Les 2 Rives - Affaires

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DES LAURÉATS EN OR AU GALA DU MÉRITE ÉCONOMIQUE

Faire du bruit

C’est sous le vrombissement des tams-tams illuminés des percussionnistes de Pulsation Production et l’énergie des meneuses de claque de SoDanse que s’est ouverte la 37e édition du Gala du mérite économique, le 3 mai dernier, au Marché des arts Desjardins. Une entrée en matière vibrante sous le thème « Entreprendre, c’est du sport » qui donna le ton à une célébration haute en couleur de notre dynamisme entrepreneurial.

Il y avait, en effet, de quoi faire du bruit et surtout, de quoi être fiers. D’abord pour mettre en lumière les réussites des acteurs qui, souvent dans l’ombre, bâtissent notre économie au quotidien; mais c’était aussi l’occasion de souligner l’élan de la mobilisation de notre communauté qui fait progresser notre région, et de clamer notre solidarité face aux sabotages de notre voisin du sud.

Cette énergie fut portée à l’unisson tout au long de la soirée par l’animateur Yanick Lévesque, ainsi que par les coprésidents d’honneur Pierre Ouellette, Maryse

Phaneuf et Mélody Ouellette, le présentateur de la soirée Luc-André Lussier et les partenaires. Les témoignages inspirants des lauréats des 14 prix, dont vous pourrez lire les extraits dans cette édition, convergeaient également dans le même sens. Une fois de plus, l’ambiance était à la fête à l’occasion de ce grand rendez-vous annuel où l’on sent que tout est possible et que l’on fait tous partie d’une seule grande équipe.

Galvaniser notre fierté n’a rien d’un luxe : c’est un carburant essentiel pour affronter les prochains défis qui nous attendent. Malgré tout notre positivisme collectif, on ne peut nier que la période de turbulence actuelle s’invite à la partie. Pensons seulement à l’annonce de la fermeture de Fabspec, quelques jours seulement après le gala. Une entreprise de plus d’un demi-siècle d’existence, dont le fondateur Rodier Michaud avait reçu – à juste titre – le prix Grand Bâtisseur à l’édition du Gala du mérite économique de 2001. Un rappel amer qu’être entrepreneur rime avec adversité et de l’importance de nous soutenir collectivement.

L’économie de notre région n’en est certes pas à ses premiers soubresauts. Elle a traversé d’autres périodes difficiles par le passé, mais a toujours su se reconstruire, se diversifier, grâce à la relève notamment qui encore une fois était fort bien représentée lors du gala. Au cours de ses 37 éditions, des centaines d’entrepreneurs se sont vu décerner des

prix avec chacun leur propre parcours à nous partager. De Jean-Pierre Chalifoux, tout premier récipiendaire du prix Grand Bâtisseur en 1986, à Paul Caplette, qui s’est vu décerner le même honneur en 2025 pour son leadership en agriculture durable, près de 40 ans se sont écoulés. Si le profil entrepreneurial a évolué, les qualités fondamentales, telles que l’audace, la vision et le leadership, demeurent les mêmes.

Ce gala est bien plus qu’un événement, c’est notre grand rassemblement de l’entrepreneuriat; notre ralliement. L’occasion de clamer haut et fort notre fierté, nos ambitions et notre identité.

Être entrepreneur en 2025, c’est certes du sport, mais pour nous, c’est encore plus. La région est un réel incubateur de talents tant

sur le plan entrepreneurial que sportif, dont plusieurs ont scintillé au cours des derniers jours. Saluons au passage nos Éperviers qui, au moment d’écrire ces lignes, remportaient leur troisième coupe en… sixième prolongation. Un autre exemple de persévérance et de détermination. Bravo!

Il paraît que la réussite dérange parfois au Québec. Ici à Sorel-Tracy, nous montrons que nous savons soutenir nos entrepreneurs et saluer leurs réussites. Alors oui, faisons du bruit, soyons fiers!

Dans cette édition Les 2 Rives AFFAIRES, nous vous présentons tous les détails de cette 37e édition du gala, en plus de plusieurs articles sur l’économie de la région.

Bonnelecture!

Les percussionnistes de Pulsation Production ont démarré la soirée en trombe.
Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©
MARCEL RAINVILLE
Directeur général, Les 2 Rives
Membre du comité organisateur du gala

Une soirée haute en émotions ponctuée de discours inspirants

La 37e soirée du Gala du mérite économique a rempli ses promesses, le 3 mai dernier, au Marché des arts Desjardins, alors que 14 prix ont été remis à des lauréats méritants et fiers. Tous ne sont pas repartis avec une statuette, mais la fierté était palpable parmi tous les entrepreneurs en nomination, gagnants ou non. Au cours de la soirée, plusieurs intervenants ont pris la parole. Certains ont voulu lancer des fleurs aux gens d’affaires, alors que les entrepreneurs eux-mêmes ont livré des témoignages touchants et inspirants. Voici quelques-unes des citations marquantes récoltées au cours de la soirée.

Yanick Lévesque, animateur : « Chaque jour est un nouveau match. Chaque projet est un nouveau défi. Comme dans le sport de haut niveau, on ne compte pas ses heures, on compte les réussites quotidiennes jour après jour et vous en êtes la preuve. […] Ce que le public ne voit pas, c’est le travail invisible. Le sportif qui s’entraîne quand les autres dorment. L’entrepreneur qui imagine des solutions quand le monde s’arrête. Deux mondes, une même philosophie. Transformer la volonté en résultats. »

Maryse Phaneuf, coprésidente d’honneur : « Votre participation à ce gala est la preuve que notre communauté croit en la force de son union économique et en ceux

et celles qui le bâtissent jour après jour. […] Être entrepreneur, c’est un mode de vie. Ce sont des sacrifices faits, ce sont des risques que vous avez pris. Alors ce soir, ditesvous personnellement : “je suis fier de moi, j’ai osé”. »

Pierre Ouellette, coprésident d’honneur : « Je connais [plusieurs jeunes entrepreneurs] qui portent déjà des idées, des projets et qui ont une passion contagieuse. Écoutons-les. Ils font partie de l’avenir de Sorel-Tracy. Ils ont besoin de notre soutien et de notre confiance. […] Mettons nos ressources à leur disposition afin de les aider de notre mieux à développer leur projet. […] À leur tour, ils deviendront des ambassadeurs pour les régions futures. »

Mélody Ouellette, coprésidente d’honneur : « Quand on dit qu’entreprendre c’est du sport, ça signifie qu’entreprendre, c’est s’entraîner chaque jour à se dépasser, à affronter l’inconnu, à tomber et à se relever. Comme un athlète, être entrepreneur, c’est faire preuve de discipline, de persévérance et de courage. C’est savoir que les victoires ne viennent jamais sans effort, que les défaites sont des étapes et que le vrai défi, c’est de continuer et de ne pas abandonner. Il faut aussi un esprit d’équipe et une grande union pour bâtir quelque chose de grand et laisser la chance à chaque entrepreneur de briller à sa manière. Derrière chaque entreprise, il y a quelqu’un qui a décidé de jouer la partie de sa vie avec cœur, passion et détermination. »

Éditeur : Benoit Chartier

Petites annonces 450 771-0677

Sorel-Tracy

Luc-André Lussier, présentateur du gala avec Lussier Assurances : « Malgré le climat un peu bizarre au sud de notre frontière, ce n’est pas ce qu’on ressent dans notre région. Il y a un vent de fraîcheur qui s’installe depuis un bon moment. Certains ont des défis à surmonter avec tout ce qui se passe, mais Sorel-Tracy fait de plus en plus parler d’elle. Dans le bon sens cette fois, et depuis longtemps, on attendait ça. Est-ce que vous réalisez que c’est grâce à vous? C’est grâce à ce que vous déployez chaque jour avec vos efforts. »

Stéphanie Trottier, de la Fondation Football Sorel-Tracy : « Ça fait 30 ans que la fondation existe. Venez nous voir, le vendredi soir, la ville est football! Merci aux parents qui, sans rien attendre en retour, donnent de leur temps libre aux jeunes de la région. Sans les entrepreneurs, rien n’est possible. C’est grâce à vous qu’on peut acheter de l’équipement sécuritaire. Cette année, les élèves ont des casques de la NFL. Avec le bénévolat, avec l’entrepreneuriat, on crée du wow dans le parcours scolaire des élèves de la région et on crée un sentiment d’appartenance. Il n’y a rien qui me rend plus fière qu’un parent qui me dit : Stéphanie, je t’avoue qu’avec l’incendie qu’il y a eu à l’école Bernard-Gariépy, j’ai offert à mon enfant d’aller ailleurs, dans une autre école où il y a du football et mon enfant m’a répondu : jamais je ne vais mettre un autre chandail que celui des Polypus. »

Alexe Desrosiers-Desgagné, de SoDanse : « C’est une double victoire personnelle, mais

aussi pour SoDanse. C’est la récompense de la passion, de la persévérance et des longues heures dans l’ombre, des défis relevés avec résilience et de tout l’amour que je mets dans chaque projet. »

Lauriane Bouchard, de Voiturettes M. Bouchard et Filles, après avoir vanté les qualités de ses deux associés : « Si vous vous demandez ce que je mérite, mon seul mérite, c’est d’avoir eu le flair de mettre toute cette équipe-là ensemble, d’avoir choisi les

Le présentateur du

Affaires

Directeur général : Marcel Rainville

Rédacteur en chef : Martin Bourassa

Directeur de production :

Alex Carrière

Directeur de l’information :

Jean-Philippe Morin

Journalistes : Alexandre Brouillard

Stéphane Fortier

Chroniqueurs :

