ARQ Info - Printemps 2023

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Éditeur :

ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC

Rédaction en chef : Nicolas Boullé

Rédaction : Nicolas Boullé | Léa Charland-Demers | Sébastien Larosa | Dominique Tremblay | Martin Vézina | Vincent Woerner

Conception et infographie : LMG et Alegria Design

Publicité :

Tél. : 514 527-9801/1 800 463-4237

Téléc.: 514 527-3066

L’ARQ Info est publié six fois par année par la direction des affaires publiques de l’Association Restauration Québec. Les articles peuvent être reproduits sans autorisation, à la condition d’en mentionner la source. Ce numéro a été publié à 4 000 exemplaires.

Dépôt légal :

Bibliothèque Nationale du Québec

Bibliothèque Nationale du Canada

494386 D

No ISSN : 1199-3472

Envoi de poste-publication : No de convention : 40050918

ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC

6880, Louis-H.-La Fontaine

Montréal (Québec) H1M 2T2

Tél. : 514 527-9801 ou, sans frais, 1 800 463-4237 Courriel : respub@restauration.org restauration.org

La mission de l’Association est de fournir à l’ensemble des restaurateurs du Québec des services complets d’information, de formation, de rabais, d’assurance et de représentation gouvernementale.

CONSEIL D’ADMINISTRATION 2022-2023

Président du conseil d’administration :

M. Hugues Philippin, du restaurant ChicAlors! (Québec)

Vice-présidente :

Mme Danielle Beaulieu, de l’HôtelMortagne(Boucherville)

Secrétaire-trésorier :

M. Éric Marin, du restaurant ChezMilot(Sainte-Adèle)

Président-directeur général de l’ARQ : M. Alain Mailhot

Administratrices/administrateurs :

Mme Brigitte Gagné, du PéchéMatinal(Longueuil)

Mme Valérie Kennedy, du SteakhouseSt-Charles (Sainte-Thérèse)

M. Martin Lévesque, du TraiteurL’EspritFaim(La Prairie)

M. Jean-Philippe Martin, du ComplexeLaviolette(Trois-Rivières)

M. Tony Priftakis, des restaurants SaveursdesContinents (Gatineau)

M. Érick Tremblay, du Resto-PubBelles&Bum(La Malbaie)

Présidente ex officio :

Mme Claudine Roy, de l’Aubergesouslesarbres (Gaspé)

SUR LE POUCE 4

EN MANCHETTE 6-7-9

HEADLINE NEWS 10-11-13

ACTUALITÉS 14-15-17

ÉVÉNEMENTS 19

CONSEILS JURIDIQUES 21

FONDATION ARQ 23-24

À LA VÔTRE 25

FIERS MEMBRES FOURNISSEURS 26

PERMANENCE DE L’ARQ

Laurence-Olivier Malouin Trudel nommé directeur général adjoint

L’Association restauration Québec (ARQ) est heureuse d’annoncer la nomination de Laurence-Olivier Malouin Trudel au poste de directeur général adjoint, et ce, depuis le 1er janvier dernier.

Entré au poste de directeur principal de l’ARQ en juin 2018, puis promu viceprésident des opérations en septembre 2021, Laurence-Olivier Malouin Trudel a su démontrer toutes les qualités que requiert la direction d’une organisation qui rassemble près de 5 000 membres. Fin stratège, agile gestionnaire et habile communicateur, M. Malouin Trudel a à cœur le développement de l’industrie de la restauration et celui du regroupement qui représente le mieux ses intérêts, l’ARQ. Cette nomination, qui s’est faite sur la proposition d’Alain Mailhot, actuel PDG de l’ARQ, a été approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration. Elle marque une étape de plus dans le plan de relève mis en place au sein de l’organisation depuis 2020. L’objectif est d’assurer une continuité et une transition harmonieuse à la tête de l’Association en vue du départ à la retraite de dirigeants historiques.

FUTUR PDG

Ainsi, Laurence-Olivier Malouin Trudel occupera les fonctions de directeur général adjoint jusqu’à la fin de l’année 2023 avant d’être nommé présidentdirecteur général au 1er janvier 2024. Il prendra alors le relais d’Alain Mailhot qui, après 37 ans à l’ARQ, dont neuf en tant que PDG, partira à la retraite.

Après le 1er janvier 2024, M. Mailhot continuera d’accompagner M. Malouin Trudel dans ses nouvelles fonctions à titre de conseiller spécial, tout comme il le fait actuellement pour préparer au mieux la succession à venir.

Enfin, le conseil d’administration et la permanence de l’ARQ tiennent à souhaiter la plus prospère des réussites à Laurence-Olivier Malouin Trudel au poste de directeur général adjoint!

TOURISME

Les Québécois surveilleront leur budget de près

Après une année 2022 marquée par la reprise dans le secteur touristique, que nous réserve 2023? La Chaire de tourisme Transat de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM offre des pistes de réponses dans son Cahier Tendances 2023 publié fin janvier.

Afin d’identifier les tendances de l’année en cours, l’équipe de la Chaire de tourisme Transat a recueilli des données exclusives provenant d’un panel de voyageuses et voyageurs québécois. Un

peu plus de 1 000 d’entre eux ont ainsi été interrogés. Les résultats obtenus permettent aux gestionnaires d’orienter dès à présent les réflexions en prévision de la saison touristique.

Ces derniers peuvent être rassurés, explique d’emblée Marc-Antoine Vachon, titulaire de la Chaire : « Les Québécois ont l’intention de voyager. On s’attend à ce qu’il y ait des comportements modifiés pour économiser, surtout que les prix vont augmenter dans les

prochains mois. Cependant, la place du voyage pour le bien-être a été mise de l’avant et on le constate surtout depuis la pandémie ». Les chiffres sont sans équivoque à ce sujet : 62 % des touristes québécois sondés estiment que le voyage est primordial pour leur santé mentale.

La suite est à lire sur notre site Web!

Depuis le 1 er janvier dernier, Laurence-Olivier Malouin Trudel occupe le poste de directeur général adjoint de l’ARQ. Il sera nommé PDG en janvier 2024.

GAZ NATUREL CONTRÔLEZ VOS COÛTS!

La restauration en mode solutions

Elle trône au sommet des défis des restauratrices et des restaurateurs du Québec en 2023. Non, ce n’est pas la pénurie de main-d’œuvre, mais bel et bien l’inflation. La hausse des prix des denrées alimentaires jumelée à une augmentation de la masse salariale demandent beaucoup d’agilité de la part d’une industrie qui se remet à peine de deux ans de pandémie.

Guerre en Ukraine, COVID-19, événements climatiques, prix élevés du pétrole et baisse du dollar canadien, les raisons sont nombreuses quand vient le temps d’expliquer comment l’inflation et particulièrement celle concernant les produits alimentaires a atteint des niveaux jamais vus en 40 ans.

Sylvain Charlebois, professeur en distribution et politique agroalimentaire à l’Université Dalhousie et économiste canadien, est un fin observateur du marché alimentaire (épicerie et restauration). Il a noté que certains aliments ont connu des hausses de 30 à 40 % en une année. Par exemple, le prix de la farine et des grains a subi une augmentation de 28,9 %. « C’est très violent. Plusieurs établissements n’ont pas pu absorber ces dépenses. Au Canada, pour chaque restaurant qui a ouvert, deux ont fermé. C’est drastique comme situation. »

Selon l’ARQ, près de 262 restaurants ont fait faillite au Québec, en 2022. Cela représente une augmentation de 17,6 % par rapport à l’année précédente. Une donnée peu surprenante alors que l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 6,8 % cette même année.

