Heat + FR 11 - 2025

La chaleur naturelle,

délivrée avec style par Amber

Notre dernière pompe à chaleur air/eau, Amber, est un monobloc esthétique qui ne gêne en rien, une extension ou une terrasse. Qu’il s’agisse d’un nouveau projet de construction ou d’une rénovation, Amber maximise le confort sans sacrifier l’espace intérieur précieux.

• Pompe à chaleur monobloc avec unité extérieure seule (+ module de contrôle intérieur)

• Facile à installer

• Disponible en trois puissances (6,5kW, 9,5kW et 12kW)

• Réfrigérant respectueux de l’environnement (R290) / pas de certification F-Gaz nécessaire

• Tout électrique (prêt à l’emploi) : chauffage, refroidissement et eau chaude sanitaire

• Température d’entrée élevée jusqu’à 70°C possible

• Combinable avec des ballons d’eau chaude sanitaire de haute qualité (verticaux, horizontaux et suspendus)

• Fonctionnement silencieux

La durabilité : le fil conducteur du secteur de l’installation

Karl Neyrinck Président

Techlink Linking Techniques

Notre secteur est confronté à des défis majeurs. Plus que jamais, il est essentiel de nous unir au sein d'un un réseau solide pour partager nos connaissances et développer ensemble des solutions. Le salon Install Day (voir page 6) nous a offert l’occasion rêvée,. Le vendredi 17 octobre, c’est tout notre Écosystème dédié aux installations multifonctionnelles qui s’y était réuni. Outre les installateurs, étaient aussi présents des fabricants, des distributeurs et des entreprises spécialisées dans la maintenance et la gestion de l’énergie.

Le thème dominant de ce salon était la durabilité, plus présente que jamais. Autrefois perçue comme une tendance émergente, elle est aujourd'hui devenue une exigence incontournable. Le secteur de l’installation a pris conscience de l’urgence de la situation et s’engage résolument dans des solutions durables. Les exposants ont été invités à présenter une gamme complète et innovante, composée de technologies contribuant activement à la transition énergétique. En parallèle, les installateurs doivent sans cesse affiner leurs connaissances et leurs compétences afin de pouvoir appliquer ces nouvelles techniques de manière correcte et efficace.

Ces évolutions techniques soulèvent une autre question cruciale : comment attirer et former suffisamment de spécialistes pour les mettre en pratique dans notre secteur? Techlink assume pleinement son rôle en suscitant dès que possible l’enthousiasme des jeunes pour les métiers techniques à travers la campagne en ligne Install Tomorrow. Cette année, nous avons également organisé un événement en présentiel : l’Install Tomorrow Experience Day à Walibi, où nous avons accueilli quelque 2 000 étudiants et leurs enseignants pour leur faire découvrir notre secteur de manière à la fois interactive et inspirante. Nous souhaitons doubler ces chiffres en 2026, en accueillant 2 000 étudiants francophones le jeudi 23 avril et 2 000 étudiants néerlandophones le vendredi 24 avril.

Notre magazine Techlink s’engage à tenir informés ses membres des avancées les plus récentes en matière de technologies durables et des évolutions du secteur. Nous continuerons l’année prochaine à partager des informations pratiques, des tendances et des idées qui vous aideront, en tant que professionnels, non seulement à rester compétitifs sur un marché exigeant, mais aussi à faire la différence.

Excellente lecture à vous

Nouvelle génération de pompes à chaleur air/eau Viessmann

+ nog efficiënter en eenvoudiger te installeren. + encore plus efficaces et plus simples à installer.

www.viessmann.be

6 ● Install Day

Install Day 2025 a de nouveau été un grand succès. Le contact direct entre tous les acteurs – installateurs, fabricants et grossistes – de notre Écosystème des installations multifonctionnelles a été clairement apprécié. Nous remercions tous les exposants et visiteurs pour cette édition réussie et vous donnons rendezvous en 2026 pour un nouveau salon.

3 ● Édito : La durabilité : le fil conducteur du secteur de l’installation

6 ● Install Day : Huitième édition

12 ● Install Day : Attraper les talents de demain… littéralement !

14 ● Actualités : Techlink Data Portal

16 ● Activités des membres : Inter Belgium Security (IBS)

18 ● Session d'info : Comprendre la médiation et se lancer

22 ● Événement : Embuild Foundation Awards

24 ● BACS

28 ● FEST Congres

Embuild

Avenue des Arts 20, 1000 Bruxelles embuild.be

Editeur responsable

Dirk De Wolf dirk.dewolf@techlink.be

Techlink asbl Excelsiorlaan 91, 1930 Zaventem T. +32 2 720 40 80 info@techlink.be • www.techlink.be

54 ● Entretien des pompes à chaleur

Les pompes à chaleur (PAC) doivent être entretenues pour conserver des performances optimales, garantir leur longévité et limiter les risques de pannes ainsi que les fuites de fluide frigorigène dans l’atmosphère. Cet article passe en revue les points clés à retenir pour l’entretien des PAC domestiques air-eau.

30 ● Événement : Solutions innovantes pour les traversées coupe-feu

34 ● Visite d'entreprise

36 ● Événement : Symposium CIB W062

40 ● Construcity.brussels

Pompes à chaleur

42 ● Tous ensemble vers un avenir durable

46 ● Les pompes à chaleur sous le feu des critiques

50 ● Comment atténuer le bruit d’une pompe à chaleur ?

54 ● Entretien des pompes à chaleur

58 ● Une courbe de chauffe correctement réglée

Directeur général

Kris Van Dingenen kris.vandingenen@techlink.be

Publicité

Inge De Ridder • T. +32 53 80 87 47 inge.deridder@techlink.be

Périodicité • Tirage

Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR

Traduction

André Verkaeren, Metaphrasis bvba

66 ● Techlink-ORES

Techlink collabore avec ORES pour une série de séances d’information destinées aux professionnels de l’installation. Les séances sont dédiées aux évolutions majeures du réseau qui impacteront directement le quotidien de nos entreprises membres. Avec environ 50 participants par séance, nous pouvons conclure que cela a été apprécié par nos membres.

60 ● La pompe à chaleur comme système de chauffage

62 ● Le défi des pompes à chaleur en rénovation

64 ● Climatisation : Nouvelle certification pour les opérations frigorifiques

66 ● Sessions d'info : Techlink-ORES

68 ● Actualités : Slowheat

70 ● Législation : La facturation électronique via Peppol

72 ● Reno+

74 ● Productnews

78 ● En bref

Journaliste

Julien Semninckx

Rédaction & relecture

Sophie Lambert sophie.lambert@techlink.be

Mise en pages

Nikka Cuypers nikka.cuypers@embuild.be

Impression Graphius

Install Day : expertise multitechnique et durabilité

La huitième édition d’Install Day s’est déroulée le 17 octobre dernier au Brussels Gate. La « grandmesse des installateurs », une initiative de Techlink rendue possible grâce à Embuild, reste un rendezvous incontournable pour celles et ceux qui qui s’intéressent aux techniques d’installation en Belgique. Les résultats parlent d’eux-mêmes : plus de 5 300 visiteurs cette année. Une raison de plus pour organiser l’année prochaine une neuvième édition.

Photo's par ©Aurore Delsoir

Comme à l’habitude, le salon a rassemblé des installateurs, des fabricants et des grossistes, offrant une occasion unique de découvrir les produits, techniques, innovations et logiciels de pointe.

Le

plus grand salon

professionnel

du secteur de l’installation en

Belgique

Install Day 2025 a accueilli plus de 5 300 visiteurs, un succès qui continue d’en faire le plus grand salon de notre secteur en Belgique, mettant à l’honneur les solutions durables et économes en énergie.

Toutes les solutions les plus récentes étaient à portée de main, chez les 230 exposants présents sur 15 000 m², représentant l’ensemble des domaines de notre Écosystème : électrotech-

nique, sanitaire, chauffage, ventilation, éclairage, climatisation, batteries et techniques de mesure et de régulation, mais aussi les systèmes de monitoring et de gestion de l’énergie.

Multitechnique

Nous avons constaté sur le salon que les métiers d’électricien et de technicien HVAC continuent de se rapprocher en raison de la transition énergétique. Une évolution qui se confirme si l’on examine les solutions proposées actuellement par les grossistes et les fabricants : avec le passage aux énergies renouvelables, le lien entre l’électricité et le HVAC est de plus en plus étroit. Une pompe à chaleur en est le meilleur exemple : tant l’électricien que l’installateur HVAC se trouvent concernés par son installation.

De plus en plus d’installateurs deviennent donc des techniciens multi-

«

Une chose est claire : la durabilité n’est plus une tendance, mais une valeur sûre. C’est formidable de voir comment les fabricants et les grossistes s’adaptent à cette situation. »

ERIC PIERS, CEO DE TECHLINK

techniques, ou des multitechniciens, qui maîtrisent aussi bien les pompes à chaleur que les autres solutions HVAC, solutions qu’il faut également intégrer dans des systèmes de gestion de l’énergie. Parallèlement, les installateurs de chauffage traditionnels et les techniciens du froid empruntent le chemin inverse : eux aussi doivent se familiariser avec l’électricité et les réglages techniques. S’ils ne le font pas, ils risquent de perdre le contact avec le marché.

Les installations électriques intérieures deviennent de plus en plus multitechniques. Elles doivent par exemple intégrer des panneaux solaires, des batteries et des bornes de recharge pour véhicules électriques. Les systèmes de contrôle d’accès, de vidéosurveillance et de protection contre les intrusions se rapprochent également de plus en plus les uns des autres. Cette interdépendance croissante accroît sans cesse la nécessité de coordination et d'interaction entre les installations.

ERIC PIERS : « Nous croyons fermement en un Écosystème où fabricants, distributeurs, installateurs, entreprises

L’équipe Member Affairs (composée de Bruno Van der Stappen, Dirk Baetens et Rudo Bonni) s’est occupée d’accueillir de nouveaux membres potentiels sur le stand Techlink et d’aider nos membres actuels. C’était l’occasion de mettre à jour la brochure Techlink sur les avantages offerts aux membres.

de maintenance et entreprises actives dans les contrats de performance énergétique (CPE) travaillent main dans la main. Ensemble, ces parties prenantes peuvent offrir au client final un conseil complet et contribuer aux installations de demain – des installations multifonctionnelles qui misent au maximum sur les énergies renouvelables ».

Des entreprises

d’installation plus solides grâce aux connaissances, aux conseils ciblés et à un réseau qui aide à aller de l’avant.

Grâce à l’adhésion duo avec Embuild, unique en son genre, vous n’êtes jamais seul. Les membres ont accès à des conseils personnalisés, à des outils pratiques, à des formations et à un vaste réseau qui leur ouvre de nombreuses opportunités. Ils ne sont jamais seuls face aux défis qu’ils rencontrent. Que vous soyez indépendant, que vous dirigiez une PME ou une entreprise de construction ou d’installation de plus grande taille, Techlink vous aides à entreprendre avec davantage d’intelligence, de solidité et de confiance. Avec

Dirk De Wolf (rédacteur) et Sofie Lapière (MarCom) ont présenté la brochure Techlink distribué lors d'Install Day.

Techlink, vous n’êtes jamais seul !

Vous faites partie d’un vaste écosystème de projets polyvalents.

Cette année, nous avons fait campagne à travers un dépliant où des membres ont partagé les avantages retirés de leur affiliation — Vincent Vanderkimpen (VincEnergy), Grégory Valard (VALARD ELEC), Michiel Mentens (Energieconcepten) et Michel Verstraelen (IBS).

Innovation et durabilité

La durabilité a encore servi de fil conducteur dans l’offre proposée lors du salon. CAROLE METZMACKER, Responsable marketing et communication chez Techlink, explique : « La demande en énergie propre n’a jamais été aussi forte. C’est pourquoi l’installateur suit le mouvement. »

INGE DE RIDDER , Commercial Account Manager chez Techlink : « Ce salon destiné aux professionnels a permis aux installateurs de se faire une idée précise, en une seule journée, des dernières évolutions dans le secteur de l’installation. Il offrait aussi une occasion idéale d’échanger avec des collègues et de nouer de nouveaux contacts au sein du secteur. »

L’innovation dans le domaine des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation est aujourd'hui motivée par la durabilité. Des technologies révolutionnaires de pompes à chaleur aux systèmes de ventilation intelligents, chaque produit et chaque solution ont été conçus dans une optique de respect de l’environnement. Observer comment le secteur contribue activement à la transition énergétique

est un exercice inspirant. Les acteurs de tous les secteurs s’engagent à réduire l’empreinte écologique et à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

DIRK DE WOLF : « Les conversations que j’ai eues en tant que rédacteur et les innovations que j’ai observées lors d'Install Day mettent en évidence un message clair : il est plus urgent que jamais de continuer à investir dans des solutions énergétiques efficaces et durables. Ces solutions ne doivent pas seulement relever les défis techniques actuels, mais aussi contribuer à un avenir viable pour notre planète et ses habitants. »

Pour les installateurs, le salon était le moment idéal pour comparer les solutions des différents fabricants et faire les bons choix pour leurs clients. Nous vous en présentons quelques-uns qui ont retenu notre attention.

Nos centres d’expertise étaient présents.

Les spécialistes de l’installation pouvaient obtenir des informations détaillées auprès de nos équipes spécialisées.

BUILDWISE

Sur le stand de Buildwise, on pouvait découvrir principalement leurs dernières démonstrations techniques :

Volta était heureuse d’être de retour au salon et de partager ses connaissances avec les électriciens.

1Découplage hydraulique pour pompes à chaleur

Lors de rénovations, le raccordement d’une pompe à chaleur peut s’avérer complexe, car celle-ci ne fonctionne pas avec les mêmes régimes de température et de débit que les anciennes chaudières. La démonstration présentait une solution efficace : le découplage hydraulique, qui facilite l’intégration des pompes à chaleur dans les installations existantes tout en préservant leurs performances et leur durabilité. Ce concept, ainsi que d’autres alternatives possibles, ont été présentés et expliqués par les consultants de Buildwise afin de mettre en avant les bonnes pratiques en matière de rénovation énergétique.

2Filtration innovante pour la ventilation

Comment maintenir une bonne efficacité de filtration, même en cas de forte concentration de poussières ?

Peut-on diminuer la fréquence de remplacement des filtres sans affecter leur capacité à retenir les particules ni provoquer une hausse notable de la consommation d’énergie ?

VOLTA

Au salon, Volta présentait « maconsosouslaloupe.be », un site web pratique qui montre comment des produits innovants fonctionnent avec le compteur principal de votre installation électrique. L’un de ces produits innovants s’appelle EMS – l’abréviation de « Energy Management System » ou « système de gestion de l’énergie ». C’est une application ou un appa

Buildwise a dialogué avec les professionnels du secteur HVAC/S.

Une machine à grappins a attiré l’attention des visiteurs et servi de métaphore : elle symbolisait la difficulté de “pêcher” des profils techniques.

reil que vous connectez – dans la plupart des cas – à un compteur numérique. Un EMS est un outil intelligent: il vous permet de surveiller, d'évaluer et de réguler votre consommation d'électricité de manière plus efficace. Il vous aide à mieux comprendre vos habitudes de consommation et à prendre des décisions éclairées pour réduire vos coûts ou ceux de vos clients. Pendant la démonstration, les visiteurs ont pu essayer euxmêmes le site web. Les conseillers de Volta étaient présents pour répondre aux questions et expliquer la valeur ajoutée de cet outil au quotidien. Install Day est l’occasion idéale de découvrir des solutions d’avenir qui vous aideront à faire la différence en matière de gestion efficace de l’énergie.

www.installday.be/fr/

ÉVÉNEMENT EXCLUSIF POUR LES ÉCOLES : JOURNÉE DÉCOUVERTE « INSTALL TOMORROW »

Comme l’année dernière, il n’y avait pas de programme distinct pour les écoles. En revanche, cette année, nous avons organisé l’Install Tomorrow Experience Day à Walibi, où nous avons accueilli près de 2 000 étudiants et leurs enseignants pour leur faire découvrir notre secteur attractif de façon à la fois interactive et inspirante. En 2026, nous nous comptons aller encore plus loin et accueillir pas moins de 4 000 étudiants : 2 000 étudiants francophones le jeudi 23 avril et 2 000 étudiants néerlandophones le vendredi 24 avril 2026.

installtomorrow.be/fr/experience-day-fr/

L’équipe Techlink attend déjà avec impatience la prochaine édition !

DucoBox Energy Sky

La solution de ventilation idéale pour les espaces compacts !

FACILE À INSTALLER

Via l'affichage tête haute ou via l'application Duco Installation App

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Calibrage automatique, fonction de copie, échange gauche/droite interchangeable depuis l'écran

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DÉCOUVREZ TOUS LES AVANTAGES!

Plus intelligent. Plus épuré. Tout simplement meilleur.

Pièce par pièce, un confort maîtrisé, en toute simplicité.

Les nouvelles fonctionnalités rendent le système multizone evohome encore plus performant, en prenant en charge jusqu’à 12 zones, le tout depuis un seul endroit.

Couverture d’application élargie

Compatible avec la plupart des appareils de chauffage et de rafraîchissement

Choix simplifié

La gamme de produits plus épurée et optimisée facilite la sélection et l’installation.

Installation réussie du premier coup

La configuration guidée vous accompagne pas à pas tout au long de l’installation.

Communication fiable

La communication sans fil améliorée permet les mises à jour à distance.

Pour plus d’informations, visitez resideo.com/be/fr

Attraper les talents de demain… littéralement !

Chez Techlink, on aime sortir des sentiers battus - ou plutôt, du cadre… du grappin ! Lors du dernier Install Day, l’équipe a mis en place une animation aussi ludique qu’efficace : une machine à grappin personnalisée, pensée pour attirer les installateurs et leur faire découvrir, en s’amusant, la campagne Install Tomorrow.

Texte : Sophie Lambert • Photo : Aurore Delsoir

Install Tomorrow, c’est l’initiative de Techlink qui vise à valoriser les métiers techniques et à inspirer la nouvelle génération d’installateurs HVAC, électro ou multisectoriels. Derrière cette démarche, une conviction forte : pour attirer les talents, il faut savoir aller les chercher là où ils s’amusent - et leur donner envie de participer.

À la clé, une série de cadeaux aux couleurs d’Install Tomorrow : mugs, bonnets, multitools… et même des boxers ! Mais pour avoir la chance de “pêcher” un lot, il fallait respecter une seule règle : suivre Techlink et Install Tomorrow sur les réseaux sociaux. Un moyen astucieux d’allier visibilité digitale et engagement terrain.

Une opération gagnante sur tous les plans

Le concept a immédiatement séduit : les installateurs - jeunes et moins jeunes - se sont prêtés au jeu avec enthousiasme. Les sourires, les éclats de rire et les vidéos partagées sur les réseaux sociaux ont rapidement fait boule de neige. Résultat :

● Un boost de followers,

● Des échanges conviviaux avec des professionnels ultra motivés, ● Une ambiance festive autour des métiers techniques, qui prouve que la communication B2B peut aussi rimer avec fun et créativité.

Cette initiative incarne parfaitement la philosophie de Techlink : moderniser l’image des métiers techniques tout en renforçant les liens avec la communauté d’installateurs. En combinant animation physique et interaction digitale, la fédération démontre qu’il est possible de susciter l’intérêt des jeunes générations sans discours moralisateurs, simplement en créant des expériences engageantes et mémorables.

Attirer, c’est aussi captiver

Avec cette machine à grappin, Techlink a littéralement “attrapé” les talents de demain - et symbolique-

ment, leur attention. Ce genre d’initiative rappelle qu’au-delà des campagnes traditionnelles, l’avenir du recrutement et de la communication passe par des expériences humaines et ludiques, capables de faire vibrer la fibre technique autant que la fibre émotionnelle.

Parce qu’attirer les talents, c’est aussi savoir les captiver là où ils s’amusent. Et vous, si vous aviez eu le grappin entre les mains… qu’auriez-vous aimé attraper ?

SUIVEZ-NOUS AUSSI SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX

Parce que, dans des situations complexes, la solution “produit” n'apparait pas toujours de manière évidente, une solution “service” devient indispensable.

