RÉTROSPECTIVE MCEE 2015

MIEUX COMPRENDRE LES MOTEURS ÉLECTRIQUES
COMMENT SOUDER LES RACCORDS SANS PLOMB?
![]()
RÉTROSPECTIVE MCEE 2015

MIEUX COMPRENDRE LES MOTEURS ÉLECTRIQUES
COMMENT SOUDER LES RACCORDS SANS PLOMB?

RAPPORT ANNUEL sur les VÉHICULES DE SERVICE









Do your best work.
Éditorial
Nouvelles de l’industrie
Rapport 2015-16
Une lutte à finir
Lecombatentrel’aluminiumetl’aciers’intensifiedanslemarchédescamionnettes, tandisquelacapacitéutilitairedemeurelaréférencepourlesgrandesfourgonnettes
PAR BILL ROEBUCK
RétrospectiveduSalonMécanex/Climatex/Expolectriq/Éclairage (MCEE) 2015
Moteurs électriques : méthodes pour éviter les défaillances 2e partie
PAR DAVE DEMMA

Lefonctionnementetledépannagedesmoteursélectriques
HYDRONIQUE MODERNE
Élémentscomplémentaires
Jumelerunethermopompegéothermique,unechaudièreetunplafondrayonnant dansunseulsystème
PAR JOHN SIEGENTHALER
L’air dans les réseaux hydroniques : comment l’éliminer
L’installationdepurgeursautomatiquesdansunréseauhydroniquepermetd’éviter de nombreux maux de tête
PAR GILLES LEGAULT
La pression et la chimie du secondaire
Commentleréservoirdedilatation,souventincompris,protègelessystèmes hydroniquesfermés
PAR CLIFF NEILL
Considérer l’ensemble du tableau
AuCanada,lesprojetsderénovationcomportantuneroueenthalpiquedoiventtenir compteduRER,dugivreetdel’entretien
PAR LEN KOBYLUS
La bonne vieille façon de faire
Lesbasesdusoudages’appliquenttoujoursauxtuyaux,robinetsetraccords sansplomb
PAR STEVE GOLDIE
Index des annonceurs


Outre les rubriques CVCA et plomberie de la section courante, ce numéro vous propose notre rapport annuel sur les véhicules de service et notre section annuelle Hydronique moderne, laquelle regroupe quatre articles élaborant des méthodes éprouvées pour optimiser vos systèmes. Nous aimerions d’ailleurs accueillir un nouveau collaborateur au sein de notre équipe : Gilles Legault, concepteur hydronique certifié, spécialiste en plomberie et chauffage chez Agences J.-Pierre Sylvain . Gilles nous explique comment éliminer l’air dans les réseaux hydroniques (page 26). Vous retrouverez également dans cette édition une rétrospective du Salon Mécanex/Climatex/Expolectriq/Éclairage, incluant les résultats de notre promotion 10 e anniversaire « Raflez les outils » (page 16).

Côté législation, nous aimerions vous rappeler que le Règlement modifiant le Code de construction, chapitre I, Bâtiment est entré en vigueur le 15 juin. La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a toutefois précisé qu’une période transitoire de 18 mois a été prévue. Ainsi, les projets dont les travaux auront débuté avant le 15 décembre 2016 pourront être exécutés conformément au CNB 2005 mod. Québec ou conformément à la nouvelle édition. Mentionnons aussi que le Code de construction actuel n’encadrant pas la réalisation de toits verts, la RBQ a récemment publié un guide de 24 pages destiné aux concepteurs, entrepreneurs et professionnels oeuvrant dans ce secteur. Le guide, intitulé Critères techniques visant la construction de toits végétalisés, regroupe l’ensemble des conditions à respecter lors de tels projets : composants requis, charges structurales, résistance au soulèvement dû au vent et à l’érosion, protection contre la propagation d’incendie, entretien, etc. (info au www.rbq.gouv.qc.ca – faire une recherche en inscrivant « toit végétalisé »)

Sur une note plus informelle, l’équipe de PCC vous souhaite un été des plus agréables et des vacances ressourçantes. D’ailleurs, si vous désirez profiter de cette période plus tranquille pour valider vos connaissances, Skills/Compétences Canada (SCC) a lancé une nouvelle application mobile le 21 mai dernier, laquelle permet aux étudiants comme aux enseignants d’évaluer leurs compétences dans plus de 40 carrières (métiers et technologies) –détails à la page 7.
Bonne lecture !
80 Valleybrook Drive, Toronto, ON, M3B2S9 tél.: 416 442-5600 – téléc. : 416 510-5140 www.pccmag.ca
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION :
DIRECTEUR ARTISTIQUE :
RÉDACTRICE EN CHEF :
C00RDONNATRICE VENTES ET MARKETING :
ÉDITEUR ADJOINT :
DIRECTEUR DE COMPTES :
Luc Boily 450 622-6035 LBoily.pcc@videotron.ca
Guy Rhéaume 514 881-2804 Guyr@metrodesign.ca
Kerry Turner 416 510-5218 KTurner@hpacmag.com
Kim Rossiter 416 510-6794 KRossiter@hpacmag.com
David Skene 416 510-6884 DSkene@hpacmag.com
Stephen Kranabetter 416 510-6791 SKranabetter@hpacmag.com
DIRECTEUR DE LA PRODUCTION :
DIRECTRICE DE LA DIFFUSION : ÉDITEUR :
ANNEX PUBLISHING & PRINTING INC.
VICE-PRÉSIDENT :
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL :
Steve Hofmann 416 510-6757 SHofmann@annexnewcom.ca
Selina Rahaman 416 442-5600 poste 3528 SRahaman@annexnewcom.ca
Peter Leonard 416 510-6847 PLeonard@hpacmag.com
Tim Dimopoulos 416 510-5100 TDimopoulos@annexbizmedia.com
Mike Fredericks mfredericks@annexweb.com
Entente de publication postale no : 40069240
Enregistrement no 10815
Le magazine Plomberie, Chauffage et Climatisation est publié cinq fois par année par le magazine HPAC, propriété d’Annex Business Media East. Le magazine PCC est la plus importante publication francophone s’adressant aux entrepreneurs en mécanique du bâtiment du Québec et à leurs fournisseurs.
ISSN: 0017-9418
Le contenu, sous droit d’auteur © 2015 d’Annex Business Media, ne peut être reproduit entièrement ou en partie sans permission.
SERVICES AUX ABONNÉS : Pour vous abonner, renouveler votre abonnement ou modifier votre adresse ou de l’information concernant votre dossier, veuillez vous rendre au www.pccmag.com.
Prix d’un abonnement annuel : au Canada, 40 $ CDN; à l’extérieur du Canada, 80 $ US. Prix pour un exemplaire au Canada : 5 $ CDN. Plomberie, Chauffage et Climatisation est publié cinq fois par année.
PRÉFÉRENCES POSTALES : De temps à autre, nous mettons notre liste d’abonnés à la disposition de compagnies et d’organisations ciblées dont les produits et services pourraient vous intéresser. Si vous souhaitez que votre information demeure confidentielle, nous vous prions de communiquer avec nous de l’une des façons suivantes : tél.: 800 387-0273; téléc.: 416 442-2191; courriel : jhunter@businessinformationgroup.ca; poste : Bureau des renseignements personnels, 80 Valleybrook Dr., North York, ON, M3B2S9. Le magazine PCC reçoit du matériel non sollicité (incluant des lettres au rédacteur en chef, communiqués de presse, articles promotionnels et images) de temps en temps. Le magazine PCC, ses filiales et ses délégataires peuvent employer, reproduire, éditer, republier, distribuer, stocker et archiver ces présentations non sollicitées entièrement ou en partie de n’importe quelle façon et dans n’importe quel média, sans compensation d’aucune sorte.

Avis: Le magazine PCC, le magazine HPAC, Annex Business Media, leurs employés, dirigeants, directeurs et actionnaires (reconnus en tant qu’« éditeur ») n’assument aucune responsabilité ou engagement pour des réclamations résultant des produits annoncés. L’éditeur se réserve également le droit de limiter la responsabilité pour des erreurs éditoriales, des omissions et des inadvertances, à une correction imprimée dans une parution ultérieure. Le contenu éditorial du magazine PCC est rédigé pour le personnel de gestion mécanique de l’industrie qui possède une formation dans les domaines mécaniques dans lesquels il travaille. Les instructions imprimées par les fabricants, les fiches signalétiques et les avis ont toujours priorité sur les énoncés éditoriaux.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada (FCP) pour nos activités d’édition.
FIER MEMBRE DE :


Directeur de la rédaction








BIEN REMPLIE
L’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC), région du Québec, a tenu son assemblée générale annuelle (AGA) au restaurant le Gibbys du Vieux-Montréal pour une deuxième année consécutive, le 21 mai dernier. Ne se voulant pas une année d’élection, le conseil d’administration a été reconduit pour la période 2015-2016. Le président, Sylvain Fournier ( Moen ), a fait le point
sur les faits saillants de la dernière année, alors que le trésorier, Gilles Legault ( Agences J.-Pierre Sylvain ), en a présenté les états financiers. Le coordonnateur de l’Institut, Claude Robitaille, a salué le haut taux de participation aux activités et en a remercié les membres. La division du Québec s’avérerait d’ailleurs la plus active au pays. À ce propos, les gens de l’industrie sont invités à Québec du 14 au 16 juin (Château Frontenac), pour l’AGA nationale de l’ICPC.



Groupe Deschênes a reçu ses fournisseurs en grand le 13 mai dernier à la Salle des pas perdus de la Gare Windsor de Montréal, dans le cadre des célébrations entourant ses 75 ans d’existence. Le président, Martin Deschênes, qui a fait son entrée sur la scène tout sourire avec un chandail des Canadiens de Montréal – au lendemain de leur élimination des séries – sur lequel on pouvait lire « À Montréal, tout est hockey », a dit avoir gardé la foi... pour l’an prochain, avant de lever son verre à la santé des invités. L’ambiance était vraiment à la « famille ». Même Jacques, le père de Martin et François, s’est joint à la fête avec enthousiasme; ayant luimême célébré ses 80 ans récemment. Il a chaleureusement remercié les quelque 400 partenaires d’affaires et « amis » (une notion sur laquelle il a grandement insisté) qui ont accepté de venir célébrer avec eux. Outre le repas succulent, les convives ont eu droit aux prestations d’un quatuor talentueux dont la voix feutrée de la chanteuse créait une ambiance des plus chaleureuses; de même qu’à la performance de Miyoko Shida Rigolo illustrant l’importance de l’équilibre. Martin a comparé Groupe Deschênes à une des tiges en équilibre au milieu de l’ensemble. Sans vouloir le reprendre, je dirais que Deschênes est l’artiste qui assure l’équilibre entre les tiges : fournisseurs, clients, employés... Le respect qu’il leur a témoigné durant toutes ces années compte assurément parmi les « plumes » qui ont fait la différence dans le succès de ce distributeur québécois de produits CVCA et de plomberie, devenu le plus gros joueur privé à la grandeur du pays.
Comme autre nouvelle, mentionnons que depuis le 16 mars, Deschênes & Fils et l’ancien Maburco Laval sont maintenant réunis sous un même toit au 3155 boul. Industriel à Laval, dans des locaux agrandis et entièrement rénovés : un arrêt unique pour les besoins en plomberie et chauffage. L’expertise, le service et la disponibilité du matériel sont au rendez-vous.
Profitant de ce rassemblement, l’Institut a voulu souligner les 40 ans de service de deux vétérans de l’industrie : Mike Ferguson ( Wolseley ), qui a été présenté par Sébastien Laforge; et de Martin Stonely ( Nimatec ), présenté par Jeoffrey Laberge et Stéphane Stonely. Les deux « jubilaires » ont pris la parole pour témoigner leur reconnaissance à l’industrie et à leurs pairs durant toutes ces années. L’implication de Pina Crapanzano ( Agences Vistaqua ) au sein du C.A. a également été soulignée par la remise d’un chandail symbolique.
Le concepteur et assembleur de robinetteries et systèmes de douche Riobel inc. célèbre ses 20 ans cette année. Pour souligner cette réussite, l’entre -

Une célébration grandiose au resto-bar Le Pandore

Une force et une durabilité
prise a lancé les festivités en conviant quelque 250 joueurs de l’industrie au resto-bar Le Pandore à Montréal. Elle a profité de l’événement pour dévoiler sa nouvelle collection Venty de la série Prestige, comprenant une gamme de robinets, de systèmes de douche et d’accessoires de bain jumelant style, élégance et qualité. Conçus à Saint-Jérôme, les produits Riobel sont offerts à travers le Canada et dans plusieurs États américains par un vaste réseau de distribution. Soulignons que l’an dernier, l’entreprise a ouvert la première académie de robinetterie au Canada : l’Académie Riobel. Elle y enseigne les mécanismes et le fonctionnement de la robinetterie aux plombiers, designers, conseillers en magasins, étudiants en plomberie, etc.
Comme deuxième nouvelle, mentionnons que Riobel a conclu une entente de partenariat avec le coureur

AUX MÉTIERS
Skills/Compétences Canada (SCC) a présenté une nouvelle application mobile le 21 mai, laquelle est destinée


à aider les étudiants et les enseignants à évaluer leur maîtrise des compétences essentielles aux carrières des métiers et des technologies. Créée par SCC, cette application – qui décrit plus de 40 carrières – s’inscrit dans la mission de l’organisation, à savoir de combler les lacunes en matière de compétences qui existent entre la salle de classe et le milieu de travail. Définie par Emploi et Développement social Canada (EDSC), elle regroupe les neuf compétences essentielles à l’apprentissage des autres compétences : calcul, communication orale, travail d’équipe, formation continue, lecture, rédaction, capacité de raisonnement, utilisation de documents et informatique. L’application est conçue pour les appareils iPhone, iPad et iPod Touch ainsi que pour les appareils Android. Elle peut être téléchargée gratuitement sur App Store et Google Play.

