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SURVOL DES TECHNOLOGIES ET SERVICES OFFERTS AU QUÉBEC ET DANS LE RESTE DU PAYS

Volume 11 numéro 1, PRINTEMPS 2025

9 PAUSE SUR IMAGE
À quoi s’attend le client de sécurité aujourd’hui ?
Par Luc Boily
8 ASSOCIATION
PROFESSIONNELLE
Bilan de nos activités à la veille du Salon Sécurité Canada Est
Par Gaëtan Bordeleau
4 ÉDITORIAL
L’importance constante de l’engagement client
Par Neil Sutton
6 NOUVELLES DE L’INDUSTRIE
La nouvelle DG de la CANASA trace l’avenir de l’association
Par Neil Sutton
12 PRODUITS DE L’INDUSTRIE
Aperçu d’articles récemment lancés dans le secteur de la sécurité



Répondre aux besoins des clients exige à la fois des connaissances techniques et des relations florissantes
armi les éléments qui propulsent l’industrie de la sécurité vers l’avant, certains concepts dominent systématiquement, comme le développement technologique, l’innovation et l’amélioration des services offerts. Mais tous ces éléments – comme la plupart des autres aspects du secteur – dépendent entièrement du client. Sans lui, pas d’utilisateur final, pas de raison d’être.
C’est dans cet esprit que notre article principal examine l’évolution continue des besoins et des attentes des clients, ainsi que les façons dont l’industrie de la sécurité y a répondu. Bien sûr, il ne s’agit pas simplement de demander au client ce qu’il souhaite et d’agir en conséquence. Très souvent, le client peut identifier un problème de sécurité, mais ne pas savoir comment le résoudre au mieux. C’est pourquoi le rôle de l’intégrateur demeure essentiel.
D’une manière générale, nous pouvons déterminer certaines tendances technologiques qui ont façonné la relation client/fournisseur de services. Deux des plus courantes dont j’entends parler depuis quelques années sont le nuage et l’intelligence artificielle (IA). Au cours de la dernière décennie, je ne sais pas si j’ai eu une seule discussion concernant un système de sécurité en réseau sans que l’un ou l’autre de ces aspects (ou les deux) aient été évoqués.
L’importance de la synergie entre les solutions de sécurité physique, la cybersécurité et la sécurité des réseaux constitue une autre tendance dominante. Aujourd’hui, même les dispositifs de sécurité mécaniques fonctionnent rarement de manière isolée, et la quasi-totalité des appareils de sécurité génèrent une quantité importante de données.
Les installateurs de systèmes de sécurité peuvent accompagner leurs clients en les aidant à exploiter au mieux ces données. Outre leur efficacité en matière de surveillance, les caméras de sécurité agissent aussi comme des capteurs. De ce fait, elles génèrent des données exploitables à des fins opérationnelles, de sécurité ou de marketing. Tout rendement du capital investi attribuable à la technologie viendra également justifier la décision d’investissement initial, laquelle continuera à produire des dividendes tout au long de la période d’exploitation.
En réalité, les clients ont aujourd’hui plus facilement accès à l’information concernant les appareils de sécurité. Les sources potentielles s’avèrent nombreuses, notamment les salons professionnels organisés dans tout le pays, les formations et séminaires proposés par les fournisseurs et les distributeurs, ainsi que (bien entendu) les ressources en ligne.
Malgré cette multitude d’options, l’intégrateur joue encore un rôle essentiel pour guider le client vers les meilleures décisions, et pour l’accompagner tout au long du processus d’intégration… et au-delà.
L’intégrateur joue sans équivoque un rôle essentiel dans la réussite de l’industrie. L’évolution constante des technologies s’accompagne d’une complexité croissante. Nul doute que le scénario le plus prometteur est celui où les fabricants, les installateurs et les clients dirigent leurs efforts dans la même direction au profit de l’industrie de la sécurité.
Sécurité Québec sera publié une fois en 2025 par Annex Business Media. Ce magazine a comme mandat premier d’offrir une source d’information aux installateurs, revendeurs, spécificateurs et utilisateurs oeuvrant dans l’industrie de la sécurité et/ou les secteurs connexes. Son contenu éditorial est recueilli de façon concise, précise et objective. Il y est question de produits, systèmes et services de sécurité, ainsi que de produits liés à cette industrie. Tout article et autres propositions de nouvelles susceptibles de représenter un intérêt peuvent être soumis au rédacteur en chef pour considération par courrier, courriel, télécopieur ou téléphone. Ces communications devraient concerner les intérêts des professionnels desservant l’industrie canadienne de la sécurité.
Éditeur du Groupe, Paul Grossinger pgrossinger@annexbusinessmedia.com
Éditeur, Adam Szpakowski szpakowski@annexbusinessmedia.com
Éditeur associé, Jason Hill jhill@annexbusinessmedia.com
Rédacteur en chef, Neil Sutton nsutton@annexbusinessmedia.com
Directeur artistique, Lisa Zambri lzambri@annexbusinessmedia.com
Coordinatrice des comptes-clients, Kim Rossiter krossiter@annexbusinessmedia.com
Directrice de la circulation, Shawn Arul sarul@annexbusinessmedia.com
Tél.: 416-510-5181
CEO, Scott Jamieson sjamieson@annexbusinessmedia.com
Siège social : 111 Gordon Baker Rd, Suite 400, Toronto, ON M2H 3R1 Tél.: 416-510-5187 • Téléc.: 416-510-5170
Entente postale de publication : no 40065710
Note au maître de poste : Prière de retourner toute copie ne pouvant être livrée au Canada à : PO Box 51058, Pincourt, QC J7V 9T3
Imprimé au Canada
Tarifs d’abonnement
Canada : 21.00 $ + tbh/an, Etats-Unis : 42.00 $/an, International : 68.00 $/an
Publié une fois par année
De temps en temps, Sécurité Québec fait parvenir de l’information au nom de groupes oeuvrant dans l’industrie, dont les produits et services pourraient vous intéresser. Si vous préférez ne pas recevoir cette information, nous vous prions de communiquer avec notre service de la diffusion d’une des quatre façons énumérées précédemment.
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l’expérience d’entrée pour les résidents d’immeubles
Une solution d’entrée téléphonique moderne conçue pour les immeubles résidentielles et commerciaux qui permet aux visiteurs de se connecter avec les résidents en appelant un numéro de téléphone ou l’application mobile IXG directement depuis le poste d’entrée.

