Gestion et technologie agricoles

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Jeudi 4 mai 2023 | Volume 48 | 2 e Numéro PP40051633 CULTIVER la réussite Mode
SPÉCIAL HORTICULTURE Aussi dans cette édition : Entrevue avec la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec................p. 8 De nouvelles capsules vidéo en horticulture ornementale de l’IQDHO .............................p. 12 PAGE 13 À 24
coopératif : l’union fait la force!
2Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles

LA PROMOTION DE L’AGRICULTURE EN MONTÉRÉGIE ET AU CENTRE-DU-QUÉBEC

Horticulture

Coop des Jardins du Pied de Céleri : 10 ans déjà!

Depuis plus de vingt ans, l’information circule partout : le modèle coopératif en agriculture et en horticulture d’ornement et maraîchère représente l’avenir pour plusieurs personnes soucieuses de livrer des produits de qualité. C’est le cas de la Coop de solidarité des Jardins du Pied de Céleri, une ferme maraîchère bio diversifiée qui œuvre depuis une décennie dans les champs magiques de Dunham. Camille Roy-Béliveau, membre à part entière, nous parle des méthodes et pratiques de même que des produits et services de ce modèle d’affaires.

Pour la petite histoire, tout débute en 2011 alors que Les Jardins du Pied de Céleri est une entreprise privée et enregistrée. En 2012, Rachel, la propriétaire, constate qu’elle et son conjoint nécessitent de l’aide pour mener à bien l’ensemble des tâches. « Un nouveau modèle d’affaires était nécessaire, tant pour la conciliation travail-famille que pour la production, explique Mme Roy-Béliveau. Le modèle coopératif s’est imposé comme la meilleure solution. »

C’est à ce moment qu’Anne-Sophie Tardif joint les rangs et fonde officiellement cette coopérative agricole, qui concilie liberté d’entreprendre, solidarité économique et ancrage territorial, tout en plaçant les membres au cœur de la gouvernance démocratique et du développement. Dix ans plus tard, la coop compte six membres. Le chiffre idéal est-il ainsi atteint? « Pour l’instant, ce nombre nous convient parfaitement. Les tâches sont distribuées selon les intérêts et les com-

Les membres

pétences de chacun », confirme Camille Roy-Béliveau.

Une terre pour les cultiver tous De ses quatre hectares de surface cultivable en location, la coop exploite actuellement 3,5 hectares dans la production de paniers bio. En plus de tenir un kiosque de vente à la ferme, elle compte sur deux autres points de vente situés à Montréal et sur la Rive-Sud.

« La coop se définit comme semimécanisée. On utilise des tracteurs pour certaines tâches, mais le travail manuel demeure prioritaire », note-t-elle. En tant que « fermiers de famille », la coop cultive une quarantaine de légumes en champ et en serre. Plusieurs restaurants, soucieux de s’approvisionner en produits bio frais, comptent parmi sa clientèle. « Depuis deux ans, la coop offre aussi des variétés de fleurs et d’herbes aromatiques pour

Anne-Sophie Tardif, membre fondatrice (2013)

Fénix Jetté, membre depuis 2014

Mathieu Roy, membre depuis 2019

Camille Roy-Béliveau, membre depuis 2019

Maude Boisselle, membre depuis 2020

Vincent Lacharité-Laframboise, membre depuis 2022

ÉDITEUR : Benoit Chartier

RÉDACTEUR EN CHEF : Martin Bourassa

ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette

TEXTES ET COORDINATION : Yves Rivard

CONTRÔLEUR : Monique Laliberté

DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau

DIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ : Guillaume Bédard

DIRECTEUR DE LA PRODUCTION :

Alex Carrière

PUBLICITAIRES :

Louise Beauregard

Manon Brasseur

Luc Desrosiers

Miriam Houle

Isabelle St-Sauveur

PUBLIÉ PAR:

tisanes, un nouveau créneau qu’a développé notre plus récent membre, Vincent Lacharité-Laframboise », souligne Mme Roy-Béliveau.

Et justement, comment devient-on membre? Recrute-t-on parmi les amis, les connaissances ou si toute personne peut se présenter? « Ici, avant de devenir membre, la personne doit auparavant œuvrer à titre de travailleur, de stagiaire, résume Mme Roy-Béliveau. Elle doit ensuite rédiger une lettre faisant part de ses intentions, de ses aspirations, de ses attentes à titre professionnel et personnel. Et depuis un certain temps, la coop demande à ce que la personne arrive avec un projet clair et viable, question de contribuer à la santé financière et aux activités de l’entité. »

De toute évidence, le modèle coopératif fonctionne et contribue à l’offre alimentaire du Québec. En dépit des avantages qu’elle offre à ses membres, la coopérative n’est pas reçue dans les mêmes cercles que l’entreprise privée. « Certaines aides et primes sont refusées d’entrée de jeu aux coops, et ce, même si elles sont en affaires depuis longtemps, du fait de certaines qualifications de formation. Les instances ne reconnaissent pas ce modèle à sa juste valeur. Un changement serait le bienvenu »,

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26 500 exemplaires distribués dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe et par la poste aux producteurs agricoles dans les régions suivantes : Montérégie-Est

Montérégie-Ouest Centre-du-Québec

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Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien. Merci de recycler ce journal. journalgta.ca Prochaine édition 8 juin 2023
conclut Camille Roy-Béliveau.
RIVARD
Les membres coopérants : Camille Roy-Béliveau, Maude Boisselle, Fénix Jetté, Mathieu Roy et Anne-Sophie Tardif. (Membre absent : Vincent Lacharité-Laframboise). Photo : Robert Gosselin I GTA Camille Roy-Béliveau, fière représentante du modèle coopératif. Photo : Robert Gosselin I GTA

Claude Vallée, de l’ITAQ, parle des grandes orientations en formation

Quiconque désire tirer le maximum des ressources d’une culture doit nécessairement en connaître les secrets. Depuis 60 ans, l’ITAQ transmet ce savoir tout en l’actualisant, en le modernisant. Claude Vallée, professeur en horticulture ornementale, environnementale, nourricière et biophilique à l’ITAQ, aborde le crucial enjeu de la formation en horticulture.

« L’ITAQ en est présentement à travailler l’offre de cours qui sera offerte à l’automne et à l’hiver prochains, explique d’entrée de jeu M. Vallée, qui supervise les secteurs agricole et horticole. Comme on le sait, l’ITAQ a été mandaté par le MAPAQ pour créer le parcours de formation du Plan de développement durable (PAD), qui a pour objectif de permettre aux agriculteurs d’intégrer le plus rapidement possible les dernières avancées en agroenvironnement, selon les cinq objectifs identifiés du PAD. L’ITAQ analyse les formations et les intègre à un parcours structuré. Il veille à ce que les contenus soient bel et bien offerts selon un modèle de formation, et non selon un modèle de transfert. »

L’enseignant explique que les informations communiquées sous forme de simple conférence ne peuvent garantir un gain de connaissance ou de compé-

tence. « Une formation permet de valider les acquis, que ce soit sous forme d’auto-évaluation ou de test. On parle vraiment d’une approche pédagogique, et non de livraison d’information », note M. Vallée, qui ajoute que le rôle actuel de l’ITAQ à cet égard est d’inciter les partenaires de formation à développer des cours qui seront en lien direct avec les objectifs du PAD. L’ITAQ développera aussi des formations visant à accélérer le virage moderne en matière d’agroenvironnement.

Écouter, comprendre, former Selon M. Vallée, l’ITAQ travaille ainsi de concert avec l’IQDHO en vue d’arrimer certaines formations avec le PAD, notamment celles visant les pépiniéristes. Au chapitre de l’horticulture ornementale, l’ITAQ collabore aussi avec les Producteurs en serre du Québec afin de concevoir le cours Chef de culture en serre, chapeauté par AgriCarrières. « Une offre de formation continue portant sur l’aménagement paysager et l’agriculture urbaine est présentement en développement, révèle-t-il. On dit souvent que la formation continue cible davantage ceux et celles qui travaillent déjà, qui possèdent déjà une bonne connaissance du milieu et qui ne nécessitent que des mises à jour ou des présentations de tendances, mais avec les pro-

blématiques de main-d’œuvre actuelles, on observe beaucoup de roulement. Il devient donc difficile pour les gestionnaires d’évaluer les connaissances des travailleurs en matière de sol, de substrat, de fertilisation, etc. Je travaille présentement à une formation permettant de mettre à niveau les connaissances de base des employés. »

Tendance, tendances

Les deux grandes tendances actuelles en horticulture seraient l’environnement et les bienfaits des végétaux. « Pendant trop longtemps, les végétaux ont été présentés comme de simples ornements. C’est pourquoi Québec Vert a modifié l’appellation de l’industrie, aujourd’hui connue sous la dénomination Horticulture ornementale, environnementale et nourricière », rappelle Claude Vallée. Autres tendances observables : un engouement pour l’agriculture urbaine, une passion pour les végétaux qui se mangent et un intérêt marqué pour les plantes utiles. « On parle de végétaux qui attirent les pollinisateurs, qui nourrissent les monarques. On constate que les consommateurs sont de plus en plus sensibilisés à l’environnement et à la biodiversité. L’aspect de la plante n’est plus prioritaire », apporte M. Vallée en guise de conclusion.

