PCC - Novembre 2018

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Particularités du réservoir de stockage thermique

Comparaison des systèmes de conditionnement de l’air

Connexion des circuits en tenant compte de la résistance

CHAUFFAGE UNIFORME

Le secret réside dans l’équilibrage des conduits

RÔLE DES COMMANDES DANS UN RÉSEAU RAYONNANT

Les fourgonnettes conçues pour les besoins de votre entreprise, c’est notre a aire.

DES VÉHICULES CENTRÉS SUR VOS AFFAIRES

Que ce soit pour le transport de passagers, de produits ou des deux, la gamme de fourgonnettes polyvalentes des Parcs GM est la solution toujours prête à travailler dur pour votre entreprise. Équipée de la technologie sans fil BluetoothMD2 et dotée d’une construction en acier carrosserie-sur-cadre, nous avons la fourgonnette parfaite, peu importe le travail qui l’attend.

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1Les modifications et accessoires après-vente illustrés ont été installés professionnellement. Les installations ou modifications concernant le véhicule ou le châssis d’origine, tel que distribué par General Motors, ne sont pas couvertes par la garantie limitée de véhicule neuf General Motors. Il incombe au carrossier, au monteur, à l’installateur d’équipement ou à l’entreprise d’aménagement d’établir des garanties pour la carrosserie ou l’équipement, ainsi que pour toutes les modifications (ou pour toutes les conséquences découlant de ces modifications) apportées aux pièces, composants, systèmes ou ensembles installés par GM. Les exemples comprennent, mais sans limitation, l’installation de carrosserie spéciale ou la conversion (comme dans le cas d’un véhicule récréatif), l’installation de pièce autre qu’une pièce GM, le coupage, le soudage ou le débranchement d’un équipement d’origine du véhicule ou d’éléments du châssis ou de ses composants, l’allongement de l’empattement, les modifications à la suspension et à la transmission et les ajouts à l’essieu. General Motors décline toute responsabilité concernant la sécurité ou la qualité des caractéristiques de design, des matériaux ou de l’exécution de toute modification par les fournisseurs. 2Les services et la connectivité varient selon le modèle ainsi que certaines conditions et restrictions géographiques et techniques. Un plan de services OnStar et un forfait de données sont requis. Les forfaits de données sont fournis par AT&T ou son fournisseur local. Non compatible avec tous les appareils. Accédez à wwwgmtotalconnect.ca pour savoir quels téléphones sont compatibles avec le véhicule. Bluetooth est une marque déposée de Bluetooth SIG, Inc. 3Selon la première éventualité. La couverture débute à la date de livraison du véhicule et se termine à l’expiration de la période de couverture applicable. Le livret de garantie pour votre véhicule contient des conditions, des limitations, des restrictions et des exclusions, de même que les périodes de couverture relatives aux garanties pour votre véhicule. Le Manuel du propriétaire contient des renseignements importants qui pourraient avoir un impact sur le maintien des garanties de votre véhicule. Pour tous les détails, consultez le livret de garantie et le Manuel du propriétaire pour votre véhicule. 4Consultez le Manuel du propriétaire pour obtenir plus de renseignements importants sur les caractéristiques et leurs restrictions. Visitez onstar.ca pour connaître la disponibilité selon les véhicules, les zones desservies, les détails et les restrictions du système. Les services et la connectivité varient selon le modèle et certaines conditions, de même que certaines restrictions géographiques et techniques. Le service 4G LTE est o ert dans certaines régions. Des services actifs pour véhicules connectés et un forfait de données sont nécessaires pour se connecter au point d’accès sans fil

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Chevrolet Express 2500 de tourisme 2018
Chevrolet Express 2500 utilitaire 2018
Modèle américain illustré

Éditorial

Nouvelles de l’industrie

Équilibraged’unréseaudeconduits résidentiel

Lechauffageuniformeetefficacedemeureunidéalàatteindre–les installateursdoiventrectifierça

PAR IAN MCTEER

Au-delà des principes fondamentaux

Éléments-cléspourobtenirunrendementoptimaldenotreréseau rayonnant par MIKE MILLER

Tirer les bonnes leçons

Quandfaut-ilopterpouruneconfigurationavecréservoirtamponàtrois raccordements?

PAR JOHN SIEGENTHALER

La

question à 3,2 millions de dollars

Malgrélefaitqu’ellesetiredanslepied,l’industriedessystèmes rayonnantsmènetoujourslebal

PAR ROBERT BEAN

La géothermie

au service du vin québécois

Unprocédégéothermiqueeninstancedebrevetpermetdecultiverdes vignesnoblesauQuébec

PAR LUC BOILY

Répertoire des grossistes au Québec

Pourtrouverplusfacilement,plusrapidement

Connexions des circuits en parallèle ou en série

Cequenousdevonssavoirsurlesrésistancespouréviterlessurprises désagréables

PAR CURTIS BENNETT

Index des annonceurs

ÉDITORIAL

Mieux chez soi... et pour moins cher

Dans un monde de plus en plus sensibilisé à l’impact de sa consommation des ressources sur son milieu immédiat et sur l’environnement en général, les projets d’exploitation énergétique durable ont le vent dans les voiles. Par exemple, plusieurs bâtiments commerciaux et institutionnels peuvent bénéficier d’une aide financière pour l’installation d’un système de gestion de l’énergie répondant à la norme CAN/CSA-ISO 50001, par le biais du Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC) de Ressources naturelles Canada (jusqu’à 50 % des coûts admissibles peuvent être assumés par le Programme, jusqu’à concurrence de 40 000 $ – information : www.rncan.gc.ca).

Si la notion de bonne gestion énergétique évoque d’abord des considérations économiques, elle inclut néanmoins également des considérations de confort pour les occupants d’un bâtiment. En effet, chaque Btu qui se perd dans un conduit d’alimentation ou de retour – en raison d’un mauvais équilibrage du réseau, d’un dimensionnement incorrect ou d’un manque d’étanchéité – est un Btu qui ne viendra pas réchauffer l’occupant. Dans l’article d’ouverture de ce numéro, Ian Mcteer explique comment redonner les lettres de noblesse énergétique au réseau de chauffage.

En matière de confort dans les bâtiments, l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME) a publié un ouvrage qui s’intitule : Guide pratique d’entretien pour une bonne qualité de l’air et du confort intérieur. Il s’agit d’un document de référence exhaustif offert gratuitement en ligne, tout comme deux autres guides, dont le plus récent traitant de la sélection des unités de toit (détails à la page 6).

En cette période qui voit s’écouler les dernières semaines de 2018, nous vous rappelons que le règlement amendé sur l’efficacité énergétique des appareils fonctionnant à l’électricité ou aux hydrocarbures entrera en vigueur le 1er janvier 2019, dans le cadre de la stratégie réglementaire du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) du Québec, lequel s’harmonisera éventuellement avec certaines dispositions de la réglementation fédérale. Finalement, l’équipe de PCC ne peut publier son dernier numéro de l’année sans vous souhaiter une période des Fêtes heureuse et bien entourée. Nous vous retrouverons sur papier en 2019, mais d’ici là, nous vous invitons à continuer de nous suivre virtuellement via notre site Internet (www.pccmag. ca / voir notre outil de recherche « Trouvez un grossiste »), votre bulletin électronique (PCCyberbulletin / abonnement en ligne) et vos nouvelles de l’industrie sur Twitter (@monpccmag).

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Le magazine PCC reçoit du matériel non sollicité (incluant des lettres au rédacteur en chef, communiqués de presse, articles promotionnels et images) de temps en temps. Le magazine PCC, ses filiales et ses délégataires peuvent employer, reproduire, éditer, republier, distribuer, stocker et archiver ces présentations non sollicitées entièrement ou en partie de n’importe quelle façon et dans n’importe quel média, sans compensation d’aucune sorte.

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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada (FCP) pour nos activités d’édition.

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DES TRAVAILLEURS FIERS ET COMPÉTENTS

Depuis la fin de l’été, on retrouve des capsules de sensibilation pour les travailleurs relativement à l’actualisation de leurs compétences sur le site www. fiersetcompetents.com. Avec pour thème « Et vous? Êtes-vous à jour?», l’objectif de la campagne (Web) vise à mettre l’accent sur l’importance des activités de perfectionnement des travailleuses et des travailleurs. Cette initiative de la Commission de la construction du Québec (CCQ), en collaboration avec les associations patronales et syndicales de l’industrie, est offerte GRATUITEMENT et sur une base volontaire aux travailleurs dans le but de les outiller pour mieux pratiquer leur métier. En effet, la sophistication des technologies et la compétitivité des marchés obligent les employeurs à avoir recours à une main-d’œuvre toujours mieux qualifiée. Confrontés à la complexification des tâches à accomplir, les travailleurs se doivent de maintenir, voire d’améliorer leurs compétences pour assurer leur employabilité. La liste des quelque 550 formations offertes par la CCQ est disponible par l’entremise du Répertoire des activités de perfectionnement dans l’industrie de la construction. Le moyen le plus simple de s’y inscrire est d’utiliser le service en ligne (au www.ccq.org). Il est toutefois également possible de le faire via la ligne Info-perfectionnement, en composant le 1 888 902-2222.

APPAREILS SOUS PRESSION

NOUVELLE FORMATION

À compter du 1er avril 2019, il sera obligatoire de détenir un permis pour fabriquer, installer, réparer ou modifier un équipement sous pression. L’obtention de ce permis sera soumise à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) par le biais d’un Programme de contrôle de la qualité (PCQ) lui permettant de l’approuver. Dans le but d’aider les entrepreneurs à se conformer à ces nouvelles exigences, la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du

Québec (CMMTQ) a élaboré un programme type (pouvant être adapté aux entreprises). Pour l’utiliser, une formation soit être suivie, laquelle facilitera grandement l’élaboration d’un PCQ, la préparation de la demande et l’obtention du permis. Il est à noter que la CMMTQ tiendra un colloque sur les bonnes pratiques en installations sous pression le 27 novembre 2018 à Bécancour (info au www.cmmtq.org).

BÂTIMENT : GUIDES PRATIQUES DE L’AQME

Le comité bâtiment de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME) est heureux de mettre à la disposition des joueurs de l’industrie du bâtiment son plus récent ouvrage visant à mieux choisir ses unités de toit (Guide pour la sélection des unités de toit – 58 pages). Ce document de référence exhaustif offert gratuitement en ligne (www.AQME. org – rechercher mot-clé « guide »), s’avère un outil incontournable. Vous y trouverez également un ouvrage visant à optimiser la qualité de l’air intérieur des bâtiments (Guide pratique d’entretien pour une bonne qualité de l’air et du confort intérieur – 89 pages) et un autre pour mieux gérer les actifs immobiliers (Guide de gestion efficace des bâtiments – 229 pages).

CONSTRUCTION RÉSIDENTIELLE

NOUVELLES FORMATIONS

Garantie de construction résidentielle ( GCR ) vient d’élaborer différentes formations visant à mieux éduquer les entrepreneurs en construction et, ainsi, améliorer la qualité de la construction au Québec. Ces formations portent sur les principales non-conformités constatées par l’organisme sur les chantiers de construction résidentielle depuis sa création le 1 er janvier 2015. Les entrepreneurs qui suivront ces formations avec succès pourraient voir leur Cote Qualité GCR améliorée, grâce à l’octroi de points boni. Les premiers cours sont désormais offerts par les associations d’entrepreneurs. La formation prise en charge par l’Association des

professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) est déclinée en quatre modules distincts. Pour obtenir l’attestation de réussite, le participant doit être présent à tous les modules prévus et obtenir pour chacun d’eux une note de 75 % ou plus. La reconnaissance de la formation sera valide jusqu’à l’entrée en vigueur du nouveau Code de construction du Québec. Information au www. garantiegcr.com.

PROGRAMME CLIMATSOL-PLUS MISE À JOUR

À la mi-septembre, le gouvernement du Québec a annoncé la mise en œuvre de nouvelles mesures liées au programme ClimatSol-Plus destiné à la réhabilitation des terrains contaminés. Les participants sont désormais tenus d’utiliser un système de traçabilité des mouvements de ces sols dans le cadre des projets financés. Cette mesure découle notamment du plan d’action visant à mieux prévenir et à sanctionner les infractions environnementales en la matière. Rappelons que ce programme vise à dynamiser des milieux urbains existants par le recours à de meilleures pratiques d’aménagement du territoire, à la fois pour lutter contre les changements climatiques et réhabiliter des terrains à fort potentiel de développement économique.

MESSAGES DE L’INDUSTRIE

NAPOLEON – LA DEUXIÈME

GÉNÉRATION PREND LE RELAIS

La direction du fabricant de systèmes de chauffage/climatisation, de foyers et de barbecues Napoleon a récemment été confiée à la deuxième génération Schroeter. C’est en effet avec fierté que les fondateurs Wolfgang et Ingrid Schroeter ont annoncé avoir passé le flambeau à leurs fils Christopher et Stephen, lesquels occupent désormais le poste de codirecteur général. Ils cumulent respectivement 18 et 15 ans ans d’expérience au sein de l’entreprise familiale située à Barrie en Ontario.

Pour leur part, après 40 ans de loyaux services et bénéficiant d’une notoriété s’étendant à la grandeur de l’Amérique du Nord, les fondateurs de Napoleon demeureront sur le conseil consultatif de l’entreprise et ils piloteront certains projets spéciaux.

ICPC-QUÉBEC – CONFÉRENCE DE PRESTIGE

gique avec Les Agences Lambert & Bégin inc. depuis le 1 er octobre 2018, lequel vise à soutenir les ventes et le service de son réseau de grossistes. Fondée par Stephan Lambert et Daniel Bégin en 2002 – et cumulant plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie de la plomberie – l’entreprise s’avère une ressource et un service-conseil de confiance. La directrice nationale des ventes chez Saniflo Canada , Alexandra Motts, s’est dite enthousiasmée par cette entente. « La technologie de plomberie au-dessus du sol se révélant en croissance au Québec, ce partenariat nous permettra de mieux servir nos clients grossistes actuels, tout en présentant nos produits à de nouveaux distributeurs dans ce marché. »

WALTER TECHNOLOGIES POUR SURFACES ACHETÉE PAR ONCAP

capital à cours moyen d’ Onex Groupe Walter conservera une participation minoritaire dans l’entreprise. « Les racines canadiennes d’ ONCAP et ses résultats d’investissement exceptionnels en font un partenaire idéal pour nous, a déclaré Marc-André Aubé, le nouveau chef de la direction de WTS . Ensemble, nous continuerons d’offrir des solutions optimales à nos clients afin d’améliorer leur productivité, de faciliter leur travail et d’assurer leur sécurité. » Pierre Somers, le fils du fondateur – qui a dirigé et fait prospérer l’entreprise à l’international au cours des 30 dernières années –se concentrera désormais sur Groupe Walter au sein duquel il occupe le poste de président du conseil et chef de la direction.