NÉGOCIER, ENCORE ET TOUJOURS

Concrètement, sur le terrain, dans les cuisines et les salles à manger des restaurants québécois, ils sont nombreux à se gratter la tête et à jongler avec des prix qui ne cessent de fluctuer. C’est le cas de Marilène Barale, copropriétaire des Insulaires Microbrasseurs à Laval et de Renaud Alexandre, président et

directeur général d’Habaneros Grill Mexicain, une chaîne de cinq établissements spécialisés dans la restauration rapide mexicaine essentiellement implantés en Abitibi. Ils font tous les deux le même constat : « J’ai remarqué que l’on doit mettre beaucoup d’effort pour négocier avec les fournisseurs. Il faut faire plusieurs soumissions et les placer en compétition pour trouver les meilleurs prix. Plusieurs augmentent leurs tarifs, alors qu’il y a des pénuries de nombreux produits. C’est définitivement un aspect qui prend beaucoup de notre temps », mentionne Marilène Barale. Elle a d’ailleurs réalisé quelques changements dans son approvisionnement récemment et est désormais membre du Programme d’achats de l’ARQ (PAPP). Elle peut bénéficier de prix négociés serrés et touche également une ristourne trimestrielle sur ses achats réalisés auprès de fournisseurs membres du PAPP qui se chiffre à plusieurs centaines de dollars.

ELLE TRÔNE AU SOMMET DES DÉFIS DES RESTAURATRICES ET DES RESTAURATEURS DU QUÉBEC EN 2023. NON, CE N’EST PAS LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE, MAIS BEL ET BIEN L’INFLATION.

AUGMENTER LES PRIX DU MENU?

Face à cette inflation, nombreux sont ceux qui choisissent de revoir leurs tarifs. Selon un sondage de l’ARQ, près de la moitié (48,8 %) des restaurateurs avaient indiqué qu’ils avaient l’intention d’augmenter leurs prix entre 6 et 10 % en 2022. Cette tendance se maintient toujours en 2023, alors qu’ils doivent fréquemment s’adapter aux hausses des fournisseurs, des intérêts, du salaire minimum et plus encore. Pour autant, pas question de faire peser toutes ces augmentations sur les épaules des clients avance Pierre Moreau, président-directeur général de Restos Plaisirs, un groupe avec cinq marques, 11 enseignes et près de 750 employés à Québec : « La nouvelle réalité, c’est qu’on doit constamment réévaluer nos cartes, les portions et les types de produits pour assurer une rentabilité. On ne veut pas avoir à tout le temps refiler la facture aux clients. Il faut donc trouver des façons d’épargner tout en gardant la qualité des plats ». Et s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation peut être une voie à explorer.

Au Canada, il est important de noter qu’un peu plus de 6 % de la population est végétarienne ou végétalienne. Les restauratrices et les restaurateurs à l’affût des tendances ont compris qu’ils pouvaient faire coup double : être à l’écoute de la clientèle et faire des économies avec la protéine végétale, bien moins chère que celle animale. « On suit les tendances et ça nous permet d’expérimenter de nouvelles recettes tout

en épargnant. La viande, c’est un article en constante augmentation », souligne Pierre Moreau.

La réorganisation du menu a aussi mené plusieurs restaurateurs à revoir la taille de leurs équipes pour doubler l’efficacité et réduire le coût du personnel. « En simplifiant le menu, ça nous a permis d’avoir une équipe serrée en cuisine et une meilleure discipline au travail », ajoute le PDG du groupe Restos Plaisirs. De plus, plusieurs ont décidé de couper des journées d’ouverture pour laisser le personnel se reposer et ainsi sauver sur les frais d’exploitation. De nombreux restaurants fonctionnent donc à capacité réduite en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

ACHAT LOCAL ET CHASSE AU GASPILLAGE

Végé, végane, mais aussi local! Pour certains, acheter local permet d’économiser, tout en encourageant les producteurs et fournisseurs d’ici. Les trois restaurateurs interrogés par l’ARQ Info sont en accord sur ce point : il est capital d’utiliser les ressources du Québec. Cela peut avoir des coûts, mais le jeu en vaut la chandelle selon Renaud Alexandre des restaurants Habaneros Grill Mexicain : « il est vrai que certains produits sont plus chers localement, cependant, il faut être fier de ce que nous produisons ici et stimuler notre économie. Au final, ça fait sauver des coûts sur le transport et sur la transformation et c’est une valeur importante pour la clientèle ».

À la fois payante économiquement et bonne pour l’environnement, la lutte au

gaspillage alimentaire fait également partie de l’arsenal pour contrer la hausse des prix. Au Canada, le gaspillage alimentaire entraîne chaque année des pertes estimées à 31 milliards de dollars, dont 53 % sont attribuables à l’industrie bioalimentaire (transformation alimentaire, vente au détail, agriculture, restauration et hôtellerie, transport et entreposage).

Ces pertes peuvent représenter un montant budgétaire important pour les restaurateurs qui se doivent de trouver des techniques pour éviter le gaspillage et utiliser pleinement la nourriture. « C’est essentiel pour nous de faire des efforts pour réduire notre empreinte écologique. En limitant ce que l’on jette, ça permet d’économiser et d’expérimenter de nouvelles recettes pour se servir de l’entièreté des aliments », précise la copropriétaire des Insulaires Microbrasseurs. De son côté, le groupe Restos Plaisirs utilise un broyeur dans quatre de ses restaurants qui transforme les retailles en compost. Cela leur permet de réduire de près de la moitié leur facture de vidanges!

« J’ai remarqué que l’on doit mettre beaucoup d’effort pour négocier avec les fournisseurs. Il faut faire plusieurs soumissions et les placer en compétition pour trouver les meilleurs prix. Plusieurs augmentent leurs tarifs, alors qu’il y a des pénuries de nombreux produits. C’est définitivement un aspect qui prend beaucoup de notre temps », mentionne Marilène Barale.

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MASSE SALARIALE À LA HAUSSE

Autre part du budget qui a tendance à gonfler rapidement ces derniers temps est celle consacrée à la rémunération de la main-d’œuvre. Ajoutée à la nourriture, ces deux postes accaparent 60 à 65 % des dépenses d’un établissement comme aime le rappeler Pierre Moreau du groupe Restos Plaisirs, qui, comme toute l’industrie, s’inquiète de la prochaine hausse du salaire minimum au 1er mai prochain.

Le taux régulier du salaire minimum augmentera ainsi de 1 $/h et celui au pourboire de 0,80 $/h. Ce n’est pas tant l’augmentation en elle-même qui inquiète, car il n’y a plus beaucoup de gens payés au montant horaire minimum en restauration, mais l’effet qu’elle va engendrer. Un effet domino : les employés, peu importe leur taux horaire, vont, eux aussi, vouloir avoir une augmentation semblable. Pour un restaurant, cela pourrait se traduire par plusieurs dizaines de milliers de dollars supplémentaires à allouer à la masse salariale. Rien pour briser le cycle de l’inflation!

QUE NOUS RÉSERVE 2023?

Selon Sylvain Charlebois, le rythme auquel l’IPC augmente devrait ralentir, mais on est loin d’une stabilisation des prix. Avec son équipe, le professeur estime que les prix des denrées alimentaires vont augmenter de 5 à 7 % au Québec cette année. Comme plusieurs économistes, il prévoit un retour à la normale seulement en 2024.

Cette année encore, l’industrie de la restauration devra donc se montrer

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créative et souple pour trouver des solutions. « C’est un marché très dynamique. Le secteur va survire, mais ce n’est pas tout le monde qui va en sortir gagnant. Les attentes des clients ont et vont beaucoup changer. Il faut donc trouver comment se démarquer », conclut l’expert.

Les restauratrices et les restaurateurs semblent prêts à relever le défi si l’on en croit les résultats de notre enquête en collaboration avec HRImag. Plus de 80 % des 440 professionnels interrogés pensent que 2023 sera plus favorable (32,3 %) ou semblable à 2022 (50,2 %).

conseils pour sensibiliser et attirer la clientèle

Square, une entreprise américaine spécialisée dans le paiement mobile et le paiement électronique donne trois conseils aux restauratrices et restaurateurs dans son rapport intitulé L’avenir de la restauration édition 2023

Cela permet de mieux optimiser les stocks et évite de perdre de l’argent inutilement. La technologie peut aussi permettre l’automatisation, ce qui peut aider les restaurants en manque de personnel et accélérer le processus de plusieurs tâches.