Ensemble d’entrée téléphonique

Déballez tous les détails
Par Neil Sutton
Kim Caron, qui a accepté la fonction de directrice générale de l’Association canadienne de la sécurité (CANASA) plus tôt cette année, affirme qu’elle passera les prochaines semaines et les prochains mois à recueillir des informations auprès des membres de l’association et à écouter leurs idées.
Mme Caron connaît bien la CANASA, s’étant acquittée de nombreuses fonctions au sein de l’organisation à titre de bénévole. Elle a notamment occupé pendant trois ans le poste de présidente nationale de la CANASA, et elle a dirigé le comité des stations de surveillance en tant que présidente. La plus prestigieuse distinction de la CANASA – le prix R.A. Henderson – lui a d’ailleurs été décerné en 2018.
Mme Caron possède une solide connaissance de la sécurité. Elle a fait ses débuts dans l’industrie dans les années 1980. À l’époque, elle était opératrice de station de surveillance. Récemment, elle a conclu – au poste de directrice des ventes – une longue carrière au sein de l’organisation de surveillance Armstrongs.
Mais Mme Caron sait bien que le poste qu’elle occupe maintenant diffère des rôles qu’elle a joués dans l’industrie et de ses fonctions en tant que bénévole dans les dernières décennies. Comme directrice générale de la CANASA, elle représente tous les aspects de l’industrie : de la sécurité à la cybersécurité. Elle entame également son mandat à une période de changements considérables, alors que des technologies comme le nuage et l’intelligence artificielle (IA) bouleversent les modèles d’affaires traditionnels. Sans oublier l’imminence des élections fédérales cette année, lesquelles entraîneront leur lot de bouleversements géopolitiques et économiques. La CANASA elle-même devra s’adapter à l’arrivée de nouveaux membres au sein de son conseil d’administration à l’issue de son assemblée générale annuelle (AGA) en juin prochain.
Mme Caron dit avoir demandé au personnel de la CANASA d’adopter une approche fondée sur les risques
« En poste depuis le 13 janvier, Mme Caron estime qu’il lui faudra plusieurs mois pour avoir un portait global de tous les enjeux actuels. Elle s’affaire
présentement à compiler les services offerts par la CANASA à ses membres. »

