur la place et au rythme du tambour, Jean-François noue les deux cordes ensemble. La tension monte dans les tours. L’heure fatidique approche : midi, le moment traditionnel du déploiement des oriflammes.
Le compte à rebours est lancé
Dans la tour ouest, la tension monte de minute en minute. Tout doit être prêt, car dès que les tireurs situés dans la tour est commencent à manœuvrer la corde, tout s’enchaîne à grande vitesse. Le déploiement du grand pavois doit se faire à vive allure.
Le moment est imminent ! Les invités
sont priés de quitter les lieux. Tandis que les tireurs prennent position, l’un des compagnons de Jean-François attache le grand pavois à la corde qui pend par la fenêtre.
Les oriflammes, encore enroulées et attachées par trois ficelles, sont détachées. L’opération se déroule sans accroc. L’équipe est visiblement rompue à l’exercice : chacun connaît son rôle et sait exactement ce qu’il a à faire.
Le moment magique
Pile à midi, un dernier ordre est donné par talkie-walkie. Depuis la tour est, la corde est tendue. Cette fois, plus question de plaisanter : c’est du sérieux !
Tandis que les tireurs de la tour est ramènent la corde à toute vitesse, leurs homologues de la tour ouest
veillent à ce qu’elle ne s’emmêle pas et que les oriflammes se déroulent correctement. Ils doivent en même temps maintenir une tension suffisante pour que la corde reste bien tendue. Ce n’est pas une mince affaire : dehors, un vent souffle en rafale et fait gonfler la corde. De plus, la pluie qui tombe à verse alourdit les oriflammes minute après minute.
Mais tout s’est bien déroulé et en quelques minutes à peine, la corde de 70 mètres ornée de ses 22 oriflammes se déploie dans les airs.
Derniers ajustements pour un résultat parfait
Ensuite les derniers ajustements sont faits. Un observateur posté sur la place devant la Collégiale surveille toute l’opération et transmet ses instructions par talkie-walkie pour cen-
trer parfaitement les oriflammes. Le grand pavois est décalé d’un mètre ! Depuis la tour ouest, les tireurs doivent donc récupérer encore un mètre de corde. L’effort se lit sur les visages, mais l’ambiance est excellente et les plaisanteries vont bon train.
Encore quelques ajustements pour bien tendre la corde et la fixer solidement, et l’opération est terminée. La préparation prend plusieurs heures, mais le déploiement du grand pavois est ultrarapide !
Une tradition qui relie les générations
Le déploiement du grand pavois peut sembler anecdotique, mais il revêt une forte valeur symbolique pour les Sonégiens. Les oriflammes marquent le début des festivités et, sur la place devant la Collégiale, jeunes et moins jeunes se rassemblent pour donner le coup d'envoi de la célébration. Porteurs et tireurs se joignent ensuite à la foule en liesse. Une nouvelle édition couronnée de succès, qui mérite bien sûr d'être fêtée !
Et l'arbalète ? Elle est restée inutilisée dans un coin pendant tout ce temps. En effet, viser une flèche à 70 mètres de distance à travers une petite lucarne est bien moins simple que ce que la tradition veut nous faire croire.
Plus d’infos ? www.toiturescrohin.be
l ' A B E E r e m e r c i e s e s m e m b r e s c o r r e s p o n d a n t s :
« Les jeunes montrent que devenir couvreur peut être un vrai choix de carrière »
Le dernier week-end de mai, un événement original s’est tenu à Tubize. Cédric Degreef, de Toiture Degreef, y a organisé plusieurs activités destinées à promouvoir le métier de couvreur auprès des jeunes. Parmi ces initiatives figurait notamment un concours dédié aux jeunes couvreurs.
L’événement s’intitulait « Découvre toit une passion ». Un jeu de mots ingénieux, qui peut se lire à la fois comme « Découvre ta passion » et « Découvre ta passion pour la toiture ».
Plus de 600 visiteurs en une seule journée
« Lors de l’événement, nous avons accueilli plus de 600 visiteurs ici, dans mon entreprise à Tubize », explique Cédric Degreef. « L’objectif de cette journée est de permettre aux jeunes de découvrir le secteur de la toiture de manière agréable et ludique. Nous constatons en effet aujourd’hui que la plupart des élèves s'orientent vers les métiers de la construction par le biais du système de cascade. Malheureusement, le choix d’une orientation vers les métiers du bâtiment est rarement un premier choix… alors qu’il devrait l’être !
A travers cet événement, nous voulons convaincre les jeunes que c'est un excellent choix de carrière et de vie. De nombreux acteurs du secteur participent à cet événement : des dizaines de collègues, mais aussi des centres de formation belges et étrangers, des travailleurs salariés... et même plusieurs établissements d'enseignement secondaire. Et cela, un dimanche !
Les jeunes ont ainsi l'occasion de découvrir notre métier de manière acces-
La Metal Roof Competition est un concours pour les jeunes couvreurs.
sible. Ils peuvent discuter avec les chefs d'entreprise et les travailleurs, découvrir à quoi ressemble une journée dans notre métier et nous leur procurons toutes les informations nécessaires pour faire un choix éclairé en faveur d'une carrière de couvreur. Les centres de formation sont également très intéressés : lors de la dernière édition, l'IFAPME a réussi à inscrire 4 jeunes dans un programme d'accompagnement en une seule journée, alors qu'en temps normal, ils doivent chercher des candidats comme une aiguille dans une botte de foin. »
Metal Roof Competition
Une initiative phare de « Découvre toit une passion » fut le concours destiné aux jeunes, organisé par Cédric Degreef en collaboration avec plusieurs collègues : la Metal Roof Competition. Ce concours va bien au-delà des compétitions habituelles.
« En réalité, cette idée est née du constat que les résultats de ce type de concours dans notre pays sont souvent très décevants. Pourtant, ce n’est pas la faute des jeunes », poursuit Cédric Degreef. « Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas du tout plus paresseux ou moins intelligents qu’avant, contrairement à ce que certains prétendent parfois. Je n’y crois pas une seconde! Il faut simplement leur fournir les informations et les outils qui les motivent. »
Ce qui entre aussi en ligne de compte, c’est que le niveau de formation dans de nombreux centres est tout simplement trop faible. C’est en partie lié au système de cascade. Mais quand je compare, par exemple, avec la France, le niveau des formations y est clairement supérieur. Et cela devrait être possible chez nous aussi ! J’ai assisté en tant que spectateur aux compétitions Euroskills et Worldskills. J’y ai vu des participants étrangers réaliser des performances de très haut niveau. Je ne peux donc que conclure que nos formations accusent un réel retard. Il est grand temps que cela change.