ENVIROAIR DISTRIBUE TEMPEFF PARTOUT AU QUÉBEC

L’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC), région du Québec, invite les membres à sa soirée de décembre annuelle – « lancement» de la période des Fêtes – qui aura lieu le mardi 4 décembre au distingué club Saint-James de Montréal. Le conférencier invité de la soirée sera Nectarios Economakis, un expert du domaine numérique. Son allocution gravitera autour du thème « Transformer ou périr : nécessité de bouger à la vitesse de la technologie ». Il démontrera à l’assistance, sur la base de son expérience et de ses réalisations, comment une transformation numérique peut permettre d’augmenter les revenus d’une entreprise. Cette rencontre de l’ICPC s’avère souvent la plus achalandée de l’année. Ne manquez pas de réserver votre place au plus tôt en communiquant avec Claude Robitaille : claude.robitaille@mtaplus. com ou 514-989-1002.

Le spécialiste en technologies de traitement de surfaces Walter Technologies pour surfaces ( WTS ) – qui exploite son siège social international à Montréal – a annoncé le 20 septembre dernier avoir été acheté (participation majoritaire) par ONCAP : la plateforme d’investissement en

SANIFLO CANADA : PARTENARIAT AVEC LAMBERT & BÉGIN

Le fabricant de systèmes de toilettes par broyage et de pompes d’eaux de drainage Saniflo Canada – une division du Groupe SFA – est heureux d’annoncer un nouveau partenariat straté -

Depuis le mois de septembre, le représentant montréalais de fabricants d’équipement de CVC Enviroair Industries représente le manufacturier d’unités de récupération et de ventilation Tempeff à la grandeur du Québec (plus seulement à Montréal et dans les Maritimes).

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L'efficacité accrue commence maintenant.

NOUVEAU
Christopher (g) et Stephen Schroeter

FCA : NOUVELLE DIRECTRICE GÉNÉRALE

Le Forum canadien sur l’apprentissage (FCA) a annoncé la nomination de France Daviault en tant que directrice générale depuis le début d’octobre.

Mme Daviault a occupé des postes de haute direction pendant près d’une décennie. Elle a notamment dirigé l’équipe de communications du Conseil canadien des administrateurs en transport motorisé (CCATM) et elle a agi comme vice-présidente de l’Association de l’industrie automobile du Canada (AIA Canada). Bilingue – née à Montréal, élevée en Saskatchewan et résidente d’Ottawa – la nouvelle DG détient un baccalauréat en Psychologie de l’Université d’Ottawa et une maîtrise ès arts en Communications professionnelles de l’Université Royal Road. La mission du FCA se veut de nouer des liens entre

la communauté de l’apprentissage au Canada, mettant en réseau les intervenants des différents métiers, secteurs et régions du pays.

WOLSELEY FAIT L’ACQUISITION DE JAMES ELECTRIC

Le distributeur grossiste de produits de plomberie et de CVC/R Wolseley Canada a récemment fait l’acquisition du spécialiste en vente, réparation et entretien de pompes et de moteurs James Electric Motor Services Ltd , situé à Calgary en Alberta. Le

président de l’entreprise, Rick James, ainsi que les 64 employés feront désormais partie de la grande famille Wolseley. Elle continuera toutefois à exploiter ses activités sous la marque James Electric . M. James – qui dirige la compagnie depuis 45 ans – s’est dit fier de pouvoir désormais « offrir du soutien d’experts en matière d’approvisionnement, d’entretien, de réparation et d’assemblage des pompes et des moteurs aux quelque 220 emplacements de Wolseley à travers le pays ».

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Équilibrage d’un réseau de conduits résidentiel

Le chauffage uniforme et efficace demeure un idéal à atteindre – les installateurs doivent rectifier ça

Dans le roman Colorado Kid de Stephen King, un personnage se rend compte que « tôt ou tard, tout ce qui est ancien redevient en vogue ». Comme nous en avons parlé précédemment, plusieurs anciens frigorigènes aux hydrocarbures soi-disant dangereux et toxiques de l’époque préThomas Midgley Jr. refont leur apparition aujourd’hui en tant que « frigorigènes naturels ».

Quand le boom domiciliaire d’après-guerre a commencé à changer le décor résidentiel autour des grandes villes, certains sociologues, philosophes, architectes et autres se moquaient des terrains vagues sur lesquels on voyait s’amonceler des petites maisons carrées de conception rudimentaire, pratiquement identiques; qualifiant ces dernières de « prisons » pour travailleurs peu salariés.

Comme cette image freinait la vente de maisons, les constructeurs commencèrent à apporter différentes variantes aux bâtiments résidentiels : maisons sur deux ou plusieurs niveaux, maison à mi-étages avant et arrière ou latéraux. En outre, certaines municipalités obligeant l’aménagement de stationnements hors rue, la conception avec une pièce au-dessus du garage semble se retrouver aujourd’hui dans plusieurs quartiers.

Avec la vision 2020 et au-delà favorisant les conceptions efficaces et écoénergétiques, la maison carrée est de retour. Maintenant appelée maison modeste, ces maisons de conception rudimentaire sont saluées comme « étant les moins chères, affichant la plus faible empreinte carbone, s’avérant les plus résistantes et comportant les plus bas coûts d’exploitation comparativement aux modèles élaborés de masse », selon l’architecte torontois Lloyd Alter dans un récent article publié sur TreeHugger.com. « Chaque fois qu’un bâtiment retouche

son allure, des coûts y sont associés : plus de solins utilisés, plus de matériaux requis, toitures plus complexes... Chaque changement implique un coût. Chaque courbe, creux ou replis représentent une fuite thermique potentielle», fait valoir M. Alter.

La maison modeste d’hier était également facile à chauffer, même si son isolation s’avérait souvent à l’époque la dernière préoccupation des constructeurs, et que ses fenêtres de mauvaise qualité assuraient une formidable ventilation. Plus souvent, la fournaise ou la chaudière était installée au centre du sous-sol, et ses conduits relativement courts et équidistants procuraient un chauffage uniforme sans avoir vraiment besoin d’équilibrer le système (la Figure 1 illustre un exemple de fiche signalétique de fournaise datant de cette époque).

Fiche signalétique d’une fournaise datant des années 1970

Avec la multiplication des résidences sur deux niveaux et plus, ajoutée à l’augmentation des locaux habitables – le sous-sol étant désormais considéré comme une salle de jeux non aménagée – les fournaises ont été déplacées et la notion de chauffage central semble avoir disparue pour toujours.

Les réseaux de conduits résultant des conceptions exotiques de bâtiments résidentiels, bien que fonctionnels sur papier, présentent beaucoup trop souvent de vices de fonctionnement dans la réalité. C’est devenu très difficile de fournir un chauffage uniforme dans les bâtiments équipés d’un système à air chaud pulsé monozone et monophase.

Pour aggraver les choses, le système de climatisation central est devenu de plus en plus populaire dans les années 1980. Les serpentins très serrés des évaporateurs compacts réduisent le débit d’air de manière considérable, en particulier dans les réseaux de conduits alimentés par des soufflantes à courroie générant peu de statique. Peu importe la taille de leur poulie ou la puissance de leur moteur, les anciennes fournaises ne pouvaient simplement pas fournir un débit d’air adéquat.

Par la suite, le gouvernement a obligé l’installation de fournaises à air pulsé à haut rendement, lesquelles s’avéraient souvent simplement raccordées aux plénums existants comportant ces serpentins d’évaporateur extrêmement restrictifs. Heureusement, ces derniers n’existent plus. Néanmoins, les appareils de traitement d’air, les fournaises, les serpentins d’évaporateur et les unités extérieures modernes conformes aux normes de l’AHRI sont trop souvent reliés aux anciens conduits. Le chauffage uniforme et efficace demeure un idéal dont plusieurs consommateurs sont privés. C’est incroyable combien

FIGURE 1

de gens acceptent simplement qu’il y aura toujours des pièces inconfortables dans une maison.

CONTENU DE LA BOÎTE À OUTILS

Toute boîte à outils doit contenir, en plus d’une gamme d’outils de qualité, une bonne quantité de connaissances, d’heures de formation et de compétences. Les représentants, installateurs et techniciens doivent tous disposer d’une telle boîte. Tout entrepreneur souhaitant vendre une fournaise au gaz à vitesse variable à haut rendement, à deux phases ou modulante, doit réaliser que le consommateur s’attend à économiser de l’argent et jouir d’un meilleur chauffage.

Nous ne pouvons pas tenir pour acquis que la dimension du réseau de conduits actuel permettra à une fournaise de rendement énergétique annuel AFUE de 80 % de fonctionner à une élévation de température de 85 °F. Le débit en pi 3 /min doit être calculé à l’aide de la formule suivante : débit en pi 3/min = Btu/h à la sortie / 1,08 x élévation de température. Ainsi,

débit = 80 000 / 91,8 débit = 871 pi 3 /min

Supposons que le tableau de la soufflante de la nouvelle fournaise de remplacement à faible débit d’entrée indique une exigence minimale de 1260 pi 3/min. À l’aide des lois des ventilateurs, calculons maintenant la nouvelle pression statique en gardant à l’esprit que les cotes d’efficacité des fabricants (vérifiées par l’AHRI) se basent sur une pression statique externe totale de 0,5 po CE. Ainsi,

SP2 / SP1 = (Q2 / Q1) 2

Où :

SP1 = pression statique d’origine prise sur la plaque signalétique (0,3 po)

SP2 = nouvelle pression statique

Q1 = débit d’air d’origine calculé avec la formule d’élévation de la température

Q2 = nouveau débit d’air selon le tableau de la soufflante du fabricant

SP2 / 0,3 = (1260/874) 2

SP2 = 2,08 x 0,3

SP2 = 0,6 po CE

La nouvelle pression statique est déjà 10 % plus élevée que la pression statique nominale, et ce, avant l’ajout

d’un serpentin d’évaporateur et, potentiellement, d’un filtre à air dans un boîtier au réseau de conduits non vérifié. La pression statique externe totale pourrait finalement atteindre un pouce ou plus.

Une fournaise équipée d’une soufflante à condensateur auxiliaire permanent (PSC) ne fournira pas à la charge, ce qui signifie que tout le réseau sera alimenté par un volume d’air insuffisant, et que cette situation occasionnera vraisemblablement des appels de service à la suite du déclenchement du limiteur et du givrage de l’évaporateur.

Une fournaise équipée de la technologie à commutation électronique (ECM) pourra finir par fournir le débit d’air requis, mais au prix de désavantages considérables : consommation énergétique plus élevée du moteur; condensats se retrouvant dans le serpentin de l’évaporateur et drainage insuffisant; ainsi que bruit amplifié dans les conduits en raison de la vélocité accrue de l’air. Voilà autant d’éléments qui ne laisseront assurément pas l’utilisateur indifférent. À moins qu’une réfection majeure du réseau de conduits ait été incluse dans le devis de rénovation, il serait sans doute préférable d’envisager d’autres options de CVC, telles que l’installation d’une thermopompe pour climat froid ou un réseau de petits conduits à grande vélocité.

CONNAISSANCE ET COMPÉTENCES Évidemment, les outils et les données relatives aux systèmes – issues de mesures prises avec soin – ne devraient pas avoir de secrets pour les techniciens. Néanmoins, les réseaux de conduits résidentiels souffrent souvent de ce que j’appelle le syndrome « si vous le construisiez » : il suffit de planter un conduit devant un ventilateur et l’air ira où il devra aller. Ainsi va le mythe.

On attend des réseaux à air chaud pulsé résidentiels qu’ils apportent du confort dans la maison à travers des conduits et des tuyaux galvanisés lisses (contenant parfois trop de tuyaux flexibles) du côté de l’alimentation; et un mélange d’espaces aménagés entre des montants/solives en bois et des conduits de liaison du côté retour. Les espaces entre les solives remplis de tuyaux, de câbles et d’entretoises ne permettent pas un débit d’air efficace. De ce fait, trop de réseaux résidentiels ne disposent pas d’un retour d’air suffisant.

Lorsque l’air se déplace dans un conduit, de la friction est générée contre ses parois entraînant une perte de charge par frottement. Dans des « conduits » en bois, cette pression statique se voit exacerbée par la rugosité des surfaces, comparativement à des parois en métal galvanisé ou en aluminium.

Les pertes dynamiques dues à la turbulence s’avèrent toutefois généralement beaucoup plus importantes que les pertes par friction. Les changements rapides de direction de l’air résultant de l’utilisation – quelque part incontournable–de déviations, de colonnes montantes, de coudes, de composants de transition et autres raccords signifient moins d’air au point de livraison. Ainsi, la friction excessive et la perte dynamique ajoutent à la quantité d’énergie requise pour déplacer les « livres d’air conditionné » à travers le bâtiment.

Il faut savoir que les réseaux de conduits résidentiels s’avèrent souvent composés de raccords compacts conçus pour tourner aussi rapidement que possible afin d’accommoder les virages serrés de leur configuration. Une fois les longueurs équivalentes prises en compte, il est facile de comprendre pourquoi l’air – qui cherche le chemin offrant le moins de résistance – voudrait se rendre jusqu’à la chambre principale qui se trouve au deuxième étage, à 300 pieds de la fournaise. Une configuration comportant deux déviations en S combinées à des coudes à rayon court sans déflecteurs (voir Figure 2 ) générera une turbulence telle qu’il est fort probable qu’un volume d’air conditionné approprié ne puisse trouver son chemin jusqu’à la chambre principale.

FIGURE 2

Configuration générant une turbulence accrue

Il faut également savoir que l’enveloppe du bâtiment en elle-même s’avère un « conduit » qui relie les conduits d’alimentation à ceux de retour. Supposons que la chambre principale est alimentée par deux conduits de 6 po, mais que le retour d’air mural desservant le deuxième étage ne mesure que 8 po x 30 po, et qu’il se situe dans le couloir. Comment pourrons-nous espérer un chauffage uniforme lorsque la porte de la chambre sera fermée? Comment l’air pourra-t-il être renouvelé? Et que se passera-t-il si trop d’air de retour est aspiré dans une pièce, créant une dépressurisation? C’est pour empêcher de tels problèmes qu’un réseau de conduits doit être équilibré. En outre, on doit savoir que la présence de poussière et de saleté qui collent sur les rebords des solives et autour des trous percés dans celles-ci pour permettre le passage du câblage électrique (voir Figure 3 ) se révèle un bon indice que le retour d’air puise dans le réseau en bois partout où il peut, et vraisemblablement pas assez dans la chambre principale. La poussière, la saleté, les poils d’animaux et autres polluants aéroportés se fraient un chemin à travers les conduits de retour d’air. Comme les particules plus lourdes transportées par l’air finissent par rester accrochées quelque part, il importe de nettoyer les conduits régulièrement, en particulier au moment d’une rénovation. Tous les conduits d’alimentation et de retour doivent comporter des joints scellés afin de minimiser les fuites d’air.

Poussière et saleté qui s’accumulent dans le réseau de retour en bois

De même, on doit savoir que de nombreuses rénovations effectuées il y a plusieurs années ont été mal réalisées, entraînant une défaillance prématurée de l’équipement. Par exemple, lorsque le fabricant précise l’aménagement de retours d’air surdimensionnés pour assurer un débit d’air maximal, simplement agrandir le conduit de descente pour le rapetisser à l’entrée de la fournaise se révèle une garantie de rendement médiocre (voir Figure 4 ).

