Reportage Une reconnaissance difficile Le Yoseikan compte cent cinquante clubs en France mais alors qu’il est présent sur les cinq continents il a des difficultés à être reconnu par-delà les frontières. « Beaucoup de clubs ne sont pas affiliés à la World Yoseikan Federation, c’est pour cette raison que peu de pays sont représentés durant les championnats » rappelle Stephanie. « Pour avoir plus de poids et de reconnaissance au niveau international il faut faire entrer la fédération mondiale dans le sport accord (CIO) ». Pour y parvenir, trente pays au minimum doivent être affiliés à une fédération, ce qui est difficile et notamment « en Afrique à causes des nombreux évènements qui s’y passent » explique la responsable de la Comission Nationale du Yoseikan Budo Une participation aux Jeux Olympique n’est donc pour l’instant pas envisageable. « Les jeux olympiques c’est encore plus compliqué que d’avoir une reconnaissance internationale, les décisions sont soumises aux aléas politiques ». Ce que Mitchi, le fils aîné du maître ne regrette pas « Je ne suis pas pressé que notre Yoseikan devienne un système sportif qui concoure aux JO, je préfère que ça reste un art martial, il apportera plus à l’humanité de cette manière ».