Une approche unique
« C’est ainsi que nous avons eu l’idée d’organiser un concours qui soit réellement motivant pour les jeunes, sans les laisser repartir avec le sentiment qu’ils ont échoué. Ce qui rend notre démarche particulière, c’est que le concours proprement dit est l’aboutissement de tout un processus, au cours duquel les participants ont acquis des compétences techniques, mais ont aussi été encouragés et motivés. »
Comment cela s’est-il concrètement déroulé ? « Nous avons d’abord accueilli les participants - des jeunes âgés de 15 à 26 ans, venus de Belgique et de France - pendant une semaine ici. Ils étaient logés dans un hôtel tout proche et, pendant cinq jours, nous les
avons formés et préparés à la compétition. Avec quelques collègues, nous nous sommes portés volontaires pour former ces jeunes. Durant cette semaine, ils ont réalisé à trois reprises l’ouvrage du concours : une toiture métallique avec une cheminée, selon la technique du joint debout. Cela leur a permis d’apprendre de leurs erreurs et de s’améliorer à chaque essai.
Le soir, nous dînions tous ensemble. Nous étions avec eux 24 heures sur 24, ce qui nous a permis de leur transmettre les ficelles du métier, mais aussi de créer une groupe très soudé. Très vite, une belle dynamique s’est installée entre les jeunes. Et cela a clairement été un atout. »
Apprendre les uns des autres
« Parmi les participants, il existe d’énormes différences de niveau. Certains sont tout nouveaux dans le métier de couvreur et encore scolarisés, tandis que d’autres travaillent déjà sur le terrain et possèdent donc bien plus d’expérience. Mais en travaillant ensemble pendant une semaine, ils ont appris les uns des autres, s’entraidant et se motivant mutuellement. Cela se voyait aussi très clairement lors du concours lui-même.
Après cette semaine de formation, tout le monde est rentré chez soi.
Cédric Degreef est la force motrice derrière cette initiative.
Une semaine s’est écoulée avant la compétition proprement dite. Nous craignions initialement qu’une partie des participants abandonne et ne fasse pas l’effort de revenir pour le concours, mais à notre grande satisfaction, les 16 participants étaient tous présents. Cela montre à quel point le groupe était soudé.
En tant qu’organisateurs, cela nous procure une immense satisfaction. Nous avons vraiment pu donner à ces jeunes le sentiment d’être valorisés et nous les avons motivés, ce qui était l’objectif du projet.
Bien sûr, c’est une compétition et chacun fait de son mieux. Mais le plus grand défi est envers eux-mêmes. Chaque participant essaie de réaliser la meilleure pièce possible selon ses capacités. Ici, il n’y a pas d’hostilité, bien au contraire. Les participants s’encouragent et échangent conseils
et astuces pour progresser. »
Entièrement porté par le secteur
Le plus remarquable de l’événement « Découvre toit une passion » et du concours, c’est qu’ils sont entièrement portés par le secteur, sans subventions ni soutien gouvernemental.
« C’est ce qui rend cette initiative si belle », poursuit Cédric Degreef. « Nous avons acheté nous-mêmes tout le matériel nécessaire, et nous avons aussi pris en charge les frais d’hôtel ainsi que les repas pour que les jeunes puissent participer gratuitement. Le budget s’élevait à environ 1 800 euros par participant, soit un total d’environ 30 000 euros.
Grâce au soutien de nombreuses entreprises du secteur, nous avons pu réunir cette somme. Ces acteurs ont apporté un soutien financier à l’ini-
Seize candidats donnent le meilleur d’eux-mêmes pendant deux jours.
tiative parce que nous sommes tous confrontés aux mêmes problèmes. Il est difficile pour tout le monde de trouver suffisamment de maind’œuvre qualifiée, et nous déplorons tous le faible niveau des centres de formation. »
Grâce à une étroite collaboration
«Les négociants en matériaux de construction nous ont également apporté un soutien important. Nous avons acheté les matériaux par l'intermédiaire de David Zinc, qui nous a accordé une belle remise. Sans ce soutien, nous n'aurions jamais pu mener ce projet à bien. Et bien sûr, je tiens aussi à remercier chaleureusement
Ulysse Bal, d'EasyMetal, qui, à l’instar des autres formateurs, a encadré et soutenu les jeunes tout au long de la semaine, sans percevoir la moindre rémunération.
Tous ceux qui ont participé à ce projet, moi y compris, l'ont fait bénévolement. Notre organisation repose entièrement sur l’engagement volontaire. »
Des projets pour une seconde édition
Ce n’était que la toute première édition du concours, mais Cédric et ses collègues réfléchissent déjà sérieusement à une suite.
« Cette année, nous avons dû refuser énormément de candidats. J’avais annoncé le concours via les réseaux sociaux, et en moins de 24 heures, nous avions déjà 45 personnes intéressées.
Pour une prochaine édition, nous devrons peut-être aussi abandonner l’idée de réaliser une toiture métallique. Nous avions choisi ce type de couverture car à Euroskills et Worldskills, il faut toujours réaliser une toiture métallique. Mais notre ambition n’est pas de préparer les jeunes à ce genre de concours, nous voulons simplement organiser quelque chose pour notre secteur, donc rien ne nous oblige à nous tenir à cette idée de toiture métallique. »
Les réseaux sociaux constituent le principal canal de communication.
La rose des vents comme métaphore
« Pour la journée découverte « Découvre toit une passion », nous utilisons souvent la rose des vents comme symbole, comme on peut parfois en voir dans les intérieurs de bâtiments historiques. Je m’en sers comme métaphore pour illustrer notre démarche. Nous voulons montrer aux jeunes toutes les directions possibles, leur donner une idée de ce qu’ils peuvent faire plus tard et de ce qu’ils peuvent
devenir. Mais nous leur laissons le libre choix. Les jeunes doivent décider eux-mêmes de la direction qu’ils veulent prendre. Pourvu que ce soit un choix éclairé pour un secteur spécifique, cela nous va ! »
Plus d’infos ? www.toituresdegreef.be
Vous trouverez plus d’informations sur les activités de Cédric Degreef sur les réseaux sociaux dans le Roof Belgium de juin 2024.
Des années 70 à aujourd’hui –Un design contemporain avec
VMZINC
Une maison typique des années 70 à Nijlen a été entièrement transformée en un véritable bijou architectural grâce à l’utilisation du VMZINC Joint Debout en PIGMENTO Rouge. Le résultat : une extension moderne qui crée non seulement un contraste visuel fort, mais qui impressionne également sur le plan technique.