Denis Marion Daniel Lequin

Photographes : Pascal Cournoyer Steve Gauthier

Caricaturiste : Gilles Marcotte

Contrôleur : Monique Laliberté

Publicitaires : Carole Pettigrew

Kevin Arseneault

Linda Bourdua

Coordonnatrices aux ventes : Mélissa Giard

Marie-Pier Robidoux

Journalistes pigistes : Céryce Coutu Stéphane Martin

Distribution par :

Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives
L’animateur de la soirée, Yanick Lévesque, a de nouveau livré la marchandise.
Gala, Luc-André Lussier, a livré un discours inspirant.
Près de 300 personnes ont assisté à la 37

11 personnes qui forment la merveilleuse équipe des Voiturettes, la fameuse équipe qu’on est. »

Paul Caplette, lors de son discours de mi-gala pour motiver les entrepreneurs : « Quand tu penses en dehors de la boîte en agriculture, ça se peut que tu te ramasses dans le champ gauche. […] Oui, ce qui se passe au sud, ça nous a un peu ébranlés. Les changements climatiques aussi, surtout en agriculture. Mais on est des gens flexibles, brillants. On s’est toujours adaptés, alors il faut s’en servir comme une

opportunité. Il ne faut pas lâcher, garder le focus. Il n’y a aucune raison qu’on ne soit pas capables de fabriquer ici ce qu’on importait avant d’ailleurs. »

Maude Péloquin, de la Ferme de SteVictoire inc. : « On est la huitième génération avec plus de 200 ans d’existence. On voulait s’inscrire pour démontrer à tout le monde que les agriculteurs, on fait notre part pour l’environnement et on est capable de le faire d’une manière profitable. La MRC de Pierre-De Saurel est la MRC dans laquelle il y a le plus de projets en agroenvironnement

réalisés au cours des dernières années, donc soyez fiers de vos agriculteurs. »

Karine Bouchard, du Groupe Gib inc. : « Mon père, Sylvio Bouchard, a été président du Festival de la gibelotte pendant plusieurs années. Je suis vraiment fière de poursuivre ses traces comme présidente du Groupe Gib. »

Angélica Maltais, de Sorel Geek : « Sorel Geek, c’est la preuve comme quoi un travail d’école peut finir en quelque chose de plus gros, comme gagner dans un gala comme ce soir. »

Stéphane Bélanger, de Gaïa Espace canin : « Quand on a lancé ce projet, on voulait créer plus qu’un simple lieu. On voulait bâtir un espace de rencontre, de partage, de rires et d’éducation pour les êtres humains et

leurs fidèles compagnons. Ce prix nous montre qu’on est sur la bonne voie. »

Jean-Pierre Groulx, du Groupe Gib inc. : « À tous les partenaires qui sont ici, toute l’aide que vous nous donnez, voyez-le comme un investissement et non une dépense. C’est ce qui va faire la différence, événement après événement. »

Paul Caplette, de Céréales Bellevue, lorsqu’il reçoit son prix de Grand Bâtisseur : « C’est vraiment une belle reconnaissance et je la dois à toute la famille autour de moi. Mon frère et moi avons cinq petits-enfants et ce qu’on espère, c’est transférer ce goût agricole à notre futur. Sinon, on va laisser la chance à d’autres jeunes de prendre la place. »

LISTE DES GAGNANTS

(en ordre décroissant de présentation lors de la soirée)

Grand Bâtisseur : Paul Caplette

Intervenant économique : Groupe Gib

Coup de cœur du public (vote populaire en ligne) : Chez Gaïa Espace canin

Tourisme & Culture – Événement : Sorel Geek

Entreprise manufacturière : AM Installations

Tourisme & Culture – Organisme : Groupe Gib

Entreprise agricole : Ferme de Ste-Victoire

Jeunes entrepreneurs 18-39 ans : La Mutinerie

Commerce de détail et restauration : Voiturettes M. Bouchard et Filles

Travailleurs autonomes : SoDanse

Entreprise de services – Organisme : Fondation football Sorel-Tracy

Entreprises de services – Industriel : Équipe C

Entreprise de services – Entreprises : Colosse

Entreprise de services – Individus : Clinique Le Phare Santé

Les coprésidents d’honneur Maryse Phaneuf, Mélody Ouellette et Pierre Ouellette ont encouragé les entrepreneurs à persévérer.

Paul Caplette, ou l’art d’innover

En se présentant au Gala du mérite économique, l’agriculteur Paul Caplette était loin de se douter qu’il allait rentrer à la maison avec le titre de Grand Bâtisseur de l’année. Pour l’attirer sur les lieux, les organisateurs lui avaient demandé de livrer un discours de motivation pour la relève entrepreneuriale.

« Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Ma soirée semblait terminée après mon discours, mais au final, elle ne faisait que commencer. Ce prix est souvent attribué à des géants de l’industrie. Nous ne sommes pas une grande ferme, nous ne faisons pas d’exportation et on n’est pas les plus gros producteurs. Mais ce qu’on a fait, on l’a fait autrement. On a innové et surtout, on a partagé », raconte-til, encore marqué par cette surprise.

Depuis 43 ans, Paul et sa famille dirigent Céréales Bellevue, une ferme de SaintRobert qui mise sur une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Lorsqu’ils ont commencé, ils avaient tout à bâtir. « On partait avec une vieille grange à défaire et un petit hangar. Le reste, c’était de l’ouvrage de pionnier. On a tout construit à la sueur de notre front et surtout, avec l’envie d’apprendre de nos erreurs », se souvient le Grand Bâtisseur.

Ce qui fait que Paul Caplette est apprécié par ses pairs, c’est sa volonté de partager son expérience. « On n’a pas de recette magique. Mais quand un jeune agriculteur m’appelle, je lui réponds. Je lui dis ce qui a marché chez nous et ce qui a échoué. Si ça peut aider quelqu’un, je ne vois pas pourquoi je garderais tout ça pour moi », explique le mentor, qui croit fermement à la relève dans le domaine agricole.

Le travail de l’agriculteur a toujours été orienté vers l’innovation. « Dans un milieu où les changements se font souvent lentement, j’ai décidé d’innover dès le début. On a décidé de travailler avec des équipements plus petits. On a réduit notre consommation de carburant, de pesticides et on produit avec un impact environnemental moindre. Nous avons réduit de plus de 30 % nos émissions de gaz à effet de serre. Ça n’a pas été facile,

surtout à une époque où ce n’était pas à la mode de penser ainsi, mais aujourd’hui, on voit que c’était la bonne direction. »

C’est en ayant en tête une bonne pensée pour son ami Alain Beaudin, décédé en juillet dernier, que Paul Caplette a reçu le prix Grand Bâtisseur 2025. « C’était un pionnier dans le secteur agricole. Je pense qu’Alain aurait été fier de ce prix. Il m’a aidé à voir plus grand et à penser différemment. On a parfois eu des discussions très franches, mais ça m’a permis de grandir. J’aime tellement ce que je fais que je me réveille chaque matin pour aller travailler, bien avant que le cadran ne sonne », de conclure le passionné.

Stéphane Martin | Les 2 Rives
Toute la famille de Paul Caplette s’est rendue sur scène pour le féliciter… à sa grande surprise!
Photos Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©
Paul Caplette était fort surpris et ému de recevoir le plus gros honneur de la soirée.

Récipiendaire du prix dans la catégorie Coup de cœur du public

« Ici, ton humain est accepté! »

« Ici, ton humain est accepté! » C’est le slogan qu’on retrouve partout Chez Gaïa Espace canin qui a remporté le prix Coup de cœur du public au Gala du mérite économique cette année. Mais c’est quoi au juste, Chez Gaïa Espace xanin?

Fondée par Stéphane Bélanger, Mélanie Tessier, Audrey Patry et Philippe GrenierSauvageau, l’entreprise sort du lot en proposant un espace convivial pour les gens et leurs chiens. Vous pourrez savourer un repas en compagnie de votre chien en choisissant dans le menu s’apparentant à un café. Votre chien pourra même déguster avec vous; il y a un menu dédié aux pitous proposant omelettes, biscuits et autres gâteries. On y trouve aussi une vaste gamme de nourriture, de jouets et de vêtements pour son compagnon, en plus d’une friperie canine. De nombreuses activités sont proposées telles que : les vendredis Karawoufké, les rassemblements (où chaque race est célébrée), le speed dogging (variante du speed dating), etc.

Les propriétaires veulent être rassurants : les curieux, sans chien, sont bien accueillis. Le seul prérequis, c’est d’aimer les chiens.

Puisque c’est le prix en est un de coup de cœur du public, c’est le public qui a mis l’entreprise en candidature. « C’est ma voisine. Elle a voté pour nous », confie Mélanie Tessier, copropriétaire de l’entreprise. On a pris la balle au bond. On a dit : “Let’s go! Votez pour nous.” On a fait une campagne auprès de notre public », continue Stéphane.

nières années à bâtir ce projet en ont valu la peine.

« C’est la fierté d’être reconnus par les gens qui viennent. C’est apprécié pis y a un marché pour ça. On aurait pu lâcher bien des fois, mais on a persévéré. Ça nous dit : “Lâchezpas, on aime ça” », mentionne Mélanie. Rappelons que Chez Gaïa Espace canin devait d’abord ouvrir sur la rue du Prince, mais des embûches sont survenues et l’entreprise a ouvert plus tard sur la rue du Roi.

« Pis la fierté d’avoir amené ce concept-là, aujourd’hui, où on en est. Tsé, y en a qui nous disent : “Merci d’exister” », poursuit Stéphane. Pour les projets à venir, l’équipe voudrait faire aménager la terrasse déjà existante en mini-parc canin, répondant ainsi à la perte du parc Simard, qui deviendra une patinoire réfrigérée Bleu Blanc Bouge sous peu. Une campagne de sociofinancement est actuellement en cours sur La Ruche.

Chez Gaïa Espace canin souhaite éventuellement ouvrir d’autres succursales au Québec.