face aux incertitudes économiques et à la façon dont elles affecteront la CANASA en tant qu’organisation, ses événements régionaux et ses Salons professionnels partout au Canada. En tenant également compte des répercussions potentielles sur ses membres à titre personnel.
Mme Caron prévoit également de procéder à un examen complet de tous les comités existants de la CANASA, afin de déterminer leur fonctionnement au profit des membres, ainsi qu’un examen de toutes ses fonctions éducatives.
En gros, Mme Caron informe les membres de la CANASA que la porte est ouverte à leurs commentaires.
« Je souhaite que les membres de la direction et du conseil d’administration s’impliquent, et que tous nos membres communiquent régulièrement avec eux », fait-elle valoir.
Mme Caron précise également qu’elle souhaite explorer de nouvelles idées en puisant dans l’incroyable bassin de connaissances des membres de la CANASA. « Je peux compter sur une foule de relations et de contacts formidables, et j’en suis très reconnaissante. Je peux prendre le téléphone ou organiser une réunion et discuter [de différents sujets].
Je veux connaître leur point de vue sur ce qui est mieux pour nous. Je veux savoir s’ils pensent que nous pouvons
faire quelque chose qui nous rapprochera ou nous aidera à prospérer. »
Bien que la CANASA compte de nombreux vétérans respectés de l’industrie, Mme Caron est également consciente que les nouveaux membres et bénévoles aident l’association à se développer et à pourvoirs ses postes avec les chercheurs d’emploi.
Le prédécesseur de Mme Caron, Patrick Straw, entretenait des relations étroites avec les maisons d’enseignement (écoles et collèges) dans le but d’augmenter le nombre de programmes d’enseignement axés sur l’industrie de la sécurité, afin de former davantage de Canadiens habilités à occuper des emplois dans le domaine de la sécurité.
En octobre dernier, la CANASA a organisé son premier Salon de l’emploi à la conférence Security Canada Central à Toronto. Mme Caron a hâte de remettre ça aux événements de Sécurité Canada cette année.
Mme Caron entrevoit aussi entretenir et faire prospérer les relations avec les services de police et les autorités compétentes développées par M. Straw au cours de ses huit années au commande. « Patrick a bâti une équipe solide et organisée. Il a mis sur pied des communications efficaces. Notre organisation est vraiment privilégiée d’avoir pu compter sur lui. »
Mme Caron entend communiquer avec les associations américaines qui servent l’industrie de la sécurité pour voir si d’autres synergies pourraient être développées. Bien que les industries fonctionnent de manière assez différente à certains égards de part et d’autre de la frontière, il existe suffisamment de similitudes entre les associations canadiennes et américaines pour que des efforts concertés profitent à tout le monde.
En poste depuis le 13 janvier, Mme Caron estime qu’il lui faudra plusieurs mois pour avoir un portait global de tous les enjeux actuels. Elle s’affaire présentement à compiler les services offerts par la CANASA à ses membres. La deuxième étape sera d’évaluer ce qu’il serait utile de leur offrir pour un avenir prospère.
En conclusion, l’un des conseils les plus importants que M. Straw a légué à Mme Caron, selon elle, est de prendre une grande respiration et d’être patiente. « Nul doute que l’industrie est pressée de mettre en œuvre le changement, mais poser des questions et écouter les souhaits des membres aidera assurément la CANASA à rester fidèle à ses priorités », considère-t-elle.
— N.D.L.R. Cet article original a été publié en anglais dans l’édition de mars/avril 2025 de SP&T News.
Vous êtes un représentant d’agence
Pensez à inscrire votre entreprise sur le portail Accès Agence du Bureau de la sécurité privée: acces-bsp.bspquebec.ca
Faites vos demandes et vos déclarations annuelles en ligne de manière sécurisée.

