une nuit | une brise | un visage et un sourire | que tu m'as offert dans le temps

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UNE NUIT

UNE BRISE

UN VISAGE ET UN SOURIRE

TU M’AS OFFERT DANS LE TEMPS
QUE

Un espoir, amour envolé d’un battement d’ailes, de cœur, de mots échangés|

Envolé, enterré, recouvert de fleurs bientôt fanées, presque belles|

Qu’il ait un jour existé, qu’il existera un jour, il ère comme âme suivant le fil tendu du destin semblant à certains endroits rompu, sec, simplement soumis au vent| Alors nous ne devons plus espérer ? Ne plus croire, en soi, en quiconque, en eux, en elle, pourquoi ? Car il est plus simple, plus agréable de ne laisser à la déception que le droit d’être déçue de ne pas être auprès de soi, auprès de moi. Donc il faut se protéger à jamais ! à tout prix, toujours|

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Le froid hérissait mon corps| Tranchant, il m’atteint d’une douceur agressive, me prend, m’arrache à mes instants, (me) dérobe mes pensées| Mon corps pèse, une enveloppe ouverte, déchirée, que je rêve désormais de sceller Pour combien de temps, peu importe, j’attendrai le coupepapier|

Le ciel n’a pas fini de s’éclaircir|

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Il reste alors des pensées|

Et l’envie de te revoir, souriante et passionée, passionnante| Je voudrais tout te raconter|

Ce soir, le soleil se couchera, comme à son habitude, et j’espérerai que tu vas bien|

Alors le ciel aura fini de s’obscurcir|

De la soif de poésie que tu as amené dans cette vie|

Et pourtant tu es l’inconnue| Tu aurais pu être captivante ou passer inaperçue, un destin, un visage aux mystères non résolus et pourtant, tu as été l’inattendu|

Ton regard me déshabillait, nos étreintes m’habillaient et provoquaient en moi l’impression que tu étais enfin là, que je t’attendais|

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Sa douceur disparue| alors l’aigreur d’un courant d’air d’une illusion| Voilà ce qui lui restait de tout cela| Plus aucune attention non si ce n’est ce qu’elle lui amena ensuite pour résister au mal, à elle-même, comme une poursuite avant qu’elle ne sème complètement totalement, le peu d’éclat qu’il lui reste| Sous les étoiles sous les désastres|

On s’accroche et on forme une chaîne humaine géante ?|

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Autant d’âmes que de corps, peut-être vives, certaines éteintes qui planent avec peine, entre ces mondes figés et froids et agressifs et bruyants à en devenir sourd|

Silencieux dans la foule bruyante|

On vit ou y survit à notre guise, parfois pas| Mais ils essaient, les autres, ceux-là qui ne peuvent pas, ils essaient enfin je l’espère, de ne pas se figer là las de tout, de nous et d’eux, pour si peu de temps, peu de vie, peu de tout|

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Les instants ne manquent pourtant de rien| Ou peut-être de tout, si l’occupation du corps constitue l’essentiel du contre-ennuie de l’esprit|

Une vive description de l’instant : un jardin, nature presque figée, et une table en bois, à l’ombre d’un arbre fruitier| Devant des assiettes vides du déjeuner tardif|

La journée s’achève, dans le jardin, observé par les oiseaux et les écureuils furtifs et discrets mais observables| Le ciel n’a pas encore fini|

Le soleil et la joie se sont promenés dans cette maison| Instants de vie simples mais essentiels, la journée m’émerveille|

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