Techlink Data Portal: une autoroute numérique pour des données produits fiables

Imaginez un monde où les installateurs et les grossistes n’auraient plus jamais à chercher des fiches produits ou des spécifications techniques. Dans ce monde idéal, ils n’auraient qu’à s’adresser directement aux fabricants pour obtenir des données toujours à jour, fiables et complètes. Grâce au nouveau portail Techlink Data Portal, ce rêve devient une réalité.

Le secteur électrotechnique est en pleine transformation numérique. Les technologies, telles que les bâtiments intelligents, les énergies renouvelables et les infrastructures de recharge, sont de plus en plus intégrées. Cependant, le secteur heurte toujours un écueil majeur : celui des données. Les informations sur les produits sont souvent fragmentées et uniquement disponibles en format PDF ou sur des sites internet. Elles sont rarement accessibles directement pour des estimations, des devis ou des spécifications techniques, ce qui entraîne des doublons, des inexactitudes et une perte de temps.

Le Techlink Data Portal vise à rompre ce cercle vicieux. Il ne s’agit pas d’une base de données centralisée traditionnelle, mais d'une infrastructure distribuée reposant sur le principe des espaces de données. Les fabri-

cants diffusent leurs données dans leur propre suite, directement depuis leur système PIM ou ERP. À partir de là, les informations circulent automatiquement vers les utilisateurs de la chaîne : bureaux d’études, installateurs, grossistes et entrepreneurs. Le fabricant reste propriétaire de ses données, mais celles-ci sont mises à disposition sur de manière standardisée, sécurisée et exploitable.

LUCAS VAN ARDENNE , PDG de Nedelko : « Notre suite dans le Techlink Data Portal rend accessibles nos données produits selon le principe des espaces de données. Cela nous permet de conserver le contrôle, tout en permettant à tous les partenaires de la chaîne d’accéder à ces données de manière sécurisée et future orientée. Ce procédé réduit la charge de travail tout en favorisant l’émergence d’applications innovantes. »

Les fabricants réalisent ainsi un double gain. D’une part, ce portail étend considérablement leur portée : leurs données sont directement intégrées dans le logiciel utilisé quotidiennement par le secteur. D’autre part, ils se préparent aux exigences

futures. Certaines législations européennes, telles que le règlement sur l’écoconception pour des produits durables (ESPR) et le règlement sur les produits de construction (CPR), les obligeront bientôt à fournir des passeports produits numériques. Grâce à la plateforme Techlink Data Portal, ils peuvent répondre à cette exigence dès aujourd'hui.

Pour les grossistes et les installateurs, cette fonctionnalité se traduit principalement par une plus grande fiabilité et une meilleure efficacité. Ils n’auront plus à chercher ou à encoder deux fois des données sur les produits. Les calculs seront effectués plus rapidement et avec une plus grande précision, les devis deviendront plus transparents et les commandes plus efficaces. La conformité et la durabilité sont également améliorées : les données PEB, EPD et les certificats seront immédiatement accessibles.

Le secteur électrotechnique est en outre soumis à une pression croissante en termes de circularité et de durabilité. Pour répondre à cette exigence, il doit avoir accès à des flux de données fiables et complets, incluant des informations techniques et commerciales, des données circulaires et environnementales. C’est pourquoi ce portail établit un lien direct avec TechBiM, l’initiative de normalisation de Techlink pour le contenu BIM. Ensemble, ces deux systèmes fournissent une infrastructure numérique unifiée qui rend accessibles et utilisables les données de toutes sortes – des informations géométriques aux données de durabilité.

Selon DÉSIRÉE DE MAESSCHALCK , directeur marketing chez Niko, le Techlink Data Portal est une étape cruciale pour assurer la qualité et la conformité des données sur les produits. « Grâce à la standardisation et à la fiabilité des données, nous offrons à nos par-

tenaires un accès simple, sécurisé et permanent à des informations pertinentes, ce qui correspond parfaitement à l’ère numérique actuelle du secteur de la construction. Nous sommes un acteur majeur et nous aidons nos partenaires en leur fournissant des solutions innovantes et tournes vers l’avenir sur le marché belge des interrupteurs et des systèmes domotiques, dont nous sommes le leader.

Il est crucial de noter que l’initiative Techlink Data Portal n’est pas un projet isolé dans notre démarche de publication de données en Belgique, en partenariat avec Athumi. Notre objectif est d’établir des normes, conventions et directives communes pour l’ensemble du secteur de la construction.

Sur le plan européen, cette dynamique s’inscrit dans la stratégie globale sur les données et dans le contexte des espaces de données.

Les chiffres démontrent que le portail a connu un début prometteur. Plus de trente fabricants se sont engagés, et de nouvelles connexions suivront rapidement. L’appel est sans équivoque : rejoignez-nous, que vous soyez fabricant ou utilisateur, et contribuez à l’édification d’un avenir plus efficace, plus intelligent et plus durable.

PLUS D’INFOS ? www.techlinkportal.be/ et data.techlinkportal.be

CONDITIONS DE L’ACTION:

à une boîte de 7 pièces. >

Les membres peuvent codéterminer la position via Techlink

Notre équipe Members Affairs souhaite rapprocher les membres les uns des autres et renforcer ainsi leur implication. Notre Account Manager Rudo Bonni est le premier point de contact pour la Wallonie et Bruxelles. C’est avec lui que Heat+ a rendu visite à l’entreprise membre Inter Belgium Security (IBS) – Spécialisée dans l’installation de systèmes de sécurité pour particuliers et professionnels. Rien de tel qu’une conversation avec l’un de nos membres pour mieux comprendre leurs besoins et ce qui les aide à optimiser et améliorer nos services.

Depuis près de 40 ans, IBS s’impose comme un acteur incontournable de la sécurité électronique, en misant sur l’innovation, la qualité et la sécurité. Spécialisée dans la protection contre l’intrusion et l’incendie, l’entreprise se distingue par l’intégration des technologies les plus avancées : détection électronique pour l’intrusion et l’incendie, caméras intelligentes et contrôle d’accès. Expertise, fiabilité et engagement sont au cœur de son ADN.

MICHEL VERSTRAELEN siège également à l’Organe d’Administration de Techlink Namur-Brabant wallon, où il contribue activement à renforcer le réseau des professionnels du secteur. Comme il le souligne : « Nous attachons une grande importance à la création de liens et de collaborations avec tous les acteurs de notre secteur ». Les maîtres-mots : innovation, formation et sensibilisation.

Pouvez-vous expliquer votre parcours ?

J’ai suivi une formation à l’Académie royale militaire, puis j’ai accumulé de l’expérience au sein de la Défense comme officier d’infanterie. Je me suis retrouvé dans un environnement structuré : des jours et des horaires de travail fixes, l’accent mis sur la discipline et le travail d’équipe, ce qui gé-

Rudo Bonni, Account Manager, rencontre Michel et Jeremy Verstraelen au nouveau bureau de leur entreprise à Grez-Doiceau.

nère de la stabilité et une employabilité claire.

Ma carrière dans le secteur de la sécurité a débuté en 1991, quand j’ai débuté dans des entreprises internationales telles que Schindler et Siemens. J’y ai acquis de solides références et j’ai notamment été responsable du lancement et de la création d’un Monitoring & Alarm Receiving Center, à savoir OKTOPUS.

En 2012, j’ai eu l’opportunité de rejoindre IBS. J’y ai gravi les échelons jusqu’au poste de General Manager et, en 2020, mon rôle a évolué de celui d’actionnaire minoritaire à celui d’actionnaire principal.

Pouvez-vous décrire la nature précise de votre offre ?

Le cœur de métier d’IBS consiste à proposer des solutions pour tous les besoins des clients en matière de sécurité électronique : effraction, incendie, contrôle d’accès, caméras intelligentes, etc. Nous travaillons dans le domaine de la sécurité et ne sommes pas une entreprise d’électricité ! Nous proposons également un service 24h/24 grâce à un contrat de maintenance et de surveillance à distance.

Une vingtaine de personnes sont actives dans différents segments d’activité d’IBS, tels que les services commerciaux, opérationnels, technologiques et administratifs. Depuis mars 2025, nous exerçons nos activités depuis un nouveau site à Grez-Doiceau car il nous fallait plus d’espace pour nos bureaux et nos stocks.

Votre fils fait désormais partie d’IBS. Cela fait de vous un père comblé ?

Tout à fait ! De mes deux fils, c’est Jeremy (38 ans) qui a explicitement manifesté son intérêt à s’impliquer activement dans le développement futur d’IBS. Jeremy est passé par les différents échelons de l’entreprise pour se familiariser avec l’ensemble des départements et des processus. Ainsi, il

a acquis l’expérience et la crédibilité nécessaires pour assumer à terme un rôle à responsabilités, non pas en tant que « fils à papa », mais comme professionnel à part entière.

Jeremy : « Il y a une différence entre travailler dans une entreprise et travailler pour une entreprise. Tout est question d’implication, d’engagement et de création de valeur. Je cherche des solutions, je pense à l’avenir et je me sens coresponsable du résultat. »

Pourquoi êtes-vous devenu membre de Techlink ?

IBS est membre depuis 2012, mais ce n’est qu’en 2019 que Rudo a pris contact avec IBS pour participer à la création de la future section provinciale Techlink Brabant wallon. Au cours de ce processus, Embuild Namur a annoncé sa fusion avec Embuild Brabant wallon. Techlink national a soutenu cette initiative, ce qui a conduit à la naissance de Techlink Namur–Brabant wallon, dont je suis toujours administrateur.

Par ailleurs, je siège également au Comité de gestion Installation chez Techlink national. Grâce à Techlink, les membres contribuent activement au développement d’un réseau solide de professionnels. En tant qu’administrateur, je crois fermement à la coopération au sein du secteur. C’est pourquoi je m’engage au sein de la fédération à contribuer structurellement à la création d’un environnement commercial solide et tourné vers l’avenir.

Qu’attendez-vous de Techlink ? Quels sont vos besoins ?

Au sein de Techlink, je fais aussi partie du groupe du travail « Sécurité Électronique ». Ce comité sectoriel se concentre sur les entreprises agréées pour les systèmes d’alarme et définit la position de Techlink au sein d’ALIA Security, l’association professionnelle belge de la sécurité électronique. Par le biais d’ALIA Security, ce groupe du travail assure :

● le transfert régulier vers ses membres des connaissances sur les nouvelles technologies, la législation et les normes, etc. par des échanges d’informations et des formations ;

● la sensibilisation et la promotion d’une politique de prévention des vols et des incendies ;

● le lobbying et le plaidoyer en faveur des systèmes de détection d’intrusion, de détection d’incendie, de contrôle d’accès et de vidéosurveillance dans le but de fournir des solutions de sécurité fiables et de qualité.

Ces travaux portent notamment sur :

• l’agrément des entreprises de sécurité,

• la formation du personnel,

• les exigences techniques en matière de systèmes d’alarme,

• la vérification préventive des fausses alarmes,

• le libre choix des utilisateurs dans les solutions de sécurité.

• en collaboration avec ses partenaires, le contrôle de la qualité et l’accompagnement des certifications INCERT.

Le label de qualité INCERT est très important pour nous. On n’insistera jamais assez l’importance et la valeur d’une analyse de risques approfondie.

Les événements de networking conservent également leur importance, mais constituent de plus en plus souvent un défi pour une fédération professionnelle qui doit susciter l’enthousiasme d’un nombre suffisant de membres. Il n’empêche, les collaborations naissent souvent de relations personnelles. Ce qui ne figure pas dans une newsletter est souvent évoqué lors de conversations informelles lors d’un événement.

Notre conclusion

N’hésitez pas à participer activement à la discussion avec vos confrères installateurs et à contribuer ainsi à déterminer la position de Techlink, en assistant aux réunions des groupes de travail qui vous concernent.

Comprendre la médiation et se lancer

Le 1er octobre, les sections de Flandre occidentale d’Embuild et de Techlink ont organisé une séance d’information dédiée à la médiation dans les affaires de construction. Malheureusement, les conflits entre les parties prenantes ne sont pas rares pendant ce type de projet, ce qui entraîne fréquemment des procédures judiciaires longues et onéreuses, avec, à tort ou à raison, un gagnant et un perdant. Un moyen existe pourtant de régler des conflits de manière à la fois plus rapide, plus efficace et plus constructive. Tom Goossens et Bart Plevoets ont expliqué aux participants en quoi consiste la médiation et comment s’y prendre.

Une trentaine de membres intéressés et engagés étaient présents, dont Pedro Pattyn et Jan Libeer, respectivement président et directeur général d’Embuild Flandre occidentale.

En compagnie de VERA DESAUW, présidente de Techlink Flandre occidentale et administratrice déléguée de Desauw NV, nous avons découvert comment fonctionne la médiation et comment y avoir recours nous-mêmes ? Tout le monde en est sorti convaincu : investir

dans la prévention des conflits est très rentable.

Médiation dans les dossiers de construction

« Lorsque les tensions s’intensifient entre des personnes ou des organisations, elles aboutissent souvent à des conflits. Le défi majeur dans ces situations est de maintenir la communication, l’écoute et la recherche conjointe de la meilleure solution possible », a souligné TOM GOOSSENS , avocat chevronné exerçant depuis plus de trente ans au barreau de Termonde. « Des médiateurs professionnels peuvent grandement contribuer à cet effort », a-t-il ajouté. Tom est également médiateur agréé depuis plus de 12 ans et spécialisé en affaires civiles et commerciales.

Tom Goossens : « Un médiateur est une personne qui intervient entre les parties en conflit et qui les aide à trouver une solution commune. Il garde une perspective globale et équitable tout au long du processus de négociation. Le médiateur suit une méthodologie précise pour mettre en évidence

les intérêts sous-jacents de chaque partie impliquée. Ces intérêts peuvent être partagés, opposés ou moins prioritaires pour l’une des parties. C’est au médiateur de travailler étape par étape à la conclusion d’un accord soutenu par toutes les parties, en tenant compte de tous ces intérêts. »

“Mieux vaut construire des ponts que les détruire.”

TOM GOOSSENS

« Amener deux parties en conflit à trouver un accord, quand on y réfléchit, cela semble presque impossible. Mais nous n’abandonnons jamais. Un bon médiateur continue à s’engager sans réserve !. »

Electrifying solutions that make a sustainable future possible

Chez Rexel, nous apportons des solutions puissantes pour un avenir durable, motivées par l’innovation et la sensibilisation à l’environnement.

Nos solutions révolutionnaires s’inscrivent dans une époque où l’énergie renouvelable n’est pas seulement un choix, mais une nécessité absolue.

Alors pourquoi s’attarder sur le passé quand on peut embrasser l’avenir ? Ensemble, renforçons la voie vers la durabilité.

Tom Goossens, un avocat passionné, a eu le plaisir d’éclairer un public intéressé sur les avantages considérables de la médiation professionnelle pour résoudre les conflits.

DIFFÉRENCE ENTRE PROCÉDURE JUDICIAIRE ET MÉDIATION

Selon Tom Goossens, « la grande différence avec une procédure judiciaire est que, dans une médiation, on ne se concentre pas uniquement sur les aspects techniques du litige ». En effet, un expert judiciaire doit se limiter à cet aspect particulier, nous, en tant que médiateurs, examinons la situation dans son ensemble. C’est important pour toutes les parties concernées car, au bout du compte, elles souhaitent avant tout que le chantier avance et éviter des problèmes dans le futur.

Les litiges portent souvent sur des accords contractuels ou des documents techniques, plutôt que sur les aspects véritablement importants pour les parties concernées. Bien souvent, d’évaluer correctement la situation, mais ils ne sont pas autorisés à se prononcer à ce propos. Le médiateur travaille à un niveau différent : il met de l'ordre dans le chaos, s’assure que chaque personne est entendue et que chaque histoire est comprise, sans que quiconque soit contraint de s’y conformer sur-le-champ.

Pour autant, nous ne négligeons pas l’aspect technique, bien au contraire. Mais nous le plaçons dans un contexte plus large, qui tient également compte

des intérêts et des préoccupations sous-jacents des parties. »

CONFIDENTIALITÉ

« La confidentialité est une caractéristique essentielle de la médiation », explique Goossens. Les échanges lors des séances ne peuvent être utilisés ultérieurement dans un procès. C’est pourquoi les parties osent parfois partager des informations qu’elles préféreraient ne pas divulguer, par exemple parce qu’elles pourraient nuire à leur réputation. Cette possibilité peut faire une grande différence quant à l’ouverture des parties. »

Commission spéciale construction

La Commission spéciale construction fait partie de la Commission Fédérale de Médiation (CFM). Sa création remonte à 2021. La CFM se compose

“Chaque résultat est précieux, car les parties ont elles-mêmes façonné l’accord.”

BART PLEVOETS

« La médiation dans la construction peut être mise en place à l’initiative des parties en conflit ou à la demande du juge », explique Bart Plevoets.

de représentants de divers secteurs : notaires, avocats, huissiers de justice, magistrats et ainsi qu'un autre groupe qui rassemble ceux ceux qui n’appartiennent pas aux groupes précédents. L’objectif consiste à promouvoir la médiation comme une alternative à part entière au règlement des litiges dans divers secteurs.

« La médiation dans le secteur de la construction constitue une alternative accessible à une procédure judiciaire. Elle est également neutre du point de vue des coûts pour la société », explique BART PLEVOETS , président de la Commission spéciale construction. « La Commission spéciale construction soutient et promeut la médiation dans le secteur du bâtiment. Les médiateurs figurant sur la liste de la Commission spéciale construction possèdent l’expérience requise en matière de litiges dans le secteur de la construction et connaissent bien les particularités de ce secteur. Ils informent les partenaires professionnels du secteur de la construction et les accompagnent dans l’application de ce mode alternatif de règlement des litiges.

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Techlink bien représentée aux Embuild Foundation Awards 2025

Chaque année, les Embuild Foundation Awards mettent en lumière des projets sociétaux portés par des entreprises du secteur de la construction et de l’installation, ainsi que par leurs organisations partenaires. En 2025, les membres de Techlink sont particulièrement bien représentés parmi les candidats, témoignant de l’engagement croissant de nos entreprises en matière de responsabilité sociétale. Les lauréats seront dévoilés lors de la cérémonie du 26 novembre à Grimbergen, une soirée de rencontre et d’inspiration où l’impact social sera au cœur des échanges. Texte : Sophie Lambert

SPIE BELGIUM

:

une énergie positive pour la société et pour l’environnement

Chez SPIE Belgium, l’énergie ne circule pas uniquement dans les câbles ou les installations techniques : elle se transmet aussi à travers des projets humains et solidaires. Depuis plus de dix ans, l’entreprise s’engage, aux côtés de Time4Society, dans des actions environnementales et sociétales concrètes qui dépassent le cadre de ses activités traditionnelles. Objectif ? Mettre les compétences de ses collaborateurs au service du bien commun.

Aller au-delà de la technique

Nettoyage de lits de rivières, reboisement de forêts, réhabilitation d’écoles ou de bâtiments publics… Les équipes de SPIE Belgium consacrent chaque année du temps, de l’énergie et leur savoir-faire technique à des projets à impact positif.

Pour Aghiles Djellal, Sustainability & Innovation Officer, cet engagement fait partie intégrante de l’ADN de l’entreprise : « Chez SPIE Belgium, nous travaillons évidemment à réduire notre empreinte carbone et à développer des solutions innovantes pour nos collaborateurs et nos clients. Mais notre responsabilité dépasse la technologie : elle touche aussi à la société dans laquelle nous évoluons. Grâce à

Time4Society, nos équipes peuvent agir concrètement, que ce soit pour la nature, pour les écoles ou pour différentes associations. »

Un partenariat

de longue durée

Time4Society sélectionne pour SPIE Belgium des projets qui correspondent à ses valeurs : actions écologiques, chantiers de rénovation utiles, soutien logistique ou technique. Les collaborateurs volontaires y participent en mettant à disposition : ● leur temps, ● leur volonté d’aider, ● mais aussi leurs compétences professionnelles.

Ces projets, souvent modestes dans leur forme, ont un impact réel sur les communautés locales. Ils renforcent également la cohésion interne, donnent du sens au travail et permettent aux collaborateurs d’exprimer leur expertise autrement.

