VDP N°170

EDITO

par Alain GARCIA

LA MER EN DEBAT et NAUTISME et PLAISANCE

sont les thèmes proposés à la réflexion et au débat public en ce début d'année 2024.

Vaste débat avec de très nombreux intervenants concernés.

Nous les plaisanciers, sommes particulièrement intéressés - entre autres - par les problèmes de conflits d'usage du littoral et de la bande côtière.

Ces zones sont utilisées par les installations ostréicoles et conchylicoles, parcs et filières.

Mais aussi par les démarches de protections du littoral, conservatoires, aires marines protégées, parcs naturels marins, avec mission d'augmenter de façon significative les aires marines protégées.

Nous souhaitons que dans ces zones si les mouillages devenaient interdits, qu’il y ait la possibilité d'ancrer sur corps morts.

Enfin l'état envisage de développer sur tout le littoral des champs d'éoliennes qui sont de nouveaux obstacles à la navigation. Nous souhaitons d'une part que ces champs d'éoliennes soient raisonnablement éloignés des côtes pour ménager un couloir de navigation et d'autre part que nous puissions les traverser en toute sécurité. La navigation de plaisance est aussi un moteur de développement des ports de plaisance en apportant entre 70 et 80 % de leur financement.

Nous sommes attachés à tous les outils de dialogue avec les gestionnaires des ports, élection des CLUPP et consultation des conseils portuaires, pour les projets de budget, tarification et travaux importants.

Pour les zones de mouillage (ZMEL), la réglementation est moins précise en ce qui concerne les dispositifs de dialogue.

En ce qui concerne la pêche de loisir nous restons très vigilants à tout ce qui pourrait en alourdir la pratique : éventuel projet de permis pêche et déclaration obligatoire de prise. Nous entendons respecter la charte de bonnes pratiques pour une pêche responsable : marquage des prises, respect des quotas et des tailles.

Enfin au sujet de la réglementation, l'équipement de nos navires - VHF fixe, gilets à 150 newtons - nous permettent en toute sécurité de passer de 6 à 12 miles sans emport de survie : avec les moyens de sauvetage actuels, cette distance supplémentaire nécessite entre 5 et 15 mn pour apporter les secours.

Localement le nouveau bâtiment sanitaire du Lazaret sort de terre ; nous pouvons raisonnablement espérer pouvoir disposer de nouveaux locaux à l'occasion du Grand Pavois.

J'espère vous retrouver nombreux à notre prochaine Assemblée Générale.

A tous, bonne reprise de vos navigations.

Bien cordialement

Alain GARCIA

L’assemblée Générale de l’APLR se tiendra le samedi 6 avril 2024 à l’Hôtel Mercure du Vieux-Port 5 Administrateurs sont en fin de mandat et devront être remplacés ou ré-élus. Les candidatures devront être transmises au Secrétariat au plus tard le 29 mars (pour l’impression des bulletins de vote).

ECHOS DE LA MER ET DU PORT

PARTAGE DE SAVOIRS

*

Patrick GIRÉ, hall d’accueil de la Fondation Louis Vuitton à Paris 16e- elle invite à la rêverie ou au fantasme pour le pêcheur.

ASSOCIATION DES PLAISANCIERS DE LA ROCHELLE (APLR)

Siège Social Quai du Lazaret - 17000 LA ROCHELLE - Tél. 05 46 44 48 61 (rép.) - www.aplr.fr

E-mail : aplr17.asso@gmail.com Secrétariat : 10h-16h du Lundi au Vendredi

Permanences administrateurs le samedi de 10 heures à midi.

Membres du bureau Président : Alain Garcia • Vice-président : Bruce Jenner

Secrétaire Générale : Marie-Claude Poirier • Secrétaire général adjoint : Jean-Jacques Coudray

Trésorier : Blake Gould • Trésorier adjoint : Christian Voisine • Conseil Juridique : François Bertout Administrateurs Noëlle Capon • Christian Chazeau • Jean-Michel Durce • Patrick Giré

Jean-Marie Maisonneuve • Christian Riffaud • Joël Sagot • Johnny Stephant

L’A.P.L.R. Créée en janvier 1976 et régie par la loi du 1er juillet 1901, elle regroupe les plaisanciers pour défendre leurs intérêts, les sensibiliser et les former à la sécurité en mer, développer les relations entre eux et contribuer à l’animation du port et de la plaisance.

LE JOURNAL Publication périodique de l’A.P.L.R. • ISSN : 1162 - 1699 dépôt légal : 3e trimestre 1991 N° SIRET : 353 791 601 00027 - NAF 9499Z. Le journal est envoyé aux adhérents de l’A.P.L.R., abonnement compris dans la cotisation annuelle. Les informations contenues dans le bulletin sont libres et engagent les signataires des articles. Elles engagent l’Association sans signature. La publicité engage l’annonceur.

Directeur de la publication Alain GARCIA

Rédacteur en chef Patrick GIRÉ • Comité de rédaction : François BERTOUT et Jean-Jacques COUDRAY

Photos Bar André • Patrick GIRÉ • Pierre PERRACHON • Benoît POULET • Christian RIFFAUD • Joël SAGOT • Alain WEINACHTER alias Alain TRIBORD • Serge REBEYROL • Parc Naturel Marin estuaire de la Gironde et mer des pertuis

Rédaction des articles François BERTOUT • Jean-Jacques COUDRAY • Patrick GIRE • Bruce Jenner • Marine LOZANO • Pierre PERRACHON • Joël SAGOT • Christian RIFFAUD • Alain WEINACHTER alias Alain TRIBORD • Claire VIARD Régie publicitaire La Régie d’IRO - ZI - Rue Pasteur - 17185 Périgny cedex - Tél. : 05 46 30 09 10 - regie@iro-imprimeur.com

Conception et réalisation Agence Charivari&com - La Rochelle - charivari-agence.com

Impression IRO - Tél. : 05 46 30 29 29 - contact@iro-imprimeur.com

Tirage 2 000 exemplaires (ISSN : 1162 1699)

LA VIE DE L’ASSOCIATION

LES ATELIERS D'HIVER

En dehors de la belle saison alors que la navigation est plus délicate, nous vous proposons divers ateliers d’hiver pour garder le contact, se former, s’informer et partager des connaissances.

Demandez le programme !

LA VIE DE L’ASSOCIATION

LES ATELIERS DU PRINTEMPS ... ET PLUS

La belle saison arrive, alors tous sur le pont : préparer son bateau, son matériel, préparer ses sorties… Nous vous proposons de partager plusieurs autres activités, sorties et croisières pour continuer à partager, apprendre et comprendre : voici le programme.

8 Visite viticulteurs Bourgueil

MARS

AVRIL

Jean-Jacques Coudray

9 Mécanique Christian Chazeau

6 Assemblée générale APLR

8 Conférence antifoulings non chimique

27 Tour de l'île d'Aix et dîner le soir

MAI 16 au 19 M'YEU EN MAI

1 & 2 Week-end Ars en Ré, moteurs et plus

JUIN

8 & 9 Rallye annuel : le Château d'Oléron

JUILLET 21 au 29

AÔUT - SEPT 31 au 1er

OCTOBRE

APLR - Hôtel Mercure La Rochelle

Patrick Giré avec le support de la Capitainerie

Bruce Jenner

Bruce Jenner

Christian Voisine, Benoit Poulet, Patrick Giré

Marie-Claude Poirier, Jean-Jacques Coudray, Jean-Marie Maisonneuve Croisière Bretagne Sud

Un violon sur le sable Royan

Escale au Douhet, moteurs et plus

Marie-Françoise Gould

Marie-Françoise Gould

Christian Voisine, Benoit Poulet, Patrick Giré

1 au 6 Grand Pavois 2024 GP

Fête du thon à Yeu Bruce Jenner

INSCRIPTIONS OBLIGATOIRES AUPRÈS DU SECRÉTARIAT. MERCI À TOUTES ET À TOUS

Texte Marine LOZANO / Photo Patrick GIRÉ

LA VIE DE L’ASSOCIATION

NOS PORTS PRÉFÉRÉS : LA TURBALLE

Sur la route du nord, en venant de la Rochelle, passé le chenal de la Loire, plusieurs options s’offrent au plaisancier pour faire escale. Suivant le temps dont vous disposez, vous pouvez atterrir à Pornichet, viser Piriac ou entre les deux poser votre sac à La Turballe. Port de pêche avec un bout de bassin réservé aux plaisanciers, il est devenu la base de maintenance du parc éolien de Guérande.

Ce choix a induit des aménagements structurants conséquents comme l’agrandissement de la jetée ouest pour servir de base aux bateaux du parc et la construction d’un plateau technique lié aux éoliennes. Profitant de ces investissements, le département de Loire Atlantique a repris en gestion les infrastructures créées par l’opérateur et par la même occasion profité de l’agrandissement dans l’avant-port aménagé pour la plaisance.

Bertrand Stéphant, Maître de Port nous raconte : les travaux nous permettent maintenant d’avoir 50 places supplémentaires sur pontons avec un tirant d’eau de 3m, et environ 15 places sur les pontons lourds (brise-clapot).

Auparavant il y avait 320 places annuelles et une trentaine de places visiteurs. Dans la nouvelle configuration nous réservons

35 nouvelles places annuelles et 15 places visiteurs supplémentaires auxquelles s’ajoutent les places sur ponton lourd.

Est-ce que cette augmentation de capacité a changé votre organisation ?

L’organisation a changé car nous arrivions en fin de délégation de service public en 2022, donc notre direction a changé et c’est Loire Atlantique Nautisme (le département- ndlr) qui a repris la gestion du port. Nous rejoignons donc dans cette structure, nos voisins de Piriac, La Baule-Le Pouliguen, Pornichetéchouage et Pornic.

Quelles sont les conséquences ?