Vous êtes un employé ou un fournisseur de formation technique travaillant dans le système de l’apprentissage et vous avez su vous démarquer par vos réalisations exceptionnelles en matière de développement et de promotion de la formation en apprentissage? Nous vous invitons à poser votre candidature pour le Prix d’excellence Sceau rouge (www.sceau-rouge.ca, onglet « Prix et reconnaissance » en bas à gauche) organisé par le Conseil canadien des directeurs de l’apprentissage (CCDA) d’ici le 24 juin 2015 (le prix sera décerné en novembre). Comme autre nouvelle, mentionnons que le CCDA vient d’annoncer ses nouvelles orientations stratégiques pour 2015 à 2017 : harmonisation, engagement des employeurs, normes et évaluations, ainsi que communications.
Visitez TheQuietPipe.ca pour connaître les résultats de notre test de bruit et courez la chance de gagner un t-shirt Pump Iron!
Le gouvernement fédéral vient de lancer une nouvelle carte du Canada (bilingue), laquelle comprend les parcs nationaux les plus récents, les routes d’hiver dans le Nord canadien et les noms officiels de localités inuites. On peut la télécharger en divers formats dans le portail du Gouvernement du Canada à l’adresse http://tinyurl.com/kroa8rq. On y retrouve, entre autres, les grands axes routiers et ferroviaires ainsi que les principaux services de traversier. Pour la première fois, on y relève également les routes d’hiver dans les régions du Nord.
Une force et une durabilité insurpassées


Visitez TheQuietPipe.ca pour connaître les résultats de notre test de bruit et courez la chance de gagner un t-shirt Pump Iron!


Le chef de file dans le domaine du chauffage, de la ventilation, de la climatisation et de la réfrigération depuis plus de 60 ans, Groupe Master inc . a conclu l’acquisition de la compagnie Frivent inc. – un fournisseur québécois en équipement de ventilation et d’économie d’énergie – le 19 mai dernier. Cette transaction a permis à Groupe Master de renforcer sa position de leader dans le domaine de la ventilation. Les activités du distributeur se poursuivent dans les locaux actuels de la rue Léger à Sherbrooke. Comme autre nouvelle, Master poursuit sa progression dans les provinces atlantiques avec l’ajout d’une succursale à Fredericton au Nouveau-Brunswick. En service depuis le 30 mars, ce nouveau point de vente est situé dans un secteur industriel en expansion et facilement accessible.
NOMINATION CHEZ LAMBERT & BÉGIN
C’est avec enthousiasme que la direction des Agences Lambert & Bégin inc. de Blainville a annoncé la nomination de Claudia St-Denis au poste de représentante le 25 mai dernier. Dans le cadre de ses fonctions, Mme St-Denis – qui cumule 10 ans d’expérience en ventes – aura la responsabilité des régions couvrant les territoires de Kingston vers l’est jusqu’à Cornwall, ainsi que les villes d’Ottawa et Gatineau.
NOUVEAU PRÉSIDENT CHEZ
SCHNEIDER ELECTRIC
Depuis le mois d’avril, Juan Macias occupe le poste de président national de Schneider Electric Canada . M. Macias détient un B. Sc. en génie industriel et un MBA. Dans ses nouvelles fonctions, il s’assurera que l’entreprise continue d’être un leader au Canada en matière de gestion de l’énergie et de solutions d’automatisation. Il rem-

place Daniel Péloquin, lequel occupe maintenant un poste de conseiller au sein de la compagnie à la grandeur de l’Amérique du Nord.
Au cours de la dernière décennie, M. Macias a occupé divers postes clés chez General Electric (GE) dans les domaines des produits de construction électriques et de la gestion de l’énergie numérique. Il a également travaillé durant 15 ans pour ABB inc .

ting Indica , lors de son Salon annuel
Sell-A-Rama qui souligne les performances remarquables de ses fournisseurs partenaires. Depuis la création du prix, Walter l’a remporté à quatre reprises, en plus d’avoir été finaliste chaque année.
Walter Technologies pour surfaces a accueilli Michael Christodoulou comme président et chef d’exploitation de l’entreprise en avril dernier . M. Christodoulou occupait précédemment la fonction de président chez Cummins Eastern Canada
LP . Trilingue (anglais, fran çais, grec), il possède une maîtrise en adminis tration des affaires. Au cours de sa carrière, il a dirigé des équipes de finance, ressources humaines, vente, marketing, production et distribution, en plus de diriger les activités de recherche et développement. Il a supervisé des équipes allant jusqu’à 500 employés et a remporté beaucoup de suc cès dans chacune de ses fonctions. Comme autre nouvelle, mentionnons que Walter a été nommé « fournisseur de l’année » par le groupe de marke -

Le fondateur de Rafales Agencies inc. , Harvey Raymer, a reçu le prix Excellence pour l’ensemble des réalisations Bob Gelman le 22 avril au Salon MCEE 2015 à Montréal. M. Raymer représente General Pipe Cleaners au Québec et dans les Maritimes depuis près de 15 ans. Rafales est la seule organisation de représentation dans l’histoire de General à recevoir ce prix de vente exceptionnel trois fois de suite. Le prix lui a été remis par Marty Silverman, vice-président du marketing de l’entreprise située à McKees Rocks en Pennsylvanie. Comme autre nouvelle, mentionnons que General Pipe Cleaners a récemment lancé son site Internet en français (www.drainbrain.com/french) afin de mieux servir la clientèle francophone. On y retrouve des renseignements sur les différents produits, la liste des pièces, les produits de location, les modalités de garantie, etc.

Les ingénieurs qui conçoivent les tuyaux d’évacuation et les raccords en fonte dorment à poings fermés sachant qu’ils ont fait le bon choix.

raisons pour inclure des tuyaux et raccords en fonte dans la conception de vos réseaux DWV :
1. La fonte est silencieuse et offre une surpression du bruit supérieure
2. La fonte est non combustible et requiert un minimum de coupe-feu
3. La fonte est résistante et fiable
4. La fonte est fabriquée avec 95 % de matériaux recyclés
5. La fonte procure de bonnes nuits de sommeil
Rendement supérieur – meilleur sommeil

Bibby Ste-Croix est le principal fabricant de tuyaux d’évacuation en fonte et de raccords pour drains pluviaux et sanitaires, et réseaux de plomberie destinés aux eaux usées et à la ventilation.
Visitez TheQuietPipe.ca pour connaître les résultats de notre test de bruit certifié et INSCRIVEZ-VOUS POUR GAGNER un t-shirt Pump Iron!


PAR BILL ROEBUCK
Le combat entre l’aluminium et l’acier s’intensifie dans le marché des camionnettes, tandis que la capacité utilitaire demeure la référence pour les grandes fourgonnettes.
’est une année passionnante en matière de nouveaux développements dans les segments des camionnettes et des fourgonnettes. General Motors et Ford ont sorti des pièces de châssis plus légères en aluminium. Ford a d’ailleurs poussé à fond dans ce créneau avec son modèle F-150 2015. Cette lutte ne changera pas la catégorie de poids lourds à poids mi-moyen, mais un réservoir allégé par une construction en aluminium au lieu d’en acier signifie généralement une meilleure économie de carburant, bienvenue dans une catégorie de véhicules reconnue comme énergivore.

À noter également : Nissan prend la dynamique de la camionnette pour service léger plus au sérieux avec sa toute nouvelle Titan 2016, laquelle sera disponible plus tard cette année, équipée d’un moteur Cummins turbodiesel. Avec cet atout sous le capot, en plus d’une conception entièrement redessinée, la Titan pourrait se retrouver sur la courte liste de nombreux acheteurs cette année.
Pendant ce temps, la gamme des fourgonnettes pleine grandeur a été étoffée. La ProMaster de Dodge et la Connect de Ford viennent désormais concurrencer le leader du marché : la Sprinter de Mercedes-Benz. La NV utilitaire de Nissan se retrouve également dans cette catégorie.
La fourgonnette utilitaire ProMaster de Ram, originaire de la Ducato de Fiat, a fait son entrée au Canada l’année dernière, mais le véhicule sur lequel elle s’appuie se promène partout en Europe depuis plus de trois décennies. Cela signifie que tout un historique accompagne le nom Fiat. Visant directement la Sprinter, cette fourgonnette construite au Mexique est offerte en versions 1500, 2500 et 3500, dans trois longueurs d’empattement et en modèles à toit régulier et surélevé.
La ProMaster est une fourgonnette à traction avant (le seul modèle dans cette classification à offrir un poids global réduit, une charge utile et une capacité de chargement accrues ainsi
qu’une garde au sol réduite). Sa capacité de remorquage peut atteindre 5100 lb et sa charge utile maximale s’élève à 4400 lb. Son volume utilitaire totalise 462,9 pi cu. dans le plus grand modèle.
Le rayon de braquage de seulement 36 pi. de cette fourgonnette se révèle un plus sur les chantiers (assez impressionnant par rapport aux modèles de la concurrence qui s’échelonnent entre 42,9 et 47,6 pi.). En outre, le contrôle de stabilité électronique avec assistance au freinage, l’assistance au démarrage en pente, le contrôle antiroulis de la remorque et le contrôle antipatinage toutes vitesses viennent de série sur tous les modèles.

Chez Aubin Pelissier de Trois-Rivières, la flotte des véhicules de service, s’élevant à quelque 70 unités, comprend environ 75 % de fourgonnettes GMC (Savana) et 25 % de fourgonnettes Ford (Econoline), pour la plupart allongées et trois quarts de tonne. « Nous achetons nos véhicules à environ deux ans d’âge et nous les conservons normalement une dizaine d’années, alors qu’ils affichent autour de 350 000 km au compteur », fait savoir Nicolas L’Heureux, directeur des opérations. Il précise qu’il en a toujours eu de bons commentaires des chauffeurs, particulièrement pour la Savana « qui offre une meilleure conduite ».

C’est la Sprinter qui a lancé le concept des fourgonnettes à espace utilitaire volumineux en Amérique du Nord. Elle a tout d’abord été construite pour l’Europe en 1995, et elle a fait son entrée en sol nord-américain en 2001. Les modèles canadiens sont fabriqués à Düsseldorf en Allemagne.
La Sprinter utilitaire à propulsion est offerte dans les modèles 2500 et 3500, avec trois hauteurs de toit, deux lon gueurs d’empattement et trois longueurs d’espace utilitaire, ce dernier pouvant totaliser 586 pi cu. Quant à sa charge utile maximale, elle s’élève à 5508 lb et sa capacité de remorquage peut atteindre 5000 lb.
C’est le modèle 2014 qui a bénéfi cié des plus importantes mises à niveau. En 2015, l’assistance au vent latéral est offerte en équipement de série et l’op tion 4x4 avec vitesse lente est proposée en option. En outre, chaque Sprinter bénéficie d’intervalles de service allon gés pouvant atteindre 30 000 km.
Deux moteurs diesel sont disponibles un V6 de 3,0 litres développant 188 HP et 325 lb-pi de couple jumelé à une trans mission automatique à cinq rapports; et un quatre cylindres turbodiesel de 2,1 litres développant 161 HP et 265 lb-pi de couple jumelé à une trans mission automatique à sept rapports pour une meilleure efficacité énergétique.

Tout nouveau en 2015, la fourgonnette Transit de Ford arrive également au Canada en provenance d’Europe.
Cette fourgonnette à propulsion est offerte en trois longueurs d’espace utilitaire, deux longueurs d’empattement et trois hauteurs de toit. Le volume de son espace utilitaire va de 246,7 à 487,3 pi cu. Sa capacité de remorquage peut atteindre 7500 lb et sa charge utile maximale s’élève à 4650 lb.
Des moteurs à essence et diesel sont offerts. Le moteur standard est un V6 de 3,7 litres développant 275 HP et 260 lb-pi de couple. Un V6 EcoBoost de 3,5 litres développant 310 HP et 400 lb-pi de couple est également disponible ainsi qu’un 5 cylindres Power Stroke diesel de 3,2 litres développant 185 HP et 350 lb-pi de couple. Chaque moteur est jumelé à une transmission automatique à six rapports comportant un levier de vitesse affichant la position M (pour mode Manuel) servant à sélectionner la vitesse désirée à l’aide de l’interrupteur à levier.


