Ferrari 250 GTO La Ferrari 250 GTO était une supercar et une voiture de course construite par Ferrari au début des années 1960. Elle est largement considérée comme la quintessence des modèles Ferrari, et l’une des voitures de sport les plus célèbres de tous les temps. Le GTO signifie “Gran Turismo Omologata” en italien soit “Homologuée pour le Grand Tourisme”. Il s’agissait d’une évolution orthodoxe de la 250 GT SWB. L’ingénieur en chef Giotto Bizzarrini a pris le châssis de la 250 GT SWB et l’a associé au moteur V12 3,0 L de la 250 Testa Rossa. Après que Bizzarrini et la plupart des ingénieurs de Ferrari ont été licenciés à la suite d’une dispute avec Enzo Ferrari, la mise au point a été confiée au nouvel ingénieur Mauro Forghieri et au designer Sergio Scagliett. A la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, l’attrait pour les performances de la 250 GTO et d’autres Ferrari rares a rapidement fait augmenter leur valeur sur le marché. Le prix du marché pour une 250 GTO, fin 2006, s’est envolé pour atteindre un de ses plus hauts niveaux historiques. Pour être un de ses heureux possesseurs, un minimum de 10 millions de dollars était requis à cette date.
Aston Martin DB5 L’Aston Martin DB5. L’industrie automobile britannique a une caractéristique qui lui est propre : l’instabilité des constructeurs et les changements réguliers de propriétaires. Aston Martin n’échappe pas à cette règle, bien au contraire. En 1914, Lionel Martin créé sa marque et va construire une cinquantaine de voitures sportives de 1500 cm3 qui s’illustrèrent dans diverses compétitions. La plus célèbre de toutes fut celle que l’on appela “ Green Pea “ (poids vert). La course de côte d’Aston, où Lionel Martin s’est illustré, a donné son nom à la marque Aston Martin. Aston Martin sera toujours performant et luxueux, mais sa notoriété et ses volumes de production vont croître sensiblement. Baptisée Aston Martin DB5, David Brown va lancer son modèle dans une carrière au retentissement international, avec la voiture de James Bond dans le film de Goldfinger. Un véritable succès, et jamais Aston Martin n’aura vendu alors autant de voitures, notamment en France. Pour l’anecdote, si la période David Brown s’est avérée faste, les finances en déficit chronique du petit constructeur de Newport-Pagnell vont décourager David Brown. Sir David Brown (il a été anobli par la Reine d’Angleterre !) cède donc son entreprise en février 1972 à Company Development qui reprend les titres pour la somme de 100 livres Sterling et son passif (estimé à un demi-million de livres) pour une livre. En 1974, William Wilson, le président de Company Development accepta un liquidateur pour la mise en faillite d’Aston Martin - Lagonda. En juin 1975 des nord américains reprennent à leur tour la noble société britannique. En 1980, nouveau rebondissement, et c’est Victor Gauntlett et Pace Petroleum qui reprendront Aston Martin - Lagonda, avant de le céder à la Ford Motor Company en 1987 avec le succès que l’on connaît...
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