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La Vie du Comité

Conseil d’administration du Comité Français Pierre de Coubertin

Assemblée Générale du Comité Français Pierre de Coubertin le 4 avril 2019 à la Maison du Sport Français

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C’est en présence de 42 membres statutaires présents ou représentés (26 individuels et 16 représentants mandatés par une institution) et 3 invités que l’assemblée générale 2019 est ouverte à 10 heures 10 par le président André Leclercq. Celui-ci rappelle que deux de nos membres d’honneur nous ont quittés cette année : le lieutenant-colonel Robert Taurand et Madame Ada Wild. Il y joint dans ses pensées Madame Ponceblanc, épouse de notre vice-président, et demande à l’assemblée d’observer en leur mémoire une minute de silence. Il cède ensuite la parole au vice-président Jean Vintzel, rapporteur de la commission statuts et réglements, pour l’assemblée générale extraordinaire concernant la révision de nos statuts. Celui-ci souligne à l’assemblée les modifications incluses au texte préalablement envoyé et répond aux questions soulevées. La nouvelle rédaction des statuts est ensuite adoptée à l’unanimité. L’assemblée ordinaire commence alors avec l’adoption du PV de l’assemblée générale du 15 mars 2018 envoyé à tous les membres avec la convocation. Elle se poursuit par le rapport d’activité du secrétaire général Denis Daune. Depuis la précédente A.G. du 15 mars 2018. le conseil d’administration s’est réuni 4 fois : le 15 mars aprèsmidi, le 17 mai, le 4 octobre et le 12 décembre. Le CA du 15 mars a entériné la nomination de Jean Vintzel au poste de vice-président en charge des affaires intérieures et pris acte de la candidature d’Erich Batailly au poste de trésorier adjoint. Celui-ci a été coopté au C.A. du 17 mai. Chaque réunion du CA a été précédée d’un bureau exécutif et entre temps le président, le secrétaire général, son adjointe et les autres membres parisiens du bureau ont assuré une permanence au moins une fois par semaine. Notons que le comité a bénéficié en 2018 du stage de Victoria Pauly, chargée de notre communication externe, dont le travail s’est matérialisé par un dépliant valorisant notre action. Au plan international notre président et notre trésorier nous ont représenté à l’assemblée générale du CIPC le 20 janvier 2018 à Lausanne. A cette occasion Norbert Müller en a laissé la présidence à Stephan Wassong. Le 14 juin à Lausanne également, en présence de Thomas Bach, président du CIO, Jean Durry a reçu le prix de la Société internationale des historiens olympiques. Au plan national, nos délégués ont suivi avec assiduité les travaux du CNOSF et les réunions

qu’ils ont suscités. La rénovation du modèle sportif français se heurte à une baisse du budget de l’Etat et au plafonnement des recettes extrabudgétaires. L’impact de la pétition en ligne Le sport compte interroge sur son impact auprès des parlementaires et l’annonce du transfert des postes de cadres techniques vers les fédérations complique les choses. Situation inquiétante au moment d’accueillir les Jeux.

Sur proposition du CA l’assemblée générale a donné son accord pour intégrer un prix du CFPC aux IRIS du sport dès 2019. Francis Aubertin y a été honoré pour sa carrière de dirigeant lors de la cérémonie du 29 novembre 2018. Divers autres aspects de nos activités (colloques, publications, forums, vie des cercles) ainsi que de celles de nos partenaires (COSS, UVFMS) sont ensuite abordés. On se référera aux développements qui leur sont consacrés par ailleurs dans ce numéro de la Gazette. Le président présente ensuite son rapport moral. Loin des discours incantatoires sur l’olympisme, l’héritage des Jeux de 2024 doit se situer dans l’héritage de Pierre de Coubertin pour qui la rencontre sportive est au service de la paix parce qu’elle permet de ne plus être étranger l’un à l’autre. En effet, le sport n’est pas la guerre. A la guerre, on s’oppose parce que l’on n’est pas d’accord, il en résulte la destruction, le chaos. En sport, on est d’accord pour s’opposer, il en résulte la rencontre, le cosmos. Du local à l’international, l’institution sportive offre un vaste réseau de communication, elle permet de dépasser les clivages et la laïcité y est naturelle. La rencontre sportive est un lieu de fraternité et l’olympisme est une démarche qui allie la culture et l’éducation pour maîtriser l’évolution de notre monde. La question du sens est en effet essentielle pour dominer les peurs que cette évolution génère. Les opérations du type la Semaine Pierre de Coubertin, cinq jours pour cinq valeurs répondent à cette préoccupation pour apporter l’olympisme dans les territoires au service du mieux vivre ensemble. Le président souligne aussi le développement des outils de communication pour faire partager largement l’héritage de Pierre de Coubertin avec le site web, le 1896 - Stade panathénaïque

dépliant et bien entendu, la gazette dont la nouvelle édition qui vient de paraitre recueille une satisfaction unanime.

Puis le rapport financier, préalablement envoyé à tous les membres avec la convocation, est commenté par Francis Aubertin. Celui-ci souligne que le dynamisme de nos activités est corrélatif à la disparition paradoxale des subventions d’Etat. D’où un budget notoirement déséquilibré compensé par un appel important aux réserves. Colette Andrusyszyn s’interroge sur la baisse des effectifs. André Leclercq abonde dans ce sens et fait part de quelques initiatives. Il remercie le président du CNOSF du maintien de sa subvention et souligne que le budget présenté ne tient pas compte de la valorisation du bénévolat. Le trésorier ayant donné lecture du rapport du vérificateur aux comptes le rapport financier est adopté à l’unanimité et le vérificateur aux comptes est reconduit. Le budget prévisionnel 2019, également envoyé aux membres, inclut de nouvelles demandes de subventions pour lesquelles Bernard Ponceblanc suggère une argumentation. Jean Durry fait néanmoins part de ses inquiétudes et Denis Daune y joint celles inhérentes à la constitution de l’Agence du sport. Le trésorier rappelle le maintien des cotisations à leur niveau et suggère une démarche en direction des municipalités. Le budget prévisionnel est ensuite adopté à l’unanimité

Après examen des projets en cours, l’ordre du jour étant épuisé, l’assemblée est levée à 12 heures 10 et les congressistes se retrouvent au club house du PUC pour le repas en commun.

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