ATRIATEC

:

quand la chaleur se diffuse jusque dans les cœurs

Chez AtriaTEC, la chaleur ne se limite pas aux bâtiments que l’entreprise équipe : elle se partage aussi avec celles et ceux qui en ont le plus besoin. Depuis plus de dix ans, cette PME familiale s’engage aux côtés de l’agence créative Good-4U pour offrir un peu de

lumière aux enfants hospitalisés, notamment à travers l’opération « Noël magique ».

Un partenariat tourné vers

VOTRE ENGAGEMENT

SOCIAL EST

Le partenariat avec Good-4U, initié il y a plus de dix ans, est né d’une volonté commune de mettre la communication et la créativité au service de projets sociétaux. Good4U, spécialisée dans le marketing positif et le marketing sociétal, avait sollicité Atriatec pour soutenir l’une de ses actions phares : Noël magique pour les enfants à l’hôpital.

Depuis, la collaboration s’est élargie à d’autres projets solidaires, toujours axés sur la responsabilité sociale, le commerce équitable et les initiatives locales.

Un « Noël magique » qui prend de l’ampleur

Grâce à la mobilisation d’AtriaTEC et de ses collaborateurs, le projet a pris une ampleur impressionnante. Rien

ENGAGEMENT

PAYANT

● Plus de 8 000 cartes postales ont été envoyées aux enfants, aux familles et aux équipes soignantes

Ces cartes — de petits mots d’encouragement et de douceur rédigés par des personnes qui ne connaissent pas les enfants, mais pensent à eux — apportent une véritable bouffée d’air et un réconfort précieux.

« On peut imaginer l’effet que cela a sur un enfant, de recevoir un message de soutien inattendu. Un instant de lumière dans un contexte difficile », souligne Christophe Isaac Castiau, Managing Director d’AtriaTECH.

Une mobilisation collective L’entreprise ne se contente pas d’apporter un soutien financier : elle sert également de levier d’action pour amplifier l’impact de Good-4U. Ses collaborateurs relaient l’initiative, sensibilisent leur réseau et contribuent à attirer de nouveaux partenaires. Cette dynamique collective permet année après année d’élargir la portée de Noël magique.

AtriaTEC montre ainsi comment une PME du secteur de l’installation peut mobiliser ses ressources, son réseau et son énergie pour améliorer la vie d’enfants hospitalisés et promouvoir une société plus solidaire.

BELGA SOLAR :

l’énergie locale au service de l’inclusion

Chez Belga Solar, l’énergie ne se limite pas à la production de panneaux photovoltaïques : elle se traduit aussi par un engagement sociétal fort, ancré dans la durabilité, l’ancrage local et l’inclusion. En tant que seul fabricant belge de panneaux solaires, l’entreprise développe des solutions énergétiques responsables qui soutiennent à la fois la transition écologique et le tissu social local. En 2024, Belga Solar a mis ces valeurs en action en s’associant à l’ASBL Horizons Neufs, qui ac-

compagne depuis près de 60 ans des adultes en situation de handicap mental en Brabant wallon.

« La collaboration avec Horizon Neufs est assez naturelle : nous leur avons proposé d’offrir une installation d'une dizaine de panneaux photovoltaïques pour une de leurs maisons. Cela cadrait parfaitement avec un des objectifs de Belga Solar, qui est de favoriser l’ inclusion et la diversité. », explique Sébastien Mahieu, Managing Director, Belga Solar

Une installation solaire qui crée de la valeur sociale

Le projet a mobilisé les équipes techniques, de production et d’installation de Belga Solar, qui ont assuré la conception, la fabrication locale des panneaux et la mise en service de l’installation. Produire en Belgique réduit l’empreinte carbone liée aux importations et garantit une qualité optimale. Pour Horizons Neufs, cette installation représente un double bénéfice : diminution significative des coûts énergétiques et réduction de l’impact environnemental. Cette action renforce aussi la stabilité financière de l’ASBL, permettant d’investir davantage dans l’accompagnement de ses résidents.

Une mobilisation collective au service d’un projet exemplaire

Au-delà de l’aspect technique, Belga Solar s’est impliquée dans le suivi, l’accompagnement et l’adaptation de la solution aux besoins spécifiques de l’ASBL. Ingénieurs, équipes de production, installateurs et responsables de projets ont travaillé de concert pour transformer une idée en une réalisation concrète, durable et porteuse de sens.

Ce projet illustre parfaitement comment une entreprise du secteur de l’installation peut combiner innovation, responsabilité environnementale et impact social.

Systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments (BACS) obligatoires pour les bâtiments non résidentiels d’ici fin 2025

La directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) impose depuis 2018 des obligations relatives aux systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments. Dans la révision la plus récente de cette directive, le champ d’application a été élargi. Cela a des conséquences directes pour le propriétaire d’une installation, mais aussi pour votre travail en tant qu’installateur de systèmes de chauffage, de refroidissement et d’électricité.

Que faut-il concrètement faire ?

D’ici le 31 décembre 2025, les bâtiments non résidentiels – qu’ils soient neufs ou existants – devront obligatoirement être équipés d’un système d’automatisation et de contrôle du bâtiment (Building Automation and Control System, BACS), dès que la puissance nominale du système de chauffage ou de refroidissement des locaux atteint au moins 290 kW.

À partir du 31 décembre 2029, ce seuil sera abaissé à 70 kW. Cela signifie que les installations de taille moyenne seront elles aussi concernées par cette obligation.

Comment déterminer la puissance ?

Il s’agit de la puissance nominale de l’ensemble des générateurs hydrauliquement ou frigorifiquement couplés. Il faut considérer séparément les installations de chauffage et les installations de refroidissement : une limite de 290 kW s’applique à toutes les installations de chauffage couplées, et une autre limite de 290 kW à toutes les installations de refroidissement couplées.

Dès qu’un des groupes d’installations

(chauffage ou refroidissement) atteint une puissance nominale d’au moins 290 kW, l’obligation d’installer un BACS s’applique au bâtiment.

Exemples :

● Un bâtiment avec 300 kW d’installations de chauffage et 100 kW de refroidissement est soumis à l’obligation BACS.

● Un bâtiment avec 200 kW de chauffage et 100 kW de refroidissement ne l’est pas.

Y a-t-il des exceptions ? Oui. Les bâtiments équipés d’un seul des trois systèmes principaux (chauffage, refroidissement ou ventilation) seront prochainement – après l’approbation définitive de la modification du décret énergétique – exemptés de l’obligation BACS. Cela concerne principalement des bâtiments plus anciens avec des installations vétustes, pour lesquels l’automatisation présente peu de valeur ajoutée.

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ATTENTION : dès qu’un tel bâtiment fait l’objet d’une rénovation lourde, il doit répondre à la réglementation PEB. Cela implique notamment l’obligation d’installer un système de ventilation – et donc l’application de l’obligation BACS. Une rénovation est donc le moment idéal pour prévoir l’installation d’un BACS.

Pourquoi installer un BACS ?

Un BACS n’est pas seulement une obligation légale: c’est avant tout un outil permettant de réduire considérablement la consommation énergétique des bâtiments.

En pilotant intelligemment les systèmes de chauffage, de refroidissement et de ventilation, un BACS contribue à une gestion énergétique plus durable.

De plus, les systèmes BACS collectent des données sur la consommation énergétique, fournissant des informations précieuses pour une optimisation continue. Ces données peuvent également être utilisées pour l’établissement du certificat PEB non résidentiel (PEB NR) et pour un bon suivi du label énergétique du bâtiment.

Quelles sont les exigences techniques d’un BACS ?

La directive (UE) 2018/844 sur la performance énergétique des bâtiments donne une description générale des obligations relatives aux systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments (BACS) pour les bâtiments non résidentiels. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32018L0844

EN RÉGION WALLONNE

En Région wallonne, l’exigence BACS est prévue dans le cadre de la réglementation PEB (« performance énergétique des bâtiments »).

Cette exigence s’applique à tous les

bâtiments neufs et existants si le bâtiment répond aux conditions suivantes:

● Être un bâtiment non résidentiel desservi soit

• par des systèmes de chauffage et, le cas échéant, par des systèmes de ventilation combinés à ces systèmes de chauffage et qui totalisent une puissance nominale utile de plus de 290 kW

• par des systèmes de climatisation et, le cas échéant, par des systèmes de ventilation combinés à ces systèmes de climatisation et qui totalisent une puissance nominale utile de plus de 290 kW

● Les systèmes desservent des affectations principalement non-résidentielles : la somme des surfaces de l’unité ou des unités PEB non résidentielles desservies par ce système est supérieure à 50 % de la somme de la surface de toutes les unités PEB desservies par ce système.

Les détails sur les exigences spécifiques requies pour le système d’automatisation requis sont repris au point 8 de l’annexe C4 de l’arrêté (voir lien ci-dessous)

AGW: https://wallex.wallonie.be/eli/ arrete/2023/01/11/2023030672/2023/ 03/27

EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

La région Bruxelles-Capitale avait pris un peu d’avance car l’exigence d’automatisation et de contrôle des bâtiments non résidentiels (BACS) est déjà applicable pour les bâtiments non résidentiels depuis 1er janvier 2025

Cette exigence s’applique à tous les bâtiments neufs et existants si le bâtiment répond aux conditions suivantes:

● la somme des puissances nominales utiles des chaudières et des puissances thermiques des pompes à chaleur de ce système

de chauffage est supérieure à 290 kW

● et/ou la puissance nominale effective de ce système de climatisation est supérieure à 290 kW

● Les systèmes desservent des affectations principalement non-résidentielles : la somme des surfaces de l’unité ou des unités PEB non résidentielles desservies par ce système est supérieure à 50 % de la somme de la surface de toutes les unités PEB desservies par ce système.

Plus d’informations sur les exigences concrètes liées au BACS en Région Bruxelles Capitale

● l’info-fiche “Exigences système installations techniqeus PEB: BACS - https://environnement. brussels/media/17431/download

● AGRBC Exigences PEB Chauffage et ventilation : https:// www.ejustice.just.fgov.be/eli/ arrete/2024/06/06/2024006086/ justel)

EN RÉGION DE FLAMANDE

L’Agence flamande de l’énergie et du climat (VEKA) a détaillé les exigences techniques (voir QR-code), sur la base de la classe B de la norme NBN EN ISO 52120-1:2022. Cette élaboration constitue déjà un guide clair pour les propriétaires et les installateurs. L’intégration formelle dans la législation est encore en cours.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous, installateur ?

Vous jouez un rôle clé dans la transition énergétique. En conseillant et installant correctement des systèmes d’automatisation des bâtiments, vous contribuez à rendre les bâtiments plus efficaces sur le plan énergétique tout en les mettant en conformité avec la réglementation européenne.

23 & 24 avril 2026

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Congrès FEST 2025

Le Congrès FEST s’est tenu à Varsovie du 27 au 29 septembre 2025. La FEST est l’association européenne des grossistes en sanitaire et chauffage. Elle chapeaute diverses associations professionnelles nationales, dont FESAH qui fait partie de Techlink.. L’un des objectifs de la FEST est de favoriser les échanges d’idées au-delà des frontières et de défendre les intérêts du secteur au niveau européen. Le thème central du Congrès était la transition durable dans les secteurs du HVAC et du sanitaire.

Le congrès 2025, intitulé « Empowered to Impact: Sustainable Transformation of the Sanitary and HVAC Sector », était entièrement consacré à la transformation durable du secteur sanitaire et HVAC.

La FEST met en évidence que la durabilité est non seulement une obligation morale, mais qu’elle offre également des avantages stratégiques. Les entreprises qui misent sur la circularité et l’innovation durable réduisent non seulement leur impact écologique, mais améliorent également leur efficacité opérationnelle et renforcent la confiance des clients. Le congrès s’appuyait sur quatre piliers clés :

1 Sensibiliser aux défis urgents ;

2 Inspirer grâce à des exemples concrets de succès;

3 Encourager les collaborations stratégiques en fournissant des outils et

4 Proposer des stratégies concrètes pour intégrer efficacement la durabilité au sein de sa propre organisation.

Quel sera l’avenir du secteur HVAC/Sanitaire ?

La conférence a abordé les sujets sui-

vants :

● L’économie circulaire en action ;

● Les produits durables et la conception axée sur les données ;

● L’efficacité énergétique et la décarbonation des installations dans les bâtiments ;

● La collaboration tout au long de la chaîne de valeur, du fabricant à l’installateur ;

● Les technologies qui réinventent la conception, l’installation et l’utilisation des systèmes de chauffage, de ventilation et de plomberie.

Débat

Deux tables rondes ont été organisées ; la première portait sur les conséquences du développement durable pour le secteur HVAC/Sanitaire. Les enjeux dépassent largement l’économie d’énergie.

L’efficacité énergétique comme norme

L’utilisation de pompes à chaleur, de systèmes à basse température, de systèmes de ventilation équilibrés avec récupération de chaleur et de techniques de régulation intelligentes se développe. Des gains sont également

possibles dans le domaine sanitaire : par exemple au moyen de robinets à capteur, de limiteurs de débit et de systèmes de circulation d’eau chaude qui réduisent le gaspillage.

Penser circulaire : concevoir pour la réutilisation

L’économie circulaire gagne du terrain, y compris dans le secteur de l’installation. Cette notion nécessite

l’adoption d’une approche fondamentalement différente en matière de conception, de montage et de maintenance. Les installations sont conçues de manière modulaire, ce qui permet de changer ou de réutiliser facilement les composants. Le choix des matériaux est également crucial : des tuyaux aux matériaux de fixation, l’origine, la durabilité et la recyclabilité sont des critères de plus en plus importants.

Consommation responsable en eau

Du point de vue des installations sanitaires, les ressources en eau font l’objet d’une gestion plus intelligente : de la récupération des eaux de pluie pour la chasse d’eau des toilettes à l’irrigation du jardin, en passant par les systèmes d’eaux grises et les robinets économes en eau. Le monitoring

Lors du deuxième débat, les intervenants sont arrivés à la conclusion que la coopération était un élément clé pour la mise en œuvre de modèles économiques circulaires dans le secteur HVAC/Sanitaire.

joue un rôle clé : grâce aux capteurs et aux compteurs intelligents, les fuites peuvent être rapidement détectées et la consommation optimisée.

Un climat intérieur sain avec un impact minimal sur l’environnement

Les systèmes de ventilation qui assurent un renouvellement et un filtrage suffisants de l’air, sans consommation d’énergie excessive, sont essentiels. Le monitoring du CO2 et le contrôle de l’humidité de l’air sont également de plus en plus souvent intégrés de manière standard dans les nouvelles installations.

Pourquoi ce congrès était-il intéressant?

Alors que les réglementations deviennent de plus en plus strictes, que les attentes des clients évoluent et que les matières premières se raréfient, la durabilité n’est plus un rêve lointain, mais une nécessité immédiate.

Le Congrès FEST 2025 est un évènement clé pour les professionnels du secteur. Il rassemble la vision, la collaboration et l’innovation pour façonner l’avenir de l’industrie.

Selon HENK-JAN WEGMAN , CEO du groupe Rensa, « la durabilité va au-delà de la neutralité carbone et du marketing. Elle fait partie de notre ADN. Être une entreprise durable signifie que chaque décision prise est guidée par le principe de durabilité.

SVEN MACHIELSEN , vice-président de Techlink et CEO de Van Oirschot,

confirme cette vision. La durabilité est au cœur de ses préoccupations. « Chaque décision, qu’il s’agisse d’achats ou de collaborations avec des partenaires, est prise en tenant compte de son impact sur l’humain et l’environnement. Nous optons délibérément pour les énergies renouvelables, les matériaux durables et nous misons sur l’efficacité, la circularité et la longue durée de vie des produits. Pour nous, la durabilité n’est pas un label ou un terme marketing, mais une partie intégrante de notre identité et de notre façon de travailler. »

DOBROCHNA PELSMA-KASPEREK , présidente de FEST : « Lorsque j’ai fait mes premiers pas dans le commerce de gros pour le HVAC et le sanitaire, je me suis dit : des toilettes, des tuyaux, des raccords... est-ce vraiment passionnant ? Mais j’ai rapidement pris conscience de la situation dans son ensemble, et je l’ai très vite trouvée intéressante. Pas les produits euxmêmes, mais leur impact : la pénurie d’eau, la consommation d’énergie et notre empreinte écologique. C’est pourquoi le congrès FEST 2025 revêt une importance particulière pour moi. Notre secteur peut être bien plus qu’une simple industrie de déménagement. Nous avons le pouvoir d’être les architectes d’un véritable changement systémique. Vous pouvez penser que je suis idéaliste, mais je crois que de grandes choses sont possibles à partir du moment où les grossistes, les fournisseurs, les fabricants, les installateurs, les architectes et les décideurs politiques se réunissent autour d’une table. »

Dobrochna Pelsma-Kasperek

Sven Machielsen

Solutions innovantes pour les traversées coupe-feu

Le jeudi 11 septembre, FIRESA, en collaboration avec la PFPA (Passive Fire Protection Association) et l’Université de Louvain, a organisé une journée d’étude sur les « Solutions innovantes pour les traversées coupe-feu ». Plus de 140 personnes, issues d’un éventail de secteurs de la construction : entrepreneurs, bureaux d’études et de contrôle - entreprises d’installation, maîtres d’ouvrage et autorités publiques - ont assisté à l’événement.

NIT 293

Le programme répondait aux attentes du public, qui a eu l’opportunité d’assister à des exposés captivants et éclairants. Kurt de Proft (Buildwise) a fourni des éclaircissements sur la Note d’Information Technique 293 (NIT) concernant le colmatage intelligent des passages. La nouvelle NIT 293 est une refonte en profondeur de l’ancienne NIT 254. Cette version, outre une série de clarifications et de corrections, introduit également de nombreuses nouvelles solutions techniques pour l’obturation résistant au feu des traversées. Elle se concentre notamment sur les applications dans la construction en bois, comme le CLT et les cloisons en bois, les contre-cloisons, les canalisations dans les planchers et les conduits de ventilation

dans un même espace clos.

Afin de garantir la résistance au feu d’un élément de construction (mur, sol), toutes les percées inévitables (câbles électriques, conduites pour fluides, conduits d’aération, interrupteurs, prises de courant, joints linéaires, etc.) qui s’y trouvent doivent être correctement obturées. À défaut, il devient inutile de prévoir des prestations de résistance au feu pour un élément de construction. En d’autres termes, lorsqu’une paroi verticale ou horizontale doit être résistante au feu, il en va de même pour les traversées et autres affaiblissements.

La NIT 293 comprend un nombre relativement important de fiches, qui sont susceptibles d’être mises à jour

ou complétées par de nouveaux types de produits. En effet, le marché de l’obturation résistant au feu des traversées et autres affaiblissements est en constante évolution. C’est pourquoi les fiches ont été conçues pour être consultées en ligne, afin de faciliter toute mise à jour ultérieure.

Label de qualité

Thierry Pfleiderer (Fireforum) a mis en évidence l’importance du certificat Fire Safety Quality (FiSQ) pour les entreprises spécialisées dans l’installation. Ce certificat est délivré par Fireforum sur la base d’un audit annuel réalisé par un organisme de contrôle accrédité. Les sociétés qui démontrent un engagement constant envers la qualité tout au long des étapes du projet d’installation ou de mise en place de dispositifs de protection contre les incendies, tant passifs qu’actifs, sont éligibles pour obtenir ce certificat. Toute entreprise d’installation digne de ce nom doit posséder les compétences requises en matière

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de sécurité et se concentrer sur la qualité. Sur le terrain, la situation varie fortement d’une société à l’autre. L’obtention du certificat FiSQ atteste des connaissances et de l’expérience de l’entreprise et de ses employés, mais les encourage également à dispenser les formations nécessaires, à adopter les bonnes pratiques et à les respecter.

Explications pratiques

Toutes les traversées ne relèvent pas des solutions types reconnues par la législation. Dans ces circonstances, des tests de résistance sont obligatoires pour prouver leur efficacité.