Depuis 2017, Dennis Van Laerhoven, dirigeant de l’entreprise de couverture et de zinguerie du même nom, à une certification VMZINC @ WORK – une reconnaissance de son savoir-faire qui lui ouvre les portes de projets d’exception.
Un titre qu’il considère comme une situation gagnant-gagnant :
« Pour un fabricant, il est précieux de pouvoir compter sur des entrepreneurs qui privilégient le savoir-faire et la qualité. En tant qu’entrepreneur, ce réseau donne accès à des projets uniques où l’on peut réellement laisser sa marque. »
Une autre dimension avec le PIGMENTO Rouge de VMZINC
L’un de ces projets est la rénovation d’une maison compacte à Nijlen. Malgré des fondations datant de cinquante ans, le bâtiment a aujourd’hui l’apparence d’une construction neuve et élégante. La façade rafraîchie attire le regard, mais c’est surtout l’extension en zinc rouge intense qui définit le caractère de l’habitation.
« Nous avons eu la chance de prendre en main l’ensemble du projet », explique Dennis. « Nous avons isolé la façade et réalisé le bardage ventilé, tant
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sur l’extension en ossature bois que sur les parties existantes du toit et de la façade. La nouvelle annexe, qui abrite désormais la cuisine, a été entièrement habillée de VMZINC en Joint Debout PIGMENTO Rouge avec des largeurs de bandes variables. »
Le choix de ce matériau spécifique est pleinement réfléchi. « Si vous voulez vraiment faire ressortir un élément du bâtiment, le PIGMENTO Rouge est un excellent choix. L’architecte souhaitait ajouter une seconde dimension à la maison et jouer sur les contrastes – j’ai immédiatement adhéré à cette idée. Le résultat parle de lui-même. »
Liberté de forme et finesse technique Une extension complexe nécessite un matériau flexible, fiable et facile à poser. « Le zinc offre une liberté incomparable. Grâce à sa malléabilité, on peut travailler dans les moindres détails et réaliser des formes complexes sans compromettre l’esthétique ni la durabilité », explique Dennis. « Pour un artisan, c’est un avantage énorme. »
L’expertise technique de VMZINC, pour un projet sans souci
Le projet était tout sauf standard. Grâce à la collaboration étroite entre l’architecte, l’entrepreneur et les experts techniques de VMZINC, chaque détail a trouvé une solution durable.
Les conseillers techniques ont donné des conseils ciblés, notamment sur les gouttières intégrées et les solutions de ventilation intelligentes – essentielles pour un résultat final durable et net. « Cela demande une réflexion proactive », dit Dennis, « mais c’est rassurant de pouvoir compter sur l’expertise de VMZINC. Ce soutien fait réellement la différence. »
Ce qui a commencé comme une modeste rénovation s’est transformé en un projet exemplaire où le choix des matériaux, la vision et le savoir-faire se rejoignent. « C’est le genre de projet qui rend heureux tous les acteurs – artisans, fabricants et architectes : une réalisation précise, techniquement ambitieuse et belle dans sa simplicité.»
Rénovation de la gare d’Ostende par Mortelé & Zoon avec des techniques traditionnelles en zinc
Pour ceux qui visitent régulièrement la côte belge, la gare d’Ostende est sans doute un repère bien connu. Ce bâtiment néoclassique va prochainement recevoir une nouvelle affectation et fait donc l’objet d’une rénovation intégrale. L’entreprise de couverture Mortelé & Zoon, installée à Bredene, a été chargée des travaux de toiture, réalisés dans le respect des matériaux et techniques d’origine.
La gare d’Ostende et l’hôtel adjacent Terminus Maritime comptent, avec le Thermae Palace, parmi les édifices historiques les plus emblématiques de la ville. Conçu par les architectes gantois Otten et Seulen, le bâtiment de la gare a été construit entre 1907 et 1913. Il a été érigé dans le prolongement des voies, avec une entrée principale implantée perpendiculairement à cellesci, orientée vers le centre-ville.
L’hôtel Terminus Maritime, accolé à la gare, était destiné au début du siècle dernier aux voyageurs arrivant en train à Ostende et souhaitant prendre le ferry le lendemain pour l’Angleterre. Avec la disparition progressive des ferries à Ostende, l’hôtel a vu son attractivité diminuer progressivement et a finalement fermé ses portes. Propriété de la SNCB, il a été mis en vente et racheté par la ville d’Ostende en 2018. Dans un premier temps, il a été occupé temporairement - notamment par les bureaux de ‘Theater aan Zee’ - mais il est désormais promis à une nouvelle affectation et il fait donc l’objet d’une rénovation en profondeur.
Spécialiste des couvertures rustiques
Pour les travaux de toiture, l’entrepreneur principal Artes Wouden-
berg a fait appel à l’entreprise de couverture Mortelé & Zoon. « Nous sommes en effet spécialisés dans les couvertures rustiques et approfondissons continuellement notre expertise des différentes techniques de zinguerie », explique le chef d’entreprise Dries Mortelé. « Mon père, malheureusement décédé en 2021, a fondé l’entreprise il y a 28 ans. Au départ, il réalisait tous types de travaux de toiture, mais depuis que j’ai rejoint l’entreprise, nous nous sommes de plus en plus spécialisés dans les couvertures rustiques et les techniques anciennes. Nous travaillons beaucoup avec des méthodes d’autrefois, notamment sur la côte où nous rénovons des villas avec des vieilles tuiles de Boom, des tuiles anciennes en terre cuite ou d’autres matériaux récupérés. Au fil des années, nous avons donc acquis beaucoup de connaissances techniques sur les méthodes de construction d’antan et il n’est donc pas surprenant que l’on fasse appel à nous pour la rénovation de ce bâtiment. »
Une restauration en profondeur
L’entrepreneur général Artes Woudenberg a pris en charge la restauration extérieure complète : façades, menuiseries extérieures, et charpentes métalliques et bois. De plus, les avant-toits ont été rénovés à plusieurs endroits afin d’assurer la stabilité de la construction. Une fois ces travaux terminés, Mortelé & Zoon est intervenu pour la couverture. Une mission complexe, car le bâtiment comprend à la fois des toitures en zinc et des ardoises naturelles avec des membrons en zinc horizontaux et verticaux pour la finition. Le membron en zinc est un produit conçu pour assurer l’étanchéité de la rive de toiture, tout en offrant une finition esthétique. Il peut être fabriqué à partir d'un modèle ou d'un schéma existant et peut être réalisé en zinc ou en cuivre.