MÉTHODES

Il existe de nombreux et excellents outils de test/réglage/équilibrage offerts à un coût raisonnable dont peuvent se prévaloir les représentants, techniciens et installateurs d’équipement de CVC. La question est plus de décider lequel nous devrions utiliser. Une fois que la nouvelle fournaise ou le nouvel appareil de traitement d’air ont été mis en marche, il faut gérer le débit d’air. On peut déterminer le débit d’air qui circule dans le réseau principal à l’aide de plusieurs méthodes.

• Méthode de mesure de l’élévation de température à l’aide de sondes à thermocouple à insérer de type K et d’un thermomètre électronique. Insérer les variables dans la formule que nous avons examinée précédemment : débit en pi 3/min = Btu/h à la sortie / 1,08 x ∆T. Il est recommandé de ne pas tenir pour acquise l’efficacité figurant sur les plaques signalétiques. Il est préférable d’effectuer une analyse de la

Retour d’air rapetissé à l’entrée de la fournaise = rendement médiocre

combustion pour obtenir la véritable valeur AFUE. On doit aussi se rappeler que le facteur 1,08 dépend de la densité de l’air et qu’il fluctue avec l’altitude. Cette méthode n’est pas recommandée pendant la saison estivale.

• Méthode de mesure de la chute de pression sur un accessoire connu tel qu’un filtre à air ou un serpentin d’évaporateur mouillé ou sec en utilisant à la fois un manomètre à double entrée et des pointes de détection de pression statique. Cependant, vous DEVEZ disposer du tableau de débit du fabricant de l’accessoire pour pouvoir comparer la ∆ P au débit en pi 3/min réel.

• Méthode de mesure au démarrage estival à l’aide d’un collecteur de réfrigération intelligent. À partir des paramètres de mesure du système de réfrigération, ce collecteur est capable de calculer les objectifs de rendement global du système. Si les objectifs sont atteints, le débit d’air global du système s’avère suffisant.

• Méthode de mesure à l’aide d’un tube de veilleuse et d’un manomètre électronique à double entrée (ou un manomètre incliné). Cette méthode constitue probablement la norme de référence en termes de précision, mais elle nécessite une pénétration dans le conduit en raison de la petite zone de captation de la pointe. Les tableaux de pression statique externe totale du fabricant sont toutefois nécessaires pour déterminer le débit d’air global, et la turbulence dans le réseau de conduits résidentiel peut altérer l’exactitude des mesures.

• Méthode utilisant un anémomètre à fil chaud pour mesurer le refroidissement éolien d’une bille chauffée indiquant la vitesse de l’air convertie en débit (pi 3/min) selon la formule suivante : débit en pi 3 /min = surface du conduit x vélocité. Encore une fois, une pénétration dans le conduit est nécessaire.

• Méthode ayant recours à des anémomètres à ailettes et à mini-ailettes tournant proportionnellement à la vitesse de l’air. Cette méthode se révèle sans doute la meilleure pour mesurer le débit d’air au niveau des grilles et des registres.

FIGURE 3
FIGURE 4

CONSEILS D’ÉQUILIBRAGE

Méthode de mesure de la chute de pression pour déterminer le débit d’air global – Un manomètre incliné et des pointes de pression statique sont utilisés pour mesurer la chute de pression d’un accessoire du système, comme un filtre à air dans un boîtier (requiert le tableau des valeurs dérivées du fabricant).

Note : lorsqu’un moteur de ventilateur à commutation électronique (ECM) est utilisé, s’assurer qu’il ne s’emballe pas pour compenser pas les restrictions du réseau.

Une hotte à flux laminaire peut être utilisée pour mesurer les débits d’air d’alimentation et de retour, mais une contrepression peut venir fausser la lecture. En outre, cet appareil s’avère relativement onéreux et plutôt délicat, nécessitant un réétalonnage périodique – probablement pas l’outil idéal pour l’entrepreneur résidentiel.

Ce registre de retour 16 po x 8 po couvre une ouverture de seulement 14 po x 7 po. Jusqu’à quel point les données du fabricant seront-elles utiles ici? Est-ce que le nom du fabricant y est inscrit? J’ai utilisé la surface d’ouverture réelle de 98 pouces carrés divisée par 144 = 0,681 pied carré comme facteur de surface libre dans mes mesures. À noter que la fiche signalétique au bas n’est parfois pas complètement découpée, ce qui cause une restriction indésirable.

Régler la soufflante à la plus haute exigence de débit d’air selon l’AHRI. Il n’est pas inhabituel d’observer une exigence de débit d’air de chauffage plus élevée pour les fournaises au gaz à haut rendement et les appareils de traitement d’air de thermopompes équipés d’ensembles de chauffage électrique. Utiliser l’anémomètre à ailettes sur chaque registre de retour (ici, le compteur est réglé pour saisir le débit moyen de la grille).

L’intégration de nouveaux équipements à haut rendement à un réseau de conduits peut constituer un défi et nécessiter d’y investir le temps. Une fois le débit d’air global du réseau établi, il est temps d’examiner où va cet air. Si l’utilisateur s’est fait promettre de meil -

Voici un registre de plancher de 4 po x 10 po provenant d’un fabricant inconnu. Certains anémomètres à ailettes requièrent la dimension du conduit/tuyau et le facteur « Ak » du fabricant, alors que d’autres se contentent de la surface de l’ouverture en pieds carrés. Si la fiche technique du fabricant indique que cette surface est de 27 po ca., le facteur à utiliser est 27/144 = 0,188.

Supposons que vous ayez la chance d’avoir le plan de chauffage approuvé pour ce bâtiment et que lors de l’essai à la vitesse de ventilateur appropriée, cette sortie libère 83 pi 3/min au lieu des 68 pi 3/min indiqués sur le plan. Il suffit de fermer légèrement le clapet du registre pour laisser l’air se diriger ailleurs dans le réseau. Néanmoins, il arrive que le clapet ne veuille pas bouger ou qu’il casse en cours de manoeuvre. Parfois, il s’avère trop mou pour maintenir une position et il n’y a souvent pas d’accès possible en dessous pour une réparation ou un remplacement. Finalement, il n’y a souvent pas de clapet du tout.

leures conditions de chauffage et de refroidissement (en particulier dans la chambre principale), votre boîte à outils d’équilibrage – renfermant à la fois vos outils de pointe, mais aussi vos années d’expérience accumulée –sera certainement d’une grande utilité.

n Ian McTeer est un consultant en CVC comptant 35 ans d’expérience dans l’industrie. Plus récemment, il était représentant sur le terrain pour Trane Canada DSO. M. McTeer est mécanicien en réfrigération et technicien gazier, classe 1. Pour communiquer avec lui, SVP acheminez vos questions et commentaires au LBoily.pcc@videotron.ca.

Au-delà des principes fondamentaux

Éléments-clés pour obtenir un rendement optimal de notre réseau rayonnant

Les commandes font partie intégrante du fonctionnement écoénergétique des systèmes hydroniques rayonnants modernes, et elles permettent d’assurer le confort des occupants. Chaque système doit, à tout le moins, comporter des commandes de compensation de la température extérieure et, aux mieux, également des commandes en mesure d’augmenter l’efficacité et le confort en ajoutant des données de température intérieure dans l’algorithme du système. Cette technologie existe depuis plus de deux décennies.

En plus des principes fondamentaux, voici d’autres éléments à considérer pour assurer l’optimisation du rendement d’un réseau rayonnant. En tout premier lieu, et bien que ce soit évident, il importe de réaliser une bonne analyse de la charge thermique du bâtiment et de ses zones. Tous les fabricants de systèmes rayonnants disposent de logiciels que l’utilisateur peut utiliser pour procéder à l’analyse luimême. Ces logiciels peuvent être fournis par un distributeur. La plupart des fabricants les offrent aussi comme un service payant.

L’analyse de la charge thermique vous suggérera également un nombre deboucles par zone, la longueur de chaque boucle et le débit dans chacune. La Figure 1 fournit les débits correspondant à une petite installation résidentielle.

Équilibrer les boucles en fonction du débit s’avère une pratique très importante pour éliminer les points chauds et froids sur la surface du plancher. Si le réseau de tuyaux a été installé en respectant un espacement égal à la grandeur du projet, le responsable de cette situation s’avère souvent le manque d’équilibre du débit à travers les boucles.

Les meilleures pratiques suggèrent que chaque boucle soit équilibrée automatiquement si toutes

les boucles sont de la même longueur. Bien que cela puisse être fait sur papier, dans la réalité, cet objectif se révèle rarement atteint, à moins que nous ayons affaire à une grande surface carrée ou rectangulaire dans une structure commerciale.

APPLICATIONS À UN SEUL COLLECTEUR POUR ZONAGE AVEC ACTIONNEURS DE BOUCLE

Pour équilibrer les boucles d’un réseau non parfait (sur papier) ou d’une installation sur place – où un seul collecteur est utilisé pour le zonage à l’aide d’actionneurs de boucle – il

FIGURE 1
Collecteurs

( haut ) Collecteur en polymère technique avec vannes d’équilibrage intégrant un indicateur de débit / ( bas ) Vanne d’équilibrage pour boucle unique avec indicateur de débit

existe deux options de commande : 1- Utiliser les vannes d’équilibrage recommandées par le fabricant

La plupart des fabricants de collecteurs pour applications rayonnantes proposent une solution visant à équilibrer la boucle au collecteur (pour chaque boucle y étant raccordée). Pour ce faire, un mécanisme peut être intégré au collecteur du côté alimentation (tige ajustable avec une clé hexagonale) ou des vannes d’équilibrage peuvent être ajoutées (souvent équipées d’un indicateur de débit).

La Figure 2 illustre un tel mécanisme.

Une autre option consiste à ajouter une vanne d’équilibrage externe, généralement installée sur le collecteur d’alimentation de chaque boucle. Des actionneurs de boucle sont ensuite ajoutés aux raccordements de retour de chaque boucle pour permettre à chacune d’être divisée en différentes zones.

2- Actionneur de boucle à équilibrage autonome

Il existe désormais un actionneur de boucle de collecteur assez pratique, lequel vient équipé de deux sondes pouvant être fixées sur les tuyaux d’alimentation et de retour de chaque boucle. La Figure 3 en illustre un modèle. L’actionneur de boucle est préprogrammé avec une différence de température (deltaT) de 7 °C, permettant à la boucle de moduler pour maintenir cette deltaT. Comme tout autre actionneur, un thermostat en contrôle la mise en marche sous l’appel de cha-

leur d’une zone. Par contre, au lieu d’ouvrir ou de fermer complètement en réponse à cet appel, cet actionneur va moduler pour maintenir la deltaT, équilibrant ainsi chaque boucle automatiquement en lui procurant le débit requis. Ce genre de technologie élimine pratiquement l’estimation avec laquelle doit composer l’option 1, qui se base sur la longueur « approximative»de la boucle pour déterminer le débit. Néanmoins, une estimation assez près du débit suffira la plupart du temps.

APPLICATIONS AVEC COLLECTEURS À ZONE UNIQUE

Les deux options ci-dessus fonctionnent bien avec des collecteurs utilisés pour le zonage de plusieurs pièces raccordées au même collecteur. Par contre, que se passe-t-il si l’ensemble d’un collecteur est utilisé pour fournir de la chaleur à une seule zone? L’option 1 sera toujours requise et souhaitée, à moins que toutes les boucles se révèlent d’égales longueurs ou assez proche de l’être. C’est encore une option d’augmenter l’efficacité du système rayonnant en contrôlant la deltaT à travers le collecteur. Cela peut être réalisé par le zonage avec des pompes équipées de sondes d’alimentation et de retour qui moduleront pour maintenir la deltaT souhaitée à travers le collecteur. La Figure 4 illustre un tel équipement. Dans un système comportant plusieurs collecteurs, cette configuration pourrait être reproduite pour chacun.

Si la pompe utilisée n’intègre pas une logique de commande, un régulateur de deltaT externe peut être ajouté pour contrôler la vitesse de la pompe,

Actionneur de boucle de collecteur avec sondes (retour et alimentation) pour régulation de la deltaT

Pompe équipée d’une logique de commande

soit par un signal modulant de 0-10 V CC, soit en changeant sa fréquence et sa tension en utilisant un triac.

APPLICATIONS COMMERCIALES AVEC GROS COLLECTEURS

Dans les applications commerciales d’envergure où plusieurs collecteurs sont utilisés pour approvisionner la même zone et où le débit requis surpasse la capacité d’une pompe équipée d’une logique de modulation intégrée comme celle précédemment citée, la modulation pour chaque collecteur peut être obtenue en installant des vannes modulantes à deux voies plus volumineuses sur l’alimentation de chaque collecteur, chacun comportant son propre régulateur de deltaT avec sondes d’alimentation et de retour. Ensuite, une plus grosse pompe de système pourrait être utilisée, laquelle modulerait selon la différence de pression (deltaP). Cette technologie s’avère déjà intégrée dans certaines pompes commerciales de service léger, et la plupart viennent équipées d’un moteur à commutation électronique (ECM).

Les pompes commerciales de grande capacité sont équipées d’entraînements intégrant des capteurs de deltaP externes. Toutefois, les pompes plus modernes ont recours à une technologie où la deltaP est obtenue sans besoin de tels capteurs.

Outre la technologie câblée dont il a été question dans cet article, des modèles sans fil existent depuis un certain temps, et des avancées majeures ont été réalisées avec ces produits. On s’attend à ce qu’ils remplacent les commandes câblées pour dalle rayonnante dans un avenir rapproché.

n Mike Miller est directeur des ventes, service des bâtiments chez Taco Canada ltée, et ancien président du Conseil canadien de l’hydronique (CCH). Pour communiquer avec M. Miller, SVP, acheminez vos questions et commentaires au LBoily.pcc@videotron.ca.

FIGURE 2
FIGURE 3
FIGURE 4

Tirer les bonnes leçons

Quand faut-il opter pour une configuration avec réservoir tampon à trois raccordements?

En matière de réservoirs de stockage thermique, de nombreuses formes, dimensions et capacités de pression sont offertes : du réservoir ressemblant au chauffe-eau domestique (ou en étant un) au grand réservoir sous pression homologué ASME.

Dans la plupart des applications de stockage thermique hydroniques, il est souhaitable de maintenir une stratification de températures dans le réservoir : l’eau la plus chaude en haut et l’eau la plus froide en bas. Une bonne stratification améliore la « qualité » de l’énergie thermique disponible dans un réservoir, par rapport à celle disponible dans un réservoir d’eau mélangée.

Un réservoir de stockage thermique laissé au repos se stratifiera naturellement. La plage de températures de haut en bas dépendra de plusieurs facteurs, notamment : 1. le rapport hauteur/diamètre du réservoir;

2. la conductivité thermique des parois du réservoir;

3. l’isolation du réservoir;

4. la perte thermique par conduction/convection dans la tuyauterie raccordée au réservoir.