Peter Tack (Warringtonfire) a donné un aperçu limpide du processus de certification des systèmes utilisant des produits résistants au feu. À l’aide d’exemples concrets et de photographies, il a établi un lien entre des situations spécifiques et les normes d’essais et de classification correspondantes. Il a également abordé les dernières évolutions concernant les compositions de parois spécifiques.

Dans le processus de construction, les traversées et l’obturation ne sont souvent prises en compte qu’à un stade avancé. Le maître d’ouvrage a rarement son mot à dire dans le choix des produits, alors que ce choix peut avoir un impact considérable sur la durée de vie des matériaux et les coûts d’en-

Débat avec Miet Cras (Jensen Hughes) et Filip Franckaert, qui a permis de conclure que l’implication en temps utile de toutes les parties dans la conception des bâtiments favorise la mise en œuvre correcte des traversées coupe-feu.

tretien d’un bâtiment. Thomas Seifert (SECO Belgium), expert en prévention des incendies, a détaillé comment les propriétaires peuvent faire des choix judicieux et durables grâce à un appui expert et opportun. Un dimensionnement intelligent et une sélection ciblée d’obturations résistant au feu contribuent non seulement à la prévention des incendies et à l’efficacité, mais aussi à une gestion des bâtiments économique et nécessitant peu d’entretien. Il a souligné dans sa présentation qu’investir dans des obturations résistant au feu durables permet de réaliser des économies à long terme en matière d’entretien.

En conclusion

Liesbeth Jacobs (Firesa) a souligné l’importance de disposer de plans de compartimentage clairs, qui indiquent la durée de résistance au feu nécessaire, pour tous les intervenants sur le chantier.

Elle a résumé les différents points de vue en une liste de 10 conseils à suivre et à éviter lors de l’installation d’obstructions résistantes au feu :

1 Définissez le compartimentage et la durée.

2 Tenez compte des limitations inhérentes aux solutions types prévues par l’arrêté royal sur les normes de base.

3 Choisissez des équipements résistant au feu : de nombreux produits sont disponibles, choisissez-les avec soin et, en cas de doute, faites appel à une partie externe indépendante pour obtenir des conseils.

4 Prévoyez un document de classification européen qui est nécessaire, mais vérifiez la conformité avec les exigences locales en Belgique.

5 Ne combinez pas des produits de fabricants différents dans un seul système d’obturation résistant au feu. Cela n’a pas été testé !

6 Suivez attentivement les directives d’installation fournies par le fabricant.

7 Déterminez soigneusement l’emplacement des techniques lors de la phase de conception (le BIM peut vous y aider).

8 Assurez-vous d’impliquer l’entreprise responsable du scellement suffisamment tôt dans le projet à temps... car le moment opportun est crucial : qui fait quoi et quand ?

9 N'oubliez pas qu'un dossier as-built correct et complet est indispensable.

10 Référez-vous au manuel d’entretien du fabricant. En effet, les obturations, les raccords et les clapets coupe-feu constituent des « moyens de protection contre l’incendie ». Par conséquent, ils doivent faire l’objet d’un entretien annuel, à moins d’indications contraires du fabricant.

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Technologie, innovation et circularité chez Caleffi

À l’occasion du trentième anniversaire de Caleffi International, la filiale Benelux du groupe italien Caleffi, Techlink a eu l’opportunité de visiter les usines du nord de l’Italie. Cette immersion a révélé la maîtrise technologique de l’entreprise : du forgeage et du matriçage du laiton à chaud à la production automatisée et à la logistique circulaire.

Du métal brut aux composants de précision.

Le processus débute chez Pressco, à Invorio, où plus de 13 000 tonnes de laiton sont transformées chaque année. Les barres, issues en grande partie du recyclage interne, sont chauffées à plus de 800 °C puis pressées sous une force de 200 à 800 tonnes pour former les corps de vannes. Chaque pièce est contrôlée manuellement et optiquement avec une précision au millième de millimètre.

La même rigueur s’observe chez Caleffi 3, à Maggiate, où les produits

sont usinés, assemblés et testés. Trente-quatre lignes automatisées produisent plus de trente millions de composants par an, testés un par un. Des chariots à guidage laser et des bras robotisés assurent une production fluide et une qualité constante.

Le cœur de l’innovation. L’innovation est au centre de la culture Caleffi. Au centre de recherche CUBOROSSO, à Fontaneto d’Agogna, les produits sont conçus et testés selon une approche à 360°, alliant mécanique, performance énergétique et durabilité. Des logiciels de simulation permettent

d’optimiser les procédés avant la production et de limiter les déchets.

Au CUBOROSSO, on développe également des technologies pour les pompes à chaleur, l’énergie solaire et les alliages de laiton à faible teneur en plomb pour l’eau potable. Alimenté par sa propre énergie solaire, le laboratoire incarne la philosophie Caleffi Green, qui unit innovation et respect de l’environnement.

La circularité au quotidien. La circularité est intégrée à tous les niveaux : plus de 90 % du laiton utili-

sé provient de matériaux recyclés et 98,5 % des déchets plastiques sont réutilisés. À Maggiate, les rebuts plastiques sont broyés et réinjectés dans le cycle avant même qu’ils n’aient refroidi.

Caleffi a aussi adopté volontairement le laiton à faible teneur en plomb, déjà conforme aux futures normes européennes pour l’eau potable. Les emballages suivent la même logique : en 2024, 81 % étaient en matériaux renouvelables, avec 30 % de plastique recyclé et 35 % de matière en moins.

Une logistique intelligente : le MAV.

Le Magazzino Automatico Verticale (MAV), à Fontaneto d’Agogna, illustre l’efficacité technologique de Caleffi.

Le recours à notre écosystème des installations multifonctionnelles (installateurs, fabricants et grossistes) est essentiel pour atteindre les objectifs climatiques européens de 2050 et réussir la transition énergétique. Caleffi fait partie de notre écosystème et, chez ce membre, le développement, l'innovation et les tests constants font partie intégrante de la culture d'entreprise (ADN).

Cet entrepôt vertical de 34,5 mètres stocke plus de 50 000 bacs et 13 000 palettes. Des grues robotisées et un système de codes-barres intégré à SAP assurent la traçabilité en temps réel et des mouvements automatisés en quelques secondes.

Son isolation thermique en mousse de polyuréthane réduit fortement la consommation d’énergie liée au chauffage et à l’éclairage. Ce système allie rapidité, précision et sobriété énergétique.

L’humain au centre de l’industrie 4.0. Malgré l’automatisation, le savoir-faire humain reste essentiel. Dans le MAV, les opérateurs collaborent avec les robots sur six sta-

tions de picking, combinant vitesse et précision. Au total, plus de 34 000 heures de formation sont dispensées chaque année pour renforcer les compétences en technologie, durabilité et sécurité.

Pour Caleffi, l’humain est le moteur du progrès : expertise et automatisation se complètent pour garantir la qualité dans un environnement de travail sécurisé et évolutif.

Le flux de demain.

La visite a montré comment Caleffi met la technologie au service d’une durabilité concrète. Du choix des matières premières aux laboratoires neutres en énergie et à la logistique circulaire, chaque étape s’inscrit dans une même vision : The Perfect Flow.

30 ans de partenariat et regard vers l’avenir.

Cette visite marquait aussi les 30 ans de Caleffi Benelux – trois décennies de collaboration avec grossistes, installateurs et partenaires techniques. Ces relations de confiance sont la base du succès de Caleffi dans la région. Ce qui n’était qu’un centre de distribution est devenu un réseau solide de partenariats durables, fondés sur la proximité et l’innovation.

L’entreprise veut renforcer ces alliances. La transition énergétique exige des collaborations étroites entre fabricants et installateurs, et Caleffi y voit une responsabilité commune.

Une impression de l'une des présentations.

Succès du symposium CIB W062 de Miami

Fin août s’est tenue la 50e édition du symposium CIB W062 – Water supply and drainage (Approvisionnement en eau et assainissement). Comme chaque année, ce symposium a eu lieu dans un pays différent. Notre hôte était cette fois le Murphy Construction Program de l’Université de Miami (Floride, ÉtatsUnis). Voici un bref compte rendu.

Le CIB W062 est un symposium international de premier plan consacré à l’approvisionnement en eau et à l’évacuation des eaux usées. Le programme de travail couvrait les sujets suivants :

● Hydraulique des installations d’évacuation gravitaire (y compris l’évacuation des eaux pluviales) et des installations sous pression ;

● Méthodologies de calcul et de conception : calcul des débits de pointe, etc. ;

● Comportement des matériaux : pathologie (corrosion), utilisation de tuyaux en plastique, etc. ;

● Entretien et rénovation ;

● Utilisation rationnelle des ressources : économies d’eau, recyclage de l’eau, production et distribution d’eau chaude, etc. ;

● Aspects environnementaux : traitement individuel des eaux usées ;

● Santé et sécurité : qualité de l’eau du robinet, légionellose, etc. ;

● Essais sur des installations et des équipements sanitaires, tels que des toilettes à faible consommation d’eau ;

● Développement de nouveaux produits ;

● Mise en œuvre des résultats de la recherche dans les normes et les prescriptions ;

● Systèmes sanitaires intelligents : détection de fuites, domotique, etc.

Le symposium a accueilli cette année un total de plus de 100 participants originaires de plus de 22 pays. Les sessions techniques se sont déroulées sur deux jours et ont permis la présenta-

tion de 44 articles scientifiques portant sur divers sujets :

• Économies d’eau et évolution vers une consommation d’eau nette zéro ;

• Réutilisation de l’eau et traitement des eaux usées in situ ;

• Installations d’évacuation ;

• Méthodes d’estimation de la consommation d’eau ;

• Conception d’installations ECS ;

• Conception et entretien d’installations sanitaires (alimentation et évacuation) ;

• Systèmes d’eau dans l’environnement bâti.

Cette année, en plus des articles scientifiques, le programme incluait également des articles techniques axés sur l’industrie et des résumés détaillés. Ces deux nouveaux formats de publication ont connu un franc succès et seront désormais maintenus lors des prochains symposiums.

Nous les recommandons vivement à tous ceux qui s’intéressent aux dernières recherches et innovations dans le domaine des installations d’alimentation en eau et d’évacuation des eaux usées !

Tous les articles, comme ceux des symposiums précédents, seront publiés sur la bibliothèque Iconda®@CIBlibrary.

Buildwise a de nouveau coordonné le symposium, et elle continuera

Photo de groupe des participants au symposium.

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à assumer ce rôle dans les années à venir. Nous sommes fiers d’avoir organisé avec succès le premier symposium post-Covid en 2023 à Louvain, une étape importante pour nous. Ainsi, la Belgique occupe une place de choix dans la recherche internationale dans ce domaine passionnant.

Notez dès maintenant dans vos agendas que l’année prochaine, le symposium se tiendra à Maribor, en Slovénie, du 17 au 19 août.

Résultats de recherche de Buildwise

Buildwise a profité du symposium pour présenter les résultats de ses recherches sur le dimensionnement des installations d’évacuation des eaux usées avec des toilettes à économie d’eau (voir l’article « Buildwise 2025/4 »). Cette recherche était nécessaire car la Note d’Information Technique (NIT) 265, consacrée à la conception et au dimensionnement des installations pour l’évacuation des eaux usées, ne concerne que les toilettes avec des volumes de chasse de 6 litres ou plus.

Buildwise a effectivement mené des essais avec des toilettes à faible débit (voir schéma 1). Ces tests ont été effectués avec des réservoirs de chasse d’eau réglables, des pentes variables

Le Conseil international pour la recherche et l’innovation dans la construction, communément appelé le CIB, est un réseau mondial d’experts en construction et en environnement bâti. Son objectif est d’améliorer la qualité et l’impact des activités de recherche et d’innovation dans ce secteur. Fondé en 1953 grâce à l’aide des Nations unies, le CIB bénéficie d’un statut consultatif spécial auprès de l’ONU (https:// cibworld.org/). Le CIB compte actuellement environ cinquante groupes de travail, dont le W062.

Installation d’essai équipée de tuyaux transparents.

(de 0,5 % à 2 %) et différents diamètres de canalisations (de 75 mm à 110 mm), sans ventilation aux extrémités. L’objectif était de mesurer la distance parcourue par un mélange de matières fécales artificielles et de papier.

Sur la base de nos essais, nous pouvons formuler les recommandations suivantes pour la conception d’installations équipées de toilettes économes en eau :

1 Optez toujours pour des toilettes avec un volume de chasse réglable, qui permet, en cas d’obstruction, de régler à nouveau un volume de chasse de 6 L.

2 Dimensionnez l’installation en suivant à la lettre

Il existe donc des restrictions supplémentaires relativement à la longueur maximale autorisée de la conduite de raccordement et le nombre maximal de coudes jusqu’à la colonne d’évacuation.

De nombreuses innovations

De nombreuses innovations ont été présentées durant le symposium, notamment dans le domaine des installations de réutilisation des eaux grises. L’année précédente avait été l’occasion de présenter les premiers résultats de recherche sur le refroidissement actif de l’eau froide dans les installations sanitaires.

Selon la norme européenne EN 806-2, l’eau potable froide ne doit pas dépas-

ser 25 °C. Toutefois, cette température est souvent dépassée en été, tant dans les réseaux de distribution que dans l’intérieur des bâtiments. L’eau continue de chauffer, particulièrement lorsque les températures extérieures sont élevées ou dans les bâtiments chauds équipés de chauffage au sol.

Cela représente un risque pour la qualité de l’eau et donc pour la santé publique. Le refroidissement actif du circuit d’eau froide peut être une solution. Il est possible d’opter pour un refroidissement local ou pour un système avec circulation d’eau froide, éventuellement combiné à un rinçage, selon l’origine du réchauffement.

Dans les bâtiments où le réchauffement se produit principalement dans les tuyauteries, un système de circulation avec refroidissement dans la conduite de retour ou d’alimentation peut être efficace. Seuls les systèmes qui refroidissent activement la conduite d’alimentation ou combinent plusieurs méthodes peuvent maintenir durablement la température de l’eau sous les 25 °C.

Une isolation correcte des conduites est également essentielle pour éviter le réchauffement et la condensation. Ce type de scénario nécessite une approche propre à chaque projet, adaptée au type de bâtiment et au risque de réchauffement.

Le document présentait les différentes solutions possibles, leurs avantages et leurs inconvénients. Un bel exemple de recherche appliquée menée en collaboration avec le secteur.

AUTEUR: Bart Bleys (Buildwise)

Longueur autorisée pour une conduite d’évacuation d’un diamètre de 90 mm

Inclinaison Longueur autorisée

Nombre de coudes (sans compter le coude à la sortie des toilettes)

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Moteur de la transition durable au service des métiers techniques

La construction connaît une profonde mutation. À Bruxelles, la transition énergétique, les normes de durabilité et l’évolution rapide des technologies transforment autant les attentes des clients que les compétences requises. Les installateurs HVAC, électriciens ou plombiers sont confrontés à des systèmes plus performants, des réglementations plus strictes et un marché qui peine à recruter. Conscients de ces enjeux, les partenaires sociaux du secteur de la construction bruxellois ont décidé d’unir leurs forces par le biais de leur fonds sectoriel Constructiv avec les partenaires publics et de créer Construcity.brussels (ci-après « Construcity »), un Pôle Formation Emploi (PFE). Ce pôle a été créé en 2021 en accord avec le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Ce partenariat permet à Construcity.brussels de centraliser les activités sur le plan de l’information, de la formation et de l’emploi dans le secteur de la construction bruxellois.

Une mission globale portée par un réseau

Construcity réunit les acteurs sectoriels (Constructiv, Embuild, …) et des partenaires publics comme Actiris, Bruxelles Formation, VDAB, SFPme EFP et Bruxelles Environnement. Ensemble, ils coordonnent quatre axes : accompagner vers l’emploi, proposer des formations, observer l’évolution du secteur et promouvoir les métiers.

Grâce à l’expertise de partenaires publics et privés sur le terrain, toute personne intéressée par la construction est accompagnée de manière plus efficace vers une formation ou un emploi.

Les missions de Construcity se déclinent autour de quatre axes complémentaires :

● Accompagner vers l’emploi : identifier les compétences recherchées par les entreprises et orienter les candidats vers les postes disponibles.

● Former et enseigner : proposer ou coordonner des formations qualifiantes, du niveau débutant au perfectionnement, et soutenir les écoles et centres de formation.

● Observer et anticiper : analyser l’évolution des métiers et des technologies pour adapter l’offre de formation et conseiller les entreprises.

● Promouvoir et sensibiliser : valoriser les métiers de la construction auprès des jeunes, des demandeurs d’emploi et du grand public, notamment en montrant l’impact de l’éco construction et de la transition énergétique.

Orienter et former les nouvelles générations

Construcity joue d’abord un rôle d’orientation. Chaque mardi matin, des séances collectives présentent les métiers et leurs exigences, puis un entretien individuel permet de bâtir un projet professionnel.

Pour acquérir les compétences recherchées, le PFE propose un large catalogue de formations gratuites pour les chercheurs d’emploi, avec des formules allant des ateliers pratiques aux parcours en alternance. Les conseillers insistent sur la nécessité de se former en continu face à l’évolution rapide des techniques et des matériaux. Les candidats s’appuient sur l’annuaire des métiers d’Actiris et sur la plateforme Renolution Ready pour identifier les parcours liés à la rénovation durable. Après la formation, Construcity accompagne la recherche d’emploi en aidant à rédiger CV et lettres et en diffusant les candidatures aux entreprises.

Accompagner les travailleurs et les entreprises

Construcity développe des modules de formation et propose un accompagnement personnalisé pour mettre à jour ses compétences ou se reconvertir. Les modules couvrent les pompes à chaleur, la ventilation double flux, la sécurité ou l’économie circulaire, via des partenaires comme Constructiv et Build Circular.

Le PFE collabore étroitement avec les conseillers de Constructiv qui aident les entreprises à recruter et à renforcer les compétences de leurs équipes. Les conseillers identifient les profils adéquats et planifient des formations sur mesure tout en expliquant les aides (sectorielles) existantes. Construcity accompagne gratuitement les entrepreneurs dans ces démarches.

L’offre d’accompagnement spécifique aux métiers techniques pour les ouvriers de la CP124 s’articule autour de plusieurs besoins : ● Requalification et perfectionnement : modules sur les pompes à chaleur, la domotique, le photovoltaïque et d’autres technologies permettant de se reconvertir ou de se spécialiser.

● Sécurité et économie circulaire : formation obligatoire en santé et sécurité et conseils pour intégrer des pratiques durables

Renolution et transition énergétique

L’Alliance Renolution ambitionne de réduire par trois la consommation d’énergie des bâtiments bruxellois d’ici 2050. Pour atteindre ce cap, toutes les compétences doivent être mobilisées : couvreurs, électriciens, chauffagistes, installateurs sanitaires et spécialistes de la ventilation. Construcity pilote l’atelier « Emploi/ Formation » de l’alliance et incite écoles et centres de formation à intégrer l’éco construction. Le label Renolution Ready distingue les établissements engagés dans cette démarche et la plateforme associée recense les parcours conformes aux exigences énergétiques.

La stratégie Renolution repose sur plusieurs piliers :

● Objectifs climatiques ambitieux : réduire drastiquement la consommation énergétique des bâtiments en améliorant l’isolation et en installant des systèmes performants.

● Synergies sectorielles : réunir entreprises, écoles, associations et pouvoirs publics pour construire des solutions communes.

● Label Renolution Ready : encourager les écoles et centres de formation à enseigner l’éco construction et à obtenir une reconnaissance officielle.

● Plateforme d’orientation : aider les

candidats et les professionnels à trouver des formations et des projets répondant aux exigences climatiques de Bruxelles.

Des opportunités pour les installateurs techniques

L’essor des pompes à chaleur, de la ventilation performante et du solaire thermique change la pratique des installateurs. Construcity propose des parcours de requalification pour maîtriser ces technologies et répond à la demande croissante en rénovation durable. L’alternance organisée par l’EFP permet d’appliquer rapidement ces compétences.