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Horticulture
Claude Vallée, professeur en horticulture ornementale, environnementale, nourricière et biophilique à l’ITAQ, capté en pleine récolte. Photo : François Larivière I GTA. Yves RIVARD GTA
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La FSHEQ a l’horticulture à cœur depuis 45 ans!

En tant qu’organisme national de loisir, la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec (FSHEQ) a pour mission de soutenir le développement de l’horticulture comme pratique active du loisir. Pierre Blain, directeur général, répond à nos questions en cette saison de renouveau végétal et de projets communautaires.

GTA : Comment présenter la FSHEQ à ceux et celles qui ignoreraient son existence et sa mission?

Pierre Blain : La Fédération est présente dans toutes les régions du Québec. Elle regroupe des sociétés d’horticulture, des comités d’embellissement, des jardins communautaires ainsi que d’autres organismes qui œuvrent à des fins non lucratives dans les secteurs de l’horticulture, de l’écologie et de l’environnement. Pas moins de 160 organismes dédiés en sont actuellement membres, ce qui représente environ 143 000 personnes qui pratiquent l’horticulture dans un cadre social, à l’intérieur de groupes reconnus, et non seulement à titre personnel. Notre mandat est de développer et de promouvoir une pratique active et accessible de ce loisir.

GTA : Et cela passe par quelles valeurs?

P.B. : Nos valeurs reflètent celles de nos organisations. Elles sont présentes dans toutes nos activités et ne peuvent être

prises isolément puisqu’elles s’imbriquent les unes aux autres. Le code d’éthique met des mots, donne un sens. Il est un outil fondamental pour nos membres puisqu’il aide à déterminer « quoi faire pour bien faire ». La FSHEQ identifie quatre valeurs qui constituent le fondement de l’engagement de ses membres : le respect, l’intégrité, la transparence et l’excellence.

GTA : La Fédération offre différents programmes pour différentes catégories d’âge, n’est-ce pas?

P.B. : Effectivement. La FSHEQ a développé trois programmes : Horti-jeunes, Horti-aînés et Écologie et environnement. Chacun de ces programmes répond à des besoins spécifiques. Ces programmes s’adressent à l’ensemble des organismes membres de la FSHEQ, soit les sociétés d’horticulture et d’écologie, les comités d’embellissement et les potagers communautaires ou collectifs.

GTA : Mais l’offre de services et d’activités serait plus complète. Des précisions?

P.B. : Dans sa mission de transfert de connaissances, la Fédération offre de nombreuses conférences susceptibles d’orienter et d’optimiser les méthodes et pratiques des organismes membres à plusieurs niveaux et dans une foule de domaines, de la plantation des fleurs à l’entretien des pelouses en passant par l’émondage

des arbres et l’agriculture urbaine. On parle vraiment d’un vaste éventail.

De l’événement public à la pratique

GTA : Les Journées québécoises de l’horticulture, grand événement annuel, sont pour bientôt…

P.B. : Les Journées québécoises de l’horticulture auront lieu cette année du 18 au 28 mai 2023. Elles sont organisées par la FSHEQ en collaboration avec les sociétés d’horticulture et les centres jardins. Dans le cadre des Journées, la FSHEQ organise un forum virtuel sur l’agriculture urbaine qui aura lieu le vendredi 26 mai à compter de 9 h. Le thème du forum 2023 est « Les jardins communautaires ». Le forum sera présenté sur Facebook, YouTube et sur le site de la FSHEQ. Il s’agit toujours d’un moment privilégié pour mettre en évidence tous les aspects de l’horticulture comme les jardins et la culture des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres ou des arbustes fruitiers et d’ornement. Elles coïncident avec l’ouverture des jardins, vers la troisième semaine de mai, période de l’année qui correspond à la fin des gels et au début du jardinage et des jardins, à l’ouverture des jardineries, aux différents rendez-vous en horticulture et à l’ouverture des jardins privés.

GTA : Un nouvel organisme qui désirerait avoir des informations et avoir accès à des ressources, notamment

pour le démarrage de jardins communautaires, peut-il communiquer directement avec la FSHEQ?

P.B. : C’est intéressant comme question, car notre plus récent magazine numérique, Hortiquoi web, qui sortira dans les prochains jours, traite exactement de ce phénomène des jardins communautaires, dont la popularité est en croissance continue.

Une culture d’adaptation

GTA : L’arrivée d’Internet et des téléphones intelligents a-t-il changé la donne en matière de gestion, de techniques et de transfert de savoir?

P.B. : Aujourd’hui, tout le monde peut obtenir des informations en quelques clics. La FSHEQ est-elle toujours pertinente? La réponse est : oui. Nos ressources permettent d’obtenir de l’information complète et des ressources immédiates. Par exemple, notre site offre des fiches techniques concernant les légumes. Chaque fiche détaille toutes les informations nécessaires et les procédés relatifs aux semailles et à la récolte. La Fédération est aussi devenue la ressource de référence numérique.

GTA : Comme elle l’est pour l’apprentissage par les pairs en mode présentiel…

P.B. : Exactement. Le retour à la terre que vivent bon nombre de familles dont les parents ont entre 30 et 40 ans nécessite des ressources afin de garantir un bon résultat. Mais, avec les enfants, les horaires sont différents. Il est souvent difficile, par exemple, d’aller suivre une conférence un mardi soir à 19 h. Il faut donc offrir un accès qui les favorise, pendant la fin de semaine, par exemple, ce qui peut en faire une activité familiale.

À quoi ressemble le portrait des adeptes de l’horticulture au Québec? Laissez-moi vous donner ces statistiques. À la question visant à savoir pourquoi les gens s’adonnaient au jardinage, 74 % ont répondu qu’il s’agissait d’un passe-temps important; 49 % ont donné pour raison la qualité et la fraîcheur des aliments. Ce n’est pas tout : 41 % des répondants ont cité la hausse du coût des aliments. C’est certainement une façon

: La pandémie est-elle considérée comme un facteur de hausse de cette Absolument. On recense une hausse de 10 % à 15 % des démarrages de jardins communautaires pendant la pandémie. Le gouvernement était inquiet des possibilités de transmission pouvant possiblement être générée lors des rassemblements liés à la culture de ces espaces, mais la représentation de la FSHEQ a permis d’obtenir un statut

En bref

La Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec est un organisme à but non lucratif officiellement constitué le 26 janvier 1978 sous le nom de Fédération provinciale des sociétés d’horticulture. Le 26 mars 1985, la dénomination sociale a été changée pour la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec.

8Jeudi 4 mai 2023Entrevue
Pierre Blain, directeur général de la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec (FSHQE), heureux de la popularité croissante de l’horticulture et des jardins communautaires. Photo : gracieuseté.

Horticulture

L’IQDHO : services et formations pour vous servir!

Créé en janvier 1990, l’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale (IQDHO) est un organisme privé sans but lucratif issu d’un partenariat entre le MAPAQ et Québec Vert. Son directeur général, Marc-André Laplante, agr. M.Sc. MBA, revient sur la mission et les nombreux services offerts en appui au développement responsable du secteur de la production horticole ornementale, environnementale et nourricière du Québec.

« L’IQDHO intervient selon deux méthodes : en accompagnant chacune des entreprises sous forme de servicesconseils, et pour laquelle une dizaine de conseillers sillonnent le Québec, et en œuvrant au sein de la chaîne de transfert de savoir sectoriel à travers des activités de recherche, de veille, de formations, de colloques et de webinaires », explique M. Laplante.

Les services-conseils sont offerts selon une méthode de membres adhérents et de blocs d’heures réservées. « Lorsqu’un représentant d’entreprise téléphone et formule ses besoins, un conseiller spécialisé lui est affecté. L’accompagnement qui en résulte peut s’étaler de quelques heures à une saison complète », spécifie le directeur général.

Années de pandémie, années record

Si les années COVID-19 ont été mauvaises, voire très mauvaises, pour différents

secteurs d’activités, le constat s’avère à l’opposé pour l’IQDHO. « Les années 2020 et 2021 sont des années record pour presque tout l’ensemble du secteur, les confinements ayant créé un engouement pour le jardinage et l’horticulture d’arrière-cour », révèle M. Laplante.

En fait, l’inflation des derniers mois serait surtout à blâmer pour le retour à la norme prépandémie, comme le souligne ce dernier. « Le coût des intrants augmente pour tout le monde, et cela a créé une certaine prudence. On observe une baisse de production dans certains produits de serre. Par contre, la demande pour les arbres demeure toujours aussi forte. »

Des services pour toutes les saisons

Quatre types de services-conseils techniques sont offerts, toujours selon les demandes exprimées. Par exemple, le volet Services inclut une multitude de possibles, du suivi de cultures à la formation sur mesure en passant par la réduction de consommation énergétique et la recherche d’aides financières. « Plusieurs entreprises en démarrage ont profité de nos interventions, et parfois évité des catastrophes », mentionne M. Laplante.

Le volet Recherche et développement est tout autant flexible et peut s’adapter à différents degrés. « Un producteur peut seulement arriver avec une idée, et de là, l’IQDHO peut l’accompagner dans l’élaboration de protocoles et de recherche de financement », fait valoir le directeur général, qui ajoute du même souffle que

l’aide peut aussi couvrir l’augmentation de rentabilité sur le plan technologique ou l’instauration de nouvelles cultures.