Pour eux qui sont ouverts depuis quelques mois à peine au 187, rue du Roi, c’est le prix le plus prestigieux puisque les votes et la candidature proviennent du public, donc de leur clientèle. Ça leur démontre que les efforts et sacrifices des cinq der -

L’entreprise remercie la générosité de ses précieux collaborateurs, notamment Atelier Kats-B pour le mobilier animal (divans, lits et coussins pour les compagnons à quatre pattes) et Antoine Mongeau de Son X Plus pour tout l’aspect audiovisuel.

En conclusion, les propriétaires promettent un événement spécial le vendredi 13 juin.

Céryce Coutu | Les 2 Rives
Stéphane Bélanger et Mélanie Tessier ont surmonté plusieurs embûches pour parvenir là où ils en sont aujourd’hui, soit gagnants dans la catégorie Coup de cœur du public.
Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Sorel Geek fait sa place

Un Comic-Con à Sorel-Tracy? Eh oui! L’événement Sorel Geek organisé par Angélica Maltais, en collaboration avec Statera Expérience, provoque un tel engouement qu’il a été récompensé du prix Tourisme et Culture – Événement au Gala du mérite économique.

Alors que Statera Expérience s’était déjà inscrit dans une autre catégorie, c’est l’incontournable Myriam Arpin qui a suggéré, près de la date limite d’inscription, la mise en candidature de Sorel Geek. « Au départ, je ne pensais pas que Sorel Geek avait sa place. Dans le sens que… c’est un nouvel événement, ça part d’un projet scolaire… C’est grâce à Myriam », dit Angélica, reconnaissante.

Surprise de remporter de tels honneurs, la jeune femme cherche ses mots pour exprimer la fierté ressentie. « J’ai terminé l’université l’année passée. De voir qu’à 24 ans, le premier projet que je chapeaute de A à Z gagne un prix, c’est la meilleure tape sur l’épaule », raconte la jeune organisatrice.

Ses efforts ainsi récompensés par un prix « encore plus significatif que son baccalauréat », selon ses dires, la motivation d’aller de l’avant avec les futures éditions est à son comble pour la jeune femme qui organise tout l’événement pratiquement seule.

Du booking aux réseaux sociaux, en passant par les bénévoles, c’est la passion qui porte Angélica Maltais à réaliser un rêve de jeunesse, celui de mettre sur pied un ComicCon dans notre centre-ville.

Épaulée par Thierry Migeon, directeur général de Statera Expérience, pour trouver des commanditaires, la jeune organisatrice souhaite faire progresser l’événement pour le plaisir de tous.

Déjà très populaire depuis le tout début, plusieurs fans et passionnés avaient à l’époque contacté Angélica pour demander à ce que l’événement revienne. « À la première édition, j’avais 20 kiosques, je pensais avoir 200 personnes. 200 personnes, c’est ceux qui attendaient à l’ouverture », raconte l’organisatrice.

« Cette édition-ci est déjà plus grosse que la précédente. Les exposants se bousculent cette année pour participer à l’événement », confie Angélica, qui confirme une cinquantaine de kiosques à explorer.

Angélica Maltais, épaulée par Thierry Migeon (à l’arrière), était fière de recevoir le prix dans la catégorie Tourisme et Culture – Événement pour le Sorel Geek.

Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Les visiteurs de cette troisième édition de Sorel Geek pourront aussi retrouver la populaire voiture Ecto-1 de S.O.S. Fantômes, en plus d’un Jeep de Jurassic Park. Une troisième voiture thématique, provenant d’une série télévisée très populaire, sera aussi présente. À vous de venir la découvrir.

Revenant encore plus nombreux cette année, plusieurs groupes de cosplay seront

présents, dont la Légion 501 de Star Wars, des Ghostbusters, des Tortues Ninjas, sans compter tous les visiteurs qui se costument pour venir assister à la journée.

Dans les éditions futures, la jeune femme voudrait pouvoir offrir une zone spectacle animée toute la journée, avoir des célébrités invitées comme dans les plus

gros Comic-Cons et faire durer l’événement tout le week-end.

Sorel Geek 2025 aura lieu le 28 juin de 10 h à 19 h, sur le quai Catherine-Legardeur à côté de Statera Expérience.

L’entrée est gratuite et promet une expérience inoubliable autant pour les enfants, les adolescents, que les adultes.

Céryce Coutu | Les 2 Rives

Récipiendaire du prix dans la catégorie Jeunes entrepreneurs 18-39 ans

Une leçon de résilience signée Steven Blanchette et La Mutinerie

Steven Blanchette a ouvert une page importante de son journal intime en remportant le prix de la catégorie Jeunes entrepreneurs 18-39 ans du Gala du mérite économique.

Derrière La Mutinerie, son salon de barbier au décor éclaté que l’on retrouve au 51, rue George à Sorel-Tracy, se cache une histoire de combat personnel. « Ce prix-là, ce n’est pas juste pour une business qui marche. C’est pour tout ce qu’il a fallu traverser pour y arriver », confie Steven, encore ému de la reconnaissance.

En 2019, l’entrepreneur en devenir recevait un diagnostic de cancer qui allait tout bouleverser. Isolé à l’hôpital pendant la pandémie, affaibli par la chimiothérapie, Steven a perdu temporairement l’usage de ses jambes. « C’est là que tout s’est clarifié. J’étais couché sur mon lit d’hôpital, j’ai appelé mon ami graphiste et je lui ai dit que j’avais fini de perdre mon temps et qu’en sortant de là, j’allais démarrer ma shop », raconte-t-il stoïquement.

Le nom La Mutinerie n’a rien d’un hasard. Inspiré par le passé naval de SorelTracy, il évoque la rébellion, la volonté de faire les choses autrement, de défier les normes. Sur place, on retrouve des arcades pour

les jeunes, un bar sans alcool, une grande salle d’attente confortable ainsi que des décorations qui nous transportent dans un

univers complètement disjoncté. « Je voulais créer un espace où tu viens pour te faire couper les cheveux, mais tu repars avec plus

que ça. Une discussion, un sourire, un sentiment d’appartenance, etc. »

Le salon de barbier, qui en est à sa troisième année d’opération, est également un exemple de citoyen corporatif impliqué dans la communauté. Chaque année, Steven Blanchette et son acolyte, Stéphanie Lavallée, organisent ou participent à des événements comme Cauchemar sur la rue George où l’Halloween est célébrée à sa juste valeur, la Nuit des sans-abri où des coupes de cheveux sont offertes gratuitement aux gens dans le besoin et l’Arbre de joie où La Mutinerie offre des cadeaux de Noël aux enfants défavorisés. « Quand tu as pignon sur rue, tu as une responsabilité. Tu ne peux pas juste vendre des services. Il faut que tu redonnes, il faut que tu sois là pour ta communauté », insiste-t-il.

Si aujourd’hui Steven a choisi de raconter son histoire avec la maladie, c’est qu’il n’a pas l’intention d’en rester là. Aujourd’hui âgé de 35 ans, il se permet de rêver de créer un événement-bénéfice pour les personnes atteintes du cancer et même de fonder une organisation pour soutenir ceux qui, comme lui, ont eu à se relever.

« Le salon, c’est la base. Mais ce que je veux vraiment, c’est bâtir quelque chose qui va durer. Qui va aider, inspirer. Je veux que La Mutinerie devienne un point d’ancrage pour Sorel-Tracy », de conclure Steven Blanchette.

Stéphane Martin | Les 2 Rives
En recevant le prix, Steven Blanchette a livré un court, mais inspirant discours, quelques heures avant de fêter son 35e anniversaire. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Le savoir-faire de huit générations pèse lourd dans la balance à la Ferme de Ste-Victoire

La Ferme de Ste-Victoire s’est illustrée lors de la 37e édition du Gala du mérite économique en remportant le prix Entreprise agricole de l’année. Pour Maude Péloquin qui exploite l’entreprise avec son frère Renaud et son mari Michaël Lecours, cette reconnaissance représente bien plus qu’un honneur personnel.

Elle est le fruit d’un travail intergénérationnel, enraciné dans une volonté profonde de bâtir une agriculture durable et résiliente. « On est la huitième génération à opérer la ferme. Mon grand-père avait gagné le Grand Bâtisseur en 2006. Pour nous, ce prix, c’est une belle continuité. C’est une fierté familiale et ça nous encourage dans notre mission environnementale », confie Mme Péloquin.

Depuis 2018, la Ferme de Ste-Victoire a mis en place un ambitieux projet de bandes riveraines élargies, totalisant près de 10 kilomètres, le long de ses cours d’eau. « En gros, c’est presque l’entièreté de nos cours d’eau qu’on a dédiés à la biodiversité. Les bandes riveraines élargies de 5 à 10 mètres permettent d’améliorer la qualité de l’air et de l’eau.

peut-être grâce à ça que nos rendements s’améliorent. C’est un processus à long terme », explique l’agricultrice.

Cette vision dépasse la simple rentabilité agricole et s’inscrit dans une volonté profonde de redorer l’image de la profession tout en préparant l’avenir. « Les agriculteurs ont souvent été pointés du doigt par le passé. À la Ferme de Ste-Victoire, on veut être perçu positivement par la population. Mais surtout, on le fait pour notre neuvième génération. Pour que nos enfants aient une ferme résiliente face aux changements climatiques. Si on veut que ce soit possible dans 15 ans, il faut poser les bons gestes maintenant. »

C’est un bénéfice pour toute la collectivité. » Précurseure dans la région, la famille Péloquin a parfois dû faire face au scepticisme de certains collègues. « C’est plus

mon frère qui se fait challenger là-dessus, surtout quand il donne des conférences. Ce que les gens questionnent, c’est la rentabilité. Effectivement, consacrer des portions de terre cultivable à la biodiversité peut sembler risqué. Mais on l’a fait petit à petit. Aujourd’hui, on commence à dire que c’est

Au-delà de l’honneur, le prix remporté envoie un message clair sur la valeur et l’impact des actions menées sur le terrain. « Ça confirme qu’on fait les bonnes choses. Je voulais surtout que les gens sachent que dans la MRC, plusieurs agriculteurs font des efforts. Nous avons de beaux projets, nous obtenons des résultats concrets et c’est important que la région le sache. C’est la preuve que l’agriculture et l’environnement peuvent grandir main dans la main », de conclure Maude Péloquin.

