Les 1500 membres de la mutuelle font confiance à TELUS Santé (auparavant Solutions Mieux-être LifeWorks) pour :
Augmenter leur productivité.
Réduire leurs risques.
En bénéficiant des services de :
• Gestion des réclamations
• Gestion de la prévention
• Services juridiques et d’expertises médicales
Réduire leurs coûts.
• Capsules d’information destinées au secteur
• Formation et impartition de services en SST
Éditeur :
ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC
Éditeur : ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC
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Rédaction en chef : Nicolas Boullé
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Rédaction : Kelly Asselin-Tousignant |
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Dominique Tremblay | Martin Vézina
Rédaction : Kelly Asselin-Tousignant Dominique
Dominique Tremblay | Martin Vézina
Conception et infographie : LMG Alegria Design
Conception et infographie : LMG et Alegria Design
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Tél. : 514 527-9801/1 800 463-4237
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Téléc.: 514 527-3066
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L’ARQ Info est publié six fois par année par la direction des affaires publiques de l’Association Restauration Québec. Les articles peuvent être reproduits sans autorisation, à la condition d’en mentionner la source.
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SOMMAIRE
L’ARQ Info est publié six fois par année par la direction affaires de l’Association Restauration Québec. Les articles peuvent être sans autorisation, à la condition d’en mentionner la source. Ce numéro été publié 5 300 exemplaires.
Ce numéro a été publié à 10 000 exemplaires.
Ce numéro a été publié à 10 000 exemplaires.
SUR LE POUCE
Dépôt légal :
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Bibliothèque Nationale du Québec
Bibliothèque Nationale du Québec
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EN MANCHETTE
Bibliothèque Nationale du Canada
Bibliothèque Nationale du Canada
494386 D
Bibliothèque Nationale 494386 D
494386 D
No ISSN : 1199-3472
No ISSN : 1199-3472
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Envoi de poste-publication
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No de convention : 40050918
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Envoi de poste-publication : No de convention : 40050918
ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC
ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC
ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC
6880, Louis-H.-La
6880, Louis-H.-La Fontaine
6880, Louis-H.-La Fontaine
Montréal 2T2
Montréal (Québec) H1M 2T2
Montréal (Québec) H1M 2T2
Tél. : 514 527-9801 ou, sans frais, 1 800 463-4237
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La mission de l’Association est de fournir à l’ensemble des restaurateurs du Québec des services complets d’information, de formation, de rabais, d’assurance et de représentation gouvernementale.
La mission de l’Association est de fournir à l’ensemble des restaurateurs du Québec des services complets d’information, de formation, de rabais, d’assurance et de représentation gouvernementale.
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CONSEIL D’ADMINISTRATION 2023-2024
CONSEIL D’ADMINISTRATION
CONSEIL D’ADMINISTRATION 2023-2024
Présidente du conseil d’administration :
Présidente du conseil d’administration :
Présidente du conseil d’administration :
13-15-16-18-20
13-15-16-18-20
TIMBRE DE DROIT L’ARQ plaide pour la fin complète
SALAIRE MINIMUM Une hausse mesurée
Mme Danielle Beaulieu, de l’HôtelMortagne(Boucherville)
Mme Danielle Beaulieu, de l’HôtelMortagne(Boucherville)
Mme Danielle Beaulieu, de l’HôtelMortagne(Boucherville)
Vice-président :
Vice-président :
Vice-président :
M. Tony Priftakis, des restaurants SaveursdesContinents (Gatineau)
M. Priftakis, des restaurants SaveursdesContinents (Gatineau)
M. Tony Priftakis, des restaurants SaveursdesContinents (Gatineau)
Secrétaire-trésorier :
Secrétaire-trésorier :
Secrétaire-trésorier :
M. Éric Marin, du restaurant ChezMilot(Sainte-Adèle)
M. du restaurant ChezMilot(Sainte-Adèle)
M. Éric Marin, du restaurant ChezMilot(Sainte-Adèle)
Président-directeur général de l’ARQ :
Président-directeur général de l’ARQ :
Président-directeur général de l’ARQ :
M. Laurence-Olivier Malouin-Trudel
M. Laurence-Olivier Malouin-Trudel
M. Laurence-Olivier Malouin-Trudel
Administratrices/administrateurs :
Administratrices/administrateurs :
Administratrices/administrateurs :
M. Billy Bastien, de la BuvetteThérèse(Percé)
M. Billy Bastien, de la BuvetteThérèse(Percé)
M. Billy Bastien, de la BuvetteThérèse(Percé)
M. Steeve Gros-Louis, du restaurant Sagamité(Wendake)
M. Steeve Gros-Louis, du restaurant Sagamité(Wendake)
M. Steeve Gros-Louis, du restaurant Sagamité(Wendake)
Mme Valérie Kennedy, du SteakhouseSt-Charles (Sainte-Thérèse)
Mme Valérie Kennedy, du SteakhouseSt-Charles (Sainte-Thérèse)
M. Martin Lévesque, du TraiteurL’EspritFaim(La Prairie)
M. Lévesque, du TraiteurL’EspritFaim(La Prairie)
M. Martin Lévesque, du TraiteurL’EspritFaim(La Prairie)
M. Jean-Philippe Martin, du ComplexeLaviolette(Trois-Rivières)
M. du ComplexeLaviolette(Trois-Rivières)
M. Jean-Philippe Martin, du ComplexeLaviolette(Trois-Rivières)
M. Érick Tremblay, du Resto-PubBelles&Bum(La Malbaie)
M. Érick Tremblay, du Resto-PubBelles&Bum(La Malbaie)
M. Érick du Resto-PubBelles&Bum(La Malbaie)
Président :
Président ex officio :
Président ex officio :
M. Hugues Philippin, du restaurant ChicAlors! (Québec)
M. Hugues Philippin, du restaurant ChicAlors! (Québec)
M. Hugues Philippin, du restaurant ChicAlors! (Québec)
SUR LE POUCE EN MANCHETTE HEADLINE NEWS
Le Québec pourrait profiter des tensions avec les États-Unis
Les tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada pourraient bien profiter à l’industrie touristique québécoise si l’on en croit les résultats d’un sondage Léger pour le compte de l’Alliance de l’industrie touristique, dont fait partie l’ARQ.
Selon cette étude publiée fin février, près de la moitié des Québécois qui avaient prévu effectuer un voyage au sud de la frontière en 2025 ont déjà annulé leurs plans ou ont l’intention de le faire. Parmi ceux-ci, 49 % ont l’intention de rester au Québec pour leurs vacances cette année.
1,5 G$ DE PLUS POUR LE QUÉBEC!
Selon les experts du Centre d’intelligence d’affaires de l’Alliance, la situation pourrait engendrer des pertes majeures atteignant 3 milliards de dollars pour l’économie américaine.
LÉGISLATION
En revanche, de ce côté-ci de la frontière, c’est plutôt de dollars supplémentaires injectés dans l’économie québécoise dont il est question. En effet, les vacanciers qui choisiront de rester au Québec pourraient avoir des répercussions positives significatives sur le tourisme local, engendrant des retombées additionnelles estimées à 1,5 milliard $.
« Plus que jamais cette année, le Québec sera une destination incontournable pour les vacanciers d’ici, ce qui promet déjà de générer d’importantes retombées économiques pour l’ensemble de nos régions. Les choix que nous faisons en tant que voyageurs peuvent avoir un impact positif pour l’économie locale, en plus d’envoyer un message clair à nos partenaires internationaux, particulièrement dans le contexte actuel. C’est donc une opportunité à saisir et
l’Alliance se réjouit que de plus en plus de Québécois fassent le choix de rester chez nous pour leurs vacances en 2025! », a commenté Geneviève Cantin, présidentedirectrice générale de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec.