Comme son nom l’indique, le volet Gestion offre, via un partenariat avec Groupe Agristratégies, des servicesconseils en gestion visant à améliorer les performances financières et la rentabilité des entreprises œuvrant dans le secteur de l’horticulture.

Le service Agroenvironnement dispense, pour sa part, des services-conseils

afin d’appuyer les entreprises en horticulture à établir le portrait agroenvironnemental de leur entreprise, à fixer des objectifs et à les atteindre. « Tout ce qui touche l’optimisation de performances, que ce soit en matière de diagnostic hydrique ou de santé des sols, peut être pris en charge. Il ne faut pas hésiter à faire appel aux services de l’IQDHO », souligne Marc-André Laplante, qui rappelle que toutes les interventions sont menées en toute confidentialité.

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Marc-André Laplante, directeur général de l’IQDHO, capté en compagnie de Julie Bisaillon, technicienne de projets, et Amélie Bernard, agronome de projets. Photo : François Larivière I GTA.
10Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles

La production horticole, un monde fascinant!

vailler en équipe et pouvoir communiquer efficacement?

Enfin, vous êtes capable de réagir rapidement face aux problèmes, êtes autonomes et assidus Cette formation est pour vous.

Agente en formation agricole

L’école professionnelle de Saint-Hyacinthe offre un diplôme d’études qui vise à donner les compétences nécessaires à la production de divers types de végétaux : préparation du sol, implantation, entretien, récolte et mise en marché d’une culture, entretien de la machinerie et des bâtiments nécessaires à la production.

Il peut s’agir de la production de légumes, de fruits ou de fleurs, en serre ou en champ. Le programme couvre également la pomiculture, la viticulture, la production de petits fruits, de pommes de terre, de gazon ou de sapins de Noël.

D’une durée de 1200 heures réparties sur 11 mois ce programme met l’accent sur l’aspect pratique et dispensé en alternance travail études. Ce qui donne au programme un volet pratique très important. Avec cette formation nous pourrons compter sur des ouvriers agricoles qualifiés en production maraichère.

Le Centre des Moissons à Beauharnois offre également un diplôme d’études professionnelles en production horticole. Vous aimez travailler le sol, les plantes, les arbres, les arbustes, les fleurs, les fruits et les légumes? Vous êtes minutieux et avez le sens de l’observation? Vous aimez tra-

Contactez le centre d’enseignement le plus près de chez vous pour vous inscrire :

EPSH : 450-773-8400 #6601 ou numéro sans frais : 1 866 717-0727

Centre des Moissons : 450 225-1084

Courriel : cfp.des.moissons@csvt.qc.ca

Agente en formation agricole

RFA Montérégie : Karina Salazar

Téléphone : 450-454-5115 poste 6288

Courriel: rfamonteregie@upa.qc.c.

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202311

De nouvelles capsules vidéo en horticulture ornementale!

La brûlure bactérienne des rosacées dans la production en pépinière ornementale

Cette maladie complexe cause beaucoup de dommage en pomiculture, mais aussi en horticulture ornementale. Son contrôle et l’ensemble de la problématique qu’elle engendre sont résumés dans cette vidéo.

Calibration du pulvérisateur à herbicides en bande utilisé en pépinière ornementale

Cette vidéo porte sur la calibration d’un pulvérisateur pour lequel il y a peu d’informations, soit l’appareil d’application en bande qui est utilisé en pépinière ornementale dans plusieurs productions en champs.

horticoles pour effectuer le suivi du pH et de la conductivité électrique (CE) du substrat de culture. Les méthodes d’échantillonnage et les méthodes d’extraction pour mesurer le pH et la CE sont expliquées.

Installation, calibration et entretien des injecteurs d’engrais en serre

L’IQDHO vient tout juste de produire neuf nouvelles capsules en horticulture ornementale destinées aux producteurs et aux différents acteurs de l’industrie. Elles serviront à mettre à jour et à partager des techniques de production éprouvées, à transmettre de nouvelles connaissances, à développer des outils qui permettent un accès plus direct aux enjeux liés au développement durable et à la lutte intégrée. Finalement, elles serviront à augmenter la productivité et ainsi la compétitivité des entreprises de ce secteur.

Voici les sujets abordés :

L’utilisation des engrais à libération contrôlée dans les cultures en contenants de pépinières ornementales

Le monde des engrais à libération contrôlée est complexe et les produits proposés sont très variés. Cette vidéo servira à mieux comprendre les types d’engrais et comment les utiliser de façon optimale.

Préparation d’une planche de culture en pépinière ornementale

La planche de culture est le point de départ pour réussir une production de qualité en pépinière ornementale en contenant. La vidéo décrit les meilleures techniques et matériaux nécessaires à leur construction.

Les cultures intercalaires en pépinière ornementale

Les cultures intercalaires sont de plus en plus utilisées dans de nombreuses productions agricoles au Québec. Leur utilité en pépinière ornementale est d’autant plus efficace puisqu’elle offre d’autres avantages au niveau agronomique et au niveau des opérations culturales.

La surproduction de cônes dans la culture de cèdres

La présence de cônes dans les cèdres n’est pas souhaitable du point de vue de l’esthétique et diminue grandement les rendements dans ce type de production. Qu’est-ce qui stimule la production de cônes et comment contrôler leur développement?

L’efficacité du pulvérisateur à jet porté de type canon en pépinière

L’appareil le plus fréquemment utilisé en pépinière est le pulvérisateur à jet porté de type canon puisqu’il permet de couvrir une grande superficie. Son efficacité sera évaluée dans différents types de production.

Le suivi du pH et de la conductivité du substrat dans la production en serre

L’objectif principal ici est de vulgariser les méthodes utilisées dans les entreprises

Deux méthodes couramment utilisées pour la calibration des injecteurs d’engrais sont présentées, ainsi que leur installation et leur entretien.

Ce projet a été financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre de l’Initiative ministérielle de soutien à la formation continue en ligne.

Ces vidéos pédagogiques sont disponibles gratuitement sur le site internet de l’IQDHO. https://iqdho.com/videos.

12Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles IQDHO
Photo : gracieuseté. MARILYN LAMOUREUX, DTA, agr., Chargée de projets, Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale
Jeudi 4 mai 202313 JEUDI 4 MAI 2023

Mot du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

Depuis 60 ans, le Québec peut compter sur l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) pour fournir au secteur agricole et à celui de la transformation alimentaire une part importante de sa matière la plus précieuse : des compétences et de l’expertise.

Avec ses campus de La Pocatière et de Saint-Hyacinthe, l’ITAQ permet de dynamiser nos régions et contribue à la vitalité économique de tout le territoire du Québec. L’institut forme une main-d’œuvre qualifiée et une relève entrepreneuriale forte qui occupent, plus que jamais, une place névralgique dans le succès de tous les maillons du secteur bioalimentaire. Depuis la création de l’ITA, devenue ensuite l’ITAQ, ce sont plus de 13 000 technologues qui ont bénéficié du savoirfaire d’enseignants passionnés et expérimentés

En poursuivant la mission d’offrir une formation technique dans les domaines agricole, agroalimentaire et agroenvironnemental, l’ITAQ a su se renouveler et évoluer au fil des ans afin de répondre aux défis de son époque. L’innovation en est la clé.

L’avenir du secteur agroalimentaire est entre bonnes mains et je fais le souhait que ce nouveau chapitre soit tout aussi brillant pour la suite.

Je félicite toute l’équipe de l’institut et je salue son engagement.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne

14Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles
Le métier le plus noble, celui de nourrir le Québec!

Mot de la députée provinciale

Merci de faire rayonner Saint-Hyacinthe!

« Depuis 60 ans, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) fait la fierté de la grande région de Saint-Hyacinthe.

L’Institut joue un rôle de premier plan dans la formation de la relève agricole et offre au milieu agroalimentaire québécois un encadrement technologique de grande qualité.

En raison de son expertise, l’ITAQ fait rayonner Saint-Hyacinthe, non seulement à l’échelle du Québec, mais également à l’international. C’est entre autres grâce à des institutions comme l’ITAQ que Saint-Hyacinthe fut la première ville canadienne à obtenir le statut de Technopole agroalimentaire.

Félicitations pour vos 60 années d’excellence et continuez votre bon travail! »

Chantal Soucy

Députée de Saint-Hyacinthe

Vice-présidente de l’Assemblée nationale

Mot du député fédéral de Saint-Hyacinthe - Bagot

Félicitations pour ce 60e anniversaire!

En ce 60e anniversaire de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, c’est avec honneur et plaisir que je veux rendre hommage à cette institution, une grande source de fierté pour notre circonscription. Par ses enseignements, elle est partie prenante d’une réalité agricole si vibrante et si novatrice au Québec.

Sa passion inspirante et la création de connaissances qu’elle génère sont essentielles au développement du Québec sur la voie de son indépendance. Les savoirs transmis depuis tant d’années consacrent le talent et la capacité des Québécoises et Québécois à innover dans ce secteur éminemment crucial.

