BULLETIN Décembre 2016 Mère Teresa
Hospitalité de Touraine Maison Diocésaine « le Carmel » 13, rue des Ursulines BP 41117 37011 TOURS cedex Tél./Fax : 02 47 31 14 48 hospitalite.de.touraine@gmail.com www.hospitalitedetouraine.org
SOMMAIRE La parole à notre aumônier
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A notre président
3
Mère Teresa
5
JMJ
10
Pèlerinages
12
Grands témoins
15
Grandes idées
20
Carnet
23
La parole est à notre aumônier Teresa de Calcutta… Je viens de faire un tour sur Internet : elle y est reconnue pour son action mais aussi critiquée. Canonisation ne veut pas dire « au-dessus de tout soupçon », irréprochable ! Elle a simplement accompli, avec ce qu'elle était, la tâche que Dieu lui demandait ! Elle nous appelle à une conversion toujours possible. Elle avait choisi d'être religieuse, donc à simple vue tout était déjà tracé ! Eh bien non ! à 37 ans elle quitte son lycée confortable, son travail d'enseignante, pour être le « bon samaritain », mais pas en passant comme ça au détour d'une route, mais en permanence. Donc, l'âge adulte étant arrivé, je ne mets pas mon téléphone intérieur en mode silencieux !!
Sa biographie révèle qu'elle n'a pas vécu d'extases en extases ! Mais plutôt dans la nuit spirituelle. Nous vivons dans une société où tout est jugé à l'aulne du ressenti. Mais "c'est au pied du mur que l'on voit le maçon !" Il ne s'agit pas de dire "Seigneur !", mais de faire la volonté de Dieu. Les démonstrations de sentiments ne peuvent masquer le manque de considération dans les manières d'agir ! Notre Dieu est réaliste : il ne veut pas seulement provoquer en nous un certain attrait, mais nous apprendre à nous donner complètement. Le don de soi concret aux autres est le baromètre de notre don à Dieu. Là, la route de sainte Teresa de Calcutta a été lumineuse.
Jean Pierre Belliard
Et à notre Président 2016 – 2017, années de transition Après l’évolution train-car en mai 2013, nous voici à l’aube d’un nouveau changement !... le pèlerinage ancestral de mai a vécu et nous nous retrouverons en Diocèse du 17 au 21 avril à Lourdes ! Certains peuvent nourrir quelques regrets : « on a toujours fait comme cela », « les jours sont plus courts et plus froids en avril », « cela pose problème car nous gardons nos petits enfants pendant les vacances scolaires », « nous allons perdre notre entité » … Aussi légitimes que soient ces objections, tournons-nous résolument vers le futur et adhérons pleinement au grand projet de notre archevêque Bernard-Nicolas Aubertin consistant à rassembler dans un grand pèlerinage diocésain les confirmands, les lycéens, le Secours Catholique, les pèlerins valides et l’Hospitalité de Touraine soit de 800 à 1000 personnes. Quelle belle réponse offerte à la demande de Marie « que l’on vienne ici en procession » !... Ce nouveau projet sera pour chacun de nous un moment fort de notre vie d’hospitalier et de notre vie en diocèse.