La stratification thermique doit être maintenue dans le réservoir lorsque de la chaleur y est ajoutée à partir de la ou des sources de chaleur, ainsi que lorsque de la chaleur y est extraite par la ou les charges. Le degré avec lequel ce phénomène sera respecté dépend de l’élévation de température dans la source de chaleur et de la baisse de température dans les circuits de charge.

Idéalement, l’eau retournant de la charge au réservoir de stockage thermique doit pénétrer dans le réservoir à la même « strate » (à la même température que l’eau de retour). Cela minimise la flottabilité induite par le mélange dans le réservoir. L’eau devrait également pénétrer horizontalement et doucement dans le réservoir, encore une fois pour minimiser le mélange dans celui-ci.

Cet objectif peut être atteint en maintenant la vitesse d’écoulement à deux pieds par seconde au maximum à l’entrée du réservoir, et en raccordant la tuyauterie sur le côté du réservoir (plutôt qu’en haut ou en bas).

Ce qui est difficile, c’est essayer de maintenir la même température entre l’eau qui revient de la charge et l’eau dans le réservoir au point de raccordement. La température de l’eau revenant du réseau de distribution va changer entre le moment où la charge commence à fonctionner et celui où l’eau chaude circule à travers la charge et revient au réservoir. La température de retour va également changer lorsque la température de l’eau d’alimentation changera.

MÉTHODE EUROPÉENNE

En dehors de l’Amérique du Nord, certains concepteurs européens ont tenté de créer des systèmes de retour « intelligents » utilisant plusieurs vannes de retour, comme le montre la Figure 1 . Ces concepteurs ont également tendance à vendre des vannes motorisées.

Dans ces systèmes, un régulateur mesure la température de l’eau de retour et les températures de stratification dans le réservoir. À mesure que la température de l’eau de retour varie, le régulateur ouvre une vanne pour permettre à l’eau de pénétrer dans le réservoir où la température interne – mesurée ou déduite – s’avère la plus près de la température de l’eau de retour.

Bien que cette solution puisse se révéler un plaisir pour un ingénieur en régulation avec le matériel et les algorithmes qu’elle implique, cela ajoute néanmoins inévitablement des dépenses et des complications au système.

Une autre approche consiste à installer une « lance de stratification » dans le réservoir. L’eau revenant de la charge pénètre dans un compartiment isolé au fond du réservoir de stockage, et elle monte lentement dans un tube en polymère comportant beaucoup d’orifices sur toute sa longueur – jusqu’au centre du réservoir.

En théorie, l’eau monte par flottabilité jusqu’à ce que sa température corresponde à celle de l’eau dans le réservoir. C’est alors qu’elle s’écoule du tube central vers le réservoir causant une perturbation de stratification minimale. Les orifices sont recouverts de petits rabats en plastique qui se referment lorsque le réservoir est au repos, afin d’empêcher la circulation entre l’eau dans le tube central et l’eau dans le réservoir. Conséquemment, on n’y observe ni entrée ni sortie.

Bien que je sois convaincu de la validité de cette approche, je le suis moins de son espérance de vie au-delà de 20 ans en raison du tube en polymère et de ses rabats en plastique, surtout si le réservoir contient de l’eau dont la température approche les 200 °F.

FIGURE 1 de l’alimentation vers la charge

vannes « d’entrée » motorisées (ouverture d’une seule à la fois au moment opportun) en provenance de la charge sondes de température

APPROCHE SIMPLIFIÉE

Voici ma proposition, en trois volets, pour relever le défi de maintenir une stratification raisonnable dans le réservoir :

1. L’industrie hydronique a besoin de réservoirs de stockage thermique de bonne dimension comprenant au moins un point de raccordement à mi-hauteur, comme le montre la Figure 2 . Ce raccordement vient s’ajouter à ceux que l’on retrouve sur la paroi en haut et en bas. Ce raccordement à mi-hauteur offre des options au concepteur en matière de raccordement de la tuyauterie de retour.

Si ce raccordement à mi-hauteur n’est pas requis pour la tuyauterie, il peut être utilisé pour y installer une sonde de température, un thermomètre ou un autre instrument. À la rigueur, il pourra être bouché s’il n’est d’aucune utilité.

Il est préférable de rédiger les spécifications d’un réservoir avec des raccordements supplémentaires que d’essayer de « contourner » la conception parce qu’un réservoir ne comporte pas suffisamment de raccordements ou qu’ils se trouvent au mauvais endroit.

2. Tous les raccordements autres que ceux spécifiquement destinés à un évent ou à un robinet de vidange doivent être de grande dimension. Cela permet d’utiliser des tuyaux plus gros près du réservoir pour réduire la vitesse d’écoulement à l’entrée, afin d’aider à maintenir la stratification de températures. Je suggère un raccord fileté FPT de deux pouces minimum sur les réservoirs destinés aux applications résidentielles et commerciales légères. Tous les raccords d’entrée et de sortie des réservoirs à vocation commerciale doivent pouvoir accommoder un tuyau d’au moins trois pouces de diamètre. Les raccords de grande dimension peuvent toujours être réduits pour se brancher à une tuyauterie plus petite à l’aide de réducteurs relativement peu dispendieux.

3. Les concepteurs doivent évaluer la chute de température probable des circuits de charge, puis concevoir la tuyauterie de retour d’eau de ces charges dans le réservoir à une température à peu près identique à celle qu’elle y rencontrera à son arrivée. S’il est établi que la charge est susceptible de générer une chute de température considérable, elle devrait être dirigée vers le raccordement en bas du réservoir. Si la charge est susceptible de générer une faible chute de température, elle pourrait être dirigée vers le raccordement à mi-hauteur. Si la charge et son transfert thermique en Btu/h s’avèrent faibles, et qu’elle génère une chute de température minimale, elle pourrait même être dirigée vers le raccordement en haut du réservoir. Ces options sont illustrées à la Figure 2 Ce concept est facile à comprendre, mais il n’est pas aussi évident à appliquer. La complication réside dans le fait que la température de l’eau de retour d’une charge donnée variera en fonction de son démarrage et de son fonctionnement. Le profil de température à l’intérieur du réservoir variera également en fonction du retrait de la chaleur et de son ajout en provenance d’une ou

T = 3 ºF

T = 10 ºF

T = 20 ºF

de plusieurs sources de chaleur. En pratique, c’est probablement la charge présentant la plus forte chute de température qui aura tendance à définir le profil de température du réservoir. Il apparaît logique de raccorder cette charge sur toute la hauteur du réservoir. Une charge atteignant peut-être la moitié de cette chute de température avec la même température d’alimentation pourrait vraisemblablement être raccordée à la moitié supérieure du réservoir, en supposant qu’un raccordement existe à cet endroit.

CHAUFFE-EAU INDIRECT

Un chauffe-eau indirect alimenté par le réservoir de stockage thermique du système s’avère un exemple typique où il est avantageux de raccorder l’eau de retour de la charge en haut du réservoir.

Les serpentins internes de nombreux chauffe-eau indirects nord-américains s’avèrent, à mon avis, trop petits pour un transfert thermique efficace à des températures à l’entrée du serpentin en dessous de 180 °F. Bien qu’il soit possible que certains réservoirs de stockage thermique puissent atteindre ces températures élevées, c’est généralement l’exception, en particulier avec des sources de chaleur telles que les capteurs solaires thermiques. Néanmoins, il reste de l’énergie disponible pour le chauffage de l’eau domestique lorsque la température du stockage thermique est aussi basse que 125 °F, en supposant des températures d’alimentation de l’eau chaude entre 115 et 120 °F.

La chaleur peut être transférée du stockage thermique au réservoir indirect, comme le montre la Figure 3 de la page suivante.

Un régulateur de température différentielle surveille l’écart entre la température de l’eau en haut du réservoir

Consultez les articles antérieurs de John Siegenthaler au PCCMAG.CA dans la section ÉDITIONS PRÉCÉDENTES.

FIGURE 2

de stockage thermique et celle en bas du réservoir indirect. Lorsque la première sonde enregistre une différence de 15 °F ou plus par rapport à la deuxième, un circulateur se met en marche pour transférer la chaleur du premier réservoir vers le second. Lorsque la température du réservoir de stockage thermique atteint 10 °F ou moins au-dessus de celle du réservoir indirect, le circulateur s’éteint. La valeur des températures différentielles « marche » et « arrêt » peut être ajustée en fonction du rendement thermique de l’échangeur de chaleur du serpentin et de la position de la sonde dans le réservoir indirect (par exemple, une position plus basse de la sonde peut permettre un différentiel « arrêt » légèrement plus bas).

Ce que j’ai constaté avec cette configuration, c’est que le taux de transfert thermique de l’échangeur de chaleur du serpentin dans le chauffe-eau indirect diminue considérablement à mesure que la température du réservoir de stockage thermique diminue, avec pour résultat une

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thermostatique antiébouillantage réservoir de stockage thermique

chute de température minimale dans le serpentin. Si l’eau sortant du serpentin est ensuite retournée vers le raccordement au bas du réservoir de stockage thermique, il est probable qu’elle soit nettement plus chaude que celle de l’eau du réservoir à cet endroit, entraînant des différences de flottabilité qui auront tendance à compromettre la stratification du réservoir.

Un moyen de réduire cet effet consiste à retourner l’eau plus haut dans le réservoir, pas plus bas que le raccordement à mi-hauteur et même éventuellement au raccordement du haut. Ce dernier se révèle d’ailleurs le meilleur choix si la charge de l’eau chaude domestique est faible et que le réservoir de stockage thermique peut alimenter aisément le chauffage des locaux à des températures d’eau plus basses.

Bien qu’il ne s’agisse pas encore d’une solution idéale, c’est mieux que de retourner l’eau dans le raccordement du bas du réservoir de stockage thermique.

RÉSERVOIRS PLUS INTELLIGENTS

Dans l’avenir, il se peut que nous en arrivions à trouver le moyen pour retourner l’eau en provenance des charges de chauffage vers le réservoir de stockage thermique avec le minimum de perturbation de la stratification. Peutêtre qu’un dispositif intelligent pourra « acheminer » l’eau de retour sur toute la hauteur du réservoir, de sorte qu’elle s’écoulera dans la « strate » correspondant à sa température. Un tel appareil devra néanmoins être robuste pour survivre au milieu rigoureux du réservoir pendant de nombreuses années. À vous de vous creuser les méninges!

n John Siegenthaler, PE, est ingénieur en mécanique – diplômé du Renssellaer Polytechnic Institute – et ingénieur professionnel agréé. Il compte plus de 35 ans d’expérience en conception de systèmes de chauffage hydroniques modernes. Son plus récent livre est « Heating with Renewable Energy »

FIGURE 3
pas le bon endroit pour retourner de l’eau à 137 °F

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La question à 3,2 millions de dollars

Malgré le fait qu’elle se tire dans le pied, l’industrie des systèmes rayonnants mène toujours le bal

e crois que peu de professionnels de l’industrie du bâtiment savent que le Center for the Built Environment ( CBE ) de Berkeley en Californie a reçu un gros chèque il y a quelques années pour effectuer d’importants travaux de recherche sur le chauffage et le refroidissement rayonnants. i De quelle ampleur? Pas moins de 3,2 M$ US. ii Cet argent est venu du programme EPIC/PIER iii de la Commission californienne de l’énergie, d’un soutien matériel de l’industrie et d’un consortium industriel du CBE . Le plan stratégique pour l’efficacité énergétique de la Commission des services publics de Californie, qui stipule que tous les nouveaux bâtiments non résidentiels doivent avoir une consommation énergétique nette zéro d’ici à 2030, constitue la raison principale des investissements dans ce segment. La Californie dispose donc de seulement quelques années pour se préparer à la gestion et la mise en valeur

des propriétés, afin de réduire considérablement la consommation énergétique. Alors, pourquoi envisager la technologie rayonnante comme une des solutions?

Au cours des dix dernières années environ, de nombreux rapports théoriques et études de cas sur des bâtiments commerciaux conditionnés par la technologie rayonnante ont été publiés dans le monde. iv La majorité d’entre eux ont présenté les systèmes de CVC à base de technologies rayonnantes et symbiotiques (tels les systèmes à air extérieur dédiés) comme des moyens éprouvés de réduction de la consommation énergétique. Les sondages postoccupation ont également démontré que ces systèmes fournissent des environnements jugés plus confortables que ceux conditionnés par des systèmes de CVC déplaçant de l’air. v

Le CBE a colligé l’inventaire de bâtiments du monde entier conditionnés

avec des systèmes rayonnants, afin de démontrer leur croissance et leur popularité dans toutes les zones climatiques (voir Figure 1 ).

Une partie du projet de recherche d’une durée de quatre ans consistait à interroger des experts en conception de systèmes rayonnants, afin de déterminer leurs approches, et à recueillir des informations à partir d’un parc de bâtiments et d’un groupe d’occupants. Ces données ont ensuite été analysées pour déterminer la consommation énergétique et la perception de la qualité de l’environnement intérieur (QEI) des occupants.

Le parc de bâtiments comprenait 60 immeubles de bureaux occupés par 3892 personnes. 34 bâtiments étaient équipés de systèmes de CVC à air pulsé et 26 comportaient des systèmes rayonnants.

Il n’est pas surprenant d’apprendre qu’il y avait autant de stratégies de conception et de commande des sys -

Inventaire de bâtiments conditionnés avec des systèmes rayonnants, illustrant leur croissance dans toutes les zones climatiques.vi

FIGURE 1

tèmes rayonnants que d’experts interrogés, démontrant une fois de plus qu’une industrie fragmentée est le reflet de ses pratiques.

Les données extraites indiquent que malgré le fait qu’elle se tire dans le pied, l’industrie des systèmes rayonnants mène toujours le bal avec une consommation énergétique plus faible et des indicateurs de QEI légèrement supérieurs, tels que le confort thermique.

Beaucoup d’entre nous qui avons les cheveux gris savent cela par principes d’ingénierie, expérience et intuition. Le problème réside dans la grande machine du développement immobilier qui a traditionnellement exploité le modèle du plus bas coût possible, de façon à retirer le maximum de profits de la location.

Les facteurs d’énergie et de QEI n’ont pas fait partie de l’équation, car ils n’en avaient pas l’obligation. Les détenteurs de baux ont payé les services publics – refilant la facture à leurs clients – et le personnel ne s’est pas prononcé sur l’environnement.

Pensez à la situation passée et présente de la façon suivante : lorsque chaque villageois monte un âne, personne ne peut comparer jusqu’à ce que quelqu’un se présente avec un cheval. Aujourd’hui, avec un nombre de bâtiments pur-sang autour, les gens commencent à réaliser qu’ils habitent un âne depuis vraiment longtemps.

Le programme Well Building , les défis Living Building Challenges et, même, le programme LEED ont donné naissance à des bâtiments à haut ren-

dement qui commencent à établir une nouvelle norme.

À moins d’une destruction de propriétés massive provoquée par une autre guerre mondiale, le problème que nous avons aujourd’hui est que les bâtiments mal construits continueront de constituer un fléau pour la planète, à moins qu’ils ne soient réparés et réorientés. La bonne nouvelle est que nous disposons maintenant d’une nouvelle race à laquelle les comparer. Nous savons ce dont a besoin la vieille picouille pour redevenir un étalon à énergie nette zéro.