Au lieu de payer plus cher pour des articles qui sont difficilement accessibles, il faut modifier les offres pour utiliser des ingrédients de saison, qui sont généralement moins dispendieux.

PLUS DE 80 % DES 440 PROFESSIONNELS INTERROGÉS PENSENT QUE 2023 SERA PLUS FAVORABLE (32,3 %) OU SEMBLABLE À 2022 (50,2 %).

Il faut faire savoir aux clients les raisons des augmentations des prix. Les habitués sont plus susceptibles de comprendre pourquoi leurs plats préférés coûtent plus cher.

Le rapport révèle également que les consommateurs sont prêts à tolérer jusqu’à 17 % d’augmentation des prix avant de songer à réduire le nombre de leurs visites dans leur restaurant favori.

1- COMBATTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE GRÂCE À LA TECHNOLOGIE

2- METTRE À JOUR LE MENU

3- SOYEZ TRANSPARENT

The restaurant industry in solution mode

It is at the top of the list of challenges facing Québec restaurant operators in 2023. No, it’s not the labour shortage, but inflation. Rising food prices combined with an increase in total wages will require a great deal of agility on the part of an industry that is barely recovering from two years of COVID-19.

War in Ukraine, COVID-19, climatic events, high oil prices and a falling Canadian dollar... there are a multitude of reasons to explain how inflation - particularly food inflation - has reached levels not seen in forty years.

Sylvain Charlebois, a professor of food distribution and policy at Dalhousie University and a Canadian economist, is a keen observer of the food market (grocery and restaurant). He noted that some foods have seen increases of 30 to 40% in one year. For example, the price of flour and grains increased by 28.9%. “This is severe. Many establishments have not been able to absorb these expenses. In Canada, for every restaurant that opened, two closed. It’s a drastic situation.’’

According to the ARQ, nearly 262 restaurants went bankrupt in Québec in 2022. This represents an increase of 17.6% compared to the previous year. This figure is not very surprising given that the Consumer Price Index (CPI) rose by 6.8% that same year.

NEGOTIATING OVER AND OVER AGAIN

In the field, in the kitchens and dining rooms of Québec restaurants, many people are scratching their heads and juggling with ever-changing prices. This is the case for Marilène Barale, co-owner of Les Insulaires Microbrasseurs in Laval, and Renaud Alexandre, president and general manager of Habaneros Grill Mexicain, a chain of five establishments specializing in Mexican fast food, mainly located in Abitibi. They both made the same observation: “I noticed that we have to put a lot of effort into negotiating

with suppliers. You have to make several bids and put them in competition to find the best prices. Many are raising their prices, while there are shortages of numerous products. This is definitely an aspect that takes up a lot of our time,” says Marilène Barale. She has recently made some changes in her supply chain and is now a member of the ARQ’s purchasing program (PAPP). She can benefit from tight negotiated prices and also receives a quarterly rebate on her purchases from PAPP member suppliers that amounts to several hundred dollars.

RAISING MENU PRICES?

Faced with this inflation, many are choosing to review their prices. According to an ARQ survey, nearly half (48.8%) of restaurant owners had mentioned that they intended to increase their prices by 6 to 10% in 2022. This trend continues in 2023, when they must frequently adapt to increases from suppliers, interest, the minimum wage and more. However, it is out of the question to put all these increases on the shoulders of

IT IS AT THE TOP OF THE LIST OF CHALLENGES FACING QUÉBEC RESTAURANT OPERATORS IN 2023. NO, IT’S NOT THE LABOUR SHORTAGE, BUT INFLATION.

customers, says Pierre Moreau, president and CEO of Restos Plaisirs, a group with five brands, 11 outlets and nearly 750 employees in Québec City: “The new reality is that we must constantly re-evaluate our menus, portions and types of products to ensure profitability. We don’t want to have to pass the bill onto customers all the time, so we have to find ways to be creative while maintaining the quality of the dishes.’’ Adapting to new consumer habits may be a path worth exploring.

In Canada, it is important to note that just over 6% of the population is vegetarian or vegan. Trend-savvy restaurateurs have realized that they can do double duty: listen to their customers and save with plant protein, which is much less expensive than animal protein. “We follow the trends and this allows us to experiment with new recipes while being cost-effective. Meat is an item that is constantly increasing in price,” Pierre Moreau points out.

The reorganisation of the menu has also led several restaurateurs to review the size of their teams in order to double efficiency and reduce staff costs. “By simplifying the menu, it allowed us to have a tight team in the kitchen and better discipline at work,” adds the CEO of Restos Plaisirs. In addition, many have decided to cut back on opening days to give staff a break and save on operating costs. Many restaurants are operating at reduced capacity because of the labour shortage.

BUYING LOCAL AND FIGHTING WASTE

Vegetarian, vegan, but also local! For some, buying local saves money, while encouraging local producers and suppliers. The three restaurant owners interviewed by ARQ Info agree on this point: it is essential to use Québec resources. It may cost money, but it’s worth it, according to Renaud Alexandre of the Habaneros Grill Mexicain restaurants: “It’s true that some products are more expensive locally, but we have to be proud of what we produce here and stimulate our economy. At the end of the day, it saves costs on transport and processing and it is an important value for the customers.’’ Fighting food waste is both economically and environmentally sound and is also part of the arsenal to counter rising prices. In Canada, food waste results in an estimated $31 billion in losses each year, 53% of which is attributable to the bio-food industry (food processing, retail, agriculture, food service and hospitality, transportation and storage). These losses can represent a significant budgetary burden for restaurateurs who need to find techniques to avoid waste and make full use of food. “It is essential for us to make efforts to reduce our ecological footprint. By limiting what we throw away, we can save money and experiment with new recipes to use all the food,” says the co-owner of Les Insulaires Microbrasseurs.

For its part, the Restos Plaisirs group uses a shredder in four of its restaurants that transforms the leftovers into compost. This allows them to reduce their garbage bill by almost half!

« I noticed that we have to put a lot of effort into negotiating with suppliers. You have to make several bids and put them in competition to find the best prices. Many are raising their prices, while there are shortages of numerous products. This is definitely an aspect that takes up a lot of our time,” says Marilène Barale.

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INCREASING PAYROLL

Another part of the budget that has tended to rapidly swell recently is the one devoted to the remuneration of the workforce. Added to food, these two items account for 60 to 65% of an establishment’s expenses, as Pierre Moreau of the Restos Plaisirs group likes to remind us. Like the rest of the industry, he is concerned about the upcoming minimum wage increase on May 1st. The regular minimum wage rate will increase by $1/hour and the tip rate by $0.80/hour. It’s not so much the increase itself that is a worry, as there are not many people who are paid the minimum hourly rate in the restaurant business anymore, but of the effect it will have. A domino effect: employees, regardless of their hourly rate, will also want a similar increase. For a restaurant, this could mean tens of thousands of dollars more in payroll - nothing to help break the inflation cycle!

WHAT DOES 2023 HOLD IN STORE?

According to Sylvain Charlebois, the rate at which the CPI is rising should slow down, but we are far from stabilizing prices. Charlebois and his team estimate that food prices in Québec will increase by 5 to 7% this year. Like many economists, he predicts a return to normal only in 2024.

Once again this year, the restaurant industry will have to be creative and flexible to find solutions. “It’s a very dynamic market. The sector will survive, but not everyone will win. Customers’ expectations have and will change a lot. So you need to find ways to stand out,” concludes the expert.

According to the results of our survey in collaboration with HRImag, restaurateurs seem ready to take up the challenge. More than 80% of the 440 professionals questioned think that 2023 will be more favourable (32.3%) or similar to 2022 (50.2%).

3 tips for raising awareness and attracting customers

Square, a US-based mobile and electronic payment company, offers three tips for restaurant owners in its report, The Future of Restaurants Report: 2023 Edition

1- COMBATING FOOD WASTE THROUGH TECHNOLOGY

This allows for better optimization of stocks and avoids unnecessary waste of money. Technology can also enable automation, which can help understaffed restaurants and speed up the process of many tasks.

2- UPDATING THE MENU

Instead of paying more for items that are not readily available, change the offers in order to use seasonal ingredients, which are usually cheaper.

