











par Alain GARCIA
A quelques jours près, nous n’avons pas pu durant le Grand Pavois profiter de nos nouveaux locaux. Les travaux sont terminés mais il manquait quelques équipements permettant d’assurer la sécurité.
Nous sommes donc restés dans le local des ateliers prêté pendant la durée des travaux.
Pour des raisons totalement fallacieuses, le commissariat du Grand Pavois a refusé d’intégrer dans l’enceinte de ce dernier l’accès de notre bâtiment contrairement à toutes les années précédentes et ce à la grande déception de tous nos adhérents.
Nous nous sommes retrouvés derrière des grilles tel le Gorille de Georges Brassens mais on ne nous a pas lancé de cacahuètes.
Grâce au dynamisme de notre équipe et un temps clément nous avons pu figurer de façon visible mais bien sûr sans accès direct durant ce Grand Pavois.
Le Grand Pavois a présenté comme d’habitude des équipements et des bateaux de grande qualité démontrant la haute compétence de notre industrie nautique française.
Des innovations de plus en plus importantes se consacrent à la recherche de techniques de motorisation de moins en moins carbonées, moteurs électriques de plus en plus puissants, amélioration encore des éoliennes, des hydro générateurs…
Pour l’instant, malgré ses efforts, pour les navigations au long court et les moteurs de grandes puissances, seules les énergies fossiles apportent souplesse et sécurité.
Grâce à une météo plus clémente, le Grand Pavois s’est conclu cette année par le magnifique spectacle des Voiles de nuit.
Sur le plan réglementaire, les Affaires maritimes ont interdit la pratique du Pertuis de Maumusson qui a subi des déplacements très importants des bancs de sables et qui n’est plus balisé.
Et par ailleurs, à l’approche de Fort Boyard, restrictions à 200m, là aussi pour des modifications des fonds et des courants.
Le recours de plus en plus important à la location de bateaux à quai, via Airbnb entraine de plus en plus de nuisances sonores, et incivilités qui amènent la régie du Port à une réflexion visant à interdire cette pratique.
Beaucoup de nos adhérents témoignent de cette gêne de plus en plus importante.
Une réflexion va être menée par la régie du Port sur la réglementation à adopter pour limiter ou interdire cet usage, nous sommes prêts à y être associé en particulier au niveau du conseil portuaire.
Nous serons dans nos nouveaux locaux dans les semaines à venir.
Les conditions techniques ne nous ont pas permis de faire le traditionnel pot des plaisanciers ainsi que la rencontre Bourse des équipiers.
Nous envisageons d’ici à la fin de l’année de vous proposer une rencontre pour l’inauguration de nos nouvelles installations avec le Pot des plaisanciers.
A tous, cordialement.
Alain GARCIA
PARTAGE DE SAVOIRS
Cuisine d’à bord : Fred Deverny la buvette de la plage
PHOTO DE COUVERTURE : Patrick GIRÉ : port
Joinville sur l’ile d’Yeu une escale naturelle pour rejoindre la Bretagne, depuis La Rochelle.
GRAND PAVOIS 2024
Quel que soit le succès commercial de la manifestation, ce Grand Pavois ne sera pas un bon cru pour nous !
Enfermé derrière nos grilles qui nous confinent à l’extérieur :
- Nous n’avons rien vu
- Nous n’avons pas entendu grand-chose
- Nous ne pourrons pas vous en parler
Tout ça parce qu’au tout dernier moment nous avons appris que les locaux qui doivent nous abriter à l’avenir ne seraient pas prêts !
Nous avons donc improvisé et vous avons reçu dans ce parloir infame ; même le temps était chagrin.
Nous ferons mieux la prochaine fois.
Heureusement il y a toujours le « restaurant des mouettes », le chef Éric ROBERT et son armée de bénévoles efficaces, pour se remonter le moral et nous régaler !
ASSOCIATION DES PLAISANCIERS DE LA ROCHELLE (APLR)
Siège Social 52 Quai du Lazaret - 17000 LA ROCHELLE - Tél. 05 46 44 48 61 (rép.) - www.aplr.fr
Membres du bureau
E-mail : aplr17.asso@gmail.com Secrétariat : 10h-16h du Lundi au Vendredi Permanences administrateurs le samedi de 10 heures à midi.
Président : Alain Garcia • Vice-président : Bruce Jenner
Secrétaire Générale : Marie-Claude Poirier • Secrétaire général adjoint : Jean-Jacques Coudray
Trésorier : Blake Gould • Trésorier adjoint : Christian Voisine • Conseil Juridique : François Bertout Administrateurs Noëlle Capon • Christian Chazeau • Jean-Paul GONZALEZ • Patrick Giré
Jean-Marie Maisonneuve • Christian Riffaud • Joël Sagot • Johnny Stephant
L’A.P.L.R. Créée en janvier 1976 et régie par la loi du 1er juillet 1901, elle regroupe les plaisanciers pour défendre leurs intérêts, les sensibiliser et les former à la sécurité en mer, développer les relations entre eux et contribuer à l’animation du port et de la plaisance.
LE JOURNAL Publication périodique de l’A.P.L.R. • ISSN : 1162 - 1699 dépôt légal : 3e trimestre 1991 N° SIRET : 353 791 601 00027 - NAF 9499Z. Le journal est envoyé aux adhérents de l’A.P.L.R., abonnement compris dans la cotisation annuelle. Les informations contenues dans le bulletin sont libres et engagent les signataires des articles. Elles engagent l’Association sans signature. La publicité engage l’annonceur.
Directeur de la publication Alain GARCIA
Rédacteur en chef Patrick GIRÉ • Comité de rédaction : François BERTOUT et Jean-Jacques COUDRAY
Photos APLR • Patrick GIRÉ • Jean-Paul et Anna GONZALEZ • Pierre PERRACHON • Benoît POULET • Joël SAGOT • Groupe Pêche
Rédaction des articles Jean-Jacques COUDRAY • Karl DUQUESNOY • Alain GARCIA • Patrick GIRÉ • Jean-Paul et Anna GONZALEZ • Christophe MAURY • Gilles PENO • Pierre PERRACHON • Joël SAGOT
Régie publicitaire La Régie d’IRO - ZI - Rue Pasteur - 17185 Périgny cedex - Tél. : 05 46 30 09 10 - regie@iro-imprimeur.com
Conception et réalisation Agence Charivari&com - La Rochelle - charivari-agence.com
Impression IRO - Tél. : 05 46 30 29 29 - contact@iro-imprimeur.com Tirage 2 000 exemplaires (ISSN : 1162 1699)
Au départ huit bateaux à moteur de 6 à 13 mètres se retrouvent à Saint Denis un vendredi soir pour le week-end. Nous aurions aimé accueillir des voiliers ; ce sera pour la prochaine sortie.
Petits et grands bateaux -et leurs occupants- viennent découvrir la partie nord de l’île à bicyclette, sur un magnifique programme organisé par l’excellent Benoît et ses complices Christian et Patrick.
Un circuit de 24 km en passant par Chassiron et la distillerie des vignerons de St Pierre, sur pistes et routes partagées, que nous réaliserons dans la journée, avec un pique-nique à la clé.
De quoi réjouir les mollets, les yeux et les papilles.
Il faut noter que notre ami pêcheur, Saphir Asgaraly, nous a accompagné en voiture sur le parcours pour ne pas charger les vélos avec les glacières et les casse-croutes : nous le remercions chaleureusement.
Au départ, ceux qui n’ont pas de vélos prennent possession de vélos de location ; Benoît a vite compris que le loueur « dans un élan de m’j’enfoutisme » a décidé de compliquer les choses…. jusqu’au retour : Benoît a eu bien du mal à s’en sortir !
Donc, ceux qui n’avaient pas de vélos ont pris en mains, qui un vélo électrique, qui un vélo « à mollets » pour se diriger vers Chassiron.
Les plus courageux et les plus curieux se précipitent dans les escaliers pour voir le panorama depuis le haut du phare pendant que certains se dévouent pour surveiller les vélos, une bière à la main.
Le partage, je vous le dis, cela a du bon !
Retour sur les pistes pour le safari découverte de cette partie de l’île, que nous avons plutôt habituellement dans les jumelles depuis le large, pour arriver aux alentours des Huttes à la pause pique-nique. Le soleil étant de la partie, nous trouvons une aire à l’ombre, la bienvenue, en synchronisation avec les glacières !
Retour sur les montures métalliques, cap sur la distillerie : une pause à mi-chemin nous voit sortir les k-ways, en vain car la giboulée s’arrête juste après que nous soyons humidifiés…le temps de repartir et nous sommes secs. La météo nous fera le même pied de nez au départ du Douhet.