FAITS SAILLANTS DU SONDAGE :
• 20 % des Québécois avaient initialement prévu effectuer un voyage aux États-Unis en 2025;
• Parmi les Québécois qui ont planifié un voyage aux États-Unis, près de la moitié (45 %) l’a déjà annulé ou prévoit le faire;
• 49 % des Québécois qui ont annulé leur voyage aux États-Unis ont l’intention de rester au Québec pour leurs vacances en 2025.
Les suggestions de pourboires devront être calculées avant taxes sur TPV
La loi 72 modifiant la Loi sur la protection des consommateurs adoptée en novembre 2024 entrera en vigueur le 8 mai prochain. Ainsi, dans quelques semaines, les dispositions suivantes devront être respectée sous peine d’amendes :
- Les suggestions de montant de pourboires sur les TPV devront être calculés avant taxes;
- Les options de pourboire devront être présentées de façon neutre, sans pression (pas de « simleys » ou tout autre signe faisant une distinction entre les différentes suggestions);
- Les options de pourboires devront permettre au client d’entrer un montant ou un pourcentage personnalisé facilement.
LA LOI 72 MODIFIANT LA LOI SUR LA PROTECTION DES CONSOMMATEURS ADOPTÉE EN NOVEMBRE 2024 ENTRERA EN VIGUEUR LE 8 MAI PROCHAIN.
La force des produits d’ici
Alors que l’incertitude économique des dernières semaines force bon nombre d’entre vous à réévaluer la stabilité de votre chaîne d’approvisionnement, la stratégie de prioriser les achats locaux devient une option de plus en plus prisée.
Tarifs douaniers, pandémie, canal de Suez bloqué... les fluctuations commerciales causées par les événements géopolitiques, sanitaires ou économiques du moment déstabilisent rapidement les circuits alimentaires internationaux, ce qui peut affecter du même coup la possibilité d’approvisionner votre établissement sans être victime de retards ou de hausse non planifiée des coûts alimentaires.
Bien que les tarifs douaniers aient été évités de justesse au mois de février, la seule menace de leur imposition fut suffisante pour ébranler la confiance mise dans l’approvisionnement alimentaire international et créer un engouement pour les produits locaux.
L’INTÉRÊT GRANDISSANT POUR
LES PRODUITS LOCAUX
En plus d’encourager des gens d’ici, et de réduire la production de gaz à effet de serre, et de gagner en efficacité opérationnelle, s’approvisionner auprès d’entreprises locales peut être une valeur ajoutée pour votre clientèle.
Selon le Sondage sur les perceptions des consommateurs à l’égard des aliments –Vague VI de Statistiques Canada, 88 % de la population canadienne estime que l’industrie agricole et agroalimentaire du Canada est modérément ou très digne de confiance. En fait, la même étude démontre que 54 % des Canadiennes et des Canadiens interrogés préfèreront un produit dont l’étiquette indique qu’il s’agit de produits fabriqués au Canada. Pour les aliments produits dans leur province ou leur ville, ce même groupe de consommateurs canadiens déclarent à 86 % rechercher parfois ou toujours des aliments locaux, et la grande majorité (97 %) déclarent acheter ces aliments parfois.
Nancy Lemieux, copropriétaire à l’Auberge des Glacis (L’Islet), finaliste du Prix restaurateur Aliments du Québec au menu l’an dernier, confirme cet intérêt de la clientèle. Hormis le jus d’oranges et le café, tous les aliments figurant sur le menu de l’Auberge sont en provenance du Québec, dont la plupart de sa région : Chaudière-Appalaches.
Elle fait non seulement du sourçage local pour les mets servis dans son établissement, mais également pour les alcools qui y sont bus. Bien que quelques vins de France et d’ailleurs se trouvent sur la carte, Nancy Lemieux offrent majoritairement des vins québécois et des bières de microbrasseries de ChaudièreAppalaches.
Pour la carte des vins, sa façon de promouvoir les vins québécois tout en accommodant les buveurs moins expérimentés est d’offrir « un plateau de dégustation de trois vins québécois rotatifs disponibles en bouteille. Les vins du Québec, les gens y goûtent, puis commandent à la bouteille » affirme la restauratrice. Ainsi, celles et ceux désirant commander une bouteille de vin québécois peuvent s’aventurer en toute quiétude.
Nancy Lemieux
Assiette du restaurant Côté Est, à Kamouraska.
POINT DE DÉPART
Cependant, la transition vers l’approvisionnement local n’est pas sans embûches pour les gestionnaires d’établissements de restauration.
Selon Nancy Lemieux, la première étape lorsqu’on veut s’approvisionner davantage localement est de regarder ce qui se trouve autour de nous. Quels sont les producteurs agroalimentaires les plus proches de votre établissement? Quels transformateurs œuvrent dans notre coin?
« On peut partir de ce qu’il y a près de chez nous, au moins au Québec, et aller rencontrer les producteurs, puis se rapprocher. » Elle donne l’exemple des morilles : initialement importées de France, l’Auberge s’est ensuite approvisionnée en Gaspésie, avant de trouver un producteur en Chaudière-Appalaches.
Au sujet des producteurs, la gestionnaire décrit aussi un événement annuel appelé la Table des producteurs qu’elle accueille chaque année à l’Auberge, encourageant les bonnes relations avec les producteurs en leur servant un repas qui met l’eau à la bouche, le tout concocté d’ingrédients sourcé de ces mêmes producteurs.
La restauratrice conseille également à ses confrères et consœurs de « faire leur menu après avoir trouvé les produits. Chaque producteur a ses propres défi et avec le temps, vous apprendrez comment ils fonctionnent ». Si vos environs ne vous offrent aucune solution qui saute aux yeux, vous pouvez toujours suivre les conseils d’Olivier Robillard, ancien propriétaire du restaurant Le Géraldine (Saint-Eustache) et propriétaire actuel du restaurant Asteur (L’Islet) nouvellement ouvert en février dernier. Il conseille de vous « impliquer dans [votre] communauté, tisser des liens avec les producteurs, aller voir comment ça se fait » et de « bâtir ces liens tranquillement, un à un ».
Les tables ou associations agroalimentaires locales peuvent aussi être un bon point de départ. Le restaurateur a pour son dire que « le truc, c’est d’être gentil avec le monde, et le monde va être gentil avec toi. C’est une bonne idée d’inviter les producteurs à souper. Il y a dix ans, jamais je n’aurais pensé à avoir 98 % de produits québécois dans mon restaurant! ». Quand Le Géraldine a gagné le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu en 2023, seulement son riz Arborio n’était pas sourcé au Québec.
UNE TRANSITION QUI SE PLANIFIE
Évidemment, une fois que vous aurez une idée de ce qui se trouve autour de vous et et entamé le tissage de votre réseau de fournisseurs, vous devrez planifier vos menus, tout en restant flexible sur leur finalité. Contrairement à un grossiste qui commande ses denrées là où la nature permet de les cultiver à l’année, les fournisseurs locaux doivent jongler avec la météo et le territoire québécois. La copropriétaire de Côté Est (Kamouraska), Perle Morency, gagnante du Prix restaurateur Aliments du Québec au menu met l’emphase sur le besoin de « conditionner les saveurs boréales, de raconter l’histoire des aliments et de se créer une identité culinaire propre à la région. Il faut aussi toujours se réinventer et réagir aux variations ». Bien que plus stables en matière d’approvisionnement, les pratiques de ce qu’elle appelle « la restauration de l’avenir » résultent parfois en légumes imparfaits ou en mauvaise saison de pêche.
Ainsi, les restauratrices et les restaurateurs qui font affaires les producteurs locaux doivent prévoir leurs commandes plusieurs mois, voire plusieurs saisons à l’avance pour assurer leur approvisionnement en quantité suffisante. Perle Morency explique avoir un calendrier de production qui lui permet de planifier ses menus selon les saisons.