Pour les entreprises, Construcity facilite le recrutement et l’organisation de formations. Les conseillers identifient les candidats, expliquent les aides à l’embauche et organisent des sessions collectives avec Constructiv ou Build Circular. Les métiers techniques évoluent donc vers une dimension plus numérique et durable :

● Installateurs HVAC et frigoristes : forte demande pour les pompes à chaleur, les systèmes de ventilation à récupération et les régulations intelligentes.

● Plombiers et sanitaristes : développement des chauffe eau thermodynamiques, récupération et traitement des eaux grises, raccordement de cuisines industrielles économes.

● Électriciens : installation de panneaux photovoltaïques, de réseaux de communication et de bornes

de recharge pour véhicules électriques.

● Techniciens de maintenance : diagnostics de systèmes complexes et optimisation de l’efficacité énergétique.

Conclusion : construire demain, ensemble

Construcity.brussels se positionne comme un hub indispensable pour dynamiser les métiers techniques et accompagner la transition durable. En réunissant les forces des acteurs publics et privés, il offre orientation, formation, accompagnement des travailleurs et des entreprises, promotion des métiers et pilotage des initiatives liées à la rénovation. Son engagement au sein de l’Alliance Renolution souligne une volonté de construire une ville plus efficace énergétiquement et la collaboration avec Techlink permet de développer des outils et actions adaptés aux besoins particuliers des professionnels des techniques d’installation.

Grâce à la vision des partenaires sociaux d’investir pleinement dans la collaboration au sein du PFE, et grâce à ses services gratuits et personnalisés, Construcity permet aux jeunes, aux demandeurs d’emploi, aux installateurs et aux entreprises de saisir les opportunités offertes par la transition énergétique. Les professionnels des techniques d’installation ont donc tout intérêt à s’appuyer sur ce pôle pour maintenir leurs compétences, recruter les talents nécessaires et participer à l’édification d’une région bruxelloise plus durable.

Tous ensemble vers un avenir durable

Le 1er septembre 2025, la Warmtepomp Platform (WPP) – l’une des cinq plateformes d’ODE Vlaanderen – a organisé la 18e édition du symposium sur les pompes à chaleur, la grand-messe du secteur des pompes à chaleur en Flandre. L’événement s’est tenu sur le campus Middelheim de l’Université d’Anvers. Avec près de 180 participants, la WPP peut se réjouir du succès de cette édition.

JONAS CLEIREN , doctorant : « Notre équipe de recherche, EMIB, de l’Université d’Anvers, s’attache chaque jour à développer des solutions novatrices pour le chauffage et le rafraîchissement durables des édifices. Les pompes à chaleur sont essentielles dans cette démarche ! »

Nous avons organisé ce symposium parce que nous croyons fermement en la collaboration entre la recherche, la politique et les expériences pratiques. De plus, nous sommes convaincus que c’est ensemble que nous pourrons relever les défis liés à l’efficacité énergétique, à l’électrification et à la rénovation des bâtiments.

Au cours de la séance plénière, Rodrigo Bergers (cabinet Depraetere), Caroline Deiteren (Embuild Vlaanderen) et Paul Kenny (EHPA) ont formulé des messages clairs.

● Les pompes à chaleur représentent l’avenir, que ce soit pour le chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux ou industriels, ou encore comme source d’énergie dans un réseau de chaleur.

● Il est temps d’accélérer la mise en œuvre de ces politiques et de les transformer en décrets et en règlements concrets.

● Trois facteurs sont essentiels pour assurer le succès du déploiement des pompes à chaleur : une évaluation du rendement, un parcours client sans heurts et un message

clair et enthousiaste. Notre secteur doit s’engager sur ces trois fronts afin d’accélérer le déploiement des pompes à chaleur.

ELLEN VAN MELLO, experte en énergie renouvelable et en pompes à chaleur auprès de l’ODE Vlaanderen, ajoute : « La WPP souhaite contribuer activement au plan flamand sur les pompes à chaleur et accélérer leur déploiement. »

De nombreux nouveaux acteurs et start-ups s’intéressent à la pompe à chaleur, comme l’ont démontré à la fois le programme et le public. Un signe que le secteur continue de croître et d’innover.

L’électricité doit devenir moins chère !

La Flandre doit effectuer un saut dans

la rénovation de son bâti pour qu’il soit prêt pour l’avenir. Les pompes à chaleur jouent un rôle clé à cet égard : elles réduisent notre dépendance visà-vis des énergies étrangères, sont de plus en plus efficaces et permettent le chauffage sans énergie fossile.

« Nous restons pourtant à la traîne par rapport aux autres pays européens. En Scandinavie, les pompes à chaleur sont déjà la norme. Chez nous, les prix élevés de l’électricité (en raison des charges et des taxes) freinent le déploiement. Par conséquent, lerendement des PAC est souvent trop faible par rapport au gaz. Un shift radical visant à abaisser le prix de l’électricité est urgent et nécessaire. Selon CAROLINE DEITEREN , directrice générale d’Embuild Vlaanderen, la flexibilité doit servir de guide tout au long de cette journée.

Quel est l‘avenir du chauffage ? Chez Buderus, nous misons pleinement sur l‘électrification, comme le démontre notre toute dernière gamme de pompes à chaleur propane. Cependant, l‘avenir se construit dès aujourd‘hui. C‘est pourquoi les systèmes hybrides sont si importants : la puissance du gaz et du fioul, combinée à l‘efficacité CO2 des énergies renouvelables grâce aux pompes à chaleur. Cette vision globale prépare Buderus pour l‘avenir.

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« C’est la seule manière de rendre l’investissement dans une pompe à chaleur attrayant et de le rentabiliser plus tôt. Il est impératif d’éviter de repousser cette décision à 2028 », souligne-t-elle.

La flexibilité du système énergétique a été l’un des fils rouges de la journée. Une attention particulière a été accordée aux points suivants :

● le rôle des pompes à chaleur dans un système énergétique flexible et intelligent ;

● l’intégration avec les batteries, les panneaux solaires et les infrastructures de recharge pour véhicules électriques ; et ● la manière dont ces technologies se renforcent mutuellement pour soutenir le réseau électrique et accélérer la transition énergétique.

Importance de la rénovation

Le projet RECOVER vise à assister les installateurs, les concepteurs et les conseillers dans la rénovation de systèmes de chauffage existants. Il leur offre un cadre d’évaluation, des directives pratiques et des méthodes pour analyser et proposer des rénovations adaptées. Ce projet s’adresse aux entreprises impliquées dans la rénova-

tion de systèmes de chauffage dans les logements et offre une aide pour la sélection, le dimensionnement et la mise en œuvre d’installations à faibles émissions de CO 2 . L’objectif consiste notamment à inciter davantage d’installateurs à opter pour des pompes à chaleur et d’autres technologies réduisant les émissions de CO 2 .

Les pompes à chaleur ne peuvent être dissociées de la transition énergétique en général. De plus, elles ne peuvent être efficaces que si elles s’inscrivent dans une approche globale de décarbonation du bâti.

Les cas présentés ont montré une fois de plus que l’aspect rénovation y occupait une place centrale.

1er prix WPP « Ponts de l’innovation » Chaleur

Pour la première fois, la WPP a organisé un prix récompensant la thèse qui contribue le plus au secteur ! Un moyen pour elle de mettre en avant l’innovation dans le secteur.

Un jury présidé par Wim Boydens a évalué les sept candidatures et sélectionné trois thèses nominées. Pour cette 18e édition du Symposium sur les pompes à chaleur, les candidats ont présenté leurs recherches au public et au jury.

Les participants au symposium ont décerné le prix du public à Maartje Verberckmoes. Lone Meertens a remporté le prix du jury. Les deux thèses ont été rédigées à la KU Leuven, sous la supervision de la professeure Lieve Helsen.

En conclusion

Il est réjouissant de voir comment notre Écosystème (installateurs, fabricants et grossistes) et les décideurs politiques unissent leurs efforts pour faire de la pompe à chaleur le producteur de chaleur du futur.

« Après le symposium sur les pompes à chaleur, vous rentrerez chez vous avec une énergie renouvelée, une inspiration rafraîchie et des idées concrètes pour affronter l’année à venir », a conclu THIJS VAN DEN BRANDE , président du WPP. Des propos que nous approuvons sans réserve !

Luc De Smet, Wim Boydens, Kristof Vanhoorne et Thijs Van Den Brande.

Caroline Deiteren, Directrice générale chez Embuild Vlaanderen

DAIKIN ALTHERMA 4 H

Pompe à chaleur polyvalente au R290.

Daikin Altherma 4 H est une pompe à chaleur performante et polyvalente qui conviendra aussi bien aux projets de rénovation qu’aux nouvelles constructions > 200m² (des modèles pour les surfaces inférieures à 200m² seront développés en 2026).

Notre dernière arrivée de la gamme Daikin Altherma fonctionne au réfrigérant naturel R290 (propane). Elle est encore plus respectueuse de l’environnement et remplace parfaitement les anciens systèmes de chauffage au mazout ou au gaz et offre une grande flexibilité dans le choix des émetteurs de chaleur.

Sa toute nouvelle interface utilisateur intuitive MMI-4 avec écran tactile de 5 pouces et sa compatibilité avec l’application Onecta permettent à l’utilisateur de commander son système Daikin Altherma à tout moment et en tout lieu.

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Les pompes à chaleur sous le feu des critiques : que dit réellement la science sur leur impact environnemental ?

« Les pompes à chaleur ne sont pas plus écologiques que les chaudières à gaz ». Ce titre, paru en octobre dernier dans les journaux De Standaard et Het Laatste Nieuws, a suscité un véritable émoi dans le secteur. De nombreux installateurs ont reçu, presque du jour au lendemain, des questions de la part de leur clientèle : « Mon investissement est-il donc durable ? » La large couverture médiatique accordée à l’impact environnemental des pompes à chaleur a suscité un vif débat, mais elle a parfois fait abstraction des nuances. En effet, une analyse du cycle de vie prend en considération non seulement la consommation d’énergie, mais également la production, les matériaux utilisés ainsi que les fluides frigorigènes. Quand on considère le sujet dans son ensemble, la pompe à chaleur constitue manifestement le choix le plus durable, en particulier avec les appareils actuels.

«Tout consommateur qui fait installer une pompe à chaleur aujourd’hui opte sans aucun doute pour un système plus durable qu’une chaudière à gaz, surtout si l’appareil est correctement conçu, installé et commandé », explique le groupe de recherche EMIB (Energy and Materials

in Infrastructure and Buildings) de l’Université d’Anvers.’

Leurs recherches actuelles montrent que la pompe à chaleur reste une technologie cruciale pour la transition énergétique, et qu’il est toujours possible d’en réduire l’impact environnemental.

Les chercheurs d’EMIB ont analysé trois types de pompes à chaleur aireau dans un logement social sur une période de 25 ans. Ils ont considéré non seulement les performances pendant l’exploitation, mais aussi l’empreinte écologique de la fabrication, du transport, de l’entretien et de la gestion finale, y compris le recyclage ou la

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réutilisation des composants.

La prise en considération du cycle de vie complet permet d’obtenir une image beaucoup plus réaliste de l’impact environnemental global d’un système. Les résultats montrent que la consommation d’électricité pendant la phase d’utilisation représente la part la plus importante, mais qu’il existe également des possibilités d’amélioration évidentes au niveau du produit, notamment dans le choix du fluide frigorigène et de la conception du système.

Le propane et les systèmes monoblocs obtiennent de meilleurs résultats

Une conclusion importante s’impose : passer du fluide frigorigène courant R32 au propane (R290) peut réduire considérablement l’impact environnemental. Le propane est un réfrigérant naturel dont l’équivalent CO2 est beaucoup plus faible, ce qui signifie qu’une fuite éventuelle contribue beaucoup moins aux émissions totales.

Il s’avère en outre que les systèmes monoblocs, entièrement remplis de fluide frigorigène pendant la production, contiennent généralement moins de fluide frigorigène que les systèmes split. Tous les systèmes ont été évalués avec le même taux de fuite, car des données fiables à ce propos font défaut. On peut supposer que les systèmes monoblocs sont moins sujets aux fuites, ce qui améliorerait encore leur performance environnementale.

La combinaison du propane et d’une conception monobloc peut entraîner une baisse des émissions globales d’environ 20 % sur les 25 prochaines années.

La commande intelligente fait toute la différence

Selon l’étude préliminaire, la demande de chaleur serait constante dans le mix électrique belge moyen. Cependant, les

Figure 1: Comparaison des émissions de gaz à effet de serre de trois systèmes de pompes à chaleur alternatifs dans un logement social sur 25 ans.

-19 %

pompes à chaleur équipées d’un réservoir tampon peuvent être régulées de manière bien plus avancée. En utilisant les prix de l’électricité à un jour, il est possible de déplacer la production vers des moments où l’électricité est moins chère et plus verte.

L’utilisateur en retire un avantage financier, mais les émissions indirectes de CO 2 liées à la consommation d’électricité s’en trouvent aussi réduites. De plus, cette gestion intelligente contribue à éviter les pics de consommation sur le réseau, ce qui améliore la durabilité du système énergétique dans son ensemble. Le potentiel réel de ces commandes intelligentes sur l’impact environnemental global n’est toutefois pas encore entièrement connu et nécessite des recherches supplémentaires afin d’évaluer l’ampleur exacte de cet effet.

Le projet TETRA : construire ensemble la pompe à chaleur de demain

Le groupe de recherche EMIB de l’Université d’Anvers lancera prochainement une nouvelle demande pour un projet TETRA afin de quantifier davantage ce potentiel. Les projets TETRA sont des initiatives de recherche axées sur la pratique. Des instituts de recherche, tels que des universités et des hautes écoles, collaborent avec des entreprises afin de traduire des

connaissances innovantes en applications concrètes dans le domaine professionnel.

Dans le cadre de ce projet, l’EMIB cherche des partenaires dans tous les secteurs liés au HVAC et à l’énergie : installateurs, fabricants, bureaux d’études, grossistes, développeurs de logiciels, maîtres d’ouvrage et autres organisations actives dans ce domaine.

Nous voulons étudier ensemble comment utiliser les pompes à chaleur et les systèmes de commande intelligents de manière optimale dans le système énergétique de demain. Les entreprises participantes auront l’occasion de contribuer à orienter la recherche, de partager leur expérience pratique et de collaborer à la mise au point de solutions qui renforceront encore la technologie.

Vous souhaitez PARTICIPER OU CONTRIBUER à cette étude ?

Contactez-nous à l’adresse emib@uantwerpen.be

AUTEURS:

Ivan Verhaert, Matthias Buyle, Seppe Van den Broeck et Jonas Cleiren, EMIB Université d’Anvers

Prêt pour l’avenir, avec la nouvelle série Hybrox SE au propane

Le temps presse pour le marché des pompes à chaleur. À partir de 2027, l’interdiction progressive des gaz fluorés commencera progressivement, en commençant par les plus nocifs, jusqu’à leur interdiction totale en 2050. Alors que de nombreux fabricants présentent leur première pompe à chaleur fonctionnant avec un réfrigérant naturel, Nathan lance la Hybrox SE : une nouvelle série de pompes à chaleurd’alpha innotec, basée sur vingt ans d’expérience avec le propane.

Grâce à ses caractéristiques avantageuses et à son prix attractif, la Hybrox SE convient parfaitement aux rénovations à grande échelle et à la construction de logements en série. « Cela offre toutes sortes de nouvelles possibilités », explique Gert Dewandeleer, Product Manager chez Nathan, importateur officiel de marques renommées telles que alpha innotec, Uponor, Metro Therm et Komfort au Benelux.

Il est temps de passer au durable

Selon Gert, toutes les parties ne réalisent pas encore à quel point 2027 est proche. « C’est dans un peu plus d’un an ! » Il estime néanmoins que l’interdiction des gaz fluorés à fort potentiel de réchauffement global (PRG) est une bonne mesure. « Les différences entre les réfrigérants sont énormes », explique-t-il. « Le

R410A a un PRG de 2 088, le R32 un PRG de 675, tandis que le propane (R290) n’est qu’à 3. » Gert sourit : « Même « le bon R32 », est encore 225 fois plus nocif que le propane. On comprend alors pourquoi le règlement sur les gaz fluorés est nécessaire. Et pourquoi alpha innotec s’y est intéressé si tôt. »

Un quart de siècle d’avance Alpha innotec travaille avec le propane depuis 1998 et a été le premier fabricant allemand à produire ces pompes à chaleur en série. « Les fondateurs, Artur Rodecker et Heinz Weggel, étaient de véritables pionniers. Ils étaient très en avance sur leur temps, mais n’en parlaient guère », explique Gert. Cela a donné lieu plus tard à une situation particulière: « Lorsque d’autres marques ont fièrement présenté leur première pompe à chaleur au propane il y a deux ans, nous nous sommes dit : nous le faisons déjà depuis plus de vingt ans. Mais presque personne ne le savait. » Comme alpha innotec se concentre traditionnellement sur le segment haut de gamme, Nathan voit maintenant une opportunité de

diffuser plus largement cette histoire. « Avec la Hybrox SE, nous avons enfin une série qui convient parfaitement aux projets de rénovation à grande échelle et à la construction de logements. »

Le durable sans compromis

La série Hybrox SE est disponible en quatre puissances (4, 7, 9 et 11 kW) et convient pour le chauffage, le refroidissement et l’eau chaude sanitaire. Les appareils sont silencieux, faciles à installer et adaptés aux tarifs énergétiques dynamiques. Grâce au propane, un réfrigérant naturel, ils sont écologiques et efficaces. Avec une température de sortie maximale de 75 °C, la Hybrox SE offre d’excellentes performances, même en cas de gel intense. Cela rend la série particulièrement adaptée aux rénovations où les radiateurs existants sont conservés. « Avec la Hybrox SE, nous offrons une solution pratique », conclut Gert. « Car là où il fallait auparavant 70 degrés, 50 ou 55 suffisent souvent aujourd’hui. Et cette pompe à chaleur y parvient sans difficulté. »

Le bruit d’une pompe à chaleur (PAC) peut s’avérer gênant. Pour éviter de déranger les propriétaires et le voisinage, il est préférable de prendre en compte les exigences acoustiques dès la phase de conception. Un choix judicieux de l’appareil et de son emplacement permet de limiter les nuisances sonores, même sur de petites parcelles. Ce n’est qu’exceptionnellement que des mesures supplémentaires, telles que l’installation dans un caisson, sont nécessaires.

Comment atténuer le bruit d’une pompe à chaleur ?

Exigences acoustiques

La norme belge NBN S 01-400-1 fixe un certain nombre de restrictions concernant le bruit produit par les installations techniques à l’intérieur et à l’extérieur des habitations. Les critères définis par cette norme constituent des règles de bonne pratique pour les bâtiments résidentiels. Certaines situations requièrent l’application de la réglementation régionale ou locale. En Flandre, le code de bonne pratique apporte des recommandations spécifiques pour le bruit émis par les unités extérieures des petites PAC résidentielles.

Choix et emplacement de l’unité

extérieure

L’intensité sonore d’un appareil est

exprimée par son niveau de puissance sonore (LWA), lequel est indiqué sur le label Ecodesign, pour un fonctionnement normal. À pleine puissance, une PAC fait davantage de bruit; or, un appareil sous-dimensionné devra plus souvent fonctionner à puissance maximale. Un dimensionnement adéquat, en fonction des besoins en chauffage et en refroidissement, est donc également crucial d’un point de vue acoustique. De plus, si l’unité extérieure est installée sans les dispositifs antivibratoires nécessaires, elle peut produire des bruits de choc supplémentaires.

Il convient de distinguer le niveau de puissance sonore (LWA) du niveau de pression sonore (LpA), qui est per-

çu à une certaine distance de la PAC. Pour vérifier le respect des exigences acoustiques, il faut calculer le niveau de pression sonore en fonction du niveau de puissance sonore et de l’emplacement de l’appareil choisi. Des outils de calcul simples et des études de cas tenant compte de l’atténuation par la distance, de la réflexion des parois et de la barrière acoustique assurée par les ouvrages existants, peuvent aider à choisir l’emplacement optimal (voir encadré ‘Étude de cas’ à la page suivante).