De part et d’autre de l’entrée centrale de la gare s’élèvent deux tours carrées coiffées de toitures mansardées en ardoises naturelles, tandis que les
parties intermédiaires reliant le bâtiment principal aux tours sont couvertes de toitures en zinc à tasseaux.
« Nous avons pris en charge toutes les toitures, poursuit Dries Mortelé. Tant celle du bâtiment principal que celles des tours latérales. Comme il s’agit d’un monument classé, nous avons dû intervenir dans le respect des matériaux utilisés à l’origine ainsi que de l’aspect architectural du bâtiment. En concertation avec l’Agence du Patrimoine, nous avons opté pour des matériaux et techniques se rapprochant le plus possible des méthodes de construction d’époque.
Dans la mesure du possible, nous avons conservé les ardoises naturelles existantes, mais celles qui étaient endommagées ont bien entendu été remplacées par des neuves. Nous avons entièrement renouvelé la couverture en zinc de la toiture plate, non pas par la méthode du joint debout, mais avec la technique moins utilisée des tasseaux. »
Nous avons également pris en charge les œils-de-bœuf, réparé les ardoises naturelles sur les tours et remplacé toute la zinguerie de ces dernières. Des gouttières moulurées neuves ont été placées partout, ainsi que des nou-
Entre le bâtiment central et les tours se trouvent des toitures en zinc à tasseaux.
Les éléments en zinc des membrons ont été fabriqués sur mesure pour ce projet. Plusieurs variantes ont été testées, chacune présentant de subtiles différences.
veaux tuyaux de descente sur mesure. Enfin, nous avons installé des crochets d’échelle et effectué les travaux préparatoires pour le système de paratonnerre. »
Respect de l’histoire
Ce respect des matériaux et techniques originels est loin d’être évident pour des travaux en zinguerie. « Heureusement, nous avons pu compter sur le soutien technique de VMZINC et Defrancq, précise Dries Mortelé. Cette rénovation a d’ailleurs été un des derniers projets encadrés par Jo Dewulf, conseiller technique chez Defrancq. Les éléments les plus complexes étaient sans doute les membrons, ces pièces en zinc situées au niveau des
arêtiers et au sommet des zones couvertes d’ardoises. Nous avons tenté de reproduire les membrons d’origine aussi fidèlement que possible. Defrancq nous a apporté une aide précieuse à cet égard ! Ce fut un processus très long, au cours duquel nous avons testé différents types et formats. »
Pour s’assurer que le pliage soit correct, Defrancq avait même réalisé une maquette de la structure de la toiture, sur laquelle les différents modèles ont été testés. Cela nous a notamment permis de constater qu’il manquait, dans la conception initiale, des supports en bois pour pouvoir fixer correctement tout le zinc. Cette maquette s’est donc avérée particulièrement utile.
Après nos essais, plusieurs modèles de l’élément plat - celui qui comble l’espace entre les ardoises naturelles et l’arêtier - ont été réalisés. Ces pièces
IN EN CHIFFRES:
• 315 m² de toitures en zinc à tasseaux
• 450 m² de nouvelles ardoises naturelles
• 8 œils-de-bœuf
• 100 m de membrons en zinc verticaux
• 70 m de membrons en zinc horizontaux
• 250 m de nouvelles gouttières
• 50-60 m de tuyaux de descente
• 120 crochets d’échelle
sont fixées directement sur la structure en bois, mais contrairement aux anciens membrons qui étaient soudés entre eux, nous avons cette fois opté pour un système dans lequel ils ne sont fixés que par le haut. De cette manière, ils peuvent bouger librement les uns sur les autres dans leur partie inférieure, ce qui offre une plus grande liberté de mouvement au zinc. Une adaptation nécessaire, puisque nous avons constaté que sur les membrons d’origine, de nombreuses soudures avaient cédé avec le temps.
Il s’agit donc d’un léger ajustement que nous avons apporté en concertation avec l’Agence du Patrimoine, mais qui ne modifie en rien l’apparence du bâtiment.
Un autre petit changement par rapport au concept d’origine concerne le mode de fixation du zinc : nous avons veillé à ce qu’il soit le plus discret possible. A l’époque on ne se souciait pas de ce détail : le zinc était simplement cloué, et les têtes des clous étaient ensuite recouvertes d’une couche de soudure.”
Vers une plus grande durabilité
« Tant les éléments plats que les pièces roulées qui sont posées sur les arêtiers ont été entièrement fabriqués sur mesure pour ce projet, à partir de zinc fourni par VMZINC. Certains éléments comptaient jusqu’à 50 petits plis, tous réalisés à la main, un véritable travail de précision !
Les membrons sont cloués uniquement par le haut. Les côtés et le bas restent libres pour permettre l’expansion et le mouvement du zinc.
Par ailleurs, nous avons travaillé sur la charpente en bois d’origine de la toiture, en tâchant de préserver un maximum d’ardoises d’origine. Nous avons remarqué que la tendance à une plus grande durabilité est également présente dans le secteur de la toiture. A Bruges par exemple, où nous travaillons aussi régulièrement, on nous demande de plus en plus souvent de fixer les faîtages au mortier de chaux, afin qu’ils puissent être démontés ultérieurement sans risque de détérioration. »
Un défi de taille
Ces rénovations historiques ne font pas partie du travail quotidien, mais elles procurent une grande satisfaction au couvreur.
« Nous avons eu le privilège, en tant qu’entreprise régionale, de travailler sur l’un des plus beaux bâtiments d’Ostende. Toute l’équipe est évidemment fière d’avoir contribué à ce projet. C’était un défi de taille, mais c’est justement ce qui est motivant !
Cette année, nous avons accueilli deux stagiaires, dont un en apprentissage dual. Pour lui, c’est une occasion unique de se former sur un chantier d’exception: il gagne un peu d’argent, mais surtout, il est confronté à des défis concrets. Ce n’est pas un chantier standard, mais un travail techniquement complexe. Il découvre
La partie entre les ardoises et l’arêtier est recouverte par une pièce plate en zinc, qui se raccorde au niveau de l’arêtier à un élément cintré.
INFORMATIONS PROJET :
• Maître d’ouvrage : Ville d’Ostende
• Architecte : Arch & Teco
• Entrepreneur général : Artes Woudenberg
• Travaux de toiture : Mortelé & Zoon
chaque jour de nouveaux matériaux et techniques, ce qui rend chaque journée différente. C’est très enrichissant pour un jeune. En plus, c’est un garçon avec une bonne attitude, prêt à se retrousser les manches et à apprendre. Nous avons grand besoin de jeunes motivés dans notre métier, et nous sommes heureux de pouvoir les former à travers ce type de projets prestigieux. »
Plus d’infos ?