Une si longue existence démontre bien toute la compétence et la rigueur qui caractérise ce fleuron national. Sa formation, témoin de sa vitalité, garantissent à leurs étudiants l’accès à des métiers sûrs et utiles et plante les graines de l’excellence technique du Québec de demain.

Puissiez-vous faire honneur au Québec pendant longtemps encore. Je vous transmets mes plus sincères et chaleureuses félicitations!

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202315
Député de Saint-Hyacinthe — Bagot

L’ITAQ à 60 ans : le regard vers l’avant

L’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) a 60 ans et bien d’autres années devant. Dans le cadre de cet anniversaire, il s’avérait impératif de faire le point sur différents sujets liés à ses activités de formation, qui continuent de moderniser le Québec agroalimentaire et agricole. Aisha Issa, directrice générale, répond à nos questions et lance une invitation aux entreprises du milieu.

GTA : L’actualité des derniers mois démontre que l’ITAQ vit présentement une période importante de son développement, de son rayonnement. Pour célébrer un 60 e anniversaire et témoigner de son importance, difficile de faire mieux. Pourriez-vous revenir sur les trois annonces récentes les plus porteuses?

Aisha Issa : Certainement. La première tient dans le fait que l’ITAQ vient de compléter un processus d’appel d’offres

visant à déterminer la firme de spécialistes qui le conseillera au cours des cinq prochaines années dans la mise à jour et la construction de nouvelles infrastructures sur les deux campus. On parle de projets de transformation des usines-écoles et de mise à jour des bâtiments centraux, des fermes et des sites multiélevages. La seconde relève de l’internationalisation de l’ITAQ. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France reconnaît l’Institut à titre de partenaire au Québec de la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), qui regroupe environ 1200 lycées agricoles et centres de recherche et 35 centres équestres. Il s’agit d’un nouveau partenariat franco-québécois dans le domaine de l’enseignement supérieur agroalimentaire, qui appuie les efforts vers une transition agroécologique dans les établissements d’enseignement agricole et agroalimentaire. Il permet, entre autres, la bidiplomation, les échanges d’expertise et la mobilité des étudiants et du personnel. À ce jour, 19 ententes spécifiques ont été signées, dont deux qui se concrétiseront au cours du mois de mai 2023. La première vise le lycée agricole de Tours, qui accueillera 20 étudiants et accompagnateurs pour suivre des formations sur l’agriculture urbaine, et la seconde, celle du lycée agricole de

Haute-Alsace, qui verra huit étudiants et accompagnateurs se former davantage sur la production viticole. L’ITAQ est en mesure de financer jusqu’à 70 % des frais de voyage de chaque personne, soit jusqu’à 3000 $. GTA : Et la troisième?

A.I. : La fin de notre processus de planification stratégique, amorcé le 15 novembre 2022 en collaboration avec notre conseil d’administration en vertu de la loi de l’ITAQ, qui tient compte des visées du MAPAQ et du ministère de l’Enseignement supérieur (MES). Plusieurs partenaires internes et externes ont été invités dans le processus de réflexion visant un plan d’action de deux ans et sur notre vision sur un horizon de cinq ans. Cet exercice a également permis d’identifier les valeurs sur lesquelles le milieu désire travailler collectivement. Au nombre de trois, elles sont : l’évolution, qui permet une approche inclusive permettant de pallier les différents enjeux sociétaux et technologiques; la transmission, qui permet la cocréation et le partage de savoirs et d’expériences; et l’engagement, qui vise à créer un modèle positif et visant à l’épanouissement de nos communautés à l’interne et des étudiants.

GTA : Récemment, l’ITAQ s’est associé à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) dans le cadre

d’un projet portant sur la filière des boissons alcooliques au Québec et le rapport a récemment été publié. Quelques mots à ce sujet?

A.I. : Le mandat était de prioriser les éléments de formation, de main-d’œuvre et de recherche, essentiels au développement de la filière des boissons alcooliques dans la province. En plus de la vingtaine de textes d’opinion reçus par divers groupes et associations, ce sont 17 acteurs de la filière des boissons alcooliques au Québec qui se sont exprimés en personne sur la création d’un lieu de référence dédié à la formation, la recherche et l’information stratégique dans ce domaine en plein essor. Le comité de consultation a permis de consolider et de synthétiser l’ensemble des informations collectées lors de la consultation publique qui s’est tenue aux deux campus de l’ITAQ, soit à SaintHyacinthe et à La Pocatière en juin 2022. Vingt-deux recommandations visant à encourager l’innovation au sein de la filière ont été déposées, portant notamment sur la création d’une entité agissant comme lieu de formation, d’information, de recherche, de collaboration et de développement de la filière, de même que sur les matières premières utiles à la production, la mise sur pied de standards de qualité et l’enjeu de pénurie de main-d’œuvre.

16Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles
RIVARD

L’ITA devient l’ITAQ : rappel des faits

GTA : Le 1 er juillet 2021, l’ITA est devenu l’ITAQ. Encore aujourd’hui, plusieurs personnes ignorent les raisons de ce changement dénominatif et organisationnel. Comment résumer?

A.I. : Depuis cette date, l’ITAQ n’est plus une unité administrative du MAPAQ, mais demeure sous sa tutelle. L’ITAQ est depuis une société d’État, dont le financement est assuré par le Conseil du tré-

sor. L’ITAQ a désormais un conseil d’administration autonome, constitué de huit membres externes et de cinq membres internes, dont la direction générale, la direction des programmes d’études et de l’enseignement, un professionnel et deux étudiants. L’ITAQ doit rendre des comptes au Conseil du trésor et est soumis à plusieurs règles, dont celles portant sur les contrats des organismes publics, sur l’administration financière et sur la fonction publique.

GTA : Et quelle vision était à l’origine de ce changement?

A.I. : Je crois qu’il faut revenir au rapport de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois, déposé en 2008 par Jean Pronovost. L’une de ses recommandations était de voir l’ITA devenir un institut autonome, à même de pouvoir adresser les enjeux d’aujourd’hui et de demain et d’offrir un perfectionnement en continu.

GTA : Pour rappel, en matière de formation, ce changement permet exactement quoi?

A.I. : L’ITAQ offre une formation initiale qui est sanctionnée par le ministère de l’Enseignement supérieur, soit les DEC et les DEP. Selon la loi, l’ITAQ peut offrir tous les paliers d’enseignement, incluant l’universitaire. Mais, en vertu de son autonomie, l’Institut peut développer des certifications, des diplômes maison, des modules qui ne relèvent ni du MAPAQ ni du MES, mais bien du conseil d’administration. Les diplômes sanctionnés par le MES incluent des devis ministériels, soit un référentiel de compétences à développer et à retrouver dans un parcours de formation. Mais ces mêmes devis ministériels ne sont pas actualisés à une fréquence suffisamment agile. Par exemple, le plus récent devis ministériel, Gestion et technologies de l’entreprise agricole (GTEA), date de 2010. L’ITAQ peut donc réagir plus rapidement et offrir les formations nécessaires permettant le perfectionnement. À ce titre, l’ITAQ a

récemment élaboré une Attestation d’études collégiales (AEC) en transformation laitière. Il y a trois semaines, la nouvelle AEC sur les grands animaux, qui vise à soutenir les vétérinaires nécessitant de l’aide administrative pratique, a été acceptée par le MES. C’est le genre de soutien rapide et direct que peut offrir une entité autonome telle que l’ITAQ.

Un futur riche de possibilités

GTA : Parlons du futur. À quoi ressemble 2023 pour l’ITAQ?

A.I. : Les chantiers de construction sur nos sites spécialisés seront lancés sous peu, notamment celui de la mise à jour de l’usine de transformation laitière à Saint-Hyacinthe. Il sera aussi question d’innover afin de faire évoluer nos parcours de formation au niveau des compétences spécifiques et des compétences à actualiser. L’ITAQ désire également se pencher sur l’accomplissement des individus. Notre plan vise à reconnaître différents parcours. Par exemple, une personne déjà familière avec le domaine pourrait bénéficier d’un parcours adapté.

Plusieurs entreprises nous ont approchés pour développer des formations sur mesure portant sur la valorisation des données, question d’améliorer ses rendements. En conclusion, je profiterais de cette vitrine pour inviter les entreprises du secteur à communiquer avec nous afin de découvrir ce que l’ITAQ peut faire pour elles.

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202317
Aisha Issa, directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, l’unique collège 100 % spécialisé dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Photo : gracieuseté.

Le Jardin Daniel A. Séguin : lieu de formation et

La Fondation en Horticulture ornementale de l’ITAQ de Saint-Hyacinthe, gestionnaire du Jardin Daniel A. Séguin (JDAS), est un organisme à but non lucratif dédié à la promotion de l’horticulture ornementale, de l’agriculture urbaine et les phyto-

technologies au Québec. Son objectif : assurer la pérennité du Jardin, tel que souhaité par ses bâtisseurs Daniel A. Séguin, Wilfrid Meloche et Milan B. Havlin.