Initiatives des bénévoles de CANASA Québec pour répondre aux préoccupations de notre industrie
Par Gaëtan Bordeleau
Président du conseil régional, CANASA Québec
Àl’approche du Salon
Sécurité Canada Est, permettez-moi de vous présenter un bilan des actions menées par les bénévoles du conseil régional de CANASA Québec. Tout d’abord, sur une note personnelle, je suis heureux de vous annoncer que j’ai de nouveau soumis ma candidature pour le poste de conseiller au sein du conseil régional de CANASA Québec pour la période 2025-2027.
Je profite de l’occasion pour saluer le travail exceptionnel des bénévoles qui ont siégé avec moi lors du mandat 2023-2025 : André Fiset (Northland Controls), Brahm Ptack (Corporation Centrale de Sécurité B.P.G. ltée), Chantal Bélanger (Advic Sécurité inc.), Daniel Cyr (Sirix), Daniel Lamarre (Noxe inc.), Dominique Bougie (Hanwha), Jean Rho (Consultants Techniques Technilogic inc.), Martin Brousseau (Le Groupe Vigilance inc.), Matthieu-Guy
De Chantal (ADI) et Vincent Dufresne (Resideo). Leur dévouement à l’industrie mérite d’être souligné.
Je souhaite également rendre hommage à Jean Rho, qui a représenté CANASA Québec au sein du conseil d’administration du Bureau de la sécurité privée (BSP) pendant plus d’un mandat. Je prendrai le relais avec fierté et continuerai de représenter la CANASA dans ce cadre.
L’avenir de la CANASA prend un nouveau tournant avec l’arrivée de Kim Caron à la direction. Son expertise et sa connaissance approfondie de notre secteur lui permettent de structurer l’association avec de nouvelles orientations stratégiques.
Un exemple concret de cette dynamique est le lancement de notre nouveau site Internet et portail de membres. Ce projet marque le début d’une série d’initiatives visant à améliorer les outils à la disposition de notre réseau. Nous vous