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Embuild Connect visite la Flecktory, dans la région de la Ruhr allemande
Le vendredi 9 mai, Embuild Connect a visité la ‘Flecktory’, l’usine de l’entreprise familiale Fleck. Ce nom est encore relativement peu connu en Belgique, alors que ce spécialiste allemand fabrique des accessoires intéressants pour les toitures plates et inclinées. Une rencontre prometteuse.
Si Fleck reste peu connu en Belgique, il s’agit en Allemagne d’un nom bien établi. L’entreprise familiale y est active depuis plus de 60 ans.
Fondée en 1957 par Oscar Fleck († 2017), l’entreprise s’est rapidement spécialisée dans les accessoires pour toitures inclinées et plates. Un domaine dans lequel elle est toujours active aujourd’hui.
Tous les produits de Fleck sont développés et fabriqués en Allemagne. Et ils sont nombreux ! Depuis ses débuts, Fleck a
Le représentant belge Steven Despeghel et le directeur de Fleck, Christoph Nielancy
La 'Flecktory', le siège social de l'entreprise familiale allemande.
Fleck produit un large éventail d'accessoires pour les toitures plates et inclinées ainsi que pour l'énergie solaire, comme ce col de cygne.
développé quelque 2.000 modèles de produits, aboutissant à près de 400 brevets ou modèles déposés: Il s’agit notamment de systèmes d’évacuation (standard ou d’urgence), de solutions de ventilation, d’éléments de drainage, de dispositifs pour faciliter le passage sur la toiture, d’accessoires pour panneaux solaires et toitures végétalisées, de crépines de gouttière, etc.
L’entreprise dispose de deux sites de production, à Datteln et à Oer-Erkenschwick, tous deux situés dans la région de la Ruhr, et emploie actuellement environ 75 personnes.
Un nouveau venu sur le marché belge
Longtemps active exclusivement en Allemagne, l’entreprise a décidé il y a un peu plus d’un an d’élargir son horizon et d’étendre ses activités aux pays voisins. Connu dans le secteur de la société SDS-Concepts, c’est Steven Despeghel qui représente la marque en Belgique.
Au cours des deux dernières années, Fleck a également participé au Belgian Roof Day et a sponsorisé le concours « Le Crack du Toit », destiné aux jeunes couvreurs et organisé par Embuild Roofers.
Les produits Fleck sont déjà disponibles chez APOK, Lei-import, Facozinc, Bosmans bouwmaterialen, O.V.B Bouwpunt, DEG Luxembourg, Bati Pro, Bouwcenter NL et des discussions sont en cours avec plusieurs autres grossistes en Flandre et en Wallonie.
Philosophie d’entreprise
Fleck produit une large gamme d'accessoires pour toitures plates et inclinées ainsi que pour l'énergie solaire. Fleck se distingue des autres marques par le fait que tous ses produits sont déjà préassemblés en usine. Plus besoin de scier, d'assembler ou de souder sur le chantier, ce qui permet de gagner beaucoup de temps sur le toit. A la livraison, tous les produits sont prêts à être installés.
Tous les produits sont fabriqués en matières synthétiques (PVC ou PP), à l’aide de différents procédés de moulage (thermoformage, extrusion et moulage par injection).
En gérant l’ensemble de sa production en interne, Fleck bénéficie d’une très grande flexibilité. L’entreprise peut ainsi fabriquer des pièces dans des dimensions et des coloris variés, selon les souhaits du client, et ce dans des délais très courts. Le délai de livraison moyen est d’environ une semaine.
Tous les produits destinés aux toitures inclinées reçoivent en outre un revêtement de peinture protectrice, qui les protège non seulement contre les rayons UV, mais dont la couleur peut également être adaptée au souhait du client. Fleck dispose d’une vaste bibliothèque de tuiles des principaux fabricants, ce qui lui permet de produire des ventilateurs ou autres accessoires dans exactement la même teinte que ces tuiles.
La facilité de pose est une priorité
Fleck accorde une grande importance à l’innovation et aux conceptions intelligentes, conçues pour faciliter le travail de l’installateur tout en garantissant des produits performants Ainsi, les ventilateurs et les évacuations pour toitures plates sont déjà équipés d'une bavette en PVC rigide, en PP, en bitume ou dans un autre type de membrane de toiture, ce qui permet une fixation rapide et aisée. Les troppleins d'urgence, quant à eux, sont préformés, ce qui élimine les opérations de pliage et de soudage nécessaires avec les solutions traditionnelles en zinc ou en plomb, et accélère considérablement l'installation.
Mais les détails ont également été soigneusement étudiés: les ventilateurs sont dotés de systèmes anti-condensation et tous les accessoires sont conçus de manière à éviter toute manipulation supplémentaire sur le chantier. Pour les toitures plates, Fleck propose généralement plusieurs options de fixation, tandis que les tuyaux et passages sont disponibles en divers diamètres. Si nécessaire, ces éléments peuvent également être adaptés aux besoins spécifiques du client.
Chez Fleck, nous mettons un point d’honneur à développer des produits de haute qualité et performants, conçus pour simplifier la tâche des installateurs. L’entreprise s’adapte en permanence aux nouvelles méthodes de construction et à l’évolution des matériaux de toiture – comme en témoignent les exemples suivants.
● Support pour produits solaires innovant pour toitures en tuiles
Ces supports en acier inoxydable sont fixés par Fleck sur des tuiles parfaitement identiques - en forme, en dimensions et en couleur - aux modèles standard des principaux fabricants (Wienerberger, Koramic, Edilians, Eternit, etc.). La tuile de support ne se distingue visuellement pas des tuiles d'origine sur le toit et s'intègre harmonieusement à la toiture. Ce support est bien entendu également disponible sur la Tuile Tempête 44 traditionnelle.
En optant pour ce support solaire, il n’est plus nécessaire
d’adapter ni de découper les tuiles environnantes. Il suffit de retirer une tuile d’origine et de la remplacer par cette tuile équipée du support. L’angle d’inclinaison du profilé de support pour panneau solaire, d’une longueur de 32,5 cm, est également ajustable, ce qui permet d’obtenir l’orientation souhaitée.
Mais l’élément le plus remarquable de ce système de fixation se trouve peut-être sous la tuile elle-même. Elle est équipée d’un profilé en Z en sous-face, qui vient s’ancrer sur une latte de toit supplémentaire, installée entre deux lattes existantes (disponible en plusieurs tailles selon le type de latte), ce qui permet de faire reposer le support pour panneau solaire sur deux lattes et de le fixer encore plus solidement pour résister aux forces exercées par le vent sur le panneau photovoltaïque.
