PCC - Juin 2018

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L’AMÉLIORATION SOUTENUE DONNE DES RÉSULTATS

RAPPORT

ANNUEL SUR LESDEVÉHICULES SERVICE

POINTS D’ENTRETIEN À VÉRIFIER DANS LES SYSTÈMES DE CVC

Hydronique moderne 2018

Prendre le temps d’examiner un projet avant de l’entreprendre

· Ajout d’une chaudière à granulés à un système de chauffage

· Dépannage d’un système hydronique en commençant par les sondes

PASSEZ-VOUS DU MÉTAL

Depuis les garages à étages jusqu’aux immeubles de grande hauteur, en passant par les hôpitaux, de plus en plus d’entrepreneurs et ingénieurs en mécanique adoptent une solution DWV durable.

Pourquoi les systèmes DWV d’IPEX deviennent-ils la nouvelle norme? Le Système 15MD et le Système XFRMD constituent une solution intégrée qui satisfait à toutes les exigences des codes s’appliquant aux bâtiments non combustibles.

Plus important encore, ces systèmes offrent robustesse et fiabilité, en même temps que les avantages du PVC.

• Légèreté et plus grande facilité d’installation

• Résistance à la corrosion, moins d’entretien

• Économies à long terme

• Une solution de remplacement esthétique

• Une assistance technique inégalée

sommaire

Éditorial

Nouvelles de l’industrie

Rapport annuel sur les véhicules de service

La demande incite de fréquentes mises à niveau

Les fabricants continuent d’améliorer les camionnettes et les fourgonnettes de travail pour en optimiser le rendement et l’économie

PAR JIL MCINTOSH

Hydroniquemoderne2018

Mise à niveau d’un système de chauffage avec une chaudière à granulés

« Transformation » rudimentaire d’un réseau de chauffage hydronique au mazout existant

PAR JOHN SIEGENTHALER

Problèmes courants et erreurs

d’installation – 1er volet

Approche de vérification d’un système où les sondes ne fonctionnent pas correctement

PAR MIKE MILLER

Suggestions d’entretien de l’équipement de CVC

Liste de vérification visant à s’assurer que le matériel fonctionne à son meilleur

PAR SHAWN KASUBOSKI

Quand la technologie fait équipe avec la durabilité

Les progrès contribuent à rendre les salles de toilettes commerciales plus écologiques

PAR DAVID SCELSI

Index des annonceurs

Quand on se compare...

Afin d’aider les municipalités dans leurs efforts pour réduire la consommation d’eau, Réseau Environnement –qui représente plus de 2000 membres des domaines public, privé, municipal et parapublic – a lancé le Programme d’économie d’eau potable (PEEP) à travers le Québec le 15 mai dernier. Plus de 80 municipalités bénéficient désormais d’outils et de services additionnels pour les aider à atteindre les objectifs de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable (et du Plan d’action de la Politique québécoise en gestion des matières résiduelles, grâce à la campagne de sensibilisation Tri-logique lancée au même moment).

Sous le thème « Quand on se compare, on coupe ! », la campagne 2018 du PEEP invite les consommateurs à faire un diagnostic de leur utilisation d’eau en ligne (peep.reseau-environnement.com) et rappelle les méthodes pour réduire sa consommation d’eau, telles que favoriser des douches de cinq minutes et installer un récupérateur d’eau de pluie.

Dans ce même esprit, l’article de la page 29 illustre différents moyens simples et efficaces de rendre les salles de toilettes commerciales plus écologiques, comme elles s’avèrent l’un des principaux consommateurs d’eau de plusieurs établissements, selon l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis. Le rendement du capital investi pour ces mises à niveau par l’ajout de composants écologiques se mesure d’ailleurs souvent en jours... non en années. D’ailleurs, et de façon générale, tout système installé dans les règles de l’art et avec les bons composants s’avérera plus efficace, nécessitera moins d’intervention et coûtera moins cher à exploiter. Voilà le point sur lequel insiste notre supplément Hydronique moderne cette année. Comme le mentionne très justement Mike Miller dans son article à la page 23 : « Il n’y a absolument rien qui va autant minimiser les temps d’arrêt et le dépannage à venir qu’une installation correcte du système dès la première fois. »

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En plus d’annoncer les vacances pour plusieurs travailleurs de l’industrie – que nous leur souhaitons ressourçantes et remplies de moments heureux – cette période marque la sortie de notre Rapport annuel sur les véhicules de service (page 12 et suivantes). Même les propriétaires avisés devraient y faire d’agréables découvertes, comme le hayon MultiPro à six fonctions de la camionnette Sierra 2019 de GMC. Finalement, j’aimerais attirer votre attention sur l’événement Batimatech qui tiendra sa troisième édition à Montréal le 18 septembre prochain (page 6).

Directeur de la rédaction

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NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

LA CMMTQ EN HABIT DE GALA

Le gala Maestria de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) s’est tenu le 21 avril dernier au prestigieux hôtel Hilton Lac-Leamy de Gatineau, situé sur le site enchanteur du casino, en bordure de la rivière des Outaouais. Présenté tous les deux ans, dans le cadre du congrès de la CMMTQ, cet événement fait valoir le savoir-faire et l’implication des entrepreneurs en plomberie et chauffage. Selon la tradition, cette sixième édition a encore une fois honoré plusieurs entreprises et individus s’étant démarqués par leurs actions dans l’industrie. Les prix ont été sélectionnés par un jury indépendant composé des experts Éric Fournier, ingénieur en mécanique ( GBI, Services d’ingénierie ), André Bourassa, architecte ( Bourassa Maillé ) et Christelle Proulx, ing., chargée de projet ( Pageau Morel ). Histoire de commencer par la cerise sur le gâteau, mentionnons que le Maestria Reconnaissance 2018 a été décerné à Claude Lesage, président d’ Usines Giant , en guise d’hommage

Marc Gendron, président de la CMMTQ, a remis le prix Reconnaissance 2018 à Claude Lesage (g), président d’Usines Giant

BATIMATECH 2018

pour sa contribution remarquable à l’industrie de la mécanique du bâtiment et ses nombreuses implications philanthropiques, entre autres dans le Centre des familles en affaires Deschênes – Molson –Lesage. Pour sa part, Alain Daigle, de Plomberie et chauffage Alain Daigle , a reçu le Maestria Bénévole de l’année pour souligner son implication exceptionnelle au bénéfice des membres de la CMMTQ. Quant au fameux Grand prix Maestria –décerné à une entreprise ayant réalisé avec succès un projet spécialement complexe et aux caractéristiques hors du commun – c’est la compagnie Plomberie Richard Jubinville qui en a reçu les honneurs cette année.

Avant de vous présenter les autres gagnants, permettez-moi de souligner le travail remarquable de l’animateur du Gala : Patrice Bélanger, comédien (d’ailleurs originaire de Gatineau), qui est arrivé très bien préparé et qui a maintenu le rythme de la soirée avec humour et tact. C’était la première fois que la CMMTQ retenait les services d’un animateur masculin pour le

Alain Daigle (d), de Plomberie et chauffage Alain Daigle, a reçu le prix Bénévole de l’année d’André Bergeron, directeur général de la CMMTQ

Misant sur l’établissement d’un dialogue durable entre acteurs de la construction et des technologies, la troisième édition de Batimatech se tiendra le 18 septembre prochain à la Société des arts technologiques de Montréal. Organisé par Sim5 , cet événement d’une journée complète regroupera plus de 40 conférenciers (séances pouvant être admissibles à la formation continue) et 20 exposants. Affichant complet depuis ses débuts, plus de 300 participants

gala Maestria. Pour reprendre le commentaire de Patrice, c’était probablement pour le bon plaisir de la gent féminine, à laquelle l’industrie tend particulièrement les bras ces derniers temps, entre autres par l’instauration de bourses et de facilitateurs d’accès.

Voici maintenant les autres lauréats des Maestrias 2018, par catégorie :

• Nouvelle entreprise et relève

– ORAM plomberie du bâtiment

• Projet innovateur (résidentiel)

– Laroche mécanique du bâtiment

• Projet innovateur (ICI) – Irriglobe

• Développement professionnel

– Laroche mécanique du bâtiment

• Prévention en milieu de travail

– Lambert Somec

• Implication sociale

– Laroche et ORAM (ex aequo)

Nous félicitons chaleureusement à la fois les participants, les finalistes et les lauréats, et nous vous donnons rendez-vous en 2020 pour la septième édition de cet événement à grand déploiement organisé par l’industrie, pour l’industrie.

Le Grand prix Maestria 2018 a été décerné à l’entreprise Plomberie Richard Jubinville de Saint-Laurent

(architectes, ingénieurs, constructeurs, promoteurs, entrepreneurs, investisseurs, développeurs de logiciels, fabricants, chercheurs, concepteurs...) sont attendus cette année. Comme le souligne Francis Bissonnette, MBA, président et fondateur de Sim5 , « Batimatech se veut un promoteur du change ment, un relayeur d’informations stratégiques et un instigateur de partenariats et de collaborations ». Il permet aux entreprises en démarrage offrant des solutions technologiques innovantes

de les présenter aux responsables de grands projets qui révolutionnent l’environnement bâti urbain. Plusieurs partenaires – chefs de file dans leur domaine – contribuent à l’événement, notamment le CEFRIO, le CNRC, le CRIM, le Fonds de Solidarité, l’Université de Montréal et plusieurs associations. Trois prix Batimatech seront décernés parmi les joueurs de l’industrie : grand prix Innovation technologique, prix PitchTech innovation construction et prix Coup de coeur Sim5

Voici une nouvelle solution brillante de Delta –les robinets électroniques et soupapes de chasse solaires. Nos produits s’alimentent effi cacement à partir de l’éclairage naturel, artifi ciel, ambiant et d’occupation, ce qui les rend parfaits pour de nombreuses applications. Nous avons combiné la durabilité de l’énergie solaire et la fi abilité des piles dans des produits conçus avec soin qui sont soutenus par la qualité des robinets Delta. deltacommercialfaucets.ca

Pour nous, il n’existe rien de comparable. Il y a du mérite dans ce que nous accomplissons, et de l’intégrité dans la façon dont nous l’accomplissons. Nous sommes BrassCraft Manufacturing, et nous sommes la réputation de l’entreprise. Depuis plus de 70 ans, nous travaillons assidûment à ceci et nous ne sommes qu’en début de parcours.