Le changement touche d’abord la gestion du personnel. Auparavant nous dépendions de la pêche, alors qu’aujourd’hui nous bénéficions du savoir-faire de L-A Nautisme et nous avons des professionnels de la plaisance. Par exemple, notre proximité avec Piriac nous permet d’avoir des échanges pour le personnel technique et pour l’accueil. Le premier avantage c’est de pouvoir bénéficier de personnel partagé, professionnalisé. Nous fonctionnons main dans la main avec notre voisin ; auparavant nous n’étions que 2 permanents épaulés par des saisonniers.

Les nouvelles installations sont ouvertes aux plaisanciers

depuis le début juillet et aujourd’hui (22 août 2023 - ndlr) il peut y avoir encore quelques calages à réaliser, mais globalement les plaisanciers sont plutôt satisfaits, d’autant que nous avons restructuré le bâtiment d’accueil et les sanitaires ont été agrandis et modernisés.

Le port est devenu multiactivités : la pêche, la plaisance, les navettes à passagers (vers Houat et Hoedic) et l’industrie éolienne : comment se passe la cohabitation ?

Ça se passe bien : avec le monde de la pêche naturellement car nous étions dans la même structure et avec la criée nous restons main dans la main. En ce moment on a juste un petit souci pour faire respecter la vitesse dans le chenal, ce qui crée une gêne vis-à-vis des escales dans l’avant-port. Quelques-uns sont restés sur leurs anciennes habitudes et on a parfois un peu de mal à leur faire comprendre. Ça concerne plutôt les petits bateaux.

Avec les bateaux à passagers aussi ! Il leur arrive d’entrer dans le chenal un peu vite, et comme ils déplacent pas mal d’eau ça peut créer des mouvements. Nous avons le même problème à La Rochelle !

Avec les bateaux du champ éolien nous avons remarqué qu’ils travaillent aussi la nuit sans trop se préoccuper de leurs voisins plaisanciers qui font escale en général pour se reposer ! Cette nuit par exemple ils ont « usiné » jusqu’à 1h du matin !

Ils font pas mal de rotations, y compris la nuit parfois. Nous avons de bonnes relations, mais pas beaucoup d’influence sur leur activité. Nous allons voir avec eux s’ils peuvent modifier leurs programmes pendant la période juillet-août pour limiter les nuisances, période où nous avons le plus d’escales. Avez-vous un message à faire passer auprès des plaisanciers de La Rochelle ?

Oui, tout d’abord, qu’ils sachent qu’ils sont les bienvenus et pour faciliter leur accueil qu’ils n’hésitent pas à nous appeler un peu avant l’atterrissage (dans le dernier mille) avant de passer le musoir. Nous les aiderons à l’amarrage.

La Turballe c’est aussi juste à côté du port, une magnifique plage de sable fin de près de 3 km, c’est la porte ouverte sur les marais de Guérande, c’est un commerce actif et accueillant, un marché typique et des bistrots et restaurants de qualité.

Texte / photos Patrick GIRÉ

LA VIE DE L’ASSOCIATION

PÊCHE : QUOI DE NEUF ?

Nouvelle réglementation 2024

Nous sommes toujours vigilants face à la législation en vigueur, mais nous regrettons le manque d'information des associations qui pratiquent la pêche de loisir en bonne conscience. En fin d'année nous avons appris l'interdiction de prélèvement du chinchard lors d'un banal contrôle des autorités maritimes, bien heureusement non sanctionné. Une restriction, par contre qui n'est pas passée inaperçue, c'est celle du bar franc limité à une seule prise par jour et par pêcheur en dessous du 48ème parallèle ; les réseaux sociaux ont largement diffusé cette nouvelle, en sachant que nos pêcheurs respectent la période de reproduction pendant le 1er trimestre de l'année.

Il est déjà exceptionnel que les pêcheurs expérimentés atteignent le quota de 2 bars qui était en vigueur, les nouvelles décisions ne vont vraisemblablement pas changer la donne, à noter que notre technique de pêche permet de cibler nos prises, en relâchant les poissons non maillés. Interdiction également de prélèvement du lieu jaune jusqu'au 30 avril, puis en limitant les prises à 2 spécimens par jour et par pêcheur du 1er Mai au

31 Décembre. Chacun le sait, nos sorties dépendent de la météo, et des bonnes conditions de mer sont primordiales pour initier nos pêcheurs et leur assurer de bons débuts.

En décembre avec une météo capricieuse nos sorties sont restées limitées, avec toutefois quelques belles prises de merlans dépassant les 50cm… En attendant avec impatience des journées plus clémentes.

La liste de tous les cours de pêche figure sur notre site, www.aplr.fr n'hésitez à la consulter et nous faire part de vos préférences afin d'assurer une programmation adaptée.

Les nouveaux adhérents sont les bienvenus à notre permanence du samedi matin et invités à participer à nos formations ; ils seront accueillis avec un grand plaisir.

Texte / photos Joël SAGOT

LA VIE DE L’ASSOCIATION

OSEZ, LE PETIT TOUR DE L'ATLANTIQUE ! (ESPAGNE, MADÈRE, CANARIES,...)

Après moult discussions, nous décidons d’élargir encore plus nos horizons, quitte à partir durant une année du port des Minimes. Nous sommes trois bateaux à relever le défi : Blue Wave (Gladiateur), Lizanxia (Sun Shine) et Gabuzo (Feeling 10.40). Nous rencontrons le responsable du port pour connaître les modalités d’absence pour 13 mois, et prenons contact avec les marinas des différentes îles des Canaries pour connaître les conditions d’hivernage des bateaux pour 10 mois. Entre celles qui ne répondent pas et celles qui ne peuvent nous recevoir, il nous reste deux possibilités : Santa Cruz sur l’île de Tenerife et Arrecife sur l’île de Lanzarote. Compte tenu du tarif prohibitif demandé par le port de Santa Cruz de Tenerife (5000 € pour 10 mois), nous optons pour Arrecife à Lanzarote (3000 € pour 10 mois).

L’ALLER

Après une préparation minutieuse des bateaux, nous appareillons le 13 juin 2022 pour La Corogne (3,5 jours), puis Camarinas et Muros. Après deux jours de repos nous partons le 23 juin en direction de Madère. Les deux premiers jours, un vent d’Ouest nous oblige à longer la côte portugaise jusque vers Porto, mais par chance il tourne Nord à Nord-Est et nous pouvons faire route directe à bonne allure pour arriver à Porto Santo le 28 juin en fin d’après-midi soit 5,5 jours de navigation.

Malheureusement les pontons du port de Porto Santo sont en réfection. Les quelques bateaux qui pourraient nous accueillir à couple refusent catégoriquement de le faire (la solidarité des marins n’est plus ce qu’elle était !) et nous devons mouiller dans l’avant-port, pas l’idéal pour nous reposer de notre traversée. Nous décidons dès le lendemain de rejoindre la grande île de Madère et nous installons au port de Calheta. Nous ne sommes pas déçus, la marina est confortable, bien entretenue, il y a un supermarché à quelques mètres du ponton et une flottille importante de pêcheurs au thon rouge qui ne manquent pas de nous offrir de généreuses portions à leur retour au port !

Nous appareillons le 3 juillet de Calheta pour Santa Cruz de Tenerife, 250 M au portant. Notre vitesse est si bonne que nous devons ralentir pour ne pas arriver de nuit au port !

Quelques jours de visite du nord de l’île, réception d’équipiers à l’aéroport et nous continuons notre navigation vers l’île de la Palma (120M). A quelques milles de Santa Cruz, le vent modéré de 10 /15 N commence à forcir et nous décidons de prendre un ris ; au cours de la manœuvre le vent continue de monter ce qui nous oblige à affaler complètement la grand-voile et poursuivre avec seulement un peu de toile à l’avant. L’anémomètre affiche des rafales à plus de 45N, notre record jusqu’à ce jour… Nous voilà prévenus, la navigation l’été entre les îles des Canaries peut s’avérer sportive ! Nous découvrons l’île de la Palma (avec les dégâts infligés par l’éruption du volcan un an auparavant), l’île de La Gomera et ses magnifiques forêts de pins, Tenerife, son volcan culminant à 3 700 mètres, la vieille ville de Santa Cruz, dotée d’une agréable marina, et Lanzarote pour finir.

Les Canaries offrent toutes sortes de paysages spectaculaires et de sites passionnants à visiter. Il suffit d’éviter les quelques plages bourrées de touristes pour se retrouver seuls au monde au milieu d’espaces chaotiques témoins d’éruptions plus ou moins récentes, de forêts primitives préservées, d’immenses bananeraies, ou encore de plages désertes où les vagues s’écrasent avec violence. Et il est toujours possible de dégoter de minuscules bistrots où l’on peut déguster en compagnie des locaux un rustique ragoût de chèvre arrosé de la caña locale.

LANZAROTE ET L’HIVERNAGE AU SOLEIL

Grâce au contact pris par avance avec la Marina d’Arrecife, les formalités sont réalisées sans problèmes et les 3 bateaux se retrouvent au Ponton D. Très vite les contacts se font avec les plaisanciers du ponton, beaucoup de français (certains résident dans la marina depuis plusieurs années), mais également des locaux habitant à l’année sur leurs bateaux. Ces derniers ont été précieux par leur disponibilité et leur amabilité sans égal !

L’île de Lanzarote est particulièrement jolie, car préservée des dégâts occasionnés par le tourisme de masse grâce à

un artiste local, César Manrique. Ce créateur visionnaire a su imposer des normes architecturales intégrant toutes les constructions à leur environnement : restaurants, belvédères, jardins, centres culturels, jusqu’aux arrêts de bus, toutes ses créations sont en harmonie avec le paysage alentour et rendent cette île fascinante.

De plus, des pieds de vigne plantés un par un dans des trous creusés dans la roche volcanique produisent un vin de lave qui se laisse bien boire le soir lors des rituels apéro-pontons ! Nous rentrons en France fin août mais la douceur du climat et la convivialité du ponton nous pousseront à revenir à Arrecife en octobre, aux fêtes de fin d’année et en avril.