La tuile de support solaire FLECK est disponible pour près de 300 modèles de tuiles et est toujours laquée dans la couleur de la couverture du toit. En alternative, il existe la tuile de support universelle Solarflex, dotée des mêmes caractéristiques, mais grâce à sa bavette flexible remplaçant le plomb, elle s’intègre à tous les toits, y compris aux tuiles grand format.
Fleck propose également des passages pour câbles afin de permettre une intégration soignée dans la toiture.
Avec ces supports pour produits solaires, Fleck offre donc une solution intelligente qui allie esthétique, grande facilité d’installation et protection supplémentaire contre les forces du vent.
● Crépine pour toiture plate avec mécanisme de levage autonettoyant
Fleck a conçu une crépine pour évacuations de toiture, équipée d’un mécanisme de levage autonettoyant qui s’ac-
tive lorsque le niveau d’eau devient trop élevé en raison de l’encrassement de la crépine. Une solution pratique pour les toitures où les évacuations risquent d’être bouchées par des feuilles ou autres salissures, et où il est difficile d’effectuer des contrôles réguliers.
Le système fonctionne comme suit (voir également l'illustration):
En cas de pluie normale, la Roofguard fonctionne comme une crépine classique.
Lorsque le niveau d’eau atteint environ 60 mm - par exemple en cas de fortes pluies - le mécanisme de la Roofguard s’active automatiquement.
Les flotteurs mobiles se soulèvent alors, actionnant l’ouverture de l’évacuation de toiture. Cela permet aux feuilles, à la grêle ou à d’autres salissures d’être évacuées sans obstacle, grâce à la force d’aspiration et à la pression de l’eau.
Dès que la Roofguard est activée, Fleck envoie un message d’alerte par e-mail au propriétaire.
Une fois que la pluie a cessé, la Roofguard revient à sa position initiale. Le propriétaire est averti via une connexion sans fil. Le propriétaire, le couvreur ou le gestionnaire de l'immeuble peut alors procéder à une inspection ou à un entretien.
● Rotor pour surfaces de toiture insuffisamment ventilées
Ce rotor intelligent, conçu pour la ventilation et le séchage, notamment des toits plats froids ou des zones de toiture insuffisamment ventilées, commence à aspirer dès de faibles vitesses de vent, accélérant ainsi l’extraction d’air. Cela crée une dépression qui aspire l’air depuis les zones de toiture peu accessibles à l’air et l’évacue via le ventilateur d’extraction.
Pour assurer un apport suffisant d’air frais, il est recommandé d’installer au moins un ventilateur supplémentaire. Ce système de ventilation combinant apport et extraction d’air améliore considérablement la ventilation des toitures.
● Ventilateur 4 en 1 pour toits plats avec séparateur d’eau de condensation
Ce ventilateur pour toitures plates, astucieusement conçu, réunit quatre fonctions. Il sert à la fois de ventilateur de détente, de ventilateur de rénovation, de ventilateur sanitaire DN 100 et de ventilateur sanitaire DN 125. Et ce n’est pas tout : il est également équipé d’un séparateur d’eau de condensation.
Le ventilateur est muni d’une manchette à bride et peut être livré, dans le revêtement de toiture souhaité, avec de nombreux accessoires supplémentaires (chapeau déflecteur, joint anti-retour, etc.).
Fleck sera à nouveau présent au Belgian Roof Day. Si vous souhaitez d’ores et déjà découvrir leurs produits, consultez : www.fleck-dach.de s.despeghel@fleck-dak.be
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Nous réalisons de nouvelles toitures à partir d’anciennes membranes de toiture et de chutes de pose, en utilisant un processus de recyclage unique. Ces nouvelles membranes sont à leur tour 100 % recyclables, comme toutes nos autres membranes. Ainsi, nos membranes de toiture sont littéralement réutilisables à l’infini pour la production de nouvelles membranes d’étanchéité.
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Un nouveau toit pour le Hall des Sports de Tournai
Le Hall des Sports de la Ville de Tournai est un complexe sportif polyvalent situé Avenue de Gaulle 2 à Tournai. Cette infrastructure joue un rôle central dans la vie sportive locale et accueille un large éventail d’activités et d’événements sportifs. Mais peu de temps après sa construction, des problèmes d’étanchéité et de fuites sont apparus, imposant une rénovation de la toiture. Les problèmes étaient tels que le volume principal du bâtiment a été rénové il y a 12 ans déjà. Aujourd’hui, les toitures restantes – représentant environ 3 000 m2 – sont prises en charge par l’entreprise Meuleman JP SA avec un système quasiment identique, combinant l’esthétique d’une toiture en zinc avec les avantages techniques d’une membrane synthétique en PVC.
Même si le bâtiment est relativement récent, il a rapidement présenté des problèmes d’étanchéité au niveau de la toiture.
Hugues Michot, de l’entreprise Meuleman SA, raconte : « Je pensais au départ que le bâtiment était plus ancien, mais ce n’est apparemment pas le cas – il a été construit vers 1980, donc il y a seulement 40 à 45 ans. Pourtant, des problèmes sont apparus assez vite, probablement à cause du manque d’expérience avec les joints debout au moment de l’exécution à l’époque. La rénovation de la toiture a été discutée pendant des années, et il y a douze ans, ils ont réalisé la première étape - le volume principal - avec un système très similaire à celui que nous utilisons aujourd’hui pour les autres toitures. »
Au total, sept zones devaient être prises en charge, représentant environ 3 000 m². Tout l’ancien revêtement en zinc a été retiré, tant sur les versants de toiture que dans les gouttières, mais la charpente en bois, encore en excellent état, a été conservée.
« Nous avons commencé à retirer le zinc début avril. Les travaux ont été divisés en sept étapes, correspondant aux sept sections principales de la toiture. La première étape consiste à retirer le zinc existant, puis à poser un pare-vapeur en aluminium auto-adhésif. Ensuite, nous posons une isolation IKO Enertherm PIR Alu de 10 cm d’épaisseur, fixée mécaniquement. Pour l’étanchéité, nous avons opté pour le système RENOLIT ALKORPLAN Design, une membrane PVC avec profilés soudés à l’air chaud qui associent l’esthétique d’une toiture métallique à joints debout avec les avantages techniques d’une toiture en PVC. Nous avons près de 30 ans d’expérience avec ce système. »
Le système RENOLIT ALKORPLAN Design
Ce système représente une alternative esthétique pour les toitures métalliques à joint debout. Léger, flexible, et simple à poser, il s’adapte à toutes les formes de toitures sans problème de raccordement ni de condensation (toiture chaude avec pare-vapeur continu). Il se compose d’une membrane d’étanchéité PVC-P RENOLIT ALKORPLAN F
de 1,5 mm d’épaisseur, avec armature en polyester, complétée par des profilés extrudés en PVC-P soudés à l’air chaud en guise de finition.