AGA 2018 DE L’ICPC-QUÉBEC –NOUVEAU PRÉSIDENT

65 membres de l’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC), région du Québec, se sont réunis au restaurant Gibby’s du Vieux-Montréal le 10 mai dernier pour la tenue de leur assemblée générale annuelle (AGA) : la cinquième fois à cet endroit et la cinquantième fois dans l’histoire de l’Institut, selon le coordonnateur, Claude Robitaille. Terminant son mandat de deux ans à la présidence, André Descôteaux ( Deschênes et Fils ) a cédé la place à Denis Montour (Uponor), lequel s’est engagé à « poursuivre l’excellent travail déjà accompli ». Il entend également « continuer à mettre de l’énergie dans le comité Chauffage hydronique, tout en consacrant des efforts aux autres dossiers en cours ». Pour sa part, lors de la présentation de son bilan annuel, le trésorier, Sylvain Fournier ( Moen ) – qui se retire maintenant du conseil d’administration deux ans après avoir lui-même occupé le poste de président (selon la charte de l’organisme) – a fait valoir que l’ICPC-Québec était en excellente santé financière grâce, entre autres, à une bonne participation des membres aux différentes activités. En outre, dans son allocution de fin de mandat, M. Descôteaux a souligné l’excellent travail des responsables des différents comités qui s’investissent bénévolement pour faire avancer les dossiers qui leur sont confiés et en lesquels ils croient. Le poste d’administrateur vacant de M. Fournier a été comblé par Gilles

RELEVEZ LE DÉFI ÉNERGIE EN IMMOBILIER

BOMA Québec a lancé – le 23 mai dernier à la Maison du développement durable – le Défi énergie en immobilier : une compétition conviviale et stimulante qui se déroulera sur quatre ans, et qui vise la réduction de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES) des bâtiments commerciaux, institutionnels et multirésidentiels du Québec. Misant sur la collaboration, le partage des connaissances, l’éducation et l’innovation, le Défi énergie en immobilier s’adresse aux propriétaires, aux gestionnaires et aux locataires soucieux de mettre en place des pratiques de gestion responsables pour améliorer leur rendement énergétique de manière durable.

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

SUITE DE LA PAGE 6

AGA 2018 de l’ICPC-Québec au restaurant Gibby’s du Vieux-Montréal

Denis Montour (d), nouveau président remercie

André Descôteaux, président sortant

Rousseau ( Masco ) qui représentera le secteur manufacturier. Le conseil d’administration 2018-2019 figurera sous peu sur le site de l’ICPC, lequel comporte, rappelons-le, un volet en français : www.ciph.com (onglet « Français » dans la barre d’outils).

L’ICPC a profité de cette occasion de

L’inscription est gratuite et ouverte à tous les immeubles admissibles de la province, membres ou non de BOMA Québec : https://defienergie.ca/.

CARTE DES MANUFACTURIERS INNOVANTS

Investissement Québec a récemment mis en ligne un tout nouvel outil technologique au coeur des initiatives de fabrication : la carte des manufacturiers innovants. Cet outil virtuel propulsé par un moteur de recherche intuitif permet de voir en un clin d’œil l’écosystème des manufacturiers innovants au Québec. On peut y découvrir des entreprises qui ont mené à bien des projets d’innovation dans leurs usines, qu’il s’agisse d’innovation de produits, de procédés, de commercialisation ou d’innovation

25 ans dans l’industrie de Pierre Gravel (d) soulignés par André Descôteaux au nom de l’Institut

rencontre pour honorer les 25 ans de service dans l’industrie et 5 ans sur le CA de Pierre Gravel ( Great Lakes Copper ). Finalement, le nouveau président invite les membres à la conférence d’affaires annuelle (ABC) de l’ICPC qui se tiendra cette année à Whistler en ColombieBritannique du 17 au 19 juin.

organisationnelle. Également, les différents organismes qui offrent des services aux manufacturiers y sont répertoriés, dont les centres de recherche et les organisations en mesure de réaliser des audits 4.0. Les recherches peuvent être effectuées par mot-clé, par type de société, par région ou par secteur d’activité, et aboutissent sur des fiches descriptives détaillées et sur les ressources innovantes offrant de l’accompagnement manufacturier (www.manufacturiersinnovants. com).

LE BUDGET 2018-2019 ET L’HABITATION

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) se dit satisfaite des mesures liées au secteur de l’habita -

tion annoncées dans le Budget 20182019. En quelques mots :

• Le crédit d’impôt à la rénovation résidentielle RénoVert a été renouvelé jusqu’au 31 mars 2019. Rappelons que cette mesure contribue à l’amélioration du bilan énergétique des ménages québécois et stimule l’activité économique.

• Un crédit d’impôt non remboursable pour l’achat d’une première habitation a également été créé, encourageant ainsi l’accès à la propriété. Les acheteurs admissibles pourraient ainsi se prévaloir d’un allègement fiscal jusqu’à 1376 $.

• Un montant total de 274 millions$ sera consacré aux logements sociaux et abordables, incluant la construction de 3000 nouvelles unités par l’entremise d’Accès Logis Québec. Les programmes suivants bénéficieront également de ce financement : Adaptation de domicile, RénoRégion, Rénovation Québec et Amélioration des maisons d’hébergement.

• Le gouvernement entend réduire de 8 à 4 % le taux d’imposition des PME oeuvrant dans le secteur des services et celui de la construction. L’APCHQ salue cette réduction du fardeau fiscal des entrepreneurs.

PROGRAMME D’AIDE FINANCIÈRE

AUX SINISTRÉS

Le gouvernement du Québec a récemment dévoilé les modalités entourant la révision et la simplification du Programme d’aide financière aux sinistrés, dans le cadre du Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations. Le nouveau programme a été amélioré de 3 manières : (1) révision du programme (incluant la simplification de la catégorie biens/meubles); (2) amélioration des communications auprès des sinistrés (incluant la mise à jour du site Internet du ministère de la Sécurité publique, la simplification du formulaire d’estimation des dommages remboursables, et la démarche à suivre étape par étape); (3) allègement des normes et des processus de gestion (incluant l’élimination de certaines étapes administratives visant à procurer une avance rapide au sinistré, correspondant à 85 % de l’aide admissible – au lieu de l’ancien 50 %). Des projets pilotes ont également été mis en place ce printemps au sein de différentes municipalités concernant la délégation de pouvoirs incluse à la mesure 16 du pro -

gramme. Ce faisant, les municipalités de Laval, Gatineau, Deux-Montagnes, Saint-André-d’Argenteuil, ainsi que la MRC Vaudreuil-Soulanges évaluent actuellement les avantages de cette approche permettant d’assurer un rôle de premier plan dans la gestion du nouveau programme.

LA

CCÉG

SALUE LA PROLONGATION DE RÉNOCLIMAT

La Coalition canadienne de l’énergie géothermique (CCÉG) a annoncé accueillir d’un oeil très favorable la décision du gouvernement provincial de prolonger le programme RénoClimat jusqu’au 31 mars 2021. Selon l’organisme, ce programme offre jusqu’à 5365 $ en aide financière aux propriétaires d’habitation qui désirent économiser et créer de la valeur, grâce à des technologies hautement efficaces et renouvelables comme la géothermie. « Les systèmes géothermiques s’avèrent un outil essentiel pour continuer à bâtir un Québec écoénergétique », a déclaré Ted Kantrowitz, PDG de la CCÉG. Jumelés à l’hydroélectricité renouvelable, les systèmes géothermiques offrent

une solution sans carbone pour répondre aux besoins de chauffage et de refroidissement des propriétaires de bâtiment, ici comme dans le reste du Canada. Rappelons que dans le cadre du programme RénoClimat, l’obtention de l’aide financière pour l’installation d’un système géothermique est conditionnelle à la réalisation d’un audit énergétique certifié par la CCÉG.

MISE À JOUR RÉGLEMENTAIRE

DES

APPAREILS

Transition énergétique Québec (TEQ) a fait savoir que le projet de Règlement sur l’efficacité énergétique d’appareils fonctionnant à l’électricité ou aux hydrocarbures a été publié dans la Gazette officielle du Québec, et y demeurera pour une période de 45 jours, soit jusqu’au 30 juin 2018. Ce projet vise à modifier l’actuel Règlement, notamment pour assurer l’harmonisation intégrale des exigences fédérales et québécoises pour les catégories d’appareils pertinentes; et instaurer un contexte réglementaire permettant le maintien, à long terme, de l’harmonisation des exigences pour plusieurs catégories d’appareils concernés.

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NOUVEAU DE

MESSAGES DE L’INDUSTRIE

WALTER REÇOIT LE PRIX DU CLUB DU PRÉSIDENT

Le spécialiste en technologies de traitement de surfaces, Walter Technologies pour surfaces – qui exploite son siège social international à Montréal – s’est mérité le prix du Club du président du groupe de marketing Indica pour une troisième année consécutive. Depuis la première édition de l’événement en 2003, Walter a toujours fait partie des finalistes pour le prix de fournisseur de l’année, remportant ce dernier cinq fois. Il est à noter que seul un fabricant ayant remporté le prix de fournisseur de l’année à trois reprises en cinq ans peut décrocher le prix du Club du président. Il s’agit d’un exploit difficile à réaliser. Indica s’avère le plus important groupe de fournitures industrielles, de construction et de sécurité au pays avec 200 distributeurs membres et plus de 850 emplacements au Canada et aux États-Unis.