En tant que premier jardin pédagogi-

niveau collégial, le Jardin Daniel A. Séguin est né de la volonté d’offrir aux étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) un véritable laboratoire grandeur nature. Reconnu pour sa grande collection d’annuelles produites

selon une approche écoresponsable par les étudiants de l’ITAQ, il exprime sa beauté à travers plus de 20 jardins thématiques mettant en lumière une horticulture ornementale, environnementale et nourricière. Ce fleuron maskoutain est un magnifique parc floral de 4,5 hectares qui déploie aujourd’hui trois volets: pédagogique, culturel et touristique.

Volet Pédagogique

Ce jardin permet aux étudiants de faire l’expérience d’un éventail de plantes, végétaux et autres matériaux utilisés en horticulture ornementale, et constitue ainsi pour eux un outil d’apprentissage privilégié contribuant à assurer un meilleur perfectionnement des gens de métier.

Volet Culturel

Au fils des ans, le JDAS devient le théâtre de plusieurs expositions d’art au cœur d’une nature foisonnante. La programmation culturelle 2023 en est un exemple probant.

Volet Touristique

En misant sur un calendrier des activités riche et diversifié, le JDAS est un acteur touristique incontournable attirant annuellement plus de 15 000 visiteurs au sein de la Technopole agroalimentaire.

18Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles

bijou touristique

Pavillon Horticole Écoresponsable

De plus, le Jardin Daniel A. Séguin accueille ces visiteurs via le Pavillon horticole écoresponsable de l’ITAQ. Dédié aux bienfaits de l’horticulture sur l’environnement, le Pavillon représente une vitrine d’éducation populaire dédiée à la promotion de l’agriculture urbaine et des phytotechnologies au Québec. « Il

démontre que les végétaux, ce n’est pas seulement pour faire beau, mais qu’ils ont une place importante et active dans l’écologisation du bâtiment, qu’ils contribuent à l’optimisation de sa performance et à le rendre productif pour la collectivité et ses occupants », souligne Claude Vallée, agr. M.Sc., Expert en horticulture ornementale, environnementale, nourricière (HOEN) et biophilique.

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202319
Photo : © Studios Drakkar Jardin Premières Nations Photo : Régis Buteau Photo : © Studios Drakkar Photo : Jean-François Morin
20Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles *Certaines conditions s’appliquent. TE AC AGISSONS POUR LE CLIMAT ET LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE BOURSE$* + DE 250 000 $ EN L’ITAQ, C’EST LA PLACE POUR TE FORMER EN AGROALIMENTAIRE! 7 DEC • 2 AEC • FORMATIONS CONTINUES ADMISSION UTOMNE 2023 • IT

un environnement stimulant!

À l’ITAQ, l’agroalimentaire est beaucoup plus qu’une spécialité et une expertise, il s’agit également d’une passion et d’un style de vie qui se transmettent tout au long de trois années de formation dynamique, qui laisse une grande place à la pratique, à l’apprentissage en compagnie d’étudiants et d’enseignants sur les différentes fermes partenaires.

Les étudiants viennent à l’ITAQ pour y chercher la formation et la certification nécessaires à un emploi solide et assuré, entourés de gens qui leur ressemblent. La vie collégiale de l’ITAQ est un milieu de vie accueillant et stimulant qui réunit des passionnés des quatre coins du Québec.

L’ITAQ propose depuis 60 ans des programmes d’études dans les secteurs de l’agriculture, l’alimentation, l’horticulture, l’agroenvironnement et l’élevage équin. Constitué de deux campus, l’Institut accueille annuellement près de 1000 étudiantes et étudiants dans sept programmes techniques spécialisés.

Envie d’apprendre et de voyager? De voir ce qui se fait ailleurs? L’ITAQ propose

des voyages pédagogiques des plus enrichissants et un appui particulier pour vivre un stage à l’étranger ou un projet en coopération internationale.

L’ITAQ, c’est aussi :

• près de 300 personnes qui se consacrent au développement des compétences dans de multiples domaines d’expertise;

• un taux de diplomation généralement supérieur à la moyenne provinciale;

• un taux de placement avoisinant 100 %;

• des infrastructures pédagogiques sur les campus : fermes-écoles, centre équestre, usines de transformation laitière et alimentaire, jardin pédagogique, centres de compostage, complexes serricoles, ateliers de soudure et d’aménagement paysager, le Pavillon horticole écoresponsable, l’Unité de production laitière biologique, etc.

En choisissant le campus de l’ITAQ de Saint-Hyacinthe, tu te joindras à des passionnés de l’agroalimentaire!

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202321
L’ITAQ,

Tout sur le campus de Saint-Hyacinthe!

La vie collégiale

Un milieu de vie accueillant et stimulant qui réunit des passionnés des quatre coins du Québec!

Équipes intercollégiales de Saint-Hyacinthe

Si le sport vous donne des ailes, adoptez celles du hibou en joignant les Lauréats de Saint-Hyacinthe!

L’ITAQ, une deuxième famille!

L’ITAQ offre une expérience étudiante accueillante, stimulante et mémorable afin que les étudiants fassent partie d’une grande famille qui inclut tous ceux qui les ont précédés et ceux qui les suivront.

Voyages pédagogiques

L’institut vous propose des voyages pédagogiques des plus enrichissants et un appui particulier pour vivre un stage à l’étranger ou un projet en coopération internationale.

Bienvenue aux étudiants étrangers!

Le campus de Saint-Hyacinthe offre 3 DEC aux étudiants internationaux :

• Paysage et commercialisation en horticulture ornementale (PCHO)

• Technologie du génie agromécanique (TGA)

• Technologie des procédés et de la qualité des aliments (TPQA

22Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles

Des installations pédagogiques pour un apprentissage pratique!

Ferme-école Maskita

Elle permet l’apprentissage en production laitière et bovine. Elle met également à la disposition des étudiants 75 hectares de terres, un centre de compostage et un centre avicole et porcin.

Pavillon horticole

Le Pavillon horticole écoresponsable met en vitrine l’agriculture urbaine et l’efficatié énergétique. Sa toiture verte, appelée TechnoLAB d’agriculture urbaine, vise l’aménagement d’espaces urbains restreints – balcons, terrasses, murs et toits – en surfaces de productions originales. Le pavillon est d’ailleurs la porte d’entrée du Jardin Daniel A. Séguin.

Parc et ateliers de machineries

Conduite, entretien, réparation de machinerie, soudure, électricité et construction de bâtiments… ces apprentissages sont mis en pratique dans d’imposants parcs de machineries et dans des ateliers de génie rural.

Complexe serricole

Le complexe serricole comprend 26 serres dont une serre froide et 6 grands tunnels en champs qui permettent l’apprentissage de la phytoprotection, de la production légumière et de la production ornementale.

Usines-pilotes

Avec les usines-pilotes alimentaires sur le campus de Saint-Hyacinthe, les étudiants profitent d’une formation dans des usines technologiques en transformation des produits végétaux, carnés laitiers et de boulangerie.

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202323
24Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles

On se souviendra longtemps des virus dans les cultures maraîchères de 2022!

peuvent altérer la qualité commerciale de la récolte. L’effet d’une infection virale sur le rendement d’une plante est généralement plus grave lorsque l’infection est hâtive en saison.

À l’été 2022, de nombreux cas de virus dans les cucurbitacées, mais aussi dans les haricots, les poivrons et les autres solanacées (tomates, aubergines, cerises de terre) ont été dépistés au Québec, notamment dans Lanaudière, dans les Laurentides, à Laval et en Montérégie. En 2007, une situation similaire s’était produite, mais seuls les cucurbitacées et les haricots avaient été touchés dans ces mêmes régions.

Qu’ont en commun les années 2007 et 2022? Dans les deux cas, l’apparition de virus a débuté après que des quantités anormalement élevées de pucerons ailés ont été vues dès la mi-juillet dans des

Pour améliorer la compréhension du phénomène et développer des méthodes de lutte préventives, le MAPAQ finance un projet d’étude sur les pucerons ailés et la transmission de virus. Il sera mis en place aux étés 2023 et 2024 et comportera plusieurs volets :

• l’identification des vecteurs de virus et l’étude de leur dynamique de population;

• l’identification des principales mauvaises herbes réservoirs qui peuvent héberger le CMV;

• l’évaluation de l’efficacité de méthodes préventives à la ferme pour réduire la transmission de virus par les pucerons ailés.

Le Centre de recherche sur les grains, le Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel et le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection prennent part à ce projet, en plus des direc-

non persistant, ce qui veut dire que la transmission ou l’acquisition du virus est très rapide. Ces virus sont prélevés d’une plante et introduits dans d’autres végétaux lors de brèves piqûres d’essai. La contamination ne nécessite que très peu de temps, car les particules virales sont dans les tissus superficiels (épiderme) de la plante. La durée de rétention du virus est courte et n’excède généralement pas 60 minutes, le temps de faire quelques piqûres sur de nouvelles plantes.

Ce sont les pucerons ailés « visiteurs », à la recherche de leur plante-hôte, qui transmettent le plus ces virus. Les pucerons ailés ne parviennent pas à reconnaître à distance une plante sur laquelle ils pourront établir une colonie. Ils doivent se poser sur les végétaux et effectuer des piqûres d’essai pour déterminer si la plante leur convient. Même s’il s’agit uniquement de brèves piqûres, les pucerons peuvent transmettre le virus au passage en piquant une plante malade et ensuite une plante en santé.