Grâce à la flexibilité de la membrane et des profilés, les formes de toiture les plus complexes peuvent être réalisées sans difficulté, tout en assurant une construction fiable de type toiture chaude.
De nombreux détails exigeants
« La membrane PVC est fixée mécaniquement selon des calculs de résistance au vent réalisés par le fabricant. Ces calculs sont stricts, notamment parce que certaines parties du toit seront équipées de panneaux solaires. Dans ce projet, nous utilisons le système ultraléger RENOLIT ALKORPLAN Solar, qui permet de fixer les panneaux sans lestage ni perforation de la membrane. Cela implique une attention accrue vis-à-vis des charges au vent, donc de nombreuses fixations pour éviter tout risque d’arrachement. Une fois la membrane posée, nous apportons beaucoup de soins à la finition de tous les dé-
tails : rives, faîtages, raccords, lucarnes et gouttières L’avantage du PVC et des membranes soudées est que cela facilite grandement la réalisation des finitions. Cela demande du temps, certes, mais c’est précisément ce qui permet d’obtenir un résultat soigné et professionnel – un avantage indéniable. Grâce à la tôle galvanisée revêtue de la membrane RENOLIT ALKORPLAN et à plus de 37 ans d’expérience, la mise en œuvre se déroule sans difficulté. »
Une préférence marquée pour le PVC et le soudage à l’air chaud
Hugues Michot et son équipe privilégient clairement le PVC comme solution d’étanchéité et comparent régulièrement les toitures aux piscines. « Je fais souvent cette comparaison chez les clients. Il existe d’autres systèmes et solutions d’étanchéité, mais leurs joints sont souvent collés à la colle contact. En laboratoire, cela fonctionne parfaitement, mais sur chantier, il y a la poussière, l’humidité, la rosée, les variations de température, la pluie… C’est pourquoi je suis convaincu que le soudage à l’air chaud est bien plus fiable que
le collage. Nous soudons tous les joints à chaud, sans utiliser de solvants ni de colle. Parfois, on utilise de la colle pour fixer des membranes, mais les joints sont toujours soudés. Cela prend un peu plus de temps, c’est plus long, mais le résultat le justifie pleinement. »
Un couvreur local
La Ville de Tournai est satisfaite : « Enfin une entreprise belge qui réalise les travaux - et en plus de la région ! »
Hugues Michot : « Nous avons dû faire des concessions sur les prix, car il s’agit d’un marché public. Pas question de réaliser de gros bénéfices sur ce projet. Mais c’est un chantier de référence, une source de fierté pour nos équipes. Cer-
tains de nos collaborateurs travaillent ici depuis 34 ans, la plupart ont entre 15 et 25 ans d’ancienneté. La rotation du personnel est quasi inexistante dans notre entreprise. Nos collaborateurs restent fidèles, et cela en dit long. »
« C’est une entreprise familiale employant 16 personnes, dont 6 sur ce chantier réparties en deux équipes. Moi, je travaille au bureau avec une collaboratrice, et deux autres équipes sont actives sur d’autres chantiers. »
Le recyclage, une priorité Lors des travaux de démolition, une grande quantité de zinc est bien sûr récupérée, mais ce matériau trouve toujours preneur.
« Nous revendons l’ancien zinc. Le métal est un des seuls déchets qui rapporte encore quelque chose. Pour le reste, la gestion des déchets est un point d’attention important sur ce chantier. Depuis une quinzaine d’années, nous recyclons quasiment tous nos déchets : emballages plastiques, EPS, bois, déchets mixtes, chutes de PVC, cartons – tout est trié séparément. Cette démarche est bien ancrée chez nous. Lorsque cela a été demandé, nous avons pu immédiatement fournir des photos et des statistiques illustrant nos pratiques. Il y a environ dix ans, nous avons réalisé un grand chantier de 5 300 m² de toiture plate en béton, avec couche de pente, isolation et gravier. Tout a été recyclé, y compris le bitume. L’environnement est un enjeu majeur pour nous. Je le rappelle souvent à mes travailleurs : “Pensez à vos enfants.” Trier les déchets, c’est aussi économiquement logique, vu le prix des containers. Mais c’est avant tout une question de responsabilité. La circularité est un sujet à la mode depuis 5 à 10 ans, mais nous la pratiquons depuis plus de 15 ans. »
Une solution abordable et fiable pour de nombreuses années
Le bruit de la pluie sur une toiture métallique suscite souvent des inquiétudes. Dans ce projet, le choix des matériaux permet de réduire cet inconvénient à un minimum.
Hugues Michot : « L’intérieur du bâtiment est également doté d’un plafond en Heraklith - un matériau composé de fibres de bois compressées - qui améliore aussi l’isolation acoustique. Le PVC réduit considérablement le bruit de la pluie, comparé au zinc et grâce à l’isolation supplémentaire, les performances thermiques ont aussi été nettement améliorées. Cela dit, le choix a été avant tout économique. Le zinc reste un matériau noble, mais son prix est élevé, et sa durabilité n’est plus ce qu’elle était. Autrefois, le zinc faisait 2,8 mm d’épaisseur. Aujourd’hui, c’est à peine 0,7 ou 0,8 mm. trois fois plus mince, donc ! De plus, la pollution atmosphérique accélère sa dégradation. Une toiture en PVC - comme celle que nous avons mise en œuvre dans ce projet - a une durée de vie de 40 à 45 ans à mon avis. »
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Journée Chantiers Ouverts 2025 : une édition record
La 18e édition de la Journée Chantiers Ouverts, organisée par la fédération de la construction Embuild, a battu tous les records. Au total, 315.000 personnes ont participé à l’événement, dont 65.000 visiteurs en présentiel sur les chantiers et 250.000 visiteurs virtuels connectés via la plateforme en ligne. De nombreuses personnalités politiques ont également manifesté leur intérêt pour le secteur de la construction en visitant des chantiers lors de cette journée.
Le dimanche 25 mai, 125 chantiers emblématiques ont été ouverts au grand public dans le cadre de la 18e Journée
Chantiers Ouverts, organisée par Embuild. « Cette édition a rencontré un vif succès avec 65.000 visiteurs en présentiel et 250.000 visiteurs virtuels, soit une importante croissance du nombre de visiteurs par rapport à l’an dernier », déclare Niko Demeester, administrateur délégué d’Embuild. L’an dernier, l’événement avait attiré 55.000 visiteurs en présentiel et 215.000 visiteurs virtuels, répartis sur 116 chantiers.