WETSTYLE DÉMÉNAGE SUR LA RIVE-SUD

VIEGA OFFRE DE LA FORMATION CONTINUE

Le fabricant de systèmes de raccords en plomberie, chauffage et tuyauterie Viega LLC rappelle aux installateurs débutants comme aux ingénieurs chevronnés que son centre éducatif – situé à Nashua au New Hampshire – offre un programme de cours étoffé, incluant le sertissage de tuyaux en acier au carbone et en cuivre. On y retrouve aussi de la formation sur le LoopCAD, les gicleurs NFPA 13D, la tuyauterie rayonnante et ses commandes, la conception de réseau rayonnant et ses logiciels, le dépannage de systèmes hydroniques, ainsi que le cours de systèmes rayonnants/hydroniques 101. Différents formats de cours sont offerts : un jour, deux jours, trois jours et une semaine. Le programme peut être adapté à des besoins spécifiques, et la formation peut être reçue en privé pour les groupes de 10 et plus.

L’IAMPO REÇOIT UNE NOUVELLE ACCRÉDITATION

L’International Association of Plumbing and Mechanical Officials

Au début mai, le fabricant de meubles de bain haut de gamme Wetstyle a annoncé le lancement des travaux de construction de son nouveau complexe industriel à Saint-Bruno-de-Montarville.

Les installations abriteront le nouveau siège social de l’entreprise ainsi qu’une usine qui fabriquera sa gamme complète de produits. On y trouvera également un espace d’exposition dynamique et un centre de formation. Les deux bâtiments du projet totaliseront plus de 41 600 pieds carrés. Les règlements environnementaux très stricts de l’écoparc industriel où l’établissement sera situé ont exigé des études approfondies de Wetstyle quant à la gestion des émissions de gaz à effet de serre (GES) et aux retombées environnementales de ses activités. Quoiqu’exigeant, un tel processus correspond aux principes directeurs de l’entreprise, qui se dit soucieuse des ressources et qui entend gérer ses affaires de manière responsable.

(IAPMO) a reçu l’accréditation du Conseil canadien des normes (CCN) à titre d’organisme d’élaboration des normes (OEN), lui confiant ainsi la responsabilité d’élaborer, de publier et de maintenir les normes canadiennes. Notons que l’IAPMO a obtenu l’accréditation du CCN pour la certification de produits de plomberie il y a presque 20 ans. L’accréditation OEN représentait la suite logique, a fait valoir l’Association, qui appuie l’harmonisation des normes au Canada, aux États-Unis et au Mexique, dans le but de réduire les barrières non tarifaires au commerce. Les fabricants pourront tirer parti de collaborer avec une seule entité pour faciliter l’entrée de leurs produits sur le marché.

CENTROTHERM ACCUEILLE ENVIROAIR INDUSTRIES

Centrotherm Eco Systems (CES), fabricant des systèmes de ventilation en polypropylène InnoFlue et des solutions d’admission d’air BlitzFlex, est heureux d’annoncer l’entrée en scène d’un nouveau représentant

Première pelletée de terre – Mark Wolinsky (centre), président de Wetstyle
Photo : Ville de Saint-Bruno

pour la province de Québec : Enviroair Industries , lequel offre des solutions de qualité axées sur l’optimisation du confort et la rentabilité de projets industriels, institutionnels, commerciaux et résidentiels. Enviroair agit comme agent manufacturier et collabore avec des distributeurs et des grossistes. L’équipe travaillera en étroite collaboration avec Michael Dailey, directeur régional des ventes de CES au Canada, afin de stimuler les ventes en gros et commerciales dans la province.

MASTER PREND DE L’EXPANSION

DANS L’OUEST

Le distributeur de produits de CVC/R Le Groupe Master a récemment annoncé l’acquisition de Davies Supply Group Ltd , dont le siège social se situe à Saskatoon en Saskatchewan. La transaction inclut également les succursales de Calgary et de Lethbridge en Alberta. L’entreprise – spécialisée dans la distribution de pièces de chauffage et de climatisation, ainsi que de pompes et équipements de traitement d’eau – continuera ses activités sous son nom actuel. Louis St-Laurent, PDG de Master a fait valoir que cette acquisition marquait une étape déterminante du plan de croissance de la compagnie, et qu’elle venait renforcer son positionnement sur le plan national. Deux semaines après cette annonce, l’entreprise ouvrait une autre succursale à Winnipeg, de 16 000 pieds carrés, réunissant toutes les spécialités et les grandes marques du CVC/R, visant à répondre aux multiples besoins des entrepreneurs.

SANIFLO CÉLÈBRE SES 30 ANS

AU CANADA

Le fabricant de systèmes de toilettes par broyage et de pompes d’eaux de drainage Saniflo Canada – une division du Groupe SFA – célèbre cette année le 30 e anniversaire de ses activités au Canada (et son 60 e anniversaire d’existence). Depuis sa fondation (en 1958), le fabricant a connu une croissance spectaculaire. La technologie au-dessus du sol qu’il a développée permet aux propriétaires de maison et d’immeuble d’aménager une nouvelle salle de bains, une cuisine, une salle de lavage ou une salle d’eau à peu près n’importe où : sous-sol, grenier, garage, kiosque de piscine, placard, espace fraîchement réaménagé, etc.

DIPLINE FAIT SON ENTRÉE

AU CANADA

Les produits d’éclairage Dipline –inventés, brevetés et fabriqués en France – sont désormais offerts en sol canadien, après avoir marqué l’Europe, les États-Unis, la Russie et l’Asie. Soutenus par une technologie sans fil adaptée au monde du bâtiment, les produits Dipline transforment une surface entière en une prise de courant sécuritaire de 12 V. Sous forme de panneaux conducteurs, semblables à des panneaux de plafond suspendu, ils peuvent habiller un mur, un plafond ou toutes autres surfaces. Il suffit d’y piquer des DEL et elles s’allumeront instantanément. Il est ainsi possible modifier à volonté l’emplacement de l’éclairage, son intensité et sa couleur.

NOMINATIONS

Le grossiste distributeur de plomberie, chauffage, égouts et aqueducs J.U. Houle annonce avec plaisir la no -

mination de quatre membres au sein de son équipe :

• Patrick St-Onge – promu au poste de directeur du développement commercial après 20 ans d’expérience dans l’entreprise.

• Benoit Breton : nouveau directeur des ventes et du marketing – cumulant deux décennies d’expérience pertinente.

• Marc-Alexandre Dionne : chargé de projet/estimateur en chauffage.

• Raphaël Boilard : estimateur aux ventes internes de plomberie.

Riche de ce remaniement, J.U. Houle est en mesure d’offrir de la compétence et du service accrus à ses clients.

NOUVEAU DIRECTEUR DES VENTES CHEZ STELPRO

Le fabricant de solutions de chauffage intégrées Stelpro est heureux d’annoncer l’arrivée de Pierre-Yves Martin au poste de directeur national des ventes au détail le 4 juin. Relevant de Connie Chabot, vice-présidente des ventes et du développement, M. Martin a accepté le mandat de diriger l’équipe des ventes au détail, de gérer le développement de nouveaux marchés et d’assurer le maintien des relations avec les partenaires commerciaux. Cumulant plus de 12 années d’expérience en ventes et développement, il a notamment œuvré dans le domaine de l’alimentation et dans l’industrie des pâtes et papiers.

Patrick St-Onge Benoit Breton
Marc-Alexandre Dionne Raphaël Boilard
François Boucher, Jordan Cameron, Simon Mandeville et Jean-François Bergevin d’Enviroair lors d’une visite des installations de CES à Albany, NY
CHEZ J.U. HOULE
Pierre-Yves Martin

La demande incite de fréquentes mises à niveau

Les fabricants continuent d’améliorer les camionnettes et les fourgonnettes de travail pour en optimiser le rendement et l’économie

Les camionnettes s’avèrent le segment le plus vendu au Canada, ce qui constitue un plus pour ceux qui les achètent pour travailler. Avec une telle demande, elles sont mises à niveau beaucoup plus fréquemment qu’elles ne l’étaient dans le passé. Cette situation peut avoir pour effet d’en augmenter le prix, mais d’un autre côté, plusieurs de leurs modèles consomment beaucoup moins de carburant qu’avant. En outre, les améliorations

du moteur, combinées à l’huile synthétique, aident à prolonger les intervalles d’entretien, ce qui permet de réaliser des économies malgré le prix plus élevé de l’huile.

En outre, bien que certaines technologies n’apportent que des améliorations mineures (consommation et autres), leur addition permet toutefois d’offrir un véhicule plus attrayant.

Certains constructeurs utilisent des moteurs turbocompressés de petites cylindrées qui permettent

QUOI DE NEUF EN 2019

d’économiser du carburant sous une charge modérée et de déployer de l’énergie au besoin (quoique ces modèles peuvent devenir gourmands en mode remorquage). La technologie de désactivation de cylindres met certains cylindres à l’arrêt lorsqu’une pleine puissance n’est pas requise, et la technologie marche/arrêt éteint le moteur lorsqu’il est au ralenti. Des systèmes de refroidissement amélioré, de réduction de la friction et de direction assistée électrique, ainsi que des systèmes hybrides partiels

Il y a beaucoup de changements en 2019 : toutes les nouvelles camionnettes, et d’autres modèles, arborent de nouveaux moteurs. Bien que les spécifications complètent n’étaient pas disponibles au moment de mettre sous presse, voici les bases de ce qui s’en vient. Il est à noter que toutes les nouvelles camionnettes Heavy-Duty (HD) ont tendance à arriver un an ou deux après les modèles une demi-tonne, alors soyez patients si vous attendez les versions plus robustes.

Silverado de Chevrolet ( Photo1 ) – Le tout nouveau modèle offre un empattement plus long, tout en étant jusqu’à 200 kg plus léger. La caisse est plus large, comporte un plancher en acier à haute résistance et comprend des rangements verrouillables en option. Les moteurs V8 de 5,3 litres et 6,2 litres sont toujours offerts, mais leur conception été complètement remodelée et leur système de désactivation de cylindres sophistiqué peut passer de un à huit pistons. Un nouveau moteur à six cylindres en ligne Duramax de 3,0 litres diesel sera bientôt offert, ce dernier (et le 6,2 litres) utilise une transmission automatique à 10 rapports.