La flotte de Plomberie Chauffage Alain Daigle compte actuellement 13 véhicules, dont les plus récents sont deux fourgonnettes NV 2015 de Nissan – que les deux usagers apprécient au plus haut point, de commenter le président, Alain Daigle. Le plus ancien véhicule est un 2004. À moins d’exception, les véhicules sont achetés neufs et sont gardés environ huit ans. À l’origine, l’entreprise de Repentigny utilisait uniquement des fourgonnettes GM au diesel. Dans la période de la guerre du Golfe, lorsque le manufacturier a arrêté de fabriquer ce type de moteur pour les fourgonnettes, la compagnie s’est tournée vers des modèles Ford. Toutefois, quand le diesel est devenu injustement plus cher que l’essence au Québec, de même que les coûts d’entretien élevé de ces moteurs, M. Daigle a diversifié sa flotte. Aujourd’hui, ses véhicules affichent les logos Ram, Nissan (camionnette Frontier et fourgonnette NV) et Mazda (camionnette B4000), en plus des Ford 350 et des Savana de GMC. « Si nous n’avions pas été contraints de changer, nous aurions probablement encore uniquement du produit GM. Chiffres à l’appui, ces véhicules nous coûtent moins chers à entretenir que nos Ford, par exemple », explique M. Daigle. L’entreprise, qui compte jusqu’à 100 employés, paye aussi des allocations de dépenses à des plombiers/techniciens qui possèdent leur propre véhicule.
mises à niveau en option comme la radionavigation, la technologie Bluetooth, la caméra de recul et l’assistance au stationnement, ainsi qu’une connexion Wi-Fi qui transforme le véhicule en véritable station mobile. Nouveau en 2015 : radio AM/FM numérique avec port USB et port auxiliaire en option; prise de courant 110 V de série; et trois lampes à DEL fixées au toit dans l’espace utilitaire. De nombreuses configurations sont offertes dans les versions 2500 et 3500 (le modèle 1500 a été retiré l’année dernière), incluant deux longueurs d’empattement, une transmission automatique à six rapports, une charge utile pouvant atteindre 4145 lb et une capacité de remorquage maximale de 10 000 lb. Deux moteurs V8 sont offerts : de 4,8 litres et de 6,0 litres, incluant une option de ralenti accéléré qui facilite le fonctionnement des accessoires sur les chantiers. Un V8 turbodiesel de 6,6 litres est également disponible.

Si vous êtes habitués à la conduite d’une camionnette, la fourgonnette NV de Nissan pourrait être le choix tout indiqué comme son habitacle et sa conception avant sont similaires à celles d’une camionnette.
La NV 2015 de Nissan est offerte en trois modèles : la NV1500 équipée d’un V6; la NV2500 HD équipée d’un V6 de 4,0 litres développant 261 HP et 281 lb-pi de couple ou d’un V8 de 5,6 litres développant 317 HP et 385 lb-pi de couple. La NV3500 HD vient avec un V8. Les deux moteurs sont jumelés à une transmission automatique à cinq rapports.

En 2015, la camionnette Titan une demi-tonne pleine grandeur de Nissan est disponible en versions cabine allongée et cabine multiplace en configuration 4x4, en deux versions d’empattement et trois longueurs de caisse. Elle comporte les caractéristiques uniques de portes arrière qui s’ouvrent à près de 180 degrés sur la version cabine allongée, ainsi qu’un compartiment de rangement verrouillable intégré sur le côté de la caisse.
Elle est toujours équipée de son moteur V8 de 5,6 litres tout en aluminium. Sa transmission automatique à cinq rapports a été spécialement conçue pour un usage intensif. Sa capacité de remorquage peut atteindre 9500 lb et sa charge utile maximale s’élève à une tonne. La grande nouvelle de Nissan est sa camionnette Titan pleine grandeur 2016, disponible à la fin 2015. Un des nouveaux modèles, le XD, est conçu pour occuper la position unique entre la camionnette de service intensif et celle de service léger traditionnelles. La camionnette XD est équipée d’un moteur V8 turbodiesel Cummins de 5,0 litres. Avec ses capaci -
Sa charge utile peut atteindre 3858 lb et sa capacité de remorquage maximale s’élève à 7000 lb pour le V6 et 9500 lb pour le V8. Le volume de l’espace utilitaire totalise 234,1 pi cu. pour modèle à toit standard et 323,1 pi cu. pour le modèle à toit surélevé.
Les trois modèles peuvent être livrés avec un toit standard, alors que les modèles NV2500 HD et NV3500 HD sont également disponibles avec un toit surélevé. Nouveau en 2015 : système de navigation NissanConnect mis à niveau avec applications mobiles et écran tactile de 5,8 po; système de reconnaissance vocale Nissan pour les fonctions audio et navigation; et assistant de messagerie texte mains libres. En outre, Nissan a récemment prolongé sa garantie de base limitée et celle du groupe motopropulseur à cinq ans ou 160 000 km.
Conviviale à l’aménagement, la NV utilitaire comprend jusqu’à 10 points de fixation pour supports de toit et 57 points de fixation intégrés dans l’espace cargo, ainsi qu’un précâblage pour les besoins électriques.
tés similaires au modèle de service intensif –comme une capacité de remorquage de plus de 12 000 livres et une charge utile maximale de 2000 lb – Nissan mentionne que la XD bénéficiera de la consommation de carburant et de l’abordabilité d’une camionnette une demi-tonne. Le moteur est jumelé à une transmission automatique robuste à six rapports.
La Titan 2016 sera offerte en trois configurations de cabine, deux grandeurs de châssis, trois groupes motopropulseurs (4x2 et 4x4) et cinq niveaux d’équipement. Elle sera équipée de moteurs à essence V6 et V8, quoique leurs spécifications techniques n’étaient pas encore révélées au moment de mettre sous presse.
Par rapport au modèle 2015, le rangement avant de la nouvelle Titan a été agrandi de 33 % et celui arrière de 28 %.
La lutte entre les camionnettes de service léger pour le modèle de l’année 2015 s’est appuyée sur le poids du véhicule comme référence, grâce au lancement de la nouvelle

Presque tous les fabricants produisent des versions plus petites de leurs fourgonnettes et camionnettes pour ceux qui recherchent une meilleure maniabilité dans les chantiers restreints et qui n’ont pas besoin de la charge utile et de la capacité utilitaire des modèles plus grands. En matière de véhicules utilitaires, Fiat Chrysler Automobiles (FCA Canada) offre la ProMaster City de Ram ainsi que la fourgonnette Ram
de style minifourgonnette. Pour Ford, c’est la Transit Connect; pour Nissan, c’est la NV200 Compact; et pour General Motors, c’est l’Express de Chevrolet et la Savana de GMC, ainsi que la désormais disponible City Express de Chevrolet (construite dans la même usine que la NV200). Plus tard cette année, viendra s’ajouter la nouvelle venue au Canada : la fourgonnette Metris de Mercedes-Benz. En ce qui concerne les camionnettes de
camionnette F-150 redessinée avec une version allégée tout en aluminium de sa cabine et de sa carrosserie utilitaire (jusqu’à 700 lb de moins, affirme Ford). La F-150 a été nommée Camionnette canadienne de l’année 2015 par l’Association des journalistes automobile du Canada (AJAC), et elle a été la camionnette la plus vendue au Canada au cours des 49 dernières années.
Les F-150 de Ford sont offertes en configurations à propulsion et quatre roues motrices, avec une charge utile pouvant atteindre 3300 lb. Ford propose quatre moteurs avec la F-150 : un nouveau V6 EcoBoost de 2,7 litres offrant une capacité de remorquage maximale de 8500 lb;un V6 EcoBoost de 3,5 litres pouvant remorquer jusqu’à 12 200 lb; un nouveau V6 de 3,5 litres; et un V8 de 5,0 litres.
Ford propose également une gamme de modèles F-250 et F-350 Super Duty, offerts en 15 versions différentes.

La camionnette Ram de Fiat Chrysler Automobiles a été redessinée en 2013, avec comme point culminant sa transmission automatique à huit rapports. Ram propose neuf modèles différents pour sa gamme service léger, du modèle ST de base au Laramie Limited. Elle est offerte en versions classique, cabine à quatre et multiplace, avec trois longueurs de caisse. Disponible en configurations 4x2 et 4x4, sa capacité de remorquage peut atteindre 10 650 lb et sa charge utile maximale s’élève à 1930 lb.
Elle est livrée avec une transmission automatique à six rapports ou avec la version à huit rapports en option. Le moteur de série est le V8 HEMI de 5,7 litres. Un moteur V6 Pentastar de 3,6 litres avec une capacité de remorquage pouvant atteindre 7600 lb est également offert, de même qu’un
taille moyenne, le choix comprend la Canyon de GMC et la Colorado de Chevrolet (redessinées en 2015); la Frontier de Nissan; et la Tacoma de Toyota. Il est à noter que la nouvelle génération de la Tacoma 2016 est attendue plus tard cette année. Rappelons que la camionnette Ranger de Ford de taille moyenne a été supprimée en 2011. De même, une pause a été faite avec la Ridgeline de Honda, mais elle pourrait revenir en 2016.
moteur Ecodiesel I4 de 3,0 litres pouvant remorquer jusqu’à 9200 lb. Cette camionnette dispose du système pratique de gestion de l’espace utilitaire Rambox pour ranger des outils et effets personnels dans la région de la fausse aile arrière. Elle comprend également un nouveau compartiment de rangement dans le plancher du côté passager. Ram propose aussi une gamme complète de camionnettes Heavy Duty.

La camionnette pleine grandeur Tundra de Toyota a été rafraîchie en 2014, et le modèle 2015 reprend essentielle

«Nous vendons notre flotte», déclare Don Grundy d’ Arpi’s North inc . d’Edmonton, dont la compagnie possède actuellement une trentaine de véhicules.
« Nos gars vont désormais être propriétaires de leur camion. » Arpi va leur payer une allocation pour leurs déplacements. La direction a envisagé toutes les options et elle considère, selon M. Grundy, que cette façon de faire donnera une meilleure idée aux entrepreneurs en construction/mécanique du bâtiment des coûts reliés à leur véhicule.
General Motors a redes siné ses camionnettes une demi-tonne quasi-ju melles 2014 Silverado 1500 de Chevrolet et Sierra 1500 de GMC en 2014. Parmi les amélio rations, on note un trio de nouveaux moteurs EcoTec3
V8. En 2015, les modèles offrent une transmission automatique à huit rap ports en option qui peut être jumelée à un moteur V8 de 6,2 litres. Les deux autres moteurs offerts sont un V6 de 4,3 litres et un V8 de 5,3 litres. La capacité de remorquage peut atteindre 12 000 lb et la charge utile maximale est aussi élevée que 1980 lb.
Les modèles incluent la cabine multiplace, la cabine classique et la cabine double, avec sept habillages intérieurs différents, dans des configurations 4x2 ou 4x4. Les modèles de travail disposent de pare-chocs, poignées de porte et rétro viseurs extérieurs noirs, ainsi qu’une banquette en vinyle rabattable 40/20/40.

La variété est le mot d’ordre pour Dawe’s Mechanical (1981) Ltd . de Grand Falls à Terre-Neuve, qui emploie 30-35 techniciens. Sa flotte est composée de quatre fourgonnettes Uplander de Chevrolet à traction avant; 10 camionnettes pleine grandeur Silverado 1500 4x4 de Chevrolet; une camionnette F-150 4x2 2010 de Ford; une camionnette Tundra 2014 de Toyota avec une boîte utilitaire; une camionnette Toyota 2009; une fourgonnette Sienna de Toyota; un camion Sterling d’une tonne et quart; et trois voitures. Les plus vieilles camionnettes datent entre 2006 et 2009.
« Nous nous efforçons de les garder en bon état, dit Maurice Bartlett, directeur adjoint, de sorte à les conserver sept à huit ans. Nous n’avons reçu aucune plainte de nos Chevrolet ni Toyota, mais nous sommes néanmoins intéressés à regarder du côté de la nouvelle fourgonnette surélevée de Chrysler [la ProMaster] la prochaine fois que nous aurons besoin d’une unité. Ce serait une bonne chose de pouvoir transporter un réservoir d’eau chaude à la verticale et se tenir debout à l’intérieur. »

mée Camionnette nord-américaine de l’année. La Sierra comme la Silverado sont offertes en versions Heavy Duty.
n Bill Roebuck est membre votant de l’Association des journalistes automobile du Canada (AJAC), qui attribue les prix canadiens annuels de la voiture et du véhicule utilitaire de l’année.

Notre famille de fourgons Sprinter s’agrandit.
De la glace au bitume, Mercedes-Benz a le bon fourgon pour toute situation. Grâce à l’ajout du Sprinter 4x4, le seul fourgon commercial à 4 roues motrices au Canada, nous vous offrons maintenant un fourgon de travail pouvant aller où vous voulez qui vous permettra d’accomplir le travail de manière sécuritaire – peu importe la saison, le site ou les conditions. Voyez de quoi il est capable à Fourgons-Mercedes-Benz.ca.
@MBVansCA /MercedesBenzVansCA
Visiteurs, exposants, organisateurs et conférenciers confondus; les commentaires semblent unanimes quant au succès de la quatrième édition du Salon Mécanex/Climatex/Expolectriq/ Éclairage (MCEE) qui s’est déroulé les 22 et 23 avril dernier à la Place Bonaventure. Ses organisateurs –l’Institut canadien de plomberie et de chauffage


(ICPC), la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ), la Corporation des entreprises en traitement de l’air et du froid (CETAF) et la Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ) – se disent enchantés par la « qualité supérieure de l’achalandage» : mesurée par le pouvoir d’achat et d’influence des visiteurs.
« Les organisateurs [...] se disent enchantés par la «qualité supérieure de l’achalandage» : mesurée par le pouvoir d’achat et d’influence des visiteurs. »
NOMBRE RECORD DE CONFÉRENCES
Malgré le nombre record de 26 conférences présentées cette année – et à partir de la toute première prononcée pratiquement à l’ouverture des portes – les salles se sont vite remplies et les présentations ont suscité de nombreuses questions de la part de participants intéressés. En voici un bref survol en photos.
Marc-André Fournier , ing., directeur technique de la division Énergie renouvelable, EnviroAir Industries , a basé sa conférence
Aérothermie et géothermie: deux solutions écoénergétiques sur une étude de cas com parant l’aéro thermie et la géother mie comme solution écoénergétique renouvel able. Outre les avantages et incon vénients de chaque technologie, des options combinées ont également été présentées : géothermie hybride, aérothermie hybride et utilisation des deux en complémentarité.

