1. Le Passage, le Chemin de Portes et la Pergola
2. Les Pieds dans l’Eau / Les Pas Japonais
3. Les Arches de la Presqu’Île
4. Le Hangar des Artistes
5. Le Grand et le Petit Pavillon
6. La Constellation et la Pluie
7. Le Puit
8. Les Larmes de la Risle
9. Les Ondes
10. La Toile d’Araignée et la Mante Religieuse
Le premier secteur du parcours est celui qui relie l’île à la rue de Campigny. Aussi, une passerelle est installée afin de créer ce passage. Pour accentuer l’entrée vers le circuit, on retrouve une série de portes en bois qui emmènent le visiteur vers la Risle, en passant par la «plage». Une fois sur l’île, le visiteur est guidé sous la pergola qui le mène vers sa deuxième destination: la pointe de l’île.
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ANDY GOLDSWORTHY
Ce deuxième arrêt se situe à l’extrémité sud de l’île, au niveau de la pointe. C’est à partir de ce point que le parcours est relié à un autre terrain côté ville, et ce grâce à des pas japonais qui traversent la rivière. Ces derniers se mêlent à une autre installation, à cheval entre la terre et l’eau. Le visiteur peut déambuler à travers les structures verticales disposées à la fois dans la Risle et dans la ville.
Prochaine halte : la presqu’île et ses arches qui la parcourent de tout son long. Ici, le visiteur est plongé dans une nature abondante, luxuriante, débordant vers la Risle.
Les installations présentes reprennent cette idée des racines qui plongent dans la rivière. On peut passer sous ces arches comme on passerait sous les feuillages de tous ces grands arbres.
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Le hangar désafecté serait réhabilité afin d’accueillir des ateliers d’artistes, des expositions éphémères aux thèmes variés, des évêments autour de l’artisanat local.
Compte-tenu de sa superficie, il pourrait contenir plusieurs blocs individuels et ainsi recevoir plusieurs installations simultanément.
Il s’agit d’un lieu de partage, de rencontre, de découverte.
© ALEXANDER CALDER
Juste derrière le grand hangard, au coeur de la grande cour centrale où l’école de paysage est déjà intervenue, on retrouve deux grands pavillons couverts mais ouverts. Aussi, le visiteur est dehors tout en étant à l’abri. La porosité des parois lui permet d’admirer la nature à 360°. Les pavillons font partie intégrante du parcours et pourraient recevoir diverses animations ponctuelles.
© QIAN’AN SANLIHE GREENWAY
Afin de relier les deux parties de l’île, le tunnel devient un élément clé. Il est le passage qui guide le visiteur vers un nouveau monde, qui fait le lien entre le patrimoine industriel du sud et le caractère naturel du nord. Pour adoucir son aspect brut, les murs sont recouverts d’une matière effet «nuage», qui accompagne le visiteur vers l’autre côté, où se trouve une pluie de fils de laine suspendus aux arbres, face à la sortie.
Le parcours au nord de l’île est un circuit en forme de boucle. Le visiteur peut aussi bien se rendre à gauche qu’à droite. S’il se dirige du côté gauche, son premier arrêt sera Le Puit. Cette oeuvre est la plus discrète du périple. Il s’agit d’un trou creusé directement dans le sol et qui fait signal au centre des arbres. Son caractère éphémère et naturel lui permet de changer d’aspect au fil des saisons.
Encore plus haut sur l’île, on retrouve «Les Larmes de la Risle». Il s’agit d’une installation de Landart, uniquement issue d’un travail de matière sur le sol. Pourquoi «les larmes» ? Car leur forme organique et linéaire émane de la Risle comme des larmes couleraient sur un visage. Ce marquage au sol accentue la percée naturelle de l’île vers la Risle et accompagne le regard du visiteur vers cette dernière.
La nature prime avant toute chose sur le nord de l’île. Cette oeuvre en est l’exemple. « Les Ondes » sont des traces que l’on retrouve au sol et qui s’interrompent dès qu’elles entrent en contact avec un élément naturel d’ores et déjà présent sur place. Cette installation de Landart remanie et transforme le sol par des jeux de textures, tout en ne dénaturant pas le paysage.
Pour finir, le visiteur peut découvrir au centre de la clairière, une sculpture colorée monumentale, juxtaposée à une installation en laine tissée au sein de arbres voisins. Cette sculpture est partiellement visible depuis la route départementale et fait donc signal. Une fois visibile dans son intégralité, son côté abstrait laisse au visiteur le choix de s’imaginer ce qu’il veut. Tient, et pourquoi pas un animal géant ?
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V. MARNIQUET