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LES VERRES PROGRESSIFS NÉCESSITENT UN TEMPS D’ADAPTATION QU’IL FAUT RESPECTER AVANT DE RANDONNER.

L’itinéraire pertinent est un terrain plat, bien découvert, si possible non fréquenté par des cavaliers, cyclistes ou motocyclistes. La marche se fera plutôt de jour sur un sentier large, avec de la place pour se croiser facilement. Recherchez les espaces charmeurs sonores (chants d’oiseaux, bruit de ruisseau) et olfactifs (parfum des arbres, des herbes et des fleurs). En conséquence, il faut toujours être accompagné par un aidant au moins, dont les capacités sensorielles sont suffisantes pour assurer la sécurité du binôme. En club Santé avec un animateur formé à l’accueil des publics diminués, le binôme est constitué, au départ de la sortie généralement, grâce à la générosité d’un ou plusieurs participants qui se relaient ou pas. Mais l’anticipation est préférable pour ne pas manquer d’aide (pas question de forcer qui que ce soit). Pour cela, certains « forment » des guides, comme Corinne, présidente d’un club de randonnée labellisé Santé qui accueille des non-voyants depuis presque quinze ans (voir son témoignage en encadré). Ce n’est pas gagné ! La personne mal ou non voyante faisant totalement confiance à son binôme pour la guider, la responsabilité peut effrayer : saura-t-on éviter une chute à la personne guidée ? Premier risque lié au déficit visuel, la chute se prévient par la formation/information minimale du guide et le choix de l’itinéraire idéal. Attention, l’itinéraire idéal n’est pas l’itinéraire parfait : un chemin trop uni sans variété est frustrant pour le malvoyant, encore plus pour un aveugle !

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