Un des volets du projet mis en place cet été sera d’identifier le ou les vecteurs de virus et d’étudier leur dynamique de population. Les populations de pucerons ailés seront suivies en 2023 et en 2024 à breux champs de soya et de cucurbitacées dans les trois principales régions

Les virus non persistants comme le CMV et les potyvirus sont les plus fréquents dans la nature. À lui seul, le CMV peut infecter plus de 1000 plantes, y compris de nombreuses espèces de mauvaises tent aux virus de survivre et de se maintenir dans la nature pendant les périodes où

Il s’agit qu’il y ait quelques plantes infectées par un virus tôt en saison pour que, lorsqu’en grand nombre, des pucerons ailés visiteurs, tels les pucerons du soya, répandent le CMV à l’ensemble de la culture de cucurbitacées, comme observé en 2007 et en 2022. Un contrôle efficace des mauvaises herbes réservoirs près des parcelles peut contribuer à retarder les premières contaminations et donc le début des épidémies virales dans les champs. Un autre volet du projet sera d’identifier les principales mauvaises herbes réservoirs qui peuvent héberger le CMV. Pour ce faire, des mauvaises herbes vivaces et bisannuelles seront testées tôt au printemps pour la présence du CMV dans les champs qui ont été fortement touchés par les virus en 2022.

Les moyens de lutte contre les virus

Une plante infectée par un virus le restera toute sa vie, qu’elle soit annuelle ou pérenne. Actuellement, les seuls moyens de lutte sont essentiellement préventifs : ils visent à éviter qu’une plante ne soit contaminée par un virus. La lutte par l’application de produits chimiques contre les pucerons n’est pas efficace pour empêcher la transmission des virus non persistants étant donné la vitesse à laquelle ils se transmettent.

Le troisième volet du projet sera d’évaluer l’efficacité de méthodes préventives à la ferme pour réduire la transmission de virus par les pucerons ailés. Des pulvérisations d’huiles minérales et de kaolin seront entre autres testées.

Il est souhaité que les résultats du projet permettent d’identifier les pucerons vecteurs et les plantes réservoirs ainsi que de développer des méthodes de lutte préventives pour diminuer les répercussions sur les entreprises horticoles des virus propagés par les fortes envolées de pucerons ailés. Restez à l’affût pour connaître les résultats qui seront présentés en 2024-2025.

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202325
Photo : MAPAQ. ISABELLE COUTURE, agronome, conseillère en horticulture maraîchère, Direction régionale de la Montérégie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) Photo : MAPAQ.

Collectif en formation agricole Centre-du-Québec

Pour bien débuter la saison en horticulture

Le formateur est Louis Gosselin, un producteur d’expérience. Il partage des dizaines années d’expérience à faire un suivi étroit de toutes les étapes de production.

Dans les règles de l’art L’utilisation, la manutention et l’entreposage des produits dangereux doivent être faites dans les règles de l’art.

Former les employés qui se joignent à l’équipe fait partie des bonnes pratiques en gestion des ressources humaines. CIBLE, l’espace numérique d’apprentissage d’Agricarrières, héberge des formations de très courtes durées, disponibles en tout temps et à très bas prix. Certaines sont même gratuites!

Pour certains travailleurs, reprendre la saison, c’est un peu comme retourner au gymnase après le Jour de l’An, il faut réapprendre à faire certains gestes sans avoir mal partout.

Dans la formation gratuite, Travailler en agriculture, j’y vais sur le champ, le formateur, Christian Kelly, ergonome, kinésiologue et enseignant en éducation physique, donne des techniques de travail pour être efficace et ne pas se blesser.

Dans le secteur de la fraise et des framboises, une formation en ligne Pour la gestion de la qualité des fraises et des framboises a été préparée pour garantir la qualité des fruits.

La nouvelle formation en ligne « SIMDUT 2015 » permet de le faire. SIMDUT est l’abréviation de Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail.

À la ferme, les produits dangereux peuvent être des pesticides, des peintures, des solvants, des produits nettoyants, des produits désinfectants, …

La formation fournit des exemples de fiche de donnée de sécurité. Une attestation de formation peut être émise suite à la réussite de l’évaluation.

Pour plus d’information, consultez le catalogue des formations en agriculture sur le site U+, uplus.upa.qc.ca.

26Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles
GUYLAINE MARTIN AGR. Répondante en formation agricole

Gala de Reconnaissance des Agricultrices de la Montérégie Est

Voici les lauréates!

Le 15 avril, à Acton Vale, s’est tenu le 34 e Gala de Reconnaissance des Agricultrices de la Montérégie Est. Près de 160 convives étaient présents à cette soirée de reconnaissance qui honore, chaque année, la contribution exceptionnelle de cinq femmes qui se sont grandement impliquées dans le milieu agricole de la région.

Mentions honorifiques

Prix Monique-Lecours Ce nouveau prix est remis à une agricultrice qui a contribué de façon active au développement du milieu agricole, de l’amélioration du statut social, syndical et économique des agricultrices. L’heureuse lauréate du prix 2023 est France Cournoyer Beaudry de la ferme Clerjoye à Saint-Marcsur-Richelieu.

Le Prix Agricultrice accomplie est remis à une agricultrice qui s’est démarquée pour son implication soutenue et son rayonnement dans le milieu agricole en Montérégie Est. Ce prix a été remis à Hélène Campbell de la Ferme Asnong à Pike River et Saint-Sébastien.

Mentions de reconnaissance

Trois agricultrices de la région ont reçu des mentions de reconnaissance lors de l’événement. Les trois nominées sont : Entrepreneure de passion : Safia Barrou, productrice en élevage d’oies à Roxton Falls de la ferme Au Gîte des Oies;

Entrepreneure visionnaire : Sylvie Girard, productrice en élevage caprin à L’Ange Gardien de la ferme Raynald Dubé et Sylvie Girard;

Entrepreneure d’innovation : Émilie Guérard, productrice maraîchère à SaintLouis de la ferme La Brouette Maraîchère.

Parmi ces trois lauréates, Mme Girard représentera la Montérégie Est lors du Gala des Agricultrice du Québec qui aura lieu le 14 octobre à Trois-Rivières.

Michèle Laberge, présidente des Agricultrices Montérégie Est et 2e vice-présidente des Agricultrices du Québec, Sylvie Girard, entrepreneure visionnaire et représentante de la région pour le Gala des Agricultrices du Québec et Jérémie Letellier, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie.

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202327
Photo : gracieuseté.

TRAVAUX À FORFAIT

Nouvelle bourse en acériculture

Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ont créé une bourse au nom de Serge Beaulieu, acériculteur, afin de lui rendre hommage pour ses 14 années à la présidence de l’organisation et ses 33 années d’implication syndicale, notamment dans la mise en marché collective acéricole.

La Bourse Serge Beaulieu pour la relève acéricole du Québec, a pour objectif de reconnaître l’importance de la relève en acériculture. D’un montant de 2500 $, elle est remise une fois par année à un/une propriétaire d’une entreprise acéricole depuis moins de 5 ans et détenant un diplôme d’études en acériculture, en gestion agricole ou dans un domaine connexe.

Conditions d’admission :

• Avoir 39 ans et moins;

INFORMATION

450 773-6028

• être membre de la Fédération de la relève acéricole (FRAQ) ou être impliqué dans un syndicat agricole;

• Être propriétaire d’une entreprise acéricole, détenant un contingent de production acéricole, avec un minimum de 5 % de participation au sein de l’entreprise depuis cinq (5) ans et moins;

• Être diplômé en acériculture, en gestion agricole ou autre domaine connexe;

• Ne pas avoir gagné la bourse précédemment.

Procédure :

• Remplir le formulaire ci-dessous durant la période de mise en candidature, soit entre le 1er avril et le 30 juin.

• Les candidatures seront évaluées par le comité de sélection selon les conditions d’admission et le mérite.

28Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles
CIBLEZ VOTRE CLIENTÈLE AVEC 2023
Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202329
30Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles
Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202331

Comprendre les taux de location des terres agricoles au Canada : une analyse de FAC

Financement agricole Canada (FAC) a publié une analyse du ratio location-prix des terres agricoles cultivées au Canada. Nous obtenons le ratio location-prix (ratio LP) en recoupant les taux de location au comptant et les données du Rapport sur la valeur des terres agricoles de FAC.

Un ratio affichant une tendance à la baisse indique que les taux de location au comptant augmentent moins rapidement que la valeur des terres. Inversement, une hausse du ratio indique que les taux de location augmentent plus vite que la valeur des terres. Ces renseignements peuvent aider les producteurs à prendre des décisions éclairées au moment de choisir entre l’achat ou la location d’une terre.

À l’échelle nationale, le ratio locationprix s’établissait à 2,55 % en 2022, comparativement à 2,5 % en 2021. La Saskatchewan et l’Alberta ont connu une légère hausse sur douze mois, leurs ratios LP se chiffrant à 3,1 % et 2,6 % respectivement, tandis que les ratios des autres provinces ont enregistré une baisse.

« Plusieurs conditions économiques influencent le coût de la location des terres au Canada. La valeur des terres, leur disponibilité et leur qualité influent sur le prix de la location », explique Jean-Philippe Gervais, économiste en chef à FAC.