Les premiers éléments concrets sont très favorables, tous nos jeunes seront là : les lycéens de Saint Grégoire et de Saint Gilles Fontiville ainsi que ceux du lycée Jean Cassaigne de Mont de Marsan. Première retombée positive de cette nouvelle formule, les lycéens des aumôneries ont fait le choix de venir comme Hospitalier(e)s, ils étaient 25 l’année dernière ce qui devrait nous conduire au total à une centaine de jeunes ! Des confirmands se verront offert l’opportunité de venir vivre une journée d’Hospitalier(e) avec nous, quelle chance dans cet échange : faire découvrir les valeurs qui nous animent, offrir aux personnes en situation de fragilité la présence et la spontanéité de la jeunesse et enfin faire vivre aux confirmands le don de soi dans le service … C’est aussi la pérennité de l’Hospitalité qui est assurée. Mais aujourd’hui, c’est aussi de vous, les « moins jeunes » dont nous avons besoin ; que serait l’Hospitalité sans vous ! Votre vécu et votre expérience seront riches à entendre, le sens de votre engagement et les joies que vous y trouvez seront précieux dans leur discernement. Comme dans la société, une association a besoin de toutes les générations, aussi nous vous attendons nombreux comme à l’habitude. Pour ceux qui ne peuvent pas se libérer sur le créneau d’avril, nous maintenons le pèlerinage d’août qui aura lieu du 21 au 25. Pour terminer, je reprendrai un dialogue de Mère Teresa servant les pauvres dans les rues de Calcutta, l’un d’entre eux lui demande : pourquoi fais-tu tout cela pour moi, celle-ci lui répond c’est au nom de mon Dieu que je le fais … alors je veux connaître ton Dieu lui répond-il. Prions pour que nous soyons malgré nos faiblesses : le visage, la parole et les mains du Christ. Que la naissance de Jésus vous remplisse de Joie et d’Espérance.
Jean-Pierre
Edito Moi, hospitalier, et… Vous, qui lors du premier jour de mon premier pèlerinage m’avez embrassé, Vous qui m’avez dit « je t’aime », Vous, qui pleurant dans l’immensité de la basilique avez retrouvé le sourire… Vous… Moi hospitalier, je n’ai pu que m’étonner et me dire « ce n’est pas possible ! Tout ça pour toi ! ». Vous, qui, quelques années plus tard, entourées d’amies hospitalieres, êtes là, souriantes, malgré « tout »… ce « tout » qui, aujourd’hui, nous différencie. Vous, souriantes, moi, hospitalier, je conserve ce même étonnement « … tout çà pour toi » ! Non impossible … Tout est à partager ! Je m’interroge : Marie n’est-elle pas apparue à Bernadette, souriante, lors de sa deuxième apparition, le 14 février 1858 ! Alors … SOURIEZ.
Mère Térésa Le pape François s'apprête à canoniser, dimanche 4 septembre au Vatican, Mère Teresa de Calcutta. Déjà prix Nobel de la paix, la religieuse va donc être déclarée sainte.
"Si jamais je deviens une sainte, ce sera sûrement une des ténèbres. Je serai en permanence absente du paradis, afin d'aller allumer une torche pour ceux plongés dans les ténèbres sur terre", écrivait Mère Teresa en 1959. Mère Teresa était déjà Prix Nobel de la Paix, et béatifiée. Elle sera bientôt canonisée grâce à un second miracle reconnu par le Vatican. Mère Teresa va devenir une sainte. Le Vatican l'a confirmé, le pape François a signé le décret reconnaissant un second miracle à celle qui était surnommée «Mère Teresa de Calcutta». «Le Saint Père a autorisé la Congrégation pour les saints à promulguer les décrets concernant le miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Teresa de Calcutta», a déclaré le Vatican dans un communiqué. Une canonisation qui était depuis longtemps à l'étude. L'annonce de la reconnaissance de ce second miracle officialise l'événement. Selon l'archevêque de Calcutta Thomas D'Souza, ce miracle est la guérison d'un homme de 35 ans, atteint de multiples tumeurs au cerveau en 2008, soit 10 ans après la mort de la «petite sœur des pauvres». C'est une femme qui a prié pour que mère Teresa vienne en aide à ce Brésilien, selon le site « Avvenire ». Alors qu'il était tombé dans le coma en salle opératoire, l'intervention avait été retardée d'une demi-heure. En revenant, le chirurgien avait découvert son patient assis, réveillé, guéri, lui demandant: «Qu'est-ce que je fais ici?», selon le site Vatican Insider. Une commission médicale, réunie au Vatican le 10 septembre, a déclaré cette guérison inexplicable à l'unanimité notamment parce que la masse cancéreuse avait totalement disparu. Une commission théologique a ensuite reconnu, le 15 décembre, également à l'unanimité, le lien entre la guérison et l'intercession de Mère Teresa. Elle devrait être canonisée le 4 septembre 2016 à Rome pour le Jubilé de la miséricorde. Un deuxième miracle reconnu 13 ans après que le Vatican a convenu que la religieuse a guéri une jeune femme de 30 ans qui souffrait d'une tumeur abdominale. Une guérison qui était intervenue après avoir placé une «médaille miraculeuse» sur le corps de la jeune femme.