Solutions pour les installations existantes

Pour les PAC déjà en place, des mesures simples suffisent parfois à réduire le bruit. Il s’agit d’abord

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de s’assurer que l’appareil n’est pas défectueux. Un entretien régulier et la présence de dispositifs antivibratoires adéquats sont essentiels. Un réglage personnalisé, comme l’activation d’un mode nuit silencieux, peut également limiter les nuisances lors des périodes sensibles. Si ces mesures restent insuffisantes, l’installation d’un écran antibruit ou d’un caisson insonorisant pourra s’avérer nécessaire. Veillez toutefois à garantir une circulation d’air optimale pour éviter toute perte de rendement. Une autre solution consiste à déplacer l’unité extérieure vers un emplacement plus approprié.

Étude de cas

Prenons l’exemple d’une maison mitoyenne, avec extension, équipée d’une PAC. Le jardin est entièrement protégé par un mur de 1,8 m de haut. Où placer l’unité extérieure si le niveau de pression sonore LpA ne peut pas dépasser 40 dB chez les voisins, comme le prévoit la norme NBN S 01400-1 ?

ILe niveau de pression sonore de la parcelle a été évalué à une hauteur de 1,5 m. Pour le niveau de pression sonore à la fenêtre, nous avons appliqué une correction concernant la réflexion de la façade, de sorte que le résultat corresponde à une configuration sans maison adjacente.

L’illustration ci-contre présente plusieurs emplacements possibles pour la PAC. Afin de respecter les exigences acoustiques, une distance minimale par rapport à la limite de la parcelle doit être observée (distance x), en fonction du niveau de puissance sonore LWA de l’appareil (voir tableau A). Voici quelques conclusions générales :

● les distances minimales pour une PAC d’un niveau de puissance sonore de 60 dB sont difficiles à respecter dans les maisons de rangée

Tableau 1: Distances minimales pour respecter l’exigence acoustique de 40 dB chez les voisins.

et les appartements. Un appareil plus silencieux offrira davantage de possibilités d’installation

● un placement contre la façade (positions A et C) est moins favorable qu’un placement ‘libre’ (positions B et D), la façade réfléchissant une partie du son;

● en l’absence de mur de jardin (> 10 kg/m²; mur en briques, dalles de béton, mur en bois massif, …), un placement dans le jardin (positions C et D) n’est parfois pas envisageable sur des terrains étroits sans prévoir des mesures de réduction du bruit supplémentaires. À noter qu’une haie ou une clôture ouverte ou légère (grillage avec toile, canisse en roseaux ou en osier non pelé, panneaux de bois ouverts) ne constitue pas un écran acoustique;

● sur le toit (positions A et B), l’unité peut être installée un peu plus près de la limite de la parcelle, car la rive de toiture joue partiellement un rôle d’écran acoustique. Il est important de maintenir une distance suffisante par rapport aux fenêtres ouvrantes et aux grilles de ventilation des habitations voisines (distance y);

● en cas d’installation sur le toit, la présence de dispositifs antivibratoires est primordiale. Sans eux, le toit risque de vibrer à son tour et

de générer des nuisances supplémentaires, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’habitation. Pour les toitures légères, et si la stabilité le permet, il est recommandé d’installer l’unité extérieure sur un socle lourd;

● même s’il n’existe pas d’exigence pour le bruit au sein de la parcelle elle-même, il est préférable d’en tenir compte lors de l’installation. Discutez-en avec le maître d’ouvrage et prévoyez une distance minimale par rapport à la terrasse, aux fenêtres ouvrantes des chambres et aux grilles de ventilation.

REMARQUE : Un Innovation Paper paraîtra prochainement et détaillera les points d’attention relatifs aux PAC, illustrés par des études de cas simples. En outre, Buildwise développe un outil de calcul pour vérifier le respect des exigences acoustiques dans des situations spécifiques.

Cet article a été rédigé dans le cadre du projet COOCK ‘RECOVER’ subsidié par VLAIO, et de la Guidance technologique C-Tech subsidiée par Innoviris.

SOURCE : Buildwise Magazine juillet-août 2025 (pages 20-21), de A. Dijckmans, Buildwise.

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Entretien des pompes à chaleur : les éléments à inspecter

Les pompes à chaleur (PAC) doivent être entretenues pour conserver des performances optimales, garantir leur longévité et limiter les risques de pannes ainsi que les fuites de fluide frigorigène dans l’atmosphère. Le coût élevé de l’installation et de l’électricité incite également à effectuer cet entretien. Cet article passe en revue les points clés à retenir pour l’entretien des PAC domestiques air-eau.

Réglementation

Sauf mention contraire du fabricant, les PAC devraient être entretenues au moins une fois par an. Toute intervention sur le circuit frigorifique doit être réalisée par un technicien frigoriste de catégorie 1.

Dans nos trois Régions, un entretien périodique des PAC est imposé, incluant notamment la vérification de l’absence de fuite de fluide frigorigène. Toutefois, en dessous d’un certain seuil, défini selon la Région soit par la puissance de la PAC (12 kW) soit par la quantité de fluide frigorigène (5 t éq. CO2), cet entretien périodique n’est pas obligatoire.

Entretien d’une pompe à chaleur

Avant de commencer l’entretien, il est recommandé de mettre en marche la PAC et d’être attentif aux éventuels bruits inhabituels, tels que des frottements ou des vibrations. Ensuite, il faut arrêter la PAC, couper son alimentation électrique et patienter quelques minutes avant de poursuivre.

Les paragraphes suivants sont consacrés aux principaux éléments techniques d’une PAC (voir figure 1) à inspecter, à savoir :

● la régulation et le raccordement électrique

● le compresseur

● le détendeur

● l’évaporateur et l’unité extérieure

● le condenseur.

Figure 1: Représentation schématique des différents éléments d’une PAC.

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LA RÉGULATION ET LE RACCORDEMENT ÉLECTRIQUE

Certaines PAC sont équipées d’instruments permettant de visualiser – via une application mobile ou un écran de contrôle, par exemple – des paramètres généraux liés à l’état de la PAC et de fournir des informations relatives : ● à une chute de pression dans le circuit frigorifique (source de perte de rendement)

● au nombre de démarrages de la PAC par jour ou par an (sollicitation du compresseur)

● au niveau de surchauffe et de sous-refroidissement

● aux performances de l’installation.

Le fonctionnement de la ‘vanne 4 voies’, qui permet d’inverser le cycle (mode dégivrage ou refroidissement), doit aussi être testé.

Lors de l’entretien, il convient de vérifier :

● le journal des erreurs

● les raccordements électriques au niveau des borniers et de la mise à la terre

● la protection des éléments sensibles à la pluie et à l’humidité (carte mère, onduleur, …).

LE COMPRESSEUR

Le compresseur (voir figure 1, n° 3), situé dans une enceinte scellée, ne doit jamais être entretenu. En cas de défaillance, il doit être remplacé.

À chaque démarrage, une petite quantité d’huile est envoyée dans le circuit frigorifique et met un certain temps à revenir vers le compresseur. Pour garantir une bonne lubrification et prolonger la durée de vie de ce dernier, la régulation de la PAC limite le nombre de démarrages à sept à huit par heure.

LE DÉTENDEUR

Le détendeur (voir figure 1, n° 6) régule la chute de pression et le débit du fluide frigorigène en modifiant la section de passage du fluide. Il adapte sa position en continu pour assurer de bonnes conditions de fonctionnement à l’évaporateur. La présence d’impuretés (résidus de brasure, …) et/ou d’humidité dans le circuit frigorifique peut provoquer l’obstruction ou le gel du détendeur et entraîner un mauvais fonctionnement de la PAC. Lors de l’entretien, il convient de :

● vérifier que la position du détendeur varie régulièrement

● contrôler l’état du filtre déshydrateur, situé en amont du détendeur, et le remplacer si nécessaire.

L’ÉVAPORATEUR ET L’UNITÉ EXTÉRIEURE

En mode chauffage, l’évaporateur (voir figure 1, n° 2) transfère la chaleur de l’air extérieur au fluide frigorigène, grâce à des tubes contenant le fluide et à des ailettes favorisant l’échange thermique. Un ventilateur (voir figure 1, n° 5) assure un débit d’air forcé sur l’évaporateur.

L’entretien consiste à nettoyer et vérifier :

● les pales du ventilateur afin d’assurer le débit d’air nominal, de limiter les nuisances sonores et d’augmenter sa durée de vie

● les ailettes de l’évaporateur, selon les prescriptions du fabricant (avec une brosse souple et un produit de nettoyage spécifique ou avec un nettoyeur à vapeur, par exemple). Si des ailettes sont tordues, il est recommandé de les redresser à l’aide d’un peigne adapté

● le bac de récolte des condensats et leur évacuation pour éviter tout bouchon

● l’isolation des tuyaux contenant de l’eau ou du fluide frigorigène

● les dispositifs d’isolation acoustique (panneaux isolants, silentblocs, …)

● l’unité dans son ensemble, car il est plus facile de repérer des traces d’huile, indicatrices d’une fuite de fluide, sur une machine propre. Le nettoyage doit toujours être conforme aux prescriptions du fabricant, afin de ne pas détériorer la qualité des surfaces.

LE CONDENSEUR

En mode chauffage, le condenseur (voir figure 1, n° 7) permet à la PAC de restituer à l’eau du circuit de chauffage la chaleur extraite de l’air extérieur. Il s’agit généralement d’un échangeur à plaques, qui est sensible à la présence de boue et à l’encrassement. Lors de l’entretien, il faut donc :

● vérifier la qualité de l’eau de remplissage et nettoyer le filtre ou le pot à boue situé sur le retour du circuit de chauffage (voir aussi NIT 278)

● contrôler la pression du circuit hydraulique et, au besoin, diagnostiquer l’origine d’éventuelles fuites (contrôler les vases d’expansion et les purgeurs automatiques, par exemple)

● vérifier d’autres éléments susceptibles d’influencer la qualité de l’eau et d’encrasser le condenseur (vase d’expansion, ballon de stockage, …).

Cet article a été rédigé dans le cadre du projet COOCK ‘RECOVER’ subsidié par VLAIO.

SOURCE : Buildwise Magazine juillet-août 2025 (pages 18-19), de X. Kuborn et B. Poncelet, Buildwise.

HPIU (Heat Pump Interface Unit)

Module hydraulique avec circulateur pour monobloc

Schéma de connexion

Vanne antigel pour pompe à chaleur

La vanne antigel est installée dans le circuit fermé de la pompe à chaleur pour éviter que des coupures de courant imprévues ou des pannes du système ne provoquent le gel de l’eau à basses températures, entraînant ainsi des dommages aux tuyauterie, aux équipements et à l’installation.

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Une courbe de chauffe convenablement réglée : l’arme secrète d’une pompe à chaleur efficace

Les pompes à chaleur représentent la technologie du futur. Saviez-vous qu’une grande proportion des systèmes existants ne fonctionnent pas à leur plein potentiel ? Le réglage de la courbe de chauffe est souvent négligé. Avec un ajustement minimal, l’installateur pourrait augmenter considérablement le rendement d’une pompe à chaleur, sans frais additionnels.

En quoi constiste une courbe de chauffe ?

La courbe de chauffe détermine la température envoyée au système de chauffage, en fonction de la température extérieure. Plus il fait froid à l’extérieur, plus l’eau est chaude. Quand la courbe de chauffe correctement réglée, la pompe à chaleur fournit exactement la quantité de chaleur nécessaire pour maintenir une température agréable à l’intérieur. Elle s’allume et s’éteint moins souvent et la température du condenseur reste aussi basse que possible, ce qui augmente l’efficacité de la PAC. L’exercice se complique lorsque plusieurs zones avec leurs propres réglages (y compris ou non la courbe de chauffe) sont en jeu. C’est alors la courbe de chauffe de la pompe à chaleur elle-même qui détermine l’efficacité. Il est cependant crucial de prendre en compte l’interaction entre les zones pour éviter les problèmes de

confort. Souvent, la courbe de chauffe du producteur est réglée un peu plus haut, pour prendre une marge de sécurité. C’est précisément ce choix qui entrave l’efficacité des installations.

Le réglage de la courbe de chauffe peut s’effectuer de différentes manières, en fonction de la pompe à chaleur. Voici les techniques les plus fréquemment utilisées :

● L’utilisation de différents points qui sont reliés entre eux en ligne droite, comme un point de départ (souvent à une température extérieure de 20 °C) et un point d’arrivée (par exemple à -7 °C) ou différents points de consigne aléatoires.

● Le réglage d’une déclivité et d’une augmentation de la courbe de chauffe. La déclivité détermine la pente de la courbe et dépend du degré d’isolation du logement et du type de système de sortie.

Qu'est-ce qui ne fonctionne pas bien ?

En réalité, les techniciens ont tendance à régler la courbe de chauffage à un niveau trop élevé par mesure de précaution. Cette décision semble logique : mieux vaut avoir trop chaud que trop froid, n’est-ce pas ? Et si la température est trop élevée, votre thermostat interviendra pour assurer votre confort. Aucun problème ne devrait donc survenir. Cependant, avec les pompes à chaleur, c’est l’inverse qui se produit. Plus la température d’entrée est élevée, plus le rendement de la pompe à chaleur est faible. Vous perdez donc de l’argent sans même vous en rendre compte.

Le réglage optimal de la courbe de chauffage entraine cependant

quelques difficultés additionnelles. Il est par exemple plus efficace de régler la courbe de chauffe à une température légèrement trop basse au départ, puis de l’ajuster par la suite selon l’expérience des résidents. Il est crucial de maintenir une communication claire et une ouverture d’esprit de la part des deux parties pour aborder cette tâche avec soin et attention. Si le confort est correct à l’entre-saison, mais que le logement est trop froid en hiver, augmenter la courbe de chauffe est préférable. Le tableau présente les différentes possibilités et les mesures correspondantes. Attention, il ne fait généralement pas trop chaud dans une maison équipée d’un thermostat.

La courbe de chauffe 0,2 ou 0,5

Augmentation

Trop froid

Trop froid

Trop froid

Confortable

Trop chaud

Trop chaud

Trop chaud

Automne / Printemps

Trop froid

Confortable

Trop chaud

Confortable

Trop froid

Confortable

Trop chaud

La courbe

de chauffe

(ou point final)

Augmentation

(ou point de départ et point d'arrivée)

* En cas de différences importantes, ajustez également la courbe, sinon une augmentation suffit.

Température extérieure moyenne

Un exemple concret

Dans un logement neuf équipé d’un chauffage par le sol, la courbe de chauffe est souvent réglée sur 0,4 ou 0,5, ce qui correspond à ±35 °C à -7 °C. En soi, un tel choix est logique puisque le chauffage par le sol est effectivement conçu par défaut pour fonctionner à une température de 35/30 °C. À ce régime, il offre une puissance trop élevée (jusqu’à 66 W/m²) pour une maison bien isolée, qui a besoin de seulement 20-25 W/m². Il faut donc impérativement diminuer la courbe de chauffe.

Dans les cas mesurés au cours de notre étude, la courbe de chauffe est par exemple réglée sur 0,2. Dans un autre cas, le point final a été abaissé de 33 °C à 27 °C. Cela a entraîné une amélioration significative de l’efficacité de la pompe à chaleur, allant jusqu’à 18 %, ainsi qu’une baisse des coûts énergétiques et une prolongation de la durée de vie. Il suffit de modifier les para-

mètres pour réaliser des économies d’énergie de 13 % pendant la période de chauffe, sans avoir à dépenser davantage pour l’installation.

Pourquoi est-ce si important ?

Les pompes à chaleur fonctionnent de manière optimale à basse température. Chaque degré en moins se traduit par un rendement plus élevé (COP). En réglant correctement la courbe de chauffe :

● Vous augmentez votre rendement saisonnier (SCOP) ;

● Vous réduisez votre consommation d’électricité ;

● Vous prolongez la durée de vie de l’installation ;

● Vous augmentez le confort des résidents.

Recommandations pour les installateurs

● Pensez aux habitants : s’ils ont besoin d’une réponse immédiate du

chauffage, envisagez d’augmenter la pente de chauffe. Cependant, déterminer le réglage optimal est toujours une bonne idée.

● Mesurez et observez : regardez comment le logement réagit à différentes températures d’entrée.

● Augmentez progressivement : commencez par une température plus basse et augmentez seulement si nécessaire, par petits paliers.

● Communiquez avec le client : expliquez-lui pourquoi une température plus basse est préférable.

● Utilisez des outils de monitoring : les thermostats intelligents et les enregistreurs de données facilitent le réglage précis. En effet, les réglages trop élevés sont souvent masqués par la désactivation du thermostat.

● Travaillez en étroite collaboration avec les architectes : une bonne pente de chauffe commence dès la phase de conception de l’installation.

Avec une courbe de chauffe correctement réglée, et en cas de pannes ou d’anomalies, il faudra souvent procéder à un ajustement manuel temporaire. Celui-ci peut s’effectuer, par exemple, par l’ouverture prolongée des portes extérieures ou des fenêtres du logement. Cela permet de rétablir plus rapidement le confort. Une bonne communication avec les habitants est donc indispensable !

Conclusion

Une courbe de chauffe correctement réglée n’est pas un détail, mais un facteur crucial pour le bon fonctionnement d’une installation de pompe à chaleur. L’installateur qui y prête attention fait vraiment la différence.

AUTEUR:

Nickey Van den Bulck, Thomas More

La courbe de chauffe

Découvrez la pompe à chaleur comme système de chauffage !

Les pompes à chaleur seront essentielles pour approvisionner les bâtiments et l’industrie en chaleur durable et décarbonée à l’avenir. Avec une unité d’électricité, elles sont capables de fournir environ quatre unités de chaleur, dont trois proviennent de l’environnement. Dans de nombreux systèmes de pompes à chaleur, cette énergie provient de l’air extérieur, via une unité extérieure ou le sol par un forage. Tous les endroits ne conviennent pas pour l’installation de forages ou d’unités extérieures. Ces dernières nécessitent beaucoup d’espace et sont coûteuses, tandis que les premières peuvent causer des nuisances sonores ou être difficiles à intégrer esthétiquement. Ces options ne sont pas toujours adaptées aux contextes urbains ou aux immeubles à appartements. Dans ces cas-là, les panneaux PVT peuvent constituer une alternative intéressante.

Qu’est-ce que les panneaux PVT ?

Les panneaux hybrides PVT associent les avantages des technologies photovoltaïques (PV) et thermiques (T).

Ils ne se contentent pas de générer de l’électricité, ils capturent aussi la chaleur du soleil (et de l’air ambiant).

Deux types principaux existent : les panneaux isolés et non isolés. Les panneaux isolés ont la capacité de produire de l’eau chaude à une température élevée (supérieure à 60 °C), mais leur fonctionnement est limité dans le climat belge à une saison relativement courte, lorsque l’ensoleillement est suffisant. Les panneaux non isolés, en revanche, utilisent non seulement la chaleur solaire, mais aussi la chaleur de l’air ambiant. Ils fonctionnent donc aussi par temps nuageux ou même la nuit, ce qui en fait une source de chaleur adaptée pour une pompe à chaleur. Dans ce groupe non isolé, on trouve deux types différents : les panneaux équipés d’un échangeur thermique intégré à tubes et à ailettes métalliques, qui permet un transfert de chaleur efficace, et les systèmes avec un échangeur de chaleur en plastique, qui sont plus légers et moins chers, mais transfèrent moins de chaleur par panneau.

Les panneaux

PVT

PVT panelen

Schéma de principe des panneaux PVT raccordés à une pompe à chaleur. Les lignes pleines représentent le flux de fluide à haute température, les lignes discontinues le flux à basse température.

Warmtepomp

Une pompe à chaleur

Eau chaude sanitaire

Sanitair warm water

Chauffage des locaux

Accumulateur d'eau chaude

Ruimteverwarming Warmwater -opslag

Comment fonctionnent ces panneaux PVT en combinaison avec une pompe à chaleur ?