3- BE TRANSPARENT

(32.3%) OR SIMILAR TO 2022 (50.2%).

Customers should be made aware of the reasons for price increases. Regular customers are more likely to understand why their favourite dishes cost more.

The report also reveals that consumers are willing to tolerate up to 17% price increases before considering reducing their visits to their favourite restaurant.

MORE THAN 80% OF THE 440 PROFESSIONALS QUESTIONED THINK THAT 2023 WILL BE MORE FAVOURABLE

Mesures environnementales au Québec, où en sommes-nous?

Du bannissement des plastiques à usage unique à la valorisation des matières organiques, en passant par la consigne, les mesures environnementales occupent dorénavant une place importante dans l’industrie de la restauration et il est très facile de s’y perdre. L’ARQ fait le point.

Afin de réduire les déchets de plastique néfastes pour l’environnement, le gouvernement fédéral a adopté en juin dernier un règlement visant à éliminer l’usage et la vente de six catégories d’articles en plastique à usage unique. La première phase de ce règlement a débuté en décembre dernier lorsque la fabrication des sacs d’emplettes, des ustensiles, des récipients alimentaires fabriqués entièrement ou en partie de plastiques problématiques difficilement recyclables, des anneaux pour emballages de boissons, des bâtonnets à café ainsi que de pailles a été interdite au Canada. Toutefois, ce n’est qu’en décembre 2023 que l’industrie de la restauration sera officiellement visée par la deuxième phase du règlement. Les exploitants pourront plus alors offrir ces produits à leurs clients.

Proactive, la Ville de Montréal a emboîté le pas en septembre dernier au fédéral lorsqu’elle a interdit sur son territoire la distribution de tous les types de sacs d’emplettes de plastique dans les commerces de détail et les restaurants, incluant ceux qui offrent des repas à emporter ou en livraison. À compter du 28 mars 2023, huit articles en plastique à usage unique seront ajoutés à ce règlement, incluant ceux fabriqués à partir de plastique compostable. Seront alors interdits les tasses ou verres, les pailles, les bâtonnets, les ustensiles ainsi que les plastiques polystyrène (no 6).

Il est à noter que pour les commandes pour emporter et les livraisons, les ustensiles peuvent être distribués uniquement si le client le demande.

LA CONSIGNE ÉLARGIE

Initialement mise en place pour mai prochain, la consigne élargie verra plutôt le jour quelques mois plus tard, soit en novembre 2023. Le règlement prévoit que les cannettes ne seront plus les seules à être consignées. Tous les contenants de boissons entre 100 ml et 2 l seront également assujettis, dont les bouteilles de vin. Fait intéressant, l’ARQ a obtenu une disposition dans le règlement qui indique que l’organisme qui sera mis en place pour gérer le système de collecte, soit l’Association québécoise de recyclage des contenants de boissons (AQRCB), aura la responsabilité d’offrir un service de collecte des contenants consignés directement auprès des établissements de consommation sur place.

Une période d’adaptation sera offerte aux exploitants ainsi qu’à l’organisme de gestion afin d’acquérir, d’installer et de rendre opérationnel le système de collecte.

VALORISATION DES MATIÈRES ORGANIQUES

En 2020, le gouvernement du Québec a adopté la Stratégie de valorisation des matières organiques ayant comme objectifs d’instaurer non seulement la gestion de la matière organique sur 100 % du territoire municipal d’ici 2025, mais aussi de gérer la matière organique dans 100 % des industries, commerces et institutions (ICI). Pour y parvenir, une période transitoire a débuté en 2022 et s’échelonnera jusqu’en 2024. Cette dernière vise à implanter des services de collecte des matières organiques dans les ICI. Toutefois, ce n’est qu’à partir

de 2024 qu’il y aura une élaboration du nouveau règlement obligeant les ICI à détenir un service de collecte privé ou municipal qui gérera les matières organiques. L’entrée en vigueur du règlement devrait se faire en 2025.

L’ARQ continuera son travail de représentation auprès des décideurs politiques et surveillera de près tous ces projets afin de réduire les impacts négatifs sur les restauratrices et restaurateurs du Québec.

Afin de réduire les déchets de plastique néfastes pour l’environnement, le gouvernement fédéral a adopté en juin dernier un règlement visant à éliminer l’usage et la vente de six catégories d’articles en plastique à usage unique.

L’ARQ travaille pour vous

Voici un suivi des différents dossiers sur lesquels l’Association œuvre actuellement.

RENCONTRE AVEC L’OFFICE DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR (OPC)

En janvier dernier, l’ARQ a rencontré Marie-Claude Champoux, présidente de l’OPC ainsi que Marie-Hélène Gagné, adjointe exécutive, afin de discuter de la problématique des réservations non honorées. L’Association poursuivra son travail de représentation ce printemps.

CONSULTATIONS PRÉBUDGÉTAIRES

Dans le cadre des consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec, l’Association a présenté, en janvier dernier, au ministère des Finances ses recommandations portant sur l’instauration d’un programme de subvention pour l’automatisation de l’industrie, l’augmentation à 100 % du crédit d’impôt relatif aux pourboires, etc.

RENCONTRE DU GROUPE TERTIAIRE DE LA POLITIQUE BIOALIMENTAIRE DU MAPAQ

Toujours en janvier et en compagnie des membres du groupe tertiaire de la politique bioalimentaire, l’ARQ a rencontré André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Il a été question de pénurie de main-d’œuvre, de l’automatisation du secteur ainsi que de l’implantation d’un projet visant à améliorer la distribution de fruits de mer québécois dans le secteur HRI.

RENCONTRES AVEC DES DÉPUTÉS

Cet hiver, l’ARQ a rencontré plusieurs acteurs politiques, dont Madwa-Nika Cadet, députée libérale de Bourassa-Sauvé, Kariane Bourassa, députée caquiste de Charlevoix–Côte-de-Beaupré et Haroun Bouazzi, député solidaire de Maurice-Richard. Les sujets abordés portaient, entre autres, sur le partage des pourboires, le travail des jeunes et les réservations non honorées.

VOICI DIFFÉRENTS DOSSIERS SUR LESQUELS L’ASSOCIATION ŒUVRE ACTUELLEMENT

COMITÉ SUR L’ACCUEIL DE STAGIAIRES FRANÇAIS

Le comité sur l’accueil de stagiaires a continué ses travaux cet hiver. À cet effet, les jumelages stagiaires-employeurs ont débuté en janvier et les premiers étudiants arriveront au début du mois de mai.

Autres présences de l’Association :

- Comité de travail pour les personnes judiciarisées;

- Comité de travail sur le partage des ressources humaines en tourisme.

AUGMENTATION DU SALAIRE MINIMUM

Après l’inflation alimentaire, un autre défi pour la restauration

Bien que peu d’employés de l’industrie de la restauration soient encore rémunérés au salaire minimum, sa prochaine hausse de 7 % au 1er mai 2023 reste tout de même difficile pour l’industrie de la restauration déjà grandement affectée par l’inflation alimentaire, croit l’ARQ.

EFFET DOMINO

En ce sens, les augmentations annoncées du taux minimum régulier (+1,00 $/l’heure, soit 15,25 $/heure) et de celui au pourboire (+0,80 $/l’heure, soit 12,20 $/heure) risquent malheureusement de créer un effet domino sur l’ensemble des salaires de l’industrie. En effet, les travailleuses et travailleurs dont le taux horaire se situe actuellement près du taux minimum vont

également s’attendre à une rémunération à la hausse, et ainsi de suite. L’augmentation de la masse salariale peut donc s’avérer très importante pour l’employeur au final.

RIEN POUR BRISER LE CYCLE DE L’INFLATION

Il est important de se rappeler que les salaires en restauration ont déjà considérablement augmenté depuis les deux dernières années en réponse, notamment, à la pénurie de main-d’œuvre. Ces changements importants de la rémunération globale des employés de l’industrie, additionnés à la hausse du coût des aliments et aux traces indélébiles laissées par la pandémie se sont, indéniablement, déjà reflétés dans le prix

de l’assiette du client, les exploitants d’établissements n’ayant d’autres choix pour demeurer rentables. La hausse à venir risque ainsi de faire perdurer l’inflation alimentaire plutôt que de l’endiguer.