Adam Muggleton et moi avons appris que les promoteurs immobiliers sont assis sur une mine d’or –grâce à nos entrevues Edifice Complex en baladodiffusion – et qu’une fois leurs bâtiments rénovés, ils pourraient abriter des systèmes d’énergie renouvelable et devenir une vache à lait de revenus comme fournisseur. C’est pourquoi des Canadiens tels que Paul Ghezzi de Kontrol Energy Corporation mettent en place l’infrastructure nécessaire pour faciliter cette transition vers des systèmes énergétiques basés sur la communauté. vii

Les systèmes rayonnants s’intègrent très bien à cette situation. Les bâtiments rénovés et les nouveaux bâtiments, par conception, auront besoin de faibles charges pour atteindre leurs objectifs. Ces faibles charges amélioreront l’efficacité des chaudières et des refroidisseurs.

Un des résultats issus des travaux de recherche du CBE est axé sur « l’optimisation des systèmes rayonnants pour une efficacité énergétique accrue

Conclusions de la recherche

1. Les bâtiments fonctionnent bien en deçà des attentes de conception. Environ 67 % des bâtiments étudiés lors de la recherche ne respectaient pas la norme ASHRAE 55–Conditions environnementales thermiques pour l’occupation humaine.

2. Les occupants des bâtiments conditionnés par un système rayonnant ou à air pulsé ont la même perception de la qualité de l’environnement intérieur (QEI), avec une tendance de satisfaction accrue en matière de confort thermique dans les bâtiments à système rayonnant. Ce constat des occupants devrait faire réagir l’industrie des systèmes rayonnants, et lui démontrer l’impact négatif que peuvent avoir des systèmes non optimisés et non normalisés. Je dirais qu’une partie du problème réside également dans une mauvaise mise en service, ou pire encore, l’absence de mise en service.

3. Un occupant sélectionné au hasard a 16 % plus de chance d’être plus confortable en présence d’un système rayonnant qu’un système à air.

4. Les occupants des bâtiments à système rayonnant et à air pulsé disent avoir la même satisfaction acoustique (incommodation par le bruit). Cela est ahurissant, mais démontre à quel point des gens s’avèrent insensibles aux bruits environnants dans un bâtiment.

et un confort optimal ». Il entend y parvenir en développant « des outils pratiques ainsi que des directives de conception et d’exploitation ». Pourquoi? Parce que des études sur des installations existantes ont démontré « que la commande et le fonctionnement des systèmes rayonnants peuvent s’avérer difficiles en raison du manque de connaissance en matière de conception des systèmes et des métiers de CVC ».

En d’autres termes, lorsque l’industrie insiste pour réinventer la roue sur chaque projet, elle contribue à propager des systèmes non optimisés et non standardisés. Si elle peut malgré tout surpasser les systèmes à air pulsé, imaginez ce qu’elle pourrait atteindre si elle standardisait ses modes de conception, ses stratégies de commande et ses méthodes d’installation. N’est-ce pas la question à 3,2 M$?

n Robert Bean, R.E.T., P.L.(ing.), est président de Indoor Climate Consultants inc. et administrateur de www.healthyheating.com. Il siège aux comités techniques de l’ASHRAE : 2.1 (physiologie et milieu humain), 6.1 (hydronique), 6.5 (rayonnant), 7.04 (exergie) et SSPC 55 (confort thermique). Il est l’auteur de nombreux cours et séminaires, et a reçu plusieurs prix de reconnaissance. Pour communiquer avec M. Bean, SVP, acheminez vos questions et commentaires au LBoily.pcc@videotron.ca.

Références

i Recherche sur la technologie des systèmes rayonnants du Center for the Built Environment (CBE) de l’Université Berkeley en Californie <https://tinyurl. com/ydbx9rgb>

ii Pratiques actuelles en matière de conception de systèmes rayonnants, Center for the Built Environment, mai 2017 <https://www.cbe.berkeley. edu/research/pdf_files/Paliaga-CurrentPracticesfo rRayonnantSystemDesign-May2017.pdf>

iii EPIC : Electric Program Investment Charge. PIER : Public Interest Energy Research

iv Bean, R. 2012. Très Bien for large scale rayonnant cooling. HPAC Canada <https://www.hpacmag.com/ digital-archives/sept-oct-2012/>

v Karmann, C., Schiavon, S., Graham, L.T., Raftery, P., Bauman, F. 2017. Comparaison de la satisfaction relativement à la température et l’acoustique dans 60 bâtiments équipés de systèmes rayonnants et à air pulsé. Building and Environment 126 (2017) 431–441 <https://www.cbe.berkeley.edu/research/pdf_files/ Karmannetall-RayonnantAllAir-Oct2017.pdf>

vi Carte en ligne de bâtiments équipés de systèmes rayonnants à travers le monde. <https://tinyurl.com/ y8p7yc2w>

vii Paul Ghezzi – Disrupt or Be Disrupted. Edifice Complex en baladodiffusion <https://edificecomplexpodcast. com/episodes/009-paul-ghezzi-disrupt-or-bedisrupted/>

La géothermie au service du vin québécois

Un procédé géothermique en instance de brevet permet de cultiver des vignes nobles au Québec

Une quarantaine de membres de l’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC), région du Québec, se sont rassemblés le 13 septembre dernier à Dunham pour la visite du vignoble Du Ruisseau. Véritable découverte pour plusieurs, cet établissement relativement nouveau (le premier millésime a vu le jour en 2013) vaut assurément un détour dans la très belle région Brome-Missisquoi, reconnue comme le berceau de la viticulture au Québec. On n’aurait pu souhaiter meilleure journée de visite : chaude, ensoleillée et une semaine avant les vendanges (plants à maturité). Le groupe a été piloté à travers les installations, d’abord par Mauricio Collini (un nom qui trahit ses racines), passionné par la culture du raisin, le jeu des cépages et les techniques de viticulture utilisées en harmonie avec le climat, le terroir et les variétés d’ « arbres » sélectionnés. En effet, il précise avec conviction que la vigne, dont les racines peuvent puiser

à plus de 15 mètres de profondeur jusqu’à 50 minéraux dans le sol, n’est pas un arbuste, malgré sa petite taille. Il ajoute que le vigneron ne peut « aider » la récolte (par le biais de différents ajouts et manipulations) que dans une mesure de 30 %. Le premier 70 % du travail est fourni par le fruit.

Le vignoble Du Ruisseau – qui produit environ 60 000 bouteilles par année (certains vins sont élevés en barriques de chêne français), avec l’aide de quelque 35 employés (auxquels s’ajoute une dizaine de travailleurs saisonniers) – a choisi de cultiver des cépages nobles importés d’Europe, lesquels produisent un raisin riche et goûteux. En contrepartie, ils s’avèrent plutôt frileux et supportent difficilement le froid hivernal québécois. Ce faisant, le Vignoble a mis au point un procédé (actuellement en instance de brevet international) utilisant la géothermie pour assurer une température minimale de -10 °C aux vignes afin de survivre à la saison

Jonathan Gauvin, copropriétaire
Visite du vignoble Du Ruisseau – Mauricio Collini (g) Membre de l’ICPC en plein travail... de dégustation
Photos : gracieuseté du vignoble Du Ruisseau.

froide. Voilà qui nous amène à la deuxième portion de notre visite en compagnie de Jonathan Gauvin, directeur de production et copropriétaire du domaine, avec sa femme, Sara Gaston, et les parents de cette dernière. Quelque 15 km de tuyaux ont été enfouis à deux mètres de profondeur, dans lesquels circule un mélange de glycol alimentaire (30 %) et d’eau. Ce fluide circule dans des tubes en bordure des rangs de vigne, lesquels sont recouverts d’une toile géotextile soutenue par des arceaux. Des pompes contrôlées par ordinateur assurent l’apport thermique nécessaire à maintenir la température dans les tunnels au-dessus du point de consigne minimal établi. « Notre système a une capacité de 100 tonnes en géothermie et une puissance calorifique de 4 millions de Btu au propane en cas de panne de courant ou de journée excessivement froide », explique M. Gauvin; précisant qu’avec une couverture neigeuse de 30 cm, le réseau géothermique suffit à maintenir la température à -10 °C dans les petits tunnels recouvrant les vignes, même par un mercure affichant -25 °C. Comme le fait remarquer M. Collini, « il suffit de descendre à 3 mètres de profondeur dans le sol, à peu près partout sur la planète, pour obtenir une température de 9 °C ». Cette chaleur (ou fraîcheur, selon le cas) peut avantageusement être mise à profit d’un système de conditionnement. En plus d’utiliser également la géothermie pour ses autres besoins en chauffage/climatisation, le vignoble Du Ruisseau récupère les eaux usées de ses installations (incluant les eaux de procédé), qu’il traite et retourne dans le sol. Finalement, notons que l’établissement offre également des produits de l’érable (et un service saisonnier de repas gastronomique des sucres ) , récolté à même 10 000 entailles dans son boisé.

Réseau de circulation du mélange eau/glycol

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Champs adaptés au climat québécois

RÉPERTOIRE DES GROSSISTES AU QUÉBEC

ANJOU

POWRMATIC DU CANADA LTÉE (siège social) 9500, boul. Ray-Lawson, Anjou, QC, H1J 1L1 TÉL.: 514-493-6400 TÉLÉC.: 514-493-8722

www.powrmatic.ca Produits : 1-2,4-6,12

WOLSELEY CVAC/R

10 040, boul. Louis-H Lafontaine, Anjou, QC, H1J 2T3 TÉL.: 514-329-5353 TÉLÉC.: 514-329-5365

www.wolseleyinc.ca Produits : 1-4,6-9,12

BLAINVILLE

RBL A/C INC.

101-50, rue Émilien-Marcoux, Blainville, QC, J7C 0B5 TÉL.: 450-420-1444 TÉLÉC.: 450-420-3444 www.rblac.com Produits : 1-2,4,9,12

BOUCHERVILLE

LE GROUPE MASTER INC.

160-1350, rue Nobel, Boucherville, QC, J4B 5H3 TÉL.: 450-650-2500 TÉLÉC.: 450-449-6929 www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

LE GROUPE MASTER INC. (siège social) 1675, boul. de Montarville, Boucherville, QC, J4B 7W4 TÉL.: 514-527-2301 TÉLÉC.: 514-527-8439 www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

PRODUITS CHIMIQUES LTÉE 1271, rue Ampère, Boucherville, QC, J4B 5Z5 TÉL.: 450-655-1344 TÉLÉC.: 450-655-5428 www.magnor.ca Produits : 7

BROSSARD

LE GROUPE MASTER INC.

G-9005, boul. du Quartier, Brossard, QC, J4Y 0A8 TÉL.: 450-659-5111 TÉLÉC.: 450-659-9407

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

VAGUE & VOGUE

3365, boul. Matte, Brossard, QC, J4Y 2P4 TÉL.: 450-651-9011 TÉLÉC.: 450-651-7492 wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

3365, boul. Matte, Brossard, QC, J4Y 2P4 TÉL.: 450-651-9011 TÉLÉC.: 450-651-7492 wolseleyinc.ca Produits : 1-4,6-9,12

CHICOUTIMI

ATLANTIS POMPELAC

1582, boul. Saint-Paul, Chicoutimi, QC, G7J 3C5 TÉL.: 418-696-1721 TÉLÉC.: 418-696-5148 www.atlantispompe.com Produits : 6

EMCO CORPORATION 1240, rue Bersimis, Chicoutimi, QC, G7K 1A5 TÉL.: 418-543-5553 TÉLÉC.: 418-543-7469 www.emcoltd.com Produits : 1-4,6-8,12

GRO-MEC INC.

1911, rue Outarde, Parc Industriel, Chicoutimi, QC, G7K 1C3 TÉL.: 418-549-5961 TÉLÉC.: 418-549-2329 www.gromec.com Produits : 3-4,6-8

LÉGENDE DES PRODUITS

TRANE CANADA INC.

526, rue Marcel-Portal, Chicoutimi, QC, G7J 4P2

TÉL.: 418-549-5735 TÉLÉC.: 418-549-5738

www.trane.com/Chicoutimi Produits : 1,4,9,12

WOLSELEY CVC/R

1910, des Outardes, St Chicoutimi, QC, G7K 1H1

TÉL.: 418-543-6531 TÉLÉC.: 418-543-1689

www.wolseleyinc.ca Produits : 1-2,4,6,9,12

DELSON

LES PRODUITS SISMIQUES INC.

104-100, rue Industrielle, Delson, QC, J5B 1W4

TÉL.: 450-638-9977 TÉLÉC.: 450-638-0451

www.prosis.ca Produits : 1,3-4,7,9,12

DOLLARD-DES-ORMEAUX

Vague & Vogue

72D, boul, Brunswick, Dollard-des-Ormeaux, QC, H9B 2C5

TÉL.: 514-542-1931

wolseleyinc.ca Produits : 6-8

DORVAL

FLOCOR INC.

1820, ch. Saint-François, Dorval, QC, H9P 2P6

TÉL.: 514-683-7282 TÉLÉC.: 514-683-5352

www.flocor.ca Produits : 3,7

DRUMMONDVILLE

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

1400, rue Hébert, Drummondville, QC, J2C 2A1

TÉL.: 819-477-7171 TÉLÉC.: 819-477-7389

www.deschenes.ca Produits : 1,4,6-8,12

MIDBEC LTÉE

1725, boul. Lemire, Drummondville, QC, J2C 5A5

TÉL.: 819-477-1070 TÉLÉC.: 819-477-0848

www.midbec.com Produits : 1-4,6,9,12

GATINEAU

CONVEX ENERGY

20-142, rue de Varennes, Gatineau, QC, J8T 8G5

TÉL.: 819-568-4412 TÉLÉC.: 819-568-8490

www.convexenergy.ca Produits : 2,4,7-8

DES ROSIERS & MONDEAU DISTRIBUTEURS

130, rue Jean-Proulx, Gatineau, QC, J8Z 1V3

TÉL.: 819-770-7110 TÉLÉC.: 819-770-7411

www.boone.ca Produits : 6-8

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

100-162, rue de Varennes, Gatineau, QC, J8T 8G4

TÉL.: 819-246-5590 TÉLÉC.: 819-246-5373

www.wolseleyinc.ca Produits : 3,6-8

CRANE SUPPLY

GRANBY

1065, boul. Industriel, Granby, QC, J2J 2B8

TÉL.: 450-378-7995 TÉLÉC.: 450-378-2439

www.cranesupply.com Produits : 7

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

193, rue Laval S, Granby, QC, J2G 7H6

TÉL.: 450-378-3210 TÉLÉC.: 450-378-9645

www.deschenes.ca Produits : 1,4,6-8,12

VAGUE & VOGUE

554, rue Matton, Granby, QC, J2G 9G5

TÉL.: 450-375-8863 TÉLÉC.: 450-375-9938

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WOLSELEY PLOMBERIE

554, rue Matton, Granby, QC, J2G 9G5

TÉL.: 450-375-8863 TÉLÉC.: 450-375-9938

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

JOLIETTE

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

230, boul. de l’Industrie, Joliette, QC, J6E 8V1

TÉL.: 450-759-8880 TÉLÉC.: 450-759-8033

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

VAGUE & VOGUE

1302, rue de Lanaudière, Joliette, QC, J6E 3P2

TÉL.: 450-759-4311 TÉLÉC.: 450-759-2565

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WOLSELEY PLOMBERIE

1302, rue de Lanaudière, Joliette, QC, J6E 3P2

TÉL.: 450-759-4311 TÉLÉC.: 450-759-2565

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

JONQUIÈRE

VAGUE & VOGUE

2424, rue Cantin, Jonquière, QC, G7X 8S6 TÉL.: 418-547-2135 TÉLÉC.: 418-547-5135 www.wolseleyinc.ca Produits : 8

WOLSELEY PLOMBERIE

2424, rue Cantin Jonquière, QC, G7X 8S6 TÉL.: 418-547-2135 TÉLÉC.: 418-547-5135 www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8 LACHENAIE

LE GROUPE MASTER INC.