LE RETOUR

De retour à Lanzarote fin mai, nous prenons 15 jours pour regréer les bateaux et larguons les amarres le 14 juin. Gros coup de blues en quittant Arrecife et les Canaries… Le plus dur étant de quitter nos voisins du « Pantalone D », avec qui nous avons noué des amitiés que l’on aimerait moins éphémères. Après escale au sud de l’île à la marina Rubicon nous partons vers Madère (250M) avec un vent de Nord qui jusqu’au bout nous obligera à naviguer au près. Nous mettrons 2,5 jours pour atteindre Calheta.

Les Açores : le 23 juin après avoir réglé quelques problèmes (batteries), nous naviguons vers l’île de Santa Maria que nous atteindrons en 82 heures soit à une vitesse moyenne de 5,9M, pas mal pour nos vieux coucous ! Nous prenons le temps de visiter Santa Maria. Cette île moins prisée des touristes est vraiment exceptionnelle tant au niveau des paysages que de la qualité de vie ! Nous restons 7 jours avant de rejoindre Ponta Delgada, 50M (île de Sao Miguel) puis Horta, 100M (île de Faial) sans oublier de faire une escapade sur l’île de Pico. Notre dernière escale aux Açores est Angra de Heroismo sur l’île de Terceira. Nous alternons visites touristiques et préparation de la plus longue étape de notre périple : TerceiraLa Corogne (850M). Nous mettrons 8 jours avec des vents entre 5 et 25 N. A La Corogne, le mauvais temps qui sévit sur le golfe de Gascogne en cette fin juillet nous oblige à attendre le passage de la dépression. Nous décidons de faire une étape intermédiaire à Viveiro pour laisser passer le coup de vent et le 4 août à 14h nous larguons les amarres pour La Rochelle que nous atteignons le lundi 7 à 4h du matin.

DE BIEN BELLES RENCONTRES

UNE BIEN BELLE CROISIÈRE

Nous attendions depuis longtemps ce 30 mai 2023 ! Et oui, c’est la date choisie par Marie-Françoise, pour le départ d’une croisière en Bretagne sud, organisée par l’APLR. La veille au soir, briefing pour les 11 voiliers engagés : Concarneau en sera l’objectif, avant un retour libre. Notre flottille est homogène, composée de voiliers de 9 à 12 m, ce

LA VIE DE

Avec quelques mois de recul, nous nous réjouissons encore d’avoir osé cette croisière, tant par le plaisir de naviguer sur de longues étapes que par la découverte de ces superbes îles volcaniques. La réussite de ce voyage réside aussi dans la bonne entente entre les trois bateaux : nous avons toujours navigué de conserve, les plus rapides ajustant leur vitesse sur les autres. Soulignons la performance du capitaine de Lizanxia, qui a effectué la totalité de cette croisière en solitaire, les deux autres voiliers ayant des équipages de deux ou trois personnes.

Si vous souhaitez des informations sur ce parcours, contacteznous par l’intermédiaire de l’APLR.

Texte / images Christian RIFFAUD

qui autorise des arrivées groupées dans les ports.

En guise de conclusion, un apéro permet de faire plus ample connaissance. Chacun retrouve son bord : retour prévu dans nos terres charentaises dans trois semaines. Avec la création d’un groupe WhatsApp, en plus de l’aspect sécurité, nous procéderons à des échanges de photos entre bateaux sous voiles !

LA VIE DE L’ASSOCIATION

UNE BIEN BELLE MÉTÉO

La chance est avec nous, du vent de travers tribord amure à l’aller, puis une rotation inespérée du vent au NW pour le retour. Nous ferons 3 virements de bord en tout, à vérifier sur le livre de bord !

Hélas, une déchirure de voile sera à déplorer, fin provisoire de l’aventure pour l’un d’entre nous. Heureusement, le maître voilier fera des miracles. Bien sûr, quelques calmes plats et un bel orage venteux et humide en quittant Concarneau, histoire de nous rappeler que l’on est bien en Bretagne !

UNE BIEN BELLE CONVIVIALITÉ

Notre premier apéro se fera au ponton des IMOCA aux Sables-d’Olonne, rien que cela ! Les tables sont rapidement dressées, les bouteilles et les amuses-bouches sortiront comme par miracle des carrés, la conversation ira bontrain. Les jours suivants, Blake sortira son carnet de chants accompagné de Bruno au violon et de Philippe à la guitare, l’ambiance est assurée sur les pontons. Je n’oublierai pas ce dîner à Concarneau dans le grand cockpit du voilier de Nadine et Gilles : la recette du 44 nous sera dévoilée ! Ah, j’allais oublier ce soleil couchant attablé le long du front de mer à Port-la-Vie.

DE BELLES RENCONTRES MARINES

Bien sûr, on n’échappera pas aux traditionnels ballets de dauphins le long de l’étrave. De beaux défilés d’IMOCA en mer affûtent leurs machines, inutile de comparer nos vitesses. Chaque matin à Concarneau, l’ULTIM Lazartigue partira en virée : vite la caméra ! « Qui voit Groix voit sa joie » peut-on lire, et bien nous aurons comme voisins de

ponton Pen Duick II, III & V. Une petite frustration tout de même, notre tirant d’eau nous fera hésiter à mouiller aux îles de Glénan. Une partie de l’escadre y passera la soirée et la nuit. Nous partagerons les photos, la prochaine fois, nous y serons.

MAIS AUSSI DE BELLES RENCONTRES À TERRE

Les escales sont importantes, et sont la récompense de la navigation. D’un coup de vélo, nous visitons la maison de Sarah Bernhardt à la pointe nord de Belle-Île, les eaux transparentes des plages sud de l’Île de Groix. Une randonnée nous mena au pied du vieux château de L’Île-d’Yeu, digne d’un décor de cinéma, les donjons se visitent partiellement.

Nous voici de retour à la Rochelle, de nouveaux milles au compteur, la coque est légèrement jaunie et le pont mérite un bon brossage. Les appareils photos sont remplis d’instantanés, de nouveaux contacts complètent nos agendas. Encore merci à Marie-Françoise et à vous toutes et tous pour ces belles rencontres.

Texte / images Pierre PERRACHON

VISITE DE LA VOILERIE "INCIDENCE SAILS"

Nous étions une petite douzaine de chanceux, le jeudi 14 décembre, à pouvoir découvrir à Périgny les installations d'Incidence Sails, leader français dans la fabrication des voiles.  Arnaud Seité, du bureau d'études, n'a ménagé ni son temps ni ses explications pour répondre à nos questions et nous dévoiler (mais pas toutes !) les techniques de fabrications de la gamme très étendue des voiles Incidence. Nous avons pu noter une ambiance de travail particulièrement calme, favorisant une attention très précise pour manier les ciseaux ou conduire les différentes machines destinées

à assembler des voiles énormes. C'est bien le mot qu'il faut choisir lorsque nous apercevons une voile destinée à un cargo : 600 à 700 m2, d'un poids respectable de 550 kg !Le plancher de 1500m2 est recouvert de voiles de toutes les couleurs, en dacron, en laminé, en membrane film ou membrane filamentaire. Il en faut pour tous les usages, tous les goûts et... Tous les prix !

Pour nos usages de plaisanciers, Arnaud nous a recommandé Voilerie 823 Concept, également installée à Périgny, dirigée par Valentin Brault.

Elle propose, à des conditions très intéressantes, la fabrication sur mesure après prise de cotes sur le bateau. Mais aussi la

LA VIE DE L’ASSOCIATION

révision, la réparation et le nettoyage des voiles. A l'approche de la nouvelle saison, ces opérations peuvent être très utiles !

UNE FÊTE DU THON UN PEU RACCOURCIE MAIS... CHALEUREUSE

Nous quittons les Minimes le jeudi 12 octobre vers 10h, l’idée étant de ne pas trop se presser et s’arrêter aux Sables. Le vent est faible (6 nds), nous traçons notre route sous GV et geenaker, moteur en appui à 1200t/mn. La mer est calme, le déjeuner « en terrasse » agréable, nous arrivons à destination vers 17h30 et retrouvons les bateaux de l’APLR.

Nous apprenons alors qu’un BMS annonce un coup de vent pour le lendemain, « right in the nose ». Bruce décide de rester vendredi aux Sables afin de ne pas exposer la flotte à une mer désagréable, voire difficile. Nous nous rallions bien évidemment à cette position et allons passer la soirée sur le bateau de Jean-Marie qui nous régale des maquereaux du jour.

Le 13, le coup de vent est un peu retardé, il arrivera dans l’après-midi. En attendant, nous décidons d’organiser le traditionnel apéro-ponton sur place, ce à quoi chacun s’emploie dans la matinée.

Et il faut dire que le ponton des IMOCA aux Sables nous permet d’accueillir cette réunion festive dans les meilleures conditions. Chacun s’est démené pour apporter son écot et sa bonne humeur à cette assemblée conviviale, et nous devons une mention spéciale à l’équipage de PASSAIGAIL qui a transformé ce pot en agapes grâce à ses préparations culinaires et, ‘’citron’’ sur le gâteau, un spritz au limoncello sorti de derrière les fagots, qui nous a fait oublier la frustration d’une fête du thon raccourcie.

Puis le coup de vent est arrivé, et s’est installé, rendant la progression vers Port Joinville problématique. Le 14 octobre, toute l’équipe a décidé de regagner les Minimes, en flottille, et chacun a rejoint sa place dans l’après-midi.