encourageons à découvrir ces nouvelles fonctionnalités et à constater les améliorations apportées.
Créer la relève : un engagement concret
Depuis 2022, nous avons investi plus de 60 000 $ dans des campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux, grâce à la générosité d’entrepreneurs engagés. Ces campagnes, qui incluent des vidéos et des publicités ciblées, ont permis de rejoindre plus d’un million d’internautes. En 2024, sur des plateformes comme TikTok, Instagram et Facebook, nous avons enregistré près de 488 000 impressions, avec un intérêt croissant pour nos formations, notamment le DEP 5296, qui prépare les travailleurs à entrer dans le secteur de la sécurité commerciale et institutionnelle. Les résultats sont parlants : les vidéos percutantes ont généré un fort taux d’engagement, avec de
nombreuses inscriptions dans les quatre centres de formation du Québec, où ces cours sont offerts. Cet investissement porte ses fruits, car le taux d’inscriptions est en hausse par rapport aux années précédentes. C’est une belle victoire pour la CANASA et les centres de formation partenaires.
Venez rencontrer nos bénévoles au Salon Sécurité Canada Est
Nous vous invitons à rencontrer nos bénévoles au stand de la CANASA lors du Salon Sécurité Canada Est, le 30 avril prochain au Sheraton Laval. Ne manquez pas non plus la prestation de notre humoriste invité : Jean-François Otis, un talent émergent que nous sommes fiers de soutenir.
En somme, les efforts collectifs des bénévoles et de l’équipe de la CANASA contribuent à l’évolution de notre industrie et à la formation de la relève, essentielle pour l’avenir de la sécurité au Québec.
Survol des technologies et services sur leur lancée au Québec et dans le reste du pays
Par Luc Boily
Qu’est-ce que le client attend de son intégrateur de sécurité et de ses fournisseurs de nos jours? Sécurité Québec a tenté de répondre à cette question en interrogeant certains joueurs parmi les principaux concernés. Nous avons commencé notre réflexion en essayant d’identifier les marchés de la sécurité les plus prometteurs au Québec et dans l’ensemble du Canada.
Selon Sophie Laplante, directrice du développement des affaires, Sécurité publique chez Axis Communications – un fabricant d’envergure mondiale de caméras réseau, de contrôle d’accès, d’interphone, de radars et de dispositifs audio réseau pour les secteurs de la sécurité physique et de la vidéosurveillance – la compression vidéo se situe actuellement au cœur des enjeux du domaine de la sécurité, particulièrement en matière de vidéosurveillance. « La bande passante et le stockage représentent un coût non négligeable pour les clients. Plus la technologie utilisée sera performante et sécuritaire, plus elle sera déployée », explique Mme Laplante. Techniquement, elle précise que la technologie de compression H264 constitue encore la norme dans plusieurs installations, malgré l’apparition de la technologie H265 (en raison, entre autres, de ses coûts de licence). Par contre, la technologie AV1 pourrait s’implanter de plus en plus. « Les résultats obtenus avec la norme de codage vidéo AV1 – lancée en 2018 par l’AOM (Alliance for Open Media) – peuvent se comparer à ceux de la technologie H265, en matière de qualité d’image (à portée légale), mais avec un système d’exploitation libre (open source) spécialement conçu pour la diffusion sur Internet, sans exagérer sur la bande passante. » Soulignons qu’Axis Communications a été le premier à offrir ce modèle de compression plus efficace.
Protection des communications vocales
Pour Alexandre Santos, président de Santor – une entreprise spécialisée dans les contre-mesures de surveillance technique (TSCM) – la protection des communications vocales s’avère un enjeu de plus en plus critique de nos jours. « Les microphones sont aujourd’hui la principale faille de sécurité, facilitant l’espionnage et la fuite d’informations sensibles. Nos clients gouvernementaux et industriels cherchent des solutions comme le protecteur vocal HARP, qui neutralise ces menaces et protège les échanges confidentiels. »

aux sites éloignés
Le nombre de vols croissants et le coût constamment en hausse des services de gardiennage dans les chantiers de construction ont entraîné des changements de dynamique de sécurité dans ce secteur, observe Régis Glorieux, propriétaire d’IPX360 Solutions inc. : un fournisseur B2B de solutions et de produits spécialisés dans les communications et la vidéosurveillance (applications fixes et mobiles). « L’apparition grandissante de solutions intégrant des technologies avancées – comme des caméras sans-fil fonctionnant hors réseau (au moyen de piles ou de panneaux solaires) – vient offrir des solutions de sécurité accrue aux propriétaires et exploitants de sites isolés. » Ces appareils autonomes communiquent par réseau cellulaire avec la centrale de surveillance. M. Glorieux indique que les centrales disposent ainsi de meilleurs outils décisionnels, comme elles ont maintenant des yeux sur des sites autrefois aveugles.
En ce qui concerne la différence entre la réalité du Québec et celle des autres provinces canadiennes, M. Santos observe un certain retard dans l’adoption des technologies de protection des communications (en complément des solutions traditionnelles de cybersécurité). Il note toutefois une prise de conscience grandissante à ce chapitre dans la province.