Stéphane Martin | Les 2 Rives
Maude Péloquin a livré un discours inspirant porté sur l’agriculture verte en recevant son prix. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©
Michaël Lecours et Renaud Péloquin sont responsables d’un grand virage vert à la Ferme de Ste-Victoire.
Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Le Phare Santé brille dans la région

Clinique multidisciplinaire privée déjà bien implantée à Sorel-Tracy et Varennes, le Phare Santé vient tout juste de remporter le prix Entreprises de service –Indi vidus, lors du Gala du mérite économique, à la grande fierté des copropriétaires Jessica Massicotte, technologue en physiothérapie et Cloé Venancio, physiothérapeute.

Installée dans la région depuis 2021, la clinique a eu quelques défis à relever en 2023-2024 lorsqu’un des actionnaires a quitté, occasionnant une dissociation au sein de l’entreprise.

« On a vraiment travaillé fort. Il y a des moments, dans la dernière année, qu’on s’est demandé si on allait y arriver. Finalement, on y est arrivé beaucoup mieux qu’on le pensait. Et, en plus, on a eu la reconnaissance de nos pairs entrepreneurs de la région. C’est comme une double ou triple fierté », explique Jessica.

Au cours des trois derniers mois, la clinique a connu un bel essor. « Pour nous, c’est un bon moment pour présenter et faire briller la clinique. Faire briller tous les employés qui travaillent fort avec nous », mentionne Jessica.

Misant sur une culture d’entreprise où les bons coups sont soulignés et qui met l’accent sur le bien-être des employés et des clients, ce prix est une belle reconnaissance pour les deux jeunes femmes, ainsi que pour toute l’équipe.

Au cours des prochains mois et des prochaines années, la clinique prévoit ajouter de nouveaux professionnels de la santé qui ne sont pas encore disponibles dans la région pour le moment, dont une neuropsychologue et une orthophoniste, entre autres. « Ce serait nos deux professions coup de cœur qu’on aimerait ajouter », confie Jessica. Une psychoéducatrice fait aussi partie des plans pour faire grandir l’offre de services en place.

Les deux entrepreneures veulent aussi augmenter le nombre de professionnels dans certains domaines comme la physiothérapie qui est en grande demande, et ajouter plus de cours de motricité parent-bébé.

Les deux jeunes femmes et leur équipe tiennent à remercier le comité d’organisation du gala d’offrir une aussi belle opportunité aux entrepreneurs d’être récompensés et de mettre en lumière leurs entreprises. « Ce concours-là, à Sorel, est super gratifiant pour les entrepreneurs de la région et on est fier d’avoir participé, d’avoir remporté ce prix-là », conclut Jessica.

Céryce Coutu | Les 2 Rives
Cloé Venancio (au micro) et Jessica Massicotte ont vécu de l’adversité dans les dernières années et ce prix dans la catégorie Entreprises de service – Individus arrive à point.
Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Récipiendaire du prix dans la catégorie Entreprise manufacturière

AM Installations est là pour rester

Nouveau propriétaire de l’entreprise depuis décembre 2024, Pierre-Luc Morin a su, en un temps record, changer la vision, la culture et la vocation d’une entreprise créée il y a plus de 20 ans déjà. Ce prix d’Entreprise manufacturière reçu lors du Gala du mérite économique lui confirme que AM Installations s’est taillé une place de choix dans le paysage manufacturier de la région.

Comme plusieurs autres, l’équipe d’AM Installations a déposé sa candidature pour profiter de la visibilité offerte par le gala et ainsi faire connaître son entreprise, ce qui permet de promouvoir le travail et les réalisations accomplies par son équipe.

« On est toujours dans l’ombre. On sort jamais de notre cocon. On veut se faire connaître. L’objectif premier dans tout ça, c’est : “On ne vit plus dans l’ombre” », confie Pierre-Luc, président et nouveau propriétaire de l’entreprise.

Pierre-Luc et Isabelle Rochefort, directrice des ressources humaines, ont dit être agréablement surpris par cette victoire témoignant de la reconnaissance professionnelle du milieu des affaires et du public, à la suite du travail accompli et des efforts mis pour bâtir cette nouvelle version de l’entreprise. « Quand t’es nommé entreprise manufacturière… T’as gagné le gala… Là, le monde dit : ”Tabarouette! Ok! Ça, c’est plus que (juste) l’entreprise en arrière du dépanneur de Yamaska” », raconte Pierre-Luc avec fierté.

Isabelle continue : « Ça te donne des ailes! Ça donne le goût de continuer encore, de donner plus, d’aller plus loin… Ça te met en ébullition. »

En plus de la fierté que ce prix procure à toute l’équipe, ça leur confirme aussi qu’ils

sont sur la bonne voie. « On sait où on s’en va, la vision qu’on a est bonne pis elle est approuvée par nos employés, le public et notre milieu d’affaires », dit Isabelle avec émotion. AM Installations continuera donc le perfectionnement de son expertise avec les dômes « parce que la demande est énorme », confient Pierre-Luc et Isabelle. « Là, on est en train de construire la première ferme laitière dans un mégadôme avec des robots de traite. C’est nous les premiers qui vont construire ce genre de bâtiments-là », souligne Pierre-Luc. Mais ça ne s’arrêtera pas là. L’entreprise ne veut pas se restreindre à la construction de silos, élévateurs à grains et convoyeurs, même si c’est sa spécialité. AM Installations développe actuellement de nouvelles expertises pour percer de nouveaux marchés dans les secteurs agricole, industriel et commercial.

L’entreprise s’intéresse aussi grandement aux nouvelles annonces du maire de SorelTracy, Patrick Péloquin, concernant la construction navale et souhaite participer à l’aventure. « Je ne veux pas manquer le bateau! » lance Pierre-Luc avec humour.

En pleine expansion, AM Installations a toujours besoin de main-d’œuvre pour agrandir son équipe ainsi que des partenaires d’affaires dans la région pour satisfaire les demandes de ses nombreux clients.

Céryce Coutu | Les 2 Rives
Pierre-Luc Morin et Isabelle Rochefort étaient fiers de récolter leur prix dans la catégorie Entreprise manufacturière. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Récipiendaire du prix dans la catégorie Entreprise de services – Organisme

L’esprit d’équipe de la Fondation football Sorel-Tracy au service des jeunes

La Fondation football de Sorel-Tracy a été honorée au dernier Gala du mérite économique en repartant avec le trophée dans la catégorie Entreprise de services –Organisme.

Fondée il y a environ 25 ans par un regroupement de parents, la Fondation s’est donné pour mission de soutenir financièrement le programme de football scolaire dans la région. « À la base, c’était pour aider l’équipe, assurer le financement et offrir des conditions pour que le football reste accessible à nos jeunes. Cette reconnaissance est une belle tape dans le dos. On ne court pas après les prix, mais ça fait du bien de voir que notre travail est reconnu », confie Harold Turbide, figure bien connue du milieu scolaire et sportif régional.

Plutôt que de solliciter constamment les entreprises de la région afin d’obtenir du financement, l’organisme mise sur la mobilisation des familles et la communauté immédiate. « Notre force, c’est vraiment les parents de joueurs. On ne veut pas être toujours en train de cogner aux portes. Mais parfois, on a besoin de coups de pouce particuliers. Là, cette reconnaissance peut justement nous aider à mieux nous faire connaître. Ce qui a probablement séduit le jury, c’est notre transparence et la finalité

de notre mission. Chaque dollar que l’on ramasse est retourné à 100 % aux jeunes. Il n’y a pas de détour, pas de frais cachés. C’est ça, je pense, notre plus-value. »

Pour Harold Turbide, l’essence de la Fondation football dépasse le sport. « Le football, c’est un outil pour garder les gars à l’école et faire en sorte qu’ils obtiennent un diplôme. C’est simple, s’ils ne vont pas à l’école, il n’y a pas de football. Je sais que ça fonctionne, car je connais plusieurs jeunes de la région qui ont poursuivi leur par-

cours au niveau collégial et universitaire. Mais avant tout, ils ont obtenu leur diplôme d’études secondaires et c’est ce qui est important. Ça peut paraître anodin pour certains, mais dans notre milieu, chaque élève diplômé, c’est une victoire. Le football donne un cadre, une discipline et prépare les jeunes à vivre en communauté », ajoute M. Turbide. Ce dernier reconnaît que les défis évoluent au fil des ans alors que le sport d’équipe est parfois perçu comme démodé

dans une époque marquée par l’individualisme. « Le football, c’est des valeurs de rigueur, de solidarité, d’effort collectif. Ce ne sont pas des valeurs très tendance en 2025. Alors notre premier défi, c’est de continuer à transmettre ça aux jeunes. Et le deuxième, c’est d’impliquer les parents, leur donner envie de s’engager autant que leurs enfants », de conclure le passionné, qui entend continuer de coacher les jeunes, malgré sa retraite de l’enseignement en juin prochain.

Stéphane Martin | Les 2 Rives
L’équipe de la Fondation football Sorel-Tracy, la présidente Stéphanie Trottier en tête, a accueilli avec fierté le prix. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Récipiendaire du prix dans la catégorie Entreprise de services – Entreprises

La force d’un noyau colossal

mentiel], on ne s’attendait pas forcément à l’emporter », mentionne Marc-André.