Texte François BERTOUT / Photos Serge REBEYROL

Texte / images Alain WEINACHTER alias Alain Tribord

ÉCHOS DU PORT ET DE LA MER

CIRCULATION MARITIME SUR LE PARC ÉOLIEN DE GUÉRANDE

LA BONNE NOUVELLE

Chacun se souvient de la polémique née lors de la parution de l’arrêté préfectoral réglementant la circulation des bateaux dans le Parc éolien de Guérande, qui prévoyait notamment, pour les bateaux souhaitant le traverser, l’obligation d’avoir un émetteur AIS. Cette obligation risquait de pénaliser tous les bateaux, et notamment les plus petits, non équipés de cet instrument, au demeurant assez coûteux, alors même que rien ne justifie cette mesure, compte tenu de la configuration du parc. Aussi la FNPAM, avec l’UNAP et la CNP, se sont-elles mobilisées pour obtenir la révision de cet arrêté. Après négociation avec les pouvoirs publics, ces derniers ont admis que cette mesure pouvait être supprimée en circulation de jour, avec une visibilité supérieure à 5 mn et par vent de force inférieure à 4 beauforts, et l’arrêté a été modifié en conséquence le 17 mai 2023. Nous sommes d’autant plus satisfaits d’avoir obtenu cette modification qu’elle constitue une ‘’jurisprudence’’ pour la réglementation qui s’appliquera aux parcs à venir.

A la suite de la première saison de navigation dans le parc, les administrations préfectorales ont souhaité en dégager un premier bilan en termes de sécurité. Ce bilan vous est présenté ci-dessous par Jean-François Thau, Secrétaire général de la CNP.

François BERTOUT

« Chers membres de la CNP, chers amis, Sous l’autorité déléguée des services de la préfecture maritime Atlantique et du préfet de Loire Atlantique, Le groupe de travail en référence s’est réuni hier à StNazaire pour faire le bilan de la 1ière saison estivale de la circulation maritime dans le parc éolien de Guérande, suite à la modification de l’arrêté obtenue par notre démarche collective. Ce rendez-vous était important car les ouvertures concédées restaient sous réserve de bons chiffres et comportements appropriés des plaisanciers cet été. Les moyens mobilisés :

- Renfort des patrouilles et contrôle de l’Etat : 11 navires de l’Etat mobilisés pour près de 40 sorties sur le parc, - Mobilisation du Sémaphore de Chémoulin et du Cross-A Etel avec des comptes-rendus bimensuels depuis avril

- Mobilisation d’EDF-R avec des comptes-rendus hebdomadaires

- SNSM

Les résultats et données :

- 0 incident majeur

- 0 intervention de la SNSM dans le parc sur la totalité de la saison (c’était une des grandes craintes exprimées lors

des débats préalables)

- 5 infractions relevées : 2 navires de commerce et 3 pour la plaisance

- Quelques manquements relevés par EDF-R sans impact sur l’exercice de leurs missions dont notamment le nonrespect de la zone des 50 mètres et de la vitesse de 12 nœuds

- Une très forte appétence du public pour les visites du parc organisées par les navires à passagers : ~10 000 personnes sur la saison

- Une étude scientifique SECMAR sous protocole de test du CEREMA a été conduite sur les ondes VHF dans le parc (principal argument avancé pour exiger l’AIS en toute circonstance) :

- Aucune différence de mesure de la qualité des ondes n’a été constatée. Elle est même améliorée ! (Fréquences basses)

En synthèse :

1-Qualité du plan de communication / information / sensibilisation :

- Très bonne lisibilité (affiches, flyers …) faite par les ports de Plaisance,

- Excellent relai des informations par les associations de plaisanciers et les bases nautiques / écoles de voiles

2-Nous sommes convenus de l’importance de renouveler pour au moins 2 saisons ces efforts de pédagogie afin que « ça crante » dans les esprits.

3-Le cadre pragmatique ouvert à la navigation de l’arrêté est consolidé.

4-La DDTM44 est d’ores et déjà consultée pour les parcs de YEU-Noirmoutier (DDTM85), St Brieux et Dieppe dans une logique de partage des bonnes pratiques – d’autant plus intéressant que les concessionnaires ne sont pas les mêmes. La force jurisprudentielle que nous avions évoquée est bien d’actualité. Les services du préfet ont publiquement émis le souhait que nous soyons de la partie. Ce travail s’inscrit dans la consultation nationale sur l’accélération du développement de l’éolien en mer… Bien à vous,

Jean-François THAU / Secrétaire Général Confédération Nationale de la Plaisance

Photo Patrick GIRÉ

ÉCHOS DU PORT ET DE LA MER

CONSEIL PORTUAIRE DU 7 NOVEMBRE 2023

ÉVOLUTION PRÉVISIONNELLE DES DÉPENSES ET DES RECETTESAUGMENTATIONS DES TARIFS

Investissements :

La règle comptable actuelle nous contraint à inscrire la totalité des dépenses prévisionnelles de chaque projet sur l’exercice de son lancement.

Ainsi sont inscrits pour 2023 :

- La réfection du bâtiment Lazaret 2600 k€

- La réfection des darses de manutention de la ZA 1335 k€

- La réalisation des édicules sur les pontons Lazaret sud 308 k€.

Les investissements réalisés :

Achats de logiciels, réagencement des abords de la capitainerie, réagencement de l’accueil de la capitainerie, bâtiment de manutention, ouvrages d’accostage flottants, achat d’une grue électrique et d’un chariot élévateur, installation de la fibre optique au vieux port.

Les investissements prévus pour 2024 :

Réfection de la voirie de la ZA Minimes, sanitaires Marillac, ancien bâtiment manutention, remise aux normes du bâtiment Marina, achat de 2 pontons, pose d’anodes, nouvel élévateur 50 t, télé relève et vidéosurveillance vieux port.

Perspectives 2023 :

Les recettes 2023 seront supérieures aux prévisions grâce à l’augmentations des recettes d’escales, aux placements des comptes à terme, au changement des règles ponton pro et aux achats de courant électrique.

Effectifs de la Régie :

64 salariés, en 2023 ils ont connu 8 sorties,10 entrées, 3 promotions, et 2 changements de poste.

Programme pluriannuel d’investissement :

En plus des investissements récurrents, des projets sont programmés au cours des 3 prochaines années : Réfection de l’enrobé de la place du petit hunier, une déchetterie pour les professionnels, un bateau de service.

De plus les pontons continueront d’être remplacés au rythme de 2 par ans (600 k€)

Le prochain investissement d’envergure concernera la gestion des fluides sur les pontons qui nécessitera le changement des bornes et des systèmes d’accès en fonction de la technologie qui sera choisie.

Augmentation des tarifs 2024 :

La proposition du port est d’augmenter les tarifs de la

redevance d’occupation de 3,5 % tout en prévoyant un résultat avant Impôts de 367000 €.

Compte tenu du fait que depuis de nombreuses années, et quel qu’en soit les raisons invoquées, les exercices se soldent par un résultat largement supérieur à celui prévu, que cela entraine des ponctions supplémentaires, vos représentants n’ont pas accepté le pré-budget en l’état et ont proposé de limiter l’augmentation à 2,5 % tout en conservant la même ambition de résultat. Compte tenu de la répartition des postes au conseil portuaire et en dépit de l’opposition de vos élus, les propositions de la régie sont approuvées.

(Mais le Conseil d’Administration a opté par la suite, pour une augmentation de 3 %.)

Questions diverses (Extraits du CR officiel)

Pendant la tempête, la passerelle du ponton 15 était soulevée.

Un état des lieux de l’ensemble des attaches des passerelles est programmé.

Commission d’attribution des places : Les représentants du CLUPP demandent qu’un des leurs puisse participer aux commissions d’attribution des places. Il n’y a aucune obligation légale en la matière ni envers les plaisanciers, ni envers les professionnels. Un process collégial de 3 salariés du port a été mis en place depuis plusieurs années. Une réunion de deux à trois heures se tient chaque semaine. A la demande de la Chambre Régionales de

Comptes, les règles de fonctionnement et d’attribution de la commission ont été formalisées et validées par le conseil d’administration du port. Elles vont être consultables sur le site internet du port. Considérant que des réponses personnalisées sont faites à chaque sollicitation, le port ne répond pas favorablement à cette demande. Il sera cependant regardé en interne la possibilité de convier exceptionnellement un représentant des plaisanciers à une réunion de la commission d’attribution pour qu’il puisse rendre compte de la réalité du fonctionnement de ladite commission.

Octopus : ont-ils des places de stationnement de long du bâtiment côté Tamaris ? Le traçage au sol des places réservées au restaurant doit être effectué avant la fin de l’année

Durant la durée des travaux du bâtiment Lazaret, le rythme de nettoyage des sanitaires Capitainerie et Pertuis sera-t-il augmenté l’été prochain (de 3 à 4 passages par jours) ? Ce point sera étudié en interne.

Différents dysfonctionnements sont soulignés : pas d’éclairage depuis une semaine sur les pontons 18 et 19, constat de fuites dans les WC qui peuvent durer plusieurs jours, patères absentes dans des cabines douches jamais réparées, évacuation d’eaux pluviales bouchées en face du ponton 14 : Cette situation n’est pas normale. Un rappel va être fait en interne. Manque d’échelle sur les pontons C6 et C7 pour remonter sur le ponton en cas de chute dans l’eau. Ce point sera étudié en interne.

Campagne de prévention sur la dangerosité du domaine portuaire : 8 morts sont à dénombrer depuis le début 2023 dans le port. Ce nombre dramatique reste heureusement exceptionnel. Les causes sont variées (arrêts cardiaques, accident de voiture...) mais l’alcool semble un point commun à plusieurs noyades. Une campagne de sensibilisation sera faite au printemps sur les comportements à suivre. Il sera par ailleurs rappelé l’obligation faite aux plaisanciers de laisser leur échelle de bateau accessible (arrêté municipal + règlement de police du port). Il sera étudié en interne des pistes pour rendre plus repérable les échelles des pontons.

CONSEIL PORTUAIRE DU 12 DÉCEMBRE 2023

Budget prévisionnel 2024 (en k€)

Dépenses en augmentation : Dragages (1 964), frais d’enlèvement des déchets (110), Assurance multirisque (285), taxe foncière (778) salaires (2 858), cotisations, pertes sur créances irrecouvrables (226), intérêts des emprunts (71), contribution économique territoriale (192), redevance d’occupation du domaine public (1 281), convention avec la ville (606), frais d’études (70).