Attendus à la distillerie par son directeur, nous découvrons ou redécouvrons pour certains, la magie du distillateur qui transformera le jus de raisin vinifié à 7° en une eau de vie à 40°, blanche, qui prendra ses reflets ambrés lors de sa rencontre avec dame barrique. Un passage à la boutique nous permet de garder quelques souvenirs gustatifs.
A travers les marais salants nous voilà reparti vers le Douhet où nous faisons halte, pour une pause technique aux sanitaires du port, généreusement ouverts par la Capitainerie.
Et puis il faut recharger, alors pause à la buvette pour une bière ou une glace pour les gourmandes…une petite pluie fine - qui mouille et ne dure pas - nous pousse vers les vélos : retour à Saint Denis et restitution des vélos …
Nous nous retrouvons derrière la Capitainerie, sous le barnum généreusement prêté par l’Association des Plaisanciers de Saint-Denis où Jean Piveteau, membre historique de l’APLR et ce soir représentant de l’APSD, nous accueille. Chacun sort du sac le dîner et les fioles qui participeront à l’échange des toasts avec Jean Piveteau que nous remercions chaleureusement pour son accueil, ainsi que l’APSD.
Le barbeuk fume à souhait juste assez pour nous boucaner, et dans la joie et la bonne humeur, la soirée se déroule jusqu’au couchant et un peu plus…
Demain est un autre jour, pour aller au marché ou pour attraper la mi-marée aux alentours de midi.
Saint Denis priez pour nous, les joyeux plaisanciers entraînés par Benoît que nous remercions du fonds du cœur pour le temps qu’il a passé à l’organisation parfaitement réussie.
Vive la plaisance à voile (la prochaine fois) et à pétrole avec l’APLR.
Images Benoît POULET et Patrick GIRÉ
… lorsque les cordes de voiliers rencontrent celles d’un orchestre…
Vendredi 19 Juillet, 18h30, nous participons au briefing préparatoire à la croisière sur Royan dans le cadre du festival de musique classique « un Violon sur le Sable ».
20 bateaux sont inscrits, retrouvailles pour certains, mais un réveil matinal le lendemain pour tous afin de bénéficier du courant portant dans la Gironde.
Le vent s’annonce prometteur, mais dès l’approche de la pointe nord de l’île d’Oléron, la vitesse chute et la risée diésel remplace les voiles.
L’escadre arrivera groupée à Royan malgré une panne de moteur pour un voilier.
Un ponton entier proche de la capitainerie nous est réservé.
Merci Marie-Françoise pour tout le travail préparatoire.
Nous découvrons l’immense scène et les trois gradins réservés aux places payantes.
Le festival s’ouvre au plus grand nombre par sa gratuité, chacun à la possibilité de venir avec une chaise pliante ou de s’assoir au plus près, à condition de venir tôt.
Les trois concerts du festival sont répartis sur 10 jours, mais des animations quotidiennes sont proposées en centre-ville.
Lors des concerts, un orchestre symphonique accompagne des solistes de renom ou des danseurs. Les plages musicales sont entrecoupées par les explications anecdotiques du chef d’orchestre, ce qui rend la musique classique plus accessible. Un agenda contraint, nous obligera à retourner à la Rochelle après le second concert.
Le vent prévu à l’Ouest sera finalement bien soutenu et orienté (hélas) au Nord-Ouest, mettant les estomacs à rude épreuve jusqu’au phare de Chassiron… mais c’est une autre histoire ! Pierre PERRACHON texte et image
Pour bon nombre d’entre nous qui ont fait leurs premières armes aux « Glénans », Concarneau c’est d’abord de la nostalgie : Celle de notre jeunesse, des souvenirs du départ des bizuths engoncés dans leur Cotten jaune tout neuf et serrés sur le pont de l’« Archipel » comme des poussins. Nostalgie du temps qui passe comme le rappelle la mention figurant sur le cadran solaire, sous l’horloge du beffroi de la ville close, horloge cent fois réparée mais toujours en retard !
Les soirées au « Korrigans », noyés dans le brouillard des cigarettes et usant parfois de la petite porte latérale donnant sur la ruelle qui servait à tout.
Tout ça c’est du passé, aujourd’hui à la place de l’avantport se trouve le port de plaisance, moderne, actif, avec des sanitaires rénovés et pratiques, avec un accueil chaleureux (Le petit cadeau).
Imaginez : vous êtes amarrés au port de plaisance de Concarneau et vous regardez vers la mer. On aime bien regarder vers la mer.
A gauche, sur l’autre rive, Lanriec et son centre de formation rébarbatif, entre les deux le chenal où circulent des bateaux souvent sages et d’autres qui lèvent des vagues de remorqueur qui mettent à mal le ponton brise lame et s’infiltrent parfois jusqu’à vous.
A droite, le quartier du commissaire Dupin, le plus breton des personnages germaniques, la taverne des Korrigans, régulièrement en fermeture administrative, les anciennes conserveries et leurs quartier ouvriers, prenez le petit train. Il faut toujours prendre les petits trains !
Derrière c’est l’Histoire qui vous contemple, les hauts murs de la ville close, inaltérables ; c’est du granit et du bon. Qu’il fait bon s’égarer dans les ruelles, contempler les vrais trésors et jouer avec les « piéjatouristes », flâner dans les petits musées, gouter à de nombreuses spécialités, parfois d’importation, découvrir le port de pêche toujours actif et coloré, par les ouvertures pratiquées sur l’arrière des fortifications.
Côté pratique Il y a aussi quelques bons restaurants, un marché appétissant, des bars bien sûr et des boutiques à Madame (dont les hommes raffolent).
Avant d’arriver, renseignez-vous, car Concarneau est victime de son succès et se ferme parfois aux navires de passage pour mieux s’ouvrir à de célèbres courses par étape. Kenavo !
Jean-Jacques COUDRAY
Photos Patrick GIRÉ
Après notre traversée sans problème du Golfe de Gascogne La Rochelle - Gijon, 14ème traversée pour moi et 23ème pour JeanPaul, nous avons été agréablement surpris d’y retrouver les amis de l’APLR Antonio, Christian et Thierry. Après quelques jours, nous décidons de pousser jusqu’à La Corogne sans escale, au vieux port que nous apprécions particulièrement pour profiter un maximum de la ville.
Une fois installés à un ponton, nous décidons d’aller faire une balade en centre-ville et là, nous sommes tombés en pleine semaine de la Fête Médiévale dans tout le centre-ville avec une ambiance vraiment spéciale en Galice.
Sur la place devant la mairie, nous découvrons tous les manèges typiques de l’époque médiévale, tout en bois et très appréciés des enfants et des familles qui redécouvrent les fêtes sans l’utilisation de nos technologies actuelles.
Nous nous dirigeons vers les rues de la vieille ville ou nous découvrons des stands magnifiquement décorés et tenus par des vendeurs en superbes vêtements d’époque et accueillis chaleureusement.
L’ambiance est vraiment extraordinaire avec les groupes de musiques médiévales et des jeux de batailles, des personnages sur des échasses malgré les pavés qui couvrent les rues et dégustation de Poulpe et de cochon grillé à la façon de l’époque sur des barbecue géants.
Nous avons donc passés une semaine dans une ambiance de fête.
Le 31 Juillet 2024, nous décidons de repartir jusqu’à Gijon sans étape, en partant à 7 H 30 suivant la marée de ce jourlà, donc nous voilà partis pour une journée et une nuit en mer environ 162 miles nautiques.
Dans l’avant- port, nous sommes heureux de voir des dauphins qui viennent nous entourer, ils jouent autour du bateau, c’est toujours une émotion pour nous de les rencontrer.
Nos voiles hissées, et tous nos réglages fait, nous sommes prêts pour notre navigation jusqu’au lendemain midi environ à Gijon.
A peine sortis du port, la houle est grosse, nous nous retrouvons dans un brouillard très épais et nous commençons à entendre des cornes de brume autour de nous.
C’est assez lugubre d’entendre des cornes de brume sans voir les cargos, malgré leurs signaux, alors Jean-Paul descend regarder le radar, pour voir d’où ils viennent.
Un écho est juste devant nous, Jean-Paul remonte rapidement à la barre juste pour voir un voilier nous croiser à une dizaine de mètres, personne à la barre, fonçant au moteur. Nous avons eu chaud !
Nous avons navigué encore 4 heures dans le brouillard, mais autour de nous, plus de cargos, seulement un voilier comme nous qui a dû vivre les mêmes émotions que nous, sort du brouillard.