ÉCART MAINTENU ENTRE LES DEUX TAUX

L’ARQ est tout de même satisfaite du maintien de l’écart de 20 % entre le taux régulier et celui au pourboire décrété par le gouvernement, un gain historique obtenu il y a quelques années par l’industrie et nécessaire selon l’ARQ, l’apport des pourboires étant plutôt significatif pour les employés rémunérés à ce taux.

Oui à un encadrement serré, non à un âge minimum

En décembre dernier, le ministre du Travail, Jean Boulet, annonçait le dépôt d’un éventuel projet de loi visant à encadrer et à limiter le travail des enfants. Cette nouvelle a été accueillie avec appréhension par votre Association qui redoute qu’une telle législation vienne aggraver la pénurie de main-d’œuvre. En effet, sous la recommandation du Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre, le gouvernement souhaite fixer à 14 ans l’âge minimal pour avoir un emploi et interdire les semaines de travail de plus de 17 heures pour les jeunes âgés de 14 à 16 ans pendant l’année scolaire.

DÈS SEPTEMBRE?

Considérant que notre industrie est déjà affligée d’un fort taux de postes vacants, l’ARQ craint que cette décision menace de nombreux exploitants qui dépendent de leurs jeunes travailleurs pour maintenir leurs heures d’exploitation. D’ailleurs, le gouvernement souhaite rapidement déposer son projet de loi pour que ce dernier entre en vigueur dès septembre prochain, soit à temps pour la rentrée scolaire. Les restauratrices et restaurateurs n’auront donc que peu de temps pour s’y adapter.

Ce projet menace particulièrement les établissements situés dans des régions touristiques disposant d’un bassin de travailleurs locaux plus restreint. En effet, ces restaurants connaissent un fort achalandage lors de la saison estivale, mais la faible démographie locale rend le recrutement plus difficile. Ces exploitants sont donc plus dépendants de leurs jeunes travailleurs pour parvenir à servir tous ces visiteurs saisonniers. En outre, il est notable que la saison touristique de ces régions ne correspond pas forcément avec la période des vacances scolaires.

PRIORITÉ À L’ÉCOLE

L’ARQ ne remet pas en question le fait que l’école doit demeurer la priorité de nos jeunes et croit en un encadrement plus serré du travail des adolescents visant une saine conciliation travail-étude. En ce sens, votre Association propose que la réglementation du travail des jeunes soit basée sur un nombre maximal d’heures de travail plutôt que sur un âge minimum. Plus précisément, elle propose un maximum de 12 heures par semaine pour les moins de 14 ans et de 20 heures pour les 14 à 16 ans. Depuis des décennies, notre industrie fournit une première expérience de travail enrichissante à un grand nombre de Québécoises et Québécois. Nous sommes donc persuadés que la restauration offre des conditions de travail sécuritaires et respectueuses des besoins académiques des mineurs qu’elle emploie.

Soyez certains que votre Association poursuivra son travail de représentation sur la question et participera activement aux échanges à venir lorsque la question sera débattue à l’Assemblée nationale.

VOTRE ASSOCIATION

PROPOSE QUE LA RÉGLEMENTATION DU TRAVAIL DES JEUNES SOIT BASÉE SUR UN NOMBRE

MAXIMAL D’HEURES DE TRAVAIL PLUTÔT QUE SUR UN ÂGE MINIMUM.

MÉDIAS SOCIAUX

L’ARQ est sur Instagram

Votre Association est heureuse de vous annoncer qu’elle est désormais présente sur Instagram!

Le compte arq_resto a été officiellement lancé en février dernier. Nous vous invitons à nous suivre en grand nombre pour retrouver toutes les informations pertinentes de l’industrie sur cette plateforme très populaire auprès des restauratrices, des restaurateurs, du personnel et des clients.

N’hésitez pas à partager cette nouvelle dans votre réseau professionnel et amical!

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Plus de 200 visiteurs séduits!

C’est le 21 février dernier que l’Association Restauration Québec (ARQ) s’est rendue au Centre de congrès Palace, à Laval, pour tenir son Salon ARQ Contacts Laval/BassesLaurentides, présenté par Aliments du Québec. L’événement a permis à plus de 200 participants de rencontrer une soixantaine de fournisseurs de produits et de services et de découvrir l’offre de producteurs et de transformateurs bioalimentaires locaux invités.

DES PRODUITS D’ICI

Nécessaires et d’actualité, ces activités régionales démontrent l’engagement de l’ARQ envers l’approvisionnement de proximité et offrent une vitrine privilégiée

aux entreprises locales participantes en valorisant leurs produits, leur savoir-faire, tout en leur permettant d’établir des relations d’affaires avec les professionnels de l’industrie de la restauration.

RENCONTRE AVEC LE PRÉSIDENT DU CA DE L’ARQ

Comme à l’habitude, l’événement s’est conclu par le Cocktail du président, qui a permis aux participants de discuter avec le président du conseil d’administration de l’ARQ, Hugues Philippin, ainsi qu’avec la permanence de l’ARQ des enjeux et des dossiers gouvernementaux sur lesquels travaille l’Association, dont les problématiques entourant les réservations

non honorées, le partage des pourboires et de l’inflation alimentaire. « Ces échanges avec les professionnels HRI sont très importants pour l’ARQ et moi-même, car c’est l’occasion idéale pour nous d’affiner notre compréhension de leurs besoins », a déclaré Hugues Philippin.

Les Salons ARQ Contacts offrent des occasions de rencontres, de discussions et de découvertes!

MÉDIAS SOCIAUX

Facebook, Instagram, TikTok en milieu de travail

De nos jours, de nombreux employés utilisent les médias sociaux : Facebook, blogues, LinkedIn, Twitter ou texto. On retrouve de plus en plus d’utilisation de ces moyens de communication en milieu de travail.

L’usage de cette technologie pour des fins personnelles sur les lieux du travail peut constituer un vol de temps pour l’entreprise et affecter la productivité de l’employé, ce qui constitue un motif suffisamment sérieux pour imposer une sanction disciplinaire. Pour ce faire, l’employeur doit se prémunir d’une politique et de règles concernant l’utilisation de ces technologies à des fins personnelles pendant les périodes de travail.

PRODUCTIVITÉ EN CAUSE

Me Dominique Senécal DHC Avocats

motif de co ngédiement. Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’application de mesure disciplinaire doit s’effectuer en prenant soin de respecter une gradation au niveau des sanctions imposées. Chaque cas est unique et doit être analysé et traité séparément.

Or, tout employeur devrait se prémunir d’une politique sur les moyens technologiques en milieu de travail avec les mesures disciplinaires envisagées. Ainsi, l’employeur devrait avoir une politique qui distingue l’utilisation officielle (exemple : réseautage professionnel, de l’utilisation liée au travail) et de l’usage personnel et les conséquences de cet usage personnel.

L’usage des médias sociaux pour des fins

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DHC Avocats, partenaire exclusif de l’ARQ, offre un menu de services juridiques à la carte, concrets, simples et efficaces. En plaçant systématiquement le client au cœur de nos actions, nous tentons de réduire désagréments et frais. Depuis 1998, cette recette novatrice a fait de nous un des cabinets juridiques les plus importants au Québec.

LAVAL/BASSES-LAURENTIDES

La Fondation ARQ souligne la longévité de six établissements

Le 21 février dernier, la Fondation ARQ a remis ses Prix « Reconnaissance » à six établissements de Laval et des Basses-Laurentides afin de souligner leur anniversaire de création, leur longévité, tout en félicitant les propriétaires de leurs accomplissements.

La Fondation a ainsi célébré les 5 ans de la Rôtisserie La Fiamma (Laval), les 15 ans de la Microbrasserie Dieu du ciel! (Saint-Jérôme) et du Restaurant Réveil Matin (Rosemère), les 25 ans du Restaurant Calvi (Laval), les 30 ans du Restaurant Bingo (Saint-Eustache) ainsi que les 35 ans des Franchises Cora (Sainte-Thérèse). Ils ont été récompensés lors du Salon ARQ Contacts Laval/Basses-Laurentides, qui s’est tenu au Centre de congrès Palace, Laval.