Dépenses stables : Electricité (1 369 pas de visibilité), animation port, autres impôts (taxe de séjour 128).

Dépense en diminution : Achat de carburants (1 920), entretien mobilier (93), remises commerciales (468).

Recettes en augmentations : recettes d’escales (889), forfaits mensuels (1 623), recettes annuelles (10 417 –soit 1% alors que l’augmentation des tarifs est de 3 %), redevances longue durée (325), terre- pleins (406), engins de levage.

Recettes stables : revenus des immeubles (294).

Recettes en diminution : Vente de carburant (2 058)

En dépit des anomalies relative aux recettes annuelles, le budget est approuvé pour un total de 18 619 800 €.

Divers : Suite à l’information d’un adhérent, nous signalons au directeur que le cas des personnes à mobilité réduite n’est pas traité dans son intégralité au port :

En ce qui concerne les personnes en fauteuil, des emplacements sont prévus mais le cas des personnes handicapées pouvant se déplacer par elles même sur de courtes distances n’est pas pris en compte, ni lors de l’attribution de place, ni aux pontons visiteurs.

Nous demandons que cette situation soit améliorée par :

- L’attribution de places à proximité des passerelles pour les personnes handicapées mais pouvant se déplacer en autonomie sur de courtes distances,

- La réservation de places handicapé à proximité des passerelles sur les pontons visiteurs,

- La création de places handicapé sur les parkings faisant face à ces mêmes pontons. Monsieur Moquay promet d’étudier favorablement ces propositions.

Texte Jean-Jacques COUDRAY / Photos Patrick GIRÉ

UN NOM, UNE FONCTION, UN VISAGE

XAVIER DUPRÉ CHEF DE PROJET SERVICE ACHATS

ET TRAVAUX

Bonjour Xavier, qui êtes-vous ?

Avant tout, je veux vous dire que j’apprécie votre revue le Vent des Pertuis que je lis régulièrement et que je trouve intéressante et très bien documentée, étant moi-même plaisancier.

Je suis originaire de Charente Maritime, j’ai 52 ans je suis marié et j’ai un garçon de 16 ans. J’ai une formation technicocommerciale et j’ai travaillé essentiellement dans le secteur commercial. J’ai débuté comme responsable commercial dans une société de contrôle technique automobile en charge du développement de la clientèle professionnelle. Ensuite je suis resté pendant 10 ans au port de commerce dans une société spécialisée en avitaillement de navires de commerce (shipchandler).

Ensuite j’ai occupé divers postes avant de rejoindre le Port de Plaisance où je suis depuis maintenant 15 ans. J’y ai occupé différentes fonctions au début, pour rejoindre le service achats et travaux dans un organigramme qui a depuis beaucoup évolué. Le premier dossier important que j’ai eu à traiter est celui de la sous-traitance en nettoyage : sujet important, tant pour les plaisanciers que pour les bureaux.

Aujourd’hui avec ma collègue Adeline Thomassin, au service achats & travaux, nous passons les appels d’offres dans le cadre de marchés publics ; je coordonne un certain nombre de projets, tels que l’achat d’un élévateur électrique à bateaux, les travaux de construction des édicules des pontons visiteurs (pontons 1 à 6 - ndlr), le projet de réhabilitation des sanitaires de Marillac, les nouveaux bureaux du service manutention…

etc.. et bien sûr le nouveau bâtiment du Lazaret qui vous intéresse plus particulièrement.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce dossier ?

Ce dossier est important à plusieurs titres : tout d’abord nous souhaitons en faire une « vitrine » pour le Port de Plaisance et les plaisanciers visiteurs, pour la communauté d’agglomération, et pour son exemplarité écologique.

Ce projet pilote de bâtiment « bas carbone » -une première pour nous – nous a conduit à lancer un concours d’architectes pour désigner un cabinet d’architecture chargé d’en faire un projet exemplaire d’un point de vue environnemental, tant dans sa conception et sa réalisation que son exploitation. Par ailleurs, pour professionnaliser la démarche nous avons fait appel à un « programmiste » chargé de prendre en compte toutes les contraintes qui nous sont imposées depuis l’évaluation de la situation initiales jusqu’à la définition du cahier des charges techniques.

Nous sommes confiants dans la réussite de ce bâtiment car nous avons su nous entourer dès le départ, des bonnes compétences pour cela, notamment nous avons fait appel à une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la partie environnementale.

D’autre part le projet a obtenu le label régional BDNA (bâtiment durable nouvelle aquitaine) au niveau « argent » en phase conception ce qui est pour nous, certes contraignant mais aussi une « première » à La Rochelle. Il s’agit maintenant de tout faire pour conserver cette reconnaissance avec tous les impératifs qui nous sont imposés, tant à la conception, à la réalisation et à l’usage - c’est-à-dire après 2 années d’utilisation du bâtiment.

En conséquence nous avons des contraintes à respecter pour être éligibles ; par exemple au moment de la déconstruction nous avons récupéré des fenêtres pour réemploi : il a fallu pouvoir indiquer ce que sont devenues ces fenêtres et quelles ont été leurs conditions de ré utilisation. Vous comprendrez que ce n’est pas toujours simple.

Où en est aujourd’hui le chantier ?

Nous sommes dans la phase « exécution » : la déconstruction du bâtiment à été décalée par rapport au planning prévisionnel, mais aujourd’hui, nous sommes confiants sur le déroulement du chantier et sur la tenue des engagements en particulier de délai.

Nous réalisons des réunions de chantier très régulièrement avec les intervenants, que ce soit les entreprises et maîtrise d’œuvre, pour régler les points qui ont besoin d’arbitrage et aujourd’hui nous pouvons dire que le planning prévisionnel est respecté. A noter que le cabinet d’architectes lauréat est un cabinet local ce qui nous facilite les relations et nous permet d’avoir une réactivité importante grâces à ces réunions fréquentes et régulières.

Initialement, le bâtiment devrait être livré avant l’ouverture du Grand Pavois : qu’en est-il aujourd’hui ?

Dans le dossier de consultation des entreprises, nous avions projeté la livraison fin août ; aujourd’hui, en prenant en compte le travail de coordination entre les entreprises titulaires des 17 lots et du maître d’œuvre, le planning d’exécution nous mène au 15 septembre.

Le Grand Pavois débute le 1er octobre, ce qui ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre.

Oui c’est vrai, mais c’est tout à fait réaliste. Aujourd’hui, les fondations sont coulées.

Oui et nous continuons les échanges avec les entreprises pour voir comment certaines parties du projet sont susceptibles d’évoluer, pour des raisons pratiques ou techniques et prévoir quelques évolutions. Les réunions régulières permettent justement de suivre au plus près l’évolution du chantier. Voilà comment nous travaillons avec les intervenants au fur et à mesure de l’avancement des travaux.

Ce sera une livraison partielle comme évoqué au début du projet ou une livraison globale ?

Techniquement il n’est pas possible de livrer le bâtiment en plusieurs phases compte tenu de sa complexité et des contraintes liées à sa mise en service. On peut comprendre que le système de récupération des calories issues des eaux des douches et des lavabos ne pourrait pas être opérationnel sans que le bâtiment soit entièrement construit. Le système de récupération des eaux pluviales – qui seront utilisées pour les WC - nécessite d’avoir une infrastructure complète.

Ce qui voudrait dire que si les sanitaires du rezde-chaussée sont opérationnels, les locaux des associations et salles de réunion seront aussi opérationnelles à l’étage ?

En effet la livraison sera globale ; Il se peut qu’il y ait peutêtre des finitions ou quelques détails à résoudre, ou des équipements à compléter, des réserves à lever… Mais cela doit être à la marge.

Par exemple dans les bureaux à l’étage nous livrerons les « réservations » de fluides. Ensuite à chacun d’installer ce qu’il veut : un point d’eau, une cuisine…

Lors des réunions de concertation, nous avions retenu que nous devions assurer seulement l’ameublement et les aménagements de placards de stockage et d’archivage…

Les associations locataires du bâtiment n’ayant pas souhaité disposer d’un espace cuisine commun, à ce jour il n’est pas prévu d’installer autre chose que l’arrivée des fluides dans chaque local de l’étage.

L’affectation des pièces réservées aux associations est-elle figée ?

Elle est prévue telle qu’on vous l’a présentée, suite à nos diverses réunions de concertation, mais des évolutions sont

encore possibles. Par exemple votre voisin « rêve agissez », pourrait envisager d’abandonner l’espace prévu pour lui au rez-de-chaussée pour ne garder qu’une salle à l’étage. Tout n’est pas figé.

Pour nous il est encore possible -pour l’instant- de changer l’affectation des espaces à condition d’en faire la demande officielle auprès de ma Direction. Pour faciliter votre réflexion je peux vous transmettre les plans par mail.

Oui, merci, car nous sommes en plein questionnement sur le sujet : il serait peut-être souhaitable d’avoir nos bureaux au rez-de-chaussée pour un meilleur accueil de nos adhérents et du public.

Je comprends en effet que pour vous ce pourrait être plus judicieux, pour une meilleure visibilité. Je ne peux que vous conseiller d’en parler à ma Direction avant qu’il ne soit trop tard et de confirmer par un courrier officiel. Ensuite, il faudra prévoir les fluides en attente au rdc.

On pourrait prévoir une réunion de concertation sur le sujet ?

L’important est d’être clair sur les décisions que vous voulez prendre et en informer officiellement la Direction du port ; ensuite on peut travailler sur votre projet d’implantation. Merci pour le conseil. Concernant la signalétique, est-il prévu de disposer d’un mât pour signaler notre présence avec notre pavillon ?

Oui sur les plans nous avons prévu une signalétique en façade

et un fléchage des différents occupants. Au départ il a été prévu un mâtereau sur la toiture mais ce sera difficile avec la présence des panneaux voltaïques. Il pourrait y avoir une autre implantation, sur la voirie ou dans les espaces verts. Tout n’est pas encore décidé.

Merci Xavier pour cet échange, mais avant de vous quitter quel message voudriez-vous passer à nos adhérents ?