Les restauratrices et le restaurateur cités dans cet article affirment tous payer leurs aliments plus chers que dans un magasin à grande surface ou un grossiste, mais ils ont tous également souligné à grands traits la qualité inégalée des produits issus de leur région.
Ils utilisent tous diverses formes de méthodes de conservation pour leurs produits frais, afin d’étirer les récoltes à d’autres saisons. Notamment, Nancy Lemieux dit travailler des poires conservées depuis l’automne pour faire des desserts en hiver, Olivier Robillard affirme faire sa propre hydromel et Perle Morency mentionne faire de la lactofermentation de légumes.
S’approvisionner localement veut également dire travailler conjointement avec les producteurs et parfois répondre à leurs problèmes.
Par exemple, Côté Est utilise le du verjus au bar et en cuisine. Le verjus est ce jus acide fait à partir de raisins pressés avant maturité pouvant remplacer le jus de citron dans les recettes. « Utiliser le verjus répond à un défi pour les producteurs et permet de bonifier les pertes » affirme Perle Morency. Sans oublier que ça permet un sourçage local d’un produit difficilement cultivable au Québec… les agrumes n’étant pas les fruits qui poussent le mieux au Kamouraska!
Olivier Robillard
Perle Morency
Le Catalogue des produits québécois
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C’est simple! Rassemblant plus de 1 300 produits tous vérifiés Aliments du Québec, ce catalogue deviendra votre référence pour toutes vos commandes auprès de Service alimentaire Gordon. Encouragez vos producteurs locaux et consultez notre répertoire dès maintenant!
La force des produits d’ici
(suite)
INVESTIR DANS NOTRE QUÉBEC
Enfin, l’approvisionnement local est une approche qui permet de minimiser les risques pour les commerces. Les menaces de perturbations sur le chemin de votre établissement diminuent avec la proximité de la production.
Acheter localement, c’est aussi investir dans la souveraineté alimentaire du Québec. Investissement Québec indique sur son site Web que « les menaces sur les chaînes d’approvisionnement mondiales sont indéniables, tout comme le sont les avantages de produire et de s’approvisionner au Québec ».
La sécurité alimentaire du Québec est un concept auquel tient grandement Perle Morency. Au-delà d’un objectif d’autonomie ou de souveraineté alimentaire, elle croit fermement qu’investir dans notre économie locale ne peut que bénéficier à notre sécurité agroalimentaire, et surtout, à nos communautés, à long terme.
Ayant grandi dans une famille d’entrepreneurs priorisant l’auto-suffisance alimentaire dans leur commerce de la Boulangerie Niemand, également au Kamouraska, Perle Morency considère que « de mettre en valeur ce qui est dans notre cour, en plus des gens » était
naturel lorsqu’est venu le temps d’ouvrir
Côté Est et espère voir cette philosophie se répandre davantage à d’autres établissements.
CATALOGUE DES ALIMENT QUÉBÉCOIS
Pour les restauratrices et les restaurateurs désirant reconsidérer la provenance de leurs aliments importés en faveur d’options plus locales, il peut paraître un défi de grande taille de commencer à s’approvisionner dans sa cour, mais de nombreux outils se trouvent tout de même à votre disposition pour entamer ce parcours, si telle est la direction que vous désirez entreprendre.
L’ARQ a toujours eu à cœur l’achat local. Il y a un peu plus de dix ans, elle a mis en place, en collaboration avec Aliments du Québec, le programme Aliments du Québec au menu qui offre une reconnaissance aux restaurants qui réservent une place de choix aux produits alimentaires québécois sur leur menu. Toujours en lien avec l’approvisionnement local, votre Association met également à votre disposition, depuis plus d’un an, avec l’appui d’Aliments du Québec, le Catalogue des aliments québécois qui identifie les produits d’ici disponibles auprès de nos partenaires du Programme d’achats de l’ARQ.
Merci à Aliments Québec et Nancy Lemieux pour les photos.
Quebec Products in The Spotlight
As the economic uncertainty of recent weeks have forced you to reevaluate the stability of your supply chain, the strategy to prioritize local products is becoming an increasingly popular option.
Tariffs, a pandemic, the Suez Canal Obstruction...the economic and commercial roller coaster brought about by geopolitical, health-related, or economical events of the day can quickly pull the rug from under the workings of international food circuits, which can affect your ability to supply your establishment without suffering delays or unplanned increases in food costs.
Although tariffs were narrowly avoided in February, the mere threat of their imposition was enough to erode confidence in the international food supply and create a surge in demand for local products.
A GROWING INTEREST TOWARD LOCAL PRODUCTS
Sourcing from local businesses is not only a fantastic way to support your neighbours, reduce the production of greenhouse gases and improve your operational efficiency, but it can also add value in the eyes of your customers.
According to Statistics Canada’s Survey on consumer perceptions of food –Wave VI, 88% of the Canadian population considers Canada’s food and agriculture industry moderately to very trustworthy. In fact, 54% of Canadians questioned during the study stated they seek out food items labelled as Canadian made.
When it comes to food produced in their province or town, 86% of this same group of Canadian consumers said that they sometimes, or always, look for local food, and the vast majority (97%) said that they sometimes buy such food.
Nancy Lemieux, co-owner of Auberge des Glacis (L’Islet), an establishment among finalists for the Prix restaurateur Aliments du Québec au menu last year, confirms this interest from guests. Apart from the orange juice and coffee, every item on the Auberge’s menu comes from Quebec, with most of it being sourced directly from its own region, Chaudière-Appalaches.
Not only does she use local sourcing for the food served in her establishment, but also for the spirits poured there. Although there are a few wines from France and elsewhere on the menu, Nancy Lemieux offers mostly Quebec wines, as well as beers from microbreweries in the Chaudière-Appalaches region.
For the wine list, her way of promoting Quebec wines while also appealing to less experienced drinkers is to offer “a tasting tray of three rotating Quebec wines available by the bottle. People taste Quebec wines, then order them by the bottle,” she says. This means that anyone wishing to order a bottle of Quebec wine can venture out with complete peace of mind, having the opportunity to try the product before ordering.
Local products enhanced in Côté Est restaurant in Kamouraska
Nancy Lemieux
FIRST STEPS
However, the transition to local sourcing is not without its pitfalls for restaurant owners.
According to Nancy Lemieux, the first step towards sourcing more locally is to look at what’s around us. Which agri-food producers are closest to your establishment? Which food processors operate in our area?
“We can start from what’s close to home, at least in Quebec, and go and meet the producers, then work towards more local solutions.” She uses the example of morels: initially imported from France, the Auberge then sourced them from Gaspésie, before finding a producer in Chaudière-Appalaches.
Regarding producers, the restaurant owner also describes an annual event called the Table des producteurs (trans.: The Table of Producers), which she hosts every year at the Auberge, encouraging good relations with suppliers by serving them a mouthwatering meal, all concocted with ingredients sourced from these same producers.
The restaurateur also advises her colleagues to only “build their menu once they’ve found the products. Each producer has his own set of challenges, and, over time, you will learn how they work.”
If your surroundings don’t offer any eye-catching solutions, you can always follow the advice of Olivier Robillard, former owner of Le Géraldine restaurant (Saint-Eustache) and current owner of Asteur restaurant (Boisbriand), which opened in February. He advises you to “get involved in [your] community, forge links with producers, go and see how things are done,” as well as “build these links slowly, one by one.”
Local agri-food tables or associations can also be a good place to start. The restaurateur swears by a simple tip: “be nice to people and people will be nice to you. It’s a good idea to have producers over for dinner. Ten years ago, I never would have thought I’d have 98% Quebec products in my restaurant!” ». When La Géraldine won Prix restaurateur Aliments du Québec au menu in 2023, the only item sourced outside of Quebec on the establishment’s venue was Arborio rice.