1100, rue des Cheminots, Lachenaie, QC, J6W 6M2 TÉL.: 450-471-1676 TÉLÉC.: 450-471-7869 www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

LACHINE

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

2080, 32e Avenue, Lachine, QC, H8T 3H7

TÉL.: 514-634-7995 TÉLÉC.: 514-344-9341 wolseleyinc.ca Produits : 1-4,6-9,12 LASALLE

CRANE SUPPLY

7800, rue Elmslie, LaSalle, QC, H8N 3E5 TÉL.: 514-766-8541 TÉLÉC.: 514-766-7138

www.cranesupply.com Produits : 7 LAVAL

DESCAIR INC.

3175, boul. Industriel, Laval, QC, H7L 4P8 TÉL.: 450-629-1501 TÉLÉC.: 450-629-7082

www.descair.ca Produits : 1,9

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

3155, boul. Industriel, Laval, QC, H7L 4P8

TÉL.: 450-629-3939 TÉLÉC.: 450-629-4680

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

DESCHÊNES & FILS LTÉE – ESPACE PLOMBERIUM

LAVAL

4595, Autoroute 440 O, Laval, QC, H7P 0J7 TÉL.: 514-370-5511 TÉLÉC.: 514-370-6541 espaceplomberium.com Produits : 2-3,6-8

EMCO CORPORATION

3700, aut. 15, Laval, QC, H7P 6A9 TÉL.: 450-978-0354 TÉLÉC.: 450-978-1475

www.emcoltd.com Produits : 1,3-4,6-8,12

EMCO CORPORATION CVC

3468, boul. Industriel, Laval, QC, H7L 4R9

TÉL.: 450-967-4104 TÉLÉC.: 450-967-1110

www.emcoltd.com Produits : 1,6-8,12

ENERTRAK INC.

2875, rue Jules-Brillant, Laval, QC, H7P 6B2 TÉL.: 450-973-2000 TÉLÉC.: 450-973-7988

www.enertrak.com Produits : 1-2,4,6,9,12

LE GROUPE MASTER INC.

1503, rue Berlier, Laval, QC, H7L 3Z1 TÉL.: 450 786-1650 TÉLÉC.: 450 786-1647

master.ca Produits : 12

LE GROUPE MASTER INC.

1415, rue Berlier, Laval, QC, H7L 3Z1 TÉL.: 450-629-6423 TÉLÉC.: 450-629-6692

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

MIDBEC LTÉE

2932, boul. Industriel, Laval, QC, H7L 4C4 TÉL.: 450-629-5559 TÉLÉC.: 450-629-3665

www.midbec.com Produits : 1-2,4,6,9,12

NOBLE

3327, boul. Industriel, Laval, QC, H7L 4S3 TÉL.: 450-667-7800 TÉLÉC.: 450-667-4673

www.noble.ca Produits : 1-4,6-8,12

PRO KONTROL

1989, rue Michelin, Laval, QC, H7L 5B7 TÉL.: 450-973-7765 TÉLÉC.: 450-973-6186

www.prokontrol.com Produits : 1-2,12

THALASSA DOMICILE

3700, aut. 15, Laval, QC, H7P 6A9 TÉL.: 450-978-1687 TÉLÉC.: 450-978-5581 www.emcoltd.com Produits : 3-4,6-8,12

VAGUE & VOGUE

4200, rue Louis-B.-Mayer, Laval, QC, H7P 0G1 TÉL.: 450-663-5331 TÉLÉC.: 450-663-1854 www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R 4200, rue Louis-B.-Mayer, Laval, QC, H7P 0G1 TÉL.: 450-663-5331 TÉLÉC.: 450-663-1854

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WWG/TOTALINE

1163, aut. 440, Laval, QC, H7L 3W3 TÉL.: 450-662-3592 TÉLÉC.: 450-662-9510

www.wwgtotaline.ca Produits : 1-2,4,6-7,9,12 LÉVIS

DESCHÊNES & FILS LTÉE - LACROIX DÉCOR 150-1610, rue Alphonse-Desjardins, Lévis, QC, G6V 0H1 TÉL.: 418-833-3338 TÉLÉC.: 418-833-8057 www.deschenes.ca Produits : 2,6,8

DESCHÊNES & FILS LTÉE/QUÉBEC 36, rue Jacques-Nau, Lévis, QC, G6V 9J4 TÉL.: 418-833-7800 TÉLÉC.: 418-833-9361

www.deschenes.ca Produits : 2,6-8

LE GROUPE MASTER INC.

1984, 5e rue, Lévis, QC, G6W 5M6 TÉL.: 418-834-5565 TÉLÉC.: 418-834-5562

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

LONGUEUIL

DESCAIR INC.

596, rue Jean-Neveu, Longueuil, QC, J4G 1P1 TÉL.: 450-670-3141 TÉLÉC.: 450-670-7027

www.descair.ca Produits : 1,9,12

EAUDACE

750, rue Jean-Neveu, Longueuil, QC, J4G 1P1 TÉL.: 450-646-9595 TÉLÉC.: 450-646-9533

www.emcoltd.com Produits : 1-4,6-8,12

ENERTRAK INC.

620, rue Giffard, Longueuil, QC, J4G 1T8 TÉL.: 450-679-9993 TÉLÉC.: 450-679-8654

www.enertrak.com Produits : 1-2,4,6,9,12

LE GROUPE MASTER INC.

638, rue Giffard, Longueuil, QC, J4G 1T8 TÉL.: 450-928-0090 TÉLÉC.: 450-928-9762

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

LENNOX PARTSPLUS

2655, boul. Jacques-Cartier, Longueuil, QC, J4N 1L7

TÉL.: 450-805-0475 TÉLÉC.: 450-805-0476

www.lennoxpartsplus.com Produits : 1-2,4,9,12

MIDBEC LTÉE

100, boul. Curé-Poirier O, Longueuil, QC, J4J 2E9

TÉL.: 450-463-0011 TÉLÉC.: 450-463-1570

www.midbec.com Produits : 1-2,4,6,9,12

24 et 25 avril 2019

Le plus grand salon de la mécanique du bâtiment, de l’électricité et de l’éclairage au Canada.

• Des conférences gratuites pouvant répondre aux obligations de formation continue

• Plus de 400 exposants et des milliers de produits

• Des centaines de nouveaux produits mettant en évidence l’efficacité énergétique et l’innovation

RÉPERTOIRE DES GROSSISTES AU QUÉBEC

NOBLE

750, rue Jean-Neveu, Longueuil, QC, J4G 1P1

TÉL.: 450-670-4600 TÉLÉC.: 450-670-1776

www.emcoltd.com Produits : 1-4,6-8,12

PRO KONTROL

908, rue Jean-Neveu, Longueuil, QC, J4G 2M1

TÉL.: 450-679-0203 TÉLÉC.: 450-845-6186

www.prokontrol.com Produits : 1-2,12

TTI CLIMATISATION CHAUFFAGE INC.

690, rue Jean-Neveu, Longueuil, QC, J4G 1P1

TÉL.: 450-651-2511 TÉLÉC.: 450-651-6541 www.tticlimatisation.com Produits : 1-2,4,6,9,12

WOLSELEY PLOMBERIE

600, rue Beriault, Longueuil, QC, J4G 1S8 TÉL.: 450-651-9011 TÉLÉC.: 450-651-7492 www.wolseleyinc.ca Produits : 1,3-4,6-8,12

WWG/TOTALINE

2672, boul. Jacques-Cartier E, Longueuil, QC, J4N 1P8 TÉL.: 450-670-6111 TÉLÉC.: 450-670-3111 www.wwgtotaline.ca Produits : 1-2,4,6-7,9,12

MASCOUCHE

DESCHÊNES & FILS LTÉE – ESPACE PLOMBERIUM MASCOUCHE

10, montée Masson, Mascouche, QC, J7K 3B5 TÉL.: 450-474-3881 TÉLÉC.: 450-474-2406 espaceplomberium.com Produits : 2-3,6-8

RÉAL HUOT INC.

1250, av. de la Gare, Mascouche, QC, J7K 2Z2 TÉL.: 450-474-4181 TÉLÉC.: 450-474-5611 www.realhuot.ca Produits : 7

MIRABEL

M.I. VIAU & FILS LTÉE

14311, rte Sir-Wilfrid-Laurier, Mirabel, QC, J7J 2G4 TÉL.: 450-436-8221 TÉLÉC.: 450-436-5964 Produits : 6-8

MONTRÉAL

BATIMAT

4790, rue Jean-Talon O, Montréal, QC, H4P 1W9 TÉL.: 514-735-1979 TÉLÉC.: 514-735-9688 www.emcoltd.com Produits : 8

DESCAIR INC.

8335, boul. Saint-Michel, Montréal, QC, H1Z 3E6 TÉL.: 514-744-6751 TÉLÉC.: 514-744-1180 www.descair.ca Produits : 1,9

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL 100-3901, rue Jarry E, Montréal, QC, H1Z 2G1 TÉL.: 514-374-3110 TÉLÉC.: 514-374-5141 www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL 2020, rue Saint-Patrick, Montréal, QC, H3K 1A9 TÉL.: 514-932-3191 TÉLÉC.: 514-933-4198 www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

1

DESCHÊNES & FILS LTÉE – ESPACE PLOMBERIUM

ACADIE

9150, boul. de l’Acadie, Montréal, QC, H4N 2T2

TÉL.: 514-385-1212 TÉLÉC.: 514-385-6262

espaceplomberium.com Produits : 3,6-8

DESCHÊNES & FILS LTÉE – ESPACE PLOMBERIUM

BÉLANGER

1452, rue Bélanger E, Montréal, QC, H2G 1A7

TÉL.: 514-729-1821 TÉLÉC.: 514-729-2941

espaceplomberium.com Produits : 2-3,6-8

EMCO CORPORATION

5205, boul. Métropolitain E, Montréal, QC, H1R 1Z7

TÉL.: 514-723-3626 TÉLÉC.: 514-723-3972

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6-8,12

GROUPE DESCHÊNES INC. (siège social)

250-3901, rue Jarry E, Montréal, QC, H1Z 2G1

TÉL.: 514-253-3110 TÉLÉC.: 514-253-5600

www.groupedeschenes.com

Produits : 1-4,6-9,12

LE GROUPE MASTER INC.

4888, rue Molson, Montréal, QC, H1Y 3J8

TÉL.: 514-527-6811 TÉLÉC.: 514-527-5571

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

MIDBEC LTÉE

8448, boul. Saint-Laurent, Montréal, QC, H2P 2M3

TÉL.: 514-270-5775 TÉLÉC.: 514-276-5674

www.midbec.com Produits : 1-2,4,6,9,12

NELCO INC.

5510, rue Saint-Jacques, Montréal, QC, H4A 2E2

TÉL.: 514-481-5614 TÉLÉC.: 514-481-3355

www.nelco.ca Produits : 6-8

NOBLE

8300, ch, Devonshire, Montréal, QC, H4P 2P7

TÉL.: 514-735-5740 TÉLÉC.: 514-735-5748

nobleqc.ca Produits : 1,5-8,12

PMF (MATERIAUX DE PLOMBERIE) INC.

7245, rue Saint-Jacques, Montréal, QC, H4B 1V3

TÉL.: 514-484-8002 TÉLÉC.: 514-484-2519

www.plomberiepmf.com Produits : 8

RODWICK INC.

8395, rue Bougainville, Montréal, QC, H4P 2G5

TÉL.: 514-735-5544 TÉLÉC.: 514-735-5570

www.rodwick.com Produits : 1-2,4,6-8,12

SHAFTER BROS. INC.

259, av. Van-Horne, Montréal, QC, H2V 1H9

TÉL.: 514-274-8347 TÉLÉC.: 514-274-2058

www.steamexperts.com Produits : 1-8

SUTTON PLOMBERIE ET CHAUFFAGE

2174, av. Clifton, Montréal, QC, H4A 2N6

TÉL.: 514-488-2581 TÉLÉC.: 514-488-7876

www.suttonplumbing.ca Produits : 2,4,6-8

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

1290, rue Mill, Montréal, QC, H3K 2B4

TÉL.: 514-935-5331 TÉLÉC.: 514 935-8067

www.wolseleyinc.ca Produits : 1-4,6-7,12

WOLSELEY PLOMBERIE

7711, 17e Avenue, Montréal, QC, H2A 2S4

TÉL.: 514-729-7566 TÉLÉC.: 514-729-4156

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

MONTRÉAL-NORD

PRIMO INSTRUMENT INC.

4407, rue Charleroi, Montréal-Nord, QC, H1H 1T6

TÉL.: 514-329-3242 TÉLÉC.: 514-329-3750

ATLANTIS POMPE

QUÉBEC

1844, boul. Hamel O, Québec, QC, G1N 3Z2 TÉL.: 418-681-7301 TÉLÉC.: 418-681-5183

www.atlantispompe.com Produits : 6

BEN HUOT

250, 4e Rue, Québec, QC, G1L 2S3

TÉL.: 418-529-9545 TÉLÉC.: 418-529-7459

www.emcoltd.com Produits : 1,6-8,12

DESCAIR INC.

190-275, rue Métivier, Québec, QC, G1M 3X8 TÉL.: 418-681-2333 TÉLÉC.: 418-681-8668

www.descair.ca Produits : 1,9

DESCHÊNES & FILS LTÉE – LACROIX DÉCOR 1105, rue des Rocailles, Québec, QC, G2K 2K6 TÉL.: 418-627-4771 TÉLÉC.: 418-627-2740

www.deschenes.ca Produits : 2,6,8

DESCHÊNES & FILS LTÉE/QUÉBEC 1105, rue des Rocailles, Québec, QC, G2K 2K6 TÉL.: 418-627-4711 TÉLÉC.: 418-627-9898

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

EMCO CORPORATION

380, rue Morse, Québec, QC, G1N 4L4

TÉL.: 418-681-4671 TÉLÉC.: 418-681-5762

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6-8,12

EMCO CORPORATION ENSUITE SHOWROOM 135-670, rue Bouvier, Québec, QC, G2J 1A7 TÉL.: 418-682-3606 TÉLÉC.: 416-682-8865

www.emcoltd.com Produits : 1,3-4,6-8,12

EMCO CORPORATION HVAC

380, rue Morse, Québec, QC, G1N 4L4 TÉL.: 418-681-4671 TÉLÉC.: 418-681-7575

www.emcoltd.com Produits : 1,6-8,12

ENERTRAK INC.