La réputation de Colosse n’est plus à faire. La jeune entreprise s’est rapidement hissée au sommet de son art. Ce prix remporté au Gala du mérite économique dans la catégorie Entreprise de services – Entreprises, le confirme.

Fondée en 2020, l’agence qui fêtera son cinquième anniversaire cet été avait aussi été récipiendaire du prix Entreprise de service – 5 employés et plus en 2023 au même gala. L’entreprise a beaucoup cheminé depuis. C’est ce qui les a motivés à poser de nouveau leur candidature.

« C’est le fait que ça a évolué, quand même, depuis les deux dernières années. Ça nous a donné envie de déposer à ce moment-là parce qu’on considérait qu’on était rendu plus mature », raconte MarcAndré Jean-Montenegro, stratège numérique et cofondateur de Colosse.

Plusieurs de leurs clients et collaborateurs étaient présents au gala, autant comme finalistes que spectateurs. Ce nouveau prix remplit donc l’équipe de fierté et de reconnaissance envers les différents acteurs du milieu et la communauté locale. « Quand on a vu les entreprises qui étaient dans notre catégorie [Biotonix et ASD Groupe Événe-

Stable et solide depuis 2022, le noyau de l’entreprise constitué des huit membres de l’équipe est une gage de leur succès et souligne l’importance d’impliquer tout le monde, une valeur au cœur de l’entreprise. « C’est l’équipe qui était là et qui l’a reçu. C’est quelque chose qu’on trouvait vraiment le fun à partager avec eux », dit Marc-André.

Questionné sur la suite des choses, le cofondateur nous parle de croissance prudente. Alors qu’il serait facile de doubler ou tripler la grosseur de l’entreprise, Colosse préfère miser sur son équipe actuelle et ses valeurs pour ne pas altérer la profondeur des relations avec ses clients et la qualité de ses services. « Notre noyau est assez solide, donc on va continuer à miser dessus pour se développer », explique le cofondateur.

Pour passer au niveau supérieur, l’entreprise continuera donc de se moderniser pour rester à la fine pointe afin d’accompagner, de façon optimale, les clients dans chacun de leurs projets.

Déjà bien établie dans la région, l’entreprise ressent une appartenance bien ancrée pour son coin de pays. « C’est tout le temps un plus quand ce sont des clients et des projets du territoire parce qu’on le connaît bien et on est attaché à notre région », conclut Marc-André.

Céryce Coutu | Les 2 Rives
Marc-André Jean-Montenegro (au micro) a tenu à monter sur scène avec son équipe pour cueillir le prix Entreprise de services – Entreprises au Gala du mérite économique.
Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

TAPIS ROUGE

Nos gens d’affaires sur leur 36

Le journal a sélectionné sur le vif quelques photos de nos fiers gens d'affaires lors du Gala du mérite économique.

© Philippe Manning

Récipiendaire du prix dans la catégorie Entreprise de services – Industriel

L’Équipe C maintient le cap

En affaires depuis cinq ans, L’Équipe C, une entreprise spécialisée en revêtements extérieurs créée par Hugo Beauchemin et Marco Langlois, a su faire sa marque dans le paysage régional. Ce prix d’Entreprise de services – Industriel remporté au Gala du mérite économique vient assurément garantir que leurs efforts et sacrifices des dernières années sont reconnus et récompensés.

L’aventure entrepreneuriale n’est pas un long fleuve tranquille. Celle de L’Équipe C aussi n’a pas toujours été de tout repos. Mais en fournissant de grands efforts pour apprendre et s’adapter, Hugo et Marco ont fait preuve d’une grande résilience et s’en sortent la tête haute.

« On s’est lancé dans un monde qu’on connaissait pas. On a travaillé très fort », confie Hugo, menuisier-charpentier et copropriétaire de l’entreprise.

Ce dernier raconte que c’est surtout pour avoir de la visibilité qu’ils ont posé leur candidature au gala, mais c’est également pour encourager le développement économique local et y prendre part. L’Équipe C souhaite que la communauté soit fière de ses entreprises locales, alors ils triment dur pour se démarquer dans notre belle région qui leur tient à cœur. Et ils se font un devoir de bien la représenter, partout où ils vont.

Toute l’équipe est évidemment très fière de cette victoire, raconte Hugo Beauchemin. « C’est sûr que ça nous donne une tape dans le dos. »

Selon lui, la formule du gala est très inspirante pour mettre en valeur les entreprises de la région et leurs accomplissements. Maintenant, après avoir optimisé la structure de leur entreprise pour avoir les bonnes personnes aux bonnes places, autant dans les bureaux que sur les chantiers, Hugo et Marco mettent tout en place pour être le

plus compétitif possible et répondre aux exigences de leurs clients.

De gros projets s’en viennent ensuite pour eux. Après avoir investi dernièrement pour de la machinerie et de nouveaux locaux d’entreposage, l’entreprise répondra prochainement aux appels d’offres des différentes municipalités environnantes. « On

veut pousser beaucoup dans le domaine public », mentionne Hugo.

D’ici là, L’Équipe C, qui dessert une clientèle composée autant d’entrepreneurs généraux que de particuliers, participera au projet domiciliaire William-Henry dans les semaines à venir et travaillera sur différents contrats entre Contrecœur et Saint-Hyacinthe.

Céryce Coutu | Les 2 Rives
Marco Langlois et Hugo Beauchemin ont cueilli avec fierté le prix dans la catégorie Entreprise de services – Industriel. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Développement économique Pierre-De Saurel sur toutes les lèvres

Que ce soit au Gala du mérite économique, en entrevue ou lors d’une rencontre avec un élu, le travail de Développement économique Pierre-De Saurel est sur toutes les lèvres. Son dynamisme excède les limites du Québec.

Il faut dire que son directeur général, David Plasse, ne demeure pas enfermé dans sa tour d’ivoire. Depuis son arrivée en poste, en avril 2022, il cumule les représentations, que ce soit aux conférences annuelles de Naval Québec, lors de missions économiques ou comme panéliste lors de différentes conférences.

À peine revenu d’une visite commerciale aux États-Unis (28 avril au 2 mai), il s’envolera pour la France, plus précisément à Roussillon, afin de participer à une nouvelle mission économique du 15 au 25 juin en compagnie d’Investissement Québec. Làbas, M. Plasse agira en tant que conférencier invité aux premières Assises internationales des territoires d’activités durables.

« On va rencontrer un client que nous a présenté Investissement Québec. On va présenter la Ville de Sorel-Tracy, la MRC de Pierre-De Saurel, tous les services offerts par la région et les raisons pour lesquelles y implanter un nouveau projet », explique David Plasse en entrevue.

Toutes ces occasions d’échanges et de prospections économiques sont possibles

grâce à la réputation que s’est construite DEPS dans les dernières années. « Ce sont nos missions internationales qui nous ont permis d’atteindre ce niveau et de gagner la confiance d’Investissement Québec qui nous envoie directement chez le client en Europe », soutient le directeur.

Aussi, le 6 mai, David Plasse représentait la région de Sorel-Tracy au colloque de PALME Québec sur les parcs industriels et les écoparcs. Comme panéliste invité, lors de la conférence Comprendre son territoire pour établir la personnalité de son parc, M. Plasse a partagé la vision de la région, soit une synergie forte entre territoires, communautés et ambition économique.

Évolution

Questionné concernant l’appui de la communauté, David Plasse s’est dit fier de l’apercevoir de plus en plus. D’ailleurs, lors de la 37e édition du Gala du mérite économique présentée le 3 mai, plusieurs lauréats ont remercié DEPS lors de leur discours. « C’est toujours très flatteur, admet le directeur. J’ai la chance de compter sur une équipe hors pair. Je peux dire que lundi matin [5 mai], l’équipe était motivée au maximum d’avoir reçu ces remerciements. »

Le directeur est d’ailleurs heureux de voir que les récents efforts apportent des dividendes. « On commence à avoir de la reconnaissance à l’international. Il y a trois ans, on n’en avait aucune et on devait partir de zéro.

Maintenant, on est invité sur la scène mondiale pour parler de notre plan de match en développement économique », explique-t-il. Finalement, David Plasse s’est dit satisfait de l’essor de DEPS au cours des trois dernières années. « Il y a trois ans, DEPS avait commandé un rapport d’experts sur sa stratégie de déploiement industriel et on nous parlait d’un échéancier de 36 à 60 mois. On savait donc que ce serait long, mais on a recroisé ces experts, et on a appris qu’on devance notre échéancier. C’est extrêmement positif », détaille-t-il.

Arrivée d’une consultante de calibre national chez DEPS

Développement économique Pierre-De Saurel (DEPS) annonce l’arrivée de Sylvie Laporte à titre de consultante pour propulser les entreprises de la région dans l’industrie navale.

Depuis deux ans, la région de Sorel-Tracy affirme son rôle dans la Stratégie nationale de construction navale. Grâce à la concertation de plusieurs acteurs du milieu, des occasions concrètes s’ouvrent aux entreprises du territoire.

Ainsi, DEPS a décidé de faire équipe avec Sylvie Laporte, une experte de calibre national en approvisionnement stratégique et en développement organisationnel. « Forte de plus de 25 ans d’expérience, Mme Laporte a œuvré au sein de chaînes d’approvisionnement complexes, notamment au Chantier Davie Canada, et dans des secteurs tels que l’ingénierie, la fabrication spécialisée et les grands projets industriels. Elle est reconnue pour sa capacité à connecter les entreprises aux bons réseaux, à structurer leur approche d’affaires et à renforcer leur positionnement stratégique », souligne DEPS via communiqué.

Par l’entremise de Mme Laporte, DEPS veut permettre aux entreprises de prendre leur

place dans un secteur structurant, avec un accompagnement stratégique, personnalisé et directement lié aux exigences du marché. Ainsi, DEPS lui a confié plusieurs mandats, soit identifier les opportunités réelles dans la chaîne d’approvisionnement navale, évaluer leur capacité à y répondre, optimiser leurs processus internes et leurs pratiques d’approvisionnement, soutenir les dirigeants et leurs équipes et préparer les entreprises à répondre efficacement aux appels d’offres.