Comment en est-elle arrivée là ?
“Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.” Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès. A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l’école de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute l’éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école. Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif de Jésus d’aimer et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Au cours des semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son cœur d’avoir “des victimes d’amour”, qui “diffuseraient son amour sur les âmes.” Il la suppliait “Viens, sois ma lumière”. “Je ne peux y aller seul.” Il lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les pauvres. Presque deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et passa
les portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres. Après un stage de courte durée chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des Pauvres. Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les bidonvilles. Elle visita quelques familles, lava les plaies de plusieurs enfants, prit soin d’un vieil homme malade allongé dans la rue et d’une femme tuberculeuse mourant de faim. Elle commençait chaque journée en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et puis elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir dans “les rejetés, les mal-aimés, les négligés.” Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignirent une par une. Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba. Afin de mieux répondre aux besoins physiques aussi bien que spirituels des pauvres, Mère Teresa fonda Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des sœurs, en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires
de la Charité. Cependant son inspiration n’était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice et son apostolat pour les humbles travaux d’amour. Cet esprit inspira plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres, en 1981 Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres, traçant un “petit chemin de sainteté” pour ceux qui désirent partager son charisme et son esprit. Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”. Durant les dernières années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres et de l’Eglise. En 1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des Missionnaires de la Charité récemment élue et elle effectua encore un voyage à l’étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner ses sœurs. Le 5 septembre fut le
dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d’une foi inébranlable, d’un espoir invincible et d’une charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, “Viens sois ma lumière”, fit d’elle une Missionnaire de la Charité, une “mère pour les pauvres”, un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la soif d’amour de Dieu.
JMJ DES JEUNES DU MONDE ENTIER RASSEMBLÉS AUTOUR DU SAINT PÈRE
Cet été se sont déroulées les XXIè me Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), à Cracovie en Pologne. Un évènement lancé par Saint
Jean-Paul II, ayant lieu tous les ans dans chaque pays, et prenant un caractère international tous les deux ou trois ans, en rassemblant plusieurs millions de jeunes de 18 à 35 ans dans une grande ville du monde (une fois sur deux en Europe). C’est la deuxième fois que la Pologne accueillait les JMJ (après Częstochowa en 1991). Cette XXIème édition avait pour thème « Heureux les cœurs miséricordieux », en lien avec le jubilé de la miséricorde voulu par le Pape François. Une première semaine s’est déroulée dans les différents diocèses de Pologne, avec un accueil en famille, dans les paroisses, permettant aux jeunes de rencontrer les polonais dans leur quotidien et de découvrir des hauts-lieux comme Wadowice (ville natale de St Jean-Paul II), Auschwitz et les camps de concentration, Częstochowa et le sanctuaire marial de Jasna Gora (la fameuse Vierge Noire), Varsovie