180-500, boul. St. Jean-Baptiste, Québec, QC, G2E 5R9

TÉL.: 418-871-9105 TÉLÉC.: 418-871-2898

www.enertrak.com Produits : 1-2,4,6,9,12

FLOCOR INC.

765, av. Godin, Québec, QC, G1M 2W8

TÉL.: 418-650-5766 TÉLÉC.: 418-266-0252

www.flocor.ca Produits : 3,7

LEADAIR

1795, boul. Wilfrid-Hamel, Québec, QC, G1N 3Y9

TÉL.: 418-808-7540 TÉLÉC.: 418-688-1302

www.leadair.ca Produits : 1-4,6,9,12

MIDBEC LTÉE

5280, boul. WilfrId-Hamel, Québec, QC, G2E 2G9

TÉL.: 418-522-2222 TÉLÉC.: 418-263-0990

www.midbec.com Produits : 1-2,4,6,9,12

POWRMATIC DU CANADA LTÉE

365, rue Fortin, Québec, QC, G1M 1B2

TÉL.: 418-683-2708 TÉLÉC.: 418-683-8860

www.powrmatic.ca Produits : 1-2,4-6,12

PRO KONTROL

90-850, boul. Pierre-Bertrand, Québec, QC, G1M 3K8

TÉL.: 418-682-2421 TÉLÉC.: 418-687-9564

www.prokontrol.com Produits : 1-2,12

RÉAL HUOT INC.

2550, rue Dalton, Québec, QC, G1P 3S4

WOLSELEY PLOMBERIE

1080, rue des Rocailles, Québec, QC, G2K 2L1

TÉL.: 418-627-9412 TÉLÉC.: 418-780-0811

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WWG/TOTALINE

150-595, boul. Pierre-Bertrand, Québec, QC, G1M 3T8

TÉL.: 418-872-4222 TÉLÉC.: 418-872-0766

www.wwgtotaline.ca Produits : 1-2,4,6-7,9,12

REPENTIGNY

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

610, rue Lavoisier, Repentigny, QC, J6A 8J6 TÉL.: 450-657-7577 TÉLÉC.: 450-657-7571

www.deschenes.ca Produits : 1,4,6-8,12

EAUDACE

251, rue Brien, Repentigny, QC, J6A 6M4 TÉL.: 450-581-5512 TÉLÉC.: 450-581-2330

www.emcoltd.com Produits : 1-4,6-8,12

RIMOUSKI

DESCAIR INC.

451, rue des Façonniers, Rimouski, QC, G5M 1X2 TÉL.: 418-721-0023 TÉLÉC.: 418-724-3922 descair.ca Produits : 1,9

DESCHÊNES & FILS LTÉE/QUÉBEC

451, rue des Façonniers, Rimouski, QC, G5M 1X2 TÉL.: 418-723-6515 TÉLÉC.: 418-724-3922

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

EMCO CORPORATION ENSUITE SHOWROOM

505, 2e Rue E, Rimouski, QC, G1M 0A1 TÉL.: 418-723-0164 TÉLÉC.: 418-723-0186

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6-8,12

RÉAL HUOT INC.

451, rue des Façonniers, Rimouski, QC, G5M 1X2 TÉL.: 418-723-0515

www.realhuot.ca Produits : 7

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

351, rue des Chevaliers, Rimouski, QC, G5L 1X3 TÉL.: 418-722-7944 TÉLÉC.: 418-722-7661 www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

ROUYN-NORANDA

MARCEL BARIL LTÉE

101, av. Marcel-Baril, Rouyn-Noranda, QC, J9X 5P5 TÉL.: 819-764-3211 TÉLÉC.: 819-764-9785 www.marcelbaril.com Produits : 1-2,4,6-8,12

VAGUE & VOGUE

1095, av. Abitibi, Rouyn-Noranda, QC, J9X 7C2 TÉL.: 819-764-6776 TÉLÉC.: 819-764-3749 www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WOLSELEY PLOMBERIE

1095, av. Abitibi, Rouyn-Noranda, QC, J9X 7C2 TÉL.: 819-764-6776 TÉLÉC.: 819-764-3749

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

SAINT-ALPHONSE DE-GRANBY

8

www.primoinc.com Produits : 1-2,4,6-7,9,12

POINTE-CLAIRE

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

5, av. du Plateau, Pointe-Claire, QC, H9R 5W1

TÉL.: 514-630-6330 TÉLÉC.: 514-630-3627

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

TÉL.: 418-651-2121 TÉLÉC.: 418-651-8216

www.realhuot.ca Produits : 7

TRANE CANADA INC.

280-850, boul. Pierre-Bertrand, Québec, QC, G1M 3K8

TÉL.: 418-622-5300 TÉLÉC.: 418-622-0987

www.trane.com/QuebecCity Produits : 1,4,9,12

VAGUE & VOGUE

1080, rue des Rocailles, Québec, QC, G2K 2L1

TÉL.: 418-627-7211 TÉLÉC.: 418-627-7211

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

EMPIRE CANADA INC.

19, rue des Alouettes, Saint-Alphonse-de-Granby, QC, J0E 2A0 TÉL.: 877-375-5551 TÉLÉC.: 450-375-6661 www.empirecanada.ca Produits : 6-8

SAINT-EUSTACHE

BOUTIQUE DÉCORATION 25

471, 25e Avenue, Saint-Eustache, QC, J7P 4Y1 TÉL.: 450-473-8492 TÉLÉC.: 450-473-4479

www.decor25.com Produits : 1-4,6-8,12

SAINT-GEORGES

DESCAIR INC.

9550, 11e Av. Saint-Georges, QC, G5Y 8E8

TÉL.: 418-228-3699 TÉLÉC.: 418-227-2982

descair.ca Produits : 1,9

DESCHÊNES & FILS LTÉE/QUÉBEC

9550, 11e Avenue, Saint-Georges, QC, G5Y 8E8 TÉL.: 418-228-1611 TÉLÉC.: 418-227-2982

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

975, 98e Rue, Saint-Georges, QC, G5Y 8G2 TÉL.: 418-228-6307 TÉLÉC.: 418-228-6425

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

SAINT-HUBERT

DESCAIR INC.

2910, boul. Losh, Saint-Hubert, QC, J3Y 3V8 TÉL.: 450-670-3145 TÉLÉC.: 450-670-3148

www.descair.ca Produits : 1,9

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

4545, boul. Sir Wilfrid-Laurier, Saint-Hubert, QC, J3Y 3X3 TÉL.: 450-656-2223 TÉLÉC.: 450-656-6213

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

EMCO CORPORATION

60-3330, 2e Rue, Saint-Hubert, QC, J3Y 8Y7 TÉL.: 450-676-1847 TÉLÉC.: 450-676-2385 www.emcoltd.com Produits : 1-4,6-8,12

EMCO DELUXAIR

20-3330, 2e Rue, Saint-Hubert, QC, J3Y 8Y7

TÉL.: 450-445-9374 TÉLÉC.: 450-445-9316

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6-7

RÉAL HUOT INC.

5430, rue J.-A.-Bombardier, Saint-Hubert,QC, J3Z 1H1 TÉL.: 450-656-8401 TÉLÉC.: 450-656-3603 www.realhuot.ca Produits : 7

SAINT-HYACINTHE

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

6400, av. Choquette, Saint-Hyacinthe, QC, J2S 8L1 TÉL.: 450-773-4450 TÉLÉC.: 450-773-0339

www.deschenes.ca Produits : 2-4,6-8

JULMAR

7425, rue Pion, Saint-Hyacinthe, QC, J2R 1P6 TÉL.: 450-796-4555 TÉLÉC.: 450-796-4692

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6,12

SAINT-JEAN

SUR-RICHELIEU

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

655, rue Boucher, Saint-Jean-sur-Richelieu, QC, J3B 8P4

TÉL.: 450-349-1119

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

JULMAR

600, rue St-Jacques, Saint-Jean-sur-Richelieu, QC, J3B 2M5 TÉL.: 450-346-6841 TÉLÉC.: 450-346-1971

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6,12

SAINT-JÉRÔME

DESCHÊNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL

1075, boul. du Grand-Héron, Saint-Jérôme, QC, J5L 1G2

TÉL.: 450-432-5550 TÉLÉC.: 450-432-9990

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

DESCHÊNES & FILS LTÉE – ESPACE PLOMBERIUM

ST-JÉRÔME

1075, boul. du Grand-Héron, Saint-Jérôme, QC, J5L 1G2

TÉL.: 450-436-2318 TÉLÉC.: 450-436-8311

espaceplomberium.com Produits : 3,6-8

LE GROUPE MASTER INC.

701, rue Gérard-Bruneau,

Saint-Jérôme, QC, J5L 0E3

TÉL.: 450-438-2210 TÉLÉC.: 450-438-1498

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

2018, rue Saint-Georges, Saint-Jérôme, QC, J7Y 1M8

TÉL.: 450-436-5550 TÉLÉC.: 450-438-3086

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

SAINT-LAURENT

AIRTECHNI INC.

5046, boul. Thimens, Saint-Laurent, QC, H4R 2B2

TÉL.: 450-687-0034 TÉLÉC.: 450-687-0038

www.airtechni.com Produits : 1-2,4,6,12

DESCAIR INC.

6602, av. Vanden-Abeele, Saint-Laurent, QC, H4S 1Y3

TÉL.: 514-332-3461 TÉLÉC.: 514-332-5084

www.descair.ca Produits : 1,9

EMCO DELUXAIR

3455, rue Griffith, Saint-Laurent, QC, H4T 1W5

TÉL.: 514-739-5684 TÉLÉC.: 514-733-4861

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6,12

EMPIRE CANADA INC.

2320, rue Cohen, Saint-Laurent, QC, H4R 2N8

TÉL.: 514-745-1080 TÉLÉC.: 514-745-4172

www.empirecanada.ca Produits : 6-8

LE GROUPE MASTER INC.

6455, rue Abrams, Saint-Laurent, QC, H4S 1X9

TÉL.: 514-331-9999 TÉLÉC.: 514-333-7491

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

LE GROUPE MASTER INC.

451, boul. Lebeau, Saint-Laurent, QC, H4N 1S2

TÉL.: 514-277-7021 TÉLÉC.: 514-277-1916

www.master.ca Produits : 2,4,12

LENNOX PARTSPLUS

7900, rte Transcanadienne, Saint-Laurent, QC, H4T 1A5

TÉL.: 514-336-3090 TÉLÉC.: 514-336-1998

www.lennoxpartsplus.com Produits : 1-2,4,9,12

SNOWDON HVAC

7457, rte Transcanadienne, Saint-Laurent, QC, H4T 1T3

TÉL.: 514-336-6867 TÉLÉC.: 514-336-5581

www.snowdonhvac.com Produits : 1-2,4,12

TRANE CANADA INC.

3535, boul. Pitfield, Saint-Laurent, QC, H4S 1H3

TÉL.: 514-337-3321 TÉLÉC.: 514-337-3880

www.trane.com/Montreal Produits : 1,4,9,12

VERSA FITTINGS INC.

2313, rue Guenette, Saint-Laurent, QC, H4R 2E9

TÉL.: 514-339-1139 TÉLÉC.: 514-339-2601

www.versafittings.com Produits : 1,4,7,9

WATERITE TECHNOLOGIES INC.

1850, rue Beaulac, Saint-Laurent, QC, H4R 2E7

TÉL.: 514-335-4581 TÉLÉC.: 514-335-3587

www.waterite.com Produits : 7

WWG/TOTALINE

655, rue Gougeon, Saint-Laurent, QC, H4T 2B4

TÉL.: 514-856-9811 TÉLÉC.: 514-856-9182

www.wwgtotaline.ca Produits : 1-2,4,6-7,9,12

SAINT-LÉONARD

ATLANTIS POMPE

6950, rue Jarry E, Saint-Léonard, QC, H1P 3C1

TÉL.: 514-448-7331 TÉLÉC.: 514-448-7964

www.atlantispompe.com Produits : 6

LE GROUPE MASTER INC.

7870, rue Louis-Vanier, Saint-Léonard, QC, H1P 2K8

TÉL.: 514-329-9999 TÉLÉC.: 514-329-1982

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

NOBLE

9455, boul. Langelier, Saint-Léonard, QC, H1P 0A1

TÉL.: 514-727-7040 TÉLÉC.: 514-729-1577

www.noble.ca Produits : 1-4,6-8,12

SAINTE-ANNE DE-BELLEVUE

ITM INSTRUMENTS INC.

20 800 boul. Industriel, Sainte-Anne-de-Bellevue, QC, H9X 0A1 TÉL.: 514-457-7280 TÉLÉC.: 514-457-4329 www.itm.com Produits : 1-2,4,6,12

SAINTE-FOY

WOLSELEY CVC/R

1775, rue Léon-Harmel, Sainte-Foy, QC, G1N 4K2 TÉL.: 418-687-3036 TÉLÉC.: 418-687-4188 wolseleyinc.ca Produits : 1-2,4,6,9,12

SALABERRY

DE-VALLEYFIELD

WOLSELEY PLOMBERIE

530-2, boul. des Érables, Salaberry-de-Valleyfield, QC, J6T 6G4 TÉL.: 450-373-8577 TÉLÉC.: 450-373-4998

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

SEPT-ÎLES

CRANE SUPPLY

188, rue Napoléon, Sept-Îles, QC, G4R 3M5 TÉL.: 418-962-9791 TÉLÉC.: 418-962-3911 www.cranesupply.com Produits : 7

DESCHÊNES & FILS LTÉE/QUÉBEC

425, av. Québec, Sept-Îles, QC, G4R 1J8

TÉL.: 844-690-5463

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

FLOCOR INC.

425, av. Québec, Sept-Îles, QC, G4R 1J8

TÉL.: 844-690-5462 TÉLÉC.: 844-690-5464

www.flocor.ca Produits : 3,7

WOLSELEY PLOMBERIE

440, av. Québec, Sept-Îles, QC, G4R 1J7

TÉL.: 418-968-9955 TÉLÉC.: 418-962-0957

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

SHERBROOKE

ATLANTIS POMPE

434, boul. Industriel, Sherbrooke, QC, J1L 2S8

TÉL.: 819-347-1941 TÉLÉC.: 819-347-2019

www.atlantispompe.com Produits : 6

DESCHÊNES & FILS LTÉE/SHERBROOKE

151, rue Léger, Sherbrooke, QC, J1L 2G8

TÉL.: 819-823-1000 TÉLÉC.: 819-823-6991

www.deschenes.ca Produits : 2-3,6-8

RÉAL HUOT INC.