PLANNING YOUR TRANSITION
Obviously, once you have a good idea of the producers in your surroundings and have started to gather a network of suppliers up, you will need to start building your menus, while remaining flexible about their ultimate outcome. Unlike wholesalers who order their produce where nature allows it to be grown year-round, local suppliers have to juggle with the Quebec weather and landscape.
The co-owner of Côté Est (Kamouraska), Perle Morency, 2024 winner of the Prix restaurateur Aliments du Québec au menu, emphasizes the need to “condition boreal flavours, tell the story of food and create a culinary identity specific to the region. You also have to constantly reinvent and react to changes.” Although more stable in terms of supply, the practices of what she calls “the restaurant industry of the future” sometimes result in imperfect vegetables or a bad fishing season.
As a result, restaurateurs who do business with local producers have to plan their orders several months or even several seasons in advance to ensure that they have sufficient supplies. Perle Morency explains how she uses a production calendar to plan her menus according to the seasons.
Every one of the restaurant owners quoted in this article said that they pay more for their food than they would for it in a supermarket or wholesaler, but they also each emphasized the unrivalled quality of the food produced in their region.
They all use various forms of preservation methods for their fresh produce, in order to stretch harvests into other seasons. Notably, Nancy Lemieux says she has been working with pears preserved since last fall to make winter desserts, Olivier Robillard says he makes his own mead and Perle Morency mentions lacto-fermenting vegetables.
Sourcing locally also means working closely with producers and sometimes addressing their issues.
For instance, Côté Est makes use of verjuice in both the bar and kitchen. Verjuice is an acidic juice made from grapes pressed before ripening that can replace lemon juice in recipes. “Using verjuice meets a challenge for producers and helps to make the most of losses,” says Perle Morency. Not to mention the fact that it allows local sourcing of a product that is difficult to cultivate in Quebec... citrus are not the fruits offering the best harvests in Kamouraska!
Olivier Robillard
Perle Morency
Quebec Products in The Spotlight
(continuation)
INVESTING IN OUR QUEBEC
Finally, local sourcing is an approach that minimizes the risks for businesses. The closer you are to production, the lower the risk of disruption on the way to your facility.
Buying locally also means investing in the food sovereignty of Quebec.
Investissement Québec states on its website that “the threats to global supply chains are undeniable, as are the advantages of producing and sourcing in Quebec.”
Perle Morency feels very strongly about Quebec’s food security. Above and beyond the objective of food autonomy or sovereignty, she firmly believes that investing in our local economy can only benefit our agri-food security, and above all, our communities, in the long term.
Having grown up in a family of entrepreneurs who prioritize food self-sufficiency in their bakery business, Boulangerie Niemand, also in Kamouraska, Perle Morency feels that “highlighting what’s in our backyard, as well as the people” was natural when the
time came to open Côté Est, and hopes to see this philosophy spread to other establishments.
CATALOGUE DES ALIMENT QUÉBÉCOIS
For restaurateurs looking to reconsider the origin of their imported food, in favour of more local options, it may seem like a daunting challenge to start sourcing in your own backyard, but there are plenty of tools at your disposal to get you started, if that’s the direction you want to take.
The ARQ has always been committed to buying locally. Just over ten years ago, in collaboration with Aliments du Québec, it set up the Aliments du Québec au menu program, which offers recognition to restaurants that give pride of place to Quebec food products on their menus. Again, with regard to local sourcing, for over a year now and with the support of Aliments du Québec, your Association has also been making available the Catalogue des aliments québécois, which identifies local products available from our partners in the ARQ’s Purchasing Program.
Thanks to Aliments du Québec and Nancy Lemieux for providing pictures.
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ALLÈGEMENTS RÉGLEMENTAIRES
L’ARQ demande l’abolition du timbre de droit
Le 12 février dernier, les représentants de votre Association se sont adressés aux parlementaires dans le cadre des consultations particulières et auditions publiques sur la Loi modifiant diverses dispositions, principalement aux fins d’allègement du fardeau réglementaire et administratif, afin de présenter ses observations sur le projet de loi 85.
L’ARQ a en effet profité de son passage à l’Assemblée nationale pour souligner que la fin du timbre pour les microbrasseries, prévue dans le texte, était un pas vers la bonne direction en raison des nombreux irritants qu’il cause pour les exploitants de la restauration, mais aussi pour les propriétaires de microbrasseries.
Toutefois, votre Association a rappelé aux parlementaires qu’il fallait viser plus loin et abolir ce système de marquage pour l’ensemble des boissons alcooliques. Dans cette optique, l’ARQ croit que le gouvernement doit travailler sur un plan structuré vers son abolition complète.
Rappelons que l’ensemble des partis avait donné leur appui, en 2018, à l’abolition complète de ce dernier, mais que cet engagement n’a jamais vu le jour, faute d’avoir trouvé un autre moyen de vérification.
VENTE DE PRÊT-À-MANGER AUX ÉPICERIES
En plus de saluer la décision de retirer le timbre de droit sur les bières de microbrasseries, l’ARQ a également saisi l’occasion pour suggérer un allègement supplémentaire du côté de la production alimentaire pour permettre aux restauratrices et aux restaurateurs de vendre leur prêt-à-manger dans les épiceries, et ce, sans nécessiter de permis additionnel.
L’Association a donné également son appui aux mesures proposées dans le projet de loi, soit de retirer l’exigence d’identifier le nombre d’unités de chaud et froid dans la demande de permis et de payer des frais additionnels reliés, ainsi que de retirer la nécessité d’identifier un gestionnaire en hygiène et salubrité dans la demande de permis afin de permettre de déposer la demande de permis et faire la formation en même temps pour éviter des délais de délivrance du permis.
DES CHANGEMENTS À LA LOI SUR LES PERMIS D’ALCOOL?
En plus du retrait du timbre de droit sur les bouteilles de microbrasseries, l’ARQ est heureuse des propositions inscrites au projet de loi, telles que permettre aux établissements avec un permis « pour servir » d’accepter les prêts-à-boire à base de spiritueux de moins de 7 % de volume d’alcool, ainsi que d’autoriser un technologue en architecture ou en génie de signer les plans pour une demande de permis d’alcool, ce qui était un geste réservé auparavant aux architectes.
Notez qu’au moment de publier, l’Assemblée nationale n’avait pas terminé l’examen complet du projet de loi 85. Conséquemment, tous les changements évoqués ci-dessus ne sont pas en vigueur, ils restent de simples propositions.
L’ARQ a en effet profité de son passage à l’Assemblée nationale pour souligner que la fin du timbre pour les microbrasseries, prévue dans le texte était un pas vers la bonne direction en raison des nombreux irritants qu’il cause pour les exploitants de la restauration, mais aussi pour les propriétaires de microbrasseries.
LES RESTOS SONT LE CŒUR DU QUARTIER. NOUS
SOMMES LÀ POUR LES AIDER À SE DÉVELOPPER.
Les programmes d’Entrepreneuriat et d’accès de DoorDash comme Par des femmes, aident à renforcer et à accélérer la croissance des restaurants appartenant à des femmes avec des subventions et des opportunités de visibilité.
Propriétaire d’un resto de barbecue coréen
Brossard, QC
Scanner pour en appendre plus
FACTURATION OBLIGATOIRE
Transition vers le MEV-WEB : où en sommes-nous?
La date butoir de transition vers le MEV-WEB, cet outil technologique qui remplacera à terme les MEV physiques dont la durée de vie achève, arrive à grands pas. En effet, tous les établissements du Québec devront avoir fait la transition en date du 31 août 2025 maximum, sous certaines conditions.
