PFE du mois

Un nouveau phare entre La Paz et El Alto en Bolivie par Camila ROSSEL VILLARREAL

Ce mois-ci, je vous propose de partir à la découverte de l’exposition des meilleurs PFE 2019 de l’ENSA et plus spécifiquement celui de Camila Rossel Villarreal.

Son projet se développe à 300 m de la station Tiquira du réseau téléphériques urbain entre les villes de La Paz et celle d’El Alto en Bolivie, ville natale de Camila. Ce réseau a ainsi pour but de rapprocher les deux villes et de créer de nouveaux centres d’intérêt dans les zones qui les entourent. C’est dans ce cadre que Camila intervient. Le projet s’agit alors d’amplifier leurs relations, de créer un «entre-deux». Espace de transition entre les deux villes : la ville haute (le plateau : El Alto) et la ville basse (la cuvette : La Paz), pour les populations traversant la frontière.

Cette question autour de la verticalité et de la pente fera donc l’objet de sa problématique :

Comment habiter la verticalité dans la pente : Créer un lien entre l’horizontalité de la ville haute et la ville basse.

un projet

Ce nouveau phare est un centre artisanal, culturel et sportif. Son programme consiste alors à favoriser la rencontre, le partage et l'échange entre les deux villes. Il se compose alors:

- d'un centre artisanal avec un marché, un belvédère, des salles d'expositions, de conférences

- des espaces de sport (en extérieur et en intérieur) et de culture avec une salle polyvalente, une cafétaria, une salle de jeux et une partie administration

Le projet est un centre d'intégration des deux villes.

Camila tente alors de les relier grâce aux différents niveaux de sols que les villes présentent au travers d'un bâtiment où l'espace public est important. On voit ainsi apparaître un nouvel espace public jouant sur les relations entre l'intérieur et l'extérieur pour inviter les individus à y descendre ou y monter.

Le savais-tu?

Son projet a été réalisé dans le cadre du DEI A-LTO encadré par DUBOIS Hervé.

Avant le Master, trois groupes ont le même courant de pensées en Licence. Il s'agit du 8, 11 et 13 pouvant travailler sur un sujet commun, avoir des corrections croisées lors de certains semestres, comme au S3 de l'année dernière.

Ce sont ainsi des groupes qui ont la particularité de développer les mouvements moderne de l’architecture mais aussi d’avoir un processus de conception basé sur l’expérimentation, la recherche ou encore la manipulation de maquettes d’études. On retrouve également l’importance de l’espace public et son rapport avec les différents espaces, les ouvertures, les vues.

Lucie Melot