La houle est toujours longue, elle nous quittera à 07h15 le matin du 1er aout
Là nous n’aurons plus de vent alors après une nuit bien secoués, nous gardons la GV et démarrons le moteur. Nous arrivons à 13h le 1er aout 2024, à Gijon.
Un petit saut à Ribadessela très agréable, que nous vous recommandons, avant de rentrer pour La Rochelle.
Nous espérons que l’an prochain, certains d’entre vous aurons envie de faire cette traversée du Golfe.
Anna et Jean-Paul GONZALEZ VERS L’ESPAGNE
Une vingtaine d'adhérents étaient inscrits pour une paëlla Royale. Ces repas associatifs sont bien plus que des rassemblements autour d'une table. Ils représentent des moments privilégiés de convivialité où les participants se retrouvent dans une ambiance chaleureuse et détendue, avec la participation de Jean-Charles notre fidèle traiteuranimateur.
C'est également une occasion idéale pour tisser des liens, accueillir les nouveaux inscrits, renforcer la cohésion et partager l'expérience de chacun.
Notre permanence du samedi de 11h à 12h 30 permet d'établir un pont entre les générations, les cultures et les milieux sociaux, renforçant ainsi la cohésion et l'entraide entre les membres mais aussi permet de s'informer sur la tendance du moment.
Notre groupe WhatsApp APLR Pêche est ouvert à tous les pêcheurs qui souhaitent partager leurs sorties.
Les inscriptions à ce groupe sont libres en s'adressant à notre secrétariat et après avoir pris connaissance d'une charte que chacun s'engagera à respecter.
Il approche les 60 passionnés et attire toujours de nouveaux adeptes.
On déplore cependant les caprices de la météo qui limite trop souvent nos projets de sorties. Quelques tentatives hauturières ont permis la prise de beaux poissons.
Benoît POULET rappelle ses propositions de sorties bateaux moteurs et voiliers, avec un projet de programme 2025. Luc MARTINEZ nous présente son équipement destiné à la pêche du thon, de quoi faire rêver bien des pêcheurs.
Nous invitons nos adhérents à consulter notre site, dans rubrique "Pêche de loisir". Tous les cours dispensés y figurent, ainsi que la charte citée précédemment.
Joël SAGOT
Photos des participants
Le groupe arrive de La Turballe. Après avoir embouqué l’estuaire de la Vilaine, et navigué une bonne heure, vers midi la flottille arrive devant le barrage d'Arzal.
Evitez de demander par VHF (Canal 11) si vous pouvez entrer dans l’écluse, car vous risquez de vous faire rabrouer par l’éclusier qui supporte mal que l’on ne sache pas interpréter les feux !
« Allez ! 2 verts on peut y aller » mais attention, ce n’est pas toujours le premier qui passe en tête : tout dépend des dimensions du bateau et de l’éclusier, gaffe en main, qui s’active « vigoureusement ». Les directives sont données à la VHF mais surtout en criant, c’est plus motivant !
Maintenant, attacher simultanément l’arrière sur la chaine 11 et l’avant sur la 8, ce n’est pas simple pour les solitaires ou les petits gabarits…. l’aura ?.. ou l’aura pas ?
Un conseil : laissez les autres galérer et mettez-vous à couple d’eux : c’est beaucoup plus relaxe !
Trop content d’être enfin positionné, on regarde en arrière : jamais l’éclusier ne pourra faire rentrer les 10 bateaux restant en attente !....mais oui, on y arrive tous.
On sort les derniers pare battage, on se tasse, on respire le gas-oil de tous ces moteurs au ralenti et on attend la fermeture du pont puis des portes. Et 10 à 20 minutes plus tard enfin la libération.
Dans les pertuis, il y a les grands classiques comme Ars en Ré, Saint Martin, Boyardville, Rochefort, voire Le Château quand les professionnels acceptent de nous recevoir. Et puis il y a des escales qu’on fréquente rarement parce qu’on ne connait pas ou mal : c’est le cas des ports de la Seudre. Certes la navigation y est un peu différente et l’accès pas toujours simple :
- pour commencer, passé le pont d’Oléron on change de logiciel ; le balisage, est inversé : bâbord rouge, tribord vert ; pourquoi ? parce que l’entrée de la Seudre débute au pertuis de Maumusson.
- et puis c’est plein de bancs de sables, - pour aller du point A au point B ce n’est jamais tout droit,
- les courants sont alternatifs et ne répondent pas forcément à votre logique : dans une même marée d’un point du Coureau d’Oléron à l’autre ça peut s’inverser.
- Dans le canal d’accès au port, pour les voiliers le tirant d’air maxi est à 15 m à pleine mer par coef 70 : encore un piège !
Là il ne faut pas paniquer car les remous sont forts encore quelques minutes, le temps nécessaire au mélange de l’eau venant de la rivière et l’eau de mer.
La différence de salinité entre l’eau douce et l’eau de mer emprisonnée dans le sas en sont la cause, tout simplement. On crie un peu et on se fait houspiller encore, si on ne sort pas assez vite ! … et les badauds sur les quais profitent du spectacle animé pendant que les automobilistes coincés par le pont levé près d’une heure, s’impatientent.
Enfin une fois sortis, nous retrouvons le calme de la rivière que nous remonterons jusqu’à La Roche Bernard.
Mais alors pourquoi y aller ?
Arrivés dans la Seudre, à bâbord il y a Marennes bien sûr, et un peu plus loin, presque en face à tribord il y a La Tremblade.
Ce sont des ports bien cachés puisqu’ils sont au fond d’un canal pas très large et presque à sec à marée basse.
Ils ont une autre particularité : la culture des huîtres, donc des « plates » dans tous les sens quand la mer descend ou entame sa remontée : encore un truc à prendre en compte.
Les cabanes colorées encadrent le chenal.
A La Tremblade, on n’y pense pas toujours mais le port à flot est neuf depuis 2023. Sa petite taille - 115 places à floten fait un écrin en plein centre-ville à proximité de tous les commerces et d’un marché animé.
Les restaurants de centre-ville sont plus paisibles que ceux du bout du chenal où les bus à touristes se précipitent pour voir les ostréiculteurs dans leur jus, en cuissardes, en train de débarquer leurs poches à huîtres : de l’authentique mon bon monsieur !
Il faut bien en profiter pour un plateau ou une éclade !
Le patrimoine est plutôt minimal, même s’il y a bien à la saison le train des mouettes qui arrive à son terminus : c’est une ville de travailleurs de la mer bien ancrée dans son terroir, paisible, charmante, où on se sent bien.
Dans le port, les installations sont neuves et propres, les visiteurs peu nombreux : alors profitons-en pour une escale agréable !
Après une nuit, en partant à la marée du soir, il nous a semblé - curieuse impression - que nous étions là depuis plusieurs jours !
Petit rappel : le CLUPP c’est le Comité Local des Usagers Permanents du Port, ce sont vos représentants élus. Ils jouissent d’un droit d’information et émettent des avis sur le budget, le règlement de police ainsi que sur le règlement d’exploitation en conformité avec le Code des Transports. En outre, ils sont nommés au Conseil Portuaire par arrêté du maire en compagnie de professionnels et de personnalités compétentes.
Vos élus sont : F Bertout, JJ Coudray, B Jenner, P Giré (membres de l’APLR) ainsi que F Chabeau (CNLR) et JM Durce. A La Rochelle on ne fait pas de différence entre les élus et leurs suppléants sauf au moment des votes. Le rôle de ces entités étant informatif et consultatif, les discussions ont plus d’importance que le vote lui-même, d’autant plus qu’au Conseil Portuaire, les clients du port sont minoritaires.
Le Règlement d’Exploitation traite de l’aspect commercial des relations avec le port tandis que le Règlement de Police édicte les règles particulières en vigueur dans l’enceinte portuaire. Ces deux documents font partie de votre contrat avec la Régie du port. Dans les ports communaux il est de la responsabilité du maire qui est non seulement l’Autorité Portuaire, mais également l’autorité investie du pouvoir de police portuaire.
Le Règlement de Police doit être révisé tous les deux ans et c’est à ce titre que nous sommes convoqués par le Maître de Port Principal en charge de la sureté et de l’évènementiel, Patrice Bernier.
Seuls les élus APLR ont fait le déplacement. L’objet de cette révision est de prendre en compte :
Les avis formulés par la Chambre Régionale de Comptes, Les avis formulés par le service juridique de la ville
Les avis de l’avocat de la Régie
Nos avis
Les évolutions souhaitées par la Régie elle-même.
La méthode : sur la base du document antérieur, Patrice Bernier a préparé un projet contenant les modifications souhaitées par le port ; c’est ce projet que nous allons discuter et amender. Des navettes sont prévues entre la Régie, l’avocat, les services juridiques pour aboutir à un consensus (mot à la mode) qui sera proposé au Maire. L’objectif étant de mettre en vigueur ce règlement au 1er janvier prochain.