Pour nous, service travaux ainsi que pour le service entretien, il est important d’avoir connaissance des dysfonctionnements ou des problèmes rencontrés par les utilisateurs des installations.

SEMAINE DU NAUTISME 2023

Une semaine du nautisme est une grosse machine en termes d'organisation. C’est en effet l’une des toutes premières manifestations de La Rochelle. Alors dès le mois de janvier les premières réunions rassemblant les principales associations maritimes du large périmètre Rochelais définissent les rôles et attributions de chacun sous la houlette de Patrice Bernier le coordinateur de la manifestation.

Et même si La Mer Pour Tous, association mère qui regroupe l'ensemble des associations qui anime l'évènement a déjà assuré plus de 20 éditions, chaque semaine du nautisme est unique. Il y a toujours des animations inédites, ou des extensions du village à mettre en oeuvre sans dépasser le budget fixé. C'est en effet la location des tivolis aux exposants qui constitue la principale ressource financière, avec quelques

LES FÊTES MARITIMES 2024

La traditionnelle fête du nautisme de La Rochelle cèdera la place en 2024 Aux Fêtes Maritimes de La Rochelle qui se dérouleront du 19 au 24 juin sur les bassins du port.

C'est un évènement exceptionnel par son ampleur et par la visite de cinq grands voiliers traditionnels et plus de 125 voiliers de tous âges venant de tous les horizons.

Les quais verront des animations, de la musique, des stands de vente d’objets souvent réalisés par les équipages. Les visites permettront de voir les tals ships et de voir toute cette vieille marine se déhaler dans le chenal et dans les bassins à flots.

Bien sûr, à cette occasion l’association organisatrice de l'évènement recherche des volontaires pour assurer l'encadrement des 100 000 visiteurs attendus. Alors n'hésitez pas et inscrivez-vous auprès des Fêtes Maritimes de La Rochelle ou auprès du secrétariat de l’APLR.

Bruce JENNER

C’est en les identifiant, que nous pouvons programmer nos interventions et travailler à résoudre, dans les meilleurs délais les difficultés que vous pouvez rencontrer.

Parfois la résolution, même si elle parait simple, peut être contrainte pas d’autres paramètres qui peuvent influer sur le délai de réponse, en particulier quand il faut prévoir des achats spécifiques. N’hésitez pas à les signaler à la Capitainerie. Nous serons toujours attentifs à vos remontées d’informations.

Interview réalisée par Jean-Jacques COUDRAY et Patrick GIRÉ Photo Patrick GIRÉ

précieux sponsors et partenaires. Il convient de citer le rôle des bénévoles au 1er rang desquels les Amis du Musée Maritime qui contribuent largement au bon déroulement de la fête. Comme la sécurité, la sonorisation, etc… doivent être réglés et vérifiés, les réunions se succèdent donc jusqu'au dernier moment. Pour notre part, l’APLR est en charge de la matinée sécurité : elle consiste à proposer des tirs de feux à mains et des percussions de survie qui suscitent toujours un fort intérêt dans le public qui se doute peu que les plaisanciers pratiquent une activité avec des bateaux « gigognes ».

2023 aura été une édition très réussie de la Semaine du Nautisme avec plus de 5 000 baptêmes qui deviendront peutêtre pour certains de futurs adhérents de notre association.

Bruce JENNER

ÉCHOS DU PORT ET DE LA MER

PARC NATUREL MARIN DE L'ESTUAIRE DE LA GIRONDE / MER DES PERTUIS

CONSEIL DE GESTION DU 1° FÉVRIER 2024

Suite à la démission de Monsieur Philippe GRAND, La Fédération Nationale des Plaisanciers de l’Atlantique et de la Méditerranée a nommé François Bertout comme titulaire, avec comme suppléant Jean-Claude Guillien, l’autre titulaire reste Jean-Jacques Coudray, avec comme nouveau suppléant Bob Tuffnell.

Nous remercions Philippe Grand pour son action continue au

du parc dans les nouveaux locaux est prévu pour cette année. Les représentants des ostréiculteurs, de la pêche et du port de pêche nous alarment sur les graves difficultés qu’ils rencontrent actuellement.

Note de présentation de l’analyse risque pêche pour les habitats et espèces d’intérêt communautaire dans le PNM – Projet ARPEGI (Analyse de Risque pêche Pertuis Gironde)

Les actions mises en œuvre sont : L’inventaire des données existantes, les possibilités d’acquérir de nouvelles connaissances, les propositions et scénarios de mesures. Le travail se poursuit en 2024 et en fin d’année le conseil de gestion du parc décidera des mesures qu’il souhaite proposer aux autorités. Le représentant de la DREAL fait remarquer qu’il est urgent d’aboutir à des propositions pour stabiliser le droit.

Identification des secteurs du Parc Naturel Marin respectant en l’état les critères de protection forte défini dans le décret du 12 avril 2022.

« Est reconnu comme zone de protection forte, une zone géographique dans laquelle les pressions engendrées par les activités humaines susceptibles de compromettre la conservation des enjeux écologiques sont absentes, évitées, supprimées ou fortement limitées, et ce de manière pérenne … »

3 critères sont à remplir :

- Pas d’activités humaines ou fortement réglementées

- Elles disposent d’objectif de protection

- Elles disposent d’un dispositif de contrôle

Après le vote de ce jour le PNM propose 4 zones répondant en l’état aux critères des Zones de Protection Forte :

Zone maritime de la réserve nationale de Lilleau des Niges

La réserve intégrale « C » Moëze

Secteur « Arceau-Baudissière »

Secteur « Baudissière-Château d’Oléron » Soit 8,99 km² ou 0,14% de la surface totale du parc.

L’étape suivante consistera à rechercher des zones qui pourraient répondre aux critères moyennant un renforcement de la réglementation.

Dans le cadre du débat public, "la mer en débat", qui s’est tenu jusqu'au 26 avril 2024, la Commission Particulière du Débat Public de Sud Atlantique (Nouvelle Aquitaine) s'est associée à la Commission Particulière du Débat Public de Nord Atlantique Manche Ouest (NAMO), et a organisé un atelier cartographique concernant nos deux façades. Eolien sud atlantique (Oléron) : Le périmètre de la première tranche est maintenant figé et les travaux d’acquisition de données continuent, l’objectif étant de désigner le lauréat fin 2024.

Le fuseau de raccordement au réseau terrestre se précise l’atterrissage se fera vers le port de commerce de La Rochelle, les autres options ayant été éliminées.

Jean-Jacques COUDRAY

CUISINE D'À BORD : JOHAN LECLERRE CHEF DE L'INSTITUTION ROCHELAISE

CHEZ ANDRÉ

Lorsque l’on mentionne votre nom à la Rochelle, tout converge vers Aytré et la nuit dramatique de Xynthia. Notre passage à la ‘’Maison des Mouettes’’ a été pour nous, Stéphanie [mon épouse] et moi une superbe expérience, nous y avons vécu des moments formidables, jusqu’à cette tempête, très brutale, et l’obligation qui s’en est suivie de quitter notre maison. C’était un méchant coup du destin, mais nous avons refusé de nous laisser abattre et sommes passés à autre chose.

Qui êtes-vous, Johan ?

Je suis fils et petit-fils de marins-pêcheurs, et plus précisément de cuisiniers marins-pêcheurs. Mon père voulait être matelot, mais il a dû y renoncer par suite d’un accident et s’est tourné vers la cuisine. Il a passé un CAP de cuisinier, a fait ensuite deux saisons au Bar André avant d’entamer son métier de cuisinier marin-pêcheur. Je suis issu d’une famille de marins-pêcheurs, grand-père, père, oncles, tous rochelais de souche et fiers de l’être.

Pour ma part, enfant, j’étais plus intéressé par la cuisine. Du fait de son métier, mon père était peu présent, seulement quelques jours par mois, et quand il était là, c’était la fête. Il continuait de cuisiner, notamment la godaille qu’il rapportait de sa marée, toute la famille et les amis en profitaient, et c’est ainsi que j’ai associé la cuisine et les aspects festifs de la vie. Mon père connaissait un fournisseur, charcutier traiteur et c’est ainsi que je me suis retrouvé une année en apprentissage de charcutier traiteur, mais ma passion c’était la cuisine, et j’ai pu me faire embaucher à la Marine, ou j’ai passé le CAP de cuisinier. Pendant cette période j’ai eu l’occasion de rencontrer des chefs qui m’ont conseillé de rentrer dans des restaurants étoilés. J’ai postulé au Richelieu (une * au Michelin) à la Flotte en Ré, et j’ai pu y préparer un brevet de Maîtrise. La vie est faite de rencontres, et j’ai rencontré plein de chefs passionnés qui m’ont beaucoup appris et parmi eux, un chef de cuisine qui m’a dit qu’il fallait aller dans un deux étoiles. Il y en avait à l’époque 70 en France, et j’ai envoyé 70 CV et lettres de motivation. J’ai reçu 6 réponses positives, dont une de Gérard Cagna, qui était à l’époque à Cormeilles en Vexin, près de Paris. Ma sœur était en région parisienne, j’ai donc décidé de m’en rapprocher. J’y ai fait une année, et là Gérard Cagna, qui traversait une passe financièrement difficile, m’a proposé de me libérer. Dans le même temps, mon chef de l’Ile de Ré était parti travailler chez Pierre Gagnaire. Il m’a dit qu’il avait besoin de quelqu’un rapidement et m’a demandé d’envoyer un CV, et c’est ainsi que je me suis retrouvé à St Etienne, quelques mois avant que Pierre Gagnaire obtienne la 3ème étoile.

Que représente votre passage d’un restaurant d’une à trois étoiles ?