« Son rôle en priorité sera de rencontrer toutes les entreprises du domaine métallurgique et leur expliquer les retombés possibles pour eux et comment devenir un fournisseur de la stratégie nationale de la construction navale », précise en entrevue David Plasse, directeur de DEPS.

David Plasse, directeur général DEPS, et Sylvie Laporte, nouvelle consultante chez DEPS.
Photo gracieuseté
Alexandre Brouillard | Les 2 Rives
Alexandre Brouillard | Les 2 Rives
L’équipe de Développement économique Pierre-De Saurel au Gala du mérite économique, le 3 mai dernier. David Plasse est complètement à gauche sur la photo. Photo Philippe Manning
David Plasse agit souvent à titre de panéliste lors de conférences économiques.
Photo Alexandre Brouillard | Les 2 Rives ©

L’économie se porte bien dans la région, selon le député Émond

STÉPHANE FORTIER

sfortier@les2rives.com

Le député de Richelieu siégeant à l’Assemblée nationale du Québec, Jean-Bernard Émond, croit que la région de Sorel-Tracy est tout feu tout flamme en matière de développement économique et l’avenir est des plus radieux.

Les différentes annonces qui ont fait les manchettes depuis quelques mois viennent, selon lui, confirmer ce vent d’optimisme. « On n’a qu’à penser aux récentes nouvelles concernent l’automatisation chez Portes et fenêtres Boulet, le remplacement d’un équipement majeur, une pièce immense, chez les Forges de Sorel dont le rodage, d’ailleurs, est terminé, l’ouverture de Machinex et le secteur maritime comme QSL et son quai flottant évalué à 35 M$, dont 7,6 M$ provient du gouvernement provincial », énumère M. Émond.

Ce dernier loue le travail de partenaires économique tels Développement économique Pierre-De Saurel (DEPS), la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy (CCIST), la Ville de SorelTracy, pour ne nommer que ces quelques

exemples, pour leur travail en matière de développement économique. « Malgré les inquiétudes qui nous viennent de nos voisins du sud, il y a un dynamisme dans la région, une effervescence, une volonté pour le développement entrepreneurial. La région sait tirer son épingle du jeu », croit Jean-Bernard Émond.

Des défis

Pour le député de Richelieu, les défis à relever sont fort importants au cours des prochaines années et il compte y contribuer. « Il faut relancer l’industrie maritime d’ici. Déjà, des entreprises comme le Groupe Océan et QSL sont prêtes à y prendre une bonne part. Il faut aussi revaloriser l’ancien site de Marine Industries et y attirer des projets d’envergure. On regarde toutes les avenues, que ce soit la fabrication de navires ou leur démantèlement. Nous disposons de l’équipement et de la compétence ici », fait-il remarquer.

Selon lui, si nous avons été, un temps, dans une ère de création d’emplois, il convient maintenant de s’assurer des compétences pour occuper les emplois qui seront créés. « C’est la raison pour laquelle il faut travailler à ce que la nouvelle maind’œuvre puisse trouver des logements et des places en garderie, par exemple », ajoute Jean-Bernard Émond. Il est certain que pour le député provincial, il faut travailler à attirer de nouveaux

investissements. « Mon rôle est d’agir comme une courroie de transmission entre les besoins économiques et sociaux et les différents programmes proposés par le gouvernement », précise le député.

Un gala révélateur

Le député de Richelieu était présent, le 3 mai dernier, au Gala du mérite économique de Sorel-Tracy, lequel s’avère, pour lui, une belle reconnaissance des entrepreneurs d’ici.

« On constate une belle relève chez les entrepreneurs et aussi des nouveaux, des jeunes qui ont un beau profil entrepreneurial. Je lève mon chapeau aussi à Paul Caplette, récipiendaire du prestigieux prix Grand Bâtisseur, soulignant ses accomplissements. La région, tout comme lui, sème des graines et procède à la récolte », s’empresse d’ajouter le député.

Le pont Turcotte

Le député de Richelieu confirme qu’un montant de 25,5 M$ sera consacré à la réfection du pont Turcotte.

« Nous dévoilerons sous peu tous les détails relatifs à ce dossier comme les échéanciers, par exemple, mais il est clair que l’on parle d’une durée de deux ans et qu’il y aura toujours une voie ouverte pour permettre la circulation. Le pont conservera un dispositif de levage », prometil en conclusion.

Le député de Richelieu à l’Assemblée nationale, Jean-Bernard Émond, constate que la santé économique de Sorel-Tracy et des environs se porte fort bien. Photo Antony Deguise

Discussion avec le maire Patrick Péloquin

Habitations, entreprise, infrastructures : de nombreuses nouveautés à Sorel-Tracy

Il y a quelques jours, à la 37e édition du Gala du mérite économique, le dynamisme dans lequel est plongée la région de Sorel-Tracy était au cœur des conversations. La construction de nouvelles portes, l’arrivée de nouvelles entreprises et le développement de nouvelles infrastructures sont les pierres d’assises de ce vent de fraicheur… au grand bonheur du maire Patrick Péloquin.

Dans son bureau de l’hôtel de ville, le maire a commenté cet élan de dynamisme palpable dans la région. « L’économie, c’est comme une belle grosse recette et on doit avoir tous les ingrédients pour qu’elle fonctionne », image Patrick Péloquin. Ce dernier est heureux de l’effervescence soreloise, qui est entre autres caractérisée par l’autorisation d’environ 2700 nouvelles portes sur le territoire et par l’arrivée d’entreprises comme Machinex et TDF Canada.

« La Ville fait beaucoup de démarchage, notamment avec Développement économique Pierre-De Saurel. On représente la région et les entrepreneurs lorsqu’on va dans des salons. Pour la Ville, faire du développement résidentiel c’est bien, mais on doit tirer profiter de ça et s’assurer que les nouveaux résidents travaillent à Sorel-Tracy. La Ville doit aussi diversifier ses revenus pour ne pas qu’ils reposent essentiellement sur les taxes résidentielles. On doit donc attirer des entre-

prises chez nous. Pour que ça fonctionne, l’entreprise qu’on amène doit s’intégrer dans l’écosystème. Pour ce faire, on doit connaître nos forces, qui sont l’agroalimentaire, la métallurgie, l’hydroélectricité et on veut ajouter le naval là-dedans », explique le maire.

Concernant les entreprises, le maire promet encore des nouveautés. « Quand on dit que Machinex amène TDF… TDF va ame-

ner quelqu’un. TDF produit énormément de chaleur dans son usine. Cette chaleur peut être captée par plein de types d’entreprises. Il y a quelque chose qui va sortir de ça », promet-il.

Par ailleurs, alors que la Ville a les deux mains dans la pâte – pour demeurer dans l’analogie de la recette – Patrick Péloquin rappelle l’importance de la nouvelle plate-

forme d’attraction de main-d’œuvre Talents Région Sorel-Tracy pour attirer des gens dans la région avec une solution clé en main. « On veut que les nouveaux résidents se trouvent un emploi dans un milieu dynamique. On soutient les nouvelles entreprises, mais aussi nos entreprises existantes dans l’innovation », détaille-t-il.

Offrir des services à la population

La Ville doit aussi assurer la maintenance des infrastructures comme les routes, les égouts et l’aqueduc. En plus, elle doit mettre à disposition un milieu de vie stimulant. C’est pourquoi Sorel-Tracy investit massivement dans plusieurs projets d’infrastructures et de services, comme le nouveau complexe aquatique, le terrain synthétique, l’aménagement du quai Richelieu, la rénovation du Colisée Cardin, etc.

« Pendant 40 ans, on a investi au minimum dans nos infrastructures, se désole le maire. C’était comme ça partout au Québec et au Canada. On doit réinvestir dans nos infrastructures et investir dans les services à la population pour que les gens puissent s’amuser. Une ville, ce n’est pas seulement une place où dormir et travailler. Elle doit être vivante! C’est pour ces raisons qu’on investissait, notamment dans le centre-ville, pour que ce soit un milieu de vie dynamique », détaille M. Péloquin.

« Le dynamisme est de pair avec ce que la Ville propose », a conclu Patrick Péloquin.

Construction d’un nouvel hôtel et centre de congrès à Sorel-Tracy dès 2025?

Lors de son traditionnel diner du maire, le 10 avril, Patrick Péloquin avait abordé pour la première fois l’implantation possible d’un nouvel hôtel et centre de congrès à Sorel-Tracy, près du quai Catherine-Legardeur.

Mais à ce moment, aucun détail supplémentaire n’avait été révélé, mis à part que des investisseurs privés étaient la clé de l’aventure. Un mois plus tard, de nouveaux éléments font surface, gracieuseté du directeur général de Développement économique PierreDe Saurel (DEPS), David Plasse.

Selon ce dernier, la première pelletée de terre pourrait avoir lieu l’automne prochain. L’hôtel sera situé sur le terrain vacant et gazonné de la rue Augusta, tout près du cabaret Les Années folles et de l’entrée du traversier. Il serait composé de 90 chambres et d’un stationnement sous terrain. Une conférence de presse pourrait avoir lieu à l’automne.

Questionné à ce sujet, le maire Patrick Péloquin affirme que ce dossier avance rapidement. « On ne parle pas d’un bâtiment municipal. La Ville fait le démarchage et agit en tant que facilitateur », commente-t-il.

mentaire, un changement de zonage ou
Alexandre Brouillard | Les 2 Rives
Encadré en rouge, le terrain projeté pour accueillir un hôtel ainsi
Alexandre Brouillard | Les 2 Rives
Le maire de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin, avait parlé pour la première fois de l’arrivée d’un hôtel et d’un centre de congrès lors de son diner du maire, le 10 avril dernier. Photo Philippe Manning

La SADC Pierre-De Saurel sent aussi une belle effervescence économique

capacités pour passer au travers », croit Sylvie Pouliot.