La conférence de Suzane Michaud , ing., consultante, spécialiste codes et normes tuyauterie et équipements sous pression et Charles Billard , ing. métallurgiste, consultant en métallurgie-soudage sur la Loi sur le bâtiment et programme de contrôle de la qualité a permis de faire le point sur les programmes de qualité et les bonnes pratiques relativement à la nouvelle Loi sur le bâtiment qui responsabilise les installateurs d’équipements sous pression et les autres intervenants de l’industrie.
Dans sa conférence Eaux pluviales et inondations – des solutions , Henri Bouchard , directeur du Service technique de la CMMTQ, a proposé une série

de mesures (approuvées par la RBQ et le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs - MDDEFP) pour pallier les problèmes occasionnés par les fortes pluies dans les bâtiments (600 m² et moins, 3 étages et moins), en misant sur la gestion à la source à l’aide d’avaloirs de toit à débit contrôlé.

Cette année encore, la conférence d’ Éric Gagnier , conseiller technique en plomberie à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), a suscité beaucoup d’intérêt... et de questions. Intitulée Le sans-plomb et les réseaux d’eau potable , sa présentation a fait un survol de la réglementation en vigueur depuis mai 2014 en ce qui a trait au pourcentage de plomb admissible dans les appareils, robinets, raccords, etc. faisant partie des réseaux de distribution d’eau potable destinés à la consommation humaine.




Appareils de chauffage et/ou de climatisation hydronique

Caméra thermique compacte
Les visiteurs n’ont pas manqué de s’arrêter au Pavillon des nouveautés cette année encore, stratégiquement placé à l’entrée du Salon. Plus de 120 nouveaux produits y étaient présentés. Le comité d’experts mandaté pour déterminer les gagnants dans chaque catégorie a eu tout un travail à effectuer. Nous vous présentons plus bas les lauréats oeuvrant plus spécifiquement dans l’industrie CVCA/R et de la plomberie. Tout d’abord, voici le Produit de l’année : le système de lecture thermique C2 de Flir Systems . Il s’agit d’une nouvelle caméra thermique performante et compacte : la première unité de poche au monde. Elle a été spécialement conçue pour les experts et entrepreneurs du bâtiment (www.flir.ca/c2).
Poutre climatique Parasol Adapt –Swegon
Refroidisseur modulaire NYB F –Aermec
Appareils sanitaires et robinetterie
Douches à main Delta Temp20 –
Delta Faucet
Chauffe-eau
Chauffe-eau à condensation au gaz
Cyclone Mxi – A.O. Smith
Combo (sanitaire et chauffage des locaux)
Chaudière à condensation Vitodens 222-F, B2TB – Viessmann
Appareils de chauffage et/ou de climatisation à air pulsé Serpentins électriques avec contrôleur intelligent – Neptronic Chauffeur d’air Noz Gas – Biddle Air System
Composants de chauffage hydronique
Vanne de commande modulante à 6 voies – Belimo Aircontrols
Conduits d’air, raccords et accessoires
Système de soutien TOP08-22 –
Top Supports
Réfrigération
Refroidisseur à récupération de chaleur VRV-IV – Daiken AC
Tuyauterie, raccords et accessoires
Tuyauterie à double paroi DrainGuard DWV – IPEX
De l’information additionnelle sur les nouveaux produits, lauréats et conférences peut être obtenue sur le site www.mcee.ca. Nous vous donnons rendez-vous les 26 et 27 avril 2017 pour un autre événement haut en couleur.
Nous félicitons Benoit De Gagné-Marcouillier, plombier chez Plomberie G&G , le grand gagnant de la promotion « Raflez les outils » que nous avons tenue au MCEE pour célébrer le 10 e anniversaire du magazine PCC . Par la même occasion, nous remercions les nombreux professionnels qui se sont présentés à notre kiosque afin de remplir leur bon de participation, ainsi que Claude Robitaille, coordonnateur de l’ICPC-Québec, qui a eu la gentillesse de procéder au tirage un peu avant la clôture de l’événement. (à gauche)
Benoit De GagnéMarcouillier, plombier chez Plomberie G&G
Claude Robitaille, coordonnateur de l’ICPC Québec




Le fonctionnement et le dépannage des moteurs électriques
Un système CVCA/R typique utilise des moteurs pour faire fonctionner trois composants : le ventilateur du condenseur, le ventilateur de l’évaporateur et le compresseur. Comme il s’agit d’un dispositif électromécanique comportant des pièces en mouvement, un moteur dispose d’une durée de vie limitée. Un moment donné, l’usure accumulée va provoquer une défaillance. Cependant, pour diverses raisons, plusieurs moteurs brisent longtemps avant la fin de leur espérance de vie (voir encadré, p. 20).
Quand un moteur fait défaut, il est impératif de déterminer la cause du bris, au risque d’une autre défaillance éventuelle. Cela dit, commençons par quelques notions de base.
Les moteurs dont les roulements subissent une défaillance prématurée peuvent avoir manqué d’entretien... ou en avoir trop eu. En ce qui concerne les moteurs à paliers lisses ou les gros moteurs à roulements à billes, il est très important de ne pas trop lubrifier les roulements. Bien que ça puisse sembler contraire à la logique, trop lubrifier un palier lisse aura pour effet de faire déborder l’huile du doigt de roulement, et de la répandre dans le moteur, causant ainsi -

Dans les gros moteurs à roulements à billes, un surgraissage aura pour effet de faire glisser les billes dans le chemin du roulement au lieu de les laisser tourner librement. Le surplus de graisse va se baratter, faisant sortir l’huile qu’elle contient, ne laissant qu’une graisse épaisse dans les roulements. Ces derniers subiront une défaillance prématurée étant donné le pouvoir lubrifiant limité d’une graisse épaisse. Un problème supplémentaire avec le surgraissage des roulements, c’est que l’excès de graisse va se frayer un chemin dans l’ensemble stator/ rotor du moteur, pour finir par enduire les enroulements de graisse. Cette dernière agira comme isolant, empêchant le refroidissement adéquat des enroulements et entraînant, conséquemment, leur surchauffe. Il est toujours préférable de suivre les recommandations du fabricant du moteur quant au type de lubrifiant à utiliser et la fréquence de lubrification des roulements.
Les défaillances électriques des moteurs sont souvent le résultat de la surchauffe de leurs enroulements. En ce qui a trait aux moteurs triphasés, le déséquilibre tension/courant s’avère l’une des causes les plus courantes de surchauffe. Le déséquilibre de la tension se révèle généralement la cause du déséquilibre du courant. Un simple 2 % de déséquilibre provoquera un déséquilibre de courant de l’ordre de 15% (voir Tableau 1 ). La surchauffe résultant du déséquilibre du courant se traduira par une vie raccourcie des enroulements du moteur. Si la tension d’alimentation ne subit pas de déséquilibre, il sera encore
Tableau 1
possible d’expérimenter un déséquilibre de courant. Si l’une des trois phases du moteur affiche une résistance plus grande que les autres, cela provoquera un déséquilibre de courant. Cette situation peut être occasionnée par une connexion de fil desserrée, un contact sévèrement piqué dans le démarreur du moteur, un écrou de câble desserré, etc. Si les contacts de démarrage du moteur sont piqués, il est temps de les remplacer. Un nettoyage ne constitue pas une solution à long terme dans ce cas-là. Un fil décoloré sur une connexion de ligne/charge du disjoncteur ou sur le démarreur du moteur s’avère un bon indice d’une borne desserrée, avec le déséquilibre de courant que cela entraîne. Un déséquilibre de courant provoquera la surchauffe des enroulements du moteur, réduisant sa vie utile.
Une condition de phase unique se révèle une extension du déséquilibre de courant décrit ci-dessus, mais au lieu de simplement augmenter la résistance dans l’une des pattes, la patte est ouverte quelque part. Cela signifie qu’une des pattes du bloc d’alimentation triphasée est inactive, peut-être en raison de la défaillance d’une patte du contacteur. Si cela se produit pendant que le moteur est en marche, les deux phases actives tenteront de récupérer la charge de la phase inactive. L’appel de courant pour ces deux phases augmentera à environ 150 % de la normale. Dans une condition de pleine charge, cela déclenchera probablement la protection de surcharge du moteur. Un moteur ne démarrera pas dans une condition de phase unique où un surplus de
96% de l’énergie consommée mérite votre attention.
Chaque minute, une ville remplie de pompes surdimensionnées gaspille de l’énergie.


• Auto modulante
• Minimise la consommation d’énergie
• Compatible BACnet
• Facile à installer

Pour plus d’informations, communiquez avec l’un de nos représentants ou visitez-nous au master.ca.

courant dans les deux phases actives a eu pour effet de déclencher la protection de surcharge. Si un système a connu une fuite de frigorigène et que la commande basse pression du compresseur lui fait subir une série de cycles courts, cette situation peut également occasionner une surchauffe du moteur. Il faut plusieurs minutes à un compresseur pour dissiper la chaleur générée par l’appel de courant élevé nécessaire au démarrage du moteur. Si le moteur démarre, tourne pendant un bref instant, puis complète tout de suite un cycle en raison d’une faible charge dans le système, il n’aura jamais la chance de se refroidir. Les moteurs monophasés représentent un plus grand défi comme leurs circuits comportent des relais et des condensateurs.
Utilisé pour améliorer le rendement du moteur, le condensateur de marche est placé en série avec l’enroulement de démarrage du moteur. Le courant qui circule à travers le condensateur occasionne un changement de phase du courant du moteur, ce qui en améliore la puissance. Les condensateurs de marche sont remplis d’huile, ce qui facilite leur capacité à dissiper la chaleur.
L’appel de courant sera plus élevé lorsque le condensateur de marche sera défectueux, ce qui causera une surchauffe de l’enroulement du moteur et, possiblement, un déclenchement pour surcharge. Lorsqu’on envisage de remplacer un condensateur défectueux, il est conseillé de suivre les spécifications de microfarad et de tension nominale
• Environ 30 % de tous les compresseurs retirés d’un site et retournés aux fabricants ne démontrent aucune anomalie observable une fois démontés pour analyse. (Copeland–Emerson Electric)
• 60 à 70 % des compresseurs défectueux retournés le sont pour un problème de système/ service ou en raison d’un mauvais diagnostic. (Carrier Corporation)
• 80 % des compresseurs retournés pour défaillance du moteur électrique ont été endommagés par une défaillance mécanique du système, laquelle a dégénéré en défaillance électrique. (Carrier Corporation)
• 95 % des défaillances se produisant sous garantie ont été causées par des influences externes au système de réfrigération lui-même – donc, sans rapport avec une défectuosité du compresseur. (Bitzer Corporation)
• 0,25 % (soit un quart de un pour cent ou une unité par 400) du total des ventes de compresseurs au Royaume-Uni ont bénéficié d’une réclamation sous garantie fondée. (Bitzer Corporation)
Des lectures d’intensité élevées sur un moteur ne sont généralement pas causées par un moteur défectueux. Elles témoignent plus probablement d’une défaillance mécanique ou de pressions anormalement élevées dans le système. Des roulements usés et des clapets antirefoulement qui fuient (occasionnant le fonctionnement de un ou plusieurs cylindres à des pressions sensiblement plus élevées dans leur course descendante) constituent deux exemples d’une défaillance mécanique. Des pressions anormalement élevées du système peuvent être causées par un condenseur sale, un moteur de ventilateur de condenseur inopérant, une condition de charge élevée ou une température ambiante élevée. L’augmentation de l’intensité du moteur occasionnée par l’une ou l’autre de ces conditions fera surchauffer le moteur, détériorera l’isolation de l’enroulement du moteur et se traduira éventuellement par un bris de moteur. Ces défaillances se classent facilement dans la catégorie « 80 % des compresseurs retournés pour défaillance du moteur électrique ont été endommagés par une défaillance mécanique du système, laquelle a dégénéré en défaillance électrique ».
Un aspect intéressant d’être un technicien CVCA/R est que la cause de la défaillance n’est pas toujours évidente. Le technicien doit rechercher toutes les causes possibles, flairer les éléments de preuve et les indices, pour faire ensuite une déduction logique et fondée quant à la cause de la défaillance. Beaucoup de pannes de moteurs de compresseurs requièrent cette approche. Négliger de chercher à fond la cause d’une défaillance aura vraisemblablement pour effet de faire subir une récidive coûteuse au client dans un laps de temps relativement court.
du fabricant. Si un modèle de remplacement exact n’est pas disponible, une différence de microfarad de +/- 10 % serait acceptable. Une tension plus élevée (440 V au lieu de 370 V, par exemple) pourrait convenir en toute sécurité, mais on ne devrait jamais opter pour une tension inférieure.
Les condensateurs de marche font normalement défaut le circuit ouvert. Cette supposition peut être vérifiée avec un ohmmètre – la lecture affichera une résistance infinie. Néanmoins, il arrive parfois que le condensateur soit court-circuité – la lecture affichera alors une résistance de zéro.
Conçus pour un service intermittent seulement, les condensateurs de démarrage comportent généralement un rapport de microfarad élevé. Une résistance de fuite est normalement fixée entre les deux bornes du condensateur de démarrage afin de permettre à la charge du condensateur de se dissiper pendant le cycle d’arrêt.
Un relais de tension ou de courant est utilisé pour isoler le condensateur de démarrage du circuit lorsque le moteur atteint sa vitesse nominale (tr/min).
Pour identifier chacune des bornes sur un compresseur monophasé, utilisez un ohmmètre pour lire la résistance entre chacune. La résistance entre la borne de démarrage et la borne de marche sera la plus élevée; celle entre la borne commune et la borne de démarrage sera la deuxième la plus élevée; et la résistance entre la borne commune et la borne de marche sera la plus basse. Sans l’ombre d’un doute, le bon fonctionnement des moteurs dans un système CVCA/R est essentiel pour que l’équipement fournisse sa capacité nominale. S’assurer que les moteurs sont lubrifiés correctement et que les résistances ne sont pas excessives (bornes desserrées, contacts de démarreur piqués, et ainsi de suite) nous feront faire un bon bout de chemin dans cette direction.
n Dave Demma détient un diplôme d’ingénieur en réfrigération. Il a travaillé comme technicien compagnon en réfrigération avant de joindre le secteur manufacturier, où il entraîne régulièrement des groupes d’entrepreneurs et d’ingénieurs. Pour communiquer avec M. Demma, SVP, acheminez vos questions et commentaires au LBoily.pcc@videotron.ca.