et son ancien ghetto, … et tant d’autres grands sites qui ont fait l’histoire de la Pologne. Puis, du 26 au 31 juillet, tout le monde a convergé vers Cracovie, pour y accueillir le Saint Père. Là, les choses s’accélèrent… Cette seconde semaine fut ponctuée par les catéchèses par langues dispensées par les évêques et cardinaux, le festival de la jeunesse (alliant concerts, louanges, découvertes de communautés et charismes divers et variés constituant « l’Église Universelle »), et bien évidement les grands temps forts avec le pape (messe d’ouverture, célébration d’accueil du Saint Père, chemin de croix, et week-end final). Le grand week-end final (photo ci-dessus) est assurément le point d’orgue de chaque JMJ. Une marche longue de plusieurs heures et kilomètres, pour arriver sur des milliers d’hectares de terrain (sommairement aménagés) à perte de vue, pour y vivre à plusieurs millions ; une veillée avec le Saint Père, une nuit à la belle étoile, et la messe pontificale de clôture ! Que retenir de ces JMJ Cracovie 2016 en particulier : l’accueil des polonais, avec leur foi fervente, leur générosité sans limite, et bien sûr, l’accent sur la simplicité voulue par le pape François, allant jusqu’à laisser sa papamobile pour prendre le tram ! Les JMJ sont un évènement marquant et fort dans la vie d’un jeune chrétien, et pour avoir fait Sydney 2008, Madrid 2011, Rio 2013 et Cracovie 2016, j’attends avec impatience Panama 2019 !!! David C
JMJiste,
Pèlerinages Introduction le premier soir Permettez-nous de partager avec vous quelques instants de réflexion sur trois points essentiels de ce pèlerinage : la Miséricorde, les intentions des prisonniers et la présence des jeunes. Du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, année de la Miséricorde… Quoi de plus joyeux et de plus réconfortant, pour nous pêcheurs, que de nous savoir aimés et pardonnés ? A chaque chute, à chaque trahison, à chaque reniement, Jésus est là pour nous demander simplement comme à Pierre, Pierre m’aimes-tu ? … Quel bonheur de venir prier Marie, reine de la miséricorde ! Mais Dieu nous demande aussi d’être miséricordieux avec nos frères, comme il l’est avec nous ! Est-il facile de pardonner quand on a le cœur blessé ? Alors avec nos limites, prions Marie durant ce pèlerinage pour qu’elle intercède auprès de son fils afin que nous puissions répondre à son attente. En lien avec l’aumônerie de la prison de Tours, nous venons aujourd’hui à Lourdes, porteurs d’intentions de prières pour une dizaine de prisonniers. Grande est notre joie d’avoir pu rejoindre ces personnes en situation de fragilité ! Nous prierons particulièrement pour Jason et Florian qui demandent le baptême en détention. Belle image de la miséricorde de Dieu ! Quelle que soit leur faute, Dieu les a appelés en prison : Jason, Florian, m’aimez-vous ? Réjouissons-nous à l’aune de ce pèlerinage, que de sujets de satisfaction à partager : nous sommes encore plus de 200 à cheminer avec 70 pèlerins en situation de fragilité ; cinquante jeunes dont six enfants nous apportent leur enthousiasme et leur dynamisme. Que vous ayez le cœur rempli de joie et d’allégresse , que la souffrance ou l’isolement vous submergent , que votre croix à porter soit trop lourde , que vous soyez loin de l’Eglise ou non , que les barreaux vous privent de liberté… vous êtes les bienvenus pour partager ces moments de prière sous le regard aimant et bienveillant de Marie ; vous êtes les bienvenus pour servir nos frères et nos sœurs, en ayant à l’esprit la
phrase de Jésus : « ce que vous ferez au plus petit des miens, c’est à moi, que vous le ferez ». L’Hospitalité souhaite que ce pèlerinage permette à chacun, et tous ensemble, de se tourner vers Dieu pour le laisser remplir de cet Amour inconditionnel. Demandons ce soir au Seigneur d’ouvrir nos cœurs pour lui laisser la première place et être miséricordieux à son image ; et soyons sûr que la Vierge Marie, sensible à notre démarche, intercèdera auprès de son fils.