Rappelons que cette mesure est entrée en vigueur le 1er novembre 2023 et que le gouvernement avait initialement donné jusqu’au 30 avril 2025 pour s’y conformer. Devant le peu d’options conformes disponibles en termes de système d’enregistrement des ventes (SEV) dans les premiers temps, les coûts plus importants que prévu pour plusieurs restaurateurs, le peu d’incitatifs mis en place pour encourager les établissements à faire la transition rapidement, l’ARQ n’a eu d’autre choix que de demander une prolongation de la date limite d’installation, qui a été modifiée pour le 31 août 2025, à condition d’avoir en main un contrat d’installation signé avant le 1er mai 2025 avec un fournisseur. En revanche, ceux qui attendront après cette date pour procéder à la transition perdront la compensation offerte de 700 $ par MEV physique acheté neuf et activé après le 31 octobre 2019, mais avant le 1er octobre 2024. Les MEV physiques qui n’entrent pas dans cette catégorie seront récupérés gratuitement et détruits par Revenu Québec via le programme de récupération mis en place, mais sans compensation financière.
TRANSITION PLUS DOUCE ET AIDE FINANCIÈRE DEMANDÉES
De son côté, l’ARQ continue de faire des représentations auprès de Revenu Québec
et plaide pour que le replacement des MEV physiques se fasse seulement lorsque ceux-ci brisent définitivement. Cette façon de procéder permettrait de rendre la transition plus fluide dans le temps sans créer de goulot d’étranglement, d’autant plus qu’il reste plusieurs milliers d’établissements à rendre conformes et que les délais pour y arriver rendu à cette date-ci risquent d’être impossibles.
De plus, devant les coûts plus importants que prévus de cette transition, qui au départ étaient estimés à environ 6 000 $ pour les propriétaires d’établissements tel que mentionné dans l’Analyse d’impact réglementaire de 2022, l’Association a aussi demandé à ce que de l’aide financière soit mise en place pour l’achat des équipements. En effet, bien que le MEV-WEB soit gratuit en soi, car il s’agit d’un code de programmation, alors que le MEV physique coûtait environ 1 080 $ l’unité, l’ARQ juge que le ministère des Finances ne peut se laver les mains des coûts importants que la transition, imposée par le gouvernement, occasionne aux exploitants de l’industrie.
C’est sans oublier le changement de modèle économique des entreprises qui vendent les SEV, qui facturent dorénavant des frais mensuels pour utiliser leur logiciel, plutôt que de laisser le restaurateur acheter une licence perpétuelle comme c’était le cas avant. Ce dernier facteur n’est pas relié directement à l’arrivée du MEV-WEB, mais ajoute encore des frais d’exploitation aux établissements.
L’ARQ continuera évidemment de suivre le dossier de près et de faire des représentations au nom de ses membres.
La date butoir de transition vers le MEV-WEB, cet outil technologique qui remplacera à terme les MEV physiques dont la durée de vie achève, arrive à grands pas.
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Une hausse au 1er mai qui prend l’incertitude économique en compte
L’ARQ est satisfaite de la hausse du salaire minimum annoncée en janvier dernier par le ministre du Travail, Jean Boulet, et dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er mai prochain.
En effet, l’ARQ considère que celle-ci est en phase avec l’incertitude économique actuelle, et que de faire passer le taux minimum régulier à 16,10 $/h (+0,35 $/l’heure) et celui au pourboire à 12,90 $/h (+0,30 $/l’heure), est raisonnable. Cette augmentation de 2,22 %, la plus faible depuis des années, est donc bien accueillie par l’industrie.
MAINTIEN DE L’ÉCART ENTRE LES TAUX
De plus, le maintien de l’écart de 20 % entre
le taux régulier et celui au pourboire, un gain historique obtenu il y a plusieurs années, est également une bonne nouvelle. Les pourboires sont très significatifs dans la rémunération globale des employés payés à ce taux et ne peuvent être négligés dans le calcul de l’élaboration des augmentations.
ATTENTION À L’EFFET DOMINO
Il est important de spécifier que l’Association n’est pas contre la hausse du salaire minimum afin d’offrir de meilleures conditions salariales aux employés. En revanche, ces hausses doivent aussi être pensées en fonction de la capacité de payer des propriétaires d’établissement, dont la marge de profit se limite souvent à un niveau entre deux et quatre pourcents.
REPRÉSENTATION GOUVERNEMENTALE
Un autre facteur très important à ne jamais oublier est l’effet domino, c’est-à-dire que la hausse du salaire minimum entraîne souvent des modifications salariales aussi pour les employés touchant un peu plus que ce taux horaire, l’employeur n’ayant pas le choix de maintenir cet écart pour conserver ses employés.
L’ARQ est satisfaite de la hausse du salaire minimum annoncée en janvier dernier par le ministre du Travail, Jean Boulet, et dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er mai prochain.
L’ARQ porte votre voix dans de nombreux dossiers
Au cours des dernières semaines, l’ARQ a eu plusieurs rencontres significatives concernant de nombreux dossiers actifs, mais a aussi participé à différents comités touchant l’industrie de la restauration.
CONSULTATIONS SUR LE PROJET DE LOI 85
Le 12 février dernier, les représentants de l’ARQ ont présenté un mémoire à l’Assemblée nationale concernant le projet de loi 85 (voir p. 15). Plusieurs discussions avec les cabinets ont eu lieu concernant nos demandes. L’Association a salué la volonté du gouvernement de retirer le timbre de droit sur les bouteilles de bière des microbrasseries, ce qui pourrait ouvrir la porte à son retrait total. L’autorisation de vendre des produits prêt-à-manger aux
épiceries, dépanneurs et autres, sans permis supplémentaire, a aussi été demandée.
MAPAQ
Des rencontres ont eu lieu avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec ainsi qu’avec le gouvernement fédéral concernant les menaces tarifaires de nos voisins du sud.
L’Association a aussi été présente lors de la Table ronde touchant l’actualisation de la prochaine politique bioalimentaire.
MEV-WEB
L’ARQ a participé à une rencontre du Comité consultatif externe de Revenu Québec, concernant le MEV-WEB. Elle y a rappelé les coûts d’installation importants
qui sont reliés à la transition pour plusieurs restaurateurs, demandé de nouveau à ce que les certificats de sécurité des MEV physiques soient prolongés afin de permettre une transition plus fluide et l’inquiétude face à la capacité des installateurs de transitionner les milliers de restaurants restant d’ici la date butoir en août prochain.
ÉCO ENTREPRISES QUÉBEC
Une rencontre du comité associatif a eu lieu en février dernier. Les associations présentes ont soulevé une fois de plus l’incapacité de leurs membres de payer des hausses aussi élevées sur un an. Des mesures de mitigations ont été demandées.
ENVIRONNEMENT
Les bouteilles en plastique maintenant consignées
Depuis le 1er mars dernier, les contenants en plastique de boisson de 100 ml à 2 l sont consignés au Québec. Les bouteilles d’eau, d’eau pétillante, de jus, mais aussi toute autre boisson, dont l’eau aromatisée et les spiritueux font partie de la catégorie de contenants concernée.
INSCRIPTION OBLIGATOIRE À UN RÉPERTOIRE
Parallèlement à la mise en place de cette consigne, il est important de noter que les établissements de restauration pouvant fournir un repas ou un repas léger à au moins 20 personnes à la fois ont l’obligation de s’inscrire au répertoire de l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB).
En clair, les restaurants de 20 places et plus sont concernés par cette obligation, et ce, peu importe leur volume de contenants consignés. Si vous ne l’avez pas encore fait, hâtez-vous, car la date limite était fixée également au 1er mars.
ET LES BOUTEILLES DE VIN ?
Concernant la consigne sur les bouteilles de verre ou sur les contenants en carton multicouche (lait et jus), il faut rappeler que son entrée en vigueur a été reportée à 2027 par le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, en novembre dernier.
