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LE VILLAGE DES OISEAUX

DES VACANCES NATURE, ENTRE VÉLO ET DÉCOUVERTE DES OISEAUX AU CŒUR DE LA SAVOIE + de 6000 locations

Véritable havre de paix, Le village des Oiseaux, labellisé Accueil Vélo, est l’endroit idéal pour un séjour insolite en plein cœur de la nature savoyarde. Entre deux excursions à vélo, les vacanciers pourront vivre une expérience unique : observer les oiseaux en partenariat avec la LPO et vivre une immersion 100 % nature dans une zone protégée Natura 2000 de 31 hectares, en plein cœur de la faune et de la flore savoyarde. ✱

L’ostéoporose est une maladie fréquente, touchant plus d’une femme sur trois après la ménopause. Parmi 100 femmes de 50 ans venant d’être ménopausées, 40 présenteront une fracture de ce type avant la fin de leur vie. Les fractures qu’elle entraîne peuvent être graves, comme celle du col du fémur, et ont pour conséquence un handicap fonctionnel plus ou moins durable et une diminution de la qualité de vie. Entre 20 à 25 % des fractures ostéoporotiques cliniques surviennent chez l’homme. Après 50 ans, un homme a une probabilité d’environ 20 % d’avoir une fracture ostéoporotique avant la fin de sa vie. Il existe une prévention possible et efficace de l’ostéoporose et de son aggravation. Elle repose sur la prévention des chutes, l’activité physique, le traitement hormonal substitutif à la ménopause pour compenser le déficit en œstrogènes et sur des règles hygiéno-diététiques comme l’éviction du tabac et de l’alcool et une alimentation adaptée. Il faut adopter une alimentation variée, riche en calcium et en vitamine D avec des apports calciques de l’ordre de 1 à 1,5 g/jour. Les aliments riches en calcium sont essentiellement représentés par le lait et ses produits dérivés. Cependant, un complément en apport calcique et en vitamine D peut être apporté par des médicaments, en particulier en cas d’intolérance aux produits laitiers. Certaines eaux minérales sont également riches en calcium. L’activité physique est un facteur important de la prévention de l’ostéoporose comme la marche ou le jogging (force verticale supportant le poids du corps) avec un petit sac à dos (pression sur l’ensemble du squelette en redressant le dos). Pour les patients ayant une fragilité osseuse, en particulier en cas d’ostéoporose sévère, il faut éviter les efforts brutaux contraignant les vertèbres comme les efforts de soulèvement surtout sans respect des gestes ergonomiques, ainsi que les sports violents ou néfastes pour les vertèbres (musculation, pratique intense du golf…) et les sports à risque de traumatisme (sports de combat, escalade, rugby, etc.). Il faut rester actif physiquement mais éviter les efforts et les sports brutaux.

Agir Gr Ce Au Diagnostic

Il est souhaitable et possible de diagnostiquer la maladie ostéoporotique avant la fracture par mesure de la masse osseuse. La densité minérale osseuse (DMO) est mesurée par ostéodensitométrie réalisée sur deux sites osseux, le rachis lombaire et l’extrémité supérieure du fémur. La DMO s’exprime en T-score, écart entre la densité osseuse mesurée et la densité osseuse théorique de l’adulte jeune de même sexe, au même site osseux.

En fonction du résultat du T-score, il existe 3 situations :

 densité normale : T-score supérieur à -1 ;

 ostéopénie : T-score inférieur ou égal à -1 et supérieur à -2,5 ;

 ostéoporose : T-score inférieur ou égal à -2,5.

Une ostéoporose sévère est définie par un T-score inférieur ou égal à -2,5 en présence d’au moins un antécédent de fracture. Certaines fractures sont dites « sévères » comme celles de l’extrémité supérieure du fémur et de l’humérus, des vertèbres, du bassin, du fémur distal, de trois côtes simultanées et du tibia proximal. Ces fractures sont associées à un excès de mortalité. Le concept de fracture sévère s’applique à l’homme qui a un excès de mortalité 2 à 3 fois supérieur à la mortalité observée dans la même tranche d’âge, en l’absence de fracture, pour les fractures ostéoporotiques vertébrales, de hanche, du bassin, du fémur distal et de l’humérus proximal.

Les patients à risque élevé de fracture sont définis comme :

 Patients ayant eu une fracture par fragilité osseuse ;

 En l’absence de fracture, les patients ayant une diminution importante de la DMO avec T-score < -3 ou T-score ≤ -2,5 associée à d’autres facteurs de risque de fracture :

 Âge > 60 ans,

 Corticothérapie systémique au long cours (≥ 3 mois) ancienne ou actuelle, à la posologie d’au moins 7,5 mg/jour d’équivalent Prednisone,

 Indice de masse corporelle < 19 kg/m2,

 Un antécédent de fracture du col du fémur chez un parent du premier degré,

 Ménopause précoce avant 40 ans chez les femmes.

Il existe un outil développé par l’OMS, le « FRAX », qui permet de quantifier le risque individuel de fracture sous forme de probabilité à 10 ans dans l’ostéoporose post-ménopausique. Son calcul est disponible grâce à un lien sur Internet. Devant un risque élevé de fracture, un traitement médicamenteux peut être instauré. Les médicaments utilisés en première intention sont les bisphosphonates en prise orale (1 cp/jour à 1 cp/semaine) ou plus rarement en perfusion. Les bisphosphonates ont montré leur efficacité aussi bien dans le traitement de l’ostéoporose post-ménopausique, de l’ostéoporose cortisonique et de l’ostéoporose masculine (réduction du risque de fracture vertébrale et de hanche chez les patients à risque élevé de fracture).

Les caractéristiques de chaque bisphosphonate et le choix du patient permettent d’orienter la prescription vers l’un de ces médicaments. Au préalable, il est recommandé d’effectuer un bilan bucco-dentaire répété au moins une fois par an, en raison du risque exceptionnel d’ostéonécrose mandibulaire. La prise par voie orale d’un bisphosphonate se fait dans des conditions particulières strictes : à jeun, 30 min avant le repas, debout ou assis sans se recoucher trop vite pour diminuer le risque de lésion œsophagienne.

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