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INDISPENSABLES

vieillissement). Pour l’autre moitié, l’OMS est sévère : un milliard de ces déficiences auraient pu être évitées. Ces altérations visuelles durables concernent la vision de près ou de loin ou les deux. Quatre stades existent pour la vision de loin et un seuil à 40 cm pour la vision de près. Ce n’est pas indifférent en randonnée : il est préférable de voir de près pour savoir où mettre les pieds (myopie bien compensée sur 10 m). Avec l’âge, la presbytie (difficulté à voir de près) est inéluctable, quoique d’installation plus ou moins rapide : elle permet de ne rien perdre du paysage alentour mais incite à des verres progressifs pour n’avoir pas à porter plusieurs paires de lunettes au cou. Les verres progressifs nécessitent un temps d’adaptation qu’il faut respecter avant de randonner. Deux remarques triviales s’imposent pour les porteurs de lunettes : la lunetterie sale est une cause de déficit visuel miraculeusement corrigé par le nettoyage des verres fréquent et correct (eau et savon) et le niveau de correction des lunettes doit s’adapter à l’état de la vision ! Reste ensuite à composer son parcours en tenant compte des risques de chute par l’altération de la vision diurne comme de la vision nocturne et crépusculaire, dûs à l’incapacité de voir les obstacles, de la mauvaise évaluation de la profondeur de champ (distance à l’obstacle) et de la vitesse de déplacement des autres usagers des sentiers. De plus, la réduction du champ visuel oblige à tourner la tête de tous côtés, mouvement compensateur difficile aux marcheurs dont le cou est enraidi.

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