DEPUIS LE 1ER MARS DERNIER, LES CONTENANTS EN PLASTIQUE DE BOISSON DE 100 ML À 2 L SONT CONSIGNÉS AU QUÉBEC.
RESSOURCES HUMAINES
Moins de billets médicaux pour les absences médicales
Depuis le 1er janvier dernier, il n’est plus permis d’exiger un billet médical à vos employés lorsqu’ils s’absentent pour des raisons médicales de courte durée. Ces changements aux normes du travail découlent de la Loi visant principalement à réduire la charge administrative des médecins, sanctionnée le 9 octobre 2024.
ABSENCES CONCERNÉES
Les modifications déjà en vigueur stipulent qu’un employeur ne peut plus demander de billets médicaux lors des arrêts maladie de trois jours et moins.
Notons que ces absences concernent autant l’employé lui-même, que celles prises pour s’occuper de la santé d’un
enfant, d’un membre de la famille malade ou d’une autre personne à titre de proche aidant.
LES EXCEPTIONS
Cependant, il vous est toujours permis d’exiger un billet médical dans les cas suivants :
• Dès la quatrième journée d’absence maladie consécutive;
• Après un troisième épisode d’absence de trois jours consécutifs ou moins sur une période de 12 mois.
Au besoin, vous pouvez toujours demander d’autres preuves ou pièces justificatives, tels des billets de stationnement d’une clinique ou d’un hôpital.
La CNESST rappelle tout de même que « l’employeur doit tenir compte des limites du respect du droit à la vie privée du travailleur », ceci incluant les détails médicaux. Vous ne pouvez donc pas demander des factures de médicament ou de soins médicaux.
Précisons que comme auparavant, un minimum des deux premiers jours d’absence due à une maladie ou un accident non lié au travail pris dans l’année sont payés, mais que les suivants ne le sont pas obligatoirement.
Pour en savoir davantage sur les nouvelles dispositions, visitez le site Web de la CNESST.
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Les restaurateurs et les fournisseurs ont bravé la tempête afin de répondre présents!
Le 17 février dernier, au lendemain de la tempête de neige dont tous se rappelleront longtemps, l’Association Restauration Québec (ARQ) tenait son Salon ARQ Contacts Montérégie, et ce, au Centre de congrès de Saint-Hyacinthe. Lors de l’événement, présenté par Aliments du Québec, les valeureux visiteurs ont eu accès à de
nombreux fournisseurs de produits et services, incluant des transformateurs bioalimentaires de la région rassemblés dans le pavillon Montérégie gourmande, mis en place en collaboration avec La Montérégie, le Garde-Manger du Québec, Tourisme Montérégie et la Stratégie bioalimentaire Montérégie.
Nous vous présentons l’événement avec quelques moments croqués sur le vif :
L’ARQ tient à remercier chaleureusement tous les gens présents, fournisseurs et visiteurs, qui malgré les conditions climatiques difficiles et les accumulations de neige importantes, ont fait que l’événement soit une belle réussite dans ce contexte particulier.
Une foule de rencontres intéressantes et de découvertes de produits d’ici pour les visiteurs.
Le Salon ARQ Montérégie, présenté par Aliments du Québec, a bénéficié du soutien financier du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). La tenue de l’événement a aussi été rendue possible grâce à la précieuse collaboration de notre partenaire SAQ Restauration.
PROCHAINS SALONS :
• SAGUENAY−LAC-SAINT-JEAN 6 mai 2025
Hôtel Delta Saguenay par Mariott et Centre des Congrès (Jonquière)
• BAS-SAINT-LAURENT 27 mai 2025
Hôtel Levesque, Rivière-du-Loup
PAUL LE GOURMET
La cuisine sous vide, la solution santé
La cuisson sous vide est une technique de cuisson consistant à placer les aliments dans un sac hermétique et les plonger dans un bain-marie à une température constante et contrôlée. Cette méthode de cuisson gagne en popularité grâce à ses nombreux avantages, notamment son aspect santé.
CONSERVER LES NUTRIMENTS
Si la cuisson traditionnelle à haute température est souvent associée à une perte de nutriments dans les aliments, la cuisson sous vide, elle, permet de les préserver. En effet, la méthode sous vide permet de conserver les vitamines, les antioxydants et les minéraux, car les aliments sont cuits à basse température et dans leur propre jus, ce qui limite la dégradation des nutriments sensibles à la chaleur.
GESTION
RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE MATIÈRES GRASSES
La cuisine sous vide se démarque aussi comme une solution santé puisqu’elle permet de réduire la quantité de matières grasses nécessaires lors de la cuisson. Nul besoin d’ajouter d’huile ou de beurre pour empêcher vos aliments de coller ou de brûler avec cette technique, ce qui a un impact direct sur la quantité de gras saturés et de calories se retrouvant dans chaque portion.
ÉVITER LA CONTAMINATION CROISÉE
Enfin, la cuisson sous vide permet également de réduire le risque de contamination croisée des aliments, une option intéressante pour les personnes atteintes de maladies chroniques ou ayant un système immunitaire affaibli. Le fait que
les aliments soient cuits à des températures contrôlées, de manière uniforme et dans un environnement stérile élimine grandement le risque de développement de bactéries.
Les différents bienfaits tels que la préservation des nutriments, la réduction des matières grasses et des risques de contamination nous permettent de conclure que oui, la cuisine sous vide est une solution bénéfique pour une approche plus saine en cuisine!
Les membres participants du Programme d’achats de l’ARQ bénéficient d’une ristourne de 2 % sur leurs achats de produits Paul le Gourmet réalisés auprès de Service alimentaire Gordon.
Économisez gros avec le Programme d’achats de l’ARQ!
Depuis 2006, le Programme d’achats de l’ARQ offre aux membres participants des prix avantageux ainsi que des ristournes supplémentaires garanties sur leurs achats alimentaires. Grâce à son fort pouvoir d’achat, le Programme d’achats vous permet de maximiser votre rentabilité.
UNE OPTION PAYANTE
Laissez-vous séduire par une offre adaptée à vos besoins et profitez d’offres exclusives ou spontanées de nos partenaires et de prix négociés avec rigueur pour vous en rejoignant notre Programme d’achats. Vous y trouverez une offre de produits variés, un accompagnement sur mesures et des ristournes généreuses sur vos achats.
Au cours de la dernière année, nos près de 3 400 membres participants se sont partagés plus de 9 M$ en ristourne grâce à leurs achats réalisés auprès de plus de 100 fournisseurs. En moyenne, les membres participants ont obtenu près de 3 000 $ par année en ristourne.
L’ACHAT LOCAL À CŒUR
Sans oublier qu’en collaboration avec Service alimentaire Gordon et Aliments du Québec, l’ARQ vous aide à vous approvisionner en produits locaux grâce au Catalogue des aliments québécois mis à la disposition de nos membres!
Ce Catalogue contient plus de 1 300 produits tous vérifiés Aliments du Québec. C’est votre référence pour toutes vos
commandes auprès de Service alimentaire Gordon. Encouragez vos produits locaux et consultez notre répertoire.
Contactez-nous dès maintenant pour économiser sur vos achats ou visitez le restauration.org/papp pour en apprendre davantage sur les façons d’économiser avec le Programme d’achats de l’ARQ!
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Les avantages d’être membre de l’ARQ
Depuis 1938, l’Association Restauration Québec a pour mission de soutenir l’essor et la prospérité de l’industrie de la restauration au Québec. Elle contribue au succès de ses membres en défendant leurs intérêts auprès des différents paliers de gouvernement, en leur offrant des avantages économiques exclusifs et en leur fournissant de l’information pertinente et privilégiée.