Pour sa part, Mme Laplante remarque plutôt des « nuances » de différence entre ce qui se passe au Québec comparativement aux autres provinces. « Les intégrateurs, qui baignaient autrefois dans le monde analogique, n’ont pas eu d’autre choix que de se tourner vers des spécialistes en technologies de l’information (TI) pour répondre aux besoins de connectivité, par exemple, comme tous les appareils font désormais partie intégrante du réseau. »
Mme Laplante n’est d’ailleurs pas étrangère aux responsabilités de sécurité nationale qui reposent désormais sur les épaules des manufacturiers d’équipements de sécurité physique, comme les appareils sont désormais en ligne. En outre, elle note une certaine réalité propre au Bureau de la sécurité privée (BSP) au Québec, mais une normalisation de plus en plus présente à la grandeur du pays en matière de gestion du risque, de protection des biens, de lois sur la vie privée et de certifications; et ce, en partie grâce aux efforts de l’Association internationale ASIS, qui exploite des divisions canadiennes et québécoises. « Sur le plan national, je dirais que les trois types de sécurité qu’on connaît –sécurité de l’information, cybersécurité et sécurité physique – ont énormément intérêt à travailler en synergie, à se parler et à se diriger dans la même direction. »
Attentes des clients
À quels types de solutions de sécurité les clients s’attendentils aujourd’hui? M. Santos considère que la demande pour des solutions de surveillance et de brouillage intelligentes s’avère en forte croissance. « Les clients exigent désormais une protection complète, où des solutions d’anti-espionnage vocal –comme le système HARP – sont intégrées aux outils classiques de cybersécurité et de protection physique. » Il ajoute que l’intelligence artificielle (IA) et l’analyse avancée des menaces jouent un rôle clé pour détecter les attaques en amont. « Il est, en effet, difficile de répondre à la question des attentes du client sans parler d’IA et aussi d’applications en nuage », fait valoir Mme Laplante. « Tout comme la compression vidéo, les conditions d’accès au nuage se révèlent un aspect clé pour
les clients, probablement encore plus aujourd’hui en raison des coûts considérables de ce service », fait-elle remarquer. « Selon un sondage réalisé par un grand manufacturier, l’engouement pour les solutions infonuagiques a connu une baisse en 2024, comparativement aux années 2022 et 2023 qui ont connu une hausse. » C’est la raison pour laquelle son entreprise propose (selon son habitude) des solutions hybrides à la clientèle, comme des options de redondance sur le nuage (en gardant les enregistrements des caméras sur site, par exemple). Elle précise que les clients ont tout intérêt à choisir leur fournisseur « cloud » avec prudence, en tenant compte de son emplacement (est-ce un joueur canadien?), de ses normes de sécurité, des conditions de son contrat, etc.
M. Glorieux aussi pointe l’IA comme un outil à fort potentiel de croissance, lequel permettra, entre autres, d’augmenter l’efficacité des centres de télésurveillance et de réduire les fausses alarmes. « Si les clients veulent absolument être informés quand un inconnu tente de s’introduire sur leur propriété en pleine nuit, ils sont beaucoup moins chaud à l’idée de se faire réveiller parce qu’un chat ou un véhicule est passé dans le champ de vision d’une caméra. » Les percées en IA permettent des détections beaucoup plus nuancées.
En matière d’IA, Mme Laplante soulève l’efficacité opérationnelle comme un aspect déterminant dans la flexibilité que les clients d’aujourd’hui peuvent s’attendre à recevoir de leurs systèmes. « Dans notre jargon, on parle de “Data Driven Decision Making” ou de DDDM. Il s’agit de prendre des décisions basées sur l’intelligence des données que l’on reçoit. » Selon elle, cette technologie est vouée à un avenir prometteur, basé sur la collaboration.
Maintenant, de quelles façons les attentes des clients vontelles impacter sur le rôle de l’intégrateur? Dans son domaine d’activité, M. Santos constate que les intégrateurs ne peuvent plus se contenter de protéger les infrastructures physiques et les réseaux. « Les intégrateurs doivent désormais inclure la protection des communications vocales dans leurs offres. » Il estime que la demande évolue vers des systèmes discrets, efficaces et interopérables, capables d’assurer une sécurité globale contre les menaces d’écoute clandestine. À son avis, ces solutions doivent maintenant être intégrées à l’offre de sécurité.
Mme Laplante ajoute que l’intégrateur doit aussi jouer un rôle d’éducateur auprès de son client. Après tout, c’est lui le spécialiste en sécurité. « Certains intégrateurs vont choisir une approche verticale (en silo), en se spécialisant dans les produits d’un manufacturier donné. D’autres vont privilégier une approche horizontale, en travaillant avec plusieurs manufacturiers. Chaque approche comporte sa part d’avantages et d’inconvénients. »
Mme Laplante en profite pour mettre le doigt sur l’aspect ressources humaines. Comme l’industrie est en manque criant de personnel qualifié, il devient plus difficile de suivre le rythme. « Pour compenser ce manque à gagner, on remarque que les fabricants s’impliquent de plus en plus dans la formation », commente-t-elle, ce qui aide à pallier le manque de ressources.