Le nouveau Règlement de Police doit :
- Mieux distinguer ce qui est du ressort du Règlement de Police et du Règlement d’Exploitation
- Tenir compte de nouvelles pratiques
- Tenir compte des actions menées dans le cadre de la lutte contre les effets des évènements climatiques.
- Définir une politique cohérente vis à vis du phénomène de location de bateaux à quai en vue d’hébergement.
Ce sujet doit faire l’objet d’un prochain débat au sein du Conseil d’Administration.
Avantages et inconvénients du phénomène :
Avantages : Permettre à un plus grand nombre la pratique de la navigation en allégeant la facture
Inconvénients : Attirer une population non informée, ni des usages et coutumes des lieux, ni des dangers (circulation, gaz …), généraliser des pratiques uniquement commerciales, multiplier les débordements et troubles à l’ordre public, laisser évoluer le port vers un statut de terrain de camping.
Il nous apparait que trois possibilités s’offrent au législateur :
1- Statu-Co, la location à quai est autorisée sous réserve de déclaration et de preuve d’une assurance complémentaire et avec sanction en cas troubles à l’ordre public (éviction du port, cela s’est déjà produit)
2- Idem mais en regroupant les bateaux loués en un ou plusieurs sites.
Fort Boyard : extrait de l’arrêté n° 2007/47 du 26 juillet
2007
Art 1 : la circulation, le stationnement et le mouillage de tous navires et de tous engins nautiques ainsi que la baignade et la plongée sous-marine sont interdits à moins de 200 mètres de fort Boyard
Art 2 : la navigation de tout navire et engin nautique est limitée à 5 nds dans la couronne comprise entre 200 m et 300 mètres du fort.
Pertuis de Maumusson :
À partir du mardi 13 août 2024, la navigation des bateaux de plaisance est interdite dans le Pertuis de Maumusson, c'est-à-dire entre la pointe sud de l'île d'Oléron et la commune de la Tremblade.
Les bancs de sable y sont devenus trop importants et instables. Il n'y a plus assez de profondeur et les mouvements des bancs sont imprévisibles pour que les bateaux naviguent en toute sécurité. D’autre part les courants et les déferlantes accentuent la dangerosité. Cette passe est l'une des plus dangereuses d'Europe et pour éviter tout accident, la préfecture maritime de l'Atlantique a préféré prendre cet arrêté d’interdiction.
3- Interdiction totale de cette pratique. Mais comment la contrôler sans se lancer dans des actions onéreuses et quelles sont les limites légales ? comment faire la distinction avec le prêt du bateau ?
Nous reviendrons vers vous pour la suite du débat !
Jean-Jacques COUDRAY
Photos Patrick GIRÉ
La Commission Nautique Locale du 2 août, réunie par les affaires Maritimes à la demande des phares et balises, s'est prononcée favorablement à l'unanimité, à la fermeture provisoire aux activités de loisir du pertuis de Maumusson.
Les plaisanciers étaient représentés par l'UNAP CM, les plaisanciers de la Tremblade et ceux de Saint Trojan.
Le comité de rédaction
TÉMOIGNAGE DE BLAKE GOULD
AU RETOUR DE ROYAN
En juillet 2022, avec Yves Magne en bateau moteur, et nous en voilier (à dérive relevable), revenant de Royan où nous avons assisté au spectacle « un violon sur le sable » nous décidons de rejoindre La Rochelle en passant le Pertuis de Maumusson.
A marée descendante nous sortons du chenal de la Gironde et à la bouée 6, cap au nord en suivant la côte à distance.
Peu avant la pointe Espagnole marquant l’entrée du Pertuis de Maumusson nous mettons le cap sur la plage de la Coubre pour éviter le bouillonnement et juste avant d’échouer sur cette plage nous virons bâbord à angle droit derrière la bouée d’atterrissage rouge, très proche de la côte.
Nous suivons cette plage en surveillant à un peu plus d’un mille la barre de déferlantes menaçantes bien que la mer soit calme…enfin nous arrivons à la pointe Espagnole pour pénétrer dans le pertuis en suivant les bouées très proches de la côte, direction Ronce-les-bains pendant environ 1,5 mille. Ensuite, passons devant la baie de Gatseau puis Saint Trojan en essayant d’éviter les nombreux bancs de sable… sauf un sur lequel nous talonnerons.
Je tiens à remercier Yves Magne grâce à qui nous avons pu emprunter le pertuis en toute sécurité.
Une expérience avec un peu d’adrénaline quand même !
Propos recueillis par Patrick GIRÉ
Photo APLR
YANN BARBIER, MAÎTRE DE PORT PRINCIPAL EN CHARGE DES SERVICES TECHNIQUES
Bonjour Yann, pouvez-vous vous présenter ?
De parents Rochelais qui travaillaient tous deux à la Ville de la Rochelle, je suis né quasiment en même temps que le port des Minimes qui a fêté ses 50 ans dernièrement, et ai fait toute ma carrière dans notre belle région.
Le métier de Maître de Port Principal en charge des services techniques, consiste principalement à superviser trois équipes distinctes, mais cependant interconnectées d’un point de vue technique : le service achats et travaux comptant 2 chefs de projets, la maintenance et entretien avec 14 collaborateurs et 11 à la manutention. Nous intervenons sur les 3 zones géographiques que sont les Minimes, le Vieux Port et Port neuf.
Le service achats et travaux est chargé des travaux neufs, du dragage, du renouvellement du matériel, de la rénovation des infrastructures et des bâtiments, de la gestion des contrats fournisseurs et des marchés publics (comme par exemple les portiques de manutention). Notre organisation en « gestion de projets » permet aussi de déployer de nouvelles fonctionnalités engendrant de nouveaux services pour nos clients, comme l’installation de bornes de recharge électrique. Le port a 50 ans et ses infrastructures vieillissent. A l’époque de sa construction, les techniques de mise en œuvre des bétons et connaissances sur leurs vieillissements étaient moindre, il nous faut donc aujourd’hui refaire certaines infrastructures comme les darses de manutention.
De même au Vieux Port, dans la partie historique, où la rénovation doit être réalisée sous contrôle de l’architecte des bâtiments de France.
Concernant le service entretien et maintenance, l’équipe de l’atelier se compose de 14 collaborateurs, pour entretenir nos 12 km de pontons et ses divers matériels. Notre mission
première est de maintenir les équipements en bon état de fonctionnement et de prédire leurs disfonctionnements. Des missions complémentaires comme le montage du Grand Pavois sont réalisées au sein de ce même service.
Quant au service manutention, les 6 800 manutentions annuelles sont gérées par 11 collaborateurs, équipés d’élévateurs de 10 à 150 tonnes en plus d’une grue automotrice générant 600h de manutentions annuelles. Cette activité de manutentions demande un relationnel étroit avec nos clients, notamment pour bien définir les points de levage et de pouvoir rassurer les propriétaires sur le déroulement des opérations jusqu’au calage.
Peut-on parler de vous ?
Suite au départ en retraite de Jean-Marie, la direction a souhaité regrouper l’ensemble des services techniques que sont la maintenance, la manutention et les travaux neufs.
Pour ce faire la direction a fait preuve d’ouverture d’esprit en sélectionnant un candidat issu du monde industriel.
On peut se demander donc pourquoi je suis venu au Port de Plaisance ? Peut-être par le fait d’être tombé dans la marmite maritime dès mon plus jeune âge ! Mon grand-père était contremaître aux chantiers navals de La Pallice et dès 4ans il m’emmenait assister au lancement des bateaux : c’est la raison pour laquelle j’ai été sensibilisé très tôt à cette ambiance maritime.
Quel a été votre parcours ?
Après une période sous les drapeaux, j’ai repris mes études supérieures à dominante technique, puis j’ai débuté ma carrière en tant que responsable d’atelier chez Ridoret (Fabricant de menuiseries) à La Pallice dans trois ateliers hautement robotisés. Ma formation me prédisposant à ce métier m’a permis d’évoluer vers la responsabilité du service ingénierie du groupe.
Afin de manager les 50 personnes sous ma responsabilité, j’ai suivi plusieurs formations managériales et comportementales qui me sont toujours utiles, notamment pour écouter et comprendre, en particulier lors des entretiens annuels professionnels.
J’y suis resté 10 ans, ensuite j’ai rejoint le groupe Innov’ia, (fabricant d’ingrédients en poudre pour l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire). Chargé de concevoir les process nécessaires à l’industrialisation de la production, y compris les bâtiments. La cadence de réalisation était d’une usine par an réparties dans plusieurs régions, durant 6 années.