par JOHN SIEGENTHALER SYSTÈME
Jumeler une thermopompe géothermique, une chaudière et un plafond rayonnant dans un seul système
La popularité des thermopompes géothermiques continue de croître. Ces jours-ci, vous pouvez lire à leur sujet dans presque tous les magazines traitant de CVCA. Le type connu sous le nom thermopompe géothermique eau-eau convient très bien aux applications de chauffage et refroidissement hydroniques. Ma firme a conçu plusieurs systèmes autour de ces thermopompes. Nous recevons actuellement plusieurs demandes de nouveaux clients potentiels se disant intéressés à combiner les avantages d’une thermopompe géothermique à ceux d’un réseau de distribution hydronique.
Bien qu’il soit possible de dimensionner un système géothermique pour fournir tous les besoins en chauffage d’une maison ou d’un petit bâtiment commercial, il existe d’autres options. Une qui se prête bien à la technologie hydronique moderne est de combiner une thermopompe avec une chaudière. On l’appelle souvent l’approche bicombustible, et elle comporte plusieurs avantages.
Tout d’abord, un système bicombustible procure la sécurité qu’une source de chaleur peut couvrir une partie ou la totalité de la charge si l’autre source de chaleur est arrêtée pour entretien.
Deuxièmement, cette approche permet de dimensionner la thermopompe sous la charge de chauffage nominale du bâtiment. Cela peut être nécessaire en raison de la superficie limitée pour l’installation de la boucle souterraine ou dans les situations où les coûts d’installation de boucles souterraines sont élevés.
En outre, disposer d’une thermopompe et d’une chaudière pouvant fonctionner simultanément permet un taux de génération de chaleur élevé, ce qui accélérera le retour au point de consigne du thermostat et la récupération de l’eau chaude domestique lorsque requis.
Enfin, les services publics de certaines municipalités offrent des taux d’électricité préférentiels grandement avantageux pendant les périodes de faible demande. Choisir ces périodes pour faire fonctionner la thermopompe peut permettre de réaliser des économies considérables, tout en laissant la chaudière à gaz fonctionner pendant les périodes de pointe, lorsque le prix de l’électricité est beaucoup plus élevé. Les commandes peuvent être configurées pour faire fonctionner la thermopompe à sa première phase de génération de chaleur, ou à sa seule phase de génération de chaleur, pendant ces périodes hors pointe.

• Installation de purgeurs automatiques
• Géothermie, chaudière et plafond rayonnant
• Importance des réservoirs de dilatation
• Nouvelle dynamique des roues enthalpiques


La plupart des thermopompes géothermiques eau-eau peuvent seulement fournir de l’eau à une plage de températures comprise entre 120 et 125 °F sans éprouver une diminution significative de leur coefficient de performance (COP) et de leur capacité de chauffage. Pour cette raison, je recommande que tout réseau de distribution hydronique alimenté par une thermopompe soit conçu de sorte qu’il puisse fournir les besoins nominaux de chauffage du bâtiment en utilisant une eau d’alimentation ne dépassant pas 120 °F. Cela permettra un bon rendement de la thermopompe, de même qu’un bon rendement d’une chaudière modulante à condensation (mod/con) dans un système bicombustible.
Un type de réseau de distribution hydronique qui répond à cette condition est le panneau de plafond rayonnant. Correctement conçu, un panneau de plafond rayonnant à faible masse, comme celui illustré à la Figure 1 , peut générer une sortie de 28 Btu/h/pi 2 avec de l’eau à seulement 110 °F de température moyenne. Cela pourrait correspondre à un système où l’eau d’alimentation se situe à 120 °F et l’eau de retour à 100 °F aux conditions de charge nominales.
La production de chaleur descendante du panneau de plafond rayonnant illustré à la Figure 1 peut également être estimée pour d’autres conditions de fonctionnement à l’aide de la formule ci-dessous :
q = 0,71 ( T w - T R)
où:
q = taux de production de chaleur du côté basse pression du panneau (Btu/ h/pi 2)
T w = température moyenne de l’eau dans le panneau (F)
T R = température ambiante de l’air (F)
L’un des principaux avantages d’intégrer une thermopompe dans le système, c’est qu’elle peut fournir de l’eau froide pour refroidir. En effet, l’exigence de refroidissement d’un bâtiment est souvent ce qui fait pencher la conception vers une thermopompe plutôt qu’une seule source de chauffage telle qu’une chaudière.
L’approche classique de refroidissement par eau froide utilise un ou plusieurs appareils de traitement d’air équipés de bacs d’égouttement pour le condensat. Ces derniers procureront à la fois du refroidissement sensible et latent. Le condensat qui se formera sur le serpentin de l’appareil de traitement d’air en raison du refroidissement latent tombera dans le bac d’égouttement et sera évacué.
La Figure 2 illustre le schéma de la tuyauterie pour un système bicombustible qui fournit le chauffage des locaux à l’aide de panneaux de plafond rayonnants, le refroidissement à l’aide d’appareils de traitement d’air à l’eau froide, et de l’eau chaude domestique (ECD) à l’année longue. La charge d’ECD provient à la fois du désurchauffeur de la thermopompe et de la chaudière. En mode chauffage, la thermopompe et la chaudière mod/con peuvent fournir de la chaleur au réservoir tampon, individuellement ou ensemble, en fonction des exigences de charge. Étant donné que le coût unitaire de chaleur de la thermopompe est généralement inférieur à celui de la chaudière, la thermopompe fournit le premier apport de chaleur et la chaudière prend le relais, si nécessaire, pour assurer que la température de l’eau dans le réservoir est suffisante pour fournir la charge de chauffage des locaux. Tout cela est coordonné par un contrôleur de réinitialisation extérieur à deux phases qui surveille la temperature de l’eau dans le réservoir. Plus c’est chaud à l’extérieur, moins la température du réservoir tampon à besoin de l’être. Cette logique
Schéma de tuyauterie pour un système bicombustible (chauffage)

de réinitialisation à l’extérieur maximise le rendement à la fois la thermopompe et de la chaudière, en gardant uniquement l’eau à la température nécessaire pour safisfaire la charge ponctuelle de chauffage des locaux.
Le désurchauffeur de la thermopompe ajoute de la chaleur à l’eau domestique dans la partie inférieure du chauffe-eau indirect à chaque fois que la thermopompe est en marche. La chaudière fournit de la chaleur supplémentaire au chauffe-eau indirect lorsque cela est nécessaire. Lors du fonctionnement en mode refroidissement, toute chaleur fournie à l’eau domestique par le désurchauffeur est de la chaleur qui se serait autrement dissipée dans la boucle souterraine. Voilà vraiment une « chaleur gratuite», compte tenu que l’autre option aurait été d’expédier ces Btu dans le sol.
Le système de distribution est constitué de stations de collecteurs divisés par zones qui alimentent les circuits de plafond rayonnants. Deux stations sont illustrées ici, mais d’autres pourraient être ajoutées au besoin. Le débit à chaque station de collecteurs est autorisé ou stoppé par une vanne de zone standard. Le circulateur de régulation de la pression ajuste automatiquement sa vitesse selon l’ouverture et la fermeture des vannes de zones. Les appareils de traitement d’air sont présentés en pâle car ils ne fonctionnent pas en mode chauffage des locaux. La Figure 3 illustre le même système en mode refroidissement.

avec minéraux et gaz
• L’eau déminéralisée répond aux exigences de qualité strictes des fabricants de chaudières et de glycol
• Enlève tous les sels tels que les chlorures, sulfates et nitrates qui attaquent tout spécialement les métaux comme l'acier inoxydable, le cuivre et l'aluminium
• Enlève le tartre qui génère des ions comme le calcium
• Diminue la conductivité électrique, réduisant ainsi la corrosion


www.axiomind.com


La thermopompe fournit de l’eau froide au réservoir tampon et aux appareils de traitement d’air. Les ensembles de tuyauterie illustrés à proximité du réservoir tampon permettent à une partie de l’eau froide en provenance de la thermopompe de se diriger directement aux appareils de traitement d’air lorsque nécessaire. Si le débit d’eau froide de la thermopompe excède le débit des appareils de traitement d’air, la différence de débit entre dans le réservoir tampon. Le tuyau court et gros du collecteur qui relie le réservoir permet de faire une séparation hydraulique entre le circulateur de la thermopompe (P2) et le circulateur de distribution à vitesse variable (P3).
En mode refroidissement, la thermopompe est actionnée en fonction de la température de l’eau froide dans le réservoir tampon. Un critère de commande typique se veut d’actionner la thermopompe de sorte à maintenir cette température entre 45 et 60 °F. On y parvient en utilisant un simple contrôleur de température de consigne.
La chaleur en provenance du désurchauffeur de la thermopompe, ainsi que la chaleur supplémentaire de la chaudière, sont à nouveau acheminées vers le chauffe-eau domestique indirect.
PLAFONDS REFROIDISSANTS
Il est également possible d’utiliser les panneaux de plafond rayonnants pour le refroidissement. La Figure 4 présente un sous-ensemble en mesure d’y parvenir.
Ce sous-ensemble pourrait être intégré au réseau de distribution illustré à la Figure 3 . Il divise la charge de refroidissement entre les panneaux de plafond rayonnants et l’appareil de traitement d’air à l’eau froide. L’objectif est de satisfaire le plus de charge de refroidissement sensible possible à l’aide du plafond rayonnant, et traiter toute balance
de charge de refroidissement sensible, ainsi que l’ensemble de la charge de refroidissement latente (qui retire l’humidité), à l’aide de l’appareil de traitement d’air.
La température de l’eau froide fournie au panneau de plafond rayonnant doit être commandée séparément selon la température du point de rosée des locaux refroidis par le panneau. Plus précisément, le mitigeur motorisé à trois voies doit maintenir la température de l’eau fournie aux circuits du panneau à au moins 3 °F au-dessus de la température du point de rosée actuelle de la pièce, dans le but de conserver une marge de sécurité suffisante pour éviter la formation de condensation sur le plafond.
Les besoins de mélange durant le fonctionnement en mode refroidissement requièrent un autre circulateur pour déplacer l’eau entre la station de collecteurs et le mitigeur. Durant le fonctionnement en mode chauffage, le mitigeur est complètement ouvert (ce qui signifie pas d’écoulement dans le tuyau de dérivation).
L’eau froide qui circule à travers le serpentin de l’appareil de traitement d’air est régulée par une vanne modulante à deux voies qui répond à un contrôleur, lequel mesure l’humidité relative (HR) dans les locaux refroidis. Si l’HR s’approche d’une valeur cible, par exemple 50 %, le débit d’eau froide dans le serpentin est augmenté, ce qui abaisse sa température moyenne ainsi que le taux de condensation.
Le serpentin dans l’appareil de traitement d’air devrait contenir plusieurs rangées de tuyaux. Plus le serpentin est « profond », moins l’écoulement d’air a besoin d’être élevé pour le retrait adéquat de l’humidité. Dans certains systèmes, principalement ceux utilisés dans les bâtiments non résidentiels, l’écoulement d’air est dicté par les exigences de ventilation des locaux.
Actuellement, il n’y a pas beaucoup de choix de contrôleurs sur les tablettes pour surveiller le point de rosée intérieur et pour gérer des mitigeurs motorisés à trois voies tels que décrits précédemment. Pour ma part, je serais heureux de voir apparaître sur le marché de nouveaux contrôleurs avec ces capacités. Idéalement, ces nouveaux contrôleurs seraient également en mesure de gérer la vanne modulante à deux voies qui commande le débit de l’eau froide à travers l’appareil de traitement d’air.
D’ici là, le système représenté aux Figures 2 et 3 peut être assemblé à partir de matériel et commandes faciles à obtenir. Vous avez peut-être un projet sur la planche qui pourrait en bénéficier.
Sous-ensemble pour le refroidissement à l’aide de panneaux de plafond rayonnants

■ John Siegenthaler, PE, est ingénieur en mécanique – diplômé du Renssellaer Polytechnic Institute – et ingénieur professionnel agréé. Il compte plus de 34 ans d’expérience en conception de systèmes de chauffage hydroniques modernes. Il est également professeur associé émérite au Mohawk Valley Community College à Utica, NY. Pour communiquer avec M. Siegenthaler, SVP, acheminez vos questions et commentaires au LBoily.pcc@ videotron.ca.


























































Installez notre vanne Z-one MC avec notre relais Z-one MC de la série ZVR, et les deux composants se qualifient pour notre garantie de cinq ans, exclusive dans l’industrie.













Les vannes Z-oneMC bénéficient d’une garantie de deux ans, alors que les relais Z-oneMC – ZVR disposent d’une garantie de trois ans. Lorsqu’ils sont installés ensemble, les deux composants se qualifient pour notre garantie de cinq ans exclusive « installés ensemble ».