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Ordinateur-écran
Moxa
Moxa a annoncé le lancement de ses ordinateurs-écrans de la série MPC-3000. Équipés de processeurs Intel Atom x6000E, ces PC proposent six séries, dont les grandeurs d’écran vont de 7 à 15,6 po. Conçus pour une utilisation dans des environnements industriels rigoureux, ces appareils sont dotés de fonctionnalités tactiles avancées et d’écrans lisibles en plein soleil. Ils conviennent à une large plage de températures, ce qui en fait un produit idéal pour une multitude d’applications extérieures. La conception modulaire de ces ordinateurs-écrans robustes simplifie leur entretien et minimise les temps d’arrêt dans les milieux industriels exigeants. www.moxa.com
Contrôleur
Gallagher Security

Le contrôleur C7000 Enhanced de Gallagher offre une connexion Ethernet Gigabit, une redondance réseau (y compris deux ports Ethernet comportant leur propre adresse MAC capable de prendre en charge des réseaux distincts) et un niveau de protection plus élevé avec un relais en service, une sonde de température et des fusibles électroniques. La gamme de produits C7000 comprend des contrôleurs IP capables de gérer tous les besoins en matière de contrôle d’accès localisé, d’alarme anti-intrusion, de sécurité périmétrique, d’automatisation commerciale et de logique. www.gallagher.com

Caméras dômes et compactes fixes
Bosch Building Technologies
Les modèles d’entrée de gamme de caméras dômes et compactes fixes de la série 3100i de Bosh se veulent la plus récente nouveauté dans la gamme de caméras IP du fabricant. Ces caméras sont dotées d’une intelligence artificielle (IA) spécifique à l’application, laquelle permet une analyse en temps réel et une réponse immédiate aux menaces de sécurité potentielles. Cyberrésilientes, ces unités conviennent aux projets de petite et moyenne envergure. Comme toutes les autres caméras Bosch, les caméras 3100i détiennent les certifications de cybersécurité UL 2900-2-3 niveau 2 et IEC 2443-4-1. La gamme comprend les caméras Flexidome micro 3100i, Flexidome 3100i IR et Dinion 3100i IR en versions intérieures et extérieures de 2 ou 5 Mpx, IR et non IR, jusqu’à 30 images par seconde et avec une plage dynamique élevée de 120 dB. www.boschsecurity.com
Logiciel Device Manager
Vivotek
Le logiciel Device Manager de Vivotek offre un service de gestion à distance tout-en-un qui permet aux grandes entreprises de gérer des milliers de caméras réseau, d’attribuer des adresses IP et d’effectuer des mises à jour à distance. Par exemple, lorsqu’une caméra se déconnecte, le système envoie immédiatement un avis, ce qui permet d’éviter efficacement les incidents de sécurité potentiels. Device Manager peut être téléchargé gratuitement sur le site Internet de l’entreprise. Il peut ensuite être facilement utilisé en saisissant l’adresse IP d’une caméra Vivotek. Parmi ses caractéristiques principales, notons le déploiement par lots pour une configuration rapide, et une gestion à distance améliorée pour faciliter l’entretien. www.vivotek.com