Sierra de GMC ( Photo 2 ) – Le petit frère du Silverado a été également remodelé, et il offrira le même groupe motopropulseur que la version Chevrolet. Un hayon MultiPro à six fonctions et positions – y compris un chargement à deux niveaux et un poste de travail debout – sera disponible. En plus d’une caisse en acier standard, le Sierra offrira une version exclusive dans l’industrie de panneaux en fibre de carbone – une option qui ne devrait toutefois pas se retrouver dans plusieurs flottes. F-150 de Ford – En plus de son allure légèrement rafraîchie, le F-150 2019 ajoute à son offre un tout nouveau moteur V6 EcoBoost de 2,7 litres développant 400 lb-pi de couple et un moteur V6 Power Stroke diesel de 3,0 litres développant 440 lb-pi, les deux équipés d’une transmission automatique à 10 rapports. Les consommateurs

contribuent également à la consommation réduite. Les matériaux légers tels que l’acier à haute résistance, l’aluminium et les composites aident également à réduire le poids et améliorer l’efficacité. Cependant, comme on obtient rarement « quelque chose pour rien », ces derniers peuvent augmenter les coûts de réparation pour dommages. Il s’avère judicieux de prendre en compte tous les facteurs lorsque vient le temps de remplacer votre véhicule de service.

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ne pourront obtenir le modèle diesel que dans les versions de haut niveau, mais les flottes pourront s’en prévaloir dans toutes les versions SuperCrew et SuperCab avec caisse de 6,5 pi. Parmi les autres nouveautés, notons le régulateur de vitesse adaptatif à basse vitesse et le freinage d’urgence avec détection des piétons.

Ranger de Ford ( Photo 3 ) – Le Ranger reprend sa taille intermédiaire, propulsé par un quatre cylindres EcoBoost de 2,3 litres avec une transmission automatique à 10 rapports. Il sera offert en versions SuperCab et SuperCrew.

Sprinter de Mercedes-Benz ( Photo 4 ) – On sait déjà qu’il offrira des changements de style ainsi que davantage de rangements de cabine, dont des compartiments verrouillables et une gestion de flotte connectée. Offert en modèle à propulsion ou à traction intégrale, le Sprinter pourra être équipé d’un moteur à quatre cylindres de 2,1 litres ou d’un V6 diesel de 3,0 litres. Un moteur à essence sera également ajouté. Cinq tonnages sont maintenant offerts, ainsi que trois longueurs de caisse et deux hauteurs de toit.

1500 de Ram ( Photo 5 ) – Le tout nouveau Ram s’avère plus gros mais plus léger, et bénéficie d’un cadre plus solide et d’une capacité de remorquage maximale de 12 750 lb. Il est propulsé par un nouveau V6 de 3,6 litres ou un V8 de 5,7 litres. Les deux peuvent être équipés d’un système hybride partiel eTorque, lequel procure le couple supplémentaire requis en cas de besoin. Ils comprennent également la fonction arrêt/démarrage. La batterie se recharge avec le freinage régénératif et n’a pas besoin d’être branchée. Le V6 EcoDiesel de 3,0 litres devrait revenir plus tard dans modèle de l’année.

MODÈLES 2018 | CAMIONNETTES PLEINE GRANDEUR

Silverado de Chevrolet/Sierra 1500 de GMC – Ces jumelles mécaniques peuvent être propulsées par un V6 de 4,3 litres, un V8 de 5,3 litres ou un V8 de 6,2 litres, et elles peuvent remorquer jusqu’à 12 500lb. Elles peuvent être équipées de la fonction eAssist, laquelle comprend un système hybride partiel qui offre une puissance supplémentaire sans consommation de carburant.

Silverado HD de Chevrolet/Sierra HD de GMC ( Photo 6 ) – Les modèles Heavy-Duty sont équipés d’un moteur à essence V8 de 6,0 litres ou d’un moteur diesel V8 Duramax de 6,6 litres développant un couple de 910 lb-pi. Leur capacité maximale de remorquage conventionnel s’élève à 14 500 lb.

F-150 de Ford – Cinq moteurs différents sont offerts : version atmosphérique V6 de 3,3 litres et V8 de 5,0 litres, et version turbocompressée V6 de 2,7 litres, V6 de 3,5 litres et V6 de 3,5 litres à rendement élevé développant un couple de 510 lb-pi. La caisse tout en aluminium de cette camionnette (avec châssis en acier) s’avère unique à Ford.

Super Duty de Ford ( Photo 7 ) – Les F-250, F-350 et F-450 sont propulsés par un moteur à essence V8 de 6,2 litres ou un moteur diesel V8 PowerStroke de 6,7 litres développant 935 lb-pi de couple. La capacité maximale de remorquage conventionnel s’élève à 21 000 lb. 1500 de Ram – Les choix de moteur sont un V6 de 3,6 litres, un V8 de 5,7 litres ou un V6 EcoDiesel de 3,0 litres développant 420 lb-pi de couple. La capacité maximale de remorquage est de 10 640 lb. Une suspension pneumatique optionnelle vient améliorer la conduite et règle automatiquement le niveau de la camionnette lorsque chargée. Cependant, le poids de ce système réduit sa charge utile.

Heavy-Duty de Ram ( Photo 8 ) – Les choix de moteur à essence pour les modèles 2500 et 3500 sont un V8 de 5,7 litres ou de 6,4 litres. En version diesel, un moteur Cummins à six cylindres en ligne de 6,7 litres est offert, lequel développe 800 ou 930 lb-pi de couple selon

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Rapport annuel sur les véhicules de service (suite de la page 13)

la transmission automatique à laquelle il est accouplé. Un levier au plancher est également offert, ce qui fait toutefois chuter le couple à 660 lb-pi.

Titan de Nissan ( Photo 9 ) – Une caméra de recul est maintenant standard sur tous les modèles. Le Titan est propulsé par un V8 de 5,6 litres et il peut remorquer jusqu’à 9760 lb. Il comporte une garantie pare-chocs à pare-chocs de cinq ans ou 160 000 km (aussi sur le modèle XD).

Titan XD de Nissan – Nissan affirme que le XD « comble le fossé » entre les camionnettes une demie et trois quarts de tonne. Il peut être équipé d’un moteur à essence V8 de 5,6 litres ou d’un moteur diesel V8 Cummins de 5,0 litres. Sa capacité de remorquage maximale s’élève à 12 030 lb. C’est moins que la capacité de quelques demitonnes, mais le XD remorque ses charges les plus élevées avec beaucoup plus de facilité.

Tundra de Toyota ( Photo 10 ) – Une version offre un V8 de 4,6 litres, et toutes les autres sont équipées d’un V8 de 5,7 litres qui développe un couple de 401 lb-pi. La capacité de remorquage maximale est de 9700 lb. Tous les modèles 2018 sont dotés de plusieurs nouvelles caractéristiques de sécurité standard, notamment l’avertisseur de sortie de voie, le régulateur de vitesse adaptatif et le freinage d’urgence.

MODÈLES 2018 | CAMIONNETTES DE TAILLE INTERMÉDIAIRE

Colorado de Chevrolet/Canyon de GMC ( Photo 11 )

Ces modèles offrent trois options de moteurs : 4 cylindres de 2,5 litres, V6 de 3,6 litres et quatre cylindres diesel Duramax de 2,8 litres. La capacité de remorquage maximale avec le moteur diesel s’élève à

7700 lb. Il vient avec une cabine allongée ou multiplace et avec deux longueurs de caisse.

Ridgeline de Honda ( Photo 12 ) – Le VUS Ridgeline est de conception légère, mais il convient bien aux appels de service. Son espace utilitaire s’avère considérable et il comprend un coffre verrouillable sous la caisse. Il est équipé d’un V6 de 3,5 litres avec transmission intégrale et peut remorquer jusqu’à 5000 lb.

Frontier de Nissan ( Photo 13 ) – Offert avec un moteur 4 cylindres de 2,5 litres ou un V6 de 4,0 litres avec une transmission manuelle ou automatique : en version cabine allongée ou multiplace. Sa capacité de remorquage maximale s’élève à 6710 lb.

Tacoma de Toyota ( Photo 14) – Propose la version Access ou cabine double avec un moteur à quatre cylindres de 2,7 litres ou V6 de 3,5 litres, accompagné d’une transmission automatique ou manuelle. La capacité de remorquage maximale du V6 s’élève à 6500 lb.

FOURGONNETTES PLEINE GRANDEUR

Express de Chevrolet/Savana de GMC – Offertes en versions 2500 et 3500, ces jumelles mécaniques peuvent être propulsées par un moteur V8 de 4,8 litres ou 6,0 litres ou par un quatre cylindres diesel Duramax de 2,8 litres. Sa charge utile maximale s’élève à 4311 lb et sa capacité de remorquage à 10 000 lb.

Transit de Ford ( Photo 15 ) – Offerte en versions 150, 250, 350 et 350 Heavy Duty, la fourgonnette Transit peut être propulsée par un moteur V6 de 3,76 litres, un V6 EcoBoost de 3,5 litres ou un cinq cylindres en ligne Power Stroke de 3,2 litres. Sa charge utile maximale s’élève à 4650 lb et sa capacité de remorquage à 7500 lb. 9 11 12 10 13 14 15

NV de Nissan ( Photo 16 ) – Cette fourgonnette est offerte en versions 1500, 2500 et 3500, avec deux hauteurs de toit et deux moteurs V8 à essence : un 4,0 litres ou un 5,6 litres. Sa charge utile maximale s’élève à 3985 lb et sa capacité de remorquage à 9500 lb. En outre, elle est couverte par une garantie de cinq ans/160 000 km parechocs à pare-chocs.

Sprinter de Mercedes-Benz ( Photo 17 ) – Offerte en versions 2500 et 3500, à propulsion ou à quatre roues motrices, la fourgonnette Sprinter vient en trois longueurs et deux hauteurs de toit, avec un moteur diesel V6 de 3,0 litres. La charge utile maximale pour le 3500 s’élève à 5574 lb.

ProMaster de Ram ( Photo 18 ) – Ce modèle est offert en trois options d’empattement et deux hauteurs de toit. Il est équipé d’un V6 de 3,6 litres ou du nouveau V6 EcoDiesel de 3,0 litres qui remplace le moteur diesel à quatre cylindres précédent. Sa conception à traction s’avère unique parmi ses concurrents, lui donnant un accès surbaissé. Sa charge utile maximale s’élève à 4430 lb et sa capacité de remorquage à 5100 lb.