La Rôtisserie La Fiamma a soufflé sa cinquième bougie cette année, un anniversaire important pour les propriétaires qui se sont taillés une place importante dans l’offre alimentaire de Laval et qui continuent à offrir une expérience culinaire moderne à leurs clients. Dans une ambiance chaleureuse, le Restaurant Réveil Matin charme, depuis maintenant 15 ans, ses fidèles clients et les visiteurs de la région grâce à une expérience culinaire de grande qualité, tant au niveau de la confection des plats faits maison que du service.

CRÉATRICE DE BIÈRES DEPUIS

15 ANS!

En activité depuis 2008 et experte en création de bières artisanales, la Microbrasserie Dieu du ciel! a soufflé sa 15e bougie cette année. Une marque cruciale pour l’établissement qui se différencie par son éthique humaniste visant à placer les personnes au cœur de ses réalisations.

Véritable institution gourmande de la région de Laval, le Restaurant Calvi propulse ses clients en Europe depuis maintenant 25 ans grâce à sa cuisine méditerranéenne inspirée des techniques culinaires françaises, italiennes, grecques et espagnoles.

En activité depuis 1993, le Restaurant Bingo a accompli un exploit en célébrant son 30e anniversaire de création cette année. En plus d’offrir une expérience culinaire québécoise, l’établissement se démarque par son implication communautaire et philanthropique.

D’un petit casse-croûte à Montréal, à l’ouverture de plusieurs succursales aux quatre coins du Québec, les Franchises Cora ont réussi avec brio leur défi de faire du déjeuner une véritable spécialité.

Le succès de ces établissements se caractérise non seulement par leur authenticité, mais aussi par la détermination, la résilience et l’amour de leur métier des propriétaires, sans oublier l’importante contribution de leurs employés. Grâce à leur travail, ces restaurants se sont enracinés dans la culture culinaire des régions de Laval et des Basses-Laurentides.

35

ANS POUR LES FRANCHISES CORA!

Cette année, les Franchises Cora ont marqué leur histoire d’une pierre blanche en célébrant leur 35e anniversaire.

La remise des Prix « Reconnaissance » a été rendue possible grâce à la précieuse collaboration de Produits Alimentaires Berthelet et de SkipTheDishes.

Gilles Clément et Marc-André Clément, du Restaurant Bingo, Anne Martine Manseau, du Restaurant Réveil Matin, Cora Tsouflidou, des Franchises Cora, Constantin Kyriacou, du Restaurant Calvi ainis que Brigitte Gravel, de Produits Alimentaires Berthelet.

PRIX « RECONNAISSANCE »

Claudia Thuot et Julie Tremblay, de la Microbrasserie Dieu du Ciel! ainsi que Brigitte Gravel, de Produits Alimentaires Berthelet.

BOURSES

La Fondation poursuit sa mission!

En ce début d’année 2023, la Fondation est heureuse de poursuivre sa mission qui consiste à encourager de nombreux étudiantes et étudiants à débuter ou à poursuivre leur formation en leur offrant des bourses d’études dans le cadre de leurs programmes de formation initiale ou adaptée en restauration.

Elle promeut également l’éducation en offrant du soutien aux finissantes et

finissants des programmes de formation en restauration afin d’encourager l’excellence ou la poursuite de leur carrière dans cette voie.

Enfin, elle apporte du soutien aux restauratrices et restaurateurs et à leurs équipes, par exemple via son concours Le Collectif dont le lancement sera annoncé dans quelques semaines.

RESTEZ À L’AFFÛT!

Si vous désirez vous aussi devenir partenaire exclusif d’une bourse offerte par la Fondation à des étudiants en restauration, contactez-nous par courriel : fondationarq@restauration.org.

CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNEL BEL-AVENIR, TROIS-RIVIÈRES

Alexandra Pietrantonio de SkipTheDishes, partenaire de la bourse et la récipiendaire Asalhi Latifa.

Alexandra Pietrantonio avec Julien Kerson Carl Marc Kle.

Alexandra Pietrantonio, avec Catena Adriano.

ÉCOLE DES MÉTIERS DE LA RESTAURATION ET DU TOURISME DE MONTRÉAL (EMRTM)

ÉCOLE HÔTELIÈRE DE LA CAPITALE, QUÉBEC

MÉRICI COLLÉGIAL PRIVÉ, QUÉBEC

La remise des bourses a eu lieu lors du cocktail des finissants.

CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNEL BEL-AVENIR, TROIS-RIVIÈRES

Étudiants boursiers du programme de cuisine.

Finissants du programme d’insertion socioprofessionnelle en restauration : Oumar, Gisèle et Xavier.

À la vôtre!

La Fondation ARQ est heureuse de vous présenter des restaurants dont l’anniversaire de création est significatif. Vous célébrez aussi l’anniversaire de votre établissement cette année? Faites-nous-en part en téléphonant au 1 800 463-4237 ou par courriel à erichard@restauration.org. Vous pourrez ainsi partager votre fierté avec des milliers d’autres restaurateurs!

20 ans

Tuscanos

En activité depuis près de 20 ans, le restaurant Tuscanos est un incontournable! Il doit sa longévité à la qualité de sa cuisine maison, à son équipe et à la fidélité de ses clients. Bien connu dans la région de Québec, il compte sur un personnel attentionné de 55 employés et un service personnalisé. Le Tuscanos propose une cuisine italienne composée de pâtes, de pizza, de ses fameuses recettes de veau, ainsi que de ses petits déjeuners. Le propriétaire est bien impliqué dans sa communauté et participe beaucoup avec les clubs sociaux dont le Carnaval de Québec, Moisson Québec, etc.

15 ans

Brasseur de Montréal

Brasseur de Montréal a ouvert ses portes le 7 mars 2008 dans le quartier historique de Griffintown, à Montréal. Aujourd’hui implantée à travers tout le Québec, l’entreprise s’est taillée une place de choix dans le milieu de la microbrasserie québécoise. Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir les coulisses, il est possible de s’équiper à leur boutique, de déguster des bières exclusives dans leur restaurant et de visiter la brasserie les week-ends.

30 ans

Restaurant Bingo St-Eustache

Situé à la sortie 11 de l’autoroute 640 Ouest, Bingo Saint-Eustache offre 16 bingos par semaine, soit à 13 h et à 19 h tous les jours ainsi que deux bingos couche-tard les vendredis et samedis à 22 h 30. Avec son vaste stationnement, ses installations modernes, une restauration savoureuse et son personnel dévoué et souriant, Bingo Saint-Eustache est indéniablement une salle qui saura vous plaire par son divertissement assuré. Le restaurant remet également un montant de plus de 2 M$ par année, partagé entre 20 organismes à but non lucratif de la communauté de Saint-Eustache.

25 ans

Calvi

Situé au cœur de Laval, le restaurant est ouvert depuis 1998 pour sa clientèle d’affaires ainsi que pour des événements privés en famille ou entre amis, dans un de leurs salons privés ou dans leur salle à manger. Leur cuisine méditerranéenne préparée par leur chef utilisant des produits frais est d’inspiration française, italienne, grecque et espagnole. Leurs fruits de mer et leurs grillades ont fait leur réputation depuis toutes ces années. L’établissement dispose aussi d’un cellier rempli de trouvailles sélectionnées par leur sommelier, qui est un incontournable pour les amateurs de vin.

5 ans

Le Mot de Tasse

La librairie-café, Le Mot de Tasse, est un café convivial, parfait pour étudier, discuter et lire. Vous y trouverez de nombreux breuvages chauds et glacés, de délicieuses collations et une offre diversifiée de livres. L’établissement encourage la créativité par l’organisation d’événements participatifs et la possibilité d’exposer les œuvres d’artistes locaux.