Les taux de location au comptant et la valeur des terres agricoles fluctuent à l’échelle provinciale, ce qui crée un écart important entre les ratios minimum et maximum pour chaque province. La par-

tie supérieure de la fourchette de ratios LP est généralement associée aux terres de la province dont la valeur à l’acre est la plus faible.

Près de 40 % des terres agricoles canadiennes sont louées. En règle générale, la location est moins chère que l’achat et plus le ratio est bas, meilleures sont les options de location. Pour les jeunes agriculteurs et les nouveaux venus, la location est perçue comme une option viable pour libérer des capitaux qui seraient autrement consacrés à l’achat de terres et qui peuvent ainsi servir à financer d’autres besoins tels que de la machinerie ou des intrants.

Un autre élément important à prendre en considération lorsqu’on doit choisir entre l’achat et la location est la nécessité de bien comprendre la relation entre les taux de location et les recettes tirées des terres cultivées. Bien que les taux de location en proportion des recettes agricoles brutes aient diminué depuis 2020, les coûts des intrants agricoles ont monté en flèche, ce qui a exercé des pressions sur le rendement.

« Le choix entre l’achat et la location est une décision stratégique propre à chaque producteur, explique M. Gervais. Il y a beaucoup de facteurs à considérer, notamment les taux d’intérêt, les rendements, le prix des produits de base et le coût des intrants. Par ailleurs, une communication et une collaboration ouvertes entre le propriétaire foncier et le locataire assurent le maintien à long terme d’une

relation de qualité. Si l’on ajoute à cela un plan de gestion du risque et une stratégie d’affaires, les producteurs ont les bases nécessaires à leur réussite.»

La compréhension du ratio locationprix peut être un outil utile pour aider les producteurs à planifier, à prendre en compte les conditions économiques dans leur région et, enfin, à prendre des décisions calculées pour leur exploitation.

En diffusant ses prévisions et ses connaissances économiques en agriculture, FAC offre une perspective et une expertise solides afin d’aider les gens qui œuvrent dans le secteur agricole et agroalimentaire à atteindre leurs objectifs. Pour obtenir plus de renseignements et d’analyses économiques, consultez la page des Services économiques FAC à l’adresse fac.ca/serviceseconomiques.

Ratio location-prix provincial moyen de 2022 et de 2021

*La Colombie-Britannique n’avait pas suffisamment de données sur la location pour générer un ratio fiable.

32Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles
PROVINCE 2022 2021 *Colombie-Britannique s.o. s.o. Alberta 2,60 % 2,20 % Saskatchewan 3,10 % 3,00 % Manitoba 2,40 % 2,50 % Ontario 1,40 % 1,45 % Québec 1,50 % 1,60 % Nouveau-Brunswick 2,40 % 2,50 % Nouvelle-Écosse 1,25 % 1,60 % Île-du-Prince-Édouard 4,35 % 5,20 % Canada 2,55 % 2,50 %

Est-ce que votre tracteur ou vos équipements compactent le sol?

BRUNO GARON, ingénieur, conseiller en machinisme agricole et en conservation des sols, Direction régionale de la Montérégie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

Depuis 2017, la plateforme gratuite en ligne Terranimo vous permet d’analyser et de déterminer le risque de compaction du sol lors de l’utilisation de vos équipements agricoles. Cet outil, mis au point en Europe, a été adapté en mars 2023 pour le Québec. En effet, c’est l’équipe de pédologie de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, sous la supervision de l’agronome et chercheur Marc-Olivier Gasser, et en collaboration avec le MAPAQ, qui a mené ce travail à terme. L’outil comporte maintenant 17 types de sols du Québec et prend en compte leur taux d’humidité. De nouveaux équipements ont également été définis, dont les pneus vendus au Québec et leur pression.

Il est connu que la compaction des sols a une incidence sur la production agricole. En seulement quelques clics, il vous est désormais possible de savoir si votre équipement compacte le sol. Voici un exemple d’information utile que l’outil vous fournira :

Ce graphique vous donne la pression exercée dans le sol. Il est important de ne pas dépasser 7,25 psi à 50 cm de profondeur, car les risques de compaction sévères peuvent

Pour consulter l’outil, visitez le https://quebec.terranimo.world/. Pour toute question ou information, contactez Bruno Garon, conseiller en machinisme agricole et en conservation des sols, à l’adresse bruno.garon@

Source : https://quebec.terranimo.world/

Des agriculteurs bien renseignés, bien formés et bien entourés

De mieux en mieux formés

En agriculture, les fermes prennent de l’ampleur, la gestion et les productions se complexifient. Nos agriculteurs suivent le rythme!

• Des centres d’expertise, comme LACTANET, le Centre de développement du porc du Québec et le Centre d’expertise en production ovine du Québec;

Pensez-vous que le travail des agriculteurs a beaucoup changé depuis quelques décennies? Certainement! Les agriculteurs d’aujourd’hui gardent pour leur métier l’amour de travailler à l’extérieur, avec le vivant, et d’exercer des tâches variées dans une certaine liberté. Toutefois, ils portent désormais bien d’autres chapeaux. Chefs d’entreprises et gestionnaires, ils sont ouverts au monde et ils répondent aux attentes de la société de manière proactive.

Soucieux des attentes de la société

Les consommateurs exigent dorénavant des produits qui répondent à leurs valeurs et à leurs besoins. Ils ont à cœur l’environnement et le bien-être des animaux. Ils recherchent aussi des viandes, des produits laitiers et des œufs de qualité.

Les éleveurs en sont bien conscients. Ils prennent soin de leurs troupeaux par amour pour leur métier et pour leurs bêtes, pour les garder en santé et pour répondre aux attentes de la société. Ils consacrent beaucoup d’efforts à produire des aliments de façon durable et ils adaptent leurs pratiques pour respecter le bienêtre des animaux et pour préserver l’environnement.

Saviez-vous que, selon les statistiques de 2016 sur la relève établie1, 90 % des jeunes agriculteurs avaient terminé leur secondaire? De plus, 9 % d’entre eux possédaient un diplôme universitaire. Les jeunes de la relève ont souvent terminé des formations spécialisées, que ce soit au secondaire, au cégep ou à l’université. De plus, tout au long de leur carrière, les producteurs québécois se forment en continu dans leurs domaines respectifs.

Il faut savoir que le gouvernement du Québec finance une bonne partie de la formation, de la recherche et du transfert de connaissances de l’industrie agricole. Grâce à cet investissement, le Québec s’est doté de nombreuses institutions et d’organismes dans le domaine de l’agriculture. Par exemple :

• Deux universités, soit l’Université Laval et l’Université McGill, qui offrent plusieurs programmes en agronomie de 1er, 2e et 3e cycles;

• Deux instituts technologiques collégiaux, à La Pocatière et à SaintHyacinthe;

• Un réseau provincial de cégeps offrant de la formation en agriculture;

• Des programmes de formation professionnelle;

• Des centres de transfert technologique, comme AGRINOVA;

• Le Centre de recherche en sciences animales de Deschambault.

Soutenus et bien entourés

L’agriculteur d’aujourd’hui peut compter sur plusieurs partenaires pour l’appuyer dans son travail et dans ses décisions. Il s’entoure de professionnels spécialisés issus des secteurs public et privé.

Ainsi, en matière de santé animale, de gestion d’élevage, d’alimentation et de bien-être des animaux, un agriculteur se tournera vers un médecin vétérinaire ou un agronome. S’il a besoin de plans pour rénover ou construire des bâtiments, ou s’il veut améliorer la ventilation de son bâtiment, il sollicitera un ingénieur. Ce dernier peut aussi être consulté pour le nivellement et le drainage des terres. Lorsqu’il est question d’améliorer

les champs ou les pâturages, un agronome ou un technologue agricole intervient pour mettre en place, par exemple, un plan de fertilisation raisonnée. Et il ne faut pas oublier la gestion économique : conseillers en gestion, économistes, comptables et fiscalistes font partie de l’équipe!

Les agriculteurs recourent aussi aux réseaux Agriconseils, présents dans toutes les régions du Québec. Ils se font accompagner dans leurs projets pour améliorer leur compétitivité. Les agriculteurs peuvent aussi compter sur ces réseaux pour mettre en place des pratiques agricoles durables.

La prochaine fois que vous prendrez une bouchée, pensez-y : derrière chaque aliment se cachent le travail et l’excellence d’un agriculteur, de sa famille et de son réseau d’intervenants spécialisés, toute une équipe!

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202333
1 - Portrait de la relève agricole au Québec, MAPAQ, 2016.
LES AGRONOMES DU COMITÉ DES PRATIQUES RESPONSABLES EN PRODUCTIONS ANIMALES,
Photo : Éric Labonté, MAPAQ.
MAPAQ

Framboisière bisannuelle : une conduite moins intensive et plus rationnelle

de tiges végétatives et une autre section à la production de fruits.

En plein champ, on observe un mode de conduite similaire : la conduite bisannuelle implique de consacrer, en alternance, une parcelle à la croissance de tiges végétatives et une à la production de fruits. Autrement dit, la parcelle végétative d’une année deviendra la parcelle productrice de l’année suivante et vice-versa.

tiges de la section doivent être coupées au niveau du sol. Il est recommandé d’utiliser un moulin à faucher. Cette parcelle, maintenant tondue, deviendra la parcelle végétative lors de la prochaine saison.