Ce n’est pas du tout la même organisation. La cuisine est propre à chacun. Ce sont des mondes totalement différents, il n’y a pas un restaurant deux étoiles qui ressemble à un autre, encore moins pour un trois étoiles. Il y a d’autres façons de travailler, et c’est là qu’on apprend. Chez Pierre Gagnaire, j’ai découvert un monde que je ne connaissais pas, dans la technique, dans l’utilisation des épices, le passage du sucré au salé avec onze ou douze plats dans un même menu, à l’époque, ça n’existait pas, c’était très novateur. L’organisation était peu structurée, il y avait beaucoup d’échange, au niveau de la recherche c’était formidable. Le travail y était très gratifiant.

A 23 ans, j’ai quitté Pierre Gagnaire, avec son accord, un peu difficile à obtenir, et j’ai rejoint Lorain, à la Côte StJacques. C’était un peu trop dans le classique pour mon goût, l’organisation avec la famille était compliquée, j’y suis resté peu de temps et je suis allé chez Troisgros à Roanne.

Là, une cuisine carrée, par poste, organisée comme un régiment, c’était clair, net, un peu aux antipodes de ce que je connaissais chez Pierre Gagnaire.

J’y ai acquis beaucoup d’expérience, avec des déplacements au Japon, les Tastevin au Hospices de Beaune, j’y ai fait de très belles rencontres.

Puis j’ai voulu changer d’univers et je suis allé chez Alain Ducasse à Monaco. Au bout d’un an, il m’a proposé de rejoindre l’établissement qu’il ouvrait à New York. J’avais à l’époque 26 ans, Stéphanie était enceinte, et, dans le même temps on m’a proposé de reprendre le Maison des Mouettes à Aytré. J’ai dû me décider très vite et c’est ainsi que nous sommes revenus nous installer à la Rochelle.

Nous sommes restés aux Mouettes pendant 12 ans, jusqu’à l’épisode Xynthia. Ça a été une très belle aventure humaine, nous étions au départ trois en cuisine et trois en salle, et ça a évolué jusqu’à 22 personnes avec l’hôtel. Stéphanie s’occupait des RH, de l’organisation, etc... J’ai eu la chance d’avoir avec moi comme sommelier Flavien Berlaud, nommé Meilleurs Ouvrier de France en 2007, même promotion que moi. Pour moi, les Mouettes était une maison, pas une affaire.

Vous avez des enfants ?

J’ai trois enfants (25, 21 et 15 ans), qui, pour le moment, ne sont pas intéressés par la cuisine.

Pendant cette période, je me suis inscrit au concours du Meilleurs Ouvrier de France (MOF), que j’ai passé en 2007. J’ai pris cette affaire très au sérieux, embauché un chef pour me remplacer, un commis pour m’aider, ça a été un vrai investissement, qui m’a permis de vivre des moments extraordinaires, tels que la présentation à Michel Troisgros de mon travail avant les demi-finales et la finale.

Quand on est MOF, on est très sollicité pour des évènements tels que ouvertures de restaurants, pour faire du consulting également. J’ai rencontré Eric Robert qui m’a invité en tant que consultant, j’ai été parrain de promotion à l’école Ferrandi. Pour moi, toute cette période a été très riche à tous points de vue.

Et après Xynthia ?

On a été un peu désarçonnés, on pensait avoir le temps pour se réinstaller mais nous avons dû déchanter très vite lorsque nous avons appris que nous n’aurions aucun dédommagement de l’Etat. D’autre part, notre assurance perte d’exploitation nous couvrait 18 mois, c’était donc le délai dont nous disposions pour trouver un point de chute et nous réinstaller. On nous a alors parlé du restaurant ’’les comédiens’’ qui était en vente. C’était un établissement qui nécessitait beaucoup de travaux pour se mettre au niveau que nous souhaitions mais, poussés par la nécessité, et prenant en compte le potentiel du restaurant, nous l’avons racheté et l’avons baptisé ‘’& la suite…’’. Nous l’avons complétement refait et avons pu ouvrir en mai 2011.

Durant la même période (2010/2011) j’avais été sollicité par l’organisation des Francofolies qui souhaitait agrandir son coin VIP en créant plusieurs corners pour la restauration. On m’a demandé ce que je souhaitais faire et j’ai opté pour les pizzas, proposition qui a beaucoup étonné provenant d’un MOF.

On a tout mis en place pour être au top de la qualité et ça a tout de suite marché, tout le monde voulait des pizzas.

On avait le Café du Parc à Aytré, qui nécessitait quelques travaux, nous y avons installé un four à pizzas, un labo, et l’avons rebaptisé « La Bella Donna ». Ça marchait très fort et nous avons étendu le concept à la Rochelle, où nous avons rebaptisé « &la Suite » en « La Bella Donna ». Là aussi, ça a également démarré très vite et très fort.

En fait, nous ne faisons pas vraiment la pizza traditionnelle. La garniture est ajoutée une fois que la pizza est sortie du four, beaucoup des salades, beaucoup d’assaisonnements, la mozzarella au dernier moment, ça n’a plus grand-chose à voir avec la pizza italienne traditionnelle, mais au final ça nous ressemble !

Je suis très à cheval sur la qualité. Par exemple, les pâtes reposent 48 h pour laisser à la levure le temps de travailler, ce qui rend la pizza beaucoup plus agréable à déguster mais aussi beaucoup plus digeste.

En fait nous appliquons à « la Bella Donna » les principes que j’ai appris dans des restaurants étoilés, rigueur, qualité des produits, du vrai jambon de Parme, du vrai parmesan, ce n’est certes pas la même cuisine, mais nous y trouvons beaucoup de plaisir. Et, venez goûter notre risotto, si ce n’est pas déjà fait, c’est une recette d’Alain Ducasse.

Parlez-nous de votre reprise du Bar André :

Là encore, c’est une belle histoire. Je m’y intéressais depuis longtemps. Depuis quelques années, le Bar André appartenait au groupe Bertrand qui est une entreprise tentaculaire dans la restauration, détenant entre autres Burger King France, des grandes brasseries parisiennes.

Par un ami commun, j’ai pu contacter Olivier Bertrand et lui dire que j’étais intéressé par le Bar André. A l’époque, il n’était pas vendeur. Puis, pendant le covid, j’ai pu discuter avec lui dans le cadre d’un groupe de lobbying et, en avril 2022, nous avons pu trouver un accord et j’ai acheté le Bar André en avril 2023.

Que comptez-vous en faire ?

‘’Le Bar André va rester le Bar André’’. C‘est une institution emblématique à la Rochelle, c’est un lieu commun aux rochelais et en aucun cas ça ne changera.

Je garderai le concept culinaire en apportant quelques modifications. Nous avons des salles qui se prêtent à faire des espaces avec des choses différentes, un peu sur mesure. Revenir à la gastronomie est une chose qui me chatouille aussi, alors pourquoi pas un espace dédié. Tout est possible.

L’idée est de faire bien, de faire bon pour faire revenir les rochelais. Nous allons remettre des beaux produits qui avaient été supprimés de la carte pour cause de marge. Nous allons faire évoluer le Bar André dans le bon sens en conservant son esprit originel.

Dans nos interviews, nous avons une question traditionnelle : quelle recette peut-on faire sur un bateau avec peu de place et peu de matériel ?

Il faut quelque chose d’assez simple, qui cuise à la cocotte, comme une chaudrée. On lève les poissons qu’on laisse de côté, on récupère les arêtes pour faire une garniture aromatique que l’on mixe (à la moulinette, en mer on n’a pas le 220V), on filtre ou non (ce n’est pas nécessaire si la soupe est très cuite), on fait cuire quelques pommes de terre, puis on dresse les poissons dans l’assiette (coupés en morceaux fins), quelques langoustines décortiquées, quelques crevettes, et une bonne louche de sauce bien chaude qui va cuire le poisson dans l’assiette. Ça marche très bien avec des filets de daurade ou de bar coupés très minces. Et surtout, ne pas oublier la rouille, ou l’aïoli selon les goûts.

Merci beaucoup, Avez-vous un message pour nos plaisanciers ?

Revenez au Bar André, qui retrouve son esprit d’antan ; avec des services plus étendus, des lieux de convivialité tenus par des rochelais qui sont fiers d’avoir repris un tel établissement. Merci Johan, nous ne manquerons pas de suivre votre conseil.

Interview réalisée par François BERTOUT, Jean-Jacques COUDRAY, Patrick GIRÉ

Photos : Bar André, Patrick GIRÉ

DE LA TECHNIQUE : QUELLES SOLUTIONS ANTIFOULINGS NON CHIMIQUES ?

Un antifouling est une peinture contenant des biocides destinée à empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la coque des navires ou sur d'autres objets immergés, comme les hydroliennes (phénomène d'encrassement biologique appelé fouling ou biofouling).

Le souci de protection de l’environnement et de la faune marine dans nos ports amène à ne disposer sur le marché que des peintures antifoulings de moins en moins efficaces.

Soucieuses de recherche d’efficacité un certain nombre de sociétés ont mis au point des systèmes « alternatifs » :

- Bâches de protection de coque

- Peintures silicone

- Moquette anti adhésion

- Système ultra-sons

Les résultats obtenus restent à confirmer en tenant compte notamment du rapport efficacité-coût-tenue dans le temps. Pour vous permettre de vous faire une opinion, l’APLR a décidé d’organiser avec la Capitainerie du Port de La Rochelle une conférence le lundi 8 avril 2024 à 18h, au Musée Maritime avec les représentants des sociétés qui

UN PEU D'HISTOIRE

QUAND "MAR'AN" OU "MAR'AIN" (LIEU DE MER) DEVIENT MARANS

Marans a une histoire bimillénaire qu’il vous appartiendra de découvrir plus amplement, liée aussi à l’évolution topographique des lieux, son économie…

L’accès par la mer et la remontée de la Sèvre niortaise offrent un panorama saisissant : espace sauvage, préssalés au loin…

Ce paysage s’est constitué au fil des siècles puisque nous savons qu’à l’époque des Romains, s’étendait sur 100 000 ha environ à cet endroit le golfe des Pictons aujourd’hui disparu pour laisser la place à la Baie de l’Aiguillon. J’admire l’interaction entre la mer et le fleuve ; le va-etvient des lignes de partage des eaux est envoutant. Je découvre au loin des bouchots plantés dans l’estran côté vendéen et de l’autre côté - autrement dit côté Charente Maritime-, l’Eglise fortifiée Saint-Martin d’Esnandes…

Le site de la ville indique que Marans signifie « lieu de mer » est bâtie sur une île du Golfe des Pictons. De site défensif entouré de marécages, il devient par l’action de l’homme et de la nature une place fortifiée. Marans connut les vicissitudes de la guerre de cent ans, celles des

proposent des solutions non chimiques. Interviendront :

- Protec Marine NC (bâches de protection)

- K-ren (bâches de protection)

- AGL (peinture silicone)

- Finsulate (moquette anti adhésion)

- Seaview Progress (système ultra-sons)

Pour participer vous devrez vous inscrire par mail en réponse au message que vous enverra la Capitainerie. Le nombre de place est limité à environ 100 ; une connexion en visioconférence sera possible. Vive le futur !