Ensuite j’ai pris la direction industrielle de Madic Industries (anciennement Lafon, fabricant d’équipements et de stationsservice) où je suis resté 8 années. J’ai notamment participé au développement des terminaux de paiement intégrés dans
les appareils de distribution très largement déployés en France. Les déplacements y étaient très fréquents dans toutes les usines situées en Europe.
Après, j’ai rejoint le groupe SICA Atlantique durant 4 années (silos sur le port de commerce) où je cumulais la gestion de l’activité d’export de céréales et la maintenance des installations du groupe.
Puis j’ai pris un poste, qui regroupait toutes mes fonctions antérieures, à la direction générale de la société Ekiplus, (fabricant de mini-pelle) où nous avons durant cette période, transformé avec succès un plan de redressement en un plan de continuité.
… et me voici au Port de Plaisance.
Après une histoire industrielle, pourquoi le Port de Plaisance ?
Pour plusieurs raisons et recherche de sens :
- D’abord l’histoire familiale et son lien à La Rochelle,
- Le périmètre de la fonction, à la fois technique et organisationnel,
- La participation à l’évolution de la structure,
- La fierté d’être dans le plus grand port de plaisance d’Europe et puis
- Un peu de sérénité, par le fait de rentrer tous les soirs à la maison.
Arrivé en fin d’année 2023, la passation s’est très bien passée avec Jean-Marie Georget (mon prédécesseur) qui fut précieux dans cette phase de transfert de connaissances et d’historique.
Cette transition était nécessaire, par le fait que j’arrivais d’entreprises industrielles, culturellement complètement différentes.
Comment voyez-vous votre rôle ?
Mon rôle est tout d’abord de rester aligné sur le cap de la Régie du port de plaisance de La Rochelle, celui du service clients. Pour cela, ma mission prioritaire est de revoir non pas la partie organisationnelle mais plutôt la formalisation de nos missions, c‘est à dire garder des traces de ce que nous faisons et d’en analyser ensuite les impacts et les dérives.
… c’est un peu dans l’esprit ISO ?
C’est tout à fait exact.
En termes d’entretien et maintenance il s’agit de garder le matériel et les infrastructures en bon état, et ce dans tous les corps de métier : Il faut savoir que nous avons une grande diversité de compétences avec des électriciens, des plombiers, des menuisiers, des mécaniciens … Nous disposons vraiment de tous les corps de métier.
Nous avons aussi la notion d’amélioration continue de nos prestations et proposer ainsi à nos clients plaisanciers et professionnels des services de qualité.
... comme de tester de nouveaux équipements, par exemple, un système de lavage des bateaux à flots plus performant que celui existant ?
Oui, le retour d’expérience par le test en conditions réelles est pour nous très important ; notre volonté est d’installer que des systèmes qui fonctionnent et ont fait leur preuve.
Nous les plaisanciers, constatons que depuis quelques années, les équipes - à part quelques cas – développent un certain sens du service client. L’amélioration est visible.
Au niveau des équipes je dois dire qu’il y a un vrai investissement dans leurs missions, avec une notion de « back-up », pour que les compétences ne soient pas le fait d’une seule personne. Même si cela entraine certaines contraintes dans la gestion des absences, pour disposer toujours de compétences disponibles ; ça fait partie de nos devoirs.
Les collaborateurs constituent aujourd’hui une véritable équipe à la fois pluridisciplinaire et hétérogène, avec de bons retours d’expériences qui facilitent la polyvalence tout en gardant les spécialités de chacun.
Quel manager êtes-vous ?
Je fonctionne en mode participatif, pour inciter les échanges, avec un respect de tous - dans les deux sens – pour faciliter l’interaction tout en donnant à chacun la possibilité de s’exprimer.
Lors des entretiens annuels professionnels j’insiste sur la polyvalence tout en incitant au perfectionnement, de chaque spécialité. Cela pour éviter que chacun reste sur son savoirfaire en faisant abstraction des nouvelles technologies ou des évolutions techniques.
Votre bureau est à la capitainerie, alors que votre prédécesseur avait le sien à l’atelier, pour quelle raison ?
Simplement parce que le périmètre d’actions n’est plus le même, la proximité avec les équipes a donc changé. Précédemment le service technique était associé à l’activité de l’atelier, alors qu’aujourd’hui les services techniques englobent en plus la manutention et les achats/travaux.
Le chef d’atelier actuel Guillaume Audebet est passé par un cursus électrique, cela facilite grandement la réactivité des dépannages, vu que 60% des pannes sont électriques.
Ce qui m’a plu dans son parcours c’est qu’il fut militaire dans la marine, gardant ce côté « carré » qui convient bien à nos missions variées et au management de proximité.
De mon côté, J’utilise quelques outils managériaux issus de mes expériences précédentes pour faire évoluer chacun dans les équipes.
L’intégration de nouveaux outils et/ ou méthodes dans nos process est indispensable pour progresser.
Aujourd’hui le premier axe de progrès est de formaliser notre démarche de gestion de projet : réaliser une étude technique, le budget correspondant, vérifier la conformité par rapport au besoin et définir un délai.
Ensuite nous devons nous assurer du retour sur investissement, puis, concevoir et réaliser, jusqu’à la réception, indispensable pour valider le résultat final au regard de l’idée de départ. Le risque c’est la dérive, alors à chaque phase nous devons nous assurer que les options prises sont nécessaires.
Le deuxième axe de progrès concerne l’intégration de la maintenance préventive, elle permet de veiller au vieillissement du matériel et de le changer avant les échéances contraintes. Trois suivis sont en cours de déploiement : l’analyse d’huile nous permettant de voir le vieillissement de nos centrales hydrauliques, l’analyse par caméras infrarouges pour détecter les élévations anormales de température avant que ne
surgisse la panne et l’analyse vibratoire pour surveiller notamment l’état des roulements à billes.
Toutes ces informations sont progressivement répertoriées dans un tableau qui permet de fixer une périodicité d’entretien, et de désigner qui va s’en charger : l’opérateur ou l’agent de maintenance ou le constructeur, voire un sous-traitant éventuel.
Ces informations seront très prochainement intégrées dans un logiciel de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur), ainsi que la gestion des stocks de pièces détachées et de consommables. Cela nous permettra de maîtriser la traçabilité, les échéances, les récurrences et le suivi des bons de travaux en temps réel.
Aujourd’hui nous planifions les interventions sur tableur « Excel » qui a pour inconvénient de ne pas rappeler les priorités.
Après la réception du bâtiment du Lazaret, quel sera le prochain chantier important ?
Tout d’abord je rappelle que nous avons rénové le sanitaire du bassin Marillac à la fin du printemps et nous avons comme priorité, la rénovation du bloc sanitaire de la zone de carénage. Dans le bâtiment du Lazaret nous avons carrelé tout le sanitaire pour faciliter le nettoyage au jet d’eau.
Nous ferons de même au carénage, où les sanitaires sont exposés aux salissures plus qu’ailleurs.
En termes de futurs gros projets, nous entamons une démarche d’analyse des causes, dues à la montée du niveau des océans. En effet les impacts sur les matériels et infrastructures doivent être analysés pour « contrer » au mieux ces phénomènes climatiques.
Quels sont les messages que vous souhaitez transmettre aux plaisanciers ?
Nous sommes au service des clients et les meilleurs rondiers au quotidien des installations sont les plaisanciers.
C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de vous pour continuer à remonter les problèmes que vous pouvez rencontrer sur le terrain.
Il suffit d’envoyer un mail à la Capitainerie - ce qui favorise la traçabilité - pour que nous ayons connaissance des disfonctionnements en temps réel.
Merci Yann pour nous avoir consacré votre temps et à bientôt sur le terrain.
Interview et photos Patrick GIRÉ
Les usages des navires de plaisance se diversifient, notamment concernant l’embarquement de passagers contre rémunération.
Le décret 84-810 du 30 août 1984 relatif à la sauvegarde de la vie humaine, à l’habitabilité à bord des navires et à la prévention de la pollution défini les navires de plaisance à usage personnel comme étant :
« tout navire de plaisance utilisé à titre privé par son propriétaire, une association à but non lucratif, un locataire qui en a l’entière disposition ou un emprunteur à titre gratuit, pour une navigation de loisir ou de sport, sans qu’il puisse être utilisé pour une activité commerciale à l’exception de l’affichage de messages de parrainage »
Ainsi toute prestation commerciale d'embarquement ou de formation à la pratique de la voile est soumis à une réglementation spécifique concernant tant les navires que les skippers.