FOURGONNETTES COMPACTES

City Express de Chevrolet – Version de la fourgonnette NV200 de Nissan, la City Express est équipée d’un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres et d’une transmission à variation continue (CVT). Sa charge utile maximale s’élève à 1500 lb et le remorquage n’est pas recommandé.

Transit Connect de Ford ( Photo 19 ) – Les deux versions offertes sont propulsées par un moteur à quatre cylindres

de 2,5 litres, accouplé à une transmission automatique à six rapports. Sa charge maximale plafonne à 1610 lb et sa capacité de remorquage s’élève à 2000 lb.

Metris de Mercedes-Benz ( Photo 20 ) – Seule fourgonnette compacte sur le marché, la Metris rentre facilement dans la plupart des garages intérieurs. Elle est maintenant livrée en deux longueurs d’empattement et est propulsée par un moteur à essence turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres. Sa charge utile maximale s’élève à 2502 lb et sa capacité de remorquage à 5000 lb.

NV200 de Nissan (Photo 21) – Également commercialisée sous la marque CityExpress de Chevrolet, la fourgonnette NV200 est propulsée par un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres équipé d’une transmission CVT. Elle offre une garantie pare-chocs à pare-chocs plus longue que la version GM

ProMasterCity de Ram ( Photo 22 ) – Cette petite fourgonnette de Ram est propulsée par un moteur à quatre cylindres de 2,4 litres équipé d’une transmission automatique à neuf rapports. Sa charge utile maximale s’élève à 1901 lb et elle peut remorquer jusqu’à 2000 lb.

n Jil McIntosh est rédactrice et réviseure dans le domaine de l’automobile, avec une spécialité dans les camionnettes et véhicules commerciaux. Elle écrit pour de nombreux titres, y compris The National Post et AutoTrader.ca, et est membre de l’Association des journalistes automobile du Canada (AJAC). Son travail (en anglais) peut être consulté au WomanOnWheels.ca.

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· Ajout d’une chaudière à granulés à un système de chauffage

· Dépannage d’un système hydronique en commençant par les sondes

CONCEPTION

Mise à niveau d’un système de chauffage avec une chaudière à granulés

« Transformation » rudimentaire d’un réseau de chauffage hydronique au mazout existant

A u cours des quatre dernières années, j’ai examiné des soumissions pour des systèmes de chauffage utilisant des chaudières à granulés. Ces devis proviennent de professionnels en chauffage allant des entrepreneurs aux ingénieurs professionnels. Ces devis sont requis pour que le propriétaire puisse se prévaloir d’un programme incitatif offrant des rabais considérables pour encourager la croissance du marché du chauffage à la biomasse.

Ma tâche consiste à examiner les détails techniques des systèmes pro-

posés afin de déceler et signaler des problèmes éventuels demandant à être clarifiés ou redéfinis avant que des milliers de dollars de matériel soient installés de manière incorrecte.

De nombreux concepteurs considèrent les chaudières à granulés comme une simple boîte qui brûle des granulés et génère de l’eau chaude. Ces derniers veulent placer cette boîte à côté d’une chaudière au mazout ou au propane existante, et simplement l’intégrer au réseau de distribution existant. Ils considèrent rarement ce réseau de distribution existant

comme un terreau fertile, non seulement pour améliorer le rendement de cette nouvelle boîte à granulés, mais aussi améliorer le confort des occupants.

Ce qui suit décrit la « transformation » d’un réseau de chauffage hydronique au mazout existant, auquel on a choisi d’intégrer une chaudière à granulés moderne. Cette transformation intègre la nouvelle chaudière en respectant ses caractéristiques de fonctionnement uniques. La refonte du système montre également comment le réseau de distribution de chaleur peut être amélioré par la même occasion. La transformation proposée repose sur une installation réelle. Elle a eu

PAR JOHN SIEGENTHALER

lieu dans une ferme d’époque des années 1800 devant composer avec le climat froid du nord de l’État de New York. La Figure 1 illustre la tuyauterie originale du système.

La chaudière au mazout alimente un circuit de distribution unique desservant un ensemble de plinthes à tubes à ailettes, de radiateurs de plancher en fonte et de plinthes en fonte. Oui, quelqu’un a vraiment combiné tous ces émetteurs de chaleur sur un seul circuit, lesquels sont raccordés au circuit de tuyauterie à l’aide de tés de dérivation.

Interrogé sur son système avant sa métamorphose, le propriétaire a déclaré qu’il y avait plusieurs « points froids » dans la maison. En fait, ces endroits s’avéraient assez froids pour faire geler un verre d’eau laissé sur le plancher de la cuisine pendant une nuit d’hiver. Aïe!

PASSER LE SYSTÈME AU BISTOURI

L’objectif premier de la transformation était de réduire les coûts de chauffage en ajoutant une chaudière à granulés moderne au système et en l’utilisant comme source de chaleur principale. La chaudière à mazout agirait désormais comme source de chaleur d’appoint. L’intention était donc de configurer la chaudière au mazout pour qu’elle fonctionne automatiquement si la nouvelle chaudière à granulés s’avérait incapable de fournir la charge ou si elle était hors service. Au moment de la rénovation, la chaleur fournie par la nouvelle chaudière à granulés devait représenter envi -

ron la moitié du coût de la chaleur actuellement fournie par la combustion du mazout. Cependant, ces Btu moins chers n’allaient pas permettre au réseau de distribution hydronique marginal d’améliorer le confort de la maison. C’est à la lumière de cette constatation que la portée de la transformation est passée d’une simple

alimenter des panneaux-radiateurs placés dans les zones où le confort s’avérait problématique. Ces panneaux peuvent être de dimensions différentes selon les besoins de chauffage supplémentaires et l’espace disponible sur les murs des zones froides. La station de collecteurs comprendrait même deux raccordements additionnels, lesquels seraient d’abord fermés, mais pourraient facilement être mis en service si le réseau devait être agrandi.

Au-delà d’offrir un meilleur confort, les émetteurs de chaleur additionnels abaissaient la température de l’eau à laquelle le réseau de distribution pourrait fournir la charge de chauffage nominale. Une recommandation de conception générale est d’ajouter suffisamment d’émetteurs de chaleur pour réduire la température de l’eau d’alimentation aux conditions de charge nominale d’au moins 30 °F (à savoir de 180 °F sur un système existant à 150 °F sur le système modifié). Cela permet au réservoir de stockage thermique – qui fait partie intégrante de la mise à niveau d’un système de chauffage avec une chaudière à granulés – de fonctionner sur une plage de température de cyclage plus vaste.

« C’est un fonctionnement très différent de la demande courante des chaudières à laquelle la plupart des pros du chauffage hydronique sont habitués, où la chaudière ne fonctionne que s’il y a une demande de chaleur en provenance d’un thermostat du bâtiment. »

réduction du coût d’exploitation à une amélioration considérable du confort pour les occupants.

Le raisonnement derrière tout cela s’avère logique : comme le système va subir une « chirurgie » hydronique d’importance pour ajouter la nouvelle chaudière, pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour améliorer le confort du bâtiment en ajoutant quelques émetteurs de chaleur pendant que le système se trouve sur la « table d’opération »?

Un moyen facile d’y parvenir était d’installer une station de collecteurs dans le sous-sol et de l’utiliser avec des tuyaux PEX-AL-PEX de ½ po pour

Il en résultera une fréquence des cycles marche/arrêt réduits, ce qui engendrera un rendement thermique plus élevé et des émissions plus faibles. Une autre recommandation est de limiter l’ajout d’émetteurs de chaleur de sorte que la température de l’eau de retour à la chaudière au mazout demeure au-dessus de 120 °F la plupart du temps. Cela devrait suffire à empêcher la condensation des gaz de combustion dans la chaudière au mazout.

Si la température de l’eau de retour se situe constamment sous 120 °F, comme cela pourrait se produire si une grande surface de chauffage

tés de dérivation (typiques) régulateurs de débit
chauffe-eau indirect
eau d’appoint
chaudière au mazout
FIGURE 1
Sytème de chauffage tel que trouvé

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alimentation retour

dérivation détendeur thermostatique de protection de la chaudière

chaudière au mazout

Ajout d’un détendeur thermostatique à la chaudière au mazout pour empêcher son fonctionnement prolongé sous condensation des gaz de combustion

rayonnant a été ajoutée au système, il est prudent d’ajouter un détendeur thermostatique de protection de la chaudière, comme l’illustre la Figure 2 En cas de besoin, ce détendeur limi-

contrôleur du point de consigne de la température

mitigeur à trois voies (anticondensation) PRV manomètre/évent

chaudière à granulés de 85 000 Btu/h

Sytème de chauffage après sa transformation

tera l’écoulement dans la chaudière à mazout pour l’empêcher de fonctionner dans des conditions de condensation des gaz de combustion sur une période prolongée. Grâce à l’installation de ce détendeur, combiné à un autre détendeur anticondensation pour la chaudière à granulés, la température de l’eau de retour du réseau de distribution pourra être aussi basse que vous le voudrez.

TRANSFORMATION

La Figure 3 illustre le système modifié, lequel comprend maintenant la chaudière à granulés et le réservoir de stockage thermique, ainsi que quelques autres modifications de la tuyauterie.

Cette reconfiguration permet, soit au réservoir de stockage thermique, soit à la chaudière existante au mazout de fournir de l’eau chaude aux tés rapprochés qui séparent de façon hydraulique les circulateurs (P2 et P3) des circulateurs de zone. Elle permet également d’isoler la chaudière au mazout de l’eau chaude lorsqu’elle n’est pas utilisée, ce qui devrait être le cas la plupart du temps maintenant que la chaudière à granulés est installée. Cela est important du fait que permettre à l’eau chaude de circu-

séparateur d’air à microbulles

tés rapprochés

ler à travers une chaudière non chauffée dissipe la chaleur sur les parois de la chaudière et sur son conduit de fumée.