La Société d’aide et de développement de la collectivité (SADC) Pierre-De Saurel joue un rôle fort important dans le développement économique de la MRC, notamment par l’aide au développement des entreprises et le coup de pouce qu’elle leur apporte en matière de financement et de services-conseils afin qu’elles deviennent encore plus solides.

La directrice générale de la SADC PierreDe Saurel, Sylvie Pouliot constate une effervescence économique certaine depuis quelques années. « L’avenir est totalement positif ici. Nous avons les capacités et dans une perspective mondiale, nous sommes très bien positionnés », mentionne d’entrée de jeu Sylvie Pouliot qui fait notamment référence à l’électricité, à la métallurgie et au côté maritime.

« Et nous avons les infrastructures tant portuaires, ferroviaires que routières », rappelle-t-elle.

À cause de ce qui se passe présentement aux États-Unis, la région connaît de haut et des bas. « On vit un chaud et froid constant et il y a un ralentissement. Les tarifs imposés par les Américains nous touchent de plein fouet, mais on a le savoir-faire, les

La directrice de la SADC pense également que le manufacturier est de retour plus que jamais dans l’équation économique.

Elle est aussi très heureuse de constater, de plus en plus, l’arrivée de jeunes entrepreneurs et aussi que nos institutions scolaires sont très au fait des besoins des entreprises d’ici en matière de personnel.

Programmes d’aide

La SADC, qui est à pied d’œuvre ici depuis 35 ans et qui soutient les PME de 0 à 20 employés, offre maintenant, pour les entreprises en démarrage et ceux qui veulent se moderniser, de nouveaux fonds.

« Nous en avons un pour la transformation numérique, pour des entreprises, par exemple, qui veulent passer à une plus grande automatisation ou adopter de nouveaux procédés, et un autre qui touche le transfert d’entreprise. Dans ce dernier, il y a énormément d’étapes à suivre dans un processus de transfert et c’est tout un défi pour un bâtisseur de s’assurer d’une relève. Et puis, il y a le fonds vert afin de permettre aux entreprises de prendre un virage de développement durable », fait remarquer Mme Pouliot. Et la beauté de ces trois fonds, c’est que les entreprises n’ont

pas à payer d’intérêts sur leur prêt pendant deux ans.

Au fil des années, la SADC a soutenu des entreprises en matière d’immobilisations, de fonds de roulement et d’achat d’équipements. « Nous avons de l’impact sur le développement économique par le biais des PME. En matière de développement économique, nous sommes humbles, peutêtre trop, mais nous sommes solides », de conclure Sylvie Pouliot.

Stéphane Fortier | Les 2 Rives
Sylvie Pouliot, directrice générale de la SADC Pierre-De Saurel. Photo gracieuseté

Par la Fédération des chambres de commerce du Québec

La Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy sélectionnée pour un projet pilote

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a choisi la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy (CCIST) dans le cadre d’un projet pilote d’accompagnement qui lui sera bénéfique.

Parmi les 120 chambres de commerce du Québec, six ont été sélectionnées, soit deux par catégorie (petites, petites/moyennes et grandes). Celle de Sorel-Tracy fait partie des petites/moyennes chambres de commerce du Québec. « On n’a pas été sélectionné par hasard, croit le directeur général de la CCIST, Luc Martel. C’est grâce à notre dynamisme et notre progression depuis trois ans, mais aussi avec notre implication auprès de la FCCQ dans les activités. »

En effet, le nombre de membres a progressé au cours des dernières années, dépassant le seuil de 300 l’automne dernier. Il est présentement situé à 310 membres.

Ce projet pilote de la FCCQ viendra donc aider l’organisation soreloise à progresser. « C’est une offre d’accompagnement. C’est un programme qui consiste à diagnostiquer tous les enjeux à l’interne dont on peut améliorer le processus et ainsi gagner en efficacité. Ça va aussi nous accompagner pour aller chercher du financement en déposant des projets. Par exemple, pour une chambre de commerce avec moins de ressources comme la nôtre, ça ne deviendra pas un fardeau au niveau de la reddition de comptes parce qu’on va avoir de l’aide », explique Luc Martel.

Le but est aussi d’augmenter la profitabilité des chambres de commerce et d’augmenter les salaires, puisque selon Luc Martel, le taux de roulement des employés est élevé à travers le Québec. Ce projet pilote débutera au cours des prochaines semaines et s’étalera sur environ un an.

Une année remplie

Si la CCIST a organisé un peu moins de 5 à 7 de réseautage en 2024-2025 (l’année financière se termine le 30 juin), elle s’est concentrée sur ses principaux rendez-vous. « C’est de plus en plus difficile pour nos

membres de se libérer pour les événements, mais rien n’empêche aux propriétaires des entreprises de déléguer des employés. On voit tout de même que dans nos gros événements, il y a de plus en plus de monde. Par exemple, au dîner du maire, il y a eu 163 personnes, un record », explique le directeur général.

M. Martel se réjouit de la relance du tournoi de golf de la CCIST, qui en sera à sa troisième édition le 6 juin prochain. « Sur les 18 trous, on a 16 kiosques d’entreprises. C’est super bon, on grossit toujours chaque année et on sent un engouement. »

« Si les entreprises veulent développer leur réseau, ça passe inévitablement par la Chambre. On n’a pas de financement et on n’aide pas au démarrage d’entreprises [comme Développement économique Pierre-De Saurel], mais on est une pièce du casse-tête importante », renchérit le directeur de la CCIST.

D’autres changements administratifs ont été orchestrés à la CCIST. Le 26 mai, une assemblée générale spéciale aura lieu par visioconférence afin de présenter une nouvelle version de statuts et règlements. « Il y avait certaines anomalies, donc on a embauché une firme externe et on va présenter les

changements à nos membres », explique Luc Martel.

De plus, une modification sur les types d’abonnement sera effective dès le 1er juillet. Dans une notion d’équité et de représentativité, le nombre de votes des membres sera en fonction du nombre d’employés et non du nombre de délégués par entreprise. « C’est plus équitable et démocratique de cette façon. Ce sont des détails administratifs, mais qui sont très importants pour nous », avance-t-il.

D’importants projets à venir Luc Martel promet que plusieurs projets sont sur la table de la CCIST. « On est en contact avec des ministres du gouvernement pour des conférences. On veut amener, à Sorel-Tracy, des gens du milieu politique qui répondront aux questions des entrepreneurs. On veut aussi des gens inspirants, connus du public. »

La CCIST a aussi intégré de nouvelles soirées de réseautage dans une loge du Centre Bell. La première aura lieu le 20 mai prochain, lors du spectacle de Shakira.

« On organise des soirées de réseautage VIP avec des gens de la région. On loue la loge de Luc Poirier. Ça peut être pour des

parties de hockey, des événements sportifs ou des spectacles de musique, par exemple. Il peut nous louer la moitié de sa loge, donc sept personnes de la région qui peuvent réseauter avec sept autres personnes de l’extérieur, ou on loue la loge au complet avec 14 personnes. On sentait l’intérêt de rayonner à l’extérieur de la région. Ça crée des moments intéressants », conclut Luc Martel.

La CCIST compte aussi, dans son équipe permanente, une adjointe administrative, Sandrine Domingo. Il est prévu, au cours de la prochaine année, que la Chambre embauche une troisième personne pour les événements.

Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives
Luc Martel est directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy depuis plus de trois ans. Photo gracieuseté

Long & McQuade inaugure officiellement son magasin à Sorel-Tracy

C’est dans une ambiance festive que Long & McQuade inaugurait, le 3 mai dernier, sa nouvelle succursale de Sorel-Tracy située au 125A, rue Guévremont, dans les anciens locaux du Métro.

Ouvert depuis novembre, le commerce a pris quelques mois pour s’installer avant

de célébrer officiellement. « On voulait être prêts avec tout notre inventaire en place pour offrir le meilleur service possible », souligne Patrice Courchesne, gérant de la succursale.

Rappelons que Long & McQuade a fait l’acquisition de Boulevard Musique en 2021. La plus grande chaîne d’instruments de musique au Canada, qui mise sur plus de 80 succursales au pays, avait besoin d’un

plus grand local pour être uniforme aux standards établis.

Sans vouloir chiffrer exactement l’investissement, les dirigeants confient que des millions de dollars ont été injectés afin de transformer l’ancienne épicerie Métro de la rue Guévremont pour offrir un magasin de musique digne de ce nom à la population.

La succursale emploie quatre personnes en plus de collaborer avec cinq profes-

seurs de musique qui offrent des cours de tous genres.

Long & McQuade s’investit également dans sa communauté, entre autres, en amassant chaque année des fonds pour la musicothérapie à l’hôpital Sainte-Justine et soutenant les écoles avec des rabais éducatifs. « On veut que les jeunes aient accès à la musique, car ça peut changer une vie », conclut M. Courchesne.

Stéphane Martin | Les 2 Rives
La traditionnelle coupure de ruban a été effectuée le conseiller municipal du secteur, Stéphane Béland, en présence de plusieurs représentants de Long & McQuade.
Photo Stéphane Martin | Les 2 Rives ©
Le magasin est déjà fréquenté par plusieurs amateurs de musique.
Photo Stéphane Martin | Les 2 Rives ©

Sorel-Tracy a toujours eu une économie dynamique

Lorsqu’on parle de l’histoire économique de Sorel-Tracy, la première chose qui nous vient en tête, c’est la construction navale et l’industrie maritime, qui ont été sans doute les plus gros employeurs de la région à partir du 18e siècle, voire même du 17 e siècle. Mais plusieurs personnalités, douées pour les affaires, ont contribué à l’essor économique à une certaine époque.