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Sonnette vidéo
Speco Technologies
La sonnette vidéo Speco (O2DB1) s’avère un appareil intelligent de capacité WiFi doté d’un objectif grand-angle, d’un système audio bidirectionnel, d’un lecteur de carte intégré, ainsi que de lumières infrarouges (IR) et DEL. En outre, elle prend en charge les analyses avancées de Speco, les analyses audio et la reconnaissance faciale pour la vérification des alarmes (en temps réel). Conçue pour s’intégrer aux systèmes de vidéosurveillance, de contrôle d’accès et de surveillance audio, cette sonnette vidéo étend les capacités de l’infrastructure de sécurité existante avec des alarmes de sabotage et de contact de porte, des fonctions de déverrouillage de porte, une communication bidirectionnelle et une vérification des informations d’identification. Équipée d’un objectif grand-angle de 2,8 mm et de capacités de vision nocturne, cette unité saisira de la vidéo en continu, de jour comme de nuit. L’application Speco Blue dispose d’une technologie intégrée de suppression du bruit et d’annulation de l’écho. Ce produit est également configurable avec des systèmes de gestion vidéo, tels que Speco Blue VMS. www.specotech.com
Caméras SWIR
Raptor

Caméra compacte à zoom puissant i-PRO
La nouvelle gamme de caméras compactes d’i-PRO comporte des capacités zoom, IR DEL et IA supérieures. Ces caractéristiques leur octroient une précision pour la surveillance longue distance dans divers environnements : autoroutes, stationnements, ponts, ports et stades. La nouvelle gamme comprend des options de zoom 10x et 30x, complétées par des capacités DEL infrarouges (IR) longue portée – jusqu’à 250 m (820 pi) – pour des performances optimales dans des conditions de faible luminosité ou de nuit. Offertes en résolutions 2 Mpx, 5 Mpx et 4K, la gamme propose 20 nouveaux modèles dans les séries X et S, y compris quatre modèles optimisés pour lire des plaques d’immatriculation à grande vitesse (jusqu’à 130 km/h), et ce, de jour comme de nuit. www.i-pro.com
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Raptor a enrichi sa gamme de caméras SWIR avec le lancement de la caméra Owl 2560 Vis-SWIR. Utilisant un capteur InGaAs rétroéclairé (1¼”, 2560 × 2048 pixels avec un pas de pixel de 3,45 μm × 3,45 μm), la caméra QUAD SXGA offre une sensibilité spectrale uniforme de 400 à 1700 nm jusqu’à 60 ips. Elle se raccorde avec une interface CoaXpress à fil unique, ce qui signifie moins de connecteurs pour l’intégration de bagues collectrices/systèmes. À température stabilisée, cette caméra est conçue selon les normes MilSpec. www.raptorphotonics.com





La nouvelle caméra industrielle CC04 avec connexion M12 (CC04-IP3MV-3M12) d’Opticom Tech offre toutes les caractéristiques du modèle CC04 – résolution 3 Mpx, résistance aux vibrations, compatibilité ONVIF, infrarouge (IR), étanchéité et anti-poussière IP67 –avec de nouvelles fonctionnalités. Le connecteur RJ45 est toujours disponible. Cette caméra convient aux milieux industriels rigoureux, sujets à des vibrations, de la poussière, des débris, des changements de température et d’autres éléments éprouvants. www.opticomtech.com










































































