La chaudière à granulés fonctionne complètement indépendamment de toute demande de chaleur des thermostats du bâtiment. C’est un fonctionnement très différent de la demande courante des chaudières à laquelle la plupart des pros du chauffage hydronique sont habitués, où la chaudière ne fonctionne que s’il y a une demande de chaleur en provenance d’un thermostat du bâtiment. La chaudière à granulés est commandée par son contrôleur interne, lequel surveille la température de deux sondes (S1 et S2) dans le réservoir de stockage thermique. Lorsque la température à la sonde supérieure (S1) chute sous une valeur de consigne (comme 140 °F), la chaudière à granulés se déclenche et le circulateur (P1) s’allume. La chaudière à granulés et son circulateur demeureront en marche jusqu’à ce que la température de la sonde inférieure (S2) du réservoir atteigne une limite de température supérieure (comme 170 °F). Cela permet de remplir le réservoir d’eau chaude avant que la chaudière soit éteinte.

réservoir de dilatation

chaudière au mazout existante eau d’appoint

chauffe-eau indirect existant

vers/en provenance d’autres radiateurs

panneauxradiateurs nouvellement ajoutés nouvelle station de collecteurs

FIGURE 3
LWCO
(P3)
FIGURE 2

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L’objectif est de créer de longs cycles de marche suivis de longs cycles d’arrêt, ce qui augmente l’efficacité du cycle de combustion de la chaudière à granulés et réduit ses émissions. La chaudière à granulés fonctionne comme décrit ci-dessus chaque fois que son interrupteur d’alimentation est allumé, ce qui se produit généralement au début de la saison de chauffage. L’interrupteur est éteint à la fin de la saison de chauffage.

Le contrôleur à l’intérieur de la chaudière à granulés actionne également un mitigeur motorisé à trois voies installé entre la chaudière et le réservoir de stockage thermique. Ce mitigeur a pour but de maintenir la température de l’eau à l’entrée de la chaudière au-dessus du point de rosée des gaz de combustion (environ 130°F) chaque fois que possible, afin d’empêcher la condensation prolongée des gaz de combustion.

MÉCANISMES DE FONCTIONNEMENT

Le système de commande qui gère le fonctionnement global du système est simple. Chaque fois qu’il y a une demande de chauffage des locaux ou de l’eau domestique, cette dernière passe par un contrôleur de température de consigne qui mesure la température de l’eau dans la partie supérieure du réservoir de stockage thermique par la sonde (S3) qui s’y trouve. Si cette température est égale ou supérieure à une valeur minimale, telle que 140 °F, le circulateur (P2) est allumé et la chaleur est fournie du réservoir vers la charge.

MINIALIMENTEUR DE SYSTÈME NUMÉRIQUE

Commande numérique conviviale

• Pression de réglage définie par l’utilisateur (0-45 psig)

- limites supérieure et inférieure ajustables

• Alerte de basse pression définie par l’utilisateur

• Alerte de haute pression définie par l’utilisateur

• Sortie pour alerte de bas niveau

• Témoin d’avertissement lumineux à DEL

• Menu de réglage et de dépannage

Accès incliné de 5 po en avant du réservoir pour faciliter le remplissage

Réservoir de 17 litres (4,5 USG) pour le stockage et le mélange du fluide d’appoint

Réservoir translucide pour faciliter le repérage visuel d’une fuite et limiter les dégâts potentiels occasionnés par une inondation

NOUVEAU

COMMANDESIMPLEETCONVIVIALE

Si la température de l’eau dans la partie supérieure du réservoir est inférieure à ce point de consigne, le circulateur (P2) est éteint et la chaudière au mazout est allumée avec le circulateur (P3). Si la température dans le haut du réservoir de stockage thermique atteint plus tard le point consigne minimum, plus un excédent de 10 °F (ici, 140 + 10 = 150 °F), le contrôleur du point de consigne priorise de nouveau le réservoir comme seule source de chauffage. Notez que les circulateurs (P2) et (P3), ainsi que tous les circulateurs de zone, disposent de clapets antiretour internes.

Le nouveau circulateur qui alimente la station de collecteurs est câblé en parallèle avec le circulateur de zones d’origine alimentant le réseau de distribution de chauffage. Cela garantit une charge et un débit adéquats pour les nouveaux panneaux-radiateurs.

UN PAS À LA FOIS

Le scénario de transformation présenté ici se révèle relativement simple. Il existe des moyens plus sophistiqués de déterminer si le réservoir de stockage thermique, la chaudière au mazout, ou même les deux, doivent fournir de la chaleur au système. Ces moyens – qui impliquent des concepts de commande tels que la réinitialisation extérieure, le mélange d’injection à vitesse variable et la mesure de température différentielle – améliorent assurément le rendement thermique, mais ils ajoutent aussi des frais et de la complexité au système. Nous pourrons y revenir dans un article subséquent.

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n John Siegenthaler, PE, est ingénieur en mécanique – diplômé du Renssellaer Polytechnic Institute – et ingénieur professionnel agréé. Il compte plus de 35 ans d’expérience en conception de systèmes de chauffage hydroniques modernes. Son plus récent livre « Heating with Renewable Energy » a été lancé récemment.

Problèmes courants et erreurs d’installation – 1er volet

Approche de vérification d’un système où les sondes ne fonctionnent pas correctement

L es commandes sont souvent pointées du doigt lorsque les systèmes hydroniques ne procurent pas le rendement escompté. Bien que les commandes puissent effectivement parfois être défectueuses, c’est souvent d’autres éléments qui s’avèrent à l’origine d’un mauvais rendement ou d’une défaillance du système. En fait, même si les commandes ne sont pas infaillibles, il faut prendre en compte qu’elles sont développées dans un milieu contrôlé et conçues dans un but précis.

La plupart du temps, si les systèmes de commande ne fonctionnent pas comme ils le devraient, le problème vient de l’installation ou de la programmation. Il n’y a absolument rien qui va autant minimiser les temps d’arrêt et le dépannage à venir qu’une installation correcte du système dès la première fois. Rien ne remplacera jamais une formation solide et une compréhension approfondie du produit, incluant ses procédures d’installation et de dépannage.

Cet article en quelques volets se penchera sur cinq des raisons les plus courantes pour lesquelles des problèmes de commande surviennent. Il proposera ensuite des solutions à ces problèmes. Voici ces cinq raisons en un coup d’oeil :

1. Les sondes utilisées

2. Le dimensionnement/la tuyauterie du dispositif commandé

3. Les sorties des contrôleurs

4. Le câblage des sondes, les signaux de commande et la communication

5. Le réglage des commandes (à l’aide de plusieurs commandes autonomes, de commandes avec minuterie)

Le premier volet de cette série se concentrera sur le point numéro un : les sondes.

« La plupart du temps, si les systèmes de commande ne fonctionnent pas comme ils le devraient, le problème vient de l’installation ou de la programmation. »

1. SONDES UTILISÉES

Dépendant du système de commande sur lequel vous travaillez, l’une ou plusieurs des sondes suivantes peuvent être utilisées :

a. Sonde extérieure

b. Sonde intérieure

c. Sonde de tuyauterie

d. Sonde de débit d’air

e. Sonde d’humidité

Certains de ces dispositifs peuvent être à thermistance, à savoir qu’ils fonctionnent selon une échelle de résistance qui varie en fonction de la température à laquelle ils sont exposés. Il est important de toujours consulter l’échelle de résistance du fabricant – qui se trouve généralement dans le manuel d’installation

– lors de la vérification de telles

sondes. La Figure 1 de la page 24 illustre un exemple de tableau de résistance thermique avec thermistor de type NTC très courant. Veuillez noter que toutes les sondes à thermistance ne sont pas conçues de la même façon et qu’elles peuvent fonctionner sur une échelle de résistance différente, même si deux thermistors affichent chacun 10k Ω . Je ne recommanderais donc pas d’utiliser de sondes tierces sur une commande, à moins que vous ayez fait vos devoirs et comparé les deux modèles en détail. Mais même là, je recommanderais toujours l’utilisation d’un produit issu du fabricant du système de commande, question d’obtenir sa bénédiction

Pourquoi auriez-vous besoin de cette information? Vous en aurez besoin pour procéder au dépannage

Tableau de résistance thermique, thermistor NTC de 10 k Ω

d’une sonde qui ne fonctionne pas de façon précise. La première chose que je vérifie est l’emplacement de la sonde et la possibilité que son fonctionnement soit influencé de quelque façon que ce soit.

Attardons-nous donc, de façon sommaire, à des éléments pouvant avoir un impact sur la précision de la sonde du point de vue de son emplacement.

SONDE DE TUYAUTERIE

La sonde de tuyauterie est-elle fixée à un tuyau thermiquement conducteur, tel que le cuivre? Si c’est le cas, excellent! Nous verrons comment vérifier la sonde plus tard à l’aide de la Figure 1 . Si ce n’est pas le cas –sonde fixée à un tuyau en fer noir, en PVC ou en tout autre matériau non thermiquement conducteur – la sonde devrait être immergée dans un puits de sonde. Sans ce type d’immersion, il y aura une différence entre la température réelle du fluide et la lecture de la sonde.

La sangle utilisée pour fixer la sonde au tuyau s’avère également une considération importante. Il ne faut pas trop serrer cette sangle. Elle pourrait ne pas se dilater au même rythme que la sonde lors des fluctuations de température et endommager le mécanisme du thermistor à l’intérieur.

SONDE DE MESURE D’AIR À L’EXTÉRIEUR/INTÉRIEUR

Dans le cas d’une sonde à l’extérieur, assurez-vous qu’elle est installée à un

« On doit garder à l’esprit que la résistance de la sonde doit correspondre à la température à laquelle elle est exposée. »

endroit où elle peut lire uniquement la température de l’air extérieur. Il est toujours recommandé qu’elle soit située du côté nord d’un bâtiment et sous un surplomb, afin de la mettre à l’abri du soleil et du vent. Ces éléments pourraient fausser la lecture de la température, et fournir des informations erronées à la commande. Malheureusement, j’ai trouvé plusieurs sondes extérieures affectées par le soleil, le vent ou d’autres sources altérant l’exactitude de leur lecture, telles que des évents de sécheuse ou de chaudière.