Bien sûr… tout le monde ne peut figurer dans ce
bulletin (comme dans les autres d’ailleurs). Mais tout le monde peut avoir la photo globale du pèlerinage en souvenir. Action de grâce, le dernier soir "Les chemins du Seigneur sont impénétrables, 18 Aout 2010, date du départ de Valentin, 18 Aout 2016 date de notre arrivée à Lourdes pour ce premier pèlerinage. Je le vis comme une RE- naissance, un nouveau départ. Dans le désordre, tellement de rencontres, de joies, de rires, de larmes, de Foi, partagés. J'étais venue pour donner, j'ai tellement reçu. Merci Seigneur, merci à vous tous. J'ai trouvé une nouvelle famille chez les hospitaliers. Permettez Seigneur que mon enthousiasme donne envie à ma famille de venir à Lourdes."
Grands Témoins … De mai Au mois de mai dernier un groupe de 29 lycéens est parti à Lourdes afin de se mettre au service de personnes malades. Je suis rentrée bouleversée de ces quelques jours en tant qu’hospitalière. En effet, j’ai fait de très belles rencontres, tant chez les hospitaliers que parmi les personnes malades. Chacun m’a marqué par sa gentillesse et sa force. A la table dont je m’occupais, c’était 7 personnes d’une même famille qui se retrouvaient, avec une dame qui ne les connaissait pas. Cette dernière n’a pas été laissée pour compte mais au contraire, chacun lui demandait son avis. Tous avaient leur façon de montrer aux autres leur reconnaissance chaque jour et leur tristesse au moment de partir. Je garderai un excellent souvenir de cette semaine durant laquelle j’ai fait de magnifiques rencontres. Soline Toutes les personnes malades qui viennent à Lourdes ont besoin de nous voir et de sentir que la jeunesse est là pour les aider et les entourer. Cela leur permet de garder le moral et pour certaines de reprendre goût à la vie. Le moment le plus fort pendant mon pèlerinage a été le temps que j’ai passé avec l’une de ces personnes aux piscines. Elle a pu à son tour prendre soin de moi en m’expliquant le déroulement et le sens du moment que j’allais vivre. Clervie
Lors du pèlerinage à Lourdes la joie de vivre et l’amabilité des personnes malades m’ont surprise. L’un des moments les plus touchants a été à mes yeux, le témoignage d’une hospitalière lors de la fête des malades. Elle avait eu de graves problèmes dans sa jeunesse qui s’étaient estompés grâce à ses prières. Avec de tels témoignages les personnes malades, mais aussi ceux qui les accompagnent, peuvent prendre conscience du fait que leur guérison est possible s’ils persévèrent dans leur Foi. Menehould
Du mois d’aout 57 ans, il m’a fallu tout ce temps pour arriver jusqu’à Lourdes, et pourtant mes deuxièmes prénoms sont Marie-Bernadette !!! Ma maman était très croyante, très pratiquante, elle rayonnait de foi et aurait fait une très belle hospitalière. Elle est partie accidentellement quand j’avais 20 ans. Elle avait eu le temps de semer dans mon cœur, cette merveilleuse graine de foi qui s’était un peu mis en « dormance ». Ces 5 jours passés dans ces Lieux Saints, au milieu de vous tous, l’ont fait re-germer et avec quelle force ! Merci Seigneur, merci Notre Sainte Mère, merci à vous frères et sœurs hospitaliers. Le père Fortin parlait d’un puzzle dont les pièces se mettent en place toutes seules, à leur rythme. C’est le cas, il y avait longtemps que je voulais aller à Lourdes. Quand j’ai su que le pèlerinage commençait le 18 Aout, j’ai compris que cette année, il fallait que je me décide. 18 Aout 2010, date à laquelle notre fils Valentin nous a quitté. 18 Aout 2016, j’ai l’impression de RE- naître à Lourdes. Je ressens cette force qui m’a portée dans cette épreuve en 2010, la Grâce qui m’a habitée alors. La grâce aussi d’avoir été accompagnée à chaque fois, par des prêtres d’exception. Merci Seigneur, merci Vierge Marie.