Chauffage et climatisation




Composants pour les systèmes hydroniques modernes


par GILLES LEGAULT


L’installation de purgeurs automatiques dans un réseau hydronique permet d’éviter de nombreux maux de tête
L’air, essentiel à la vie, se retrouve heureusement en abondance dans l’univers. Par contre, il y a un endroit où sa présence n’est pas désirable, et c’est dans les réseaux de chauffage et de refroidissement hydroniques.
La présence d’air ou de gaz dans les réseaux fermés cause de nombreux problèmes, les uns plus importants que les autres. Un des avantages des systèmes hydroniques sur les autres systèmes de chauffage est l’absence de bruit. La circulation de caloporteur dans un système de chauffage bien conçu ne crée pratiquement aucun bruit, à moins que de l’air y soit présent.
DE QUOI À « L’AIR » VOTRE RÉSEAU?
Les bulles d’air qui se retrouvent dans les réseaux contiennent souvent de l’oxygène, et l’on sait qu’une molécule d’oxygène qui rentre en contact avec des métaux ferreux crée de la corrosion. On peut donc s’attendre à la détérioration prématurée de nos composants en métal, tels que la chaudière et les circulateurs, s’il y a présence d’air dans nos conduites. En outre, cet air dans les réseaux créera un débit inadéquat. Lorsqu’on parle de gallons par minute (gpm) nécessaires pour acheminer l’énergie servant à combler les besoins en Btu/h des différentes zones du réseau, on parle de gpm de caloporteur. Ce faisant, l’air n’est pas un bon caloporteur. Les calculs de transfert d’énergie effectués pour équilibrer le réseau sont réalisés en supposant que notre système ne contient pas d’air. Ainsi, si de l’air s’immisce dans les composants, les différentes zones ne bénéficieront plus suffisamment de Btu. De plus, si l’air s’accumule à un endroit au point de former un vide, ce dernier empêchera toute circulation de caloporteur et, conséquemment, tout transfert d’énergie.
UNE GARANTIE
L’air a souvent tendance à se retrouver à l’intérieur des circulateurs. Comme leur rotor est lubrifié par le caloporteur, la présence d’air entraînera très rapidement leur défaillance. Il faut toutefois comprendre que l’eau pourra garder l’air en solution selon sa température et sa pression. De l’eau à 60 °F et 20 psi, par exemple, pourrait contenir jusqu’à 4,69 % de son volume en air. Au fur et à mesure que la température de l’eau augmentera, sa capacité à maintenir de l’air en solution diminuera, et des bulles d’air se retrouveront dans les conduites. Le Tableau 1 illustre comment la température et la pression de l’eau influencent la formation d’air dans le réseau. Par exemple, à 120 °F et 20 psi, 2,96 % d’air sera maintenu en solution dans l’eau. Si vous croyez qu’un réseau de chauffage hydronique bien purgé lors de sa mise en service – et qui a passé son test
d’étanchéité avec succès – demeurera exempt d’air, détrompez-vous. Lorsque la température du caloporteur d’alimentation s’élèvera, l’air qui était en solution dans le caloporteur lors de la mise en marche initiale se retrouvera en suspension dans le système.
QU’EN EST-IL DE LA VÉLOCITÉ?
Quand la saison de chauffage ressemble à celle que nous avons connue l’hiver dernier, alors que les caloporteurs ont atteint des températures records, il est inévitable que de grandes quantités d’air se retrouvent dans les systèmes; avec comme conséquence du bruit, des manques de transfert d’énergie, des incapacités de circulation et, possiblement, des bris d’équipement.
Pour éviter l’insatisfaction de la clientèle et un appel de service au beau milieu d’un match de hockey le samedi soir, il est essentiel de concevoir les systèmes de sorte que l’air se retrouve
1


En matière de chauffage, la qualité et la fiabilité de l’équipement sont des gages de tranquillité d’esprit durable. Voilà pourquoi les produits Lochinvar ont une place d’importance dans l’offre Deschênes.
Depuis plus de 25 ans, le sens de l’innovation de Lochinvar se traduit en nouvelles technologies toujours plus efficaces. Pour assurer une qualité de chauffage insurpassable au meilleur coût possible des années durant, c’est un choix gagnant.

















là où il devrait être, à savoir dans l’atmosphère et non dans les réseaux hydroniques.
Un concept très important en hydronique, et qui est relié à l’élimination de l’air dans les réseaux, est la vélocité (V) avec laquelle le caloporteur circule dans la tuyauterie. Le Tableau 2 dresse une liste du débit dans différents types de tuyauterie entraînant une vélocité, soit de 2, soit de 4 pieds/seconde (pi/s).
2

devons donc nous assurer que toute notre tuyauterie est dimensionnée de sorte que le fluide y circule à une vitesse entre 2 et 4 pi/s partout où on veut entraîner l’air en suspension.
Nous savons aussi que pour créer une séparation hydraulique entre les différentes zones, une circulation inférieure à 2 pi/s est souhaitable. À une vélocité supérieure, une « guerre » d’appropriation de débit se déclenchera entre les différents circulateurs. Il est donc essentiel que l’air soit entraîné par gravité vers un purgeur d’air automatique dans ces sections de basse vélocité. La Figure 1 en illustre un exemple avec un collecteur commun à différentes zones.
Certaines situations causeront des cas chroniques d’accumulation d’air dans les réseaux. Il importe de ne pas les créer lors de la conception et de les reconnaître rapidement lors d’un appel de service.
Purgeur automatique
Vélocité moins de 2 pi/s
Purgeur automatique
PEX 2 0,149 13,4 26,8
Acier 40S 1/2 1,054 1,9 3,8
Acier 40S 3/4 0,601 3,3 6,7
Acier 40S 1 0,371 5,4 10,8
Acier 40S 1-1/4 0,214 9,3 18,7
Acier 40S 1-1/2 0,157 12,7 25,5
Acier 40S 2 0,096 20,8 41,7
Acier 40S 2-1/2 0,067 29,9 59,7
Acier 40S 3 0,043 46,5 93,0
Calcul de la vélocité (V) : V = facteur x débit
FOURNIR UNE OPTION DE SORTIE
C’est un principe de physique bien connu qu’un liquide doit circuler à une vitesse supérieure à 2 pi/s pour entraîner l’air se trouvant dans un réseau, vers un endroit où on pourra l’éliminer. Par contre, si le caloporteur circule à plus de 4 pi/s, il créera du bruit et de l’érosion : deux résultantes non désirables. Nous
Une des causes de l’accumulation d’air est une purge initiale inadéquate. La première purge d’un réseau devrait toujours se faire par méthode d’eau sous pression. Il n’est pas suffisant de faire une purge sommaire en se servant de l’alimentation par les composants du système, car on ne réussira pas une purge adéquate et l’air résiduel qui se retrouve à différents endroits dans le réseau pourra s’agglomérer dans un emplacement déterminé et former un vide d’air qui bloquera toute circulation.
Il importe donc que la purge initiale soit réalisée de façon forcée, soit par la poussée directe du réseau d’aqueduc municipal ou celle d’une pompe à hauts pieds de tête. Il faut aussi s’assurer que les circuits des panneaux rayonnants reliés à un collecteur soient purgés individuellement.
JAMAIS TROP DE PURGEURS
Tous les points élevés de la tuyauterie doivent comporter un purgeur d’air automatique. L’air aura tendance à se

Vélocité entre 2 et 4 pi/s
Air entraîné par gravité vers un purgeur d’air automatique
retrouver par gravité dans ces points et finir par former des trous d’air qui bloqueront la circulation (si un purgeur n’y a pas été installé). Des réseaux comportant trop de purgeurs d’air ne créeront jamais de problèmes, inversement de ceux n’en comptant pas suffisamment. Un réservoir de dilatation installé en aval d’un circulateur créera des baisses de pression dans certaines sections du réseau. Si cette pression abaissée est inférieure à la pression atmosphérique, cette dernière pourra occasionner une succion d’air par les purgeurs automatiques, et créer des problèmes d’air chroniques. Par ailleurs, de l’air pourra s’infiltrer par la soupape de sûreté dans un réseau comportant un réservoir de dilation sous-dimensionné, ou si la membrane est rompue, chaque fois que la température s’élèvera de nouveau; et cet air se retrouvera en suspension dans les conduites et composants.
En conclusion, même si l’air s’avère l’ennemi numéro un des systèmes hydroniques, s’il est bien contrôlé par une conception adéquate, nous pourrons quitter notre client confiant – et écouter tous nos matchs de hockey l’esprit tranquille.
n Gilles Legault est concepteur hydronique certifié. Il est spécialiste en plomberie et chauffage chez Agences J-Pierre Sylvain. M. Legault siège actuellement au conseil d’administration de l’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC)-Québec en tant que trésorier, après un mandat comme président. Il est possible de le joindre au Glegault@ ajpsylvain.com.
8 raisons pour lesquelles elle est parfaite pour vous

http://goo.gl/COJ1v5
Chaudière à condensation de plancher compacte en acier inoxydable pour les projets de rénovation et chaudière en fonte de remplacement pour les applications résidentielles et commerciales légères.
Fonctionnement extrêmement silencieux et efficacité de 95 % AFUE.
Grand volume d'eau qui réduit le temps de marche du brûleur de même que la fréquence des cycles.
Température de fonctionnement élevée –jusqu'à 90 °C (194 °F).
Installation/service rapide et facile grâce au système de gestion de la combustion intelligent Lambda Pro.
Dôme de brûleur MatriX pour gaz naturel ou propane (NG ou LP).
Durabilité, fiabilité et longévité accrues avec son échangeur de chaleur Crossal en acier inoxydable et sa conception à masse thermique élevée.
Pas de pompe de chaudière dédiée ni de collecteur à faible perte requis.


Comment le réservoir de dilatation, souvent incompris, protège les systèmes hydroniques fermés
Le réservoir de dilatation s’avère l’un des composants les plus importants – néanmoins le moins bien compris – des systèmes de chauffage hydroniques résidentiels correctement conçus. On en parle indirectement, et maintenant tout le monde dans l’industrie peut répéter en dormant : « toujours pomper à partir du réservoir de dilatation » et « le réservoir de dilatation est l’endroit qui ne subit pas de changement de pression ». Cependant, combien de gens comprennent vraiment le réservoir de dilatation ainsi que sa relation avec la pression du système? Et où la chimie du secondaire entre en cause?
Nous reviendrons bientôt à la chimie du secondaire, mais commençons en posant quelques questions du genre : pourquoi avons-nous besoin d’un réservoir de dilatation? Et de quelle dimension doit être ce réservoir?
Voici des réponses de base. Lorsque de l’eau est chauffée, elle se dilate; même dynamique pour un mélange glycol/eau. Si un liquide se dilate dans un espace confiné – dans un réseau hydronique fermé par exemple – la pression va augmenter de façon considérable. Cet excès de pression cherchera le chemin le plus facile pour s’échapper. Espérons que ce sera une soupape de surpression et pas un composant faible dans le système, mais d’une importance vitale.
Nous utilisons des réservoirs de dilatation pour prévenir cette accumulation radicale de pression dans les systèmes hydroniques fermés. Malgré tout, il arrive que ça ne fonctionne pas comme nous l’avions prévu. Parfois, la pression fluctue encore plus que ce que nous pensions. C’est à ce moment-là que nous devons examiner le réservoir de dilatation et essayer de mieux le comprendre.
LA DIMENSION IMPORTE
À l’âge de l’hydronique moderne, les réservoirs de dilatation existent dans plusieurs dimensions et formes. Com -
ment nous assurer que nous avons celui qui convient le mieux à notre système? Qu’est-ce que cela signifie d’avoir le « bon » réservoir de dilatation? Essentiellement, avoir le « bon » dans ce cas-ci signifie ne pas avoir le mauvais, comme le seul réservoir qui ne convient pas est celui qui est sous-dimensionné. Cela dit, la dimension importe. Quant à la forme, c’est une question de préférence personnelle.
Un réservoir de dilatation vient généralement avec des instructions relativement au type et à la dimension du système pour lequel il a été conçu. Il peut être accompagné d’un tableau décrivant des systèmes typiques, tels que les planchers rayonnants, les plinthes ou les radiateurs, de même que la dimension des chaudières typiques. Voici maintenant la partie intéressante. Un tel tableau aurait pu avoir été dressé par un groupe d’étudiants de chimie du secondaire.
Souvenez-vous quand vous étiez assis dans votre classe de chimie à la polyvalente en train d’étudier la loi des gaz parfaits et la loi des gaz combinés. Ne vous en faites pas si vous ne vous souvenez pas de toutes ces notions-là. Je ne m’en souvenais pas non plus jusqu’à ce que je passe à côté de mon fils en train d’étudier sa chimie du secondaire, et que je réalise que certains de ses éléments étaient finalement utiles dans la vraie vie.
Il y avait peut-être une question dans votre manuel qui ressemblait à ceci : «Supposons que vous êtes en présence d’un système fermé comptant 15 gallons d’eau et 2 gallons d’air séparés par une membrane en caoutchouc, à la température ambiante et avec une pression initiale de 15 psi; quelle sera la pression finale dans le système si la température est élevée à 180 °F? » Cette question dissimule habilement la dynamique d’un système de chauffage hydronique équipé d’un réservoir de dilatation. À 16 ans, nous n’en avions aucune idée. À deux fois 16 ans et plus,
le portrait se présente très clairement. Si vous alliez dépoussiérer votre vieux manuel de chimie pour trouver la formule correspondante à cette réalité, vous obtiendriez que la pression finale sera d’environ 22 psi. Si vous augmentiez le volume de l’air dans le système de 2 à 6 gallons, la pression finale ne serait que d’environ 17 psi. Ainsi, plus grand est le réservoir de dilatation, plus petite est la variation de pression dans le système lorsqu’il se réchauffe.
Supposons maintenant que nous augmentions le volume d’eau dans le système de 15 à 30 gallons, un réservoir de dilatation de 2 gallons subirait une pression finale de 35 psi. À cette pression-là, une soupape de surpression typique de 30 psi s’ouvrirait pour laisser échapper le surplus de pression. Un réservoir de dilatation de 6 gallons subirait une pression finale de 20 psi. Tout cela peut être calculé avec le cours de chimie du secondaire.
Maintenant que nous constaté que le volume du réservoir de dilatation, le volume du système et la variation de température étaient tous reliés entre eux, prenons un moment pour considérer la précharge du réservoir de dilatation. Combien d’installateurs vérifient-ils ou ajustent-ils la précharge des réservoirs de dilatation dans leurs systèmes? Je dirais qu’ils ne sont probablement pas très nombreux. La bonne nouvelle, c’est que dans la majorité des systèmes résidentiels installés, le réservoir de dilatation n’a pas besoin d’être ajusté.
Heureusement, les fabricants de réservoirs, d’alimenteurs de chaudière et d’alimenteurs en glycol mangent tous à la même table. Dans une installation typique, l’alimenteur de chaudière ou l’alimenteur en glycol est connecté à la tuyauterie du système à peu près au même endroit que le réservoir de dilatation. Typiquement, les réservoirs