Dans le cas d’une sonde d’air à l’intérieur ou d’un thermostat communicant numérique, assurez-vous que le dispositif n’est pas à proximité d’objets émettant de la chaleur, tels que des radiateurs ou des bouches d’aération. Encore une fois, vous voulez vous assurer que rien d’autre que la température réelle de l’air intérieur ne vienne influencer sa lecture.

Au fil des ans, il m’est arrivé de trouver des sondes d’air intérieur affectées par un courant d’air circulant en arrière du thermostat ou par un trou de câblage trop grand dans la cloison sèche. Le courant d’air dans le cadrage affectait ainsi la lecture de la température. Assurez-vous donc que toute ouverture utilisée pour le

câblage derrière la sonde soit bouchée correctement.

Si les vérifications précédentes n’ont révélé aucune anomalie, la prochaine étape consiste à déconnecter tout câble de la sonde elle-même. Ensuite, à l’aide d’un ohmmètre, vérifiez la résistance entre les deux câbles de la sonde, et comparez-la avec les valeurs du tableau de résistance de cette sonde.

Supposons que le tableau en question est celui de la Figure 1 et que la température à laquelle la sonde est exposée s’élève à environ 130 °F. La résistance devrait alors se situer à 3050 ohms. Si ce n’est pas le cas, la sonde peut être défectueuse. On doit garder à l’esprit que la résistance de la sonde doit correspondre à la température à laquelle elle est exposée. Si ce n’est pas le cas, reconnectez la sonde à la commande à l’aide d’un nouveau câblage et reprenez la lecture, pour détecter si les câbles existants renferment un problème quelconque. Si la valeur de la résistance est identique, nous sommes maintenant certains que la sonde et le câblage sont exempts de défauts. Dans de très rares cas, une commande pourrait vraiment être défectueuse. Si vous constatez un changement de résistance, procédez aux étapes de

Figure
: Gracieuseté de Tekmar

vérification ci-dessous concernant le câblage et l’installation.

Les sondes de débit d’air et d’humidité se ressemblent beaucoup en termes de conception et de dépannage. Le plus souvent, lorsque j’ai constaté que des sondes d’humidité étaient défectueuses ou imprécises, c’est que leur surface était en contact avec de la saleté ou d’autres matériaux. La plupart des sondes d’humidité avec lesquelles j’ai travaillé dans le passé utilisent des sondes à résistance similaires à celles de température. Il est très important que leur surface soit inspectée et nettoyée périodiquement. Si elles ne donnent plus de lectures, suivez la même procédure de dépannage que celle des sondes de température énoncée précédemment. Vérifiez d’abord la sonde sans câblage et avec un nouveau câblage, si le premier test s’avère concluant. Si tout est beau à nouveau, nous pourrions également être en présence d’une commande défectueuse. Mais la plupart du temps, vous décèlerez quelque chose et vous

aurez à examiner le câblage par luimême, de la même manière qu’avec des sondes extérieures, intérieures et de tuyauterie.

Une fois que toutes les sondes ont été vérifiées et que nous savons qu’elles fonctionnent correctement, de même que les commandes, nous devons examiner le câblage entre la commande et la sonde. Si la lecture de la résistance incluant le câblage est de 0, un clou, une vis ou peut-être juste une agrafe peut compromettre l’intégrité du câble quelque part.

Si la résistance n’est pas de 0, mais qu’elle oscille autour de la bonne lecture prise plus tôt sans le câblage, il faut alors examiner le câblage dans son ensemble. Est-ce le bon type et calibre de câble? Est-ce qu’un câble toronné solide a été utilisé alors qu’un câble à paires torsadées était recommandé dans le manuel d’installation? Dans cette éventualité, vous devrez peut-être procéder au recâblage avec le bon produit.

Si le bon câble a été utilisé, vérifiez s’il longe un autre câble d’alimenta -

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Vous cherchez un grossiste dans le domaine de la plomberie ou celui du CVC/R (chauffage, ventilation, climatisation et réfrigération) ? Rien de plus facile !

tion du bâtiment. Le câblage d’une sonde ne doit pas suivre un câble sous tension. Il peut croiser un tel câble, mais il ne doit jamais le suivre sur une longue distance. Autrement, la puissance induite par ce câblage aura un impact sur la précision de la sonde. Pour les longues distances à parcourir, le câble d’une sonde doit être à l’intérieur de son propre tuyau métallique mis à la terre.

Bien que cette approche ne soit pas la seule façon de réaliser du dépannage sur les sondes qui fonctionnent incorrectement, selon mon expérience, elle a prouvé son efficacité. Surveillez le volet numéro 2 de cet article dans un prochain numéro de PCC pour en apprendre davantage sur le sujet.

n Mike Miller est directeur des ventes, service des bâtiments chez Taco Canada ltée, et ancien président du Conseil canadien de l’hydronique (CCH). Pour communiquer avec M. Miller, SVP, acheminez vos questions et commentaires au LBoily. pcc@videotron.ca.

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MAINTENANCE DU PRINTEMPS

Suggestions d’entretien de l’équipement de CVC

Liste de vérification visant à s’assurer que le matériel fonctionne à son meilleur

En plus de permettre d’augmenter de façon considérable la longévité des unités de chauffage, ventilation et climatisation (CVC), leur entretien régulier s’avère essentiel pour qu’elles fonctionnent de manière fiable et procurent un rendement optimal. Voici quelques conseils pratiques visant à s’assurer de ne rien oublier lors de leur maintenance du printemps. Appliquer ces consignes maintenant aura pour effet de réduire considérablement le risque de panne pendant des conditions météorologiques difficiles, alors que l’unité est le plus sollicitée et que le coût des réparations est à son plus haut.

QVÉRIFIER OU REMPLACER LES FILTRES

Anomalie : Filtres encrassés ou bouchés. Correctif : Remplacez tous les filtres deux fois par année – au printemps et à l’automne – ou au besoin. Conséquence potentielle de négligence : Appel de courant ou d’ampérage élevé/excessif sur les moteurs et les contacteurs de la soufflante d’alimentation, entraînant une défaillance prématurée des composants. Débit d’air insuffisant ou nul, faible pression d’aspiration, faible surchauffe, givrage/glaçage du(des) serpentin(s) de l’évaporateur et/ ou refoulement du frigorigène liquide vers le compresseur, entraînant une défaillance mécanique prématurée des pièces mobiles internes du compresseur. Conditions des locaux insatisfaisantes/ inconfortables et équipement non fiable.

WVÉRIFIER OU REMPLACER LES COURROIES

Anomalie : Courroies désajustées, étirées, fissurées.

On devrait observer

uniquement un demi-pouce de déflexion de la courroie du côté entraîné ou assez de tension pour que la courroie ne glisse pas au démarrage du moteur d’entraînement.

Correctif : Inspectez, ajustez ou remplacez au besoin. Une inspection de la courroie au moins deux fois par année pourra contribuer à prolonger sa durée de vie. Une courroie correctement ajustée/alignée peut durer jusqu’à un an ou plus.

Conséquence potentielle de négligence : Débit d’air insuffisant ou nul, givrage/glaçage du(des) serpentin(s) de l’évaporateur et/ou refoulement du frigorigène liquide vers le compresseur, entraînant une défaillance mécanique prématurée des pièces mobiles internes du compresseur. Conditions des locaux insatisfaisantes/inconfortables et équipement non fiable.

EVÉRIFIER QUE TOUTES LES CONNEXIONS ÉLECTRIQUES SONT SERRÉES

Anomalie : Connexions lâches aux raccordements ou au bloc de distribution/jonction de composants électriques.

Correctif : Vérifiez physiquement deux fois par année avec l’outil approprié que tous les points de raccordement mécanique sont bien serrés et fixés. Se référer aux spécifications de couple si applicable. Cette procédure inclut les bornes à vis et à cosse ainsi que les bornes de fils électriques « insérées». Conséquence potentielle de négligence : Appel d’ampérage excessif des composants, phase unique de composants/moteurs triphasés, entraînant une défaillance prématurée des

composants. Conditions des locaux insatisfaisantes/ inconfortables et équipement non fiable.

RVÉRIFIER QUE LES COMPOSANTS ÉLECTRIQUES

NE MONTRENT PAS DE SIGNES

D’USURE

Anomalie : Décoloration aux bornes/connexions des câbles, et contacts piqués ou effilochés aux composants électriques.

Correctif : Vérifiez physiquement deux fois par année avec l’outil approprié que tous les points de raccordement mécanique sont bien serrés et fixés. Se référer aux spécifications de couple si applicable. Cette procédure inclut les bornes à vis et à cosse ainsi que les bornes de fils électriques « insérées ». Remplacez tous les composants douteux.

Conséquence potentielle de négligence : Appel d’ampérage excessif des composants, phase unique de composants/ moteurs triphasés, entraînant une défaillance prématurée des composants. Conditions des locaux insatisfaisantes/inconfortables et équipement non fiable.

TUn entretien régulier améliore la longévité et le rendement de l’équipement

NETTOYER LES SERPENTINS : CONDENSEUR (EXT.) ET ÉVAPORATEUR (INT.)

Anomalie : Accumulation de saleté, poussière et débris causant de la restriction, du refoulement de liquide ou de la pression d’aspiration et des températures inacceptables du côté basse pression, selon les conditions de fonctionnement du moment.

Vérifiez également s’il y a trop ou trop peu d’appel d’ampérage, de givrage ou de glaçage sur les serpentins de l’évaporateur. Un rendement médiocre de l’équipement et des factures d’électricité plus élevées peuvent aussi constituer des indicateurs d’anomalie.

Correctif : Nettoyez les serpentins du condenseur extérieur et de l’évaporateur intérieur au moins une fois par année, idéalement avant la première utilisation. Par contre, dans certaines régions, le nettoyage s’avère plus approprié après la libération printanière des mousses d’arbre, comme la fameuse semence de peuplier deltoïde. Les serpentins peuvent paraître visuellement propres, mais pour les modèles épais à plusieurs rangs, une inspection visuelle ne sera pas concluante. La vérification de la pression et de la température du frigorigène se révèle le seul test concluant pour s’assurer que le serpentin extérieur n’est pas affecté par des débris apparamment non visibles qui s’accumulent au cours de la saison de refroidissement.