L’activité de formation à la voile est obligatoirement effectuée par un établissement d’activité physique ou sportive (EAPS) conforme et par des personnes titulaires des diplômes reconnus. Le navire reste considéré comme navire de plaisance à usage personnel. Les activités de promenades en mer, de guide de pêche et de location avec skipper ne peuvent être effectuées que par des marins professionnels possédant le brevet STCW (capitaine 200 ) et à partir d’un navire de plaisance à utilisation commerciale disposant du titre de sécurité (NUC).
La pratique de plusieurs activités nécessite de se conformer aux réglementations de chaque activité.
En cas d’infraction à ces dispositions, les peines encourues sont de 3 ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 45 000 €.
Par ailleurs il est indispensable de se rapprocher de son assureur pour vérifier la teneur du contrat, et les conditions imposées pour une telle activité.
Pour le dire autrement :
S'il y a paiement des frais au forfait l'administration va considérer qu'il y utilisation commerciale
Si le partage des frais est fait au réel ça reste amateur !
Jean-Jacques COUDRAY
Photo Patrick GIRÉ
Le 9 juillet dernier le Port de Plaisance a organisé une réunion avec plusieurs associations de personnes à mobilité réduite afin d’échanger sur les différentes problématiques rencontrées par les personnes handicapées qu’elles soient clientes ou visiteurs du Port de Plaisance.
Ainsi sont évoqués les différents équipements installés, les problématiques liées à leur utilisation et à la sécurité pour l’utilisation de ces matériels.
Plusieurs points de cette réunion concernent les accès et les parkings sur le domaine portuaire, notamment en haut des passerelles d’accès, sachant que la gestion des parkings est de la compétence de la ville de La Rochelle.
Les échanges permettent ainsi de prévoir d’autres réunions avec un groupe de travail incluant APSH17, CD Handisport (Anne-Marie BERIOT) CD Sport adaptés (Guilhem TEXIER), Cap Handi, CHR Cercle Handi Rochelais.
Patrick GIRÉ
L’occupation de nos futurs locaux est imminente… à l’heure de la parution de ce numéro nous serons probablement installés avec une convention d’occupation à effet au 1er novembre 2024.
Soyez les bienvenus ! Marine vous accueillera avec plaisir.
Voici le bâtiment vu de la rue lorsque vous arrivez… Approchez vous...
Voici la vue de l’arrière quand vous arrivez du forum des pertuis…
En escale à Saint Denis, passez derrière l’école de voile et vous découvrirez la Buvette sur la plage de la Boirie. Elle est tenue de main de maître par Frédéric Deverny, - dit « Fred » ou « Fred-de-laBuvette » pour les habitués.
C’est un personnage sympathique, bien connu des Dionysiens et plus largement des Oléronais.
Bonjour Fred, racontes-nous l’histoire de la Buvette.
« La Buvette », c’est le nom institutionnel de l’établissement depuis sa création en 1954, plage de la Boirie, exactement à cet emplacement... il y a 70 ans !
... donc tu n’étais pas né !
C’est exact, mais je l’ai connue enfant. A cette époque le port de plaisance n’était pas à flots, les bateaux étaient au mouillage et avaient leurs annexes sur la plage.
A cette époque, c’était des bateaux de pêche promenade à moteur ou des petits voiliers, et le port n’était pas dédié à la plaisance comme on le voit aujourd’hui.
Nous, enfants, venions à la Buvette de la plage avec nos parents. A marée basse nous jouions à nous cacher sous les annexes ; elles nous servaient d’ailleurs de plongeoir à marée haute pour nous baigner.
La Buvette était un lieu de rendez-vous ; Maman était restauratrice sur l’Ile, et le dimanche après-midi c’était devenu un lieu de rendez-vous pour certains commerçants qui venaient prendre l’apéro et jouaient aux cartes pendant que nous les enfants, étions sur la plage.
Enfant d’Oléron et pourtant, tu es un peu typé « Océanien »...
Oui, Maman est d’origine Vietnamienne, Papa est Français et il se sont connus au Vietnam. Donc je suis un 50-50 !
Papa était officier de l’armée française, fusilier-marin dans les commandos marine. Je suis originaire de Paris, mes parents sont arrivés sur l’Ile d’Oléron en 1964 et donc j’ai grandi ici.
Comment sont-ils arrivés à Oléron ?
C’est un pur hasard ! Papa au terme de sa carrière a été recruté par rapport à ses états de service, son grade et son passé, dans un service de l’état dont on ne peut pas parler ici.
Un jour lors d’une permission, il a proposé à ma mère de passer voir un de ses compagnons d’armes au Pays Basque.
Sur la route -en février 1964- ils croisent un panneau routier indiquant « Ile d’Oléron »… et il dit à Maman « si on allait voir l’Ile d’Oléron ? ».
A cette saison en février il n’y avait rien à voir sur l’ile qui était encore une vraie île, car il fallait passer le bac pour y accéder.
A Chéray devant la boulangerie il y avait un bar-auberge avec 5 chambres et c’est là qu’ils ont passé leur première nuit oléronaise !
Quelle aventure !
Oui, car Maman avait un restaurant à Paris, Boulevard Haussmann. Sa première saison, sur l’ile, elle l’a passé dans une caravane à vendre des frites, des glaces et des boissons avant de rouvrir un restaurant.
Ça a été un peu compliqué au départ, mais avec sa force de caractère et sa sagesse elle a gagné l’amitié de beaucoup d’Oléronais, marins pêcheurs ou pas. A cette époque elle a été la première émigrée sur Oléron venant d’un autre continent. Pour faire quoi ? monter un restaurant franco-vietnamien !.. qui a suscité une grande curiosité de toute la population. Aujourd’hui, beaucoup d’anciens en parlent encore tellement elle a marqué les esprits.
Pourquoi la Buvette de la plage il y a 18 ans ?
Le hasard a voulu que je vienne prendre un café un matin, et on me dit « Fred, si tu connais quelqu’un, c’est à vendre ».
Tout de suite j’ai dit « c’est vendu » parce que ça me rappelait
tellement ce que faisait Maman professionnellement devant la mer, et puis j’ai vendu mes premières glaces à 13 ans sur la plage… et je me suis dit que j’allais faire un vrai retour aux sources en abandonnant mes 2 téléphones portables et ma voiture de fonction. A cette époque j’étais « ambassadeur Adidas » dans le milieu du football pendant sept ans et « ambassadeur Ford » ligue des champions dans le football pendant trois ans.
Quand j’était ado, je voulais devenir un potentiel joueur de football, mais quand on joue en 4ème division ou en 3ème, ce n’est pas ainsi qu’on peut gagner sa vie. J’ai donc passé un « BTS action commerciale » en 1990, au lycée où j’ai connu mon épouse qui me soutien toujours.
En grandissant ici j’ai acquis un ADN fait de sable et d’eau de mer ; j’ai commencé le surf à 13 ans et vendu des glaces sur la plage et mon premier job étudiant était « nageur sauveteur »…
Ainsi, arrivant ici je peux vivre tranquillement, travailler d’arrache-pied pour faire vivre correctement ma famille et imprimer la trace qu’a laissé Maman.
Tu as quel âge ?
J’ai 56 ans, et dans une dizaine d’année…ou peut-être plus… avec la passion, on ne sait jamais...
Le jeune qui travaille derrière, qui te ressemble, c’est ton fils ?
Oui c’est Théo, qui est attaché comme nous à l’Ile. Avec son binôme Max, ils ont grandi ici et ils ont les pieds sur leur caillou : ce sont des îliens !
Quand on arrive ici, on sent une « ambiance » dans le service : il y a de la bonne humeur. Pourquoi ?
Même s’ils travaillent beaucoup, j’espère qu’on rend heureux ceux de notre équipe, par le cadre de travail et l’esprit dans lequel on fait notre métier…les maîtres mots c’est l’accueil, la convivialité, la gentillesse, la détente, même si on travaille fort pendant le coup de feu ? Quand on est bien dans son travail, on l’exerce bien. C’est important de rendre heureux nos clients. Notre mission - c’est bien une mission- c’est d’apporter du bonheur à nos clients. Ils sont là pour oublier leur quotidien, avec une semaine en vacances, peut-être deux. Alors quand ils viennent ici, ils sont bien !
L’ambiance est détendue, c’est les vacances !
Même si on dit « ici c’est chocolatine » ?
Oui, ici c’est chocolatine... ah ! ah ! ah !
On n’enlèvera pas le panneau, c’est pour éduquer les parisiens ! Nous sommes des irréductibles rebelles !
Parlons cuisine si tu veux bien : dans les plats que vous servez on retrouve une note « exotique ». Ce sont les origines de ta Maman qui transpirent ici ?