A Lourdes, c’est toute l’hospitalité de Touraine qui a forcé mon admiration. Dès ma décision prise de vous accompagner, dès mon inscription, de l’arrivée le matin au lieu de rendez-vous, au retour 5 jours plus tard. Le sentiment d’intégrer une famille : des personnes venues de tous les horizons, de tous les âges, « accompagnants » ou « pèlerins en accueil », contents de se retrouver pour un nouveau pèlerinage. L’ambiance chaleureuse dans le bus, l’attention que chacun porte à l’autre. J’étais venue pour donner, j’ai tellement reçu, de tous, que de partage, de rires, de larmes, de belles personnes rencontrées, retrouvées, que de chaleur, sous le soleil ou les trombes d’eau ! L’impression d’avoir été immergée dans une bulle d’Amour, de Foi, de Partage et de respect mutuel ! Merci Seigneur, merci Notre Sainte Mère Vierge Marie, merci à tous ! Tout est décuplé, renforcé, amplifié, grandi : les sourires, les larmes, les prières, les échanges humains, au sein du groupe, ou en dehors. Merci de donner à chacun l’impression d’un « spectacle bien rôdé » où chacun à sa place, où les efforts faits en amont, donnent une légèreté à toute la « machinerie », mise en place depuis des années. Tout coule de source à Lourdes, tout est fluide, évident. Merci Seigneur, Merci Très Sainte Mère. Cette immersion en « eaux très profondes », mériterait un « sas de décompression » lors de la remontée à la surface de la vie quotidienne. Comment attendre 365 jours, avant la prochaine « plongée », sans risquer l’asphyxie ? Merci Seigneur Jésus d’avoir ravivé notre Foi, d’avoir raffermi nos cœurs, d’avoir donné à tous la force de continuer après cette parenthèse d’exception. Sainte Vierge Marie, fais patienter tes enfants. Apprend-nous à donner envie de venir vivre cette conversion. Que tous, famille proche, ou personne juste croisée puissent retrouver les racines de la Foi, qu’ils puissent assembler les pièces du puzzle offertes lors de leur baptême.
Comment laisser dans l’ignorance, comment ne pas offrir à toutes les âmes, la chance de cette rencontre avec toi Seigneur ? Rend- nous fiers de ce trésor, de cette source d’eau vive trouvée à Lourdes. Merci Seigneur, merci Très Sainte Vierge Marie, merci à vous tous. Virginie C Lors de Ma Première visite à Lourdes j'avais 7 ans et accompagnée de ma marraine... J'avais été marquée déjà à cet âge de la ferveur et de la dévotion qui régnait dans le sanctuaire... Adolescente, je m'étais dit que l'accompagnement des malades me concernerait quand je serais adulte et responsable ! Les années ont passé, le mariage, les enfants, le boulot…bref le quotidien d'une femme active était sûrement un bon prétexte pour ne pas prendre trop d'engagement auprès des autres ! Et puis l'année dernière... le verdict est tombé... maladie de Charcot ! Quelques semaines avant une amie m'a proposé de m'emmener à Lourdes...peut être qu'à ce moment-là elle voulait que Marie et Bernadette m'aident à affronter la vérité... Le verdict on l'assume malgré toutes les contraintes, les difficultés quotidiennes et les souffrances...en fait ce qui nous fait le plus mal c'est la souffrance des proches, mari, enfants et amis aussi qui réalisent ce que la maladie signifie ! En juillet dernier deux amies me disent "voilà on part à Lourdes avec l'hospitalité ...si tu veux il y a une place pour toi "....après quelques jours de réflexion je n'ai pas hésité à dire : ok, je pars avec vous ! Plus le pèlerinage approchait plus je me disais que la joie de partir était un peu gâchée par le fait que je partais en tant que malade et pas en tant que bénévole....