L’utilisation d’un boyau d’arrosage raccordé à un pistolet vaporisant un jet de pression d’eau standard de 50 à 60 psi pour rincer/forcer les débris coincés dans les rangs des aillettes du serpentin se

révèle la meilleure méthode pour enlever tous les types de débris piégés à l’intérieur. De l’acide dilué ou un nettoyeur de serpentin à base alcaline peuvent également être utilisés pour déloger les résidus incrustés et faciliter leur décomposition, tant sur les surfaces extérieures qu’intérieures du serpentin. Néanmoins, des précautions rigoureuses doivent être prises avec les nettoyants chimiques, à la fois pour la sécurité de l’individu les utilisant et pour leurs effets néfastes potentiels sur des surfaces métalliques. Si une solution diluée est utilisée, un rinçage abondant doit suivre cette opération pour s’assurer qu’aucun résidu ne demeure, ni sur les surfaces métalliques de l’unité, ni sur la zone périphérique de traitement. L’eau à haute pression ou l’utilisation d’une laveuse à pression est déconseillée et peut endommager le serpentin. Conséquence potentielle de négligence : Défaillance de composants électriques, moteurs et compresseurs. Conditions des locaux insatisfaisantes/ inconfortables et équipement non fiable.

YVÉRIFIER QUE LES PLATEAUX D’ÉCOULEMENT SONT DÉGAGÉS ET S’ÉCOULENT BIEN

Anomalie : Écoulement insuffisant ou condensats refoulés dans le réseau de déshumidification. Traces de présence d’eau à des endroits autres que le plateau et le siphon. Carreaux de plafond tachés ou humides sous l’équipement (si ce dernier se trouve sur le toit). Débris dans le plateau d’écoulement.

Correctif : Rincez soigneusement à l’eau tous les plateaux d’écoulement et les siphons pour déloger toute accumulation de débris accumulés. Il est préférable d’utiliser un boyau d’arrosage. Assurezvous d’amorcer le siphon si vous êtes en présence d’un réseau poussé ou aspiré du côté négatif par la soufflante d’alimentation. Les siphons de condensats situés dans un réseau poussé ou situés du côté positif de la soufflante d’alimentation seront naturellement amorcés par la pression positive de l’air statique se trouvant du côté refoulement. Ils ne nécessitent donc pas de siphon.

Conséquence potentielle de négligence : L’eau accumulée dans l’unité finira par déborder du plateau et se répandra vraisemblablement dans le local en dessous. Cette situation pourra causer des dommages importants à tout ce qui se trouve dans ce local, en commençant par les carreaux de plafond, pour ensuite s’étendre aux appareils électroniques. L’eau pourrait également s’étendre au réseau électrique du local. En fait, tout ce qui se trouve sous l’unité pourrait être endommagé.

n Shawn Kasuboski est directeur des services techniques chez Modine.

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Quand la technologie fait équipe avec la durabilité

Les progrès contribuent à rendre les salles de toilettes commerciales plus écologiques

Défis économiques, pénurie d’eau, initiatives écologiques, lois et normes... il est difficile de mettre le doigt sur une seule raison pour laquelle l’eau s’est retrouvée dans toutes les conversations sur la durabilité ces dernières années. Mais une chose est certaine, à mesure que la demande pour des installations plus écologiques augmente, les progrès en matière de technologie et de conception de plomberie changent l’allure et le fonctionnement des salles de toilettes commerciales.

Ces endroits sanitaires ont longtemps été un gouffre de gaspillage d’eau et s’avèrent, en fait, l’un des principaux consommateurs d’eau des installations commerciales, selon l’Environmental Protection Agency (EPA) des ÉtatsUnis. Les salles de toilettes consomment 45 % de l’eau dans les établissements d’enseignement, 37 % dans les immeubles de bureaux et 35 % dans les hôpitaux. Dans les faits, il n’y a presque aucune installation où les toilettes ne sont pas responsables d’au moins 30% de l’utilisation totale de l’eau de l’établissement.

Souvent confrontées à un trafic intense et à une utilisation intensive, les toilettes étaient autrefois conçues en tenant davantage compte de la durabilité que de l’efficacité, mais les gestionnaires d’installations commerciales recherchent maintenant activement des moyens de limiter l’utilisation de l’eau et de réduire les coûts sans sacrifier le rendement, la qualité et le style.

Le Canada figure parmi les 10 plus grands consommateurs d’eau du monde et, comme beaucoup d’autres pays, il fait face à des pressions et des incitatifs croissants pour réduire cette consommation.

Des programmes tels que LEED, par exemple, encouragent le développement d’installations respectueuses de l’environnement, et sa prévalence augmente dans l’ensemble du pays.

Les salles de toilettes sont souvent le principal consommateur d’eau d’une installation.

Plus de 34 millions de mètres carrés bruts – contenus dans plus de 2500 projets – ont été certifiés LEED au Canada en 2016 (en hausse par rapport à 26 millions de mètres carrés l’année précédente), selon le US Green Building Council qui gère le programme de certification de durabilité.

RÉDUIRE LA CONSOMMATION D’EAU

Les appareils sanitaires standard dans les salles de toilettes – robinets de lavabo, toilettes et urinoirs – ont tous bénéficié de progrès technologiques ces dernières années, grâce auxquels ils peuvent désormais fonctionner sans engouffrer plusieurs litres d’eau à chaque actionnement de poignée. La consommation de l’eau peut être réduite au robinet de deux façons. Le dispositif de plus abordable de préservation de l’eau au robinet s’avère l’aérateur. Ces dispositifs peu coûteux et faciles à installer peuvent réduire le débit d’eau jusqu’à 1,3 litre par minute (lpm) : une réduction radicale par rapport

au débit de 8,3 lpm souvent observé sur les robinets standard. Les versions antivandales empêchent également leur retrait non autorisé.

De plus, la mise à niveau des robinets manuels traditionnels pour des robinets avec capteur mains libres peut permettre d’économiser jusqu’à 3,78 litres par lavage de mains comparativement aux robinets manuels, en laissant couler l’eau uniquement lorsque les mains se trouvent sous le robinet. Les robinets avec capteur empêchent également que quelqu’un puisse intentionnellement ou accidentellement laisser l’eau couler en sortant. En outre, un mécanisme d’arrêt automatique garantit que tout effort malveillant pour couvrir le capteur ou gêner autrement son fonctionnement demeurera sans succès.

De leur côté, les soupapes de chasse des urinoirs réduisent généralement le débit à 0,47 litre par chasse, et des versions d’urinoir sans eau sont également offertes, bien qu’elles nécessitent un entretien continu pour remplacer

les cartouches. Quant aux toilettes à haut rendement, elles consomment aussi peu que 3,8 litres par chasse d’eau. Des trousses de mise à niveau sont aussi offertes, permettant d’améliorer le sort des anciennes toilettes à réservoir de grande consommation. En outre, les progrès réalisés dans le domaine de la plomberie permettent aux installations de récupérer et de recycler l’eau non potable pour les chasses d’eau.

ANALYSER LA SITUATION

Un aérateur peut réduire le débit d’eau jusqu’à 1,3 litre par minute.

Avant d’entreprendre tout changement, une installation commerciale devrait savoir précisément où son eau est utilisée. Ainsi, une approche de conception de salle de toilettes bien planifiée inclura un audit sur l’eau.

Un audit bien réalisé analysera le débit d’eau à travers l’installation et déterminera où des gains d’efficacité peuvent être obtenus avec des réparations, des rénovations ou des équipements mis à niveau. Souvent, ces mises à niveau peuvent présenter un rendement du capital investi mesurable en jours, plutôt qu’en années.

De plus en plus de concepteurs et d’ingénieurs utilisent des audits sur l’eau pour déterminer les endroits où une efficacité accrue aura le plus grand impact économique et environnemental.

Un nouveau robinet peut permettre d’économiser jusqu’à 3,78 litres par utilisation.

VOIR AU-DELÀ DE L’EAU

Au-delà de la simple économie d’eau, d’autres avancées en matière de conception contribuent à rendre les toilettes commerciales plus efficaces tout en favorisant une bonne santé et une bonne hygiène.

Par exemple, des hydrogénérateurs – qui mettent à profit le débit d’eau pour produire de l’énergie – peuvent être utilisés pour alimenter les robinets et les soupapes de chasse à capteur, éliminant ainsi le besoin de remplacer régulièrement les piles ou le câblage électrique.

Les robinets et les soupapes de chasse à capteur contribuent également à assainir la salle de toilettes en éliminant les points de contact les plus courants, là où les germes ou d’autres contaminants peuvent s’accumuler et se transmettre d’un utilisateur à l’autre. Une étude récemment publiée par la Society for Risk

Analysis a révélé que l’installation d’appareils sans contact peut permettre de réduire considérablement la transmission des norovirus, une cause fréquente de maladie (http:// sra.org/sites/default/files/ pdf/press-release/SRA%20 Norovirus%20release.pdf –en anglais).

Les préoccupations en matière d’assainissement sont également bien présentes dans les tendances et les conceptions qui traitent de l’hygiène en générale, y compris l’intégration d’éviers dans les comptoirs pour éliminer la jonction entre deux matériaux où la saleté et les bactéries peuvent s’accumuler. Les concepteurs se tournent également vers le quartz et les matériaux de surface massifs, dont les surfaces non poreuses nécessitent un faible entretien et minimisent la prolifération des bactéries.

Peu importe le type d’installation, il existe des solutions de conception modernes qui répondent à presque tous les besoins et défis des salles de toilettes commerciales. Les progrès technologiques et les avancées de conception font de ces endroits des lieux de prédilection en matière de durabilité et d’efficacité.

n David Scelsi est directeur du marketing des produits chez T&S Brass.

L’EAU EST SOURCE DE LA VIE

C’est la raison pour laquelle nous faisons de l’eau domestique hygiénique notre priorité absolue

L’eau potable propre est l’actif le plus précieux sur Terre; sa préservation était, est et sera toujours notre plus importante considération. Nous ne relevons pas seulement le défi que cela représente pour les systèmes d’installation, nous assumons également notre responsabilité en tant que leader mondial du marché. Viega. Connected in quality.

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