Le liquide issu d’un panneau PVT non isolé a généralement une température insuffisante pour être utilisé directement dans le chauffage des locaux ou l’eau chaude sanitaire. C’est pourquoi les panneaux sont raccordés à une pompe à chaleur eau/eau. Cette pompe à chaleur utilise le mélange eau-glycol circulant dans les panneaux PVT

comme source et augmente la température jusqu’au niveau souhaité pour le chauffage des locaux ou l’ECS. Dans cette configuration, on rencontre fréquemment des panneaux équipés de pompes à chaleur. Leur avantage principal est qu’ils allient une vaste surface d’échange thermique et un fonctionnement entièrement passif : ils n’ont pas besoin de ventilateurs pour extraire la chaleur de l’air. Ils fonctionnent donc sans bruit et ne nécessitent pas d’électricité supplémen-

taire pour la ventilation. Avantage supplémentaire, les cellules photovoltaïques restent plus fraîches, ce qui augmente leur rendement électrique de quelques pour cent.

Comment les panneaux à pompe à chaleur se comparent-ils à une pompe à chaleur à source d’air et à source géothermique ?

Une étude récente menée par le groupe de recherche EMIB de l’Université d’Anvers montre que les panneaux à pompe à chaleur obtiennent de bons résultats sur le plan énergétique. En effet, lorsqu’un nombre adéquat de ces panneaux est installé, ils peuvent économiser jusqu’à 12 % d’électricité par rapport à une pompe à chaleur air/eau standard. La surface nécessaire varie en fonction du type de panneau, mais se situe en moyenne entre 2,5 et 3 m² PVT par kW de puissance calorifique. Par rapport aux pompes à chaleur

géothermiques, la performance énergétique des panneaux à pompe à chaleur sera généralement inférieure.

Quand est-il judicieux d’opter pour des panneaux solaires à pompe à chaleur ?

Le choix d’un système de pompe à chaleur dépend fortement de la situation : l’espace disponible, le type de bâtiment, le système d’émission calorifique et l’orientation du toit, tous ces éléments pèsent dans la balance. Les panneaux à pompe à chaleur se positionnent entre les systèmes à air et les systèmes géothermiques. Ils allient une efficacité supérieure à celle des pompes à chaleur aérothermiques, tout en présentant des coûts d’investissement inférieurs à ceux de la géothermie. De plus, ils offrent une solution novatrice, silencieuse et esthétiquement harmonieuse pour les personnes qui ne souhaitent pas installer d’unité extérieure ou effectuer

des forages, mais qui cherchent tout de même un rendement énergétique élevé. Panneau

AUTEUR : Ilya T’Jollyn, EMIB

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Le défi des pompes à chaleur en rénovation

Les pompes à chaleur ont le vent en poupe, y compris en rénovation. Mais une installation réussie dans un logement existant demande plus que de bons appareils. Un dimensionnement incorrect ou des systèmes d’émissions inadaptés peuvent entraîner des problèmes de confort ou une consommation d’électricité élevée, avec à la clé des travaux supplémentaires et un client insatisfait. Pour aider les installateurs, les concepteurs et les conseillers à adopter la bonne approche, Buildwise lance son nouveau document de référence : l’Innovation Paper 53 ‘Le défi des pompes à chaleur en rénovation’. Alors que la nécessité de rénover se fait plus que jamais sentir en Belgique, l’IP 53 devrait faciliter l’installation de pompes à chaleur pour le chauffage central dans les logements individuels en rénovation.

Guide pratique pour une rénovation réussie

Ce document guide pas à pas les professionnels dans les principales décisions à prendre lorsque l’on installe une pompe à chaleur en rénovation. Qu’il s’agisse d’une rénovation complète ou du simple remplacement du système de chauffage, l’Innovation Paper 53 apporte des réponses concrètes à des questions telles que :

● Le bâtiment et les radiateurs existants sont-ils adaptés au chauffage à basse température ?

● Vaut-il mieux remplacer la chaudière par une pompe à chaleur ou opter pour un système hybride combinant la chaudière existante et une pompe à chaleur ?

● Comment faire en sorte que l’unité extérieure soit suffisamment silencieuse, même dans un environnement densément bâti ?

● Comment dimensionner l’installation pour assurer un confort optimal et un rendement maximal ?

● Comment raccorder la pompe à chaleur à l’installation électrique existante ?

« Il est parfaitement possible d’intégrer les pompes à chaleur dans des projets de rénovation, à condition que le système soit correctement conçu et soit adapté au bâtiment. Ce guide vise

à éviter les malentendus et à aider les concepteurs et les installateurs en leur apportant des connaissances pratiques », explique Xavier Kuborn, expert en chauffage, ventilation et climatisation chez Buildwise. « L’approche pas à pas du document devrait faciliter l’intégration des pompes à chaleur. »

Les outils numériques font la différence

En plus du guide, Buildwise met également trois outils numériques à la disposition des installateurs pour un travail plus rapide et plus précis :

● SilentHeatPump (nouveau) – permet de contrôler facilement le

niveau de bruit d’une unité extérieure.

● HeatLoad – les déperditions thermiques conformément à la norme NBN EN 12831-1 ou réalisez une estimation basée sur les factures de consommation, p. ex.

● PowerHeat – la puissance des radiateurs existants à basse température.

« Grâce à ces outils, les installateurs peuvent immédiatement vérifier si leur installation répond aux exigences, sans avoir à effectuer des calculs fastidieux. Le risque d’erreurs est également réduit », conclut Xavier.

PLUS D’INFOS ?

Nouvelle certification pour les opérations frigorifiques

La Commission européenne a publié en septembre 2024 la nouvelle réglementation relative à la certification pour le travail avec des fluides frigorigènes. Ce règlement (UE 2024/2215) définit les exigences minimales pour cette certification. Conformément au nouveau règlement sur les gaz fluorés, la certification est obligatoire pour travailler avec des gaz fluorés et d’autres fluides frigorigènes, tels que les hydrocarbures (par exemple le propane, l’isobutane), le CO2 et l’ammoniac.

Le nouveau règlement de l’UE élargit les obligations en matière de certification pour les techniciens de maintenance et les entreprises qui effectuent des travaux sur des équipements contenant des gaz fluorés. Les techniciens qui effectuent des travaux sur des équipements fixes de réfrigération,

de climatisation et de pompes à chaleur contenant des HFO ou des fluides frigorigènes naturels devront également obtenir une reconnaissance spécifique à l’avenir.

Les programmes de certification et les formations sont obligatoires pour les personnes qui travaillent avec des gaz

à effet de serre (HFC et HFO), et désormais également pour les alternatives aux fluides frigorigènes naturels, ainsi que pour les équipements destinés à :

● l’installation, le service, l’entretien, la réparation ou la mise hors service ;

● les contrôles des fuites ;

● la récupération des gaz fluorés ;

● la manipulation sécurisée de gaz inflammables ou toxiques ou le fonctionnement à haute pression.

Les certificats pour les personnes physiques sont délivrés conformément au règlement d’exécution UE 2024/2215.

Le tableau A en présente un aperçu

Les personnes physiques titulaires de certificats existants doivent mettre à jour leurs connaissances et leurs compétences afin de satisfaire aux nouvelles exigences :

● Les techniciens titulaires de certificats de catégorie I et II

doivent compléter leurs qualifications par le biais d’une formation complémentaire afin d’atteindre le niveau du certificat A1 ou A2 ;

● Les techniciens titulaires de certificats de catégorie III et IV doivent demander une révision de leurs certificats, respectivement vers des certificats D ou E.

Validité

La validité des certificats ou attestations de formation délivrés est limitée à un maximum de 7 ans (auparavant illimitée, avec un examen de mise à jour obligatoire tous les 5 ans). Une réévaluation ou une formation devra

ensuite être effectuée afin de prolonger la validité.

Les certificats et attestations de formation délivrés sur la base du précédent règlement (UE) n° 517/2014 conservent leur validité dans les conditions d’origine. Les titulaires de ces certificats doivent suivre une formation de remise à niveau ou passer un processus d’évaluation (recertification) avant le 12 mars 2029 au plus tard.

Les certificats et les formations restent reconnus mutuellement au sein de l’UE.

En conclusion

Les États membres doivent mettre en place ou actualiser, pour le 29 septembre 2025 au plus tard, de nouveaux programmes de certification ou actualiser les programmes existants pour les personnes physiques et morales, comme le prévoit le règlement sur les gaz fluorés.

Enfin, les personnes peuvent toujours mettre à jour leurs connaissances, quelle que soit la durée de validité restante de leur certificat.

Tableau A: Aperçu des certifications relatives aux opérations frigorifiques

CERTIFICAT

TYPE DE FLUIDE FRIGORIGÈNE

Gaz fluorés + hydrocarbures

Gaz fluorés + hydrocarbures

Dioxyde de carbone (CO2)

Ammoniac (NH3)

Récupération uniquement

Gaz fluorés

Contrôle d’étanchéité des systèmes avec gaz fluorés uniquement

LIMITATION

Pas de limite en termes de contenu

Contenu < 3 kg (ou < 6 kg pour les systèmes hermétiquement fermés)

Pas de limite en termes de contenu

Pas de limite en termes de contenu

Contenu < 3 kg (ou < 6 kg pour les systèmes hermétiquement fermés)

Sans ouvrir le circuit de refroidissement

AUPARAVANT

CAT. 1 : mise à jour/formation complémentaire requise

CAT. 2 : mise à jour/formation complémentaire requise

Nouvelle certification

Nouvelle certification

CAT. 3 : révision/reclassification requise

CAT. 4 : révision/reclassification requise

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Préparez-vous aux évolutions du réseau !

Techlink collabore avec ORES pour une série de séances d’information destinées aux professionnels de l’installation (électriciens). Les séances sont dédiées aux évolutions majeures du réseau qui impacteront directement le quotidien de nos entreprises membres. L’objectif est de présenter les dernières actualités en matière de compteurs communicants, de matériel "plug-andplay", de nouveaux tarifs de distribution et de modernisation du réseau.

Au programme

Compteurs communicants État d’avancement du déploiement en Wallonie et implications concrètes pour les prosumers et les entreprises.

Le décret électricité, modifié par le décret du 25 avril 2024, précise que 100% des compteurs communicants doivent être installés sur le réseau au plus tard le 31 décembre 2029. ORES a mis en place un formulaire sur son site web pour que chaque client puisse savoir quand le compteur arrive chez eux via info.ores.be/placement-compteur.

AVANT

La Puissance de l'installation est définie par la valeur du disjoncteur principal. Il n'y a pas de limitation de puissance au niveau du compteur.

Le type de compteur permet d'identifier le coupage

Le disjoncteur principal déclenche, le client peut rétablir son courant en relevant le disjoncteur.

MAINTENANT

La puissance est limitée directement au niveau du compteur en fonction du type de contrat choisi par le client.

Le type de compteur ne dépend plus nécessairement du couplage de la liaison au tableau général. Un QR code apposé sur le compteur permet d'identifier le couplage.

La coupure peut aussi avoir lieu au niveau du compteru gui se met en sécurité → enenfoncer le bouton de commande (vert) quelques secondes piour le redémarrer.

Puissance Couplage Déclenchement

Tableau 1 : Ce qui change pour les nouvelles installations de compteur communicant.

Philippe Floren (Directeur ORES Région Mons – La Louvière), Hélène Senelle (Responsable Marketing Opérationnel et Communications Clients chez ORES), Valentin Hutereau (Responsable Etudes & Travaux ORES Wallonie picarde ) et Rudo Bonni (Techlink).

Il y avait beaucoup de monde chez Embuild Verviers.

Il y avait aussi beaucoup de monde (6 représentants d'ORES inclus !) chez Embuild Luxembourg.

Nouveaux tarifs

Présentation des nouveaux tarifs de distribution à partir de 2026, analyse de leur influence sur les profils de consommation et d’injection.

Équipements “Plug & Play”

Nouvelles obligations de déclaration pour les bornes de recharge, panneaux solaires et systèmes de stockage. ORES a présenté ses formulaires de déclaration de PV, batteries ainsi que des bornes de recharge pour véhicule électrique disponible sur ores.be.

Bonnes pratiques en matière de sécurité :

● Vérifier la non-vétusté de leur installation électrique (respect RGIE) ;

● Avoir une prise étanche pour leur installation en extérieur ;

● Brancher maximum 2 panneaux dans une prise ;

● Mettre à jour son contrat d’assurance en cas d’incendie ou dégâts occasionnels ;

● S’assurer de la bonne fixation des PV.

Modernisation des réseaux

Perspectives de renforcement du réseau et réflexion sur la disponibilité de puissance.

Les séances d'information ont également suscité de l’intérêt sur les réseaux sociaux.

PLUS D'INFO ?

En cas de question, nous vous invitons à envoyer un email au co-organisateur de ces sessions d’info, Rudo Bonni, à l’adresse suivante : rudo.bonni@techlink.be

Slowheat : réchauffer les corps, pas les murs

Né en Belgique au cœur de la crise énergétique, le concept Slowheat propose de repenser radicalement notre rapport à la chaleur domestique. L’idée ? Mieux équiper les personnes (pulls, plaids, tapis de souris chauffants…) pour leur confort thermique, plutôt que de chauffer l’air ambiant. Des écogestes simples auxquels le secteur du bâtiment peut lui aussi contribuer.

Texte : Julien Semninckx

Alors que la construction se concentre traditionnellement sur le chauffage du bâti pour optimiser le confort des occupants, le Slowheat renverse la logique. Il place l’humain au centre du système, en considérant le corps comme le véritable récepteur de chaleur. Le logement n’a plus vocation à devenir un espace uniformément tempéré à 22°C mais un abri sain, dont la température de fond peut naturellement fluctuer entre 14 et 17°C. Il retrouve ainsi sa fonction originelle : protéger du vent, des intempéries et des variations climatiques extrêmes, plutôt que d’être un lieu climatisé où l’on chauffe l’air et les murs. Aux occupants, dès lors, de réduire leur demande de chaleur corporelle par l’habillement, l’habituation et l’activité physique.

Développé en Région de Bruxelles Capitale grâce à un financement Innoviris, le concept est désormais structuré et diffusé via slowheat.org. « On a inventé le mot et déposé la marque. Le principe est d’adopter les pratiques d’avant le chauffage central - de gros vêtements, la bouillotte au fond du lit… - mais avec les technologies d’aujourd’hui, notamment électriques », indique GEOFFREY VAN MOESEKE , professeur en Architecture et Climat à l’UCLouvain, et directeur du projet. « Cette idée de ‘Confort sobre’ se popularise et commence à s’essaimer en France avec un projet financé par Leroy Merlin Source et Octopus Energy. »

Des cartes à jouer pour le secteur

Dans quelle mesure le secteur de la construction et des techniques particulières peut-il contribuer à cet effort ? « Ce n’est effectivement pas son cœur de métier », reconnaît Geoffrey van Moeseke. « À la base, il s’agit de chauffer et de refroidir au mieux l’air dans un bâtiment sain, salubre et bien ventilé. Ensuite, c’est éventuellement aux occupants d’adapter leur comportement. »

Mais le secteur a des cartes à jouer. « Certaines techniques spéciales offrent déjà des pistes intéressantes. Je pense notamment aux panneaux radiants électriques qui montent très vite en température. Mais ils restent régulés par thermostat. Pourquoi ces dispositifs (plafonds rayonnants, miroirs chauffants à infrarouge, radiateur de salles de bain…) ne pourraient-il pas être contrôlés à la demande ? »

L’expert imagine des systèmes plus souples et réactifs, actionnables manuellement (interrupteur, télécom-

Geoffrey van Moeseke, professeur à l’UCLouvain et initiateur du slowheat :

« Il existe des techniques spéciales qui proposent des solutions de chauffage proches du corps, mais elles doivent encore s’améliorer »

mande, smartphone…) ou avec des fonctions d’arrêt temporisé (setback).

« Les bureaux d’études pourraient repenser leurs schémas pour intégrer ces solutions à déclenchement ponctuel. Mais il revient surtout aux fabricants de concevoir des appareils paramétrables, simples d’usage et adaptés à tous les profils d’utilisateurs. »

Mais au final, l’enjeu s’avère tant technique que sociologique. « Comment amener les occupants à accepter des températures plus basses et à redéfinir leur notion de confort ? « C’est un accompagnement comparable à celui d’un coach, plus qu’un simple travail d’ingénierie. »

PLUS D’INFOS ? www.slowheat.org

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Plaque murale réglable, compatible avec deux épaisseurs de mur

(50–70 mm et 70–120 mm)

Remplacement simple des systèmes de shunt existants

Aucun besoin d’évacuation de condensats ni de raccords complexes

Installation via la gaine existante — travaux de perçage ou de démolition réduits au minimum

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Tuyau flexible en PP à double paroi, avec paroi intérieure lisse

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Connexion résistante à la traction et faible perte de charge

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La facturation électronique obligatoire en résumé

A partir du 1er janvier 2026, la facturation entre entreprises (B2B) devra se faire exclusivement par voie électronique, y compris pour toutes les transactions entre entrepreneurs généraux et sous-traitants, fournisseurs et fabricants. Les entreprises d'installation ont donc tout intérêt à se préparer dès maintenant à cette transition.

Actuellement, la facturation électronique est déjà obligatoire pour les factures destinées aux pouvoirs publics, mais à partir de 2026, elle sera étendue à toutes les transactions interentreprises. Et contrairement à la facturation électronique pour les marchés publics, qui a été introduite progressivement, il s'agit d'une transition radicale. A partir du 1er janvier 2026, la facturation papier ou par PDF interentreprises ne sera plus autorisée.

Une facturation entièrement automatisée

Attention : la facturation électronique va bien au-delà de la simple création de factures au format PDF ou de l’envoi de factures par e-mail.

Avec la facturation électronique, ou e-invoicing, la facturation entre deux parties s’effectue via un logiciel, leur envoi. Le logiciel de facturation utilise un codage numérique qui permet aux différents programmes de facturation de communiquer entre eux. Les entreprises assujetties peuvent ainsi automatiser entièrement le traitement des factures entrantes et sortantes, avec l’avantage supplémentaire que le logiciel comptable peut être connecté à d’autres plateformes de gestion de l’entreprise (gestion des stocks, planification, paiements, etc.).

Qu'est-ce que

la facturation électronique

?

Une facture est un document par lequel une personne, physique ou morale, demande le paiement d’une dette

résultant de la livraison de biens ou de services à une autre personne. Si le paiement a déjà été effectué, la facture indique que la dette a été réglée. La facture est également un document comptable et fiscal obligatoire, soumis à la TVA. Elle ne peut donc pas être établie de manière arbitraire et doit respecter des obligations spécifiques : mention de la date, d’un numéro séquentiel, et, le cas échéant, le numéro de TVA du fournisseur et du client, etc.

Pour qu’une facture soit archivée correctement, elle parcourt plusieurs

étapes, dont le nombre peut varier selon les cas :

● Création

● Envoi

● Transmission

● Réception

● Validation

● Comptabilisation

● Paiement

● Archivage

La facturation électronique consiste à automatiser l’ensemble de ce processus, depuis l’émission par le fournisseur jusqu’au paiement et à l’archivage par le client.

LA FACTURE DOIT OBLIGATOIREMENT MENTIONNER

LES ÉLÉMENTS SUIVANTS:

● le mot ‘facture’ doit être explicitement mentionné

● la date de la facture, mais aussi : la date de livraison (pour les biens) ou la date de réalisation des prestations (pour les services tels que l'exécution de travaux de construction)

● un numéro de facture unique et séquentiel

● votre nom, ou la raison sociale de votre société, et votre adresse

● le nom (raison sociale) et l’adresse du destinataire

● votre numéro de compte bancaire

● le numéro de TVA ou le numéro d'entreprise du fournisseur et du destinataire

● la description et la quantité des biens et/ou services fournis

● le prix (unitaire), les éventuelles remises accordées et la quantité

● les montants : montant hors TVA, taux de TVA et montant de la TVA pour chaque taux applicable, ainsi que le montant total à payer*

● le lieu d'émission de la facture

● les conditions de paiement

* Pour l’exécution de travaux immobiliers par des assujettis à la TVA, la TVA doit être versée par les co-contractants, et la TVA n’est pas mentionnée sur la facture. Depuis 2023, au lieu de la mention « TVA inversée », la facture doit comporter la mention suivante : "Taux de TVA : A défaut de contestation écrite dans un délai d'un mois à compter de la réception de la facture, le client est censé reconnaître que (1) les travaux sont effectués sur un logement dont la première occupation a eu lieu au cours d'une année civile qui précède d'au moins dix ans la date de la première facture relative à ces travaux, (2) le logement, après l'exécution de ces travaux, est utilisé exclusivement ou principalement comme logement privé et (3) les travaux sont fournis et facturés à un utilisateur final. Si au moins une de ces conditions n'est pas remplie, le taux normal de TVA de 21 pourcent s'appliquera et le client sera redevable de la taxe, des intérêts et des amendes dus au titre de ces conditions".