Mais arrivée à Lourdes j'ai découvert au fil des jours une " famille " composée de malades, de bénévoles... J'ai découvert l'échange entre malades sans le regard du handicap du fauteuil ....et puis cet élan de générosité des hospitaliers pour les malades, toujours souriants attentionnés ...envers nous au service de chacun d'entre nous suivant nos difficultés ! J'ai hâte de retrouver cette belle famille l'année prochaine pour souder les liens que nous avons commencé à tisser ! Merci encore pour cet émouvant pèlerinage qui ouvre un nouveau chemin de foi... Catherine P
Concernant Lourdes, les réflexions dont je vous avais fait part en direct au Compostelle (hôtel) demeurent, même après plusieurs semaines dans la « vie réelle » : cet endroit est troublant et touchant, il est si agréable de se donner pour les autres pendant 4 jours, et on reçoit tellement en contrepartie ! J’étais au service restaurant, donc je n’ai certainement pas eu le contact avec les malades que l’on a en chambre, mais j’ai vraiment eu l’impression de réussir à créer un contact avec les pèlerins de ma table, et à apprendre à un peu mieux les connaître de jour en jour. J’ai également eu la chance (partagée avec Charles) d’accompagner prier devant la Vierge un couple âgé, qui était si touché qu’on prie avec eux pour leur famille que le Monsieur a versé sa larme. Quel beau moment ! Par ailleurs, l’ambiance entre les hospitaliers est extrêmement agréable et aide aussi à faire de ce pèlerinage un moment chaleureux et drôle (arrosé au jurançon !). Je vous remercie vraiment pour votre gentillesse à tous, nous avons vraiment été très bien accueillies avec Juliette, pour des pastilles bleues nous avons eu vraiment de la chance. PS : j’aimerais écrire à mon petit chouchou…
Aude S
Grandes idées … Un petit mot pour vous donner des nouvelles de Madeleine et Simone de la confluence à St Cyr sur Loire... Cet été, avec Odile ma marraine de l'hospitalité, on a eu un gros coup de cœur pour ces 2 mamies inséparables ! Elles étaient tellement adorables, et pleines de tendresse l'une pour l'autre (mais aussi avec nous) que nous n'avons pas résisté à la promesse de venir les voir "chez elles" ... Pour les retrouver, cela n'a pas été simple, j'ai dû contacter toutes les maisons de retraites à St-Cyr mais en vain... j'ai donc contacté notre chère Carine de l'hospitalité, qui grâce à sa mémoire incroyable, m'a indiqué le nom de leur centre de santé mentale où elles habitent actuellement ! Et c'est comme ça, que nous sommes allées à leur rencontre, hier, le 20 octobre 2016 ... Ce fût un évènement, déjà pour le personnel, mais aussi pour les résidents, qui visiblement n'ont pas du tout l'habitude d'avoir de la visite ! Alors imaginez la joie de Madeleine et de Simone lorsqu'elles nous ont vu... 2 dames rencontrées cet été à Lourdes, présentes, rien que pour elles ! Je ne pense pas pouvoir décrire leur joie tant elle fût grande. Elles nous ont donné beaucoup d'amour... Elles nous ont embrassées au moins 20 fois et nous ont montré beaucoup de signes d'affection ! C’était
vraiment beau ! On a beaucoup discuté, et elles ne nous ont parlé que de Lourdes ! Madeleine m'a même montré dans son armoire, toute sa collection de foulards ! Lourdes est partout dans leurs chambres, les calendriers sont accrochés au mur, les Saintes Vierges en plastiques avec l'eau bénite sont sur leur table de chevet et surtout, leurs valises sont déjà presque prêtes pour aout 2017 ! Alors je dis merci à l'hospitalité de Touraine pour ce miracle qu'elle accomplit chaque année avec toutes ces personnes seules ou malades et qui leur apporte tant de bonheur ! C'est dans ces moment-là : dans les yeux de ces personnes que je vois tout l'amour du Christ pour nous ! Alors comment résister à la tentation de revenir les voir quand elles nous demandent : "quand est-ce que vous revenez nous voir ? " Prions pour tous nos malades Amicalement Céline J et Odile