Évidemment, on ne peut éviter de parler de l’importance qu’auront eu les frères Ludger, Édouard et Joseph Simard, lesquels, dès le début du siècle, ont pris en charge les principaux leviers économiques de Sorel dans de multiples secteurs, dont celui de l’industrie maritime.

Attardons-nous surtout aux 19e et 20e siècles où plusieurs autres joueurs, de plus petite envergure peut-être, ont eu leur importance dans la communauté, notamment au niveau commercial. « À la fin du 19 e siècle, il y a eu la boulangerieconfiserie de William Lunan sur la rue du Roi, lequel possédait également des terres à Saint-Joseph-de-Sorel. Il travaillait avec son fils qui est décédé très tôt dans un accident aux États-Unis alors qu’il allait suivre une formation. Il devait prendre la relève de son père », raconte Amy Cournoyer, historienne pour la Société historique Pierre-De Saurel.

Fondée en 1836, la briquerie Sheppard, transformée en scierie par la suite, a contribué, comme bien d’autres entreprises d’ailleurs, à alimenter l’industrie navale locale, en matériaux. La fonderie Beauchemin et Fils, acquise plus tard par les frères Simard, a également contribué à fournir de l’acier à l’industrie de la navigation soreloise. Toujours à la fin du 19e siècle, David Finley et son fils William ont été de prospères marchands et tailleurs dans le domaine du textile. Ils étaient notamment reconnus pour leur grande générosité envers leur communauté. Charles-Omer (C.O.) Paradis possédait, lui, un magasin à rayons. « En fait, c’était l’un des plus gros magasins à rayons au Québec, voire le plus gros de cette fin de siècle, ce dernier disposant de 40 000 pieds carrés. Il était situé près d’où se trouve le restaurant Le Cactus aujourd’hui (du Roi et Augusta). C.O.

Paradis était un homme d’affaires très entreprenant », nous apprend Amy Cournoyer. C.O. Paradis en imposait. Il a même été maire de Sorel. « Il a été membre fondateur de la Corporation de la compagnie électrique de Sorel. Il faisait partie de ces hommes d’affaires qui touchaient à tout », raconte Mme Cournoyer.

Que dire de Napoléon Chalifoux, qui a fondé la laiterie du même nom en 1920 et qui, avec sa femme, Alexandrina et ceux qui leur ont succédé, Jean-Pierre, Jean-Paul et Alain, ont poursuivi le travail du fondateur. Aujourd’hui, le nom Chalifoux a laissé un héritage extraordinaire avec des produits comme le fameux fromage et le yogourt Riviera.

« Dans le domaine du textile, plus près de notre époque, a vu poindre le fondateur de la chaîne de magasins et de la marque de

vêtements pour femmes Jacob, Joey Basmaji. La première boutique Jacob a été inaugurée à Sorel », souligne Amy Cournoyer. À son apogée, l’entreprise regroupait près de 200 magasins et employait des milliers de personnes à travers le Canada. Le détaillant a toutefois fermé ses portes en 2014, face à une concurrence féroce.

Les Assurances Lussier, fondées au début du 20e siècle (1915), ont été également une entreprise qui a su prospérer avec les années et qui existe encore aujourd’hui.

Évidemment, cette nomenclature est bien incomplète, car on aurait pu aussi parler de Lucien Lachapelle dans le domaine de la construction, mais elle montre que des entreprises comme Rio Tinto, Richardson, Arcelor Mittal ou les Forges de Sorel ont eu leurs prédécesseurs en matière de dynamiques entrepreneurs.

Stéphane Fortier | Les 2 Rives
Cette photo fut prise quelque part dans la décennie 1920, au coin des rues Roi et Augusta, pour souligner la relance de la Chambre de commerce de Sorel. Photo gracieuseté / SHPS

Le Domaine de l’Archipel : un projet familial aux mille et une possibilités

L’ancienne pourvoirie internationale située à Sainte-Anne-de-Sorel s’est refait une beauté. Sous l’impulsion d’un quintette familial, l’endroit a complètement été rafraichi pour devenir le Domaine de l’Archipel, un lieu de villégiature, d’événementiel et d’hébergement.

Situé en plein cœur du pays du Survenant, au 2786, chemin du Chenal-du-Moine, le nouveau Domaine, ouvert 12 mois par année, s’étend sur un terrain de 85 arpents entre champs, lacs, ancienne piste d’atterrissage et érablière. Cinq chalets locatifs et une salle de réception sont déjà disponibles à la location.

L’idée de revitaliser cet endroit est née dans l’esprit des frères Guillaume et FélixAntoine Leroux, les deux résidents de Sainte-Anne-de-Sorel. Lorsqu’ils ont constaté que l’endroit était à vendre il y a quelques mois, ils n’ont pas hésité une seconde. « De fil en aiguille, on s’est portés acquéreurs de l’endroit. Ça rejoint nos passions, soit l’immobilier, l’entrepreneuriat et le plein air. Un domaine de villégiateur est le meilleur des deux mondes pour nous », explique Guillaume, le sourire aux lèvres.

Dans cette aventure, ils sont accompagnés par leur grand-père maternel Réjean Champagne, leur cousin Christian Champagne ainsi que par la copine de Guillaume, Laurence Éthier.

Les frères Leroux sont tombés amoureux de Sainte-Anne-de-Sorel dès leur plus jeune âge puisque leur grand-père les emmenait souvent au chalet familial. « On est des trippeux de la région, souligne Félix-Antoine. On ne s’est jamais tannés des îles de Sorel. C’est [notre grand-père] qui nous a inculqué les valeurs que nous avons maintenant. Il nous a montré à aimer la nature et à travailler fort. »

« Si on a les connaissances et le courage de se lancer en affaires, c’est surtout grâce à notre grand-père », ajoute Guillaume du tac au tac.

De son côté, Réjean Champage est très fier de ses petits-fils. « Pour un grand-père, ça n’a pas de prix de voir ses petits-fils réali-

ser leur rêve de mon vivant. Je vis le projet avec eux et j’en suis fier », témoigne-t-il.

Rénovation et popularité

Propriétaire depuis bientôt cinq mois, le groupe a déjà exécuté plusieurs travaux. Ils ont notamment rénové les chalets. « Ce sont d’excellents chalets construits en bois de cèdre, dispensés par les égouts de la municipalité et connectés à l’électricité. Ce sont des chalets fonctionnels comme une maison. Des endroits parfaits où relaxer », explique Guillaume Leroux.

La salle de réception rénovée est aussi disponible à la location, et ce, pour divers types événements : mariage, célébrations en tout genre, rassemblement corporatif, party de Noël, shower de bébé, etc. Elle est équipée d’une cuisine complète et 100 % fonctionnelle. « Les gens qui louent la salle pour un événement peuvent même permettre à un traiteur de venir s’y installer », soutient Guillaume.

Les campeurs sont aussi les bienvenus sur l’ancienne piste d’atterrissage sous le concept de chilling spot, offrant des tables à pique-niques et des foyers extérieurs.

Déjà très populaires, les chalets ont toujours été loués l’hiver dernier. Les visiteurs pouvaient déjà profiter d’un sentier pédestre de 2 km et d’une patinoire sur le lac. « Ça fait juste quatre mois et demi qu’on est ici, et on a réalisé beaucoup de travail », souligne Christian Champagne.

Cet été, des retraites de yoga sont déjà prévues au Domaine.

Des idées plein la tête Avec la rénovation complétée des chalets et de la salle de réception, le groupe s’attaquera bientôt au chapiteau et au bar extérieur. À plus long terme, ils veulent maximiser le potentiel qu’offrent les installations du Domaine.

Tout d’abord, il souhaite organiser des voyages de pêche depuis le quai du Domaine situé sur le Chenal-du-Moine. Soulignons que le Domaine est situé aux portes de l’archipel du lac St-Pierre, une réserve mondiale de la Biosphère inscrite à l’UNESCO. Le quai permet aussi la mise à l’eau de kayak et de planche à pagaie.

Ensuite, ils espèrent accueillir un restaurant de style bistro dans le bâtiment principal à l’entrée du Domaine. Une entente avec un entrepreneur qui exploitera l’endroit est d’ailleurs en place. « On ne peut pas encore divulguer toute l’information, mais il y aura un restaurant l’année prochaine. On souhaite garder la surprise », confie avec parcimonie Guillaume Leroux.

De son côté, Laurence Éthier souhaite apporter un volet communautaire au Domaine. « Éventuellement, on pourrait organiser des activités avec des écoles et des organismes. On a aussi l’idée d’entretenir des champs de fleurs sauvages et permet aux gens de récolter leur bouquet », détaille-t-elle.

Aussi, le groupe s’est entendu avec les clubs pour que les sentiers de motoneiges et de quads soient connectés au Domaine de l’Archipel. « Les motoneigistes et les quadistes pourront louer des chalets et arrêter au restaurant », illustre avec joie Guillaume. Pour réserver un chalet, il suffit de visiter le site Web du Domaine à l’adresse suivante https://domainedelarchipel.com/. Pour plus de détails concernant la salle de réception, les propriétaires invitent les personnes intéressées à les contacter par téléphone.

Alexandre Brouillard | Les 2 Rives
De gauche à droite : Christian Champagne, Réjean Champagne, Félix-Antoine Leroux, Guillaume Leroux et Laurence Éthier. Photos Steve Gauthier | Les 2 Rives ©
Le Domaine de l’Archipel est notamment composé de cinq chalets locatifs et d’une grande salle de réception.
Les cinq chalets du Domaine de l’Archipel sont dispensés par les égouts de la municipalité et connectés à l’électricité.
Les chalets du Domaine de l’Archipel sont situés en pleine nature à Sainte-Anne-de-Sorel.

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