La section de tiges végétatives

• Améliore le calibre des fruits.

• Accélère la vitesse de récolte et rend donc les fruits plus accessibles.

• Diminue l’incidence des maladies.

• Diminue le nombre d’applications de pesticides.

GUY-ANNE LANDRY, agr., M. Sc., conseillère en horticulture fruitière, Direction régionale de la Mauricie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

MARC POIRIER, agr., conseiller en horticulture fruitière, Direction régionale du Centre-duQuébec, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

C’est une vieille idée qui refait surface, tout comme les modes qui reviennent après plusieurs années – le pantalon à pattes d’éléphant, le col mao ou encore la teinture sur nœud, aussi appelée « tie dye ». La conduite (aussi appelée « régie ») bisannuelle de framboisières semble retrouver ses lettres de noblesse.

Cette technique de production, dite bisannuelle, consiste à séparer sa fram-

Le framboisier est déjà considéré comme une plante bisannuelle. Il est donc possible de tirer avantage de cette caractéristique.

La section des tiges en production de fruits

Dans cette parcelle, les nouvelles pousses qui émergent du sol doivent être éliminées au printemps avant la floraison. En conduite conventionnelle, un herbicide de contact est appliqué afin de supprimer les repousses ayant atteint une hauteur de 10 à 15 cm. Il peut être nécessaire de réaliser de deux à trois applications pour les contrôler. En biologique, des tailles manuelles doivent être réalisées pour contrôler les nouvelles pousses. La faisabilité des méthodes mécanisées, telles que des passages d’un équipement de désherbage à l’eau chaude, n’a pas

Dans la parcelle végétative, un contrôle de la densité de tiges doit être effectué. Ce dernier est assuré grâce à la taille des nouvelles pousses sur le rang. Un herbicide de contact ou un sarcleur peut être utilisé pour conserver la haie étroite, soit de 30 cm à 45 cm de largeur maximum. Les tiges des framboisiers devront inévitablement être palissées afin de les maintenir bien droites.

La conduite bisannuelle comporte plusieurs avantages. Entre autres, il n’y a plus de compétition pour l’eau, les nutriments ou la lumière entre les deux types de tiges. De plus, la diminution du nombre de tiges sur le rang permet de mieux l’aérer. Ainsi, les tiges sèchent plus rapidement et le taux d’humidité est moins élevé dans le rang, ce qui rend les plants moins sensibles aux maladies fongiques. Il est aussi plus difficile pour les insectes de se cacher dans la canopée. En outre, le feuillage moins dense améliorerait l’efficacité des traitements phytosanitaires grâce à une meilleure pénétration du pro-

• Diminue le volume de pesticides appliqués.

Les inconvénients

• Offre un rendement total, en kilogramme par hectare, plus faible pour l’ensemble de la framboisière, lorsque l’on considère la section en production de fruits et la section végétative.

• Demande l’ajustement de la fertilisation pour la section en production de fruits et la section végétative.

• Demande un suivi plus fréquent.

Les incertains

• Devancerait les récoltes de quelques jours (à vérifier selon les cultivars, sous nos conditions).

• Diminuerait le coût de production global.

• Permettrait, pour la récolte manuelle, d’obtenir un revenu net supérieur comparativement à une conduite de production standard annuelle, et ce, malgré la baisse de rendement calculée sur la totalité de la framboisière.

• Les framboises nous proviennent principalement des États-Unis.

• En 2007, 20 % des framboisières en Ontario étaient cultivées en bisannuelle.

La conduite bisannuelle semble bien adaptée pour la framboise de champ en biologique ou pour une agriculture visant

Enfin, cette technique requiert moins de temps de travail, ce qui est un atout fort intéressant, surtout en situation de pénu-

• Améliore le rendement par mètre linéaire.

En somme, la conduite bisannuelle représente un système de production moins intensif, plus résilient et plus rationnel. Il s’agit donc d’une technique à adapter et à intégrer à l’ensemble du système de production à la ferme. N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour vous faire accompagner si la conversion vers cette technique vous intéresse.

Références :

CÒTÉ, Martine (2008). « Framboisière : transition vers une framboisière biologique bisannuelle., Agri-Réseau, [En ligne]. [https://www.agrireseau.net/ agriculturebiologique/documents/Framboisi %C3%A8r1-article%204-saisons_rev.pdf] (Consulté le 28 décembre 2022)

PLANTE, Pierre-Manuel, et Guy-Anne LANDRY (2022). Guide de production – Framboises hors sol [Fichier PDF], Québec, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, 148 p.

SCHOOLEY, Kevin (2009). « Biennial Raspberry Production », Berry Notes, vol. 21, no 12, p. 6-7. [ https:// ag.umass.edu/sites/ag.umass.edu/files/news letters/bn1221.pdf ] (Consulté le 28 décembre 2022).

TESSIER, Jean-Guy, et Pierrot FERLAND (2009). Comparaison de la production de framboises bisannuelle vs annuelle, Journée horticole de la Mauricie, Direction régionale de la Mauricie du MAPAQ.

THIBODEAU, Pierre O. (2005). « Framboisière annuelle et bisannuelle : les comparaisons », Agri-Réseau [En ligne]. [ https://www.agrireseau.net/petitsfruits/documents/PRODUCTION%20DE%20LA%20FRAMBOISE[1].pdf] (Consulté le 28 décembre 2022).

URBAIN, Luc (2003). « La production de framboise bisannuelle », Agri-Réseau, [En ligne]. [ https:// www.agrireseau.net/petitsfruits/documents/61530/ la-culture-de-la-framboise-bisannuelle-mise-a-jour2003 (Consulté le 28 décembre 2022).

34Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles
Photo : Guy-Anne Landry, agr., MAPAQ.

Lait’xcellent dévoile ses grands gagnants annuels

La Ferme Morine de Coaticook, la Ferme J.P. & M.L. Forcier de Saint-Louis et la Ferme Michel Paiement de Mirabel se sont classées aux trois premières positions à l’échelle québécoise pour la qualité exceptionnelle de leur lait. Elles ont respectivement remporté les prix Or, Argent et Bronze de l’édition 2022 du concours Lait’xcellent. Les récipiendaires ont été dévoilés dans le cadre de l’assemblée générale annuelle 2023 des Producteurs de lait du Québec, tenue le 19 avril.

Lait’xcellent Or

Ferme Morine, Coaticook (Estrie)

Véronique Lévesque et Réjean Morin sont propriétaires de la Ferme Morine, située à Coaticook, depuis 2001. Ils en sont la troisième génération. Ils montent sur le podium du concours Lait’xcellent pour une troisième année consécutive. Le couple travaille avec beaucoup de rigueur en ayant toujours la santé du troupeau de 65 vaches, dont 35 en lactation. Pour eux, la qualité du lait se joue dans les petits détails. Ils font notamment plusieurs tournées par jour dans la ferme pour s’assurer que les vaches sont au sec. Leur fils Frédéric commencera à travailler à temps plein sur la ferme cet été et leur fils Jérémi est aussi intéressé à prendre la relève.

La Ferme Morine a aussi remporté deux certificats Grande distinction et cinq certificats Très grande distinction ces dernières années.

Lait’xcellent Argent

Ferme J.P. & M.L. Forcier, Saint-Louis (Montérégie-Est)

Martin et son père Jean-Pierre Forcier sont propriétaires de la Ferme J.P. & M.L. Forcier, située à Saint-Louis dans la région de Montérégie-Est. Martin s’est joint à l’entreprise en 2014. Il est la troisième génération et c’est la première fois qu’il se classe parmi les gagnants provinciaux du concours. Martin est un producteur minutieux qui entretient rigoureusement sa ferme. Il fait beaucoup de prévention, gratte les logettes plusieurs fois par jour et

veille à la santé de chaque vache. Le troupeau de 90 vaches, dont 45 en lactation, est en stabulation libre avec traite robotisée depuis 2019 – un projet qui a commencé en 2016. Martin a la chance de pouvoir compter sur sa famille pour un coup de main à l’étable.

En plus de cette deuxième place au niveau provincial, la Ferme J.P. & M.L. Forcier a remporté cinq certificats Grande distinction et un certificat Très grande distinction dans les dernières années. Ils sont les premiers producteurs de lait en traite robotisée à se classer parmi les finalistes provinciaux du concours.

Lait’xcellent Bronze

Ferme Michel Paiement, Mirabel (Outaouais-Laurentides)

Michel Paiement a pris les rênes de la ferme familiale située à Mirabel en 2009. Il en est la troisième génération. La ferme compte une soixantaine de vaches dont une trentaine en lactation. Michel est passionné de génétique, il fait des croisements et élève six différentes races. Il aime beaucoup son métier et la variété des tâches, et peut compter sur l’aide de son fils Mavrick pour différents travaux à la ferme.

Gestion et Technologie AgricolesJeudi 4 mai 202335
Lait’xcellent Argent 2022; Ferme J.P. & M.L. Forcier, Saint-Louis, Montérégie-Est; Martin Forcier et son père Jean-Pierre Forcier. Photo : gracieuseté.
36Jeudi 4 mai 2023Gestion et Technologie Agricoles

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