de dilatation sont livrés avec une « précharge » de 12 à 14 psi. Les fabricants d’alimenteurs de chaudière et d’alimenteurs en glycol règlent également leur équipement à environ 12 psi : une valeur qui convient aux systèmes hydroniques dont le point le plus élevé n’excède pas 20 pieds au-dessus du réservoir de dilatation. Si le point le plus élevé du système excède ces 20 pieds, il faudra considérer augmenter la pression de remplissage du système et augmenter la précharge du réservoir de dilatation en conséquence. La chose la plus importante à retenir lorsqu’on change la précharge d’un réservoir de dilatation, c’est de le faire avant qu’il soit relié au système. Si vous augmentez la pression alors que le réservoir de dilatation est connecté au système, son fluide sera forcé dans le réservoir de dilatation, ce qui réduira significativement la capacité globale du réservoir.
LA LONGÉVITÉ
Voici une question que j’ai entendue dans le passé : « Pourquoi les réservoirs de dilatation ne durent-ils pas aussi longtemps qu’ils le faisaient dans le bon vieux temps? » Il s’agit d’une excellente question, comme la
«
le réservoir de dilatation, plus petite est la variation de pression dans le système lorsqu’il se réchauffe. »
conception de base des réservoirs de dilatation n’a pas changé depuis le bon vieux temps. Considérons donc la façon dont un système fonctionnait à l’époque comparée à aujourd’hui. Les systèmes fonctionnaient à chaud. Ils étaient allumés à l’automne, la chaudière atteignait sa température et accomplissait ensuite des cycles entre 10 ou 20 degrés pendant 6, 8 ou 10 mois de suite. Le réservoir de dilatation subissait une grande variation au démarrage, le temps que le système passe de la température ambiante à sa température de fonctionnement. Ensuite, il subissait de petites variations selon les légères fluctuations de température. Essentiellement, il ne subissait pas beaucoup de variations. Les systèmes actuels utilisent des commandes de réinitialisation à l’extérieur, des chaudières à démarrage à froid, des dispositifs de priorisation de l’eau chaude domestique et de délestage des charges, ainsi qu’un certain nombre
d’autres dispositifs écoénergétiques. Si ces développements ont un impact positif sur nos factures de services publics, il n’en demeure pas moins que les réservoirs de dilatation subissent beaucoup plus de variations. Une façon d’amoindrir l’effet de ces fluctuations consiste à considérer un réservoir de dilatation plus grand.
Comme la façon d’utiliser les systèmes continue d’évoluer, il serait peutêtre temps de revisiter certains de nos manuels scolaires du secondaire. Qui sait quelle information utile nous pourrions y découvrir?
n Cliff McNeill travaille chez Equipco Ltd. au bureau de Calgary en Alberta. Il s’est joint à la firme de représentation de fabricants en mai 2008, apportant une vaste expérience en hydronique, chauffage, contrôles et plomberie. Diplômé de l’UBC, M. McNeill est conférencier dans plusieurs Salons commerciaux à travers le Canada.


Au Canada, les projets de rénovation comportant une roue enthalpique doivent tenir compte du RER, du givre et de l’entretien
Les entrepreneurs canadiens oeuvrant dans l’industrie CVCA (chauffage, ventilation et climatisation de l’air) remplaceront des dizaines de milliers de roues enthalpiques dans les cinq prochaines années. Les candidats au remplacement sont les échangeurs de chaleur air-air rotatifs qui ont dépassé leur cycle de vie utile. On les retrouve dans les ensembles de toit et les ventilateurs de récupération d’énergie (VRE) d’appoint qui ont été introduits dans le marché canadien depuis 30 ans.
Si l’entrepreneur en service CVCA sélectionne la roue de remplacement en se basant sur le prix plutôt que sur le rendement, ses clients de bâtiments commerciaux pourraient ne pas en obtenir la meilleure valeur globale. Les roues enthalpiques diffèrent nettement les unes des autres en matière d’efficacité de pression statique, d’entretien et de prévention du givre de condensation. Ce dernier aspect s’avère d’ailleurs un défi non négligeable dans le climat froid qu’on rencontre au Québec et dans le reste du Canada.
La sélection de la bonne unité est d’autant plus importante depuis la récente arrivée des modèles de remplacement sous forme de cassettes de roue. Les roues de remplacement n’ont désormais plus besoin d’être le modèle du fabricant d’équipement d’origine (FEO) fourni avec le système CVCA. Des cassettes de remplacement sont offertes dans plusieurs diamètres compatibles et elles sont livrées avec un moteur alimenté par onduleur et une courroie d’entraînement de type industriel qui simplifie et accélère l’installation.
Les cannelures plus grandes des roues en aluminium comportant des tamis moléculaires dessiccatifs créent un écoulement laminaire sans turbulence qui permet aux particules de les traverser sans accumulation dans les médias de la roue. Les médias d’aluminium peuvent aussi être revêtus d’une surface antiadhésive des deux côtés de la roue pour prévenir davantage l’accumulation des particules qui obstrueraient la roue dans le cas d’un écoulement d’air hautement pollué.
D’autres options peuvent accumuler plus de poussière et de débris, réduisant l’écoulement d’air et augmentant les coûts d’entretien pour dégager les blocages occasionnés par le frottement statique.
La sélection de la roue de remplacement devrait être calculée en fonction du taux d’efficacité de récupération (RER), selon la directive V de l’AHRI (Air Conditioning, Heating and Refrigeration Institute) : Calcul de l’efficacité des ventilateurs récupérateurs d’énergie et répercussion sur l’efficacité et le dimensionnement des systèmes CVCA des . Le RER prend en considération l’efficacité et la pression statique d’une roue dessiccative de remplacement.

Vue rapprochée d’un matériau absorbant – tamis moléculaire dessiccatif
La grande majorité des roues existantes spécifiées pour le nouveau marché canadien de la construction au cours des 20 ou 30 dernières années comportent une roue d’origine en plastique ou en polymère. Les roues à base de polymère ont été les préférées pendant plusieurs décennies en raison de leur coût moins élevé. Les roues en aluminium et autres substrats sont désormais plus abordables selon Ed Carney, partenaire chez Kilmer Environmental à Mississauga en Ontario.
M. Carney croit que les entrepreneurs de service et les ingénieurs-conseils devraient considérer les roues métalliques à haut rendement comme solution de rechange aux roues de remplacement en plastique. En outre, lors de la spécification de nouvelles constructions, les roues métalliques devraient être considérées et leur rendement comparées lorsque les fabricants de VRE offrent différentes options pour le remplacement de roues FEO.
Les progrès technologiques réalisés sur les roues enthalpiques cette dernière décennie ont permis une meilleure efficacité énergétique (puissance du ventilateur réduite), une prévention du givre améliorée et des économies d’entretien pouvant se chiffrer en dizaines de milliers de dollars sur son cycle de vie.

Destinée aux entrepreneurs de services, ingénieurs et propriétaires de bâtiment, la directive V fournit un moyen pour calculer l’impact d’un équipement de récupération d’énergie donné sur l’efficacité énergétique du système CVCA à une condition de fonctionnement établie.
Autrement dit, les calculs prennent une multitude de facteurs pertinents en considération, tels que le climat géographique, l’efficacité ventilateur/moteur, le rapport de transfert d’air vicié (EATR), la perte de charge, la méthodologie de récupération d’énergie et de nombreux autres paramètres. La directive V permet également aux entrepreneurs de service ou leurs représentants manufacturiers de calculer et comparer les VRE de sorte à obtenir des roues permettant de générer des économies significatives en chauffage et en climatisation.
Les entrepreneurs qui calculent les Btu transférés divisés par le nombre de watts utilisés seront surpris de la différence de RER entre les roues. Par exemple, deux roues de récupération d’énergie de diamètre égal, dont l’écoulement d’air s’élève à 5000 pi 3/min, pourront offrir la même efficacité totale, mais l’une des deux pourrait afficher une pression statique de 0,28 pouce C.E. plus faible : offrant ainsi un RER plus élevé pendant les saisons de chauffage et de refroidissement. De plus, bien que des roues puissent avoir des filtres identiques, certaines requièrent des filtres d’efficacité supérieure pour en empêcher l’obstruction, en raison des particules transportées par l’écoulement d’air. Cela entraînera une perte de pression statique plus élevée et une plus grande différence de RER

De plus en plus d'entrepreneurs en plomberie passent du cuivre à AquaRiseMD pour tous leurs projets d'eau potable.




Pour immeubles commerciaux et de grande hauteur (IGH)
Depuis les garages à étages jusqu'aux immeubles de grande hauteur, en passant par les hôpitaux, de plus en plus d'entrepreneurs et ingénieurs en mécanique adoptent une solution DWV durable en se tournant vers IPEX.




Pour immeubles non combustibles
Plomberie, Chauffage et Climatisation (PCC) est le plus important magazine francophone s’adressant aux professionnels en mécanique du bâtiment.



Il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous et l’envoyer par télécopieur au 450 622-6125 ou par courriel au LBoily.pcc@videotron.ca pour recevoir votre abonnement gratuit.
Responsable de l’entretien/gestion
Industriel/commercial/institutionnel (ICI)
Désirez-vous recevoir notre bulletin électronique mensuel PCCyberbulletin ?
Aimeriez-vous recevoir également la version numérique du magazine ?
Téléphone



entre les types de roues. Généralement, les économies annuelles réalisées en optant pour une roue qui procure une pression statique moindre pourraient atteindre 100 $ par 1000 pi3/min; ce qui pourrait totaliser la somme non négligeable de 20 000 $ dans un bâtiment générant 200 000 pi 3/min, en fonction de la localisation géographique, du climat et d’autres variables.
Ce n’est pas seulement l’efficacité, mais l’efficacité combinée à la pression statique qui permettra le meilleur rendement du capital investi (RCI).
Comme les roues enthalpiques absorbent l’humidité contenue dans l’écoulement d’air, l’accumulation de givre sur une roue pourra l’endommager. En outre, l’écoulement d’air peut être bloqué en raison d’une augmentation de la pression statique et d’une réduction de l’efficacité. De nombreux modèles de roues (pour installations nouvelles et existantes) ont également une efficacité plus sensible que latente, ce qui augmente la température de saturation de leur point de rosée sur le diagramme psychrométrique et, conséquemment, leur potentiel de formation de givre.
Les roues en aluminium sont conçues pour supporter des températures aussi basses que -26 °C (-15 °F) sans qu’il s’y forme de givre parce que les vapeurs d’eau évacuées retourneront dans l’écoulement d’air d’alimentation. Cela présente deux avantages: d’une part, l’air évacué devient plus sec et la température de saturation de son point de rosée diminue; d’autre part, l’humidité nécessaire en hiver dans les locaux est réintroduite, minimisant les besoins d’humidification pris en charge par un dispositif CVCA additionnel qui peut coûter cher à faire fonctionner.
Parmi les solutions venant pallier le problème de givre, il y a la modification de la vitesse de la roue, le préchauffage électrique ou le contournement total du processus de récupération d’énergie en évacuant l’air et en utilisant le chauffage électrique quand les températures sont extrêmement basses. Cette dernière solution