Au programme figuraient notamment de grands travaux d’infrastructure, des logements à haute performance énergétique, des réseaux de chaleur et des piscines circulaires. De nombreuses personnalités politiques ont également manifesté leur intérêt pour le secteur de la construction en participant aux visites de chantiers lors de la Journée Chantiers Ouverts. Ainsi, nous avons entre autres accueilli le Premier ministre Bart De Wever, les ministres fédéraux Jan Jambon, Vincent Van Peteghem, Annelies Verlinden, Anneleen Van Bossuyt, les ministres flamands Jo Brouns et Annick De Ridder, ainsi que le président de parti Sammy Mahdi.
« Notre objectif est de faire découvrir notre secteur à un large public, ce qui explique la combinaison de visites physiques et virtuelles. C'est essentiel, car les méthodes de construction et d'installation ont fortement évolué ces dernières années. Notre secteur joue un rôle clé dans la transition climatique, le renouvellement des infrastructures et la création d'espaces de vie supplémentaires. Nous construisons les solutions de demain », explique Niko Demeester, administrateur délégué d'Embuild.
Le programme mettait en avant des projets phares, tels que de grands chantiers d’infrastructure, des logements à haute performance énergétique, des piscines publiques, des réseaux de chaleur ou encore des projets de rénovation.
Parmi les chantiers exclusifs figuraient notamment :
● La liaison Oosterweel à Anvers: l’un des plus grands projets d’infrastructure en Belgique.
● La restauration de l’ancienne Maternité Bijloke à Gand : une alliance entre préservation du patrimoine et réaffectation moderne.
● La maison de repos Orelia Ten Berge à Belsele : un exemple d’architecture contemporaine dédiée aux soins.
Les réactions des visiteurs étaient majoritairement positives. Ainsi, Zabra Real Estate a accueilli environ 400 visiteurs sur ses chantiers à Courtrai et Roulers, où l’enthousiasme était palpable face aux projets durables et à la découverte de nouvelles maisons témoins. Chez Concrete House à Olen, l’affluence était également impressionnante, avec près de 1.000 visiteurs au cours de la journée.
La Journée Chantiers Ouverts 2025 a rencontré un immense succès et a mis en évidence la diversité et la modernisation du secteur de la construction en Belgique. Avec un nombre record de visiteurs et un large éventail de projets, l'événement a clairement illustré la manière dont le secteur contribue à la transition énergétique et à la modernisation de notre cadre de vie. Les chantiers restent accessibles virtuellement durant les semaines à venir https://journeechantiersouverts.be/.
Habillage de chéneaux et rives de toitures en pvc au premier plan chez Deceuninck lors du Belgian Roof Day
Deceuninck, fabricant de fenêtres, portes et profilés de construction en PVC de haute qualité, sera présent au Belgian Roof Day le 24 octobre à Brussels Kart Expo. Cette année, la marque mettra l'accent sur sa gamme de profilés de revêtement en PVC cellulaire massif de haute qualité, qui garantissent une finition précise tant pour les nouvelles constructions que pour les rénovations.
L'élégance esthétique et la durabilité sont deux exigences clés auxquelles les finitions de toiture et les solutions de bardage de Deceuninck répondent parfaitement. La gamme d’habillage de chéneaux, de sous-toitures et de rives de toitures en PVC est idéale pour une meilleure protection de l'habitation. Elle embellit l'extérieur de manière durable tout en étant facile à entretenir.
Profilé de revêtement en PVC cellulaire massif, système modulaire offrant de nombreux avantages
Les profilés de revêtement polyvalents en PVC cellulaire de Deceuninck sont constitués d’une mousse de PVC à cellules et d'une couche supérieure de PVC rigide à haute résistance aux chocs. En outre, ils sont légers, résistants aux UV, imputrescibles, sans échardes et ne se fissurent pas. Grâce à leur structure modulaire et à la vaste gamme de profilés de finition et d'accessoires, y compris les possibilités de ventilation, Deceuninck offre une solution totale pour chaque bord de toit.
La rapidité et la simplicité d’installation constituent un avantage supplémentaire. Les profilés sont disponibles en différentes hauteurs (de 90 mm à 400 mm) et en une longueur de 6 mètres, ce qui signifie que le couvreur n'a besoin que d'un seul panneau de profilé et permet d'obtenir un résultat sans joints visibles. Les profilés peuvent être fixés avec des vis en inox à tête colorée ou des clous à tête en plastique. Ceux qui souhaitent un aspect plus esthétique
peuvent également coller les profilés.
100% recyclable pour un avenir vert
Les profilés de revêtement en PVC cellulaire massif se distinguent par leur durabilité et leur respect de l'environnement. Le matériau est 100 % recyclable, contrairement aux alternatives telles que le HPL. Les couvreurs peuvent donc travailler de manière plus écologique.
Des possibilités de finition infinies
Pour répondre aux besoins et au style du client final, la couleur de la gouttière peut facilement être assortie à la couleur des châssis et au reste de la maison. Le choix comprend des couleurs de revêtement, de masse ou de film, dont la plupart sont des couleurs standard en stock et disponibles chez les grossistes. D'autres couleurs peuvent être commandées et sont disponibles dans
un délai de trois semaines. Tous les profilés de finition - pièces d'angle et pièces de raccordement - sont également disponibles dans la même couleur que la planche pour créer un ensemble harmonieux.
Accompagnement de A à Z
Les couvreurs qui collaborent avec Deceuninck bénéficient de nombreux supports pour améliorer leur expertise, allant d'un vaste réseau de distributeurs à des nuanciers de films, des classeurs de gouttières et des livrets techniques compacts qui fournissent un aperçu technique. En outre, les produits sont visibles dans divers magasins de construction grâce à un module shopin-shop.
Plus d’infos ?
Pour plus d'informations sur la gamme de profilés de gouttière Deceuninck, rendez-vous au stand 96 lors du Belgian Roof Day et tentez de gagner un chouette prix.
Système modulaire d’habillage de chénaux en pvc cellulaire
INSTALLATION FACILE
LÉGER ET RÉSISTANT
DURABLE ET ÉCOLOGIQUE
FINITION SANS JOINTS JUSQU’À
6 MÈTRES
ÉLÉGANT ET LARGE CHOIX DE COLORIS
Rive de toiture
Sous-toiture
Raccord au mur
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