Décès de Mme Thérèse Baranton La mort de Madame Baranton est une page qui se tourne, bien sûr une souffrance pour ses proches, et beaucoup de souvenirs me reviennent. Elle nous précède et peut se présenter devant son créateur avec la satisfaction du devoir accompli. Je ne la connaissais qu’à travers les pèlerinages partagés, il y a très longtemps… Je l’ai connue dans sa fonction de vice-présidente : Elle l’assumait avec une autorité bienveillante, déployant une grande activité, présente sur
tous les fronts. Je participais à la préparation des plannings des hommes ; et dans la pièce voisine elle assurait la même chose pour les femmes. Elle avait indiscutablement l’avantage de connaître chaque personne dans le détail, avait sur chacune une petite anecdote, qu’elle tirait de sa mémoire d’éléphant… Je reconnaissais le son de sa voix à la première syllabe, et on l’entendait de loin. Elle était heureuse de s’investir dans l’Hospitalité, et elle s’employait à satisfaire son président. Exigeante pour elle-même, elle savait communiquer à ses hospitalières le goût des choses faites comme il faut… Même quand il fallait justifier l’usage du voile ou de la ceinture ; quitte d’ailleurs à accepter d’y renoncer dans les quelques cas où c’était justifié. Je l’ai revue, simple pèlerine anonyme, lors de l’un de ses derniers pèlerinages, bien fatiguée, mais toujours souriante et pleine d’une attention touchante auprès de chacun. Elle assumait avec humilité sa situation de malade, sans aucun regret ni révolte. C’était aussi une chrétienne très engagée, que j’ai rencontrée plusieurs fois dans sa paroisse à Tours, affirmant à toute occasion sa foi et sa fidélité à l’Eglise. J’ai également toujours été frappé par l’image du ménage du docteur et madame Baranton, très attentifs l’un à l’autre et respectueux de leurs occupations respectives. C’était une personnalité peu banale, que j’ai eu le plaisir et la chance de rencontrer, et que je ne peux pas oublier. Je m’associe à la prière d’action de grâce de sa famille. Joël
Le Carnet Rose blanc bleu Juillet Alexis d’Ussel petit fils de Simonne et Jean-Ebles Hugues Drouineau petit fils de Monique de Corbier Gabriel petit fils de Pascal Belenfant Azilys 3ème enfant d’Agathe et Thibaut Gallineau Artus petit fils de Sylvie et Hubert de Champs
Octobre Leana 6ème petite fille de Sylvaine et Dominique Marchand Aout Mariage d’Elodie Lambert et Nicolas Clais Nos amis disparus 18 juillet 21 9 aout 12 Septembre Octobre
Thérèse Baranton vice-présidente (1975) Renée Samblat maman de Marie-Françoise Brunebarbe la maman de Claudine Plat hospitalière Jean-François Pourrat, époux de Marie-Cécile Claire de Grivel hospitalière Pierre Bruère oncle de Thibault la maman de Nadine Gillot
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La Prière de sainte Mère Térésa de Calcutta :
Ne vous imaginez pas que l'Amour, pour être vrai, doit être extraordinaire. Ce dont on a besoin, c'est de continuer à aimer. Comment une lampe brille-t-elle, si ce n'est pas par l'apport continuel de petites gouttes d'huile ? Qu'il n'y ait plus de
gouttes d'huile, il n'y aura plus de lumière, et l'époux dira : « Je ne te connais pas ».Mes Amis, que sont ces gouttes d'huile dans nos lampes ? Elles sont les petites choses de la vie de tous les jours : la joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l'humilité et la patience, simplement aussi une pensée pour les autres, notre manière de faire silence, d'écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d'agir. Voilà les véritables gouttes d'Amour qui font brûler toute une vie d'une vive flamme. Ne cherchez donc pas Jésus au loin. Il n'est pas que là-bas, il est en vous. Entretenez bien la lampe et vous Le verrez. Amen. »
Directeur gérant : Jean-Pierre Noguier