Exactement. Il y a des plats inspirés de Maman.
Avec l’équipe cuisine on s’est dit que pour nous singulariser par rapport à nos confrères et sortir des classiques on pourrait apporter cette connotation « asie », avec des accompagnement genre nouilles sautées à la sauce soja à la place des frites, ou une sauce soja au sésame pour accompagner le steak de thon. Pour accompagner le poisson du jour - aujourd’hui c’est la dorade - on va lui apporter cette touche qu’on ne trouvera pas ailleurs, pour que le client dise « on a aimé », s’en souvienne et ne retrouvera pas chez nos voisins.
Il y a combien de couverts dans un service ?
Il y a 67 places assises. On prend la première commande à midi et la dernière est à 14h45, ce qui laisse une amplitude assez large, adaptée à la vie de la plage et qui au total nous permet de faire entre 100 et 130 couverts.
Vous êtes combien en cuisine ?
Elles sont 3 filles ; il y a aussi 2 plongeurs, et 9 personnes avec Max et Théo pour assurer le service en fonction des horaires.
Un des deux fait l’ouverture jusqu’à 16h, l’autre prend son service à 15h jusqu’à la fin du service. Ils sont chargés des boissons, de la cocktaillerie et la caisse.
On a 3 filles au service, dont une arrive plus tôt le matin pour faire la partie « café », la seconde arrive vers 11h30 pour le dressage de la terrasse, et la 3ème arrive juste au départ du service à midi.
Il y a aussi deux dames à l’arrière...
Oui, l’une fait les crêpes et les desserts, l’autre le service des glaces jusqu’à 19h.
C’est une belle équipe !
Oui c’est une sacrée équipe… je fonctionne à l’anglo-saxonne c'est-à-dire quand tu as un staff efficace, la clientèle est satisfaite et c’est ça le plus important. Tu peux être attentif à la demande, être à l’écoute, servir et desservir rapidement. C’est un service efficace.
Est-ce que la Buvette est ouverte tout l’année ?
Non, car on ne travaille qu’en terrasse et en extérieur, donc techniquement on n’a pas de salle pour la mauvaise saison et puis la principale raison c’est qu’on n’a pas les clients !
Nous ouvrons en général soit le dernier week-end de mars ou le premier d’avril, jusque fin septembre, puis nous reprenons pour les vacances d’octobre.
Cette année la rentrée est le 2 septembre donc l’activité va chuter un peu plus tôt.
La saison est dure, car nous sommes ouverts 7j/7 du 21 juin au 25 août cette année ; l’équipe à un jour de repos par semaine, mais moi je suis là tous les jours.
Quand il n’y a pas d’activité que fais-tu ?
Du 15 novembre au 1er mars je profite de ma famille et de la vie et je rends service à mes amis du football quand ils ont besoin de renfort pour quelques jours et c’est passionnant.
Les amis du football que j’ai rencontré dans les années 90 avec qui j’ai toujours gardé de très très bons contacts sont restés dans le milieu, ou à la télé - sur Canal+ ou sur d’autres chaînes - ou dans la presse.
Ils m’appellent quand ils ont besoin de quelqu’un pour la partie logistique d’évènements.
Pour conclure, qu’elle serait ton idée de plat qu’on pourrait réaliser « à bord » d’un bateau qui ne dispose pas de place et d’un équipement minimal et qui serait un peu ta signature ?
En fait ma signature c’est faire « simple et efficace » parce qu’un bateau n’a guère moins de place que nous dans notre « sousmarin ».
Si tu laisses traîner une ligne, je te propose de faire une entrée froide et un plat chaud, genre filet de poisson.
En entrée tu fais un tartare ou un ceviche à l’huile d’olive, sel poivre et tomate si tu en as à bord, quelques aromates de ta boîte à épices.
Tu fais un filet du reste de ton poisson juste cuit au naturel à l’unilatéral sur la peau, au beurre ou avec un filet d’huile d’olives sur le premier feu et sur le second tu fais des pâtes ou un légume que tu aurais à bord.
Tu commences ta cuisson à couvert et tu arrêtes pour faire infuser : tu n’auras pas plus tendre !
Mon frère qui était cuisinier m’a toujours dit : « la meilleure cuisine c’est la plus simple ! »… avec un peu d’inventivité comme une petite sauce au beurre avec du citron.
Quel serait le conseil que tu donnerais au plaisancier ?
Sur un autre registre que la cuisine, c’est de prendre toujours du plaisir en navigation, protéger l’océan, et protéger nos plages : ne pas jeter n’importe quoi par-dessus bord parce que ça finit sur nos plages.
Et puis aux escales allez chez les commerçants locaux : ça leur fera toujours plaisir.
Merci Fred pour le temps que tu nous a consacré et à bientôt à « la Buvette de la plage » de la Boirie à St Denis d’Oléron.
05 46 7614 88
Texte et images Patrick GIRÉ
« Bonjour, je voudrais changer mon enrouleur qui ne fonctionne plus ! »
Cette phrase, si je ne l’ai pas entendue cent fois, c’est mille en 15 ans de chantier.
Pourtant je n’ai dû en remplacer guère plus d’une cinquantaine, généralement des vieux Plastimo, certains de marques plus prestigieuses au carter cassé par un bout, et un quasi neuf en SAV, défaut de fabrication connu.
Mais alors, que leur prend-il donc à ces skippers ?
Chacun d’entre nous à la mémoire courte puisque ma première réaction en ce cas est de savoir ce qui a été changé ?
- « rien, rien »
me répondait-on généralement. Or, le changement de génois, de la manille de point d’amure ou du point de drisse ont très souvent fini par être découvert.
Il faut comprendre qu’un enrouleur, ce n’est pas plus qu’un tube autour d’un roulement, généralement sans bille.
Précisons d’ailleurs que le seul entretien est de le rincer après chaque navigation, l’étrave étant bien sur la zone recevant le plus d’embruns.
Jamais de graisse, huile ou autre wd40 !
La difficulté vient de la présence de la voile, dont la drisse doit bien entrer dans le mat, dans sa partie haute.
La drisse doit faire un angle avec l’axe du tube (de l’étai) d’environ 7°.
Si l’on pousse le raisonnement à l’extrême, chacun comprendra aisément que si la drisse, après l’émerillon, part soit parallèle au tube, soit perpendiculaire, ça ne marche pas.
Tout changement de voile ou de lien génère un changement de longueur entre le point d’amure et le point de drisse, donc une montée ou descente du point de drisse, donc un changement d’angle.
Essayez soit de rallonger (+facile) soit raccourcir
l’ensemble. Evidemment, le cas du génois trop long est le plus compliqué. En théorie, votre maitre voilier connait tout cela et c’est pour cela qu’il veut prendre les mesures avant fabrication.
Et rappelez-vous : jamais au grand jamais de winch pour enrouler ! Le premier tour est le plus dur, surtout dans 30 ou 40 nœuds, mais le risque de casse est énorme. Bonne navigation.
Quel que soit leur niveau, les plaisanciers ont beaucoup à apprendre avant d’embarquer. Des connaissances qui doivent être enrichies pour aller plus loin, progresser. Voici un petit palmarès des formations les plus prisées selon l’Association des plaisanciers de La Rochelle et l’organisme Escale Formation Technique.
L’association des plaisanciers de La Rochelle (APLR), quinquagénaire en 2025, s’est notamment donnée pour
mission de former ses (bientôt) 900 adhérents. « Nos formations peuvent être dispensées par des professionnels comme des motoristes, des électroniciens, des skippers… explique Jean-Jacques Coudray, administrateur. « Nous sommes ouverts à toutes propositions de professionnels (assureur, éditeur de logiciels, fabricants…) ou d’autres personnes désireuses de partager leur savoir. » Les membres de l’asso peuvent aller jusqu’à prêter main forte à un adhérent sur son bateau pour l’aider à manœuvrer.
Outre l’adhésion de 70 €, les sessions sont gratuites ou presque (3 €). « On est dans la tradition de la transmission du savoir, chère au monde de la plaisance. Et puis c’est sympa, ça permet de connaitre plein de gens. » Escale Formation Technique (EFT) est un organisme professionnel, basé à Lorient et La Grande Motte, dont la vocation est de préparer au voyage. « Nous sommes là pour accompagner les gens sur les apprentissages techniques, détaille Laurent Marion, le directeur. Le voilier est une machine complexe qui peut impressionner et rebuter des nouveaux arrivants dans ce monde. » EFT dispense jusqu’à un millier de formations par an.
Le top 4 des formations
Voici le palmarès des formations les plus demandées par les plaisanciers, selon les expériences conjuguées de l’APLR et d’EFT.