> 9 M$ en ristourne remis en 2023-2024;
> Une offre « vins et spiritueux »;
DES
ÉCONOMIES
QUI FONT LA DIFFÉRENCE!
Grâce à plusieurs partenaires d’envergure, les membres de l’ARQ peuvent bénéficier d’économies importantes sur leurs frais quotidiens. Une économie potentielle de 11 000 $ par année, c’est possible avec, entre autres :
d’achats de l’ARQ
Service d’avocat 30 min. gratuites/- 15 % sur les honoraires
LE PLUS IMPORTANT PROGRAMME D’ACHATS AU QUÉBEC!
Depuis 2006, le Programme d’achats de l’ARQ permet aux membres de l’ARQ de faire des économies considérables, tout en obtenant des ristournes sur leurs achats auprès de plus de 100 partenaires!
Le Programme d’achats de l’ARQ c’est : >
> Un volume d’achats de 325 M$ auprès des partenaires du programme.
UNE SOURCE D’INFORMATION UNIQUE!
Saviez-vous que les membres de l’ARQ ont accès à des agents d’information qui peuvent répondre à toutes questions concernant les lois, les règlements et autres sujets touchant la restauration? C’est simple et gratuit (service compris dans l’adhésion).
VOS INTÉRÊTS DÉFENDUS!
L’ARQ est un acteur clé et un interlocuteur incontournable dans tous les dossiers touchant de près ou de loin la restauration au Québec.
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DHC Avocats, partenaire exclusif de l’ARQ, offre un menu de services juridiques à la carte, concrets, simples et efficaces. En plaçant systématiquement le client au cœur de nos actions, nous tentons de réduire désagréments et frais. Depuis 1998, cette recette novatrice a fait de nous un des cabinets juridiques les plus importants au Québec.
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ÉVÉNEMENT
Rendez-vous au tournoi de golf gourmand
Le tournoi de golf gourmand de la Fondation ARQ se tiendra le 4 juin prochain, au Club de Golf de Boucherville. L’événement sera coprésidé par Peter Andreozzi, vice-président, Relations avec les distributeurs chez Entegra et François Vallerand, vice-président principal– Partenariats avec les groupes et associations chez Lussier.
L’an dernier, ce tournoi avait permis d’amasser plus de 28 000 $. La Fondation espère connaître un succès plus grand encore pour l’édition 2025 placée sous le signe de la gourmandise. En effet, le tournoi s’accompagnera d’une tournée des saveurs en Montérégie!
En participant, vous pourrez pratiquer votre sport favori, tout en profitant des stations de dégustation sur le terrain ou découvrir les saveurs gourmandes de cette belle région avec des professionnels de l’industrie. Par la
même occasion, vous encouragerez la relève et permettrez à la Fondation de poursuivre sa mission.
Peter Andreozzi Vice-président, Relations avec
les distributeurs ENTEGRA
RESSOURCES HUMAINES
François Vallerand Vice-président principal –Partenariats avec les groupes et associations LUSSIER
Récompensez vos équipes avec Le Collectif!
Le concours Le Collectif est de retour! Il vous est possible d’y participer afin de recevoir l’une des trois bourses mises en jeu.
Ce concours récompense les équipes des établissements de restauration qui se démarquent par des pratiques RH efficaces et innovantes qui leur permettent de développer et de conserver un climat de travail dynamique.
Les deux équipes gagnantes se verront octroyer une bourse de 3 000 $ pour la première et 2 000 $
pour la deuxième. Un tirage au sort parmi tous les autres participants désignera l’équipe qui remportera une pour une bourse de 1 000 $.
C’est simple et rapide, alors n’hésitez pas à soumettre votre candidature en remplissant un court questionnaire au restauration.org/lecollectif Bonne chance!
MERCI À NOS COMMANDITAIRES PRINCIPAUX
La Fondation ARQ réalise et s’implique dans des activités, des campagnes et des événements voués à encourager l’excellence et le développement de la formation de la main-d’œuvre dans le secteur de la restauration. Sa mission est de promouvoir l’éducation auprès des étudiants et des travailleurs de l’industrie via des bourses octroyées, les encourageant à se perfectionner et à parfaire leurs compétences et leurs qualifications.
Nous soulignons l’implication de ces entreprises au sein de notre organisation!
CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT
BIOALIMENTAIRE DE LANAUDIÈRE
Avec la marque Goûtez Lanaudière!, l’organisme fait la promotion des établissements de restauration qui ont à cœur de travailler avec les produits de notre région. Il agit comme ressource pour faire connaître l’offre existante.
Marie-Josée Demers
Tél. : 450 867-7773 cdbl.ca
SOLINA
Berthelet et Lynch Foods, fiers membres de Solina Canada Inc., proposent une gamme complète de solutions culinaires, répondant aux besoins des secteurs du service alimentaire, de la vente au détail et de la santé.
NORTERA
Nortera se spécialise dans la transformation et la commercialisation de légumes en conserve et surgelés. L’entreprise met tout en œuvre pour offrir une alimentation saine et durable.
Mélanie Dorval
Tél. : 418 803-3725 norterafoods.com
UBALD DISTILLERIE
Ubald est née dans l’objectif de distiller la meilleure vodka au monde à partir des cultures de son propre domaine, par souci d’économie circulaire. Pour chacun de ses spiritueux, Ubald s’engage à offrir la pureté, la constance et la mise en valeur du caractère unique de la matière première cultivée et récoltée.
DEUXIÈME RÉCOLTE
Depuis 1985, Deuxième Récolte s’engage à combattre le gaspillage alimentaire et la faim en redistribuant des surplus alimentaires à des organismes locaux. Grâce à son application gratuite Bouffe Récup, les restaurateurs et entreprises alimentaires peuvent facilement offrir leurs surplus.
Depuis plus de 35 ans, Éduc’alcool, un organisme indépendant à but non lucratif, sensibilise la population québécoise à la consommation responsable d’alcool.
E&FARM
L’entreprise recrute des professionnels de la gastronomie compétents partout dans le monde pour satisfaire les besoins de ses clients. Elle prend en charge l’entièreté du processus d’immigration afin d’assurer une intégration optimale pour l’employeur et l’employé.
Fernando Saenz
Tél. : 514 791-6028 efarm-ca.org
MAINTENANCE DIRECTE
Sophiany Mom Agapito
Tél. : 514 334-5503
ca.solina.com
TRAVAILDIRECT.COM
TravailDirect est une application mobile qui connecte rapidement les employeurs avec des travailleurs qualifiés pour des emplois temporaires, notamment pour des quarts de travail offerts à la dernière minute et des emplois à temps partiel.
Tarik Chbani
Tél. : 514 691-8274 travaildirect.com
Pascale Vaillancourt
Tél. : 418 277-2294 ubald.ca
BRIDOR
Depuis 1984, Bridor développe et fabrique des pains et des viennoiseries de tradition européenne de grande qualité. Tous nos produits sont adaptés aux goûts des consommateurs nord-américains.
Geneviève Desautels
Tél. : 514 875-7454 educalcool.qc.ca
ALASKO
Alasko parcourt le monde pour vous fournir la gamme la plus complète de fruits et légumes surgelés, biologiques et de qualité, en provenance de nombreux pays, et ce, aux prix les plus compétitifs. Fondée en 1989, le siège social mondial est basé à Montréal.
Maintenance Directe, société québécoise, offre une solution de gestion de la maintenance infonuagique qui est simple d’utilisation, complète, performante, sécuritaire et évolutive. Michel Tousignant Tél. : 819 562-5000 maintenancedirecte.ca
MA-HA INC.
Importateur et distributeur de vanille bio de Madagascar en gousse. La vanille de type Bourbon de Madagascar est réputée dans le monde entier pour la qualité de sa saveur et de ses arômes uniques. De qualité supérieure PREMIUM, son parfum capiteux allie douceur et légèreté.