vient toutefois annuler tout le concept de récupération d’énergie en hiver.
Le préchauffage peut s’avérer une approche écoénergétique permettant d’éviter la formation de givre en hiver lorsque les conditions d’humidité sont supérieures à 30 % d’humidité relative (HR) et que la température est souvent inférieure à -26 °C (-15 °F). La roue énergétique peut fonctionner en pleine récupération pendant les jours très froids, fournissant ainsi un maximum de récupération d’humidification. Réduire la vitesse de la roue pour couper la récupération de température permet également de réduire la récupération latente.
La température de préchauffage nécessaire est déterminée par les étapes suivantes :
1. Localiser la condition de retour d’air sur le diagramme psychrométrique;
2. Tirer une tangente sous la courbe de saturation;
3. Opter pour la conception de chauffage utilisant l’humidité de l’air extérieur;
4. Trouver la valeur de croisement du thermomètre sec, telle qu’illustrée à la Figure 1 , ligne RA-OA 1 (retour air-air extérieur);
5. Préchauffer l’air extérieur à la valeur de croisement du thermomètre sec, telle qu’illustrée à la Figure 1 , ligne OA 2-OA 1
Contrôler la vitesse de la roue pour éviter la formation de givre est le meilleur choix lorsqu’aucune humidification n’est fournie pendant la saison de chauffage, que les conditions sont inférieures à 30 % d’humidité relative pendant les jours froids et que le nombre total d’heures en dessous de -26 °C (-15 °F) est négligeable. Le point de consigne du point de rosée est déterminé par les étapes suivantes :
1. Localiser la condition de retour d’air (RA) lorsque la condition nominale de l’air à l’extérieur en hiver est atteinte;
2. Identifier le point RA sur le diagramme psychrométrique et tirer une ligne entre celui-ci et la condition nominale en hiver;
Air de retour (RA)
Air évacué (EA 2)
Air extérieur (OA 2)
Air évacué (EA 1)
Air extérieur (OA 1)
Température au thermomètre sec (°F) Rapport d’humidité (quantité d’humidité par livre d’air sec)
Condition OA 1 : Aucun givre en pleine récupération À mesure que la température de l’air extérieur diminue (OA 1 à OA 2), le dispositif de modulation ralentit la roue, réduisant ainsi l’efficacité du transfert thermique, mais assurant que l’air évacué n’atteigne pas le point de saturation (condition EA 2). Cela élimine à la fois la condensation et le givre.
Déterminer le potentiel de givre
3. Déterminer la plus haute température au thermomètre sec à laquelle cette ligne croise la courbe de saturation : l’air évacué (EA) sur la Figure 1 ;
4. Ajouter 1,1 °C (2 °F) à cette température – voici le point de consigne en hiver.
Outre la formation de givre, la condensation est également préjudiciable à la qualité de l’air intérieur (QAI) du fait que les contaminants hydrosolubles évacués seront transférés sur les médias de la roue et réintroduits dans les locaux.
Les progrès technologiques réalisés aujourd’hui en matière d’échangeurs de chaleur air-air rotatifs offrent considérablement plus d’options qu’il y a 10 ans. Les entrepreneurs et ingénieursconseils confrontés au remplacement d’une roue enthalpique ou à l’installation d’une roue d’origine dans un nouvel équipement sont désormais en mesure de fournir un meilleur service à leurs clients propriétaires de bâtiment en tenant compte du RER, d’une meilleure prévention du givre et d’un entretien réduit lorsqu’ils recommandent une unité.
n Len Kobylus, qui oeuvre actuellement chez Semco comme directeur des ventes FEO, cumule 28 années d’expérience dans le secteur CVCA/R au sein d’entreprises telles que Trane Co. et York International, ainsi que de compagnies de ventilateurs et de ventilateurs récupérateurs d’énergie.

Les bases du soudage s’appliquent toujours aux tuyaux, robinets et raccords sans plomb
Le soudage est l’une des compétences essentielles qu’un bon plombier se doit de maîtriser, et c’est l’une des facettes du métier que j’ai vraiment appréciées au cours de mes années passées avec mes outils. Quand j’étais enfant, j’étais fasciné par la bonbonne « B » qui faisait partie du coffre d’outils de mon père. J’avais probablement seulement 11 ou 12 ans quand il m’a appris à l’utiliser pour la première fois. Il utilisait mes compétences nouvellement acquises pour récupérer des raccords de la ferraille de cuivre qu’il rapportait des chantiers.
Des années plus tard, lors de mon apprentissage sous la supervision de mon père, je me souviens comment j’étais content quand il a finalement cru suffisamment en mes capacités pour me laisser prendre le chalumeau et souder tous les raccords moi-même. Réaliser une bonne soudure propre sans fuite a toujours été quelque chose dont j’étais fier. Quand j’ai commencé à lire et entendre qu’il était difficile de souder convenablement les nouveaux raccords en laiton sans plomb, cela a piqué ma curiosité et j’ai décidé de regarder ça de plus près.

POURQUOI EST-CE DEVENU UN PROBLÈME?
Une législation plus stricte concernant l’eau potable au Canada et aux ÉtatsUnis a amené la mise à niveau des normes ASME A112.18.1-2012/ CSA B125.1-12 et CSA B125.3-12. La teneur admissible en plomb pour les raccords utilisés dans les réseaux
d’eau potable a été réduite de 8 % à une moyenne pondérée de moins de 0,25 %. Voilà pourquoi nous trouvons maintenant des versions sans plomb de tout : des corps de pompe en bronze aux dispositifs antirefoulement, en passant par tous les raccords en laiton et autres. Cette réduction radicale de la teneur en plomb permise affecte la composition chimique des alliages de laiton et de bronze largement utilisés dans notre industrie.
Quand j’ai commencé à faire des recherches sur ce sujet, je suis tombé sur pas mal de discussions sur certains forums en ligne de l’industrie traitant de ce propos. Certaines personnes trouvaient, en effet, que ces nouveaux raccords étaient difficiles, voire impossibles, à souder sans qu’il y ait des fuites. De nombreuses théories étaient émises. Certains blâmaient la surchauffe, d’autres le nettoyage trop vigoureux des joints avec des brosses métalliques, et d’autres encore attribuaient la faute au flux.
Les fabricants de flux ont misé sur ce point en lançant des flux de spécialité conçus pour l’« étamage », facilitant le soudage de ces nouveaux composants. La véritable question est : des nouveaux matériaux ou des nouvelles méthodes sont-ils vraiment nécessaires?
J’ai demandé à des plombiers locaux s’ils avaient rencontré des problèmes à ce chapitre. La majorité d’entre eux n’en avait pas eu, bien que certains aient mentionné que les nouveaux raccords semblaient prendre plus de temps à se réchauf -
fer. En l’absence de consensus clair, j’ai décidé que je ferais mieux de vérifier ça moi-même. J’ai dépoussiéré mes vieux outils, attrapé quelques nouveaux raccords sans plomb et quelques tuyaux de ¾ po à 1-¼ po de diamètre, et me suis rendu dans mon garage pour m’amuser. Gardez à l’esprit que j’ai déposé mes outils il y a près de 14 ans


Permet d’ajouter facilement une salle de bain lorsqu’il n’est pas pratique d’utiliser des canalisations à gravité. L’unité Ascent II, silencieuse et puissante, permet de pomper les rejets sur une distance pouvant atteindre 25 pi à la verticale et 150 pi à l’horizontale, tout en offrant une toilette de haute qualité d’apparence attrayante.
Technologie RazorCut MC exclusive à Liberty pour un broyage supérieur des résidus, ser viettes sanitaires et autres débris solides qui sont problématiques.
Couvercle d’accès amovible sécuritaire facilitant l’entretien (le système se met hors tension lorsque le couvercle est soulevé).
Alarme intégrée standard et interrupteur prioritaire/fonctionnement manuel.
Disponible en version ronde et ovale, la toilette est livrée avec le siège et tous les composants nécessaires.
La boîte contenant le système de broyage peut être dissimulée derrière un mur à l’aide d’un tuyau de rallonge et d’un anneau décoratif optionnel.
Deux entrées additionnelles pour l’ajout d’un lavabo, d’une baignoire ou d’une douche.



Le soudage qui a fait ses preuves
ASTM International a écrit la norme pour la bonne pratique de soudage. Cette norme est la ASTM B828 – Pratiquenormaliséepourréaliserdesjointscapillairessoudés sur des tuyaux et raccords en cuivre et en alliages de cuivre. Cette norme décrit les pratiques éprouvées requises pour assurer la réalisation de joints soudés de haute qualité d’une façon constante et reproductible entre des tuyaux, raccords et composants en cuivre et en alliages de cuivre.
La norme énumère plusieurs étapes à compléter pour chaque joint soudé :
1. Mesurer et couper
2. Aléser (ébavurer les diamètres intérieur et extérieur)
3. Nettoyer (enlever l’oxyde sur les surfaces à souder)
4. Étendre du flux (appliquer un film mince et uniforme d’un flux approuvé sur les surfaces à souder)
5. Assembler et supporter (assurer un espace capillaire égale sur l’ensemble du pourtour du joint)
6. Chauffer (chauffer le tuyau, le raccord et l’espace capillaire pour amener chaque composant à la température de soudage)
7. Appliquer de la soudure (déplacer le flux du joint et remplir ce dernier de soudure)
8. Laisser refroidir et nettoyer (laisser refroidir de façon naturelle et uniforme, et retirer le surplus de flux une fois le soudage complété – ne jamais submerger pour refroidir)
Des procédures plus détaillées (en anglais) peuvent être consultées sur le site suivant : www.copper.org/publications/pub_list/pdf/A4108-NoLeadSoldering.pdf.
pour traverser du « côté obscur » et travailler dans la vente en gros. Je suis quand même content de dire que je l’ai toujours. Les leçons que mon père m’a données dans ce même garage il y a plus de 40 ans semblent bien enracinées. Je n’ai eu aucun problème à souder ces nouveaux robinets et raccords, même ceux pour lesquels j’ai utilisé une vieille pâte à souder qui était restée dans ce garage depuis que je suis parti.
Le seul détail que je remarqué c’est que les nouveaux raccords prenaient, en effet, un peu plus de temps à se réchauffer. Cela est dû à la teneur réduite en plomb qui diminue quelque

peu la conductivité thermique. Cela pourrait pousser certains installateurs à utiliser des buses plus grosses pour, possiblement, surchauffer les raccords et causer certaines défectuosités.
Ma conclusion est que les nouveaux raccords sans plomb peuvent être un peu moins indulgents pour ce que je vais appeler une erreur d’opérateur; ils ne requièrent aucun produit spécial ni aucune autre méthode. Tant qu’une bonne pratique est suivie – tuyaux et raccords correctement nettoyés, flux correctement appliqué et joint chauffé complètement et uniformément – le soudage s’effectuera
sans problème comme il s’est toujours effectué, et les raccordements seront réussis facilement. Autrement dit, la méthode que mon père m’a enseignée il y a plusieurs années fonctionne toujours : nettoyer le tuyau et le raccord en évitant de leur toucher une fois qu’ils ont été nettoyés; commencer par chauffer le tuyau avant de passer au raccord; et prendre soin de chauffer uniformément ce dernier (ne pas se concentrer sur un seul point, car ce point surchauffé pourrait brûler le flux et occasionner une fuite éventuelle).
Le seul autre détail que j’ai remarqué en examinant la question est qu’en raison de leur composition différente, certains des nouveaux raccords s’oxydent plus rapidement que les anciens. Par conséquent, il est préférable de les nettoyer immédiatement avant l’assemblage et le soudage. Certains problèmes pourraient survenir si les raccords sont nettoyés en vrac des heures, voire des jours, avant d’être assemblés et soudés.
Si vous avez éprouvé des problèmes en soudant les nouveaux composants sans plomb, ce serait sans doute une bonne idée de revoir la norme ASTM B828, qui est la référence depuis plus de 50 ans (voir encadré). Elle a fait ses preuves et elle continuera à être la norme de référence tant que nous utiliserons du cuivre et du laiton dans les systèmes de plomberie.
n Steve Goldie est avec NEXT Plumbing Hydronics, où il est le spécialiste en hydronique. Cumulant plus de 20 ans d’expérience sur le terrain, d’abord comme plombier dans l’entreprise familiale et dans le marché du gros, Steve est souvent appelé à faire du dépannage de systèmes et à conseiller les entrepreneurs. Pour communiquer avec M. Goldie, SVP, acheminez vos questions et commentaires au LBoily.pcc@videotron.ca.
Vous cherchez un grossiste dans le domaine de la plomberie, chauffage, climatisation, ventilation ou réfrigération ? Rien de plus facile ! Vous le trouverez en quelques clics grâce au service GRATUIT désormais offert sur le site www.pccmag.ca, sous l’onglet « Trouver un grossiste ». Vous choisissez la ville et vous obtenez toutes les informations sur ses grossistes, incluant les types de produits/services offerts, leur site Internet et le chemin pour s’y rendre.
NOTE : Si vous êtes


Avant

Système de broyage intégré


• Solution rentable, l’installation étant réalisée au-dessus du sol
• Conduite d’évacuation de seulement 1 po
• Comprend un siège doux et confortable
• Système de toilette autopurgeur
• Connexion pour un lave-mains ou lavabo




De plus en plus des conditions météorologiques extrêmes provoquent de grandes précipitations d'eau qui doivent être traitées par des concepts de drainage sophistiqués ACO, innov e et conçoit des solutions de drainage pour les conditions environnementales de demain Chaque produit ACO est conçu pour recueilli r et transporter les eaux de ruissellement à travers la chaîne du système ACO - soit recueillir, traiter, retenir, et libérer l'eau en conformité avec les pratiques de développement à faible impact environnemental


Introduction de Oleopator P - Séparateur d'eau et d ' ' huile
De conception allemande ACO Oleopator P s épare les huiles, les mati ères en suspension, et l eau dans une chambre.
Utilisant une unité standard de coalescence dans tous les modèles, chaque unit é garanti moins de 5 mg / L d’huile dans les eaux effluentes.
La conception de Oleopator P permet une installation facile, et élimine la nécessit é d'une bordure en béto n
Sa forme unique pro tèg e co ntre les forces ascendantes de la nappe phréatique et la structure du r éservoir est garantie pour 50 ans.
Disponible avec des couvercles de puits d accès nominaux pour piéton o u poids lourds
Oleopator P est adapté pour des débits jusqu' à 160 gpm.