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maman,
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m i n u t e s ?
En effet, l’expression « champ missionnaire » n’est pas facile à comprendre pour un enfant de cinq ans. Les parents commettent le même genre d’erreur avec les concepts spirituels. Certains mots, certaines expressions appartiennent à un langage religieux mystérieux pour nos enfants ! Ils essaient d’en deviner le sens et sont tout déconcertés quand ils se trompent. En voici quelques exemples : justification, sanctification, esclave du péché, mort dans le péché, séparé de Dieu, compter sur Jésus, la vie dans l’Esprit, dépendre du Christ, mettre à mort le péché, plénitude en Jésus-Christ, foi, s’approcher de Dieu, adoration, etc. Une fillette de cinq ans, apprenant que sa mère était atteinte d’une grave maladie, a entrepris avec émotion et désespoir de dessiner Jésus, le corps ensanglanté ; puis elle a apporté son œuvre à l’hôpital. Elle se souvenait parfaitement du verset qui disait : « C’est par ses blessures que nous sommes guéris ». Elle croyait que c’était la vérité. Mais le sens véritable de ce texte lui échappait. Les attitudes et le comportement que nous attendons de nos enfants exigent une certaine maturité spirituelle, qu’ils n’ont pas toujours. Les jeunes enfants appréhendent le monde, dans un premier temps, de manière tactile et sensorielle. Avec le temps, ils apprennent à penser en termes d’idées abstraites, de concepts. Leur compréhension de l’Évangile évoluera en conséquence. Il s’agit d’un processus ; inutile d’attendre d’un petit enfant qu’il ait la capacité intellectuelle d’un adulte ! Enseignons ces concepts spirituels avec douceur et de manière convaincante. 1. Ne pas mélanger fictions et histoires bibliques
Un jour, dans une école chrétienne, nous avons regardé avec horreur une saynète dans laquelle Jonas, après avoir désobéi à Dieu, se retrouvait au « pays des merveilles d’Alice ». Les personnages de Disney essayaient de le guider spirituel62