ACCOMPAGNATEUR DE « FIN DE VIE » Le métier La mort, le deuil, sont des moments trop importants, trop uniques de la vie pour être laissés au hasard des disponibilités. Malgré la bonne volonté, la compétence et le charisme des soignants, le temps leur manque souvent pour accompagner comme ils le souhaiteraient. Le professionnel qui aura validé la formation « Accompagnateur de fin de vie » sera compétent pour intervenir auprès des personnes en fin de vie et de ses proches. Dans ses missions principales, il favorisera la meilleure qualité de vie possible jusqu’aux derniers instants en maintenant un lien, par le biais de la communication verbale et non-verbale, avec la personne en fin de vie et la famille. Il pourra être, selon la définition de la loi Léonetti, l’interlocuteur ou la « personne de confiance » qui favorisera la mise en œuvre des volontés de la personne accompagnée. Il pourra être le référent « accompagnateur fin de vie » pour les autres intervenants de sa structure ou de son service mais également être l’interlocuteur privilégié avec l’ensemble des professionnels multidisciplinaires qui interviendront auprès de la personne en fin de vie. Il est destiné à travailler au domicile du particulier, en établissement médico-social, en structure hospitalière et dans toute autre structure accueillant des personnes en fin de vie (ex. Unité de soins palliatifs).
Les missions L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES MOURANTES : La Psychologie de l’enfant mourant, des personnes accidentées et également (selon les structures) des familles de suicidés. La psychologie de la personne mourante : Prendre conscience des peurs, des angoisses que peuvent ressentir les personnes mourantes et savoir comment les aider à passer ce cap et leur faire accepter au mieux la situation. Gestion du stress et des émotions : Pour permettre à nos futurs accompagnateurs de durer dans le temps et ne pas s’épuiser professionnellement. Egalement gérer les appréhensions des mourants. Le droit des Patients : le cadre législatif de cet accompagnement. Les droits des patients.
L’APPROCHE DE LA MORT La mort et son approche : Se situer par rapport à la fonction, à la personne, accompagnée et au contexte socio- culturel dans lequel il évolue. Le Deuil : Mieux comprendre la dimension de deuil, de ne pas occulter l’approche personnelle, de faciliter « le travail de deuil », indispensable à toute reconstruction. La culture de l’autre : Faire connaître les différentes cultures et les religions mono théistes (Judéochrétiennes et Musulmanes) pour mieux accompagner la personne mourante et conserver ses repères. La famille : A l’accompagnement d’une personne en fin de vie s’ajoute très souvent celui de sa famille.
FAVORISER LA COMMUNICATION : La Déontologie Professionnelle : Savoir être accompagnant Déterminer le cadre légal et juridique dans lequel évolue les « accompagnants », positionner son métier dans le champ de l’action médico-social. La Communication et l’écoute : Prendre conscience de sa propre façon d’écouter et de communiquer. La Famille : A l’accompagnement d’une personne en fin de vie s’ajoute très souvent celui de sa famille. La communication non verbale : Le toucher. Les différents modes de communication corporelle. Développer la qualité de sa présence. Savoir appliquer un massage réparateur.