En d’autres termes, une fois le produit ou le service livré, la facture est générée et envoyée sans intervention humaine. Elle est reçue et traitée de la même manière, grâce à des outils et processus informatiques sécurisés.

Cette méthode est plus fiable, plus rapide et souvent plus efficace, car elle réduit les erreurs. La facturation électronique permet également de réaliser d’importantes économies. Selon une étude de l’Université de Hasselt, réalisée pour le compte de l'Agence pour la Simplification Administrative (ASA), l’économie s’élèverait à 9 € par facture, sur un coût moyen estimé de 12,08 €.

Objectif : réduire l’écart de la TVA

La Belgique introduit la facturation électronique obligatoire parce que les recettes de TVA effectivement perçues sont bien inférieures à ce que l’Etat devrait percevoir. Ce phénomène est connu sous le nom d'écart de TVA.

En 2023, le Fonds monétaire international (FMI) a publié une étude montrant que cet écart de TVA représente 2 % du produit national brut (PNB), soit bien plus que dans les pays voisins. En automatisant la facturation entre entreprises, le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), espère ramener l’écart de TVA au niveau de celui de nos pays voisins. Cela constituerait évidemment aussi une source supplémentaire de recettes publiques.

Autres avantages

Mais la facturation électronique présente aussi de nombreux avantages pour les entreprises. Elle permet en effet de réaliser d’importantes économies grâce à la réduction de l’usage du papier et des opérations manuelles. Cela réduit aussi considérablement le risque d’erreurs. Par ailleurs, la fraude à la facturation devient beaucoup plus difficile. En effet, le logiciel vérifie à la fois les numéros IBAN, de TVA et d’entreprise, ce qui empêche l’émission de fausses factures et les doubles paiements.

Un autre atout est que les paiements effectués via e-facturation sont généralement plus rapides. Enfin, l’archivage et la recherche des factures s’avèrent bien plus simples qu’avec la facturation papier. La gestion automatisée du milliard de factures échangées chaque année en Belgique représenterait un gain d’efficacité annuel estimé à environ 3,5 milliards d’euros !

En pratique

A partir de 2026, tout entrepreneur devra disposer d’un logiciel de comptabilité capable d’émettre des factures électroniques. La Belgique a choisi d’intégrer le réseau européen PEPPOL (Pan-European Public Procurement Online), une norme internationale pour l’envoi, la réception et le traitement des factures électroniques. Grâce à ce réseau, les pouvoirs publics, les entreprises et autres organisations peuvent échanger des messages élec-

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Pour les entreprises membres qui ne pratiquent pas encore la facturation électronique, Embuild a conclu un partenariat avec l'Unifiedpost Group. Cela permet aux membres d'Embuild d'accéder facilement à Billtobox, un outil flexible et convivial pour la facturation électronique Billtobox est un logiciel sécurisé qui permet de créer, envoyer et recevoir des factures, de les payer, de les archiver et de les partager automatiquement avec un comptable, à partir d’un ordinateur portable, d’un smartphone ou d’une tablette. Cet outil est idéal pour les entrepreneurs qui utilisent encore des solutions très basiques, comme un carnet de factures papier, un traitement de texte (par ex. Word) ou un tableur (par ex. Excel). Billtobox simplifie leur administration et leur donne surtout accès aux technologies les plus récentes.Pour les entrepreneurs qui disposent déjà d’un logiciel de facturation de type ERP, Billtobox peut être intégré dans leur ERP ou y être couplé comme canal d’envoi et de réception de leurs factures électroniques.

Plus d’infos? members.embuild.be

troniques de manière simple, rapide et sécurisée. Les entreprises peuvent se connecter à ce réseau via un point d’accès PEPPOL, après un enregistrement unique.

Sur le site gouvernemental efacture. belgium.be, vous trouverez une liste de prestataires IT agréés proposant des logiciels de facturation électronique. Vous y trouverez également des informations sur la plateforme gratuite Hermes, mise à disposition par les autorités, qui permet aux entreprises d’envoyer gratuitement des factures électroniques structurées à tous leurs clients belges. Les membres d’Embuild peuvent également utiliser l’outil d’e-facturation Billtobox (voir ci-dessous).

PLUS D’INFOS? efacture.belgium.be

Les trains de la rénovation énergétique redémarrent en Wallonie !

Le projet Reno+, initié par Buildwise, Embuild Wallonie et GreenWin, vise à développer une approche innovante de l’accompagnement à la rénovation et de rénovations groupées en Région wallonne. Après une première phase pilote qui a donné d’excellents résultats à Braine-l’Alleud, entre 2023 et 2024, le projet se poursuit et a pour objectif de réaliser de nouveaux trains de rénovation : deux premiers trains de rénovation verront le jour à Ottignies-Louvain-la-Neuve et en province de Liège, tandis qu’un troisième viendra s’ajouter dans le Brabant wallon.

Objectif

Accélérer et faciliter la rénovation énergétique en Wallonie avec comme objectif de réaliser 50 chantiers par commune. Reno+ propose une approche innovante et groupée avec : un carnet de commandes prévisible, un taux de signature des devis exceptionnel, des projets cadrés et sans zones d’ombre, des chantiers déjà financés, une confiance renforcée auprès des clients et des outils numériques pour gagner du temps.

Intérêt pour l’entrepreneur

Mais vous, en tant qu’entrepreneur, quel est votre intérêt à monter dans un train de rénovation ? « Premièrement, vous intervenez sur des chantiers bien cadrés : les dossiers sont complets, accompagnés de cahiers des charges techniques clairs, synthétiques et didactiques. Lors de la phase pilote à Braine-l’Alleud, 85 % des devis réalisés par les entrepreneurs ont débouché sur des chantiers. Ensuite,

l’administratif est allégé et l’efficacité renforcée : le prêt à la rénovation est accordé au candidat avant même la réalisation du devis par l’entrepreneur, et les démarches liées aux permis et primes sont prises en charge. Troisième avantage : la confiance du client. Celui-ci est accompagné jusque dans la réception des travaux, ce qui valorise votre savoir-faire. Enfin, vous bénéficiez d’une visibilité accrue grâce à des chantiers qualitatifs et prévisibles. Chaque train de rénovation regroupe plusieurs ménages, ce qui vous permet de planifier vos équipes, optimiser vos ressources et lisser votre activité », explique Nicolas Spies, conseiller Energie & Rénovation chez Embuild Wallonie.

Planning

Intéressé ? Voici un planning qui devrait vous permettre d’y voir plus clair. De septembre à novembre 2025, manifestez-vous et contactez les équipes de Reno+ ! De novembre à décembre, Reno+ analysera votre candidature et répondra à vos questions. Les premiers chantiers démarreront en mars 2026.

Il y aura donc un train à Ottignies-Louvain-la-Neuve, un train en province de Liège et un autre dans le Brabant wallon. « L’objectif est de réaliser 50 chantiers par commune, soit par train. Pour chaque train, nous recherchons cinq isoleurs, deux façadiers, cinq ventilistes, cinq couvreurs-étancheurs, trois menuisiers pour les châssis, deux chauffagistes et deux électriciens », précise NICOLAS SPIES.

INTÉRESSÉ ?

www.renoplus.org et info@renoplus.org

PODCAST : Que devez-vous savoir à propos de Peppol ?

À partir du 1er janvier 2026, la facturation électronique via le réseau Peppol deviendra obligatoire pour toutes les transactions B2B en Belgique. Moins d’erreurs, plus de sécurité et un gain de temps considérable : découvrez comment Peppol révolutionne la facturation et pourquoi il est préférable de s’y préparer dès aujourd’hui. Dans ce nouvel épisode de nos Rexel Talks, Joachim Vandermeersch (Rexel) accueille Sven Dauwe pour expliquer de manière claire et avec des exemples concrets ce qu’est Peppol, comment cela fonctionne en pratique et l’impact de la facturation électronique pour nos installateurs. Écoutez ce dernier podcast sur : Spotify https://open.spotify.com/episode/117x8ojnvlNannjJ36V82A?si=ed9112f2c43e435b

Rexel Talks : https://rexel.be/fr/talks/

Quatre fois platine – et on ne s’arrête pas là !

Pour la quatrième année consécutive, Wilo décroche le score de durabilité le plus élevé d’EcoVadis : platine. Et pour la deuxième fois d’affilée, nous recevons la mention “excellent”. Seules 1 % des 150 000 entreprises évaluées dans le monde atteignent cette catégorie d’élite. Une durabilité qui fait vraiment la différence – et qui se remarque. « Cette reconnaissance platine nous rend fiers, » déclare Oliver Hermes, Président & CEO mondial de Wilo. « Elle prouve que notre engagement constant en matière de durabilité porte ses fruits et a un réel impact. Nos partenaires aussi savent

depuis longtemps à quel point la durabilité est cruciale. C’est devenu un véritable avantage concurrentiel, » ajoute-t-il. EcoVadis est l’un des organismes de notation en durabilité les plus respectés au monde. Ils évaluent les entreprises sur des critères comme : la politique environnementale, les conditions de travail, l’éthique des affaires et les achats responsables. Les entreprises s’appuient sur ces évaluations pour s’assurer qu’elles-mêmes et leurs partenaires agissent de manière durable. Pour nous, c’est chaque année un miroir – et une motivation pour aller encore plus loin.

www.wilo.be

Moteurs de vanne linéaires pour applications CVC commerciales

La nouvelle génération de moteurs de vanne linéaires de Resideo pour les applications CVC commerciales est désormais disponible en Belgique. Présentés lors du salon ISH 2025, ces moteurs compacts allient une technologie sans balais de pointe à une configuration simple et une large compatibilité. La gamme comprend des modèles modulants (MSLM) et à trois points (MSLF), adaptés notamment aux ventilo-convecteurs, échangeurs de chaleur et unités de traitement d’air. Grâce à des fonctionnalités telles que des indicateurs LED, des commutateurs d’option de signal facilement accessibles et la compatibilité avec des commandes 2 points, 3 points ou modulantes, l’installation et la maintenance sont grandement simplifiées. Les moteurs bénéficient d’une classification IP54, d’un fonctionnement silencieux et sont couverts par une garantie de cinq ans. www.resideo.com/be/fr/

Grand intérêt pour le jubilé de Testo Belgique

À l’occasion de son 40e anniversaire, Testo Belgique a ouvert ses portes lors de la Journée Découverte Entreprises. Près de 800 visiteurs ont pu découvrir les coulisses du fabricant de solutions de mesure de haute précision et constater par

eux-mêmes comment les innovations technologiques de Testo contribuent, entre autres, à une meilleure qualité de l’air, à la sécurité alimentaire et à l’efficacité énergétique. Des instruments intelligents pour la mesure de la température, du CO2 et de l’humidité, aux caméras thermiques, testeurs de courant et débitmètres d’air. La filiale belge de Testo a été fondée il y a 40 ans à Wambeek par Jean-Pierre Van Der Kelen. Aujourd’hui, c’est son fils Jeroen qui dirige l’entreprise florissante à Ternat, qui compte 47 collaborateurs. Après l’Allemagne, la Belgique représente le marché le plus important pour Testo, présent dans plus de 80 pays à travers le monde.

www.testo.com/fr-BE

fischer HybridPower : Quand l'acier et le plastique se renforcent

Aussi solide qu'une cheville en acier et aussi facile à installer qu'une cheville en plastique, la nouvelle cheville fischer HybridPower combine le meilleur des deux mondes. Cette cheville innovante associe une armature métallique à du plastique pour une installation sans effort, une capacité de charge élevée et une sécurité fiable, même en cas d'incendie. Polyvalente et fiable, la cheville HybridPower fonctionne

dans tous les matériaux de construction massifs et perforés courants. Pratique et rapide, son installation s'effectue selon les étapes habituelles, comme pour une cheville en plastique classique, sans outils spéciaux. Grâce à sa conception universelle, la cheville convient pour un montage en attent ou un montage traversant.

La structure métallique s’ancre solidement dans le support et garantit des valeurs de charge élevées. Unique : HybridPower est la seule cheville en plastique certifiée résistante au feu. Les professionnels peuvent utiliser cette cheville pour réaliser une large gamme de fixations de manière sûre et durable. www.fischer.be

Daikin inaugure son nouveau centre de recherche et développement à Gand

Daikin a inauguré à Gand son nouveau European Development Center (EDC), un centre de R&D ultramoderne dédié au développement de la technologie Direct Expansion (DX) pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Il abrite également une équipe spécialisée dans les solutions de refroidissement et fait office de siège mondial de la R&D pour les pompes à chaleur du groupe. Le campus, qui s’étend sur 30 600 m², comprend un immeuble de bureaux innovant et un centre d’essais doté de 23 laboratoires de pointe. Grâce à cet investissement de 140 millions d’euros, Daikin double sa capacité d’essais en Belgique, tout en maintenant ses installations à Ostende. www.daikin.be/fr_be/particulier.html

Siemens souligne l’importance de la convergence IT/OT lors du salon ABISS

Siemens était à nouveau présent à ABISS, l’événement annuel dédié au networking des professionnels IT/OT de l’industrie belge. Siemens y a mis l’accent sur l’importance d’une approche intégrée entre IT et OT dans les environnements industriels. Cette convergence permet aux entreprises de relever plus efficacement les défis actuels tels que la numérisation, la durabilité et la résilience opérationnelle. Le stand Siemens était consacré au Digital Drivetrain et à la gamme de services numériques, des solutions qui aident les acteurs industriels à connecter en toute transparence le monde physique de la production au monde numérique des données et de l’analyse. « Une véritable transformation se produit lorsque les machines sur le lieu de travail sont connectées via une infrastructure numérique », explique Thierry Van Eeckhout, vice-président senior et directeur de Siemens Digital Industries Belgique. « L’analyse des données en temps réel, la cybersécurité intégrée et la maintenance prédictive deviennent possibles. Nous sommes alors en mesure d’aider les entreprises à produire de manière plus durable et plus flexible, en comblant le fossé entre l’informatique et les technologies opérationnelles. » www.siemens.com/be/fr.html

Panneaux muraux Cover : élégants, rapides à poser et 100 % étanches

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Thermostat

CH120 gratuit à l’achat d’une chaudière à condensation Bosch

Entre le 15 septembre et le 15 décembre 2025, Bosch récompense votre savoir-faire avec un avantage exclusif. Enregistrez une chaudière à condensation participante sur le Bosch Partner Portal et recevez gratuitement un thermostat d’ambiance CH12. Découvrez les modèles concernés sur la page de l’action. Comment faire ? Enregistrez l’appareil sur le Bosch Partner Portal et le thermostat.

Stroomop : des ambitions renouvelées avec ses nouveaux propriétaires

Stroomop, le pionnier belge du chauffage aux pellets, change de propriétaires. Wim Vanlede (42 ans), CEO de Stroomop et employé de la première heure, reprend, avec la famille Riener, propriétaire de la marque autrichienne de poêles RIKA, l’entreprise des fondateurs Ludwig Van Wonterghem (62 ans) et Ann Goethals (62 ans). « La collaboration avec RIKA nous donne une force supplémentaire pour croître et continuer à innover. Grâce à nos nouveaux développements de produits et à l’introduction de la taxe européenne sur le carbone en 2027, dont les pellets sont exemptés, nous sommes bien pla-

cés pour poursuivre la croissance dans notre propre pays. En outre, nous nous développons au Royaume-Uni, où nous souhaitons, d’ici cinq ans, approvisionner 30 magasins en poêles à pellets RIKA silencieux et économes en énergie, explique Wim Vanlede. Ce ne sont pas seulement les innovations et l’entrée sur le marché britannique qui aideront Stroomop à connaître une forte croissance dans les années à venir. L’introduction de la taxe européenne sur le carbone (ETS2) jouera également un rôle. L’Union européenne introduira cette taxe carbone dès 2027. www.stroomop.be

Avec le système de distribution encastrable Uniflexplus+ 69, vous gagnez du temps et en sécurité

Le système de distribution encastrable Uniflexplus+ 69 de Vent-Axia a été spécialement conçu pour toutes les conditions de chantier dans les nouvelles constructions et les grands projets de rénovation. Grâce à son grand confort d'installation et à la qualité de la solution, Uniflexplus+ 69 offre une valeur ajoutée à chaque installateur. Le Ø69 est un excellent choix pour tout projet résidentiel. Il permet de réduire la vitesse de l'air, d'augmenter considérablement la résistance, de diminuer la consommation et de réduire le bruit. En même temps, le système de distribution encastré reste parfaitement adapté à toutes les conditions de chantier dans les nouvelles constructions et les grands projets de rénovation. Les conduits et les collecteurs peuvent être intégrés dans des sols compacts et du béton coulé, des faux plafonds et des murs. Les bouches Uniflexplus+ RV pour la pulsion et l'extraction de l'air sont les seuls composants visibles de la ventilation. Uniflexplus+ 69 est disponible exclusivement auprès des grossistes partenaires de Vent-Axia. www.vent-axia.be

APPEL À PROJETS

Techlink met volontiers ses membres à l’honneur, comme le montre une fois encore ce numéro de Heat+.

Votre entreprise a récemment mené à bien un projet intéressant ?

Prenez contact avec notre rédacteur Dirk De Wolf (dirk.dewolf@techlink.be); c'est sans engagement.

Ce projet vous permettra de placer votre entreprise sous le feu de l'actualité, mais à partir d'une autre perspective.

Installer des systèmes de ventilation

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• Outil Optivent pour faciliter la conception et le réglage

Lunch presse chez Buildwise

Notre rédacteur Dirk De Wolf était présent chez Buildwise ce mardi 14 octobre. Olivier Vandooren, qui a pris les rênes de cette organisation en 2019 en qualité de CEO, s’est engagé depuis lors à transformer l’industrie de la construction et de l’installation en mettant l’accent sur la collaboration, l’innovation, la numérisation et la circularité. Buildwise compte 15 comités techniques qui guident ses actions en se basant sur l’expérience pratique et en les adaptant aux besoins spécifiques du secteur de la construction. Techlink est représenté au sein du Comité technique Plomberie sanitaire et industrielle & Installations de gaz, du

Comité technique HVAC (Dirk PEYTIER & Kurt Van Campenhout) et du Cluster Digital Construction (Joris Van Bossche). Une après-midi riche en inspiration, en discussions passionnantes et en contacts précieux !

Techlink présente au Forum ETIM

Fin octobre (28-30/10), Valence a accueilli le Forum ETIM, un événement annuel organisé par ETIM International. Ce forum permet à la communauté internationale ETIM d’échanger ses connaissances et ses expériences concernant l’utilisation et le développement futur de la norme ETIM. Techlink y a participé en tant que représentant d’ETIM Belgium. Joris Van Bossche, responsable de projets spécialisé dans la numérisation au sein de Techlink, a animé une conférence sur le partage de données à la source, encadré par des directives claires, au sein d’un environnement de données. Il a expliqué comment ETIM et ETIM MC fonctionnent comme base sémantique, et l’a illustré par des exemples pratiques tirés du Techlink Data Portal et de TechBiM. Grâce à cette approche, la communauté ETIM continue à développer des données produits fiables au-delà des frontières et des systèmes.

À

la recherche d’une solution de chauffage qui permet d’économiser plus de 65 % de gaz ?

Une installation hybride combine une pompe à chaleur efficace avec la chaudière à gaz existante – pour des coûts énergétiques réduits et une empreinte écologique plus petite, sans sacrifier le confort. L’installation est simple et parfaite pour ceux qui souhaitent faire un choix durable et tourné vers l’avenir.

Adapté à (presque) toutes les maisons.

Découvrez pourquoi les utilisateurs sont ravis, regardez le témoignage ici !

Facile à installer.

Chaleur garantie en toute saison.