30 ans

Le Montagnais

Le restaurant Le Montagnais de Sainte-Annede-Beaupré a fêté son 30e anniversaire le 30 janvier dernier! Restaurant familial accueillant et chaleureux, service de traiteur, service de livraison, rien ne manque à cet établissement de 200 places. Les deux copropriétaires, Claude Ménard et Daniel Vermette, amis depuis toujours, vous y reçoivent généreusement! Souhaitons une belle continuation à cet établissement dont la relève est assurée avec les deux fils de Claude, Francis-Olivier et Jean Christophe, ainsi qu’avec le chef pâtissier Frédéric Fusey qui va se joindre à l’équipe.

Nous soulignons l’implication de ces entreprises au sein de notre organisation!

OCTOGONE COLLECTIF

GOLIVRO

Gérez, rentabilisez et optimisez vos opérations de livraison depuis la plateforme numérique GoLivro. En plus d’être intégrés à UEAT, nos logiciels intelligents exécutent automatiquement vos livraisons en gardant les chauffeurs, le personnel et les clients synchronisés en temps réel pour le bonheur de tous!

Guillaume Belzile

Tél. : 514 831-9011 golivro.com

SOLUTION TRAVAIL GÉNÉRAL

Solution Travail Général est une agence de placement spécialisée dans le recrutement international des travailleurs étrangers temporaires ou permanents. Concentrant principalement son recrutement de travailleurs étrangers au Bangladesh, au Maroc et en Tunisie, l’entreprise offre aux membres de l’ARQ, un rabais de 50 % sur ses services.

Khalid Salhi

Tél. : 514 963-3349 solutiontravailgeneral.com

Octogone Collectif propose des solutions technologiques innovantes pour aider les restaurateurs et hôteliers à faire face aux défis de l’industrie. La plateforme offre notamment un système d’inventaire simple et intuitif, un outil de standardisation des recettes, un système de mise à jour automatique du prix des produits utilisés, un module de gestion d’employés et plus encore.

Stéphane Grenon

Tél. : 581 874-5990 octogonecollectif.com

ALIMENTS VIBE

Aliments Vibe est une entreprise québécoise spécialisée dans la déshydratation de fruits et légumes avec des valeurs ajoutées pour accompagner ou rehausser un plat.

Jean Knackstedt

Tél. : 514 754-4678 vibefoods.ca

EQUINOX WORLD

Au fil des années, Equinox World a développé une expérience dans une multitude de domaines, dont le recrutement de travailleurs étrangers temporaires. Plusieurs clients ont continué d’utiliser les services après la première année, allant même jusqu’à doubler le nombre de travailleurs internationaux engagés d’une année à l’autre.

David Schum

Tél. : 514 312-1747 equinoxw.com

CAN-AM FRUITS ET LÉGUMES

L’entreprise québécoise Can-Am collabore avec les meilleurs maraîchers du monde pour offrir à ses clients des fruits et légumes d’une excellente qualité. En plus, Can-Am distribue plus de 6 000 produits d’ici et d’ailleurs qui font de l’entreprise un guichet alimentaire unique et incontournable.

Riccardo Camarda

Tél. : 514 488-1148 canamfruits.com

SÉVA NATURE

Séva nature crée des alternatives aux produits laitiers qui sont savoureuses et responsables. L’entreprise rend accessible aux restaurateurs des produits bénéfiques pour la communauté et la planète. Séva offre une gamme de desserts glacés à base de plantes permettant une diversité alimentaire.

Karine Verrette

Tél. : 438 940-4899 sevanature.ca

ONDECK CANADA

Créée pour soutenir les petites entreprises et leur permettre de se développer, OnDeck s’engage à servir ses clients avec les solutions de financement les plus intelligentes et un service de qualité supérieure. OnDeck est le service de financement sécurisé sur lequel les propriétaires d’entreprises canadiennes peuvent compter.

Eddy Mazzilli

Tél. : 1 877 781-0148 ondeck.ca

LAVAZZA

Lavazza est un torréfacteur de café haut de gamme de premier plan, une marque italienne authentique mondiale, détenue par une famille depuis plus de 120 ans. Le groupe Lavazza est un acteur international établi en Italie avec des opérations exclusivement sur le marché du café.

Pascal Jourdain

Tél. : 450 420-5626 lavazza.com

SANIVAC

Leader en services environnementaux, Sanivac offre, entre autres, les services de vidanges de trappes à graisse, fosses septiques, bassins et fait aussi la collecte et la valorisation de matières organiques, le pompage et le nettoyage de conduits sanitaires et pluviales ainsi que la location de toilettes chimiques.

Martine Larocque

Tél. : 514 453-2279 sanivac.ca

LSM AMBIOCRÉATEURS

LSM ambiocréateurs est une entreprise de location et vente d’appareils de sonorisation, d’éclairage, vidéo, multimédia, scènes, structures, rideaux, écrans DEL, et de musique d’ambiance. Nous offrons les services d’installation, d’opération, de réparation et d’entretien. Pour tout rassemblement, congrès, réunion, spectacle, trois succursales sont à votre disposition : Saguenay, Québec et Montréal.

Michel Baron

Tél. : 418 840-0555 ambiolsm.com

ASSOCIATION DES PRODUCTEURS DE FRAISES ET FRAMBOISES DU QUÉBEC

C’est en 1998 que les producteurs se sont mobilisés afin de former l’Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec (APFFQ). Elle regroupe plus de 700 producteurs répartis dans toutes les régions du Québec.

Jennifer Crawford

Tél. : 450 679-0540

fraisesetframboisesduquebec.com

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Téléchargez nos guides qui aborderons 4 sections suivantes :

LE RESTAURANT

Un nombre croissant de réservations non honorées

Dans son récent sondage, Le no show et l’industrie de la restauration, l’Association Restauration Québec (ARQ) a interrogé les restaurateurs québécois quant à leur expérience avec le phénomène des réservations non honorées (no show)*.

À la lumière des résultats de cette enquête, il est devenu évident que cette pratique navrante se popularise chez les consommateurs québécois. En effet, parmi les exploitants interrogés, 44,5 % affirment subir des no shows occasionnellement et 32,9 % témoignent être fréquemment victimes de ce phénomène. Inversement, seulement 2,8 % des répondants n’ont jamais été confrontés à des réservations non honorées. Il n’est donc pas surprenant que 65,6 % des propriétaires de restaurants interrogés affirment que ce phénomène est en augmentation au sein de leur établissement.

Selon l’expérience des exploitants intérrogés, est-ce que les no shows sont une tendance en augmentation?

*415 restaurateurs ont participé à ce sondage

Source : Sondage ARQ : Le no show et l’industrie de la restauration. 2023

Source : Sondage ARQ : Le no show et l’industrie de la restauration. 2023

Jamais Rarement À l’occasion Fréquement Toujours

Une tendance lourde de conséquences

Au-delà du manque de respect et de la frustration qu’ils engendrent, les no shows représentent surtout une source croissante de pertes financières pour notre secteur. En effet, le nombre de réservations déterminera le nombre d’employés qui travailleront le jour en question, l’importance de la mise en place, le volume des commandes d’aliments, etc. Lorsqu’une table ne se présente pas, ce sont donc des heures payées, des denrées, du gaz et de l’électricité qui sont dépensés en vain. Grâce aux données recueillies dans son sondage Le no show et l’industrie de la restauration, l’ARQ est en mesure

d’affirmer que les no shows provoquent des pertes hebdomadaires moyennes de 943 $ dans tous les secteurs de notre industrie. Cependant, l’hôtellerie (1 150 $/semaine) et les restaurants de chaîne (1 196 $/semaine) sont plus durement touchés par ce phénomène. En moyenne, dans tous les secteurs de l’industrie confondus les no shows engendrent des pertes annuelles de 49 178,26 $ par établissement. En pleine pénurie de main-d’œuvre, cela revient à se priver d’un employé à temps plein parce que certains clients sont trop irresponsables pour annuler leur réservation lorsqu’ils ne peuvent plus

l’honorer. Il est donc évident qu’un mécanisme de pénalité doit être autorisé pour permettre aux restauratrices et aux restaurateurs de responsabiliser les clients délinquants.