151, rue Léger, Sherbrooke, QC, J1L 2G8

TÉL.: 819-823-1000 TÉLÉC.: 819-820-2124

realhuot.ca Produits : 7

VAGUE & VOGUE

230, rue Léger, Sherbrooke, QC, J1L 1M1

TÉL.: 819-562-2662 TÉLÉC.: 819-562-2887

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

230, rue Léger, Sherbrooke, QC, J1L 1M1

TÉL.: 819-562-2662 TÉLÉC.: 819-562-2887

www.wolseleyinc.ca Produits : 6-8

WWG/TOTALINE

4066, rue Lesage, Sherbrooke, QC, J1L 0B6

TÉL.: 819-569-8557 TÉLÉC.: 819-569-6661

www.wwgtotaline.ca Produits : 1-2,4,6-7,9,12

JULMAR

TERREBONNE

VAGUE & VOGUE

1075, ch. du Coteau, Terrebonne, QC, J6W 5Y8 TÉL.: 450-471-1994 TÉLÉC.: 450-471-9652

www.wolseleyinc.ca Produits : 8

WOLSELEY PLOMBERIE

1075 ch. du Coteau ,Terrebonne, QC, J6W 5Y8 TÉL.: 450-471-1994 TÉLÉC.: 450-471-9652

www.wolseleyinc.ca Produits : 1-4,6-8,12

TROIS-RIVIÈRES

DESCHÊNES & FILS LTÉE – LACROIX DÉCOR 2212, rue Louis-Allyson, Trois-Rivières, QC, G8Z 4P3 TÉL.: 819-693-0996 TÉLÉC.: 819-693-5291

www.deschenes.ca Produits : 2,6,8

DESCHÊNES & FILS LTÉE/QUÉBEC 2204, rue Louis-Allyson, Trois-Rivières, QC, G8Z 4P3 TÉL.: 819-693-2244 TÉLÉC.: 819-693-2250

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

EMCO CORPORATION

2400, rue de la Sidbec S, Trois-Rivières, QC, G8Z 4H1 TÉL.: 819-375-4743 TÉLÉC.: 819-375-5763

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6-8,12

EMCO DELUXAIR

2400, rue de la Sidbec S, Trois-Rivières, QC, G8Z 4H1 TÉL.: 819-840-2121 TÉLÉC.: 819-375-5763

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6-7,12

LE GROUPE MASTER INC.

2490, boul. des Récollets, Trois-Rivières, QC, G8Z 3X7 TÉL.: 819-693-7022 TÉLÉC.: 819-693-7027

www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

THALASSA DOMICILE

2950, boul. St-Jean, Trois-Rivières, QC, G9B 2M9 TÉL.: 819-377-0950 TÉLÉC.: 819-377-0820 www.emcoltd.com Produits : 2-4,6-8

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

2325, rue Girard, Trois-Rivières, QC, G8Z 2M3 TÉL.: 819-378-4076 TÉLÉC.: 819-378-0752 www.wolseleyinc.ca Produits : 1-4,6-8,12

VAL-D’OR

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R

1200, rue Léo-Fournier, Val-d’Or, QC, J9P 6X8 TÉL.: 819-825-6216 TÉLÉC.: 819-825-5056 wolseleyinc.ca Produits : 6-8

VANIER

LE GROUPE MASTER INC.

130-220, rue Fortin, Vanier, QC, G1M 3S5 TÉL.: 418-683-2587 TÉLÉC.: 418-683-5562 www.master.ca Produits : 1-2,4,9,12

VAUDREUIL-DORION

WOLSELEY PLOMBERIE ET CVC/R 3570, boul. de la Cité-des-Jeunes, Vaudreuil-Dorion, QC, J7V 8P2 TÉL.: 450-455-4141 TÉLÉC.: 450-455-1661

www.wolseleyinc.ca Produits : 1-4,6-8,12

VICTORIAVILLE

DESCHÉNES & FILS LTÉE/MONTRÉAL 910, boul. Pierre-Roux E, Victoriaville, QC, G6T 2H6 TÉL.: 819-751-7171 TÉLÉC.: 819-751-1154

www.deschenes.ca Produits : 3,6-8

SOREL

349, boul. Poliquin, Sorel, QC, J3P 7W1 TÉL.: 450-742-4525 TÉLÉC.: 450-742-1026

www.emcoltd.com Produits : 1-2,4,6,12

J.U. HOULE LTÉE

20, rue François-Bourgeois, Victoriaville, QC, G6T 2G8 TÉL.: 819-758-5235 TÉLÉC.: 819-758-4168

www.juhoule.com Produits : 1-4,6-8

Connexions des circuits en parallèle ou en série

Ce que nous devons savoir sur les résistances pour éviter les surprises désagréables

Certains aspects des thermistances et des résistances suscitent une certaine confusion auprès de plusieurs gens. Heureusement, ce sujet fait partie de nos thèmes à aborder dans cette rubrique sur l’électricité. Par où commencer? Encore une fois par une loi physique élémentaire, ici la loi d’Ohm* : U = I∙R, où R représente la résistance. Rien ne vaut une histoire pour bien illustrer un concept. En voici donc une.

CAS VÉCU

J’ai toujours su ce que je voulais faire quand je serais grand. Aussi loin que je me souvienne, j’ai été intéressé par l’électronique. Après avoir terminé mes études secondaires, j’ai fréquenté le Southern Alberta Institut of Technoloy ( SAIT ). Un an plus tard, je me considérais

comme un informaticien. J’avais pourtant jusqu’alors appris une ridicule quantité d’informations, mais j’étais convaincu que je savais tout. Je croyais même que je pouvais facilement laisser les principes fondamentaux de côté.

Sur un plan plus personnel, ma famille s’était réunie chez mes grands-parents cet été-là. Nous étions tous assis sur la terrasse quand ma grand-mère m’a demandé si je pouvais brancher les hautparleurs extérieurs à la nouvelle chaîne stéréo qu’ils venaient d’acheter : des haut-parleurs en avant et des haut-parleurs en arrière, huit au total.

Rien de plus facile! Je me suis mis à faire le raccordement des câbles sans me préoccuper le moins du monde des principes de base des résistances. J’ai torsadé un câble

ici, un câble là, et j’ai allumé la chaîne stéréo promptement, impatient de faire un test. Tout a fonctionné à merveille... pendant environ 30 secondes, avant d’entendre quelques crépitements, un bourdonnement, puis un éclatement. Ensuite, plus rien. Ma première occasion de montrer à ma famille que j’étais un crack de l’électronique venait de prendre le bord.

Je me suis précipité à l’intérieur pour voir ce qui s’était passé. J’ai d’abord pensé qu’un câble s’était retiré du bornier de connexion –comme il y avait un amas de câbles autour – jusqu’à ce que je sente une odeur électrique distinctive près de la chaîne stéréo, et constate qu’il n’y avait plus de tension. Je venais de griller l’appareil tout neuf.

Qu’a-t-il bien pu se passer? Voyons tout d’abord comment j’ai relié les câbles ensemble. Le système comportait seulement deux bornes à l’arrière pour des hautparleurs, mais j’en avais huit à brancher. Aucun problème, j’ai torsadé ensemble quatre câbles d’un côté et quatre câbles de l’autre. Simple, n’est-ce pas? Simple, oui; correct, non. Cela nous amène à notre première leçon : la résistance et les circuits en parallèle et en série.

Qu’est-ce que les haut-parleurs ont à voir avec la résistance? Sans entrer dans le détail des équations physiques de démonstration, retenons que les haut-parleurs sont classés selon leur impédance, à savoir leur résistance à une certaine fréquence. Le symbole de la résistance est oméga ( Ω ). Dans le cas de hautparleurs résidentiels (comme c’était le cas dans notre histoire), la résistance est généralement de 8 Ω , tandis qu’elle est généralement de 4 Ω pour des haut-parleurs de voiture.

Chaque fois que vous connectez des résistances en parallèle, si elles sont de même résistance, vous cou -

pez essentiellement la résistance totale en deux. Cela dit, si nous avons deux haut-parleurs de 8 Ω et que nous les branchons en parallèle, nous nous retrouvons avec 4 Ω . De la même façon, si vous connectez des résistances en série, vous additionnez les valeurs de leur résistance. Selon notre exemple, deux haut-parleurs de 8 Ω connectés en série nous donnent 16 Ω

On parle donc de valeurs très différentes en fin de compte. Chez mes grands-parents, j’ai branché quatre haut-parleurs en parallèle. Cela a eu pour effet de baisser la résistance totale à 2 Ω . Lorsque les valeurs de résistance sont les mêmes, le calcul est simple, mais voici la formule réelle pour le calcul de la résistance en connexion parallèle : 1/(1/R) + (1/R) + (1/R) + (1/R).

Considérant que 1 divisé par 8 Ω = 0,125 Ω , voici comment les haut-parleurs de 8 Ω sont passés à 2 Ω avec cette formule : 1/(0,125 + 0,125 + 0,125 + 0,125) = 1/0,5 Ω (ou 2 Ω ). Le problème qui survient lorsqu’on branche des haut-parleurs de « 2 Ω » dans une chaîne stéréo conçue pour alimenter des hautparleurs de 8 Ω , c’est que les composants – qui ne sont pas conçus pour une tension de cette puissance (si la résistance a été trop réduite) – finissent pas chauffer, dégager de la fumée et griller.

Y aurait-il eu un moyen d’effectuer le raccordement des hautparleurs de mes grands-parents correctement? Oui : en branchant deux groupes de haut-parleurs en série. Cela aurait eu l’effet de doubler la résistance : 8 Ω + 8 Ω = 16 Ω . Ça ne semble pas être beaucoup mieux, mais attendez la suite. Dans un deuxième temps, j’aurais branché le deuxième groupe de haut-parleurs

en série également, et j’aurais ensuite branché les deux groupes en parallèle. Voilà! 1/(1⁄16) + (1⁄16) = 8 Ω .

LIEN AVEC NOTRE INDUSTRIE

Maintenant, qu’ont en commun la résistance et la plomberie ou la mécanique du bâtiment? Beaucoup d’éléments. Pour commencer, vous avez tous entendu le terme thermistance. Nous utilisons ces composants partout. Une thermistance est un type de résistance utilisé lorsque la résistance change en fonction de la température. C’est un composant pratique et utilisé dans 100 % des chaufferies. Chaque fois que vous connectez une sonde à une chaudière ou à un chauffe-eau domestique, vous y branchez une thermistance.

Qu’avez-vous appris ici? Avezvous déjà eu besoin de prendre une lecture des températures moyennes dans une pièce ou de déterminer la température moyenne de plusieurs réservoirs? Il y a fort à parier que ça vous est arrivé souvent. Pour prendre une moyenne, vous devez utiliser quatre thermistances. Prenez deux groupes, mettez-les en série, puis mettez ces deux groupes en parallèle, et vous obtiendrez toujours la moyenne de ces quatre thermistances, peu importe où vous les mettrez.

La résistance entre également en jeu lors des tests de continuité, plus communément appelés « test sonore». Je n’aime pas ce nom, mais je comprends pourquoi les gens l’appellent ainsi. Ce test est utilisé tout le temps lors de l’installation et/du dépannage d’un système. Il sert essentiellement à détecter un court-circuit ou un circuit ouvert. En termes électriques, un court-cir-

cuit s’avère une connexion directe entre deux points, alors qu’un circuit ouvert survient lorsque deux points ne présentent pas de connexion électrique entre eux. Un test sonore positif nous indique que les deux points que nous testons sont connectés entre eux et présentent une très faible résistance, généralement inférieure à 100 Ω

La plupart des multimètres peuvent effectuer ce petit test pratique, sur lequel un technicien d’assistance technique vous questionnera souvent en premier lieu. Une fois ce test effectué, vous devez mettre la tension de façon appropriée.

Comme les câbles ont une résistance, lorsque nous raccordons un câble à une thermistance, nous lui ajoutons de la résistance. Cela affecte-t-il la lecture? Oui, mais pas autant qu’on pourrait le croire. Comme la résistance d’un câble est une valeur connue, sa résistance par pied ajouté sera déterminée par son calibre.

Faisons un petit exercice. La plupart des fabricants qui utilisent des thermistances précisent de ne pas séparer la commande de la thermistance par un câble de plus 1000 pi (305 m). Un câble de sonde 18-2 de 1000 pieds de longueur offrira une résistance d’environ 6,5 Ω . Nous devons en fait doubler cette valeur, car nous ajouterons un second câble (pour une connexion en série) : un pour aller à la commande et un autre pour revenir. Les thermistances comportent une valeur nominale : 10 k Ω , 5 k Ω , 2 k Ω ou autres. Cela signifie que leur courbe est spécifiée de sorte qu’à 77 °F (25°C), la résistance sera égale à cette valeur. Ainsi, la valeur d’une thermistance de 10 k Ω est de 10 000 Ω à 77 °F.

FIGURE 1
FIGURE 2

FIGURE 3

Connexion en parallèle, 2 Ω

L’emploi du terme thermistance de 10 k sans nuance peut parfois s’avérer erroné, puisque cette dernière subit l’influence de nombreuses courbes. Néanmoins, pour les fins de cet exemple, nous nous en tiendrons à cette valeur. Ainsi, si la température à la thermistance est de -5 °F (-20°C), sa résistance se situera autour de 100 000 Ω . Si nous ajoutons les (6,5 Ω x 2) de résistance du câble, vous pourrez constater que cela n’aura aucun effet sur la température de -5 °F (la résistance passera de 100 000 à 100 012 Ω ).

Allons maintenant dans l’autre sens, et supposons que la température à la thermistance est de 190 °F (88 °C). Dans ce cas, sa résistance sera de 1000 Ω . Si nous ajoutons la résistance du câble,

FIGURE 4

Connexion en série puis en parallèle, 8 Ω

nous obtenons 1012 Ω . Ici, l’effet est plus marqué, mais il s’avère toujours négligeable (la lecture ne variera même pas d’un degré).

Lorsque vous mesurez la résistance avec votre multimètre, il ne faut pas oublier qu’il ne doit y avoir aucun courant sur le câble, autrement la lecture ne sera pas valable. Cela ne concerne pas uniquement le courant alternatif (CA), mais aussi toute forme de tension, même le courant continu (CC) induit par une commande sur la pièce mesurée. Le mot d’ordre demeure donc de couper tout courant avant de prendre une lecture de résistance.

Il est également de bonnes pratiques de déconnecter les câbles des commandes ou de tout appareil auquel elles sont connectées, car

d’autres résistances en parallèle ou en série sur la carte de circuit imprimé de l’appareil pourraient venir fausser considérablement vos résultats.

n Curtis Bennett C.E.T est directeur du développement de produits chez HBX Control Systems inc. à Calgary en Alberta, une compagnie qu’il a fondée en 2002 avec Tom Hermann. Leurs systèmes de commande sont conçus et fabriqués au Canada pour répondre aux besoins de chauffage et de refroidissement hydroniques d’applications résidentielles, commerciales et industrielles.

* Loi d’Ohm : U = I∙R, où U : tension en volts (V) R : résistance en ohms ( Ω ) I : intensité du courant électrique en ampères (A)

2100+ fabricants et fournisseurs de partout sur la planète

60 000+ participants représentant toutes les sphères de l’industrie

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