Texte et image Patrick GIRÉ

Guerres de Religion…

Actuellement, Marans est un port de plaisance idéalement situé entre la Réserve Naturelle Nationale de la Baie de L’Aiguillon et le Parc naturel régional du Marais poitevin. Il est le reflet de la douceur de vivre de cette petite cité fluviale.

Image syndicat des sélectionneurs de la poule de Marans race pure.

PARTAGE DE SAVOIRS

Quelques panneaux historiques implantés ici et là dans Marans indiquent qu’au XIII siècle le « Port aux moules » s’est développé jusqu’à devenir un port fluvial et maritime de marchandises très important au XVIII siècle.

Au XIX siècle nait la laiterie industrielle de Marans : le ramassage du lait par bateau et véhicule hippomobile, le développement de nouvelles techniques de conditionnement permettent alors l’exportation des beurres vers l’Angleterre. Outre la fabrication du beurre sont élaborés les fromages comme l’« Edam » ou  « La Pigouille du pays de Marans ». Au fil du temps, cette usine devient une laiterie coopérative qui ferma dans les années 1970.

Mais la star incontestée de Marans est « la Poule de Marans ». Elle est connue depuis le XII siècle, et surnommée « la poule aux œufs d’or » ; Cette poule qui a des plumes aux pattes, pond des œufs extra-roux qui seraient très bénéfiques pour la santé. Le jaune ne contiendrait pas de cholestérol et cet œuf serait le préféré de James Bond, agent 007 !

Au détour d’une rue se découvre l’ancienne Halle aux poissons de style Baltard qui abrite ce week-end là des stands de bijoux ou autres fantaisies à côté d’un « festival de tatouage » très branché !

Continuant de déambuler dans les rues, j’arrive devant l’église Notre Dame des Marais de style néo-gothique doté d’un clocher étonnant de modernité. Essentiellement en verre et métal il est construit en 1988 grâce à un don du marandais Barthélémy FABBRO qui choisit une entreprise de construction de mâts pour le réaliser. Cet ouvrage fait penser à Beaubourg, en plus sobre et plus modeste.

Il est indéniablement aérien, élégant : il s’insère parfaitement bien dans l’ensemble. Lecteur, j’espère que ces quelques informations aiguiseront l’envie de te plonger dans l’histoire de cette région et surtout de venir découvrir ce lieu charmant

Claire VIARD

Photo Benoit POULET / Patrick GIRÉ

SÉRIEUX S'ABSTENIR

DANS LE DICO DE L'APLR (ASSOCIATION DES PLAISANTINS DE LA ROCHELLE) :

- Aïoli : Mayo pour sado-maso (Laurent Baffie)

- Confessionnal : cabane de pêcheur (Laurent Baffie)

- Conscience : Petit caillou dans la chaussure qui nous aide à marcher droit. (Laurent Baffie)

- Dromadaire : chameau qui bosse à mi-temps.

- Echo : phénomène naturel qui a toujours le dernier mot, même avec une femme.

- Enterrement : Dernière sortie en boîte. (Laurent Baffie)

- Rengaine : un air qui commence à vous entrer par une oreille et qui finit par vous sortir par les yeux. (Raymond Devos)

- Sobriété : incitation à nous faire dépenser plus, afin de nous équiper pour consommer moins.

- Travesti : Il flottante (Laurent Baffie)

- Zèle : Pratique idiote qui consiste à travailler plus pour gagner pareil (Laurent Baffie)

Quand les grands esprits s’en mêlent :

Question à Oscar Wilde :

- Quelle est la principale cause du divorce ?

- Le mariage.

Une nuit, le lexicographe Émile Littré est découvert par sa femme alors qu'il est en pleins ébats avec la domestique.

L'épouse s'exclame :

- Oh, comme je suis surprise !

- Erreur, madame : vous êtes étonnée, c'est nous qui sommes surpris !

Sur l'entourage de François Mitterrand, cette formule de Roger-Patrice Pelat :

- Mitterrand a deux avocats : Badinter pour le droit, Roland Dumas pour le tordu.

À suivre ….

En 1959, Maria Callas rend publique sa liaison avec le milliardaire Aristote Onassis, de vingt ans son ainé.

On lui demande :

- Qu'est-ce qui vous a séduit chez Aristote Onassis ?

- Il est beau comme Crésus.

Propos d’Edgard Faure :

Dans le train, bien calé dans son siège, il contemple la jolie femme installée en face de lui.

Celle-ci l'interpelle : « Pourquoi Monsieur me dévisagez-vous ainsi ? » et Edgar FAURE de lui répondre : « Madame, je ne vous dévisage pas, je vous envisage. »

Michel Audiard

Quand j’ai vu ta gueule j’ai compris que Dieu avait le sens de l’humour.

Quand un vegan est victime d’un AVC et qu’il devient un légume, c’est comme une consécration !

Alphonse Allais

« Le champignon n'a pas de sexe, l'inverse n'est pas toujours vrai... »

SUR L'ALBUM DU CAPITAINE

Lazaret

Tristan Bernard

- Où avez-vous attrapé ces mycoses ? - Désolé docteur, un vrai amateur ne révèle pas ses coins à champignons !...

Philippe GELUCK

« Les champignons poussent dans les endroits humides, c'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie... »

Jean-François DEREC

« Tous les champignons sont comestibles, sauf certains... Une fois seulement... »

Jean RIGAUX

« De tous les champignons, celui d'une voiture est encore le plus mortel... »

Photo Patrick GIRÉ

De source sûre, le fer n’est pas mou et le nouveau bâtiment sera bâti par des maçons polisseurs qui sont sots sans truelle, mais connaissent une manière pour faire la tour avec de telles briques, en les durcissant avec la chaux des nippons.

(5 pièces,  Cap, Mdc, ) Origines de citations dans le N° 161

BULLETIN D’ADHÉSION

NOM:

ASSOCIATION DES PLAISANCIERS DE LA ROCHELLE

Digue du Lazaret 17000 La Rochelle- Tél.: 05 46 44 48 61 Site Web: www.aplr.fr -E-mail: aplr17.asso@gmail.com

ASSOCIATION DES PLAISANCIERS DE LA ROCHELLE

Digue du Lazaret 17000 La Rochelle- Tél.: 05 46 44 48 61

Site Web: www.aplr.fr -E-mail: aplr17.asso@gmail.com

NOM:..........................................................................................

Prénom :................................... Annéede naissance: ..........

. Prénom :................................... Annéede naissance:

Propriétaire Equipier

Propriétaire Equipier

Adresse:

Photo

Photo

Adresse: .................................................................................................................

Code Postal: ...................................... Ville: ........................................................

N° Tél Fixe: N° Portable:

Code Postal: ...................................... Ville: ........................................................

N° Tél Fixe: N° Portable:

Adresse email:.........................................................................................................

PROPRIETAIRE:

Adresse email:.........................................................................................................

Nom du bateau: …………………………………………. Voilier Moteur

PROPRIETAIRE:

Constructeur:......... ............. Modèle:...........

Nom du bateau: …………………………………………. Voilier Moteur

Longueur : Largeur : …………………… Tirant d’eau: ……….

Constructeur:.............................................. Modèle:........................................................

Assurance: ………………………Ponton N°:……………. PlaceN° :……………

Longueur : Largeur : …………………… Tirant d’eau: ……….

Propriétaire accueillant des équipiers: Oui Non

Assurance: ………………………Ponton N°:……………. PlaceN° :……………

Propriétaire accueillant des équipiers: Oui Non

Intéressé par sortie pêche: Oui Non Adhérent 58€ Donateur 150 € Bienfaiteur 500 €

Cotisation annuelle 2023 :

Intéressé par sortie pêche: Oui Non

Cotisation annuelle 2024 : Adhérent 65€

Payée par :

Cotisation annuelle 2023 :

Payée par :

Espèces Chèque N°: …………………… Virement IBAN: FR76 1170 6440 2642 1428 7300 054

Espèces

Date et signature:

Date et signature:

Adhérent 58€ Donateur 150 € Bienfaiteur 500 €

Chèque N°: …………………… Virement IBAN: FR76 1170 6440 2642 1428 7300 054

Si vous rejoignez notre Association sur les recommandations d’un adhérent, merci de préciser ses nom et prénom : …………………………………………………………………….

Si vous rejoignez notre Association sur les recommandations d’un adhérent, merci de préciser ses nom et prénom :

Le montant de la cotisation annuelle « adhérent 2024 » est de 65 . Elle permet de bénéficier de :

• Deux invitations au Grand Pavois.

• Participation aux activités, sorties groupées et conférences.

• Perfectionnement : préparation de croisières voile et moteur, manœuvres de port et réglages de voiles.

• L’abonnement gratuit au Vent des Pertuis.

• Une assurance groupe tous risques pour vos bateaux à tarif préférentiel auprès de A.M.T.M. (Assurances MADER et Transports Maritimes, spécialisée dans le nautisme).

• Des réductions sur vos achats auprès de certains de nos partenaires et annonceurs.