No show : une menace au modèle des réservations

En 2023, 94 % des exploitants de l’industrie de la restauration acceptent les réservations et seulement 6 % les refusent. Cependant, cela signifie que la nette majorité des restauratrices et des restaurateurs sont potentiellement menacés par les no shows, car pour le moment, aucun mécanisme légal ne permet de lutter efficacement contre cette pratique déplorable. Dans l’éventualité où le nombre de réservations non honorées continuerait de croître, il est fort probable que le nombre de restaurants qui acceptent les réservations

viendrait à diminuer. En effet, si l’on exclut les restaurants qui n’acceptent pas de réservation pour des raisons structurelles (superficie trop petite, type d’offre alimentaire ne le justifiant pas, manque d’achalandage, etc.), la majorité (66,7 %) des établissements refusant de réserver leurs tables le font, car ils souhaitent éviter les no shows qui sont trop fréquents ou trop coûteux. Les réservations non honorées constituent donc la principale raison non structurelle de refuser les réservations au sein de l’industrie, ce qui illustre bien la gravité de ce problème.

Proportion des restaurants acceptant les

réservations

Accepte les réservations

Refuse les réservations

6 %

LA NETTE MAJORITÉ DES RESTAURATRICES ET DES RESTAURATEURS SONT POTENTIELLEMENT MENACÉS PAR LES NO SHOWS, CAR POUR LE MOMENT, AUCUN MÉCANISME

LÉGAL NE PERMET DE LUTTER EFFICACEMENT CONTRE CETTE PRATIQUE DÉPLORABLE.

94 %

Source : Sondage ARQ : Le no show et l’industrie de la restauration. 2023

Raisons pour lesquelles les exploitants qui accepteraient normalement des réservations les refusent actuellement

Le manque de personnel complexifie la gestion des réservations

Les annulations sans préavis (no show) des clients étaient trop fréquentes ou trop coûteuses

66,7 %

Source : Sondage ARQ : Le no show et l’industrie de la restauration. 2023

33,3 %

Le no show : une préoccupation supplémentaire pour l’industrie

Alors que l’industrie de la restauration est confrontée à une pénurie de main-d’œuvre historique, à une récession provoquant une envolée du prix des aliments et à l’endettement engendré par les vagues de fermetures pandémiques, la prolifération des no shows apparaît comme une source d’inquiétude supplémentaire. En effet, 43,4 % des exploitants interrogés affirment être préoccupés par ce phénomène et 15,2 % d’entre eux considèrent que

l’augmentation du nombre de réservations non honorées menace sérieusement la viabilité de leur restaurant. Il est donc nécessaire d’agir contre cette pratique néfaste. À cette fin, l’ARQ demande la légalisation de pénalités pécuniaires qui pourraient être chargées aux clients ne respectant pas leur réservation au restaurant, comme c’est déjà le cas dans d’autres secteurs d’activités.

Que représentent les no shows pour les propriétaires de restaurants ?

Un manque de respect, sans autres conséquences

Baisse attendue de l’inflation : un baume pour les restaurateurs?

Si la hausse des taux d’intérêt en 2022 a réduit les dépenses discrétionnaires des consommateurs et affaibli la croissance économique en ce début d’année 2023, son effet d’accalmie sur l’inflation pourrait être profitable aux restaurateurs. La fin de l’accélération des frais d’exploitation (salaires, aliments, énergie et matières premières) amènera un soulagement sur leur bilan. En outre, des pressions inflationnistes moins grandes pourraient donner une marge de manœuvre dans le budget des ménages pour d’éventuelles sorties au restaurant. Cela permettrait aux restaurateurs de souffler un peu, alors que plusieurs n’avaient plus la capacité de s’endetter davantage, peinant tout juste à rattraper l’activité perdue lors des confinements.

Le retour en présentiel et en mode hybride de nombreux travailleurs, entamé à l’été 2022, se

maintient, garantissant une demande dans les centres urbains. Malgré le ralentissement économique mondial, l’activité touristique pourrait tout de même contribuer à soutenir la restauration, grâce à la réouverture complète des frontières et à la reprise d’activités annulées durant la pandémie (p. ex. : festivals). Certes, la récession - qui semble se dessiner au Québec - freinera les ardeurs. Heureusement, celle-ci ne s’annonce pas profonde et longue. Dans les mois à venir, il faudra surveiller les habitudes des consommateurs (commandes en ligne ou en salle, dépenses moyennes, fréquentation) ainsi que la disponibilité de la main-d’œuvre. Cette dernière demeure un défi, mais la baisse du taux de postes vacants au troisième trimestre de 2022 est encourageante (passant de 13,9 % à 10,2 %).

Éditeur : ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC

6880, Louis-H.-La Fontaine

Montréal (Québec) H1M 2T2

Tél. : 514 527-9801 ou, sans frais, 1 800 463-4237 Courriel : info@restauration.org restauration.org

Coordination et rédaction : Vincent Woerner

Révision : Dominique Tremblay, Martin Vézina

Conception et infographie : Alegria Design

Impression : Reprodoc

L’ARQStats est publié six fois par année par la direction des affaires publiques de l’Association Restauration Québec. Les informations s’y trouvant peuvent être reproduites sans autorisation, à condition d’en mentionner la source.

Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada

NOTES MÉTHODOLOGIQUES :

L’échantillon utilisé pour déterminer l’Indice ARQ est composé de plus de 2 000 établissements membres, représentant des restaurants à service complet ainsi qu’à service restreint. L’Indice ARQ vise à évaluer la performance d’une liste d’établissements stable dans le temps et excluant donc les ouvertures et fermetures. L’indice des ventes provient des variations de volumes agrégés de transactions débit et crédit et l’indice de l’achalandage, des variations agrégées du nombre de transactions débit et crédit. La région du Nord-du-Québec a été exclue de la compilation pour l’année 2019 et les données des régions administratives de Bas-Saint-Laurent–Gaspésie et de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine sont combinées pour produire un indice plus stable.

Par Florence Jean-Jacobs Économiste principale, Mouvement Desjardins

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GAZ PROPANE

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SOLUTIONS DE GESTION DE LA PAIE ET DES RESSOURCES HUMAINES

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Employeurs Desjardins, notamment 50 % de rabais sur les frais de services initiaux en lien avec l’ouverture du dossier de l’entreprise et l’activation du dossier employé.

COLLECTE DE DÉCHETS

Obtenez une tarification préférentielle sur vos collectes de déchets et matières recyclables adaptées à vos besoins et respectueuses de l’environnement.

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ESSENCE

Bénéficiez d’un escompte de 2,5 ¢ sur chaque litre d’essence acheté pour votre flotte de véhicule, votre service de livraison ou votre consommation personnelle.

CONSEILS JURIDIQUES

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GESTION DES MÉDIAS SOCIAUX

Bénéficiez d’un essai gratuit de 4 semaines, sans engagement ni frais, d’une valeur de 800 $ incluant des publications sur vos réseaux sociaux, une stratégie de sponsorisation, des photos culinaires professionnelles, et bien plus. Obtenez jusqu’à 9 % de rabais si vous adhérez aux services payants suite à l’essai gratuit.

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LOGICIEL

RESTAURANT

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LOGICIEL PDV POUR RESTAURANT

Bénéficiez de 25 % de rabais par an sur des solutions logicielles : point de vente, commande à la table, borne mobile et plus encore. Optez pour la simplicité en réutilisant vos équipements existants ou en vous procurant de nouveaux équipements à faible coût.

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Nos collaborateurs

RECRUTEMENT À L’INTERNATIONAL

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RECRUTEMENT À L'INTERNATIONAL

Profitez d’un rabais de 1 500 $ par candidat sur les coûts totaux de recrutement de travailleurs étrangers, en plus d’obtenir votre première consultation gratuite de 45 minutes.

LOGICIEL DE GESTION DE LA LIVRAISON

Bénéficiez d’un mois d’essai gratuit ainsi que 25 % de rabais sur l’abonnement annuel de GoLivro, un logiciel de gestion de la livraison simple et optimal.

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