Martin Bissonette
Tél. : 450 641-1265 bridor.com
Nadia Lalonde
Tél. : 514 328-9877 alasko.com
Laza Raharivelo
Tél. : 438 453-5129
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Portrait de l'emploi au Québec
Le marché de l’emploi est souvent analysé à l’échelle canadienne ou québécoise, laissant croire à une réalité uniforme. Cependant, les seize régions de la province font face à des situations distinctes. Ces différences sont au cœur de cette édition de l’ARQ Stats, qui cherche à les mettre en lumière.
En janvier 2025, le taux de chômage du Québec se situe à 5,4 % et à 6,6 % pour le Canada. Bien que la moyenne provinciale permette de croire que le marché de l’emploi est dans une situation d’équilibre, ce n’est pas le cas des réalités régionales. Alors que certaines sont effectivement dans des situations d’équilibre, d’autres sont davantage dans des situations qui se rapprochent du plein emploi (-4 %) ou d'un taux de chômage élevé (+7 %).
Les variations annuelles sont souvent marquées par des écarts significatifs. C’est le cas de l'Outaouais et de Montréal qui connaissent une croissance importante du taux de chômage entre 2023 et 2025. Inversement, Chaudière-Appalaches et la Montérégie se maintiennent dans une situation de plein emploi pour la même période. Ces écarts montrent que dans l’ombre des portraits québécois ou canadiens se trouvent des réalités régionales contrastées et marquées.
Évolution du chômage régional au Québec (2022–2025)
État des lieux du marché de l’emploi : taux de variation et variation absolue
Comparativement à celles du Québec et du Canada, la situation du marché de l’emploi montréalais est moins favorable. Alors que des variations positives (bien qu’inégales) sont observées durant la période des Fêtes à l’échelle provinciale et nationale, la région de Montréal ne semble pas jouir de ces effets saisonniers.
Entre août et janvier, Montréal présente un taux moyen de variation du nombre d’emplois de -3,68 %, comparé à -0,45 % au Québec et -1,18 % au Canada. Cette réduction du nombre d’emplois représente une diminution totale de 19,58 %, soit une perte de près d’un emploi sur cinq. Parmi les explications possibles, le resserrement des critères de renouvellement des permis de travail pour les travailleurs étrangers temporaires peut être une piste d’explication, particulièrement dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration qui dépend grandement de cette main-d’œuvre.
Taux de variation de l'emploi au Canada, au Québec et à Montréal (Industrie de l'hôtellerie et de la restauration)
Août 2024Sept. 2024Oct. 2024Nov. 2024Déc. 2024Janv. 2025
Montréal n’est pas la seule région du Québec qui observe une baisse du nombre d’emplois pour la même période. Tel que le présente le tableau ci-bas, la majorité d’entre elles affichent des tendances similaires, quoique les causes peuvent différer grandement.
Évolution du nombre total d'emplois entre août 2024 et janvier 2025 (Industrie de l'hôtellerie et de la restauration)
CanadaQuébecMontréal
Disparités régionales marquées dans l’évolution du marché de l’emploi au Québec
Entre août 2024 et janvier 2025, le marché de l’emploi fluctue substantiellement à travers la province. Deux réalités prouvent cette fluctuation : la diminution du taux moyen du Bas-Saint-Laurent (-4,16 %) et l’augmentation fulgurante de celui de Lanaudière (+11,74 %). Ces divergences tendancielles montrent les disparités régionales, principalement dans un contexte où le taux moyen de variation provincial est de +0,23 %. De tels écarts montrent toute l’ampleur des différences entre les réalités locales et celle de la province. Ce faisant, derrière une stabilité statistique provinciale se cachent des dynamiques contrastées et, dans certains cas, complètement opposées.
Taux moyen de variation par région (Août 2024 - Janvier 2025)
Bas-Saint-Laurent
Chaudière-Appalaches
Montréal
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Côte-Nord
Capitale-Nationale Mauricie
Centre-du-Québec
Abitibi-Témiscamingue
Laval Moyenne
Estrie Montérégie Laurentides
Saguenay–Lac-Saint-Jean Outaouais
Lanaudière
-4 %-2 %0 %2 %4 %6 %8 %10 %12 %
L’évolution du taux de variation d’emploi permet de comprendre les dynamiques des régions. Cette variation, exprimée en écart total, met en lumière la volatilité des différents marchés. Plus le taux de variation est important, moins la région est stable dans le temps, et vice-versa. Ainsi, une région peut connaître d’importantes fluctuations sans pour autant suivre une tendance claire.
Le changement dans le paysage de l’emploi est un phénomène complexe, influencé par une pléthore de facteurs et de phénomènes, tels que la pénurie de main-d’œuvre (fermetures temporaires, réduction des heures), les périodes estivales et des Fêtes (augmentation du tourisme), ainsi que des éléments économiques (tarifs douaniers), démographiques (dévitalisation des régions) et sanitaires (pandémie).
Comparaison des amplitudes des taux de variation par région
(Août 2024 - Janvier 2025)
La place du secteur de l’hôtellerie et de la restauration au Québec
Les emplois du secteur de l’hôtellerie et de la restauration ont un poids considérable sur le marché de l’emploi de la province. En janvier 2025, il comptabilise 250 000 emplois, soit près d’un emploi sur 20. Bien que la proportion du secteur soit de 5,2 % pour le Québec, dans certaines régions elle varie significativement, représentant des parts plus ou moins importantes du marché de l’emploi. Des régions comme la Mauricie (7,5 %) ou l'Estrie (6,3 %) sont plus dépendantes du secteur, qui est proportionnellement plus important.
Poids du secteur de l'hôtellerie et de la restauration au Québec (Janvier 2025)
Tarifs et contre-tarifs : des occasions pour l’approvisionnement local
Par Florence Jean-Jacobs Économiste principale de
Desjardins
L’économie québécoise a terminé l’année 2024 sur des assises plutôt solides, aidée par une reprise notable de la création d’emploi et une poursuite des baisses de taux d’intérêt, alors que l’inflation est revenue à la cible. Or, la politique commerciale fait craindre un ralentissement prononcé pour les secteurs économiques plus exposés aux exportations vers les États-Unis, en particulier la fabrication. L’industrie de la restauration paraît heureusement plus résiliente face à ce choc tarifaire. Or, elle pourrait subir les contrecoups des tarifs de représailles canadiens. Plusieurs aliments importés des États-Unis sont ciblés par le Canada dans sa liste d’articles visés par une surtaxe de 25 %. Et la liste pourrait s’allonger en avril, si les États-Unis mettent à exécution l’ensemble des menaces tarifaires annoncées contre le Canada. En outre, la dépréciation du dollar canadien rend déjà les produits américains plus coûteux.
C’est l’occasion pour les restaurateurs de se tourner vers des fournisseurs locaux. Le mouvement pour acheter local gagne l’adhésion de plusieurs consommateurs au pays. Pour les restaurateurs, cela permettra d’éviter les coûts indirects des contre-tarifs et d’un faible huard, tout en répondant aux attentes des clients. Par ailleurs, l’année 2025 pourrait s’avérer difficile sur le plan économique. Si des tarifs américains de 25 % persistent tout au long de l’année, une récession pourra difficilement être évitée au Canada. Un tel scénario entraînerait des pertes d’emplois et un ralentissement économique plus généralisé, y compris pour la restauration et d’autres secteurs qui dépendent des dépenses des ménages. Lueur d'espoir cependant : l’industrie touristique pourrait bénéficier de la faible devise et d’un mouvement de tourisme local cet été, avec un effet positif pour les restaurateurs québécois.
Conception, coordination et rédaction : Marc-Antoine Poirier
Révision : Nicolas Boullé, Dominique Tremblay, Martin Vézina
Impression : Reprodoc
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