Le moteur occupe une surprenante première place. La mécanique interpelle tout le monde. « C’est la formation la plus basique. Elle a toujours été un symbole du début de l’autonomie pour les voileux, peu attirés par le gasoil et les pistons, détaille Laurent Marion. Le moteur, même auxiliaire, est un élément de sécurité fondamental. On peut en avoir besoin en cas d’absence de vent, devant une passe étroite… » Jean-Jacques Coudray confirme l’approche. « Les gens aiment bien savoir comment ça marche, mettre les mains dedans pour savoir se dépanner tout seul, connaitre les précaution à prendre pour l’hivernage. Il ajoute : « Nous avons monté un cours spécial sur les moteurs hors-bord qu’on ne voit plus, enfermés dans des boites par les constructeurs. »
La météo occupe la deuxième place du podium. Dans un contexte où les phénomènes climatiques sont de plus en plus violents et inattendus, une maitrise minimale des prévisions semble indispensable à tous plaisanciers. Pour dominer ce sujet primordial, il faut « un bon logiciel, trouver de bonnes sources et savoir interpréter les données, explique le directeur d’EFT. Des connaissances incomplètes peuvent amener à faire de grosses bêtises. »
La troisième place est partagée selon les objectifs. Les membres de l’association des plaisanciers rochelais sont intéressés en nombre par la pratique de la pêche. « Nos sessions tous niveaux peuvent même se terminer à bord. On embarque des adeptes confirmés et des débutants. »
Au large de La Rochelle, on trouve, en fonction des saisons, des dorades grises aux beaux jours, des merlans l’hiver ou des céphalopodes.
La sécurité au large
Pour le public d’EFT, enclin aux voyage au long cours, ce sont les problématiques de la sécurité et de la survie qui prévalent. « On a noté un changement de comportement des navigateurs. Il y a trente ans on partait comme ça. Aujourd’hui, un plaisancier peut en savoir autant sur le sujet qu’un skipper du Vendée Globe. » Les cours
dispensés par le pôle de formation ont l’avantage de rassurer avant l’impressionnant projet d’une traversée. « Il faut rappeler que la pratique de la voile hauturière est moins dangereuse que le vélo ou le ski dans certaines contrées », affirme le formateur. Les process d’alerte, d’évacuation et de survie font aussi partie du package de base avant un grand départ. Tout comme les soins. « Nous faisons intervenir des médecins urgentistes navigateurs qui donnent de bons conseils de base : mettre un garrot, recoudre une plaie, faire une piqure… » L’APLR propose aussi une formation qualifiante qui donne accès au premier niveau du brevet de secourisme.
En peloton serré, viennent ensuite diverses formations dédiées au mode de communication entre les instruments marins par exemple. Les plaisanciers rochelais ont monté un cours technique très apprécié. Au large, les navigateurs doivent aussi apprendre à gérer leur autonomie énergétique. Un module est consacré à cette problématique par EFT. « Il faut apprendre la sobriété, la frustration, les changements d’usage… quelques jours de pilote automatique peuvent compromettre une douche chaude, » sourit Laurent Marion.
Le matelotage (nœuds et autres gestes de bases à connaitre à bord), la réparation du dessalinisateur, apprendre à naviguer avec ou sans les équipements modernes, identifier les différentes cartes et apprendre à les lire… le catalogue est vaste, les objectifs aussi.
Au-delà de ses besoins d’acquisition de savoirs, ces cursus sont souvent l’occasion de renforcer les liens entre plaisanciers de tous bords. Chez EFT « nous optons pour des formations courtes, deux jours maximum (un panier moyen de 360 €). Nous sommes revenus de la visio car la rencontre fait partie du plaisir communautaire de renforcer son envie de voyage. »
Avec l’autorisation de Karl Duquesnoy- journalisteavec MAIF-publié dans Figaro nautisme
Faire entrer de l’eau plate dans une bouteille ronde…moi je dis « respect ! »
Origine inconnue
« Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
Albert Einstein
Qu’est-ce que le théorème de Thalès ? Bah... avec Thalès tu promènes ton chien !
Origine inconnue
Avant, pour connaître le taux d’illettrés et d’analphabètes en France, il y avait le service militaire.
Aujourd’hui, il y a Facebook.
Origine inconnue
Vous savez ce que c’est un concours hippy, c’est une course de cheveux.
Coluche
Tennis et ping-pong c’est pareil sauf qu’au tennis ils sont debout sur la table.
Coluche
S’ils s’entendaient parfois, les gens qui s’écoutent parler se tairaient plus souvent.
Le Chat
Je viens d’apprendre que les efforts sont payants … Déjà que je n’avais pas trop envie d’en faire !
« Foozine »
Dans les caraïbes il y a deux sortes d’Iles : les Antilles et les Méssantes.
« Boualemetsteph »
Médire c’est faire le portrait d'un homme comme il est, quand il n'est pas là.
Ambrose Bierce
Position inconfortable : prix de la constance dans ses opinions.
Ambrose Bierce
L'ironie c'est quand tu rentres en prison pour vol de voiture et que tu sors pour bonne conduite...
Michel Audiard
Un écrivain qui se livre, c’est un peu comme un canard qui se confie...
Michel Audiard
La vérité c’est comme le fisc, faut pas tout déclarer
Michel Audiard
Avec tout ce que je sais on pourrait faire un livre … avec tout ce que je ne sais pas on pourrait faire une bibliothèque
Michel Audiard
Au fait, de quoi les coquilles Saint-Jacques se Compostelle ?
Chez le psy :
- Qu’est-ce qui vous arrive ?
- Je me prends pour un chien !
- Bon, allongez-vous sur le divan, on va en parler…
- Ah ! non, ça j’ai pas le droit !
Inconnu
C’est gênant quand tu reçois un vegan à souper et qu’il t’apporte des fleurs.
Tu ne sais jamais si c’est un cadeau ou le dessert.
Vu sur le net
Vous connaissez l'histoire de l’armoire ? Elle n'est pas commode...
Inconnu
Inconnu
Les parents, c'est deux personnes qui t'apprennent à marcher et à parler, pour te dire ensuite de t'assoir et de te taire !
Coluche
Si tu te lèves avec l’envie d’aller au boulot, recouches toi, ça va passer !
Inconnu
On est dans un monde où tu fais 5 années d’études supérieures et tu gagnes moins qu’une fille de 14 ans qui se maquille sur Youtube.
Inconnu
Le vélo c'est comme la cuisson des œufs, le plus dur c'est pour les mollets.
Marc Herman
« après avoir gagné la partie, j’ai envoyé la balle dans la public…..apparemment ça n’est pas toléré au bowling. »
Origine inconnue
Odeurs :
La soute à voile sentait la mort et le pandanus
(2 pièces, Cap)
Origines de citations dans le N° 161
NOM:
ASSOCIATION DES PLAISANCIERS DE LA ROCHELLE
52 quai du Lazaret 17000 La Rochelle - Tél. : 05 46 44 48 61 Site Web: www.aplr.fr - E-mail: aplr17.asso@gmail.com
ASSOCIATION DES PLAISANCIERS DE LA ROCHELLE
52 quai du Lazaret 17000 La Rochelle - Tél. : 05 46 44 48 61
Site Web: www.aplr.fr - E-mail: aplr17.asso@gmail.com
NOM:..........................................................................................
Prénom :................................... Annéede naissance: ..........
. Prénom :................................... Annéede naissance:
Propriétaire Equipier
Propriétaire Equipier
Adresse:
Adresse: .................................................................................................................
Code Postal: ...................................... Ville: ........................................................
N° Tél Fixe: N° Portable:
Adresse email:.........................................................................................................
PROPRIETAIRE:
Adresse email:.........................................................................................................
Nom du bateau: …………………………………………. Voilier Moteur
PROPRIETAIRE:
Constructeur:......... ............. Modèle:...........
Nom du bateau: …………………………………………. Voilier Moteur
Longueur : Largeur : …………………… Tirant d’eau: ……….
Constructeur:.............................................. Modèle:........................................................
Assurance: ………………………Ponton N°:……………. PlaceN° :……………
Longueur : Largeur : …………………… Tirant d’eau: ……….
Propriétaire accueillant des équipiers: Oui Non
Assurance: ………………………Ponton N°:……………. PlaceN° :……………
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Intéressé par sortie pêche: Oui Non
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Cotisation annuelle 2023 : Payée par : Espèces Chèque N°: …………………… Virement IBAN: FR76 1170 6440 2642 1428 7300 054
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Date et signature:
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Si vous rejoignez notre Association sur les recommandations d’un adhérent, merci de préciser ses nom et prénom : …………………………………………………………………….
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